Il était l'heure pour Gôzen et Pikushi de faire leur première mission ! Leur mission était... Pour le moins complexe. Il devait coincé des voleurs, des cambrioleurs qui attaquaient et dérobaient les maisons des habitants de Kumo. Gôzen et Pikushi vont devoir réfléchir à un plan qui va leur permettre de les coincer ! Est-ce que les stratégies d'échec et mat de Gôzen lui permettront d'accélérer la capture de ces moins que rien..?

Gôzen alla au point de rendez-vous, c'est-à-dire au centre ville du Quartier Résidentiel.  Il attendit Pikushi, lui était venu en avance car il était de toute façon réveiller depuis environs quatre heure trente.
En attendant, et comme d'habitude, il s'entraînait. Il faisait des pompes à une main à même le sol.

Pour ce qui était de le décrire, il était déjà plus propre sur lui-même que la dernière fois que Gôzen et Pikushi se sont rencontrés. Il était en habit traditionnel de Kumo, la seul différence étant qu'il possédait des bandages au niveau des mains... Ses bras étaient entourés comme s'il était devenu une momie !

M'enfin, cela ne l'empêchait pas de s'entraîner en faisant des pompes avec un seul bras, on pouvait donc facilement en déduire qu'il allait bien malgré ses hypothétiques blessures ! Tout en s'entraînant, le jeune blond réfléchissait à comment trouver ces cambrioleurs...

Ils cambriolent toujours avec le même mode opératoire, simple, basique. Selon les rapports de police, ils profitent de l'absence des personnes pour s'introduire chez eux... Ils le font en pleine journée, sachant que la nuit il y aurait forcément une personne aller à l'encontre de leurs projets dans la maison. Il serait bien de leur tendre un piège pour les coincer... J'ai déjà mes petites idées.

Il ne restait plus qu'à attendre Pikushi, le rendez-vous était prévu pour huit heure environs.
Quand elle arriverait, elle pourrait facilement voir les cernes qu'a Gôzen.

Pikushī arriva à l'heure, comme à son habitude à l'académie. Elle avait dormir en cours ou discuter, elle avait horreur du retard lorsqu'il s'agissait d'un évènement important ou officiel. Elle trottinait entre les maisons, son shamisen dans le dos et sa mèche de cheveux dans le vent. Quelle belle matinée au village de Kumo! Le soleil perçait le sommet des montagnes de toute sa clarté, illuminant et bénissant les habitants de sa douce chaleur. A la voir on croirait qu'elle allait à un rendez-vous galant ou une sortie entre copines, mais certainement pas qu'elle allait enquêter sur les cambrioleurs les plus prolifiques de l'année. Elle prit même la peine de s'arrêter à un stand pour acheter une fraise recouverte de sucre, après tout, elle était à l'heure.

Suçotant sur sa fraise, elle arriva au lieu de rendez-vous avec Gôzen en sautillant. Une fois à côté de lui elle s'accroupi lui elle lui mit une tape sur le dos en riant, pivotant devant lui, lui offrant son sourire le plus radieux.


"Alors Gôzen, prêt à reprendre du service? Ah j'ai tellement hâte de refaire équipe avec toi!"


Elle était pleine d'énergie, elle avait passé une bonne nuit, bien mangé, bien reveillée, aucun problème de son côté! Mais elle ne put s'empêcher de voir les gigantesques cernes de Gôzen. C'était tellement dommage! cette fois il s'était fait tout beau, il s'était bien lavé, il était vraiment pas mal ce matin là...mais ce cernes! Pikushī fronça les sourcils, lui prenant le menton pour approcher son visage du sien.


"Eeeeeeeh! Tu dors pas ou quoi? Tu vas pas tenir la journée si tu t'épuises toute la nuit!"


Elle fit une petite moue, comme si elle craignait quelque chose et qu'elle le jugeait en même temps.


"Tu n'a pas fait la fête toute la nuit au moins, hein? Tu ne vas pas dans des endroits...pas fréquentables de Kumo, hein?"

Elle le tenait fermement, le bouche plissé et sa fraise lui gonflant la joue.

Et bien, il fallait dire que notre petite Pikushi avait l'air bien naïve. Ou alors elle était pas du tout sérieuse dans sa profession ! Comme si on était là pour sortir entre copine et blablater, discutailler, de nos vies amoureuses passionnantes. Non ! Gôzen se devait de s'entraîner durement, des sucettes c'étaient très peu pour lui.

J'suis pas hétéro curieux.

Heureusement, ce n'était qu'une impression. Pikushi allait bien remplir sa mission, sa quête, en tant que Kunoichi du village de Kumo. Et bien qu'elle soit belle, sa beauté ne va pas permettre à résoudre le problème des cambriolages ! Selon Sakutsu Gôzen, le loisir ce serait après le travail. La sucette pour après.

Je le répète, mais je ne suis pas hétéro curieux.

Et bien pas de sucette alors. Dans tous les cas, Gôzen se fit taper dans le dos ! Glissant, n'étant qu'à une main, il failli se ramasser sur le sol. Mais son bras lui permit de se maintenir sans broncher et sans se faire mal ! Par contre, cela l'avait un peu énervé.

- Si ton sourire n'était pas aussi angélique je t'aurais sûrement mit le feu au cul PIKUSHI !!!!

Oui, car il en avait un peu rien à faire de son sourire soit disant radieux. Lui ce qu'il voulait c'était terminé la mission rapidement.
Est-ce que ce commentaire était une insulte... ou un compliment ? C'était à Pikushi d'en déduire ce qu'elle voulait. Mais n'étant pas mal poli à ce point, il se permit de lui répondre quand même avec un peu d'excitation en se relevant.

- Je suis impatient aussi, je manque d'argent et je peux pas supporter le fait qu'on se fasse voler, cambrioler nos maisons. J'ai hâte de leur mettre le feu au cul.

Décidément, il avait quelque chose avec ça. Peut-être était-il hétéro c-...

C'est la dernière fois, je ne suis PAS hétéro curieux !!!!

AHEM, peut-être pas hétéro curieux mais pas non plus un bon dormeur. Pikushi avait un oeil de faucon et le remarqua tout de suite.
Elle est pas consciente que c'est ultra gênant comme truc ?!

- Je dors je dors, quelque chose comme cinq heures par nuit. Ça suffit pour mon entraînement pour être honnête. Je me sens plus fort quand je suis un peu fatigué, sensation étrange. Je reprendrai un rythme moins dur quand les genin seront revenu de Konoha de l'Examen Chûnin. Ne t'inquiète pas, j'ai vécu bien pire pendant ton absence, je tiendrai toute la journée.

Il esquiva la deuxième question et en même le temps visage de cette dernière. Il savait que tel un chien qui mendiât pour de la bouffe, le regard de Pikushi était dévastateur. Il ne voulait pas trop en dire, comme à son habitude. Même si pour le coup, c'est juste qu'il s'entraînait vraiment très durement.

Pikushī suçait tout le sucre de sa fraise, sa joue auparavant gonflée perdant de plus en plus de volume. Le sucre ne l'empêchait pas de se concentrer, au contraire cela la boostait en énergie et la rendait plus rapide à la réflexion! Pourquoi cracher dessus dans ce cas? Evidemment elle avait l'air moins professionnelle mais elle assumait son image drôle et pétillante, elle avait toujours été comme ça après tout, qui être d'autre alors? Elle devait rester le soleil du village et de Gôzen, sinon quel intérêt?

Elle allait remplir sa mission au moins aussi bien que son ami, sérieuse sans en avoir l'air comme à l'accoutumée. Le sucre était maintenant entièrement consumé, elle commençait alors à mâchouiller sa petite fraise, ses lèvres prenant une petite teinte rose. Faire tomber Gôzen la fit exploser de rire instantanément, il avait l'air un peu ridiculement attachant à ses yeux lorsqu'elle brisait son sérieux et qu'il s'énervait. A ses yeux on aurait dit un enfant qui jouait à l'adulte parfois, immature et pourtant mature. D'ailleurs, sa remarque la fit rougir, avalant un bout de fraise de travers, mais elle reprit vite son esprit compétitif. Elle pencha sa tête en avant vers lui, sourire en coin.


"Ah bon? Tu ferais ça?..."


Mais après il parla de réserver le même traitement aux ennemis, ce qui refroidit alors rapidement Pikushī, se frappant le front puis se relevant avec lui.


"Oui faisons ça..."


Elle croisa alors les bras pour écouter attentivement la réponse de Gôzen face à ses inquiétudes sur son sommeil. Fronçant les sourcils et reprenant une moue inquiète, elle ne put s'empêcher de jouer à la maman ou peut-être la grande sœur.


"Ouais t'es trop dur avec toi-même, un jour je vais te ramasser à la petite cuillère dans un état innommable et t'auras la honte de ta vie crois-moi. Et, comment ça bien pire?"


Pikushī avait un mauvais pressentiment sur ce qu'il avait ressentit et subit ces derniers mois sans elle et honnêtement elle espérait que rien de ce qu'elle craignait ne se confirmerait...

- Je suis en train de faire un entraînement très dur. Si je veux devenir le Raikage je me dois de devenir le plus fort des shinobi du village. Ce qui va être difficile à faire même avec un tel entraînement. Mais je suis de plus en plus en train de reconsidérer cela... Peut-être que le titre de Daimyô serait plus approprié... M'enfin, visons d'abord le titre de Raikage, on verra par la suite ce que je peux faire. Et sinon, ces derniers mois j'ai vécu dans la nature, ne faisant que très peu de missions. C'était très dur, donc ne t'inquiète pas pour tout ça, je vais bien !

Il se releva effectivement avant de réfléchir à leurs missions... Ces cambriolages se devaient d'être arrêter mais quel était le plan ?

- Je pense qu'on devrait tendre un piège à ces cambrioleurs. Ils volent et cambriolent de jour quand il n'y a personne dans les maisons, ce qui veut dire qu'on peut savoir, ou du moins essayer d'anticiper, où ils vont frappé ! La question étant la suivante, comment créer ce piège ?
On peut utiliser mon appartement pour ça... Ou alors la maison de quelqu'un en la réquisitionnant. La première option semble la meilleure.

Le Jeune shinobi Gôzen se tourna vers elle, le visage interrogé, il ne savait pas trop quoi faire pour les prendre sur le coup. Mais il avait néanmoins une théorie.

- Je ne vois pas pourquoi en ces temps difficile des Kumojin cambriolent les maisons de leurs frères et soeurs. Le pays est actuellement unit grâce à notre Raikage, Itoe. Par conséquent, je pense que ce sont des étrangers. Ils peuvent être partout... dans nos campagnes... Hum...
Dans tous les cas, je pense que comme la Raikage a déclaré la guerre au Jinsei, des shinobi qui viennent d'Iwa se fasse plaisir... Après tout, c'est la guerre, alors pourquoi pas cambrioler ces gens ?

Reprenant leur raisonnement, il avait maintenant un moyen de les attirer.

- Mettons une pancarte sur mon appartement pour provoquer ces gens, un truc qui les enragent !
Je suis sûr que cela va les attirer.