Gôzen se préparait… En voilà une mission importante. Seulement de Rang C ? On parle quand même de quelque chose de grand là. D’important. De dangereux…
Tout était là, kunai, shuriken, tout était en poche. L’argent de sa mission lui a été plutôt utile pour se fournir en matériel… et en bouffe.  Il allait avoir besoin d’énergie pour cette mission, il se devait d’être prêt… La vie de deux personnes était en jeu. D’après ce que lui a dit la Raikage et les autorités, il s’agirait d’un aspirant ninja, un jeune adolescent d'environ seize ans qui a pété les plombs. Et il a fait aussi péter des gens et des maisons ! Sans mauvais jeu de mots, ce dernier est du clan Suibaku ce qui veut dire qu’il est capable de créer des mines explosives… C’était un clan que Gôzen n’aimait pas beaucoup, voire pas du tout.

<< Et voilà, ça nous rejette nous le Clan Sakutsu mais ça laisse des tarés chez les Suibaku vivrent tranquillement… Aspirant Ninja en plus ? Ce gars va finir ses jours en prison, du moins si j’arrive à retenir la lame qui se dirigera comme un aimant vers sa gorge. >>

En effet, il avait bien de la haine à peine en lisant l’ordre de missions. Mais plus de temps à perdre, il devait se rendre sur les lieux du crimes. Arrivé dans les quartiers résidentiels, le terrain avait été encerclé… Les Shinobi se sont rassemblés autour. Gôzen s’avança alors pour rentrer directement dans la maison. Mais un des Chûnin de la zone lui barra la route en le rattrapant de sa main. Cette dernière sur son épaule il lui dit et le met en garde :

- Tu ne peux pas passer par là jeune shinobi, Gôzen c’est ça ?

- Oui c’est ça, pourquoi tu m’arrêtes ? Tu veux ma photo peut-être ?

- Non non… Calme-toi bon sang. T’es en mission, et y a deux vies qui sont en jeu.

- Je suis calme, je me dirigeais justement vers la maison pour parler avec ce fou, ce débile de Suibaku. Il va payer pour ce qu’il a fait.

- Réfléchis, si je t’arrête c’est bien pour une bonne raison !

Gôzen se tourna vers lui et soupira… Cela ne lui plaisait pas vraiment mais bon, il lui fallait écouter sinon il n’allait sûrement pas pouvoir passer.

- Écoute-moi bien, cet adolescent n’est pas stupide, au contraire. Il a miné tout le terrain pour faire en sorte que personne ne puisse venir… Seul lui connait le chemin pour passer sans risquer de tout faire exploser.

- Hmm… Et pourquoi avoir choisi uniquement des Genin ? Pourquoi les Jônin ne s’occupent pas de cette mission ? Selon la classification officielle, ce genre de mission est normalement de Rang B voire C… Que se passe-t-il ?

- Et bien tu touches au plus gros problème. Il fera exploser toute la barraque ainsi que les deux otages avec lui dans son suicide si on envoit pas des ninja totalement inexpérimenté.

- Je vois… Moi qui pensait avoir été choisi pour mes talents.. Il se trouve qu’on m’a choisi pour ma nullité. Malheureusement ce petit gars oublie une chose… Je suis loin d’être moins dangereux qu’un Chûnin.

- Heureux que tu sois confiant, tu as de lourdes responsabilités. Les mains de ses victimes sont en jeu. Ce sont deux de ses camarades de classe… Tu les as d’ailleurs vu récemment dans ta mission si j’en suis ton rapport. C’est une jeune fille et un jeune garçon. Peut-être que tu le reconnais si je te le montre ?

Le chûnin lui montra la photo de ce dernier. Effectivement, il le reconnaissait directement. Il s’était même battu contre lui lors d’un entraînement d’aspirant ninja… Il lui avait fait un discours pour promouvoir le fait d’être Shinobi de Kumo dans le Pays de la Foudre. Malheureusement, Gôzen pouvait voir que son discours n’avait pas suffit à arrêter cette brute.

- Oui je le reconnais… Tch…

Gôzen semblait en pleine réflexion… Intérieurement, il réévaluait le profil de l’ennemi à abbatre. Mais rapidement, il s'arrêta, se disant qu’il valait mieux pour lui d’écarter ses émotions pour le moment. Après tout, il était d’accord pour dire que l’ennemi du Shinobi était les sentiments, ses émotions, bref tout ce qui altère le jugement. Une vision assez platonique de la vie de Shinobi, mais c’était la sienne. On lui expliqua la suite du plan.

- Bien, tout seul tu n’arriveras à rien Gôzen, c’est pour ça qu’on a décidé de te donner deux Genin, à toi de créer un plan pour sauver les deux victimes ! Je te présente Kamiko et Kaname, deux filles de ta promotion.

Kamiko:

Kaname:

Murasaki Yadogiri (Violet; Mistletoe) / Nagi Shunrai (Ryuu - K):

Et bien... Ça fera plaisir au CNC cette diversité !

Et il se trouve qu’il était particulièrement tombé amoureux de Kaname, décidément il avait un faible pour les musiciennes. Même si, on ne va pas se mentir, il avait déjà crusher sur les deux en même temps. Mais qu’importe ses anciens sentiments, il devait se concentrer uniquement sur leurs capacités.

- Bienvenue dans ce merdier les deux, vu que vous êtes là autant que vous me disiez tout de suite ce que vous savez faire d’utile. Toi d’abord, dit-il en pointant Kamiko.

- Hum… Je suis du clan Senbaru, je pense donc que c’est clair. Je suis capable d’envoyer des shuriken de papier et d’immobiliser quelqu’un avec un sort de fûinjutsu.

- Intéressant, ce sera toi qui va immobiliser le criminel. Ensuite, à toi de me dire ce que tu as appris à faire depuis le temps, Kaname-san, dit-il sur un ton moqueur, froid, hautain et arrogant. Cela lui donnait un style, un charme, ce gars au cœur de glace. Qui brisera sa forteresse ?

- Hmpf, toujours aussi arrogant, Gôzen-kun. Tu portes bien ton nom.

- Je te remercie, mais on a pas le temps pour les compliments. Raboule.

- Hé ça va ça va… Je suis du clan Hongaken comme tu le sais sûrement, je joue de la flûte qui me permet d’avoir un radar dans ma tête, ou plutôt un sonar si tu préfères. Je peux te localiser les otages et le criminel. Je sais aussi faire une petite attaque Raiton, de la foudre que je jette sur un adversaire ou que j’applique sur un objet pour le rendre plus tranchant.

- Bien, et moi je suis du clan Sakutsu, je suis tout aussi capable de faire des explosions. Comme cet adolescent qui ne sait plus trop quoi faire de sa vie. Dans cette mission la force brute ne me sera d’aucune utilité sauf si un combat s’engage, mais ce n’est pas ce que je privilégie. J’ai une idée… Je vais vous communiquer mon plan.

Gôzen leur expliqua alors son plan ingénieux mais que vous ne découvrirez que plus tard.
Du côté de l’assaillant, ou plutôt du terroriste. Il commençait à perdre patience. Il était stressé, à tout moment il ferait tout explosé. Quelles sont ses revendications ? Quelle est son histoire ? Il y a énormément de chose à réviser, à revoir, car comprendre le profil de l’agresseur permet de prédire ce qu’il va faire. Et Gôzen est maître en ce qu’il s’agit de prédire les mouvements de son adversaire. Cela devient clair comme du cristal. Il visualisait chacune de ses missions de combats, d'espionnage ou autres - où il y a du conflit - comme une partie de Shogi. Mais encore plus précisément, une partie de Shogi dans une situation précise représentant symboliquement les acteurs de la partie comme des pièces de Shogi.

Actuellement, deux pièces alliés étaient sur le terrain, mais agressé par une pièce que l’on nomme le fou - ce qui est très ironique parce que ce dernier est vraiment fou ! Les deux pièces sont protégées, à tout moment si le fou prend une pièce l’autre meurt avec lui… Et le fou finira tuer par sa propre explosion. Pour espérer contre-attaquer, il fallait espérer une erreur de l’adversaire, car en théorie c’est lui qui a la main mise sur cette situation.

Le nom du terroriste était Ryûma, il avait assisté au cours de Gôzen il n’y a pas si longtemps que cela. Il regardait par la fenêtre de la baraque dans laquelle il s’était cloîtré. On pouvait entendre dans la pièce derrière lui les gémissements et cris des otages qui étaient bâillonnés. Difficile de les entendre de là où va arriver Gôzen… On entendait plus le son d’une flûte que ces appels à l’aide.

Soudainement, Ryûma remarque que Gôzen lui fait signe dehors, il a les mains en l’air, il n’a pas l’air d’être armé. Son équipement est posé au sol. Il est seul. Ryûma désactiva sa technique et lui fit signe de la fenêtre d’avancer. Ce dernier avança et arriva au niveau de la porte, parlant le premier.

- Me revoilà pour te faire la causette, Ryûma-kun. Qu’est-ce qui ta poussé à faire toute cette merde ?  Toi et ton clan Suibaku… Vous ne savez pas la chance que vous avez de faire partie du village de Kumo ! C’est un rêve que je suis sur le point d’accomplir. Mais toi, tu te rabaisses à ça ? Trahir la confiance de tes camarades ?

- Je ne les ai pas trahi ! Ryûma se révolta face aux dires du jeune Sakutsu. Et rappel-toi bien que c’est moi qui ait le contrôle sur la situation, Gôzen.

- Peut-être, mais tu pourrais au moins garder du respect pour moi… Notant qu’il n’avait pas utilisé de suffixe.

- Dans tous les cas, je veux un million de Ryô, sinon vous pouvez dire au revoir à cette baraque et à la vie de ces deux cruches ! Il n’y aura pas à discuter bien longtemps ! Vous me cherchez l’argent, vous me la donnez, je me tire et vous prenez les otages que j’aurais emmené avec moi et déposer quelque part.

- Je vois que tu as déjà un plan solide. Mais je ne peux pas te faire confiance vois-tu, j’aimerais une preuve de ta bonne foi puis tu auras tout ce que tu veux ! Je veux simplement voir les otages, pour m’assurer qu’ils sont en bonne santé et que tu ne les utilises pas pour te vider les couilles. Même si je doute que tu te sois rabaissé aussi bas.

- Non… Quand même pas, on entendit un petit cliquetis.

La porte s’ouvrit, devant Gôzen se trouvait Ryûma qui l’invitait à rentrer et à le suivre.

- Je te préviens, j’ai réactivé mes mines, si tes copains tentent de passer, ils sont finis, disait-il tout en tournant le dos au négociateur, il commençait à monter les escaliers de la maison pour aller là où les otages sont maintenues captifs.

Gôzen suivit le criminel jusqu’à atteindre l’endroit où ils étaient emprisonnés. Il s’assura que les deux allaient bien… Bon, ils étaient ligotés avec de l’argile explosive qui pouvaient exploser à tout moment selon la bonne volonté de son utilisateur en un seul mudrâ… Mais ils allaient bien ! Ils semblaient être bien traiter !

- Ne vous inquiétez pas vous deux, nous sommes en train de rassembler la somme avec la Raikage. D’ici peu, vous serez libre comme l’air ! leur dit-il avec le sourire. Quel beau gosse, se disait la jeune femme face à autant de charisme et de bienséance.

Mais tiendra-t-il ses promesses ? Et bien… Pas toutes à vrai dire. Il sortit de la salle avec l’agresseur et mit ses mains derrière sa tête, comme s’il voulait la tenir. Il était donc très décomplexé, montrant qu’il n’était pas armé, bref, il voulait calmer le jeu avec Ryûma.

Il s’approcha un peu de lui, le fixa du regard avant de lui demander sur un ton sérieux et plaintif :

- Tu n’as pas répondu à ma question. Pourquoi veux-tu une vie facile en faisant le mal alors que ta vie est déjà facile, toi le privilégier de Kumo. Tu aurais pu avoir tout ce que tu désirais en devenant Shinobi de ce merveilleux village qui t’a ouvert automatiquement ses portes dès ta naissance… Alors pourquoi ? Je ne te comprends pas. On est entre nous là, tu peux parler franchement. De toute façon, il leur faut du temps pour rassembler l’argent.

L’adolescent serra le poing et fronça les sourcils, ce qu’il venait de dire l’avait énervé.

- Privilégié ? Comment ça privilégié ? Tu penses que juste parce qu’on est natif du village où on vit on a automatiquement une vie ? Tout le monde n’est pas aussi talentueux que toi Gôzen KUN, il mettait l’accent sur le kun pour se moquer de sa bienséance.
Alors oui, certes, je suis né dans le village de Kumo, je ne suis pas un étranger comme toi. Mais à quoi ça sert quand le monde ne te regarde pas ? C’est devenu une putain de fourmilière ce village ! Il y a tellement de monde, comment veux-tu briller alors que tout le monde fait ce que tu fais mais en mieux que toi ? Résultat, je suis devenu l’ombre de mon clan, de mes parents… Ce village ne m’a rien donné, au pire il m’a tendu la carotte comme on tenderait une carotte à un âne ! J’ai toujours été éclipser par les autres, jamais personne ne m’a donné du crédit pour quelconque action que j’ai pu entreprendre et... et…

Il commençait à pleurer… L’émotion lui fait couler son honneur, mais éprouver sa souffrance, sa tristesse aux yeux de Gôzen qui, en écoutant son histoire, s’identifia énormément avec le personnage. Lui qui pensait que les Suibaku étaient de gros pistonnés parce qu’ils sont nés dans le pays où ils vivent, remarquent que eux aussi ont des problèmes. Des problèmes qui sont parfois différents et parfois identiques aux siens. Lui aussi avait souffert de cette ombre, de ce masque. Il connaît très bien ce sentiment d’être noyé dans une masse humaine et de ne pas pouvoir être important proportionnellement à la population. Il se revoyait encore avec son père en train de s’entraîner dans la forêt… Quand des ninja de Kumo passaient, les regards de gêne ne manquaient pas. Le mépris se voyaient dans leurs yeux, malgré tous les efforts que le clan faisait pour se faire respecter… Heureusement maintenant, ce genre de témoignage et de fait sont de plus en plus rare.

Alors, Gôzen décida de s’avancer lentement vers lui, enlevant ses mains de derrière la tête. L’adolescent était trop occupé à sécher ses larmes. Pour rappel, un seul mudrâ de ce dernier et s’en était fini de Gôzen et de tous les otages. Le jeune genin continua de s’avancer et enlaça le jeune homme déconcerté.

- Je suis là pour toi. Je suis là pour te sauver de cette misère. Je suis là pour cette raison.
Moi aussi j’ai souffert à cause de ton clan, ironiquement on se ressemble beaucoup. Mais tu sais, bien que la vie ne soit pas facile… Je suis sûr que tu peux te faire un nom en gardant ton honneur. Je crois en toi moi, ceux qui ont vécu l’ombre se doivent de découvrir la lumière. Je suis certain qu’un jour tu parviendras à te faire voir de toutes les personnes qui te sont chères.

Gôzen serra un peu plus fort, ainsi, il ne pouvait pas faire de mudrâ. Il a besoin de ses deux mains pour faire le mudrâ qui lui permettrait de faire tout exploser… Mais l’adolescent n’était pas dupe, et bien qu’il était ému par cela… Il savait qu’il allait peut-être se faire tuer pour ce qu’il a fait, il se mit alors à paniquer.

- Lâche-moi !

L’adolescent poussa Gôzen en dehors du câlin. Le jeune Genin sortit alors ses poings et se mit en garde. L’heure était venue de neutraliser cet adolescent, tout mal qu’il ait pu subir.

Le Ryûô est dans le château adverse… Il ne restait plus qu’à mettre en échec et mat. Ryûma était toujours en larme, il cria et fit le mudrâ de la chèvre.

- KATSU !

Gôzen serra le poing et les dents, Ryûma allait peut-être tuer tout le monde… Si son plan n'avait pas marché, tous ses rêves allaient s'envoler en milles morceaux, tous les espoirs qu'on avait mit sur lui, détruit en un coup de vent... Son plan fonctionnera-t-il ?!
L'explosion allait bientôt retentirent...

Mais… Bien sûr cela ne pouvait se finir ainsi !

Après trois secondes, l'explosion se fit toujours attendre. Et très vite, Ryûma compris qu’elle n’arriverait probablement jamais. Il s’était fait duper !

<< C’est fini Ryûma… >>

Le jeune Genin tacticien disparu de la vue de l’adolescent terroriste et l'attrapa une nouvelle fois mais cette fois-ci par derrière, neutralisant sa sacoche d'argile. De toute façon, ce n'était qu'un simple ninja aspirant. En d'autres termes et en étant un peu plus vulgaire, il était nul nul nul ! Par conséquent, sa prise était bonne. L'adolescent avait du mal à se laisser faire. Il essayait de se débattre, de sortir, pour courir. Mais où ?

<< Où veux-tu t'en aller ?! Tu n'as plus nul part où aller à part rester ici ! Crois-moi, tu seras beaucoup mieux ici que nul part autre ailleurs. Ne te suicide pas pour cette merde, de toute façon je t'en empêcherai ! Tu ne MOURRAS PAS ! Je ne laisserai pas tomber un habitant du village de Kumo sans rien faire ! Cela fait aussi partie intégrante de mon Nindô ! Si je veux devenir Raikage, je dois faire en sorte d'agir comme un Raikage le ferait ! Alors désolé si je te gêne, mais tu ne mourras pas tant que mon cœur battra ! >>

Les deux Genin Kamiko et Kaname sortirent de la salle où il y avait les otages ! Ces derniers d’ailleurs étaient avec eux et en parfaite santé ! L’argile ne faisait plus effet. Elles n'allaient pas explosé, la faille du ninja aspirant avait été bien exploité par le génie tactique de Gôzen. Même si selon lui, c'était à la portée de tout le monde d'établir un tel plan... même s'il faut se le dire, c'était plutôt culotté et très dangereux. Il se fera d'ailleurs réprimander pour cela. Si ses coéquipières n'étaient pas intervenu à temps, ils seraient tous mort. Il leur rétorquera plus tard qu'il avait confiance en ses alliés, et que c'était ça ou rien. Finalement, tout est revenu dans l'ordre.

Mais que s’est-il passé ? En réalité, tout a été instrumentalisé par Gôzen qui connaît très bien le Clan Suibaku. Étant des clans rivaux, le père de Gôzen lui a longtemps enseigné l’art de ses éternels ennemis. La faiblesse de cette argile ? Le Raiton. Et le jeune genin le savait donc très bien ! Alors, il demanda premièrement à Kaname de jouer de sa flûte pour localiser les deux otages et l’agresseur. Une fois cela fait, il rentrerait dans la maison.

Mais une fois qu’ils sont montés voir les otages, Kamiko en a profité pour lancer des projectiles de papier directement dans le sol infusé au Raiton ! Les mines n’étant plus actives, ils ont pu s’introduire discrètement dans la maison pendant que les deux autres étaient à l’étage. Ils ont ensuite profité du moment où Ryûma était émotionnellement chamboulé pour aller à l’étage et planter du papier électrique dans les liens des otages, désactivant ainsi complètement le Bakuton de Ryûma. Une fois tout cela fait, Gôzen n’avait plus qu’à utiliser la force pour mater son adversaire.

Rapidement, les autres Shinobi rentrèrent dans la maison et l'adolescent fut immobilisé par les papiers de Kamiko par son fuînjutsu. Les otages furent emmenés en sécurité. Le jeune Ryûma sera emprisonné pendant quelques mois et va faire du travail de réparation de biens. Bref, du travail gratuitement. Gôzen ne le saura peut-être jamais, mais ce jeune Ryûma avait été poussé par Gôzen à faire toutes ces conneries quand il a entendu son discours. Il se disait qu’il ne voulait pas de tout ça et que personne, vraiment personne, n’aurait pu le comprendre. Mais le jeune Sakutsu a su trouver les bons mots pour le faire chavirer de bord, et ainsi, il décidera de jouer jusqu’à sa vie pour se faire pardonner, devenir un ninja et suivre les pas de Sakutsu Gôzen, l’homme qui lui a appris à vivre mieux.

<< Une mission de plus accomplie... >> disait-il en s'étirant, rentrant chez lui alors que le soleil se couchait, les mains derrière la tête.

See you soon, Raikage dreamer.