Tous les criminels ayant été arrêtés ou sur le point de l'être; les différentes équipes ont été "conviées" à se présenter sur la place devant le palais. Sur celle-ci, attendent différents gradés du village ainsi que les criminels déjà arrêtés.
Ordre et participants du RP :
Pas d'ordre, il faut avoir reçu la demande de se rendre au Palais pour répondre, ainsi que le lien du rp. Précision : si votre combat/groupe n'est pas terminé avant la clôture de ce rp, vous pourrez continuer votre combat, cela-dit vous raterez la possibilité de participer au dénouement. Si votre combat/groupe se termine avant la fin de ce rp, vous pourrez considérer être arrivés au début de ce rp.
Règles du RP
Vous êtes libres de faire ce qu'il vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chaque action peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 24H pour poster si vous souhaitez participer. le Rp sera clôturé dimanche dans la nuit, ou lundi matin.
Revenue au Palais il y a quelques minutes, trainant derrière elle par le col un homme toussant encore de ce qu'il avait subi précédemment, elle l'avait placé sans ménagement aux côtés de tous ceux qu'avaient ramenés les chunin et junin du village. Alignés sur la place, le Grand Dôme dans leur dos, ils attendirent tous sagement, bien encadrés par les autorités.
Elle avait été informée que les derniers "participants" seraient bientôt arrêtés et que les premiers genin ayant fini d'accomplir leur mission arriveraient d'une minute à l'autre. N'aimant pas les longs silences, la femme à la veste en cuir s'était tournée face à ces hommes et femmes venus de si loin pour tenter de réaliser l'impossible. Elle semblait plutôt décontractée malgré la situation.
-Vous vous êtes vraiment dits que ça allait rouler tout seul, de venir à Suna et faire votre petite affaire ? Dit-elle en s'esclaffant. Parmi ces personnes, elle savait qu'aucune n'était dans la confidence. Le seul qui était au courant, n'était pas encore arrivé, cela ne l'étonnait guère... Enfin, je connais ça, l'appât du gain et la cupidité. Ils poussent à faire de sacrées conneries parfois. Avait-elle repris avec certitude. -Tu vas nous faire exécuter en place publique hein ? On connait la règle... Dit alors le dénommé "Kukichi"... Hazure l'observa. -Ouais... la loi veut que nous vous arrêtions et exécutions si vous êtes pris hors de Junapura. Cela-dit... huum.. non. Ce n'est pas mon intention. Enfin, pour toi Kukichi, on ne fera peut-être pas d'exception. Haussait-elle les épaules. Ha, fermez la cinq minutes. Dit-elle en voyant les premiers Sunajins.
Elle les observa et constata qu'aucun ne semblait avoir trop souffert de cette mission intramuros, ce qui était un premier signe d'efficacité, ou alors avaient-il eu de la chance, ou encore leurs adversaires n'avaient pas été de taille. Mais d'après les remontées des observateurs, tout n'avait pas été si simple.
-Ok ! Lança-t-elle tandis que le groupe sur la place grossissait au fil des arrivées. Maintenant que vous êtes ici, nous allons pouvoir commencer le débrief. Continua-t-elle avec un certain sérieux. Pour commencer, cette mission était un exercice. Ensuite, tous ceux que vous avez rencontré aujourd'hui, je parle des voleurs; sont de vrais criminels et aucun d'entre eux ne simulaient. Dit-elle en montrant les hommes et femmes dans son dos, encadrés par des gradés. Ils avaient bien pour contrat de commettre des vols à Suna.
Elle observa la petite assemblée tandis que d'autres Sunajins ramenaient de nouvelles prises, et que de nouveaux genin rejoignaient leurs collègues.
-J'ai commandité ce contrat, et vous ai confié cette mission, avec le concours de certains gradés; afin de vous tester. Expliqua-t-elle sans retenue, ni honte. Je me fiche bien de savoir si ça vous plait ou pas, si vous êtes contents ou pas de recevoir ce traitement. Et ce n'est pas par manque de confiance non plus que nous avons choisi cette option. Continuait-elle d'expliquer. Mais pour la plupart, vous êtes des genins, des ninjas inexpérimentés. Très peu d'entre vous ont fait réellement face au danger. Et ces personnes venues de Junapura... Ne sont rien à côté de ce qui vous attend. Ajouta-t-elle avec plus encore de sérieux.
-Vous savez tous pourquoi Suna a été réhabilité. Précisa-t-elle. Bref, je suis globalement plutôt satisfaite. Vous avez plutôt bien réagi. Néanmoins... Fit-elle en posant son regard sur chacun des ninjas présents. Votre première mission est de protéger la population, pas de vous en prendre à elle, ni de l'intimider. Et éviter les victimes collatérales. Elle croisa les bras sous sa poitrine et prit une profonde respiration. Si un rapport fait état du moindre écart de l'un d'entre vous, je viens m'occuper personnellement de son cas, est-ce bien compris ? Demanda-t-elle finalement.
Ils sont arrivés assez rapidement au palais. Face à eux, en plus de Tegami Hazure, la première Kazekage de l’ère nouvelle, il y a des criminels. De nombreux criminels. Rise comprend qu’il s’agit de leurs cibles à tous en voyant le visage de Kukichi. Elle arque un sourcil, pas certaine de comprendre ce qui se trame. Silencieuse, en bon soldat, la borgne se met face à la scène et attend. Ils sont les premiers arrivés, ils auront une place de choix pour ce spectacle.
Chouette.
Alors que les autres arrivent et remplissent la place, Hazure se tourne vers eux. C’est là que tout commence. Elle leur explique que la mission était un exercice, mais que tous les criminels présents ici sont bel et bien des cibles et qu’aucun d’entre eux n’a simulé. Bon. Pourquoi pas, après tout. Si ça en fait chier certains, ça ne frustre pas Rise. Elle se dit qu’il y a une raison à tout ça, une explication logique et rationnelle. Quelque chose qui lui permette de comprendre.
D’autres cibles arrivent, suivies de près par d’autres ninjas. Elle les observe du coin de l’œil mais reste fondamentalement focalisée sur Hazure. Seul un questionnement tourne dans son esprit, en boucle. Le même, toujours. Pourquoi ? Pourquoi avoir mis un tel spectacle en place ?
Un test ? Rise penche la tête. Un sourire amusé étire ses lèvres. Hazure n’en a rien à faire. Que ça leur plaise ou non, ça ne lui fait ni chaud, ni froid. Elle l’a fait, c’est tout. Et ses raisons se tiennent, finalement. Cette mise en scène a eu lieu parce qu’elle a besoin de les préparer à ce qui va arriver. Les criminels de Junapura ne sont rien, apparemment, face à ce qu’ils risquent d’affronter un jour. Ou ce à quoi ils font déjà face, qui sait ? Rise l’entend. Elle n’est pas plus frustrée qu’au départ. Ni déçue. En réalité, elle se dit pourquoi pas. Pourquoi pas mettre une telle mise en situation en place pour les faire travailler de concert, pour les mettre nez-à-nez avec le danger. Pourquoi pas, oui. C’est intéressant. Elle hoche la tête pour elle-même.
En bon soldat, elle ne prononce pas un mot pendant le discours, se contente d’être une oreille attentive.
Hazure est globalement satisfaite : cette simulation s’est plutôt bien passée, selon ses mots. En témoigne le nombre de criminels derrière elle, aussi. Ensuite, elle précise que les ninjas ici présents sont là pour préserver la population. Pas pour l’intimider ni lui faire du mal. Rise passe en revue les événements du jour : a-t-elle intimidé qui que ce soit ? A-t-elle blessé qui que ce soit ? Et ses compagnons ? Il lui semble que non. Elle hausse les épaules.
La dernière menace lui passe par-dessus la tête, à tort ou à raison.
Quand le discours se termine, elle tape doucement contre le bras de son jumeau avec son coude.
« Je l’aime bien, Tegami Hazure. C’est une bonne Kage. »
Les infirmières se sont surpassées. Les deux femmes, de peut-être quarante et quarante-cinq ans, se sont affairées pendant une bonne dizaine de minutes. Elles ont soigné, suturé, pansé… Elles ont même fait de leur mieux pour faire quelques blagues à notre champignon, de sorte qu’il ne se rende pas tout à fait compte de son état.
C’est uniquement pour cela que, lorsqu’il arrive enfin au palais, notre champignon est tout sourire malgré les bandages. Il voit les jumeaux au loin, s’en rapproche le plus possible. Et, une fois pas trop loin, leur lâche un discret :
« C’est vachement pratique, les médecins. »
Avant de leur sourire. Quel dommage qu’il soit incapable d’exercer son chakra avec la même précision qu’eux.
Ça n’est qu’après qu’il s’attarde sur la Kazekage : Tegami Hazure, la femme dont on ne connaît pas le passé. Elle… elle ne ressemble pas une kage. Enfin elle ne renvoie pas ce à quoi Chikkou s’attendait. Il hausse les épaules, le regard plein d’étoiles : c’est encore mieux. Il reconnaît Daduru derrière elle, ainsi que Kukichi. Le premier lui a prouvé que son art n’était pas complet, le second qu’il y a vraiment de la fange qui se croit humaine. La kage commence.
Notre champignon l’écoute, porte sa main à son visage pour qu’elle ne voie pas qu’il se retient de rire. Son regard le trahit, comme toujours, mais c’est déjà mieux que rien. Un test ? C’était un test ? Il repense aux affrontements, à tout le sérieux dont les jumeaux et lui ont fait preuve tout au long de l’épreuve. Extraordinaire. Et puis cela explique bien des choses : voilà pourquoi les jonins sont arrivés aussi vite après chaque arrestation. Les hautes sphères devaient être dans la confidence.
Le discours poursuit sa route : toute cette opération n’était rien en comparaison de l’avenir de Chikkou et de tous ceux qui se tiennent sur la place. Ces voleurs n’étaient pas coordonnés, ils n’avaient pas l’expérience d’un shinobi surentraîné et prêt à les tuer. Ils ne devaient que voler, après tout. Le champignon passe sa main sur son flanc. Il n’a plus mal, mais leur dernière cible n’a définitivement pas fait semblant. Il sourit de nouveau.
Les dernières paroles de leur cheffe le perturbent néanmoins. Si elle le précise, c’est que quelque chose s’est passé, qu’une équipe a fauté, à un moment ou à un autre. Il fronce les sourcils : qu’est-ce qui a bien pu leur passer par la tête ? Bon, il a eu envie de frapper les gardes avant de tomber sur Daduru, mais des civils ? Non… Ça ne va pas.
Le discours se finit. Il glisse sa tête entre celles des jumeaux, passe ses bras par-dessus leurs nuques.
« Donc on a été les plus rapides, et en plus on n’a pas fait de conneries. Ça fait quoi de nous ? »
Il regard vers le sol, fait semblant d’hésiter.
« L’élite de Suna ? Oui, je pense bien. »
Il les lâche et se met à rire de bon coeur maintenant que la pression a été balayée par la kazekage.
« Rise, Aki, bien joué. Vous avez vraiment fait du bon travail. »
Il les observe un instant avant de se laisser tomber au sol. Il soupire largement et se contre fiche de ce que pourront bien dire ce qui le verront ainsi. Ils en ont fini avec cette opération, et il a bien le droit de s’asseoir. Non ? Bah tant pis.
A peine arrivé à Suna que la nouvelle Kazekage avait convié l’ensemble des Shinobi au palais pour décider du sort des criminels récemment capturé. Le garçon aux cheveux d’or arriva parmi les premiers, son pas léger ne résonnant étrangement pas dans l’immense bâtisse, et il se plaça à l’écart pour ne pas déranger ceux ayant pris par à cette immense mission.
Pour Rin, ce ne fut qu’une simple mission de reconnaissance. D’informations. Rien d’envergure pour ses premiers jours. Il n’avait été qu’une ombre dans la lumière, une simple brise dans le déroulement sans accroc d’un plan bien plus grand que lui. Mais lorsqu’il apprit la vérité, le garçon fixa longuement Tegami Hazure, la Kazekage.
Une seule question lui vint en tête : pourquoi toute cette mascarade ? Il n’aimait pas ça. Une Kazekage capable de financer un contrat contre son propre peuple pour parvenir à ses fins, ce n’était à ces yeux pas astucieux, mais pure tromperie cruelle. Certains Shinobi avaient finis blesser, pire, d’autres aurait pu mourir dans l’accomplissement de cette mission.
A quoi pensait-elle en faisant cela ? Il ne la connaissait pas, mais il ne l’aimait déjà pas. Ce qui lui faisait une épine en plus dans le pied. Il n’aimait pas son clan, et cela était réciproque. Mais pour cette femme de pouvoir, il n’était rien de plus qu’un nom anonyme parmi d’autres. Et il n’aimait absolument pas cela. Finalement, elle ne valait pas plus ni moins que les gens de son clan. Elle était cruelle, prête à tout pour prouver que son village était meilleur que les autres.
« Bienvenue dans le monde Shinobi ? » pensa-t-il, alors que la scène se déroulait devant ses yeux. Avant de partir, il dévisagea rapidement tous les Shinobi présent. Il ne dit rien, et commença à s’éloigner sans un mot, et sans un bruit. Proche d’une fenêtre, seul dans un couloir, il composa un simple mûdras pour devenir ce que son clan et le village avait fait de lui.
Disparaître dans une brise. Car on lui avait vendu du vent. Un être invisible, et impalpable. Être Shinobi se résumait-il à cette pensée ? Il fallait le voir pour y croire. Peut-être que d’autres villages réservaient un meilleur sort à ceux qui le servait. Mais à Suna, on vous testait pour vous préparer à des menaces invisibles. En vous mettant en danger, vous et des civils. Tout ça pour quoi ? Pour satisfaire l’immense ego des puissants. Et surtout celui de la « bien-aimée » Kazekage, Tegami Hazure
Le voyage depuis le quartier marchand jusqu’au Palais lui sembla long avec les douleurs musculaires qu’il avait, mais après un bon bain et une nuit de repos de fou, le jeune Mitsurugi, membre du clan Kinzoku se porterait comme un charme, c’était ça aussi la vie de ninja et il avait fait une promesse à sa mère. Il lui avait promis de faire la fierté de sa famille. Pas de son clan, mais de sa famille. Et d’aussi loin qu’il se souvienne, sa famille c’était sa mère et elle rêvait de voir son fils devenir un ninja d’élite, comme l’était son père.
Il arriva dans la salle où se réunissait les ninjas envoyés en mission et les criminels arrêtés. Il n’entendit que la fin du discours, mais il en entendit assez pour se préparer à pester. Elle avait osé ? Hazure avait passé un contrat avec Junapura ? Tout s’était bien passé, mais si cela c’était mal passé, qu’aurait-elle fait ? Puis il se calma en réfléchissant, c’était une bonne expérience, pour preuve il avait réussi à lâcher son sarcophage d’acier sans tuer la personne enfermée dedans. Après tout, cela ne faisait pas de mal. Il remarqua le petit champignon avec qui il avait déjà combattu, Kinoko Chikkou. Il s’en approcha tranquillement et dit avec amusement. "Toi aussi tu en as pris dans la tronche, non ?" Il sourit amicalement, il avait passé une bonne mission d’escorte avec lui et Hirohiko. En fait, le sunajin fumeur avait juste hâte de rentrer chez lui. Mais restait poliment dans la salle avec sa Kazekage. Peu importe ce qu’elle avait dit, Mitsu avait appris avec sa mère a respecté les civils qui vivaient dans son village. Il se voyait comme un chevalier dont la mission était de protéger ceux qui ne le pouvaient pas seuls. Bien sûr, il était un homme sensé être plus fourbe, un assassin, mais ça il s’en fichait, Mitsurugi ne ferait aucun mal aux habitants de Suna, Jamais.
Il soupira en croquant dans sa sucette, il avait hâte d’être chez lui, il était perclus de douleurs et ça avait tendance à l’agacer d’avoir aussi mal.
L’arrivé de la cavalerie n’avait guerre surpris l’Hizori. Une moue se dessinait sous son masque alors que ses yeux, eux gagnaient en sévérité. On lui enlevait la chance d’obtenir ses réponses, mais au moins l’homme aux fléchettes les redirigeait vers l’Hazure…
Sans demander son reste, le balafré posa une main sur l’épaule d’Hiro, celui-ci comprendrait. Leur relation, bien que particulière, leur avait permis d’acquérir cette symbiose. Un échange équivalent alors que plus jeune, le roux avait enseigné les bases de ce monde au moine qui de son côté, avait apporté un semblant de paix au ninja. Pour les deux autres, il se permit cependant de signaler ses intentions, par politesse.
-Je vous y retrouve donc.
Et d’un mudra, le marchand de sable rappela chaque grain jusqu’à lui, jusqu’à disparaître comme il était apparu.
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D’un pas leste, le roux toujours masqué arriva devant le palais, ou l’ombre attendait déjà les premières miliaires avec elle, les bandits ayant ravagé Suna. N’ayant rien à ajouter devant ce spectacle qui s’annonçait prometteur, l’Hizori s’approcha doucement pour assister à ce qui pourrait être la réponse à ses questions.
Hors de toute attente, elle dicta mot à mot chaque idée, intention et décision. Un respect grandissant naquit en l’homme portant le bandeau, fier d’avoir affaire non pas à une fourbe, mais une fière représentante de sa nation. Ses actions, malgré ses inquiétudes à son égard, étaient au contraire très justifiées. Juste en se remémorant la situation, Mayuri savait qu’effectivement ce n’était que le calme avant la tempête. Peut-être que s’était le sang sur ses mains, ou le tracé laissé derrière lui, il se l’avouait, la guerre de l’homme amenait son lot de ravage, mais certain ninja n’était que pousse dans une terre infertile. Il reconnaissait donc cette méthode pour l’avoir lui-même utilisé, vécue et enseignée. Rien ne vaut l’expérience sur le terrain.
Désirant ne pas trop attirer l’attention, les yeux du Shinobi retrouvèrent certaine signature, une douce écrivaine, un Chikkou toujours aussi motivé, son cousin s’il ne s’y méprenait pas, toujours aussi mystérieux celui-là d’ailleurs… Et Hiro.
Mais le roux devait prendre un temps pour penser, non pas aux agissements de son chef, mais bien sur ce qu’il écrirait dans son rapport, pour le bien du village.
À cette pensée, sa main droite trouva son torse au niveau de son cœur, alors que son regard empli de détermination cherchait celui de l’Hazure. Sa mission était terminée.
L a c h a s s e a u x c r i m i n e l s - d é n o u e m e n t Kamui Hirohiko
Tout c’était déroulé affreusement vite. Si vite qu’Hirohiko avait eut du mal à joindre toutes les informations bout à bout. Il s’était approché dans l’objectif, certainement insensé me diriez-vous, de soigner une criminelle, et n’avait qu’eut le temps de la voir s’effondrer sous ses yeux. Il avait aperçu la fléchette plantée dans son cou. Il avait vu les gradés emmenés leurs sources d’informations. Leur ordonner de se rendre au palais. Mayuri, son vieil ami, avait posé une main sur son épaule, comme s’il savait déjà ce qui se tramait. Hiro avait compris. Il partait en tête. En éclaireur. Ca n’était peut être pas nécessaire, mais ça avait toujours été ainsi. C’était pratique lorsqu’on était entouré de brigands, de comprendre sans attendre l’autre. Des années d’expériences leur avait permit de se connaitre suffisamment pour s’accorder cette confiance mutuelle. Il hocha la tête. Le laissa partir et prit la direction du palais, un peu en trainant les pieds.
Lorsque le moine arriva au palais, il retrouva les personnes qu’il y avait laissé un peu plus tôt. Il aperçut son coéquipier, plus en avant, quelques têtes familières. Il dévisagea les bandits alignés, comme s’il assistait à une exécution en place publique. Il ne sut s’il lui fallait sourire ou grimacer à la vue de se spectacle. Alors il ne fit rien, écouta simplement le discours, les sourcils froncés, les yeux rivés sur la scène et les pensées tournées vers tout ces blessés.
Tout n’était donc qu’une mascarade, un coup monté. Tous avaient été pris au piège, d’un côté comme de l’autre. Hiro n’appréciait pas tant d’avoir été mené par le bout du nez, et de dénombrez tout ces blessés inutiles. Etais-ce donc nécessaire ? Son idéal de paix était encore bien loin de l’actualité aujourd’hui encore. Il écouta sans broncher le discours de la Kazekage. Elle n’avait pas tort, il le savait. Ils étaient inexpérimentés, avaient pu voir les failles dans leurs répertoires et leurs façons de penser. Il savait aussi que ces derniers mots étaient directement adressés à un de ses coéquipiers. S'il avait fait tout ce qui avait été en son pouvoir pour limiter la casse, apaiser les camps, il n’était pas bien sûr que ça avait marché, mais au moins il avait essayé. Le moine n’était pas dupe. Il avait sentit le vent tourner. Quelque chose se tramait et que leur Kage n’avait pas dépêché un groupe de criminels juste pour ses beaux yeux. Le village se devait de grandir, d’affronter les menaces, et Hiro avait bien sentit, que son idéal de paix était ébranlé, ses dernières années.
Le regard d’Hiro se posa autour de lui. Il sentit la présence de l’Hizori sans qu’il n’ait à le voir. Il savait aussi que ce n’était pas le moment de le déranger. Il aperçut les Sugawara. Esquissa une grimace. Reconnu ses deux coéquipiers d’une précédente mission : Chikkou et Mitsurugi, mais n’eut pas la foi d’aller les saluer. Son esprit était trop concentré sur ce qui venait de se tramer, sur leur participiation rocambolesque à cette vaste mascarade. S’il avait appris une chose aujourd’hui, c’est qu’il n’était pas encore assez fort, qu’il n’était pas encore assez mûr, pour porter le poids d’une équipe, le poids d’une vie, sur ses épaules. Il lui fallait grandir. Monter. Encore et encore. Jusqu’à toucher les étoiles. Pour, peut-être un jour, sans estimer capable.
Kakuzo arriva sur la grande place un peu à la traine. Après la petite intervention des hauts gradés pour récupérer les cibles, le jeune ninja de Suna avait suivi son groupe de bon à rien jusqu'au lieu de rendez-vous. Il était bien content d’en avoir fini avec cette mission minable. Pas que le combat qui avait eu lieu ne l'avait pas enchanté. Mais mon Dieu que c’était quand même bien chiant. Une promenade dans Suna rien de plus.
L'Itsuru scruta un peut les autres genins. Ils étaient tous plus ou moins en bon état. C'est bien, cela veut dire que cette mission c’était vraiment du n’importe quoi. Tout le monde pouvait la réussir sans vraiment forcer. Tous les criminels étaient regroupés derrière la kage. Il y en avait quand même pas mal en fait se dit Kakuzo tout en s’allumant une cigarette. Oui il avait pris le temps d’aller au magasin pour s’achetait un nouveau paquet.
Sans perdre de temps la kage prit la parole. Kakuzo n’écoutait pas vraiment il en avait un ne peut rien à faire de ce qu’elle racontait. Le jeune ninja de Suna s’amusait à faire des grands cercles de fumer et de gros nuages pour embêtait tous les autres qui était autour de lui. Il trouvait ça plutôt drôle. Elle parlait. Sans jamais s’arrêter. Un baratin avec un contrat qu'elle aurait elle-même pris pour les tester. Qu'elle allait s’occuper personnellement des gens qui avaient merdé. Au moins elle bougera son gros cul de sa chaise de kage dit-il à voix basse. Il ne se doutait pas une seconde que c’était surement pour ses agissements pendant la mission qu’il y allait lui aussi avoir des problèmes. Non il était calme et attendait avec impatience que ce discours se finit pour qu’il puissance enfin empochait une récompense. Car oui tout travail mérite salaire. et il avait hâte de rentrer chez lui pour un bon repas et une bonne cuite bien méritait... il leva les yeux au ciel. le ciel et bleu aujourd'hui c'est fou.
Le Pardon ou le Plaisir - La chasse au criminels - Dénouement
Suna - Groupe 3 - Jour
Feat Ostara, Mitsurugi & Waichiro
Point d'arrivée, le Grand-Dôme. J'arrive à temps pour le discours de la Kazekage semblerait-il. Mon regard se porte alors vers les criminels, ils sont tous présent, y compris les deux femmes que Mitsurugi, Waichiro et moi avions capturées. Je crois avoir remarqué Mitsurugi un peu plus loin. La mission est terminée, peut-être faut-il le laisser tranquille désormais.
Une ambiance étrange règne face à moi, certains criminels semblent étrangement soulager et un autre semble plutôt... Angoissé ? Drôle de réaction de la part de ces criminelles. C'est au moment... Que les explications tombent en flèche. Voilà la révélation de la Kazekage : il s'agit d'un test. Les criminelles n'étaient pas ceux qui passaient un test en volant des objets de valeur à l'intérieur d'un village caché, mais nous. C'est nous qui étions testés, d'où l'arrivée des forces Jonin du village qui arrivèrent à chaque fois si rapidement.
Mais ce n'est pas forcément cela qui retiendra mon attention.
Junapura. Tous les criminels arrêtés aujourd'hui viennent de la ville de Junapura. Ce village qui a connu un jour une famille du nom de Tentai. Le village qui a tué ma famille avec ces monstres de l'autre branche de mon clan... La peur de ce qu'il n'avait pas connu pour infliger une souffrance bien supérieure à tout ce que j'avais pu endurer quand j'étais une enfant.
Mon regard si particulier s'écarquille. Mes yeux sont gorgés d'un unique sentiment : la haine. Eux qui m'avaient proposé de ne pas suivre la voie de ma famille et d'être ce qu'il appelle "Normal". Si normal signifie avoir peur de tout ce qui ne l'est pas, alors laissé moi sauter sans avertissement dans le sang du culte de ma famille. Laissez-moi souffrir pour quelqu'un, laissé moi aussi vous faire connaître la souffrance ultime !
Mon cœur étrangle ma respiration. Nous avons le besoin de ressentir la souffrance... Mais ai-je le droit de souhaiter leur mort ? Non... Je devrais juste les voir admirer l'importance des heures qui leurs restes à vivre. Après tout, ne seront-ils pas bientôt exécutés, comme le veut la loi de notre village ?
La différence entre la mort et la souffrance est importante. La mort nous fait disparaître, la souffrance nous fait comprendre que nous sommes en vie, et la mort apporte la souffrance aux autres. Je ne suis pas un assassin, je ne vis pas pour tuer, c'est ce que beaucoup ne comprennent pas. Si je crois aux Bijûs et que j'accepte qu'il ait tué un nombre d'être vivant incroyable, c'est, car tout cela aura fini par faire comprendre au peuple que la mort est présente à tout moment et qu'ainsi, la souffrance est la représentation de ce qu'on appelle la Vie.
"Une chose dont beaucoup oublient son importance..."
Souriante, j'écoute la fin du discours... Bien évidemment, protéger la population est ma mission, notre mission en tant que Shinobi. Là est même l'un de mes buts, me faire accepter de ceux qui refusent d'accepter les croyances de chacun. Tout ce qui je peux souhaiter au peuple de Suna, c'est de vivre, et de connaître l'importance de la vie.
Me relevant, je viens courber en signe de politesse à la Kazekage.
"Parfaitement compris Kazekage."
Ce soir, je vais devoir me renseigner sur la sentence infligée au criminel. Je vais devoir creuser des tombes pour ceux que je déteste. Je ne sais pas vraiment encore si je peux les pardonner d'avoir eu peur. Cela semble encore si étrange pour moi. Cela me semble si illogique d'avoir peur de l'inconnu.
Quelques réponses affirmatives, beaucoup de silence. Quel enthousiasme... S'était alors dit la Kazekage. Elle se doutait que nombreux étaient ceux qui ne comprendraient pas le but de tout ceci, mais peut-être qu'avec les explications suivantes, ils y verraient plus clair. Et au pire, lorsqu'ils se retrouveraient face aux évadés d'Arashi, enfermés pour la plupart dans cette prison en raison de leur dangerosité... Là ils comprendraient, trop tardivement. La Tegami ne se faisait aucun soucis, la sélection naturelle se ferait "toute seule".
-Si votre but en tant que Sunajin est compris... Dans ce cas, passons à la suite. Elle fit un signe de la main et les chûnin présents aux côtés des criminels les emmenèrent. Suna a été convié à un examen chuunin international qui se déroulera dans les prochaines semaines. Vous avez la liberté d'y participer ou de simplement vous joindre à la délégation qui se rendra à Konoha. Avait-elle repris. Les examens shinobi, d'après les informations dont nous disposons sur les anciens villages, étaient réputés pour leur difficulté. Alors, j'espère que cette mission que vous venez d'accomplir, qu'elle soit un exercice ou pas, vous aura au moins permis de réfléchir, comprendre vos forces et vos faiblesses. Les Shinobi, comme vous, ceux de Konoha ou encore de Kumo, sont de loin supérieurs aux adversaires que vous avez affrontés aujourd'hui. Il suffisait de voir la puissance que des shinobi tels que Hizori Yori pouvaient déployer sans avoir suivi le parcours d'un shinobi pour s'imaginer ce que pouvait être un shinobi entraîné dans le but... d'en être un.
-Si vous avez quelque chose à dire, c'est le moment ou jamais. Ensuite, je considérerai que tout le monde est d'accord et je ne vous laisserai pas la possibilité de revenir sur le sujet. Hazure avait hâte d'entendre des plaintes, qu'elle puisse généreusement transmettre son point de vue et celui de sa supérieure et se faire une idée plus précise que ne l'étaient tous les dossiers dont elle disposait sur chacun d'entre eux.
Son œil valide posé sur la Kazekage, il écouta ses paroles et finalement, il n'y avait pas véritablement de surprises. Au contraire, il était même très satisfait de ce genre de génie qu'elle pouvait être. C'était intéressant de savoir qu'elle était capable de faire ce genre de choses pour justement faire sortir les shinobis de leur petite zone de confort. Certains avaient évidemment mieux réussi que d'autres. Akihiko n'avait consommé que peu de chakra et n'avait aucune blessures, c'était là parce qu'il avait réussi à se positionner en retrait le plus possible et donner des instructions claires et précises à sa jumelle et Chikkou.
- Ca va ? T'as été soigné rapidement ?
Bon, l'état de Chikkou n'était pas le plus intéressant pour le Sugawara mais il s'agissait là de politesse puisqu'il l'avait amené jusqu'à l'Hôpital pour recevoir des soins adéquats.
Akihiko haussa les épaules. L'élite de Suna ? Il ne pensait pas vraiment l'être, ils étaient juste trois genins ayant fait leur travail mais d'ailleurs, les gradés n'avaient été que très peu présent pour cette mission d'envergure. Ou entraînement, peu importait ce qu'en disait l'Ombre du village.
Seconde déclaration.
Un examen chûnin à Konoha.
Il était surpris. Etait-ce le bon moment pour lui ? Surtout qu'il n'avait pas forcément la puissance pour être un gradé, mais il se disait qu'il n'avait jamais bougé du pays du vent, que cela pouvait être une bonne expérience de découvrir une nouvelle contrée, de nouvelles choses.
Il tourna sa tête vers sa cadette et Chikkou.
- Et bien voilà, nous allons pouvoir nous inscrire à cet examen.
Akihiko n'en doutait pas une seule seconde, il était impossible que Rise et Chikkou viennent à louper ce genre d'événements. Il le savait plus que bien et arrivait à les cerner.
Minute papillon. Le jeune Hizori était sur le point de prendre son envol, tantôt déçu, tantôt abasourdi par une telle manipulation. Il n’était pas d’accord avec les méthodes employés. Tout ça pour… quoi ? Un exercice. Un simple exercice. Du sang versé, s’abaisser au bassesses des criminels pour parvenir à ses fins. Est-ce que c’était ça, Suna ? Le garçon au cheveux d’or s’arrêta net. Son regard croisa celui de la Kazekage. Tous l'acceptait sans faire plus d’histoire. Mais lui, il n’était pas d'accord. Sa simple présence, sa simple existence, était une insulte au puissant et ancien clan Hizori… Mais maintenant qu’il était Shinobi, il avait aussi son mot à dire.
« Je ne suis pas d’accord. » annonça-t-il d’une voix décidée
Sa voix avait mis fin au silence et aux paroles d’approbation des armées.
« Je ne suis pas d’accord avec ces… méthodes de brigands. » précisa-t-il, alors que sa voix était de moins en moins assuré. « Suna mérite mieux que d’embaucher des criminels pour tester ses troupes… Même pas pour les tromper eux… Juste dans le but premier de nous tester. »
L’Hizori baissa les yeux, réalisant finalement à qui il s’adressait.
« Je ne veux pas être traité comme un objet testable et évaluable à souhait, puis jetable lorsqu’il ne nous convient plus… Je suis votre soldat, pas un jouet. Alors, non, Maître Kazekage, je ne suis pas d’accord. »
Il se retrancha en baissant la capuche de sa cape blanche.
« Je ne voulais pas embrasser quelqu’un devant vos troupes… mais votre dernière affirmation m’a forcé la main… Hizori Rin, Maître Kazekage… Même si je ne suis pas…» il s’arrêta, dans une pause soulignant la difficulté de se qualifier dans son clan « quelqu’un de significatif dans le clan Hizori. »
La messe était dite. Alors certes, il se prenait la honte de sa vie et mettais probablement un sale coup de bâton dans la roue de sa carrière, mais le garçon au cheveux d’or était fatigué qu’on le traite comme un vulgaire objet. Était-ce parce qu’il espérait secrètement que Suna le considère comme quelqu’un de valeur, à défaut de son clan ? Peut être. La seule chose dont il était certains, c’était le goût amer dans sa bouche, semblable à celui de la trahison
Le roux aux cicatrices n’avait pas l’intention d’en rajouter en premier lieu, spécialement après cette merveilleuse nouvelle concernant l’examen qui le fit frissonner de plaisir, enfin une chance de se prouver devant les yeux affamé des gradés du village.
Mais, l’un des membres de son clan s’activa les lèvres et attira les regards de tout le monde. Il n’eut même pas le temps de le rejoindre, trainant de la patte en voulant tant bien que mal éviter de bousculer les autres ninjas du village. « Rin, ferme-la à la fin ! » Se disait-il alors que les regards s’intensifiaient à son égard, il donnait l’impression à tout le monde de lancer un défi direct au pilier du village ! Voulait-il se faire enfermer au donjon ? Malgré ses capacités, les experts en sceaux du village lui trouveraient la muselière parfaite et malgré les paroles et l’invitation de l’ombre, il fallait voir plus loin, bien plus loin que la manière dont elle avait testé les troupes.
Arrivant enfin jusqu’à son cousin, le grand roux à l’air sévère, probablement encore plus avec son masque ninja au visage, agrippa son cousin par les épaules avant de lui entourer le cou de son bras gauche, regardant l’ombre et tout le monde autour avant de prendre sa défense en levant la main droite pour calmer les regards.
-Rin doit être épuisé, clairement il ne comprend pas les raisons derrière ses agissements. Tout en s’éclaircissant la gorge, Mayuri jette un regard empli de feu à l’autre membre de son clan. Le Clan Hizori lui-même eut recours à de telles méthodes par le passé Rin. Tout en s’éclaircissant la voix, il reprit encore plus fort. Qui de nous n’as jamais remis en question ses pratiques ? Ou des ordres ? Mais cela ne veut pas dire qu’en bon ninja nous n’agirons pas. Un Shinobi est prêt à faire des sacrifices pour le bien de son village et bien que ce concept soit de nouveau instauré pour le bien de tous et chacun ! Notre clan, car je suis aussi un fier Hizori, croit en notre ombre ! … Et toi Rin.
À cet instant, le roux relâcha son emprise sur son cousin.
-Si tu ne crois pas en notre Shodaime, alors tu ne crois pas en moi non plus. Car je mettrais ma vie entre les mains de cette femme pour le bien du désert, si elle est au sommet, il n’y a qu’une façon de la remettre en question et c’est d’atteindre son rang. Mon équipe c’est vite rendu compte que les brigands étaient employés pour nous tester, mais qui peut haut et fort en dire autant ? Il n’y a pas de mauvaise pratique pour un ninja, pas de mauvaise façon de devenir meilleur !
N’ayant plus rien à dire, le balafré espérait simplement que son cousin comprenne, il n’était pas contre lui, au contraire. Il ferait tout pour son sang. Pour son clan, mais celui-ci n’avait pas à questionner Hazure. Ce n’est qu’en grimpant les échelons qu’ils rejoindraient son point de vue.
-Je n’ai plus qu’une chose à dire. Se retournant vers l’ombre de Suna, le représentant du clan prit une décision en son nom. Moi, Hizori Mayuri. Veillerais personnellement à ce que chaque Genin du Clan Hizori s’inscrive à l’examen, nous ferons notre possible pour montrer au reste du monde la force de Suna ! Et obtenir cette promotion pour le bien commun.
Tous semblaient donc avoir compris sauf... Oui, sauf un Hizori. Pourquoi cela n'étonnait pas la Tegami ? Ces manieurs de silice avaient un sens de la justice si aiguisé que, souvent, ils ne voyaient tout que blanc ou noir.
Heureusement, tous n'étaient pas de cet acabit, puis dans le fond elle n'en voulait pas à un genin qui par définition découvrait seulement le monde des "élus", ou tout au moins de ceux aptes à manipuler le chakra appelés aussi "Shinobi".
Elle allait parler, mais l'un de ses congénères prit la parole alors elle écouta. Un ninja qui semblait plus discipliné que la moyenne de ceux qu'elle avait pu rencontrer. Il avait le même comportement envers elle que celui qu'elle avait appris à avoir envers la Daimyô.
-Devenir meilleur, c'est ça. Avait-elle repris en observant Rin. Vous voyez ça comme une manipulation, moi je vois ça comme un entrainement durant lequel vous n'aviez pas le choix que de vous comporter en ninja de Suna, ce qui vous fait visiblement défaut, à toi Rin, et à d'autres. Continuait-elle en l'observant toujours. Il y a des choses que tout le monde n'a pas pas besoin de savoir, comme le fait que ces hommes et femmes de Junapura seront nos futurs alliés et ce dans le but de réduire la pression criminelle à Kaze, et nous aider face à ces autres criminels venus d'un autre pays, dont vous avez déjà entendu parler. Dévoilait-elle sans détourner le regard un instant.
Lorsqu'elle en avait parlé avec d'autres, des gradés, des Hizori ou des Tegami; certains avaient eu la même réaction. Pour Hazure, ce n'était là que l'exemple des esprits les plus étroits et qui, même en disposant de toute la planification et de ses informations; ne voyaient pas ce qu'elle souhaitait faire. Ah, les gens "normaux"...
-Je pourrais à tous vous expliquer ce vers quoi nous nous dirigeons, mais ce n'est pas dans vos... accréditations. Avait-elle dit, fière de se souvenir de tout ce jargon pompeux. Si je dirige ce village, c'est pour vous rendre plus... Sunajins, pour reconstituer la force Shinobi de Kaze, dont vous faites tous parties; mais aussi pour toutes mes connexions et mon expérience, justement, criminelle. Soupira-t-elle, un peu excédée de devoir tant parler, avant d'ajouter : S'y en a ici qui sont pas d'accords, allez vous plaindre auprès d'la Moniale à Minami. Vous savez où vous êtes et ce que vous aurez à faire, alors on sort la tête du sable et on regarde l'objectif : sécurisation de Kaze. Vous pouvez disposer. Conclut-elle en scrutant la petite foule avant finalement de s'en retourner.
Elle nota quelque part dans son esprit qu'elle devait éviter de parler trop longtemps au risque que son langage le plus châtier ne refasse surface. Même si elle se fichait éperdument des apparences; devoir s'exprimer correctement était important... Un des bénéfices de ces cinq années passées à Minami, à apprendre à mieux se comporter...
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Dernière édition par Tegami Hazure le Mar 23 Fév - 1:34, édité 2 fois
Le Pardon ou le Plaisir - La chasse au criminels - Dénouement
Suna - Groupe 3 - Jour
Feat Ostara, Mitsurugi & Waichiro
Tout aurait pu se terminer ainsi. Personne n'aurait rajouté la moindre parole, la Kazekage aurait pu simplement annoncer l'examen international chuunin et puis s'en aller. Alors nous aurions tous fait demi-tour chez nous et j'aurais envoyé à l'administration de Suna ma demande de participation à cet examen... Mais un ninja se refusa à l'idée de garder le silence sur son avis.
Bien évidemment, toutes les têtes se redressèrent pour voir le visage de ce dernier, un visage pale aux cheveux blonds, étant en arrière je ne vois pas réellement plus de détail, mais il semble grand de taille, je ne sais pas vraiment... Il trouve que cet entraînement nous fait être considéré comme des objets.. ? J'ai un peu de mal à comprendre l'idée bien que cependant, je peux concevoir que l'idée d'utiliser de véritables brigands pour ce genre de "mission d'entraînement" peut avoir quelque chose d'étrange. La raison est tout de même assez simple, nous rapprocher au mieux de quelque chose de réel.
Il est vrai que je n'aurais pas réellement apprécié être utilisé de cette manière si j'étais resté avec les brigands qui contrôlaient Suna auparavant, mais c'est leur choix, je suppose. Et je suis contre l'idée de critiquer le choix de quelqu'un, quel qu'il soit. Même celui de la Kazekage, du moment que cela n'impacte pas ma propre histoire.
Tout le monde attendait de voir ce qui allait se produire et ma réaction à moi fut bien différente des autres... Un homme rejoindra le certain Hizori Rin... Quelqu'un qui m'était... Très familier... Au début, je ne faisait que douter de ma mémoire, douter de vieux souvenir datant d'il y a plusieurs années... Mais le nom arriva et ce nom de famille se répéta... Hizori... Hizori... Mayuri ?
Aussitôt, une image rapide du passé survint dans mon esprit... C'est bon... Je connais cet homme.
Un ninja que j'avais rencontré il y a de cela... Plusieurs années... Cela remonte à l'époque où je me faisait même des teintures au cheveux pour me cacher des potentiels ninja du clan Kaerichi qui pouvait me chercher... Maintenant que l'époque à légèrement évoluer, j'ai arrêté de faire cela, et puis, j'ai fini en quelque sorte par accepter.
Le second Mayuri prit rapidement la défense de son comparse afin d'éviter à ce dernier de subir le courroux de la cheffe du village. Bien qu'il voulait simplement faire part de son objection et donner son point de vue, je pense qu'avoir des shinobis de ce genre est important pour le village. Certain peuvent donner de bonne idée parfois. Oui, je pense qu'il a dû faire une forme de bonne impression.
La kazekage finit par s'éloigner, rentrant dans son château de sable.
À cela, certain shinobi commencèrent alors à faire demi-tour et rentrer chez eux. Je devais faire de même aussi, jusqu'à ce que j'apprenne qu'un élément de mon passé se trouve ici. Et à cela, je préfère me montrer plutôt que rester discrète. Je ne me cache plus maintenant, je suis une femme avec un but et des espoirs, plus une enfant consumer par des idées trop grandes pour elle.
Me redressant, il me suffit de quelques pas pour arriver jusqu'aux deux Hizori. C'est plutôt surprenant de voir qu'on peut être si différents et pourtant venir du même clan, comme chez nous, les Kaerichi.
- Peu ici aurait fait ce que tu as fait Hizori Rin. C'est une bonne preuve de courage, je pense. Mais méfie toi de tes propres mots si tu souhaites un jour changer les choses à ta manière. Beaucoup t'ont regardé comme moi et certains vont sûrement te surveiller maintenant.
Mon regard se porte ensuite vers l'autre Hizori, Mayuri. Le temps fait qu'il semble bien plus âgé désormais, et malgré que j'ai pris quelques centimètres, il est encore beaucoup plus grand que moi. Je reste quelques secondes à l'observer sans que le sourire ne vienne, lui aussi, il faut que je l'accepte comme un shinobi allié maintenant. Mais je pense que ce sera peut-être pour lui que ce sera plus difficile a accepter. Après tout, c'était moi et mes anciens compagnons, les bandits.
- J'espère que nous parviendrons tous à réussir cet examen, Hizori Mayuri. Si bien sûr, tu crois en tout les shinobis de Suna et non pas seulement en ton clan et la Kazekage.
Parfois. Parfois, Rin se demandait qu’elle était la petite flamme dans son âme qui le forçait à se mettre dans des situations délicates. De quoi était-elle composée ? Quel carburant la maintenait en vie malgré son histoire et son vécu ? Force était de constater que le garçon n’avait malheureusement pas acquis la sagesse de l’âge. Mais quoi de moins surprenant, lorsqu’on avait simplement 17 ans ? Ayant à peine fait quelques pas dans le monde adulte. Encore fougueux, prenant à cœur des choses que le temps permet de relativiser.
Oui, Rin avait encore du chemin à faire. Et ce ne serait probablement pas la dernière remontrance qu’un supérieur lui ferait. Mais il avait prit les remarques à cœur, et l’intervention de son grand frère de cœur, qui avait lui-même bien eu du mal à apprivoiser le petit blondinet sauvage, l’avait foncièrement blessée. Et tout ces petits éléments avaient eu tôt fait d’éteindre le garçon, qui se contenta de baisser la tête et d’acquiescer d’un mouvement loin d’être convainquant. Il avait pourtant tant de choses à dire… Certes, il était fatigué, mais cela n’expliquait pas en soit sa désapprobation. Et il était tout aussi conscient que le clan Hizori avait recours à des méthodes de barbares. Pour autant, est-ce que c’était une raison valable pour les utiliser ? Pour lui, absolument pas. Après tout, le village était le symbole de sa nouvelle vie. De son départ du clan, et de son appartenance à une autre famille, qui finirait peut être par l’accepter comme il était…
C’est ce qui était le plus dur au fond. Car, concrètement, rien n’avait changé. Il se cachait toujours, le monde devenait chaque jour de plus en plus irrespirable, et il détestait toujours autant le contact. Beaucoup de toujours et d’immuable en sommes. Et puis, qu’est-ce qui lui chantait ? « Tous les Hizori »…. Minutr papillon… Tous ? Tous même lui ? À un examen Chunin ? Rin n’avait même pas eu le temps de souffler que la Kazekage enchaînait immédiatement, le remettant gentillement, mais sévèrement, à sa place. Il avait même eut l’impression de lui taper sur le système.
« Chouette départ… » ne pouvait-il s’empêcher de penser.
Une jeune femme s’avança vers eux, et s’adressa à Rin, qui avait toujours les yeux baissée. Elle le félicitait pour son courage, et elle confirmait par delà même ses craintes : il avait fait de lui une cible.
« Ce n’était pas le but… » dit-il, balbutiant « Je suis désolé ! » annonça le garçon, qui commença à courir dans les couloirs, avant de se cacher pour littéralement… se volatiliser loin d’ici. Loin du palais. Très très loin.
Spoiler:
Rp sur tablette. Je mettrai en forme au plus vite.
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