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[MISSION - RANG C] Personnel hautement qualifié
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Yorha Jorel
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Errant
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 D'accord ! Après la pluie, le froid, la brume, le vent et la neige, je m'attendais à me faire écraser par la chaleur étouffante de Kaze. En rogne d'avance pour ce voyage, quelle n'est pas ma surprise de découvrir un climat tempéré en bord de mer ? Je ne suis jamais autant allé à l'Ouest du Yuukan et j'admets être plutôt séduit par le climat.

Peut-être pourrais-je me prendre quelques vacances une fois cette mission terminée et me payer une ou deux danseuses exotiques au passage ? L'idée m'enchante pas mal, même si je ne tarde pas à accuser le coup de ma peau pale sous ce soleil de plomb, et des remous en haute mer. Mon voyage, m'a, en effet, permis d'en apprendre un peu plus sur moi-même, notamment sur le fonctionnement de mon système digestif.

J'arrive à quai avec l'estomac tout retourné. Ma première décision et d'aller m'acheter des fringues adaptées au coin. Quitte à être un touriste, autant le faire confortablement. Robe de soie et chapeau de paille, la classe ! Bon, je suis tout de même obligé de me tartiner le visage de crème solaire pour ne pas roussir sur place.

J'en profite pour m'acheter quelques brochettes de poulets épicés cuites au grill avant de réaliser que l'heure tourne. Je dois rapidement retourner au port pour mon contrat. Je n'y connais pas grand chose en matière de bateau, mais cela à plutôt l'air amusant.

L'ambiance change radicalement une fois arrivée sur les chantiers navals. Le lieu donne le sentiment d'être en perpétuelle effervescence. Ici, les ouvriers bossent durement et s'affairent à la construction des navires, au chargement et déchargement des soutes. La masse humaine va et vient telle une marée, fluctuante et désorganisée. Il s'y dégage de fortes odeurs de sel, d'épices et de bois humides. Je cherche le quai numéro dix-sept du « site A trente-huit » et n'y découvre une cale vide.

Pas de bateau, donc pas de paie pour moi. Après avoir mené ma petite enquête, j'apprends que la commande à prit du retard, je n'ai donc pas le choix que de m'impliquer plus personnellement dans cette affaire si je veux espérer obtenir mon argent et ainsi finir le mois.

« Vous feriez bien de vous dépêcher, un homme de Suna est également là pour terminer la tâche à temps, » déclare le contremaître débordé.

– Attend, attend, mec, t'es en train de me dire, que je vais devoir faire la course avec un autre type pour savoir qui construira plus rapidement ce foutu navire ?

« C'est bien cela, d'ailleurs, il vient d'arriver, juste-là. Peut-être arriverez-vous à trouver un commun accord ? »

– Un commun accord de mon cul, cet enfoiré va juste cracher sur ma paie, dis-je en tapant du poing sur une pile de palettes en bois.

Le choc est tel que je parviens à fracturer une des lattes. De quoi attirer l'attention du sunajin, qui semble interpellé par ma tenue. Je me frotte le nez, réajuste mon chapeau de paille, place mes lunettes de soleil devant mes yeux avant de partir à sa rencontre. J'arrive face à lui en bombant le torse.

– Alors, ainsi, c'est toi qui veux m'affronter sur ce terrain-là ? Écoute-moi bien mon ptit gars, je construisais déjà des rafiots que les couilles de ton géniteur avaient pas encore mûrit. Alors laisse-moi te dire que t'as aucune chance contre-moi, dis-je en le poussant du doigt.

Évidemment, il s'agit d'un mensonge éhonté. Je n'ai strictement aucune idée de ce que je suis en train de faire et j'ai tout intérêt à réussir à me procurer un livre de « construction de navire pour les nuls » avant ce début de soirée.

– On se voit demain sur les quais. Et que le meilleur gagne !

Putain de merde, dans quoi me suis-je encore embarqué ?
Yorha Jorel
(#)Jeu 11 Mar - 18:17
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Kamui Hirohiko
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Personnel hautement qualifié


ft. Jorel

Port de Minami

Hiro n’avait toujours pas réussi à mettre la main sur son postier.
Il avait trouvé l’ordre de mission sur le pas de sa porte, comme à son habitude, et la personne qui l’avait déposé s’était volatilisée avant même qu’il n’entrouvre sa porte.
C’était juste incroyable, cette capacité qu’elle avait, à disparaître.
Hiro en était à la fois fasciné et énervé, frustré, de ne pas réussir à savoir qui était cette foutue tronche qui lui dégottait toujours les pires missions qui soient.
Et là encore, on avait du niveau, du très haut niveau.
Hiro se gratta le front rien qu’en décryptant sa mission.
Il se demandait le pourquoi du comment mais surtout, et avant tout, il se posait cette question fatidique : pourquoi lui ?

Le lièvre et la tortue.
C’est ainsi qu’on aurait dû baptiser cette mission.
C’était une course, mais non pas celle qu’on vous conte, avec une jolie morale de fin d’histoire, mais celle qui n’avait strictement aucun intérêt. Enfin si, à la limite, ça faisait deux bateaux pour le prix d’un, ou peut être un bateau gagné pour Suna sous la coupelle d’une mission faussement rémunérée.
Le moine n’avait strictement aucune idée de pourquoi on avait demandé à quelqu’un de construire un bateau en quatrième vitesse, pourquoi on avait demandé à un shinobi de mettre les mains dans les plats et pourquoi on l’avait demandé à lui, le moine, qui avaient été planté pendant une dizaine d’années - si ce n’est plus – au beau milieu du désert de Kaze.
Il poussa un soupir avant de s’habiller et de se rendre sur place.

Le moine trainait des pieds, habillé de sa tunique noire, sous le soleil brûlant du désert. Alors qu’il se dirigeait vers le port, une agréable brise, océanique, vint l’accueillir, ébouriffer sa tignasse argentée, lui donner un peu de baume au cœur.
L’odeur d’iode, le bruit des vagues qui s’écrasent sur les pontons, le tintillement des mâts, le râle des marins, le cri des mouettes… cette ambiance était bien nostalgique. Il ne savait pas pourquoi, d’être au bord de la mer, le rendait aussi heureux que malheureux. Il sentait comme un vide dans sa poitrine.
Comme s’il oubliait quelque chose.
Quelque chose d’important.

Ses pas le menèrent jusqu’au secteur auquel il avait été affecté.
Il hela un marin qui passait par là.

« Eh toi ! Tu peux m’indiquer le chemin ? »
Le marin râle, fait oui de la tête.

« Je pose ma caisse et je suis à vous. »
Il s’exécute, reviens vers le moine, l’entraine jusqu’à l’entrepôt.

« Parait que le bateau n’est même pas construit, c’est pas de chance ça. » le marin tapote l’épaule du moine, comme s’ils étaient de bonnes connaissances.
Hiro le dévisage, essaie de lui faire comprendre qu’il mette ses mains toute rêches ailleurs.
Le marin s’en contre fou.

« Tiens va-voir ce type là-bas. »
Il indique un homme du doigt.

« Il parait qu’il a les plans du navire que vous devez construire. »
Un autre marin au loin semble crier sur le camarade d’Hiro.

« Je te laisse, faut que je retourne au travail. Bon courage gamin ! »
Il tapote une nouvelle fois l’épaule du moine qui reste interdit devant cette scène, finit par lui crier un « merci » qu’il ne doit pas entendre et va voir la personne en question.
On lui donne des plans, quelques indications pour comprendre où récupérer les différentes pièces et matériaux.
Le visage d’Hiro se décompose au fur et à mesure qu’il doit retenir toutes les personnes à aller voir, tous les matériaux à récupérer.
Il aurait aimé que quelqu’un lui rassemble déjà tout, et pourquoi pas que le bateau soit déjà construit en soit, hein, qu’il fasse juste la visite d’inspection des travaux finis, comme il sait si bien faire.

Alors qu’il note tout ça dans un coin de sa tête, un bonhomme habillé en soie et chapeau de paille vient à sa rencontre. Sa chevelure argentée, ses yeux pourpres et son torse bombé lui rappelle furieusement quelqu’un… Lui-même ?
Il lui crache allègrement dessus.
Hiro le regarde d’un air désabusé.
Le gars le pousse du bout du doigt.
Hiro regarde d’abord le doigt, puis son interlocuteur.
Son regard semble dire « t’es qui ? ».
Il n’a pas le temps de réfléchir que le gars est déjà parti, le provoquant en duel.
Hiro porte ses mains autour de sa bouche.

« C’est ça mister rafiot, que le meilleur gagne ! »
Hiro se gratte le crâne.
Dans quoi a-t-il encore été embarqué ?
Il finit ses préparatifs, demande au personnel de lui fournir le matériel comme convenu le lendemain et part se coucher.

Le lendemain, il arrive sur le pas de l’entrepôt.
Il lâche un bâillement.
Hiro n’est pas un grand matinal.
Il déplie les plans dans un coin, commence à poser les planches dans l’ordre, sors un marteau et un clou et alors qu’il commence à tordre un planche pour lui faire prendre le côté arrondi de la cale, se rend compte qu’ils ne seraient pas trop de deux pour réussir convenablement.
Son adversaire se pointe au moment où il se contorsionne.
Sa voix le fait sursauter.
Il lâche la planche, qu’il se prend en plein visage.

« P’TAIN ME FAIT PAS PEUR COMME CA DU CON !! » lui râle-t-il après, frottant sa joue rouge.

code by Merry.

Mission:
Kamui Hirohiko
(#)Sam 13 Mar - 19:30
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