Avant que le pays ne soit dirigé par Ishida Sadame, la famille Okamato dirigeait le pays depuis plus de deux siècles. Les Daimyô produits par cette lignée étaient connus pour leur main de fer et la fermeté de la poigne qu’ils exerçaient sur le pays. Sous le règne de cette famille, Ame no Kuni ne connut qu’assez peu de périodes de paix ou d’abondance.

Le pays était rongé par la corruption, les guerres intestines aussi bien que les conflits frontaliers. Il est aujourd’hui su de tous que le clan Nobasu a combattu, en secret, la famille Okamoto jusqu’à causer sa perte. En effet, des suites d’une machination imaginée à son encontre, une grande partie de la famille Okamato fut éliminée par des assassins venus du pays de la roche, mais ce n’est qu’une hypothèse.

Laissant le temps faire son œuvre, l’actuel Daimyô laissa son prédécesseur péricliter tout en s’assurant qu’il n’ait aucune descendance, puis il prit le trône, avec le soutien des différentes familles du pays, dont notamment celui des Nobasu. Il fallut une décennie avant que ne s’estompent les stigmates de l’ère Okamato et, depuis, le pays a retrouvé une situation plus “stable”. Aujourd’hui, Ame est sûrement le pays le moins corrompu du Yuukan bien que cela n’ait pas totalement disparu.

Le pays de la pluie est dirigé par le Daimyô, lequel dispose de tous les pouvoirs. Il est aidé dans la gestion du pays par les différentes familles qui sont elles-mêmes présidées par le clan Nobasu; mais n'ont qu'un rôle d'exécutant ou de conseiller.
Les successeurs du Daimyô accéderont au trône, ce qui en fait une monarchie.
Il y a cinq familles : Miiura, Harada, Kudo, Aoki, toutes présidées par le clan Nobasu.

Très pacifique, le pays du thé a quasiment toujours su se tenir à l’écart des affaires du Yuukan, notamment grâce à son isolement au milieu de la mer, un atout à double tranchant. Cela dit, comme de nombreux pays, celui du Thé n’a jamais été exempt de la criminalité, bien qu'en deçà de ses homologues.

Le plus grand défi qu’a dû affronter le pays, et qu’il affronte toujours aujourd’hui, est sa capacité à nourrir tous les citoyens. En effet, son éloignement des pays les plus abondants est un réel problème malgré le fait qu’il soit un pays de progrès, problème amplifié par les décisions désastreuses d’anciens Daimyôs.

Ainsi pour agir face aux fréquentes pénuries, le pays du Thé, ou tout au moins son gouvernement, a accepté l’établissement de la prison d’Arashi sur son territoire en échange de denrées à un tarif très bas; arrangement qui finit par coûter cher à la nation. Lorsque la prison fut détruite, le pays dut faire face à la mort prématurée ainsi qu’à de nombreuses attaques perpétrées par des ex-prisonniers.

Et, du fait de leur relation inexistante avec les autorités du pays, les Bokudai n’intervinrent pas. Repousser ces criminels s’avéra alors très ardu et ne fut pas sans pertes.

Le pays du thé est une monarchie semi-constitutionnelle où le seigneur ne peut agir contre son peuple sans l’accord des conseillers et du peuple. Néanmoins, le Seigneur du Thé dispose de… certains leviers.

Le Pays du Feu alimente depuis des siècles les rêves et les espoirs les plus fous. Terres fertiles, climat idéal, diversité des paysages et sous-sols riches, le pays a, en apparence, tout pour lui. C’est l’ambition humaine qui aura raison de l’idylle hijine : historiquement, le Pays du Feu est connu pour ses nombreuses guerres et les tensions qui ont lié les différents villages, les différentes régions et les différents clans du pays.

Ces guerres perpétuelles ont amené une instabilité politique inédite pendant des siècles, les Seigneurs se succédant au gré des batailles et des trahisons. Il aura fallu attendre l’avènement d’une Daimyô, Kojima Tami, pour stabiliser le pays. Ce fut le premier ninja à atteindre le poste le plus prestigieux de Hi, et elle utilisa son influence et sa puissance pour rallier les clans du pays sous une même bannière : la sienne. Elle les fit se battre non plus pour eux-mêmes, mais pour le pays, et les regroupa autour d’un des projets les plus ambitieux de Hi : Konoha.

La succession de Tami n’eut cependant pas la même réussite. Au fil du temps, les ambitions de chacun reprirent le dessus, et malgré Konoha, la corruption et la vilénie eurent raison du climat prospère retrouvé. Il ne faisait plus bon vivre à Hi : la population était soumise aux volontés et aux fantaisies des shinobis de Konoha et des bons vouloirs du pouvoir en place. Dans l’ombre, la révolte commençait à gronder, jusqu’à exploser et renverser le système.

Lorsque le traité de paix fut signé, une immense purge fut orchestrée. Konoha fut fermé, et les militaires revinrent sous l’autorité du Daimyô. Pendant plus d’un siècle, Hi prospéra, pensant que ses vieux démons étaient enfin de l’histoire ancienne. L'armée du pays, auparavant centralisée autour du village caché, se réorganisa : une partie pour la sécurité intérieure et la protection de civils ; une partie pour la sécurité des frontières et la guerre extérieure ; et enfin une partie maritime veillant sur les mers. Mais c'était sans compter le Jinsei qui, à l’instar d’ailleurs dans le monde, s’en prit au Pays du Feu et révéla aux yeux de tous qu’après toutes ces années, et malgré les apparences, rien n’avait changé à Hi.

Afin de palier aux scandales naissants, Nakano Teruo, Daimyô de Hi depuis plus de six ans, décida non seulement de rouvrir Konoha, mais également d’y mettre Hyûga Genkishi à sa tête, l’un de ses plus proches collaborateurs et ninja de renom au sein du pays, dans l’espoir de redorer le blason d’un pays qui perd, au fil du temps, de plus en plus de sa superbe.

Le Pays du Feu est une monarchie : le Daimyô suivant est généralement le fils ou la fille du précédent, sauf si un clan ou une famille a gagné plus d'influence, de pouvoir ou d'importance pour avoir la possibilité de renverser le pouvoir en place. Actuellement, le pouvoir est assez stable.

Le Daimyô possède tous les pouvoirs, mais n'a, dans les faits, qu'un rôle de représentant car il délègue toutes ses fonctions à des gens qu'il nomme lui-même, qui sont généralement ses Conseillers (justice populaire, économie...). Les deux fonctions les plus importantes, les fonctions militaires et diplomatiques, sont aujourd'hui confiées au Kage de Konoha.

Le pays a longtemps été dirigé par une famille monarchique, les Takagi. Leur incompétence à trouver une solution aux affrontements se déroulant sur le territoire provoqua la révolte de la population, communément nommée “la révolte du loup” et la famille fut destituée de ses titres et possessions.

Une nouvelle ère au pays des animaux vit alors le jour : celle du peuple. Vue d’un mauvais œil par des voisins qui ne souhaitaient pas voir naître dans l’esprit de leurs sujets cette volonté de s’approprier son destin, ils tentèrent de venir en aide aux Takagi. Bien que petit et plus faiblement peuplé que d’autre nations, les citoyens de Juurui combattirent pour leur liberté. “La guerre de la forêt” dura 3 mois avant que les assaillants, désireux de préserver la monarchie de Juurui, ne finissent par renoncer. Le peuple de Juurui venait de mettre au monde “la démocratie”.

Les tentatives d’un retour à l’ancien régime furent nombreuses mais toute vaines, ce nouveau modèle politique avait gagné les cœurs de tous les Juuruijin, et même ceux de la famille Takagi qui comprit, au travers de cette révolution pacifiste que l’intérêt de la nation primait sur le leur. Ainsi, comme n’importe quel autre habitant qui le désirait, les Takagi jouèrent le jeu, jusqu’à parvenir, un jour, à ce que l’un d’entre eux soit élu; il y a plus de 50 ans.

Pendant ces cinquante années, les Daimyôs élus se succédèrent, sans heurts…

Le Daimyo de Juurui est élu par la population lors d’un vote ayant lieu tous les 9 ans, lui octroyant tous les pouvoirs. Le peuple peut à tout moment décider de le destituer s’il agit en défaveur de la nation. Le Daimyô est soutenu par un conseil représentant le peuple. Juurui est une démocratie.
Le but des tous les Daimyôs de Juurui est de préserver la souveraineté de la nation et garantir la sécurité des animaux autant que celle des humains.
L'armée obéit au conseil et au Daimyô seulement si elle reçoit un ordre co-signé et attesté d'un témoin.

Le Pays de la Foudre a toujours été dirigé par les Sugimoto, une riche et puissante famille présente dans la plupart des affaires du pays depuis des siècles. Elle est celle qui, de par ses relations, connexions et finances parvint à unir pour la première fois une armée nationale afin de lutter contre les envahisseurs venus de l’Est. Ainsi, l’armée Kaminarijin a toujours été d’une fidélité aveugle envers les Daimyos Sugimoto et a toujours été prompte à faire taire les dissidents.

Le fonctionnement du pays a toujours été simple : chaque Daimyo, bien que de la même famille, avait le droit d’appliquer sa propre politique indépendamment de la famille à une condition : que le successeur poursuive et achève la politique du prédécesseur. Ce procédé, qui permit au pays de se développer durablement, engendra aussi de nombreuses tentatives de déstabilisation du pouvoir et d’autres manœuvres politiques à l’encontre du Daimyo en place et tout cela au sein de la même famille.

Après être parvenus à unir la nation de la foudre, les Daimyos se succédant durent faire face à l’apparition du chakra et des premiers êtres dotés de capacités surnaturelles. Il fallut ainsi à Kaminari une quarantaine d’années avant de parvenir à convaincre ces personnes aux pouvoirs exceptionnels de rejoindre ses rangs, même si quelques cas récalcitrants persistèrent et ne furent que récemment maîtrisés par le concours des forces armées Kaminarijin et des Mojuzuka.

En théorie, le pays de la foudre fonctionne sur le modèle de la monarchie. Le pouvoir du Daimyo est, en théorie, limité par l’existence d’un conseil représentant chaque grande ville du territoire. Mais chacun sait que le Daimyo domine le pays grâce à l’armée…

Le Pays du Vent, ses déserts, ses montagnes et villages atypiques ont toujours attiré les explorateurs et aventuriers en quête de mystères insolubles mais assez peu ont pu écrire à ce sujet. Pendant des siècles marqués de quelques accalmies, le pays a été rongé par la criminalité et la corruption.

Le champ libre laissé à la criminalité transforma certaines régions du pays en zones de non-droit. Les déserts, les montagnes et petits villages; l’insécurité régnait partout, ou presque. Les anciens seigneurs, avides de pouvoir et de richesse, se nourrissaient de la misère qu’ils provoquaient que ce fut directement, ou indirectement. Les guerres qui succédèrent à l’apparition des premiers shinobi n'arrangea rien à la situation.

Mais, l’un des clans nés de cet événement ancestral, permit au moins de créer une Oasis. Le Temple d’Amaterasu était devenu le refuge de ceux n’ayant plus rien, ou voulant échapper à la criminalité, ainsi sous la protection des Hizori, des prêtres et des moines; ils ne craignaient plus rien. Bien sûr, de nombreux Kazejin n’eurent pas cette chance, ou préférèrent endurer…

Il fallut attendre près de trois cents ans pour que la situation se stabilise. Une stabilité qui conduisit les Kazejins à se révolter. Face à la meute qui déferla sur la capitale, le Daimyo, dont l’Histoire n’a pas retenu le nom, ne put rien faire. Et il fut remplacé par une jeune femme : Sano Kane, la Moniale, laquelle règne encore à ce jour. Nul ne connaît le secret de sa longévité et l’Histoire n’a pas non plus retenu ce qu’il était advenu de l’ancien Daimyo et de sa noble famille…

Kaze est le pays des mystères…

Très stable malgré une augmentation notable de la criminalité. Au pays du vent, la règle d’hérédité systémique de la fonction de Daimyo a été abolie. Peut ainsi le devenir n’importe qui tant qu’il garde à l’esprit que les révoltes de Kaze font partie des plus sanglantes.
Le palais de la Daimyo est constitué d’un conseil formé de personnes ayant à cœur les intérêts du peuple, peu importe leurs origines sociales.

Kawa no Kuni est un pays prospère, vivant de l’agriculture et de l’élevage. Son hydrographie particulière le rend difficile à attaquer et facile à défendre, si bien que le pays n’a connu quasiment aucune guerre de toute son histoire.

Historiquement assez pauvre, Kawa s’est enrichi dans son histoire récente grâce à la création du Temple des Astres, le temple qui entraîne les moines-guerriers de tout le Yuukan. Un investissement payant car les moines et les touristes viennent du monde entier, soit pour admirer la riche architecture du temple, soit pour profiter de l’enseignement des moines du temple. Un accord fut d’ailleurs signé entre le Temple et le gouvernement, le Temple payant un impôt au gouvernement qui lui assure publicité et sécurité.

Néanmoins, cette nouvelle attractivité ne fait pas que des heureux : au sein de Kawa, beaucoup s’inquiètent des frontières ouvertes en permanence dans un contexte où les tensions s’exacerbent de plus en plus.

Kawa est une monarchie un peu particulière : le Daimyô est désigné à la mort du précédent par des citoyens tirés au sort. C’est, depuis près d’un siècle, le fils ou la fille du précédent qui est élu, notamment grâce à l’essor économique incroyable que la famille a réussi a insufflé au pays.

La situation est plutôt calme, bien qu’un vent de contestation commence à se lever face au laxisme des autorités quant au passage des frontières.

Le Pays de l’Herbe est historiquement le plus paisible du Yuukan. En effet, la nation n’a connu, en plusieurs siècles d’existence qu’une ou deux crises majeures, à priori. La première des deux fut l'apparition du chakra et l’arrivée sur leur territoire d’un clan capable de manipuler les végétaux et de faire des fleurs des armes mortelles. Très rapidement, la famille Ikeda parvint à convenir d’un accord avec ce clan. Les Seika devinrent ainsi l’un des principaux défenseurs du pays.

La seconde fut l’incident de la prison d’Hôzukijô. Un soir de l’année 25 de l’ère Shinobi, une mutinerie éclata au sein du centre pénitentiaire. Les détenus massacrèrent leurs gardiens et tentèrent de s’évader. Sur demande du Daimyo alors en exercice, le clan Seika ainsi qu’un régiment complet de l’armée furent dépêchés sur place afin de résoudre le problème. En résulta l’anéantissement de la population carcérale d’Hôzukijô et la destruction partielle de la prison.

La même année, le Daimyo déclara que la prison ne serait pas rebâtie et que plus aucun criminel ne serait “enfermé à Kusa”, mais que pour autant, les crimes ne resteraient pas impunis. Selon la gravité de leurs actes, les criminels seraient contraints à des travaux d’intérêt général, ou seraient exécutés. Une annonce succédée d’une loi qui fit chuter drastiquement la criminalité au pays de l’Herbe.

Enfin, le pays a, selon les dires, connu bien d’autres problèmes, mais peu d’entre eux sont relatés. Il suffirait, apparemment, de consulter les lois en vigueur dans le pays pour s’en rendre compte. Le pays de l’Herbe, connu pour sa tranquillité, est aussi celui où les mises à mort directes sont les plus courantes, souvent sans procès lorsque le crime est parfaitement avéré. Ainsi, en consultant les divers décrets, on peut apprendre que la nation a connu une période de famine, des batailles, une forte criminalité et bien d’autres événements aujourd’hui résolus.

Le Pays de l’Herbe bénéficie d’une exceptionnelle stabilité depuis plusieurs décennies. Le titre de Daimyo revient au successeur le plus proche du Daimyo en poste. Le Daimyo de l'Herbe peut prendre toutes les décisions mais délègue souvent à des représentants de son autorité.

Même si le Pays de l’Eau a toujours compté parmi les plus puissants et plus riches du Yuukan, il est aussi celui ayant connu les plus longues périodes d’instabilité. Malgré l'unification de ses tribus il y a de cela plusieurs années et la désignation d'un Daimyo, Mizu a toujours été en proie aux machinations, coups d’état ou guerres civiles.

Il fallut à cette nation encore plusieurs centaines d’années pour connaître la véritable stabilité et penser à son avenir, malgré le fait que les complots et les traîtrises furent si profondément ancrées jusqu’à en devenir un mode de fonctionnement. Rien ne définirait mieux ce pays que “la loi du plus fort”.

Avec les années, une famille parvint tout de même à s’imposer aux autres grâce à sa puissance, son effectif et ses relations étroites avec un clan connu de Mizu : les Kaguya. Les Okamoto régnèrent ainsi sur le pays pendant plus de deux cents ans, imposant leur volonté certes; mais apportant surtout le renouveau. Sous leur gouvernance, la nation parvint à développer le système militaire sans doute le plus performant du Yuukan et construire de nombreuses infrastructures de guerre comme des chantiers navals, ou des camps d’entraînement perfectionnés.

Malheureusement, la famille Okamoto fut trahie par l’un de ses vassaux; la famille Satoyama, menée par Kyokai le cruel. Ce dernier, en environ 48 heures selon les dires, parvint à faire éliminer toute la famille Okamoto, et renverser le Daimyo qui fut assassiné. Depuis cet événement, le pays est sous le joug de Kyokai qui jouit de tout ce qu’ont bâti ses défunts rivaux, au prix de la confiance des Kaguya bien que quelques fassent toujours partie de l’armée…

Le Pays de l’Eau est devenu une dictature sous l’impulsion de Satoyama Kyokai. Le pays traverse une situation délicate, devant faire face à des incursions de groupes criminels.

Archipel possédant une situation bien trop stratégique au large des côtes de Hi no Kuni, Nami no Kuni fut à maintes reprises le lieu d'affrontement des grandes puissances maritimes de l'est du Yuukan. Ses rivages souvent traîtres et ses ressources abondantes en font une position très facile à défendre. S'étant affranchi de la tutelle du Pays du Feu depuis le Traité de Prospérité, l'archipel vit depuis une quasi autarcie du reste du continent, ses habitants ayant appris à ne pas faire confiance aux étrangers et à ne se reposer que sur leur propre force.

Initialement affaibli par son émancipation et les luttes internes qui s'en suivirent, le pays se rétablit progressivement, se focalisant en priorité sur l'expansion de sa milice pour garantir sa sécurité et avoir les moyens de fermer ses frontières aux visiteurs non désirés et ce au détriment des citoyens les plus défavorisés. Plus de cent ans plus tard la situation n'a fait que s'aggraver et les disparités entre défavorisés et membres de la cour n'ont fait que se creuser tandis que le pays a décidé depuis quelques temps de s'ouvrir à nouveau sur le monde, comprenant le potentiel touristique de ses plages aux eaux cristallines.

Peu ouvert commercialement sur le reste du monde, le pays a toutefois accepté d'ouvrir ses frontières touristiques à la clientèle aisée du reste du Yuukan tant que celle-ci ne se mêle pas de la gestion quelque peu à redire du pays basée sur des décennies d'oppression des plus miséreux. Les bidonvilles jonchent ainsi les alentours de la capitale sans que rien ne soit fait pour y remédier, tandis que tout récalcitrant au régime actuel est sévèrement puni par le pouvoir en place.

Le Pays du Gel, monarchie multiséculaire, n’a jamais connu à sa tête que la famille Murayama et si l’on demandait à ses habitants s’ils souhaiteraient un changement, la réponse serait très majoritairement négative. Pour cause, la famille Murayama a toujours protégé les intérêts du pays et de ses habitants et a su s’entourer des personnes les plus bénéfiques pour maintenir l’ordre et la paix à Shimo.

Au pays du Gel, la vie; de mémoire d’homme, a toujours été très paisible grâce à l’alliance de la monarchie avec le clan Nagakura; une paix à laquelle le clan des manipulateurs de cendres n’a rien d’étranger. Leur démonstration de force lors de l’invasion barbare il y a 200 ans semble avoir dissuadé quiconque de s’en prendre aux Shimojin. Et, même si ce n’est pas officiel, la qualité de la relation qu’entretient le Gel avec le Fer est plutôt visible.

Cette paix que connaît Shimo depuis deux cents années a permis au pays de se développer malgré les rudes conditions climatiques qui l’affligent. En effet, les dirigeants successifs, tout comme la population ont su faire prospérer un commerce très lucratif : celui du bois. Le pays du gel est à ce jour le fournisseur du bois le plus résistant du Yuukan, à partir duquel sont bâtis de prestigieux édifices ou de puissants navires…

Le Pays du Gel est une monarchie : le titre de Daimyo et les responsabilités l’accompagnant se transmettent du père au premier né. Le pays est très stable, et jouit d’une gouvernance bienveillante.

L'un des plus petits pays du Yuukan, Ta no Kuni a longtemps été le centre d'affrontements des puissances plus fortes et d'avantages militarisées l'entourant. Ses habitants vivant de leurs propres récoltes dans les campagnes ont lourdement subi les foudres des combats, ces morts animant une sorte de rancune tapie en chaque habitant du pays malgré l'ouverture de ses frontières et son commerce maintenant prolifique depuis le traité signé par les grande puissances.

Pays tombé en désuétude, il fut toutefois repris successivement par quelques Daimyos ambitieux et fin marchands qui entreprirent de mettre à profit la force principale du pays : sa position centrale et surtout son sol riche et fertile.

Habilement reconverti en grenier du Yuukan, Ta no Kuni, bien que possédant une petite superficie, a su tirer partie de son climat avantageux, de ses sols riches, de ses nombreux vallons et surtout de la connaissance et la passion de ses habitants pour démultiplier la récolte du riz et d'autres céréales. Aujourd'hui incontournable à l'économie globale, le pays s'affiche comme une étape indispensable pour tout marchand digne de ce nom.

Il y a plusieurs siècles, le Pays des Cascades était dirigé par une famille noble qui avait un fort attrait pour la religion. Les Daimyôs du pays étaient tous très pieux et appliquaient des préceptes simples mais efficaces tels que la générosité, le pardon ou encore le pacifisme. Et bien que cette famille fut appréciée de la population, leur gentillesse fut sûrement ce qui causa leur perte.

Après de nombreuses années, les premiers groupes marchands du pays se formèrent et prirent avec le temps de plus en plus d’ampleur. La famille Sarudo alors au pouvoir, peu rompue aux affaires commerciales ne prit aucune décision quant à la forme que prenaient ces échanges au pays des cascades. Naquit de cet immobilisme, et bien plus tôt que n’importe où ailleurs, une concurrence exacerbée qui prit avec le temps une tournure militaire.

De grands groupes, disposant de moyens supérieurs à la famille ancestrale Sarudo, se livrèrent alors des batailles acharnées pour le contrôle du commerce. Ces guerres se succédèrent en très peu de temps et eurent finalement raison de la monarchie de Taki qui ne put s’opposer ni militairement ni commercialement. La fin de ces guerres marqua le début d’une nouvelle ère, celle du "Consortium". Tous les groupes défaits furent absorbés par le vainqueur, qui prit la tête de la Nation des Cascades.

Ainsi naquit l’Okada Corporation, un groupe militaro-commercial constitué d’une multitude de groupes lui obéissant. Et, bien que discret sur la scène politique internationale et ne disposant pas d’une force shinobi équivalente aux plus grandes nations; Taki no Kuni reste un pays redouté, pour une bonne raison : il est impossible de quantifier ses forces, en dépit de sa petite taille. Néanmoins, étant donné la présence répandue du groupe Okada dans le Yuukan, il est facile d’imaginer que ses finances soient gigantesques, voire illimitées.

Aujourd’hui, et depuis l’apogée de la firme, son QG est situé à Shigotoba, dans le palais du Daimyô.

Le Pays des Cascades est dirigé par l’une des plus grandes entreprises du Yuukan : l'Okada Corporation dont l’actuelle présidente est Kimura Tezuka. La seule façon de devenir le Daimyô de Taki no Kuni est de prendre la place du président de l’Okada Corporation. Le Daimyô peut être limité dans ses actions par le conseil d’administration de la firme. Le pays traverse une période assez prolifique.

Anciennement pays très traditionaliste, Tetsu no Kuni a dû toutefois s'adapter face à la pression commerciale et diplomatique de ses voisins en raison de l'extrême richesse de ses sols. En guerre de nombreuses années avec des ressortissants de Taki no Kuni souhaitant agrandir leur territoire commercial, le premier Daimyô de l'ère Mori prit finalement la décision de tirer partie de ses ressources et mit en place de nombreux projets d'urbanisation du pays.

Parmi les projets figurèrent : l'exploitation minière à travers l'ensemble du pays, mise en place de barrages, fonderies etc. La dynastie Mori continua d'accroître son activité grâce aux talents divers du clan Kinzoku, duquel les Mori se rapprochèrent au fil des années pour établir une relation de confiance durable et infaillible.

Forts de leurs richesses et particulièrement en minerais, le pays se militarisa lourdement au fil des décennies jusqu'à être aujourd'hui reconnu dans le Yuukan pour sa force militaire malgré sa superficie bien moindre que d'autres territoires. Aujourd'hui, l'exploitation minière s'est cependant amoindrie sans que cela ne fragilise énormément le pays qui s'est redirigé vers de nouveaux secteurs industriels.

La démultiplication progressive des clans guerriers du pays, ainsi que quelques ressentiments historiques envers la dynastie Mori, accusée d'avoir dénaturé plusieurs régions de leur pays au profit d'une lourde industrialisation, ont posé depuis des décennies les bases de l'instabilité politique dans laquelle le clan se retrouve aujourd'hui suite au décès de l'ancien Daimyo : Mori Kotori, emporté par une fièvre soudaine depuis quelques mois.

Très tôt, Tsuchi a su profiter de sa taille et de ses ressources pour devenir une nation importante dans le monde. Elle s’est bâti sa réputation sur l’exploitation de ses mines de charbon dans un premier temps, avant de tourner la grande majorité de son économie vers les pierres précieuses dont regorgent les sous-sols du pays.

C’est tout naturellement que le Pays de la Terre devint l’une des Cinq Grandes Nations. Elle était celle dont l’économie était la plus prospère, l’armée la plus puissante et la population la plus civilisée. Même lorsque le chakra et les shinobis apparurent officiellement, les clans du pays œuvraient ensemble pour sa grandeur. Une idylle, presque, qui se concrétisa par l’ouverture d’Iwagakure no Satô, village caché où régnait l’entraide et où il faisait bon vivre. Sa situation excentrée lui permit, de plus, d’empêcher les combats éventuels de se dérouler sur ses terres. Tsuchi avait tout pour réussir.

Comme partout dans le monde, la longue période de paix qui a suivi l’ère des démons a considérablement favorisé l’entre-soi, la corruption et la cupidité. Les mineurs furent remplacés par de la main d’œuvre étrangère peu chère, entraînant chômage et pauvreté. Les armées ne furent pas renouvelées. Les grandes villes s’encrassaient. Iwa même, symbole pourtant de la grandeur et de la puissance, dépérissait peu à peu. Si toutes les nations, à cette époque, connurent un mouvement de révolte, c’est à Tsuchi qu’il fut le plus violent. La guerre civile fut déclarée, et les mesures drastiques du pouvoir en place prises pour endiguer les mécontents ne firent qu’empirer les choses.

Le Traité de Prospérité sembla calmer les velléités belliqueuses des rebelles, mais les maux s’étaient ancrés bien trop profondément pour se régler par la simple fermeture du village ninja. La misère s’était abattue sur Tsuchi, et les gouvernements successifs tentèrent plus de consolider leur influence que d’aider les populations. La révolte, par conséquent, ne s’est jamais tue totalement dans le pays, bien qu’elle fût muselée à grands coups de réprimandes et de sanctions. Dépassés, les Daimyôs engagèrent des mercenaires de tous horizons pour contrer ce qu’ils n’arrivaient pas à contenir : le début d’un engrenage pour le Pays de la Terre. Les rebelles gagnaient en influence, jusqu’à faire tomber Torizawa, l’une des villes principales du pays. Les mercenaires, eux, avaient aussi étendu leur réseau jusqu’à s’installer dans les ruines d’Iwa, qu’ils entreprirent de reconstruire à leur image.

Lorsqu’Arashi fut détruite, le gouvernement avait déjà les pieds et les poings liés par les nombreux problèmes internes. Un grand remaniement se fit alors, avec pour objectif principal d’enrayer le mouvement rebelle.
Officiellement, Tsuchi refusa de rouvrir Iwa, considérant que l’armée seigneuriale suffisait à protéger les Tsuchijins. C’était la version nationalement et internationalement défendue.
Officieusement, le monde du crime savait qu’Iwa était aux mains de mercenaires qui utilisaient le village à des fins de contrebandes : un véritable marché noir. Si la ville était un microcosme à Tsuchi, au moins n’était-elle pas ouvertement l’ennemie du pouvoir en place. Surtout avec la nomination du nouveau Daimyô, qui inspirait la crainte et le respect des Tsuchijins, certes, mais également de nombreux mercenaires.

La situation est chaotique à Tsuchi no Kuni : le pouvoir en place, qui exerce une tyrannie militaire stricte, se heurte à une rébellion qui prend de plus en plus d’ampleur et qui plonge le pays dans une guerre civile qui dure depuis des lustres.

En revanche, le nouveau Daimyô récemment nommé entend bien restaurer l’harmonie dans le pays, quel qu’en soit le prix.

Le Pays des Montagnes est sûrement celui qui, sans avoir besoin de faire preuve de sa force; est le plus dissuasif. En effet, quelle que soit l’époque, les montagnes de ce pays ont toujours dissuadé les envahisseurs, quels qu’ils soient. Malgré cette topographie, il y a de cela deux cents ans, peut-être plus, une force étrangère dont l’origine ne fut jamais découverte attaqua le pays.

Ayant envahi le pays par l’Est, cette armée eut rapidement fait de dominer les premières villes et villages situés en aval de la chaîne de montagnes dessinant le relief de Yama; mais se heurta aussi rapidement à ce qui avait toujours dissuadé ses adversaires : La montagne. Habitués à ces pentes et ses falaises, les forces Yamajin surprirent les envahisseurs. L’armée de la montagne ainsi que le clan Mekata firent pleuvoir la roche sur ceux venus d’ailleurs pour les mettre à genoux.

Ce fut la seule et unique bataille qui mit un terme à cette guerre sournoise, sans raison apparente. Une guerre qui en empêcha sûrement bien d’autres et qui participa à bâtir la renommée de Tsumiyama, consolider celle de la famille Tsuchida et renforcer un peu plus l’influence du dieu Oyamatsumi sur les Yamajin. Enfin, cette unique guerre fit grandir chez les Yamajin un sentiment de méfiance envers les étrangers, qu’ils soient des voisins proches ou éloignés.

Aujourd’hui Yama est un pays paisible mais toujours à l’affût de la moindre menace s’approchant de ses frontières.

Monarchie depuis toujours, le Pays des Montagnes est dirigé depuis sa naissance par la famille Tsuchida dont est issu le plus grand Daimyô de son histoire. Le pays est très stable bien que quelques activités criminelles y aient été détectées depuis quelques temps, mais restant sous contrôle.

Yu no Kuni a été secoué tout au long de son histoire de guerres civiles et de combats, alternant entre ère de paix et ère de chaos. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que ces dernières décennies furent prospères, grâce à l’essor du tourisme centré sur les thermes et les onsens. De plus, la découverte récente d’une ville antique dans les souterrains du pays attire scientifiques et historiens du monde entier. En bref, Yu est en pleine expansion.

Néanmoins, le gouvernement a dû, il y a une cinquantaine d’années, gérer un scandale lié aux Yuge, le clan maître de la vapeur. Il s’est avéré que ces shinobis étaient exploités depuis des années, servant de générateurs artificiels de vapeur dans les établissements de thermes. Lorsque l’affaire commença à s’ébruiter, le gouvernement dut redoubler d’efforts pour se sortir de l’embarras. Les Yujins n’en eurent que très peu d’échos, et les Yuge furent libérés dans l’indifférence la plus totale, ne s’en sortant qu’avec une compensation financière et les excuses du gouvernement.

Une affaire qui a fait couler un peu d’encre, mais qui pourrait être bien révélatrice de bien plus. Le Daimyô règne en maître depuis plus de cinquante ans, et nul ne doute qu’il étouffe beaucoup d’affaires louches, sans que personne n’ose réellement se dresser face à lui.

Yu est une monarchie sur laquelle règne depuis plus de cinquante ans le même Daimyô. Si les apparences à l’international sont radieuses, la réalité pour les Yujins est toute autre : le gouvernement travaille de façon obscure, sans rendre de compte. Il privilégie le commerce et le tourisme, au détriment parfois des Yujins plus isolés.

Difficile à croire que Yuki no Kuni était, il y a des siècles, une terre boisée et arborée. Certes, les hivers ont toujours été rudes et les longs mois de tempêtes de neige ont donné son nom au Pays de la Neige, mais l’hiver permanent qui y règne est une donnée plutôt récente à l’échelle du pays.

Fort heureusement, les Yukijins savaient déjà gérer les conditions climatiques rudes. Grâce à un travail impeccable du pouvoir en place, l’économie continua de tourner, les modes de déplacement et de communication furent repensés et le pays resta debout. Des Yukijins sont formés et des chiens de traîneau sont élevés pour permettre le transport rapide efficace des personnes et des marchandises.

Les habitants du pays ont une grande confiance dans le pouvoir en place, qui a toujours su répondre à leurs attentes et à leurs besoins.

Yuki est une monarchie : cela fait des siècles que la dynastie Kansetsu règne sur le pays. Elle gouverne avec une justice et une empathie inédites dans le Yuukan : jamais un dirigeant n’a agi pour son propre intérêt. Les Daimyôs se succédant sont tous appréciés de l’ensemble du pays.