L’installation du Kazama s’était déroulé plutôt bien. En mettant les péripéties de la recherche de son domicile entre parenthèse, on pouvait très honnêtement la caractériser d’honorable.
Il n’avait pas encore eu l’occasion de commencer son travail de shinobi, préférant mettre sa vie en ordre dans un premier temps.

Mais au rythme auquel il allait, il pourrait sans doute rapidement prendre du service dans les jours qui viendront.
Ten’ n’aurait jamais pu penser que ce changement de vie aurait pu lui être si bénéfique.
Bien que ressentant le vide de manière constante la journée, il parvenait à le mettre de côté un temps.

En même temps… Avec tout ce qui était à faire dans l’appartement qu’il occupait avec Shirayuki, il n’avait vraiment pas le temps tergiverser.
La seule chose qu’il ne pouvait en revanche pas contrôler était ce qu’il se passait la nuit. Période obscure où son inconscient prenait le dessus.
Et à en juger par les traces de transpiration recouvrant les draps et les gouttes suintant de son visage lorsqu’il se réveillait, il n’y avait aucun doute sur le fait que le combat nocturne interne qu’il se livrait était toujours tout aussi féroce.

Il y avait hélas peu de chance que ces démons s’estompent de si tôt. Cela faisait déjà deux ans qu’ils le tourmentait chaque nuit, et il n’y aurait sans doute aucune rédemption avant que les responsables aient payé pour leurs méfaits.

Cette soif de vengeance, c’est en partie ce qui l’avait poussé à quitter son pays natal de Mizu no Kuni.
Il était venu au Pays du Feu et plus précisément à Konoha pour y trouver du soutien. Une main charitable qui oserait venir en aide au Pays de l’Eau pour libérer le peuple des criminels d’Arashi ainsi que des despotes siégeant sur les hautes sphères…

Konoha pouvait être cette main forte, il le devait. Même si part le passé les Nations du Feu et de l’Eau s’étaient fait la guerre. Elles avaient également été de formidables alliés dans des temps encore plus anciens.
C’est ainsi que l’avenir se dessinait pour le garçon aux pupilles écarlates.

Pour rendre tout cela possible au plus vite, il devait néanmoins exprimer cette requête à l’unique personne qui aurait la décision finale entre ses mains.
L’Hokage du village de Konoha, Hyûga Genkishi. Un homme difficile à cerner à en juger par l’ensemble des informations qu’il avait pu recueillir sur le chemin qui l’avait mené au village caché des feuilles.

Toutefois, il ne pourrait se faire son idée qu’une fois qu’il aurait rencontré, ainsi, bien que ce soit pas forcément légitime pour un nouvel arrivant tel que lui. Il prit sa plume et rédigea une demande d’audience… qui contre tout attente fut accepté.

Le lendemain, le stress était palpable, et s’il n’avait pas possédé uniquement son sweat à capuche et son jogging noirs, il aurait très certainement passé des heures à sélectionner la tenue la plus adéquate pour une telle rencontre.
Le moment venu, il se tenait devant la porte du Bureau de l’Ombre du Feu. Un Bureau dans lequel il rentrera pour la toute première fois, face à un homme d’une grande réputation.
À l’heure pétante, il toqua à la porte et attendit qu’on l'invite à entrer.

Une vaste pièce lui apparut alors, elle offrait un panorama impressionnant sur le reste du village et devant elle se trouvait l’homme qu’il était venu rencontrer. Le premier détail qui le frappa fut ses yeux étranges, donnant l’impression d’un regard vide.
Il n’eut pas le temps de se consacrer à autre chose.
Tenryu baissa la tête et posa son poing droit sur son cœur.

- Hokage-sama, merci de m’honorer de votre temps.

Le rendez-vous avec l’Ombre pouvait commencer.

Feat.:

Le temps était une ressource très précieuse. Une ressource dont les personnes importantes à défaut d’être connu et reconnu n’avaient que très peu.
C’était sans doute le cas de Hyuga Genkishi qui avec un village à gouverner devait consacrer ses journées aux choses importantes.

Ainsi, bien qu’il fut dans la salle depuis seulement quelques instants, Tenryu fut très rapidement invité à annoncer les raisons qui avaient monopolisé de précieuses minutes dans l’emploi du temps de l’Ombre du Feu.
Certes, il était Mizujin et venait donc de loin. Mais il avait fait un long trajet en quête d’obtenir l’aide qu’il avait attendu des siens durant deux longues années.
Il était à la recherche de personne concernées qui aurait à coeur de réparer les erreurs du passé. Mais tout d’abord, il se devait de rassurer son Hokage quant à ses intentions.

- Rassurez-vous Hokage-sama. Je n’aurais pas osé vous rencontrer pour de telles futilités.

Il marqua une courte pause, cherchant dès lors la meilleur approche concernant l’élocution de sa requête.
De toute évidence, Genkishi n’avait pas l’air d’être un grand sentimental, Ten allait donc devoir contrôler ses émotions quant aux tragédies qu’il allait prochainement se remémorer. Le Chef du village de Konoha était un vétéran militaire, le concret et la franchise serait peut-être des points à ne pas négliger.

- Si j’ai souhaité vous rencontrer, commença-t-il tout en ployant le genoux, c’est pour vous soumettre une requête qui vous semblera peut-être inappropriée compte tenu de mon ancienneté dans ce village…

Il était vrai qu’il n’était vraiment pas le mieux placé pour formuler quoi que ce soit. Il n’était pas Hijin de naissance et ce qui s’apprêtait à faire pouvait conduire à une grosse prise de risque pour des personnes qui n’avaient aucun rapport avec les évènements tragiques du Pays de l’Eau.

- Depuis la chute de la prison d’Arashi, les attaques d’anciens prisonniers ont heurtés par vagues successives les îles de l’archipel. Une déferlement de violence qui a fait de nombreuses victimes et des dommages matériels colossaux.  Viol, pillage, meurtre. Cela fait deux ans que le chaos règne et que la population subi ces atrocités.

Comme pour donner plus de poids à ses paroles, il releva légèrement la manche de son sweat jusqu’à ce que son avant bras soit entièrement à découvert et laissant apparaître de nombreuses cicatrices et qui laissait présager du reste tout comme celle qu’il portait sur sa joue droite de la véracité de ses paroles.
Il rabaissa toutefois rapidement sa manche, il n’était pas là pour parler de lui et jouer la victime de guerre, il fut par le passé un Soldat de l’armée de l’Eau et avait donc fait son travail. Il était aujourd’hui présent pour parler du peuple Mizujin.

- Vous allez très certainement me couper et me dire que tout ceci n’a rien à voir avec Konoha et que l’armée Mizujin est sans doute assez armée pour répondre à ces attaques. Et je ne pourrais pas vous le contester… Néanmoins, c’est bien ici que se trouve le fond du problème.

Il marqua une nouvelle pause afin de correctement aérer ses informations. Ce qui laissait également le temps à l’Hokage de préparer son thé en toute tranquillité.

- Depuis le début des attaques, Toshoku, Kyohei, Netami et Jouyoko ont entièrement été saccagés. Et face à ces attaques progressives, le Daimyo n’a jamais envoyé les forces armées protéger la population. Il a laissé le peuple au prise de ces anciens détenus consumés par la haine. Une haine que le système et les différentes nations ont alimentés pendant des années en envoyant des hommes se faire torturer et utiliser en prison jusqu’à la fin de leurs jours.

Oui, il était également au courant de cela ses deux frères aînés ayant eu droit à quelques années sur place avant de revenir pour essayer de le tuer.
C’était également un moyen pour lui de dire que quelques part… Le problème lié à Arashi était universel et concernait réellement beaucoup de nation à présent.
Une catastrophe qu’il fallait réparer à tout prix et qu’importait les origines.

- Mais le peuple y est pour rien dans tout cela, et mérite de pouvoir vivre sa vie.
Cela fait plusieurs jours que j’ai quitté le pays, je ne suis pas en mesure de vous apporter des nouvelles en temps réel. Mais puisque l’Armée et le Daimyo n’y semble pas disposés… Pensez-vous que Konoha puisse envisager de venir en aide à la population Mizujin ?

Telle était la requête du Kazama. Elle était culotté c’était un fait, mais si le Shodaime était prêt à s’en intéresser il pourrait apporter d’autres réponses, d’autres précisions sur la manière dont les événements se sont déroulés. Et il se ferait également un plaisir de descendre en flèche le pouvoir en place. Mais tout d’abord, le Hyûga devait analyser tout cela avant que Ten ne se décide à vider son sac.

Sa requête avait commencé, un long monologue qui sembla ne plus en finir alors que l’Ombre du feu l’écoutait en silence, préparant un peu de thé comme pour faire passer le temps.
Tenryu tâcha d’exposer les choses dans leurs formes les plus globales, le sujet de cette requête n’était pas sa petite personne mais bien l’avenir du peuple de l’Eau.
Les grands discours n’étaient pas son fort, il aurait sans doute eu, une multitude de manière différente d’exposer les choses.

Toujours étant que lorsqu’il eu terminé, il fut confronté aux premières paroles du Hokage. Des paroles qui se voulaient compatissantes avant qu’il n’invite l’ex-Mizujin à s’installer pour déguster le thé qu’il avait patiemment attendu.
Il déversa la liquide dans sa tasse en premier tout en continuant à parfaire sa réponse. Puis ce fut au tour du Kazama de remplir son propre conteneur.

Il n’avait encore jamais eu l’occasion de boire du thé depuis son arrivé, et il était honoré d’avoir l’opportunité de découvrir cette nouvelle saveur lors d’un entretien avec le Chef du village.Pourtant, il ne le montrait pas, car ce ne serait pas approprié avec le sérieux dans lequel cette conversation s’était engagé.

Car le moment était finalement venu, car le Hyuga était fin prêt à donner sa délibération.
Une délibération sans affirmation, mais sans négation non plus.
Ten’ comprenait parfaitement la position du Shodaime. Il était bien trop simple d’accepter la première requête venue. Pourtant il y avait derrière un certain nombre de paramètre à prendre en compte.
Le premier étant forcément la sécurité des Hijins qui n’avaient pas forcément signés pour nettoyer le bazar des autres pays. La garantie d’obtenir un retour d’ascenseur appuyait un peu plus de facteur là.

Tout bon chef militaire qui se respect n’envoie pas ses soldats pour la gloire, bien que ne pensant pas qu’il soit nécessairement acté d’obtenir quelques choses en échange pour agir, il était bien trop facile d’émettre un jugement pour Tenryu qui ne portait pas la responsabilité de la vie de tous ces gens.
Le deuxième point qu’il ne fallait pas omettre était l’image qui pouvait renvoyer une telle action. En référence au passé que Konoha et ses Shinobis essaient aujourd’hui de gommer. Ces mêmes raisons qui avait poussé Satoyama, le Daimyo de l’eau à se refuser toute nouvelle ouverture de Kiri.

Tant de facette politique à prendre en compte. Il était vraiment opprimant de constater que la sécurité d’un peuple se basait sur le résultat politique que pourrait avoir l’intervention de tel ou tel parti. Comme si la stabilité était plus importante que la sécurité. Pourtant, on ne pouvait nier que l’instabilité menait forcément à l’insécurité.
Toutefois, bien que n’ayant pas reçu de réponse affirmative à sa requête, Ten’ ne s’était pas heurté à un mur négatif pour autant. Il y avait des barrages à contourner, ni plus ni moins. Sa demande avait besoin d’être analysé. Une demande rédigée depuis les hautes-sphères de Mizu aurait pu tout faire basculer, mais dans cette situation… c’était fort peu probable.

Le Kazama avait donc à tour écouté la réponse de Hyûga Genkishi, prenant le temps de savourer l’infusion qui lui avait été proposée et qui était de très bon goût. Il avait espéré pouvoir rebondir aux paroles de son Hokage, mais une interrogation de ce dernier était venu perturbée ce souhait. “Pourquoi était-il ici et pas là-bas ?”. Il aurait dû s’y attendre, à croire que le petit interrogatoire qu’il avait eu à Aburame Miyako n’avait pas été suffisant. Les hautes-sphères Konohajins étaient méfiantes, un rictus s’affichait sur ses lèvres. Au moins ceci le changeait de ce qu’il avait connu dans le passé.

- Pour trois raisons Hokage-sama ponctua-t-il avant de déposer sa tasse vide. Premièrement, je n’ai plus rien qui me rattache à Mizu no Kuni si ce n’est le souhait de voir le peuple libéré de ce fléau. Une longue histoire qui a vu les membres de ma famille à l’exception de ma mère être assassinés ou envoyés à Arashi. Voilà ce que les Kazama ont gagnés à servir l’armée mizujin pendant près de 400 ans. Suite à ces événements, mon ascension dans l’armée a été bridée et je n’ai jamais pu côtoyer des soldats capables aujourd'hui de faire pencher la balance.

Le meurtre de son père, la non condamnation à mort de son meurtrier entraînant la colère de ses deux frères et leurs propres condamnation à rejoindre Arashi. Une simple poussière dans un engrenage de loyauté de plus de 400 ans et voilà que celui n’ayant rien à voir avec tout ça se retrouvait bloqué au bas de l’échelle, sans perspective d’avenir.

- Ce qui m’amène la deuxième raison… La confiance… J’ai mainte fois essayé lors des deux dernières années de rallier des collègues à ma cause en vue des multiples batailles qui ont suivies la première vague. Mais aucun n’a répondu présent, il était trop complexe pour eux de transgresser les ordres. Qui sait ? J’aurais sans doute fini assassiné moi aussi pour désobéissance un jour ou l'autre…

Il marqua une pause, afin de continuer à trouver ou du moins, essayer de trouver les bons mots.

- Les institutions Hijins ayant rouverts Konoha pour offrir à la population un bouclier sont à mes yeux bien plus dignes de confiance… Enfin… le troisième point, la situation géographique de Hi no Kuni qui sous votre commandement pourrait allier consolidation des accords et soutien envers les population qui n'ont pas forcément la chance d'être protéger comme les Hijin peuvent l'être. Et dans cet échiquier géant, que vous êtes libre de façonner, je suis venu dans l'optique de faire ce à quoi j'ai voué mon existence… Protéger les citoyens.

Quant au le rayon d’action, il serait déterminé par les directives du Hokage lui-même. En restant à Mizu no Kuni, il n'aurait pas été en mesure de le faire sans s'attirer un jour ou l'autre les foudres de ses supérieurs. Et comme il ne comptait pas mourir jeune, son départ avait été jugé à ses yeux comme étant la solution la plus bénéfique pour lui, mais également pour le Pays de l'Eau.
Le Kazama pensait ainsi avoir répondu à la question de l’Ombre, il était ainsi temps pour lui de faire un petit retour en arrière pour revenir à ce qui avait été dit plus tôt par son Hokage.

- Je vous remercie vraiment de prendre en considération ma demande, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si facile d’organiser une telle entreprise. Mise à part l’intervention d’une personne proche des Daimyo. Dans quelle mesure Konoha pourrait légitimement agir sur les terres de Mizu no Kuni ?

Ten’ était décidément bien plus à l’aise lorsque le sujet de discussion s’éloignait de sa personne. Bien que conscient de ses choix, il avait tendance à croire qui avait été lâche. Parler de sa fuite, le mettait dans l’embarras. C’est pourquoi il était heureux d’avoir l’occasion d’évoquer ce point qu’il avait découvert lors de son arrivée à Konoha et lors d’une discussion avec le Bras-droit du Hokage elle-même.

- Lors de mon arrivée à Konoha, j’ai eu l’honneur d’être interrogé par Miyako-sama. J’ai appris lors de cet échange que vous aviez déjà envoyé il y a plusieurs mois une escouade d’agent de terrain, mais qu'aucun n’avaient donné signe de vie depuis….

Il ignorait si l’Aburame avait dit cela pour testait son comportement, mais il n’était pas du genre à prendre le sujet Mizu no Kuni à la légère, d’où la naïveté dont il avait peut-être fait preuve.
Mais si c’était bel et bien le cas, il était curieux de savoir quelle position serait prêt à prendre Konoha face à la disparition d’une équipe entière supposée informer le village de la situation du Mizu no Kuni.

Il n’y avait donc de solution à la crise qu’était en train de vivre Mizu no Kuni. Seul le Daimyo confortablement installé dans son trône pourrait donner du poids à l’intervention de Hi dans les affaires de la nation de l’Eau. Autrement, il n’y avait rien qui pourrait un temps soit peu justifier le déploiement des troupes shinobis de Konoha.
Il y avait décidément beaucoup de facteur à prendre en compte dans ce monde dirigée par les politiques.

Ces facteurs étaient encore trop peu connu du Kazama, lui n’était qu’un soldat. Il avait passé les dix dernières années de sa vie à obéir aux ordres. Et bien que l’expérience lui ait apporté quelques notions stratégiques. L’aspect politique lui échappait hélas encore beaucoup trop.

Il avait néanmoins fait son possible, et compte tenu de sa situation à Konoha, obtenir une audience avec le Shodaime Hokage et lui faire part de sa requête était déjà énorme en soit.
À présent, l’Ombre du Feu garderait un oeil sur tout cela et seul l’avenir dira si oui ou non, Hi était en mesure de sauver les Mizujin.

- Soyez en assuré Hokage-sama.

Avait-il répondu à la demande du Chef du village lui intiment d’être à la haute de sa nouvelle allégeance et de l’honorer comme il se le devait.
Tenryu n’était pas venu à Konoha pour se tourner les pousses. Simple soldat d’armée, il cherchait à présent à rattraper le temps perdu en devenant une meilleur personne et un meilleur shinobi.

Suivant l’invitation du Hyûga, il se releva avant de s’incliner.

- Je vous remercie pour le temps que vous m’avez accordé aujourd’hui, Maître Hokage.

Pour le reste, il n’avait pas eu plus d’information que cela.
Konoha avait bel et bien envoyé une escouade sur place, mais n’avait encore eu aucun retour. Ni Miyako ni Genkishi ne semblaient s’en inquiéter pour autant, il n’obtiendrait rien de plus en creusant de ce côté là.

Yamanaka Moshi serait le prochain qu’il rencontrerait afin d’archiver l’ensemble des informations qu’ils possédait sur Mizu.
Un travail très probablement rapidement torché puisque cantonné au bas de l’échelle, il n’avait pratiquement jamais rencontré de personnes importantes. Mais qui sait ? Les pouvoirs mystiques des Yamanaka pourrait mener à de nouvelles découvertes insoupçonnées ?
Il pourrait néanmoins dresser une cartographie du pays sans trop de problème.

S’avançant vers la sortie, il fut interpellé par les derniers mots du Hyûga qui lui souhaitait la bienvenue à Konoha.
Sa main se trouvait alors sur la poignée de la porte d’entrée du bureau qu’il lâcha instantanément pour se retourner en direction de l’Ombre.

- Merci beaucoup Shodaime-sama ! s’exclama t-il avant de faire volte face pour ouvrir la porte et disparaître dans le couloir du Palais.

Fin :