Grade / Profession : Chûnin - Chef de service des urgences
Kudo Sukunabikona
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EVENT RESULTAT
Tandis que je regardai ma montre, j’avais poussé un soupire de débit… Je savais parfaitement ce qui m’attendais durant le rendez-vous… J’allais très probablement me faire remonter les bretelles… La différence avec beaucoup des ninjas qui iront discuter avec Miyako, au sujet de l’examen, c’est qu’elle était ma sensei… Je savais au fond de moi, que j’avais fait honte à ma chef d’équipe… Elle avait décidé de me prendre sous son aile, pour m’aider à mieux m’en sortir, mais j’avais été éliminé aussi stupidement que cela… C’était clairement pathétique…
De cet examen, j’avais pu apprendre une chose importante, ma maîtrise du Taïjutsu n’était pas suffisamment importante pour être utile sur le plan martial. Pourtant, dès le lendemain de l’épreuve, j’avais décidé de retourner sur le terrain d’entrainement et j’avais pu commencer à maîtriser plusieurs techniques utiles en tant de combat… Un Sceau Explosif, mais aussi deux nouvelles techniques de combats qu’il faudrait que je perfectionne encore plus.
Enfin bref… Prenant ma blouse sur moi et coinçant le poignard que l’on m’avait offert à Nami dans son étui sous mon bras, j’avais pris la direction du palais du Hokage. Au bout de plusieurs minutes de marche, j’étais enfin arrivé devant l’immense bâtisse où était réunis les principaux organes de décision du village. Mon rendez-vous était avec Aburame Miyako, à exactement neuf heure trente. Montant les marche qui menaient à son bureau, que je connaissais bien, je m’étais arrêté en voyant la secrétaire du Hokage passer devant moi. La salua, je me suis excusé de ne pas pouvoir rester discuter en sa compagnie, vu que Senseï m’attendait.
Toquant à la porte d’entrée de son bureau, j’avais pu y pénétrer quand elle me donna l’ordre de rentrée. Puis, après avoir fait quelques pas en direction du bureau, je l’avais regardé avec ma douceur naturelle :
« Vous m’avez fait convoquer, Senseï ? »
Tandis que j’attendais qu’elle prenne la parole, je m’attendais déjà à une véritable soufflante de sa part, pour avoir échouer aussi bêtement à l’examen Chunin. Je regardai avec beaucoup d’attention, la femme devant moi…
Grade / Profession : Jônin - Bras droit de l'Hokage
Aburame Miyako
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La veille, Miyako s’était retrouvée avec une poignée de promue dans le bureau d’à côté, avec le jeune médecin, lui annonçant sa promotion. Si elle n’avait pas été vindicative ni nominative, envers Oz’i ou envers lui, elle avait profité de la fin de l’entrevue pour lui glisser qu’elle souhaitait le voir le lendemain à la première heure dans son bureau.
Avait-elle été une bonne senseï ? Probablement pas. Elle avait été occupée, débordée, trop obnubilée par ses responsabilités, et elle n’avait, au fond, que très peu contribué à l’éclosion de ses deux pupilles. Mais Miyako avait eu assez confiance en eux pour qu’ils progressent de leur côté, sachant qu’ils pouvaient compter sur elle dès qu’ils le souhaitaient ou en avaient besoin. C’était dans réelle crainte qu’elle avait validé leur inscription à l’examen chûnin.
Mais là encore, contrairement aux autres Genins, elle avait dû se retirer de leur préparation. Par manque de temps, d’une part, mais également par souci d’équité. Elle en était l’organisatrice principale : c’est elle qui chapeauté les épreuves, les difficultés et les obstacles : impossible donc d’orienter davantage ses élèves au détriment des autres. Là aussi, elle pensait qu’elle pouvait compter sur eux pour briller. Oz’i avait d’ailleurs surmonté tout ce qui se dressait devant lui.
Sukunabikona, c’était une autre paire de manche. Très médiocre à la première épreuve, il n’avait même pas réussi à atteindre la Sentinelle. En le voyant revenir avec les Traqueurs, l’Aburame s’était contentée de soupirer, se rappelant de leur première rencontre et de ce qu’elle lui avait dit, déjà à l’époque : « Il va falloir qu’on revoie ensemble le sens de tes priorités. Finir une cigarette, par exemple, ça devrait être en dessous de se présenter à sa nouvelle senseï. Tout comme ton activité de médecin au civil qui est reléguée au second plan. Les Eisennins se consacrent d’abord à leur activité de shinobi, tout comme les fleuristes ou les restaurateurs mettront leur commerce de côté si le village a besoin d’eux. ». Le plus grand conseil qu’elle lui avait donné ; le seul qu’il n’avait pas écouté. Trop concentré à perfectionner ses dons de médecins et ses facultés médicales, il en avait totalement oublié de s’améliorer sur l’autre aspect de son métier : celui de shinobi.
- Assis-toi, je t’en prie.
Pourtant, il avait été promu. Il se présentait devant elle, en Chûnin de Konoha. L’Hokage avait pris la décision. Miyako avait pris pour habitude d’être chaleureuse, diplomate et réfléchie, Genkishi l’ayant obligée à porter des fonctions qui forçaient ces traits de caractère. Naturellement, l’Aburame, c’était toute autre chose. Elle était assez cynique et sarcastique, au point même d’en être puérile parfois. Bien loin de la diplomate qu’elle était. Le médecin allait en faire les frais.
- Félicitations ! Ton large succès à l’examen t’a permis d’être Chûnin. Quel exploit. La forêt siffle encore ton nom.
Légère référence à son combat épique contre le serpent. Le regard sévère de l’Aburame se posa sur son élève.
- Je vais être très franche avec toi. J’ai été contre ta promotion. L’Hokage a pourtant appuyé dessus, et m’a convaincue en te posant des restrictions. Ca ne change cependant rien au fait que tu es désormais Chûnin de Konoha.
Elle tapota légèrement son bureau devant elle.
- Du coup deux questions : tu sais pourquoi j’étais contre ? Et plus important encore : tu sais pourquoi tu as quand même été promu ?
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Kudo Sukunabikona
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Me voilà dans le bureau du bras droit de Hyuga Genkishi et cela ne prit pas beaucoup de temps, avant de comprendre que j’allais avoir affaire à la version Aburame de la jeune femme. Il est vrai que dans mon métier, j’avais acquis une certaine expérience au sujet de la véritable nature des gens. La première fois que j’avais croisé Miyako, j’étais sûr que le visage public d’une grande diplomate, d’une femme chaleureuse n’était qu’un masque qu’elle m’était pour paraitre plus digne de diriger un village.
Au moment précis, où elle m’ordonna d’une voix sèche de m’asseoir, j’avais parfaitement compris que cela allait être ma fête… Pourtant, il faudrait que je me retienne… Dans l’état actuel où j’étais, je risquais de rapidement partir en vrille… Après tout, cela n’avait fait quelques heures que j’avais appris que ma mère était toujours en vie et qu’elle s’amusait à empoisonner des gens à travers tout le pays. J’avais aussi appris que l’homme que j’avais pris longtemps pour un père, avait fait un acte absolument horrible en cachant le meurtre qu’avait commis ma mère… Je n’étais réellement pas dans de bonnes conditions.
Puis, comme je m’en doutais, elle commença à montrer les griffes en me disant clairement que je n’avais absolument pas ma place par les chunins et bien que mon visage ne montrât absolument aucune expression, je bouillais au plus profond de moi. Je savais parfaitement que j’avais échoué à l’examen, mais j’avais quand même suffisamment montré mes preuves avec tout ce que j’avais à côté… De toute façon, seulement la force pouvait faire preuve devant cette femme… J’aurais beau toujours tout faire pour aider le village avec mes capacités innés pour le ninjutsu, rien n’y fera jamais…
Quand elle me posa la double question, je l’avais regardé sans défi, ni sans animosité avant de lui répondre d’une voix douce :
« Je suppose que vous avez été contre, car je me suis fait lamentablement éliminé à l’examen et que je ne possède pas les qualités martiales que possèdent les autres Shinobis »
Poussant un soupire dépit, j’avais parfaitement raison en disant cela et au fond, j’étais pratiquement sûr à quatre-vingt pourcent que c’était pour cela que la femme devant moi avait été contre.
« Quant à ce qui m’a valu cette nomination, peut-être immérité, c’est que j’ai beaucoup travailler pour le complexe, que j’ai fait de nombreux apprentissages pour former une nouvelle génération de ninja-médecin… »
Mon regard était doux, tout comme ma voix, avant de me taire pour laisser par le bras droit du village caché de la feuille.
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Aburame Miyako
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- Absolument pas.
Elle arqua un sourcil. Qu’il n’ait toujours pas compris était la preuve aux yeux de l’Aburame qu’il était peut-être encore trop tôt. Elle soupira, s’appuyant sur le dossier de son fauteuil.
- Tu te souviens de notre première rencontre ? Je t’ai dit qu’il ne fallait pas laisser ton job de médecin au civil prendre le pas sur ton rôle de shinobi. A quel moment ai-je parlé de laisser de côté ton rôle de médecin, Sukunabikona ?
Jamais, et pour cause : un ninja-médecin était une arme redoutable sur un champ de bataille et un allié de taille lors d’une mission. Si cela ne tenait qu’à elle, elle ferait en sorte que plus de shinobis fassent de formations médicales. Mais cela était coûteux, en temps, en moyens humains et en argent.
- Si j’étais contre, c’est parce que tu n’as toujours pas trouvé ta voie. Tu milites et travailles pour le complexe médical, tu dis à qui veut l’entendre que tu es médecin, tu as demandé à être accrédité pour soigner les blessés lors de la seconde épreuve : mais, sur le terrain, tu te comportes comme un shinobi ayant orienté tout son entraînement sur la force.
L’épisode du serpent était un exemple très parlant.
- J’étais contre parce que tu n’as pas conscience de tes capacités. Tu es un médecin remarquable, tes collègues en qui j’ai parfaite confiance parlent de toi en des termes assez élogieux, mais tu es un piètre combattant. Qu’importe : on ne te demande pas de te battre. Tu ne peux pas être tout à la fois, Sukunabikona.
Bien sûr, savoir le faire était un plus, un atout non-négligeable pour ne pas que l’Eiseinin soit un poids et puisse prêter main forte dans des situations d’urgence ou lorsque les soins ne sont pas nécessaires : mais foncer dans le tas sans capacité martiale était une erreur.
- Je n’att… Konoha n’attend pas de toi que tu deviennes un assassin, un guerrier ou je sais pas quoi d’autre. Tu es à même de comprendre l’absolu nécessité des Eiseinins. Tu peux devenir une pointe, un exemple, un modèle, à Konoha, à Hi et même dans le monde si tu t’en donnes les moyens.
Des moyens qui demanderont sans doute un travail plus conséquent que n’importe qui d’autre. Se faire un nom en combattant et en tuant était chose aisée : en sauvant et en soignant, étrangement, c’était bien plus compliqué.
- Je me fous que tu ne saches pas te battre comme Oz’i, Tenryu, ce Kumojin avec qui tu étais ou n’importe qui d’autres que tu as croisé. Je veux que tu deviennes ce que tu veux vraiment être. Que tu te spécialises dans ce pour quoi tu es bon, dans ce dans quoi tu excelles, pour ce que tu aimes faires.
Le regard de Miyako se posa dans les yeux de son élève. Il aurait largement le temps de devenir un shinobi plus complet, plus fort, plus « martial » même s’il le souhaitait. Mais ce qu’il voulait, là tout de suite, ce pour quoi il était bon, ce n’était pas ça ; ce qu’il voulait, c’était la raison pour laquelle Genkishi l’avait malgré tout promu.
- Sois un grand Eiseinin. Le plus grand que le Yuukan n’ait jamais connu.
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Kudo Sukunabikona
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Alors que je m’attendais à recevoir des insultes sur mon incompétence, la femme présente devant moi, commença à me parler avec plus de douceur et de gentillesse. J’avoue que j’e n’étais pas prêt à ce qu’elle me parle ainsi. Pour commencer, elle me parla qu’elle pensait que je ne devais pas mettre mon rôle de médecin de côté. Pourtant, la première fois qu’on s’était rencontré, elle m’avait parlé que j’allais devoir mettre en place des priorités entre mon rôle de Ninja et cela de Médecin du complexe.
Puis, elle me fit remarquer que je n’avais toujours pas trouver ma voie… Est-ce qu’elle avait raison… Je l’ignore… Il est vrai que depuis quelques temps, j’avais rajouter une corde à mon arc, afin pouvoir me rendre plus utile en cas de combat.
Puis, elle dit quelque chose qui me coupa le sifflet et mon cœur se mit à se serrer avec force… Ces compliments me firent pratiquement monter les larmes. La seule chose que je voulais c’était protéger les autres de la souffrance, de la douleur et de la mort… Quand elle me rappela que je n’étais ni un guerrier, ni un assassin et qu’on n’attendait pas cela de moi, mais que je pouvais devenir une pointe, un exemple pour le village, pour le pays et même pour le monde, si je m’en donnais les moyens. Il est réaliste de dire qu’il est toujours plus facile pour un tueur, un combattant ou un guerrier de se faire une place dans la légende, mais pour un médecin, c’est très compliqué de laisser sa marque dans l’histoire du monde. Il n’y a que très peu de médecin à avoir laissé une empreinte indélébile dans le monde. Réellement, je ne pouvais que cité ma grand-mère qui avait su marquer le pays dans sa grande capacité à soigner et c’était pour lui ressembler que j’avais fait tout cela.
La femme devant moi terminé son discours par me dire que je devais être un grand Eiseinin, le plus grand que le Yuukan ait jamais connu. Mon regard azur se posa sur la femme devant moi, un regard bleu mélangé à l’humidité de larmes de joie et de reconnaissance. Depuis que j’avais appris que ma mère était l’empoisonneuse que je traquais, que mon ancien mentor était mort, j’étais à fleur de peau.
« Senseï, je ferais de mon mieux pour devenir l’Eiseinin que vous pensez que je pourrais devenir. Mieux que quiconque, je pense que vous pouvez comprendre ce qui m’a poussé à entreprendre les entrainements pour augmenter ma force brute. Je dois devenir plus puissant, afin de protéger le village et le pays. Ma devise a toujours été Sauver ou Périr. Ce n’est pas pour rien que j’ai décidé de la prendre pour devise personnel. Je serais prêt à donner ma vie pour sauver mes compagnons et les civils de ce pays. »
Prenant une lente respiration, j’avais continué de la regarder :
« Grâce aux différentes missions que j’ai faite au cours de ces derniers mois et surtout grâce à l’examen, j’ai découvert ce qui me manquait pour protéger les autres. Mes capacités martiales sont trop faibles pour être d’une quelconque aide. C’est pourquoi, j’avais pris la décision de m’entrainer sur ce point-là. J’ai donc pris la décision d’apprendre les techniques de ma grand-mère, afin de pouvoir toujours être utile pour les missions. »
Je l’avais regardé droit dans les yeux, avant de pousser un soupir :
« Vous devez surement le savoir maintenant, ma mère a survécut à l’attaque d’Arashi et je ne sais pas pourquoi, mais elle a décidé de s’attaquer au village en se servant des techniques interdites de ma famille. Je ne peux pas la laisser faire… Vous allez surement penser que c’est stupide, mais je dois l’arrêter coûte que coûte. Elle est surement parmi les ninjas les plus puissants du pays… Déjà que sa maîtrise de l’IrouJutsu la rendait très dur à vaincre, mais il semble que sa maîtrise du Katon et des techniques de combat sont encore plus puissantes qu’auparavant… Je pense qu’il est de ma responsabilité en tant que membre du clan Kudo, mais aussi de celui de ninja de Konoha, que de l’arrêter…»
Prenant une lente respiration, je l’avais regardé, avant de lui dire :
« Je sais parfaitement que mes décisions durant l’examen des Chunins étaient aux mieux discutables, au pire, complètement stupides… J’aurais parfaitement compris que je n’avais pas ma place parmi les Chunin. Pourtant, je dois montrer que je suis digne de ce rôle qui m’a été donné. Pourtant, vous devez le savoir mieux que n’importe qui, pour être ma sensei. Ma seule et unique vocation est et restera toujours de soigner les autres, de protéger mes compagnons et les habitants et s’il le faut de mourir pour les sauver, qu’il en soit ainsi. Je ne laisserai personne s’interposer entre mon désir et la réalité. Je ne désire pas entrer dans la légende, je veux juste être un ninja sur lequel on peut compter pour ces capacités médicales »
Mon regard tourné vers elle, j’avais eu un petit sourire :
« Je suppose que vous vous demandez pourquoi j’ai décidé d’apprendre la taïjutsu au corps à corps. J’aimerais vous posez la question, quand vous me regardez, est-ce que vous pensez que je serais capable de maîtriser cette capacité ? Je me sers de mes connaissances en matière de jutsu médical pour pouvoir causer un maximum de dégât à ceux qui oserait s’attaquer à mes compagnons. Cela n’est pas de gaité de cœur, mais comme je l’ai dit un peu plutôt, je ferais tout pour les protéger… Je continuerai à me spécialiser dans l’Iroujutsu, car c’est ma véritable spécialité. C’est aussi pour cela que je travaille à l’apprentissage de technique visant à mélanger les Fuinjutsu avec les techniques médicales, afin de toujours pouvoir aider les autres. »
Je ne lui avais pas dit que j’avais en tête de maîtriser une technique qui pourrait être dangereuse pour moi… Une technique d’une tante, qui en mélangeant deux sceaux, plus un lien iroujutsu pouvait transfert une partie des blessures subis par un allié sur ma personne.
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Aburame Miyako
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Miyako haussa les épaules.
- Avec de l’entraînement et assez de volonté, tu es capable de devenir et de faire ce que tu veux. Un vieil homme m’a dit un jour que ce n’était pas notre naissance qui déterminait ce que l’on était ; ce sont nos choix.
Elle soupira à l’évocation de la mère du Kudo ; comme s’il n’avait pas assez de problèmes à gérer, il fallait en plus que les affaires de famille s’invitent à leur table.
- Concernant ton problème avec ta mère, même si je sais que tu vas mettre un point d’honneur à régler ça du mieux que tu le peux et le plus rapidement possible, n’oublie pas qu’elle reste avant tout un problème de Konoha. Tu n’as pas à en prendre seul la responsabilité.
La vengeance et le ressentiment étaient deux émotions qui, ensemble, ne faisaient que très rarement bon ménage lorsqu’ils animaient un shinobi en mission. Les mauvaises décisions, le manque de discernement, la volonté d’en finir rapidement… Bref, tout un tas de trucs négatifs qui font qu’un ninja qui manque cruellement d’objectivité avait plus de chances de rater ce qu’il entreprenait.
- Et dernière chose, Sukunabikona. Je ne suis plus ta senseï.
Elle avait dit ça comme si elle annonçait quelque chose de grave, une sentence presque. Alors que… pas du tout. Oz’i avait reçu le même discours.
- Tu es Chûnin, maintenant. Tu dois pouvoir voler de tes propres ailes et, pourquoi pas, prendre à ton tour une équipe que tu formeras. A partir d’aujourd’hui, tu ne fais plus parti de mon équipe.
C’était un soulagement pour l’Aburame, non pas parce que ses élèves étaient mauvais, mais parce que cela lui ôtait une grande responsabilité alors qu’elle en possédait déjà beaucoup. Elle pourrait se concentrer davantage sur ce qu’elle doit faire pour Konoha et sur les corvées d’esclave que Genkishi lui donnait. Sans compter les relations internationales, les relations internes, la gestion des recherches, des équipes, des problèmes…
- Mais si tu as besoin de conseils, de soutien, ou une demande, n’hésite pas à venir me voir, surtout. Je ne suis plus ta cheffe d’équipe, mais je reste évidemment disponible.
Non, elle avait définitivement trop de travail pour le moment. Sukunabikona, Oz’i et ces deux jeunes filles éphémères resteraient ses uniques élèves pour le moment.
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Résultat
Sa première phrase qu’elle me prononça manqua peu de me faire sourire, étrangement, j’avais cru qu’elle aurait pu trouver une telle phrase dans une biscuit de philosophie… Puis quand elle commença à parler de ma mère, j’avais poussé moi aussi un soupire, avant de lui dire le plus calmement et respectueusement possible :
« Sensei, il n’y aucun désir de vengeance, ni de ressentiment dans ma volonté à arrêter ma mère. La seule chose que j’ai contre elle est ce qu’elle s’amuse à faire aux différents villageois et cela, je ne peux pas permettre que cela continue ici… »
La dernière chose dont elle voulait me parler, fut pour me dire qu’elle ne me voulait plus dans son équipe. Mon regard bien que choqué, fut assez calme et doux, je comprenais la raison première qui l’avait poussé à arrêter de nous suivre avec Oz. En tant que bras droit de l’Hokage, cette femme avait surement énormément de boulet. Je devais dire aussi que je n’étais pas mécontent de cet arrêt, car depuis que j’étais devenu Chunin, je pensais que je pourrais prendre quelques ninjas sous mon aile, voir même former une nouvelle équipe de médecin… Une sorte d’Unité Spéciale, avec pour but de contrecarré les différentes épidémies à travers le pays. Ce serait encore une chose à traiter avec Miyako et Genkishi, quand je pourrais mettre en place mes différents projets que j’avais en tête.
Puis la jeune femme me rappela que si j’avais besoin de conseil, soutien ou demande, je n’aurais pas à hésiter à venir la voir pour en discuter. C’est une chose que je ferais sans hésitation et j’allais lui dire d’ici quelques secondes :
« Je vous remercie pour cela, Senseï, si je puis continuer à vous appeler ainsi, bien sûr. Il se pourrait que d’ici à quelques semaines, je puisse vous envoyer une lettre, afin de vous demander un rendez-vous. Je suis en train de travailler sur plusieurs projets pour le complexe Kudo Rea. »
M’inclinant ensuite devant Miyako, je l’avais regardé chaleureusement et avec beaucoup de douceur :
« Je vous remercie infiniment pour cette discussion et j’aimerais vous souhaiter une excellente journée. Je vais retourner au complexe, ma journée de travail commence d’ici une petite heure maintenant »
Une fois, lui avoir souhaité une bonne journée et qu’elle me l’a rendu, je suis sorti de son bureau, prêt à assumer une nouvelle aventure dans ma vie…. Mon rôle de Chunin.