Nom(s) :Kaguya. Prénom(s) :Onikiri. Age :12 ans. Rang :B - Chunin, si pas possible Genin. Kekkei Genkai :Shikotsumyaku ~ Contrôle des os. Pays de naissance:Mizu no Kuni. Avatar :Nicolas Brown ~ Gangsta.
Derrière l'écran
Pseudo : Torro Comment êtes-vous arrivé(e) sur le forum ? J'étais Yamanaka Tenoro Un dernier mot : J'arrive.
Description
Un visage marqué qui ne laisse pas indifférent, un regard inquiétant qui ronge l'âme. Voilà les premières choses qui marque lorsqu'on observe attentivement l'Onikiri. Il est difficile de se douter qu'un garçon si jeune et surtout de sa trempe pourrait se révéler aussi dangereux. Sous ses airs d'enfant miséreux se cache un héritage de violence et de haine, doublé d'une éducation faisant de lui une arme vivante et un animal sauvage dont les pulsions ne désirent qu'une seule chose ; s'exprimer.
Cette fameuse éducation se révèle dans son physique, le Kaguya est un jeune adolescent âgé d'une dizaine d'années. Pourtant, il dispose d'un physique assez avancé qui témoigne les durs labeurs de son ancienne vie difficile. Il est légèrement plus grand que les enfants de son âge et montre une carrure bien plus travaillé, s'avérant assez robuste, bien qu'il soit possible que le tout soit secondé par une génétique assez avantageuse. Les membres de sa famille étaient dans ses souvenirs des grandes et imposantes personnes à la carrure très guerrière. Onikiri mesure un mètre cinquante-sept pour cinquante-huit kilos. Il n'est pas rare qu'on lui donne quelques années supplémentaires à première vue. L'Onikiri ne trouve pas vraiment cela problématique, ne se souciant que très rarement des paroles des autres, ainsi était sa philosophie après tout ; Peu importe les paroles d'autrui, une seule compte à ses yeux et peut l'affecter.
Le jeune garçon possède une chevelure noire de jais, ses nombreuses mèches forment parfois des épis qui se dressent avec dissidence un peu partout sur le haut de son crane, elles sont même assez longues pour retomber devant son front, voire son visage. Vu l'apparence qu'il arbore la plupart du temps, il est très facile de remarquer qu'il n'est pas le genre d'enfant à prendre soin de lui et faire passer son apparence avant le reste, il est même du genre à se négliger.
Le Kaguya dispose d'un visage assez rond avec des joues bien en forme, il n'est pas rare que certains lui colle au visage l'adjectif mignon. Malgré tout, des éléments viennent parasiter le tableau qu'est son faciès, par exemple des gigantesques cernes qui creusent la peau sous ses yeux. Elles témoignent du manque flagrant de sommeil du jeune garçon, un manque de sommeil qui peut également expliquer l'air fatigué qu'il porte bien souvent sur son visage. L'Onikiri a la facheuse tendace à se blesser, il porte bien souvent des coupures, des bleus et des pansements sur son visage venant l'allourdir d'autres éléments parasites. Le reste de so nfaciès ne possède pas de trait trop grossier, si ce n'est des oreilles légèrement décollées ainsi qu'un détail assez troublant. Le Kaguya possède une dentition tranchante, similaire à celle d'un squale, probablement héritage de sa patrie d'origine ; le pays de l'eau.
Le style vestimentaire d'Onikiri n’est pas bien complexe, ce n’est pas le genre d’enfant qui cherche à faire tape à l’œil ni même acquérir la dernière mode. Il aime bien faire simple, c’est pour cela qu’il porte généralement une veste blanche par dessus un débardeur t-shirt de couleur noir.
Mentalement parlant :
Kaguya Onikiri voit le jour au sein du pays de l'eau et entouré des membres de son clan. Son père, Kaguya Ento est considéré comme un fou furieux ne vivant que pour verser le sang et combattre. Véritable brute et monstre, le massacre est sa religion. Un comportement brutal et dangereux qu'il se chargea de transmettre à ses enfants, dont Onikiri. Malgré son jeune âge, le jeune garçon trempera dans des nombreuses affaires sinistres. Ento cherchant à faire de son fils un véritable comme guerrier comme lui et avant tout, une arme vivante au service du clan. Ainsi, il est tout à fait honorable de se questionner vis à vis de la loyauté du jeune Kaguya.
Malgré ce qu'on pourrait penser, la loyauté de Onikiri pour le village de Konoha ainsi que son Kage est sans faille. Il est programmé de cette manière depuis son plus jeune âge, à suivre l'autorité sans broncher. Il a besoin de ça pour exister et surtout pour vivre, même si sa vie consiste à ''agir'' comme un pantin et avancer sans aucune réfléxion vers des ordres. C'est dans sa propre nature et est pratiquement un besoin vital pour le jeune garçon ; celui de suivre un troupeau pour avoir des repères. Sans, il est totalement perdu dans sa petite tête et ne sait même plus quoi faire. Il a besoin qu'on le pousse et qu'on le guide, peu importe ce qu'il doit faire. C'est pour cela que l'Onikiri est d'une loyauté incroyable envers l'Hokage.
Le jeune garçon n'est pas vraiment quelqu'un de bavard, c'est le trait qui pose le plus de problème lorsqu'on tente de sociabiliser avec lui. Il s'agit encore d'un fantome de son passé, vu comme une arme par ses pairs, les armes ne parlent pas, parler pour les siens était une perte de temps. Le Kaguya n'engagera ainsi rarement la conversation hors si cela est nécéssaire. Ce silence fait malgré tout de lui quelqu'un de très attentif et surtout en alerte au monde qui l'entoure. Le jeune garçon écoute et observe, d'une nature assez prudente.
C'est également quelqu'un d'assez confiant qui connait parfaitement ses limites. Encore une fois, il s'agit d'un héritage sinistre de son éducation et son passé, savoir rester à sa place lorsque cela est nécéssaire. C'est un trait que l'autorité aime bien, Onikiri ne remet jamais rien en cause.
En dépit de son jeune âge et surtout son passif, totalement formaté par les membres de sa famille. Onikiri est un véritable guerrier né. Il est tout à fait banal pour lui d'ôter une vie et d'agir de manière égoiste, voire même cruelle. Pourtant, depuis peu sa vision du monde évolue à cause du milieu dans lequel il se développe. La douceur que lui apporte Konoha et les rencontres qu'il a bien pu faire sont en train de l'affecter, un changement qui semble totalement l'effrayer au plus au point. La personnalité violente et guerrière s'etouffe peu à peu, mais jusqu'à quand ? Les traits qui font de lui un Kaguya ne peuvent pas éternellement s'entasser sous sa lassitude, il sait parfaitement que ses pulsions exploseront de nouveau et cela l'inquiète.
Background
Perception
Fils de Kaguya Ento et d'une des nombreuses femmes de son harem, Onikiri a bien souvent été vu comme un parasite inutile. Un sentiment qu'il retrouve également à Konoha dans le regard de ses aînés. Avant de regarder son bandeau, il n'est pas rare qu'ils portent plus attention au nom qu'il arbore et surtout au talent génétique qui le rend dangereux. Son passif n'est connu que des plus hautes instances, pourtant avec les impressions qu'il dégage et son comportement renfermé on pense bien souvent que l'Onikiri est de ceux qui avancent dans l'obscurité, pourtant c'est totalement faux. Le Kaguya cache en lui une personnalité assez chaleureuse et attachante, d'une rare curiosité. Malheureusement, on le considère bien trop souvent comme un étranger ou une brute. Malgré tout, quelques rares konohajins arrivent à voir en lui un camarade qu'il faut sauver, des rares compagnons que Onikiri peut placer sur les doigts d'une seule main.
Malgré tout, hors des murs de Konoha le nom de Kaguya Onikiri n'est pas totalement inconnu et se nappe même d'un passé troublant, on parle de massacre de masse, de meurtre, de génocide. Il fut le bras armé de la CHIGIRI BUTAI ~ Escouade de Kirijin, transformé en simple mercenaire après les tragiques évènements de Mizu no Kuni. Ancienne escouade d'élite de Kiri, dirigé d'une main de fer par Kaguya Ento soutenu par ses nombreux enfants. Onikiri en fut le plus jeune membre lorsqu'elle était encore au service du village de la brume, le jeune garçon arborait le rang de chunin. Il était vu comme la triste marionnette de Ento et ce fut le cas, suite aux évènements d'Arashi, la Chigiri Butai s'est déplacée, servant des nombreuses personnes un peu partout dans le Yuukan.
C'est durant cette période qu'elle acquit sa triste réputation, trempant dans plusieurs affaires morbides et sinistres, jusqu'à un évènement interne. Au sein du clan Kaguya, l'Onikiri est considéré comme un meurtrier lâche désormais, tandis que par sa famille il est considéré comme un mort en devenir et un traitre.
Histoire
Ô toi, dans le ciel.
— J’aimerais tant échanger ma place avec la lune tu sais. Moi, je suis coincé sur Terre. Je ne peux même pas flotter loin de mes problèmes, je suis contraint de me noyer dedans et de souffrir. Mais elle, elle est si magnifique. Elle flotte dans du vide au dessus de nos têtes, loin des problèmes, loin de tout…
Ses iris enfantins se posèrent avec une certaine douceur sur l’astre céleste, admiratif. L’Onikiri ne pu en détacher ses prunelles. Il enviait la lune, il l’enviait tellement. Lui qui était coincé ici à souffrir, il ne désirait qu’une seule chose au fond…
— Mourir.
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« M.. Mon fils.. Il arrive ! »
Dans le sang et les larmes, on pu finalement le sortir. Un bambin si petit, si minuscule. Pourtant, malgré sa petite taille il inspira de l’air pour la première, gonfla ses petits poumons et hurla. Son premier hurlement, à lui qui venait de naître. Le prématuré ; Kaguya Onikiri vu ainsi le jour. Si initialement, une naissance est un évènement heureux. Cette naissance ne fut pas célébrée ainsi, la jeune mère épuisée camouflait sous ses draps des chaudes larmes venant entacher ses joues. Elle n’éprouvait que de la honte et du dégoût pour cet enfant qui venait de naître, mais encore plus pour l’homme qui lui avait infligé ça.
Il se tenait là, loin d’elle ; Kaguya Ento. Surveillant d’un œil autoritaire cette nouvelle naissance, ce nouvel enfant qui allait venir grossir les rangs de son armée. Puis, lorsqu’il se pencha afin de l’observer. La surprise et le dégoût pu s’inscrire sur son visage. Le bébé était si petit, au point qu’il tenait dans une seule main. Honteux, l’homme ne daigna même pas d’accorder un regard de plus à ce misérable nouveau-né et quitta la tente. Les pauvres femmes qui s’occupaient de la naissance se regardèrent dans le blanc des yeux, elles craignaient pour leurs vies et surtout n’avaient aucune idée de comment traiter cet enfant.
Une voix cassée par la tristesse s’éleva au fond de la salle, c’était la femme qui venait d’accoucher. Elle haleta de fatigue, soufflant entre deux reniflements tristes les paroles suivantes ; — D.. Donnez le moi.. Les pauvres s’exécutèrent, déposant le ridicule bambin entre ses bras. Aussitôt installé dans les maigres bras de sa mère, le jeune garçon cessa de pleurer. Puis, déposa ses gros yeux brillants dans ceux dans les siens.
Elle, si triste se surprit à se perdre dans ce regard. Un regard qui voulait dire tant de chose, dans ces prunelles elle pouvait y lire une émotion qu’elle pensait perdue depuis longtemps, depuis le début de sa captivité. Lui qui venait de naître, il était injuste de rejeter toutes ces frustrations en lui. Honteuse, elle enserra de ses petits bras le corps de son minuscule enfant, puis fondit en larme.
— Koi.. Koisuki..
Kaguya Koisuki, ainsi voit-il le jour.
Kaguya Ento dirigeait d’une main de fer la Chigiri Butai au sein même de Kiri. Le groupe de Shinobi était essentiellement composé de ses enfants, en raison de ses loyaux et bons services on lui autorisa de ramener des femmes qu’il jugeait intéressante de ses missions afin de venir alimenter son harem et également préparer les futurs membres de son escouade.
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Déjà six ans passés depuis sa naissance. Le petit Onikiri était l’enfant le plus petit de sa fratrie, mais son regard était similaire à celui d’un chien féroce.
Grandir n’était pas suffisant malheureusement, on ignora si il s’agissait de venir alimenter le plaisir sadique d’un homme fou. Mais les enfants qui avaient vu le jour il y a six ans furent attrapés et jeter dans une fosse, les mères qui tentaient de s’opposer furent froidement tuées par Ento lui même. La mère d’Onikiri ne lutta pas, laissant son fils se faire arracher de ses bras. Des sentiments contradictoires ne cessaient de venir fracasser sa pauvre poitrine, amour ou haine ? Elle même l’ignorait, pourtant lorsqu’elle posait son regard sur ce petit enfant elle ressentait une chaleur, une chaleur qu’elle ne pourrait identifier. Cette situation d’esclave lui pesait, détruisant chaque jour sa psyché pour l’entraîner peu à peu dans les limbes de la folie.
Quant à Onikiri, lancé dans cette fosse. Le jeune garçon leva timidement la tête en même temps que ses nombreux frères afin de comprendre. Qu’est-ce qu’ils faisaient là ? Ils n’étaient que des enfants, ils ignoraient absolument tout du monde mais également de leur situation. Cette ignorance fut même un bouclier face aux horreurs qui se tramaient en face d’eux, ils étaient membres malgré eux de la sanglante Chigiri Butai, ils étaient les pantins de Ento. L’homme, depuis sa hauteur se pencha pour observer les nombreux enfants, puis souffla une phrase.
— Vous êtes une trentaine, d’ici deux jours je veux qu’il n’en reste qu’un seul. Si ce n’est pas le cas à mon retour je vous tuerais tous. Confirmant ses paroles en égorgeant sous les yeux apeurés et incompréhensif des enfants l’une des mères qui ne cherchait qu’à protéger sa progéniture. Son cadavre fut lancé dans la fosse, puis, l’air de rien Ento tourna les talons, abandonnant les pauvres enfants à ce cruel destin.
On retrouvait cela chez les animaux, les bébés requins dans le ventre de leur mère se mangeaient entre eux sans aucune once de pitié. Ils se dévoraient et seuls les plus forts avaient le droit de vivre, Ento appliquait donc cela, seul le plus fort aurait le droit de vivre. Vivre était un droit qu’ils devaient acquérir.
Avec une curiosité morbide, les autres membres de l’escouade vinrent se pencher par dessus la fosse afin de regarder le sanglant spectacle qui allait bientôt en découler, ils firent chuter quelques armes de petites tailles, puis s’installèrent confortablement avec des larges sourires malsains sur leurs visages, après tout eux aussi avaient traversés ces épreuves. La folie d’Ento avait totalement imprégné leurs êtres, ils n’étaient désormais que des fantômes de cet homme, suivant ses dogmes comme des chiens.
Les premières menaces lancées, les enfants se regardèrent droit dans les yeux sans comprendre. Ils n’osaient pas, ils avaient bien trop peur. Pourtant, les plus vifs d’esprits commencèrent à agir par instinct. La peur, la colère, la frustration. Il s’agissait là des moteurs parfaits pour éveiller ce maudit don. Au fin fond de la fosse, le barouf de la peau qui se déchire devint maître, puis les hurlements de douleur, la guerre commença.
Les corps commençaient à s’entasser, la terre qui constituait la fosse se gorgea petit à petit d’un rouge sanglant significatif. Quant à l’Onikiri ? Il s’abandonna lui même à cette folie, comme si toute l’humanité qui le constituait venait de s’éteindre pour ne laisser place qu’à une bestialité instinctive et primaire lui intimant un seul et unique ordre ; Bats-toi, Bats-toi pour survivre.
Ses bras se déchiraient dans une symphonie atroce, sa peau et ses os bougeaient, s’animant pour venir former des lames cruelles. Lui qui semblait si loin de tout ça s’adonna à son tour à ce massacre.
Tuer ou bien être tué.
Durant deux jours durant, il lutta pour sa survie, éliminant de ses propres mains ses frères et sœur et finalement. C’est dans le sang et les corps qu’on vint le trouver, lui. Debout sur une pile de cadavre, fixant avec le même regard qu’un animal son géniteur.
— Je l’ai fait.. Je suis le plus fort.
Kaguya Ento pour la première fois, déposa son regard sur son enfant, puis marqua le labre de sa bouche d’un inquiétant sourire. Ses paroles cruelles résonnèrent dans la fosse où les corps commençaient déjà à pourrir. — Mon fils vient de naître, Kaguya Onikiri.
Renommé, déshumanisé, Onikiri intégra la brigade et devint un membre phare de cette escouade au service de Kiri. Sa mère quant à elle, perdu la seule chose qui la rattacha à sa progéniture ; Le nom qu’elle lui avait offert. Malgré tout, Onikiri vint toujours à elle. Cherchant à profiter de son étreinte et de sa chaleur, parce qu’à ses yeux c’était la seule chose qui faisait de lui un être humain, vouloir ressentir la chaleur d’autrui.
Malgré tout, il n’était qu’un animal. Il ignorait le véritable prénom de sa propre mère, ne connaissait d’elle que ses baisers et ses calins ainsi que sa passion pour le ciel. Sûrement astronome avant de se faire kidnapper de la sorte par Ento, son rêve elle le répétait sans cesse à son fils ‘’Rejoindre les étoiles.’’
Lorsqu’elle évoquait les étoiles, le ciel, puis la lune à son enfant. Même si ce dernier ignorait ce que c’était, il pouvait ressentir une passion forte s’en découler. Voilà l’amour, le fait de pouvoir parler et comprendre sans réellement le faire, son cœur résonnait avec celui de sa propre mère. Il arrivait à sentir la joie chez elle lorsqu’elle en parlait, il voyait son visage accueillir un tendre sourire et au fond de lui il aimait ça, voir ce sourire.
— L’amour, est-ce le fait d’être content lorsque l’autre est content ? Voilà une question bien enfantine, pourtant, sa mère déposa son doux regard sur lui et hocha faiblement la tête.
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Quatre ans plus tard
Le quotidien de l’Onikiri est désormais teinté de sang et de cadavre. Encore jeune enfant à cette époque, il ignorait les raisons véritables qui entouraient le départ de la Chigiri Butai de Kiri, mais également du pays de l’eau. Désormais, ils n’étaient que des parias qui louaient leurs services aux plus offrants.
Durant ces quatre longues années, la mère d’Onikiri sombra dans l’infernale spirale de la dépression. Fatiguée, elle n’avait plus la force de combattre. Désormais, Onikiri incarnait ses échecs. Il n’était que l’ombre d’un avenir heureux qu’elle aurait pu aspirer, la simple vision de ce maudit enfant éveillait chez elle des frustrations et des peines énormes, rendant son quotidien insoutenable. Mais, malgré tout. Pour une raison inconnue, elle accepta toujours de recevoir ses visites, camouflant cette haine sous un hypocrite sourire et des faux câlins.
Même si au fond de lui même, le jeune Kaguya le sentit, quelque chose avait changé. Puis, vint cette nuit.
Ento sortit de la tente de la pauvre mère d’Onikiri, des sanglots furent audibles au travers du tissus qui composait l’habitation. Timidement, le jeune garçon approcha. Trouvant sa pauvre mère dénudée, allongée sur le lit en pleure. Curieux, il approcha puis vint jusqu’à elle.
Ento avait estimé qu’il était temps de recueillir des nouveaux membres au sein de son escouade, il naviguait. Il occupa sa journée à ça, s’assurer que les femmes sous son contrôle puisse donner naissance dans les neuf prochains mois.
L’Onikiri leva tendrement sa frêle main, essayant de la déposer sur sa mère pour la rassurer. Il ne comprenait rien, mais la lorgner dans cet état éveilla chez lui un sentiment désagréable. De la tristesse et beaucoup de peine, il voulait l’aider et y remédier. Cherchant à la réconforter, cette dernière balaya sa main d’un brutal mouvement. — N.. Ne me touche pas ! Hurla t-elle sous les yeux incompréhensifs de son enfant.
Il était évident, il était le fils de Ento lui aussi. Au fond, elle avait toujours hait ce garçon et ne cessait de se mentir à elle même. Il n’inspirait que dégout et peur en elle, son regard le témoignait. Lorsqu’elle leva ses deux yeux vers le Kaguya, son regard n’eut plus rien de celui d’une mère, mais aux yeux du jeune Onikiri il fut similaire à celui des proies qu’il massacrait lors de ses missions.
— De la peur.. Pourquoi..
Oui, pourquoi ? Lui qui n’était qu’un enfant, il ne connaissait rien au monde, il ne savait rien, il ne connaissait même pas son propre coeur. Alors, comment pourrait-il comprendre cette situation si complexe, comment pouvait-il comprendre les émotions ? Sa mère souffla, les yeux larmoyants, puis recula de plusieurs pas afin de s’enfoncer dans son lit, laissant ses nombreux sanglots éclater.
Le jeune Kaguya lui, resta là totalement las. Incapable d’agir devant une telle vision.
— Tu.. Tu sais.. J’aimerais tant rejoindre les étoiles… C’est mon vœu le plus précieux K.. K.. Onikiri..
Lorsqu’elle parla, le jeune garçon interloqué leva sa tête en sa direction.
— Si.. Si tu m’aimes vraiment, il faut que tu m’aides..
Innocence, incompréhension, naïveté.
— P.. Pour que je devienne une étoile.. Pour que je puisse éternellement veiller sur toi Onikiri.. Il faut que tu me tues… Moi.. Et toutes les autres filles ici..
Son regard devint grave, il ne comprenait pas cette demande. Pourtant, son père lui avait toujours dit qu’il devait obéir à ses supérieurs. Ici, les femmes étaient traitées comme des animaux, mais aux yeux du jeune Kaguya sa mère avait autant d’autorité que son père. Devait-il obéir ? Lui, formaté depuis la naissance, baignant dans la mort depuis tout petit. Cela en devenait presque banal, presque anodin. Pourtant, il hésita.
— Tu.. Tu ne m’aimes pas Onikiri.. ? Tu n’aimes pas ta mère.. ? Si.. Si tu m’aimes, il faut que tu me tues.. Tu entends ? Il faut que tu me tues vite avant qu’il revienne.. ! Hurla t-elle, ses yeux vitreux se logeaient pratiquement dans le regard troublé de son enfant, qui pour la première fois hésitait à obéir. La mort, pour un enfant tel que le petit Kaguya elle était simple. — La mort, c’est lorsqu’on arrête de bouger, de respirer, d’être chaud mais aussi de sourire.
Ce sourire, il n’allait plus le voir.
Totalement paniquée, apeurée, aux portes de la folie. Sa mère se lança aux pieds de son fils, le suppliant en larme de le tuer et de tuer toutes les autres pauvres femmes du camp.
— S.. si.. je t’aime maman.. Souffla timidement ces courtes paroles.
— Je.. Je vais être une étoile..
Son regard devint grave, il l’avait déjà fait après tout. Voilà comment cela marchait, le monde marchait car il fallait être fort. Le plus fort n’était pas le plus doué à ses yeux, mais celui qui savait parfaitement mettre ses émotions de coté pour faire ce qui était nécessaire. Sans perdre une seule seconde, une lame osseuse déchira la poitrine de la pauvre femme, perforant son cœur. Elle ne soufra aucunement, rejoignant les étoiles sur le coup.
Le sang se répandit dans la salle, quelques giclées tachèrent le visage du petit Kaguya qui, froidement s’avança vers les tentes voisines là où dormaient les autres futures mères. Sans un bruit, il s’avança et découpa au travers d’elles, les massacrant toutes. Pendant combien de temps était-il là ? En train de massacrer froidement des innocentes parce que sa mère lui avait demandé, c’est finalement quelques longues minutes plus tard que ses frères et sœurs plus âgés furent alertés par des hurlements de terreur. Ils trouvèrent un spectacle atroce, même pour eux qui en avaient l’habitude, des corps taillés en pièce.
Un groupe de femme tentait de fuir, elles furent aussitôt découpées en un éclair par le Kaguya qui, fit désormais face aux siens. Non loin, Kaguya Ento. — Imbécile qu’est-ce que tu as fait ! Hurla-il, des excroissances osseuses quittaient déjà son corps, s’avançant d’un air dangereux vers son fils. Il marqua une courte pause pour intimer à ses autres enfants de ne pas intervenir.
— J’ai suivi les ordres de maman. Annonça le jeune garçon d’un timbre de voix totalement neutre, comme s’il ne comprenait pas la gravité de ses actes.
— Imbécile.. Tu n’as donc rien dans le crane ? La colère monta en Ento, qui fracassa d’un violent coup de pied le haut du crane de son fils, l’écrasant au sol. Il le martela de plusieurs coups de pied violent, sanglant, le battant à mort. Ses coups firent craquer les os du pauvre enfant et continuèrent de pleuvoir jusqu’au petit matin.
Le lendemain même, Onikiri fut laissé pour mort au milieu des cadavres des femmes qu’il avait massacré, tandis que la Chigiri Butai leva le camp.
Il resta aux portes de la mort pendant plusieurs jours, jusqu’à ce que des voyageurs ne tombent sur cette scène d’une rare violence. Bon, ils cherchèrent des survivants au milieu des corps et trouvèrent le jeune Kaguya, ignorant qu’il était responsable de ce massacre. Soigné, sauvé, mais perdant totalement la figure d’autorité qui lui permettait d’exister. On lui conseilla de vendre des services, remarquant ses mystérieux talents. Ce qu’il fit, avant d’être remarqué par des shinobis de Konoha, on lui proposa d’intégrer le village et c’est encore une fois ce qu’il accepta, déplaçant son besoin vital de figure d’autorité de Kaguya Ento au Kage de Konoha.
Ta présentation est presque terminée, il ne manque plus que ton histoire, aller courage ! N'hésite pas à me prévenir par mp si tu as besoin de plus de temps.
Fait moi signe si tu es toujours présent, c'est l'avant dernière relance avant l'archive de ta présentation. Elle est presque finie, ce serait dommage. Si tu as besoin de temp hésite pas à me faire signe sur le forum ou sur discord, bon courage.
Yo, je suis toujours bouillant ~ Juste que je suis assez occupé en ce moment, je tarderais sûrement à terminer la fiche mais pas d'inquiétude je suis encore présent !
Grade / Profession : Chûnin - Chef de service des urgences
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Validation de ta présentation
Bienvenue sur Shinobi no Jidai,
**Fiche très bien écrite, je suis assez intrigué de savoir comme va s'intégrer ton perso à Konoha et surtout, ce qui se passera lorsqu'il sera connu qu'il est l'auteur d'un tel massacre.**
Te voilà donc validé Genin- rang B de Konoha !
Tu seras ajouté à ta faction et obtiendra ta couleur d'ici peu. Concernant ta Fiche Technique, celle-ci est accessible ici et tes accès te seront envoyés sous peu. N'oublie également pas de mettre à jour les liens présents dans ton profil.
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