Pourquoi diable, suis-je incapable de faire cette satanée technique ? J’ai pourtant la théorie, mais je n’arrive pas à la mettre en pratique, c’est particulièrement agaçant. Assis sur une table avec un morceau de bois devant moi, je réfléchissais en lisant mes notes que j’avais pris dans certains écrits de la bibliothèque. Avant d’apposer le sceau, je dois d’abord penser au résultat attendu. Donc pour créer un sceau explosif, je dois penser à une explosion…

« Fuinjutsu – Sceau Explosif »

Une fois, les mudras fait, j’ai posé ma main sur le morceau de bois. Mon sceau personnel apparut sur le bois, avant de disparaitre quelques secondes après.

« Bon sang de bois !! »

Qu’est-ce que je pouvais faire mal… Je pense à une explosion au moment de faire mon sceau et il disparait… Pourquoi, je n’y arrive pas du tout… Je devais pourtant réussir, j’ai réussi à créer des fuinjutsus très puissant en mélangeant mon chakra médical, avec un sceau et pourtant, je n’y arrive pas… Comment diable est-ce possible… Au fond, je ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Glissant ma main dans la poche, je suis tombé sur mon ancien briquet et je l’avais regardé pendant plusieurs minutes, avant de le remettre dans ma poche pour prendre une sucette à la place. Retirant l’emballage de papier, je l’ai fait glisser entre mes lèvres.

« Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à créer un fichu sceau explosif ? Ce n’est pourtant pas une technique très complexe en soi… Je dois juste imaginer une explosion, puis crée le sceau et ensuite, je le fais exploser… »


J’avais parlé à voix haute, sans même m’en rendre compte, mais bon, j’étais seul de si bon matin au terrain d’entrainement. J’avais décidé d’y aller à cette heure-là, car avec l’approche de l’examen Chunin, le lieu est très vite plein à craquer.

« Fuinjutsu – Le Sceau explosif »

Un nouvel essai, un nouvel échec…. Faudrait que j’arrive à trouver quelqu’un pour m’expliquer et me donner des conseils sur le Fuinjutsu, mais personne au village, ne possède ce talent…

L’archéologue se baladait de bon matin dans les rues un peu déserte du village de Konoha. Il fit le tour du sud de la cité, avant de remonter et se perdre dans les quartiers résidentiels. Il dégaina alors sa carte pour mieux se repérer et prendre la route du terrain d’entraînement de l’académie. Il n’avait pas l’intention de s’entraîner, mais plutôt observer et profiter du peu de temps qui lui restait, avant de devoir retrouver Miyako et Akihiko pour reprendre les préparatifs de l’examen international des Chûnins.

Une fois à sa nouvelle destination, il ne fut pas étonné de n’y trouver quasiment personne, si ce n’était deux-trois individus déterminés à se surpasser et quelques rares autres qui méditaient ou s’adonnaient à d’autres activités. Il prit quelques instants pour observer les Genins qui s’affrontaient de si bon matin, probablement pour savoir qui était le meilleur et se préparer au mieux pour l’examen. Qui des Genins de Kumo et de Konoha étaient les meilleurs ? C’était une interrogation qui lui traversa l’esprit, à son plus grand étonnement. Il ne saurait le dire, car il ne disposait pas suffisamment d’informations pour y répondre. Mais au-delà de ça, c’était une question dont la réponse lui importait en réalité peu.

Finalement, il reprit sa marche, observant attentivement l’architecture et les infrastructures qui composaient ce terrain d’entraînement. D’ailleurs, la taille du terrain l’étonna, bien trop petit à son gout, mais heureusement il existait d’autres terrains de plus grande taille dont il n’avait pas encore eu le temps de visiter.

Quoi qu’il en fût, alors qu’il traversait l’académie pour rejoindre la sortie, il croisa sur son chemin un individu qui étudiait visiblement le fuinjutsu. Si cela n’avait en soi rien d’exceptionnel pour être souligner, Raesthra ne réalisa pas moins la difficulté que le Konohajin éprouvait dans son apprentissage de l’art des sceaux. Le jeune homme d’une vingtaine d’années pensait à voix haute et ne semblait pas comprendre pourquoi sa méthode ne lui permettait pas d’atteindre son objectif. A peine prit-il le temps de s’arrêter que l’archéologue réalisa ce qui n’allait pas dans la méthode du Konohajin. Aussi, se permit-il de lui donner quelques conseils et pourquoi pas l’aider à acquérir cette technique qui, pour lui, était d’une facilité déconcertante.

« … Tu ne peux pas produire une explosion sans un minimum de chakra dans ton sceau, fiston. Et même si tu y mets une dose suffisante, il te faut encore la canaliser à l’intérieur de ton sceau et éviter qu’elle ne s’évapore dans le néant. Ainsi, il ne te restera plus qu’à l’enclencher au moment opportun pour produire ton explosion. » Glissa -t-il, en regardant le Konohajin.

Il s’assit finalement en face de lui à même le sol et en tailleur, comme à l'accoutumé.

« Puisque j’ai encore un peu de temps, je vais t’aider à acquérir cette technique. Sache que le sceau explosif est l’une des techniques les plus basiques du fuinjutsu… mais fait aussi partie des techniques les plus dangereuses, autant pour les autres que pour son utilisateur.

Il m’a semblé que tu parlais un peu plus tôt d’imaginer une explosion pour forcer la matérialisation, sache que c’est tout à fait inutile et une vraie perte de temps. » Fit-il, avant de dessiner le sigle de l’explosion sur le sol. « Le fuinjutsu ne repose pas sur les même fondements et méthode que le ninjutsu, sauf si tu tiens à combiner les deux.

Par conséquent, le principe du sceau explosif repose, grossièrement, avant tout sur ta capacité à écrire correctement les sigles dont tu as besoin et à concentrer et canaliser ton chakra pour armer ta technique. Il te faut en l'occurrence être extrêmement rigoureux, à défaut de quoi soit ton explosion ne verra jamais le jour, soit tu le précipites et deviens par conséquence victime de ta propre technique. » Ajoutait -t-il, en illustrant ses propos avec des desseins sur le sol, qui étaient censés représenter grossièrement les deux étapes majeures de la technique.

Pour ne pas perdre son élève du jour avec toutes ses explications, Raesthra comptait l’initier à la pratique, étape par étape.

« … Commence donc par dessiner correctement le sigle de l’explosion sur le sol. C’est juste pour m’assurer que tu en es capable et éviter de te faire prendre des risques inconsidérées. » Conclut-il, d’un sourire bienveillant.

Si le Konohajin avait quelques connaissances en fuinjutsu, cette étape préliminaire ne devrait pas représenter de difficulté pour lui. Dans tous les cas, Raesthra voulait le voir à l’œuvre. Alors qu’il attendait de le voir s’exécuter, il réalisait qu’il ne s’était même pas présenté à son interlocuteur...  

Le Konohajin semblait un peu sur les nerfs, mais il s’efforçait de rester concentrer sur son objectif. Aussi, il écouta attentivement les instructions de l’archéologue, avant de s’exécuter en dessinant le sigle de l’explosion sur le sol. Au moins cette étape préliminaire ne représentait aucune difficulté pour lui. Non, ce qui lui posait problème, c’était le fait qu’il ne soit pas capable de maintenir suffisamment le sigle pour enclencher son explosion, du moins à en croire ses mots. Il souligna, par ailleurs, que d’ordinaire il était capable de réaliser des sceaux de haut niveau, principalement des techniques de soins, aussi il s’étonnait de ne pas pouvoir réaliser une simple petite explosion.

Songeur, Raesthra pensait avoir cerner le véritable problème. En effet, son interlocuteur disait être un médecin, alors peut-être qu’il avait tenté de réaliser un sceau explosif avec soit du chakra médical, soit en utilisant les méthodes du fuinjutsu médical. Que ce soit la première ou la seconde hypothèse, il allait sans dire qu’aucune ne lui permettait de réaliser un sceau explosif, puisque ce genre de technique reposait entièrement sur le fuinjutsu « neutre ».

Quoi qu’il en fût, le Konohajin, à la mine visiblement abattu, semblait avoir cerner le problème par lui-même, du moins en partie, puisqu’il confia par la suite à Raesthra qu’il avait peut-être inconsciemment recourut au chakra médical. Il rit de sa propre bêtise, tandis qu’un léger sourire amusé se dessinait sur le faciès du Kumojin.

« Tu es donc un médecin, je vois. Au moins, tu as su identifier ton erreur par toi-même, je te félicite. » Glissa -t-il, dans un premier temps. « Le chakra médical ne permet effectivement pas de réaliser ce genre de technique. C’est avant tout du ninjutsu, que tu peux transposer au fuinjutsu médical. Aussi, si tu souhaites réaliser un sceau explosif, ou tout autre technique de fuinjutsu disons neutre, il te faut te servir de ton chakra neutre. » Ajouta -t-il, avant de regarder de gauche à droite et de se saisir d’une planche en bois qui trainait dans le coin. « Le fait que tu maîtrises des techniques de fuinjutsu médical reste néanmoins un avantage non négligeable. Tiens, sers-toi de ton chakra pour tracer le sigle de l'explosion sur cette planche et force le à se maintenir à l’aide de ce mudra. » Conclut-il, en lui montrant le mudra en question.

Le sceau qu’il tracera ne sera très probablement pas armé, mais ce n’était pas grave, puisque le but était avant tout de poser la base de la technique. Prochaine étape, l’archéologue lui fera armer le sceau, puis ils concluront avec son enclenchement. Restait à voir si le Kumojin rencontrera des difficultés au non d’ici la phase finale…

Alors que je venais de tracer le sceau à la perfection, mon enseignant du jour, me regarda et continua à me parler. Pour commencer, il me félicita pour avoir réussi à identifier le problème avec mon sceau. Et oui, c’est tout con, comme problème, j’avais réussi presque d’instinctivement à manipuler mon chakra médical pour le mettre dans un sceau explosif, mais cela ne risquait pas de marcher. Un chakra bénéfique ne peut pas causer du tort, même si certaines techniques médicales peuvent être utilisé pour blesser, comme c’est par exemple, le cas avec le scalpel de chakra qui peut aussi servir de manière offensive en tranchant muscle et chair…

Mon enseignant me conseilla pour la suite de réussir à utiliser le chakra neutre… Et là, ce fut le drame, je n’ai jamais réussi à maîtriser le chakra neutre, mon chakra était par nature médical et je ne comprenais pas comment retirer la particularité médicale au chakra pour le rendre parfaitement neutre. En fermant les yeux, j’ai essayé de contrôler ma respiration, afin de m’occuper spirituellement à retirer l’iroujutsu de mon chakra. Cela me prit plusieurs minutes avant de penser réussir à faire cela.

Une fois fait, l’homme me donna une planche de bois et me demanda de tracer le sigle de l’explosion, avant de le forcer à se maintenir à l’aide de ce mudra qu’il me montra. Un sourire aux lèvres, j’avais donc fait comme il l’avait demandé. Prenant une grande inspiration, j’ai tracé le sigle avec un certain talent, avant de faire les mudra avec mes mains. Puis en mois, j’avais senti comme une sensation étrange, mon chakra quitta mon corps, afin de rejoindre le sigle de l’explosion.
Alors que je regardai mon compagnon, j’avais eu un profond soupire, mon sigle avait pris une bonne partie du chakra neutre que j’avais réussi à malaxer.

« Je crois que mon sigle à un problème… »

Mon sigle devint rapidement rouge, puis ce fut un déchainement, il explosa. J’avais juste eu le temps d’attraper mon enseignant par le bras, avant que l’explosion ne se produise. Pourtant, je ressentais quand même une douleur dans le bras. Mon explosion m’avait brulé le bras et des petites cloques étaient apparu.

Utilisant les signes incantatoires, j’ai utilisé mon chakra médical pour me soigner rapidement et au bout de quelques secondes, il n’eut plus aucune trace de brulure sur mon bras :

« Je suis vraiment désolé, j’ai du malaxer beaucoup trop de chakra neutre et le sigle à du faire un rejet massif… Enfin, je pense… »

Le Konohajin semblait avoir du mal à recourir à son chakra naturel, ce que Raesthra trouvait étrange, puisque son « élève » du jour était un médecin et donc censé avoir une bonne maîtrise de son énergie. Le Konohajin insistait malgré lui avec le chakra médical, ce qui amena l’archéologue à se demander si le jeune homme n’avait pas tout simplement perdu l’habitude de manipuler de l’énergie non transformé. Car, après tout, le chakra médical n’était rien de plus que de l’énergie naturelle transformée à des fins médicales, du moins c’était ce que l’archéologue avait toujours cru.  

Quoi qu’il en fût, Raesthra se fit silencieux et laissa le médecin trouver la solution par lui-même. Chose qu’il fit après quelques tentatives et après s’être mis dans les bonnes dispositions pour y arriver. L’archéologue lui remit alors une planche en bois et l’encouragea à tracer le sigle de l’explosion sur la planche à l’aide de son chakra. Le but était de tracer les contours de la technique et de se servir du sigle comme réceptacle pour accueillir le chakra qui causera l’explosion.  

Le médecin s’exécuta et dessina sans difficulté le kanji du sceau explosif, sous le regard satisfait de l’archéologue. Cependant, Raesthra réalisa rapidement que son élève était allé plus loin que ce qui était attendu de lui, ce qui enclencha malgré lui le processus de l’explosion.

« Attention ! » Alerta l’archéologue, sans avoir le temps de se débarrasser de la planche.

Le sceau explosa, provoquant alors une petite détonation qui brûla visiblement le médecin.

« Tu dois faire plus attention, tu aurais pu être davantage blessé. Pour le moment, on ne cherche pas à armer le sceau, mais simplement le tracer à l’aide de ton chakra sur un quelconque support. » Glissa Raesthra, avant de se débarrasser des fragments de bois qui s’étaient logés dans son bras.

Ce n’était rien de bien méchant contrairement aux dommages qu’avaient reçu le Konohajin. Heureusement, il put se soigner de façon rapide et efficace grâce à son ninjutsu médical.

« Tu penses pouvoir poursuivre ? » Demanda le Chûnin afin de s’assurer de l’état du médecin.

Après confirmation du Konohajin, Raesthra dégaina un parchemin vierge et l’apposa en face du médecin.

« Sers-toi de ça comme support pour dessiner de nouveau le sigle. Oublie l’effet de la technique et concentres-toi simplement sur l’idée de dessiner et maintenir ton sigle. » Fit-il, avant de réaliser une série de mudra.

Il se tenait prêt à intervenir si jamais le médecin provoquait sans le vouloir une autre détonation. Dans le cas contraire, ils pourraient passer à l’étape suivante, c’est-à-dire armer et enclencher le sceau.  

« Vous savez ce n’est pas une brûlure qui va m’arrêter »

Ce fut ma réponse quand mon enseignant du jour me demanda si je pensais pouvoir poursuivre, après l’explosion du morceau de bois. J’avais parfaitement bien compris, que j’avais mis beaucoup trop de chakra neutre dans mon sceau. Poussant un soupire, j’avais regardé mon compagnon, avant de lui dire :

« Il y a bien longtemps que mon chakra n’avait pas été neutre, je crois que j’ai perdu un peu de maîtrise. »

Un éclat de rire sorti de mes lèvres en regardant mon enseignant, une forte lueur amusée dans mon regard azur. Une fois mon éclat de rire disparut, il me donna un morceau de parchemin vierge et me donna une nouvelle mission. Dessiner le sigle, mais oublier l’effet de la technique, je devais juste maintenir le sigle, sans penser à une explosion. Plus facile à dire qu’à faire.

Posant le parchemin sur mes genoux, j’avais déposé ma main sur le morceau de papier, avant que le signe s’y dessine doucement. Avec ce qui ressemblait à une encre de couleur noir, le sigle de l’explosion apparut. Il existait des centaines de sigles différents, pour des centaines d’utilisations différentes, mais chaque utilisateur de fuinjutsu avait sa propre marque, comme une signature qui prouvait que le sceau était de lui. Pour moi, il y avait toujours un signe représentant un serpent entourant un bâton, un symbole médical parait-il. Après avoir fait apparaitre, j’avais relevé la main de ma feuille de parchemin et le sigle y était resté, sans bouger.

« Je crois avoir réussis, vous en pensez quoi ? »

Je lui avais posé cette question en le regardant droit dans les yeux, attendant un avis clair et précis, sur mon sceau. Je pensais que celui-ci n’était pas trop mal, mais il manquait encore à lui insufler du chakra, puis à l’armer et enfin à le faire exploser. Je pense que je pourrais faire cela après, mais je m’en remettait à l’avis de mon enseignant.

Raesthra opina lorsque le médecin lui fit part de sa volonté de poursuivre l’apprentissage. Ce dernier s’esclaffa par ailleurs en lui confiant que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas recouru à son chakra ordinaire. Il aurait ainsi perdu la capacité de le manipuler à sa guise, chose qui pouvait se comprendre, surtout s’il passait la majeure partie de son temps à recourir à son chakra médical. Dans tous les cas, Raesthra gardait confiance et ne manqua pas de rassurer le médecin, même si celui-ci ne parut en réalité pas inquiet.  

« Ne t’en fais pas, ça arrive. » Lui glissa -t-il, d’un sourire qui se voulait rassurant.  

Le Konohajin se ressaisit et déposa le parchemin que lui remit l’archéologue sur ses genoux, avant de retenter l’exercice. Pour ce faire, il concentra une petite quantité de chakra au bout de ses doigts et s’en servit pour écrire le sigle de la technique sur le parchemin. Il se montra très rigoureux et alla jusqu’à personnaliser son sceau, ce qui n’était pas forcément attendu de lui. Dans tous les cas, il avait cette fois-ci réussi à établir la base de la technique. En effet, le sigle demeurait bien visible et se maintenait sans que le médecin ne soit contraint de le maintenir.

« Oui, c’est parfait. » Répliqua Raesthra, lorsque le Konohajin lui demanda s’il avait réussi cette étape. « Maintenant, il faut que tu concentres et comprimes une petite quantité de chakra à l’intérieur de ton sceau. Attention, si tu mets trop de chakra, ton sceau risque de t’exploser en pleine face, car sa structure ne permet pour le moment pas de supporter trop d’énergie. » Ajouta -t-il, avant de concentrer et de matérialiser son propre chakra au bout de son doigt.

Le médecin avait alors une idée de la quantité de chakra nécessaire pour son sceau, ce qui devrait lui éviter d’aller au-delà ou en dessous de ce qui était attendu de lui.

« Une fois ceci fait, place le parchemin à mi-distance et enclenche l’explosion à l’aide du mudra de serpent. » Fit-il, avant de se lever et se hisser à la hauteur du médecin.

Peu de temps après que l’enseignant me félicita pour mon sceau, il me donna la dernière consigne. Je devais concentrer une petite quantité de chakra à l’intérieur du sceau, puis l’éloigner de moi, avant de le faire exploser avec le mudra du serpent.

Fermant les yeux, j’ai essayé de malaxer mon chakra. Je devais tout faire pour le rendre neutre, mais j’avais encore quelques difficultés pour bien concentrer mon chakra neutre. Pourtant, malgré mon manque d’expérience, je n’avais réussi à concentrer suffisamment de chakra et comme un idiot, je ne savais pas la dose de chakra nécessaire à l’utilisation de cette technique. Alors que j’allais rendre les armes, mon enseignant du jour, me montra la dose de chakra qui été nécessaire pour l’utilisation de cette technique et c’est à ce moment précis que cela fit tilte dans mon esprit.

Concentrant mon chakra, j’ai reposé ma main sur le parchemin, avant de faire le signe. Sous ma main, j’ai senti le sceau s’activer et se créer sous ma main. Mon chakra glissa de mon corps, jusqu’au signe, avant de se remplir petit à petit d’une bonne dose. Une fois, le sigle rempli de chakra neutre, je l’ai pris dans ma main, avant de le mettre à une distance raisonnable

« Fuinjutsu – Sceau explosif »

Tout à coup, comme si tout se passait à la perfection, mon sceau explosa dans une superbe explosion, avant de détruire un rondin de bois sur lequel, il était posé. J’étais littéralement fou de joie, j’avais enfin réussi à maîtrise la fameuse technique.

« Pour fêter cela et aussi pour vous remercier, j’aimerais vous inviter à venir boire un verre à mon domicile ce soir. J’ai un excellent whisky qui vient d’une petite exploitation du pays de Hi, si tu veux »

Un sourire se dessina sur mes lèvres, en attendant de voir l’avis de mon professeur du jour, afin de savoir s’il était intéressé ou pas par ma proposition.

Le médecin assimila les instructions de l’archéologue, avant de se lancer dans la pratique de la deuxième phase de la technique. Concentré, il canalisa et compressa son énergie dans le sceau, avant d’aller le placer à une certaine distance. Il revint alors à sa position initiale et enclencha l’explosion à l’aide du mudra de serpent. Une spectaculaire détonation se produisit alors sous le regard satisfait de Raesthra. Le Konohajin avait bel et bien compris le principe de la technique. Il en maîtrisait la base, plus rapidement qu’il ne l’imaginait. Un léger sourire se dessinait sur son visage alors qu’il tournait son regard vers son élève du jour pour le féliciter.

« Tu apprends très vite, félicitations. » Dit-il, avant de s’épousseter pour se débarrasser de la poussière qui s’était agrippée à sa veste.  

Plus que satisfait, le médecin ne cachait pas sa joie et invita même le Kumojin à trinquer avec lui, ce soir. Pourquoi pas, se dit intérieurement Raesthra, cela lui permettra peut-être d’en apprendre encore un peu plus sur le village et ses habitants. Et en outre en savoir plus sur ce médecin fort sympathique.

« Avec plaisir, mais peut-être pas ce soir. Je travaille sur l’organisation de l’examen international, aux côtés de Miyako et Akihiko. Disons dans quelques jours, lorsque la première épreuve sera terminée, cela te convient ?

Tiens, ça me fait penser, on a tellement été absorbé par cette apprentissage qu’on a oublié de se présenter, Ahaha. Moi c’est Raesthra. » Glissa -t-il, d’un léger rire. « Sinon, en ce qui concerne le sceau explosif, n’hésite pas à perfectionner la technique de ton côté. Tu as les bases, il te faut maintenant apprendre à travailler la structure de ton sceau pour augmenter la puissance de tes explosions. Il va sans dire qu’il te faudra aussi une bonne maîtrise de ton chakra, c’est peut-être le moment de t’y pencher et de ne pas te reposer uniquement sur ton chakra médical.

Sur ce je te dis à bientôt. » Conclut-il, avant de se diriger vers la sortie du terrain de l’entraînement.

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