Katara, Kedomo, Kitiri, ah Kudo ! Sukunabikona. Parfait. Laissant le tiroir sorti, il récupéra la fiche avant d’annoter l’adresse de son destinataire sur la missive. Le dossier qu’il avait reçu avait beau ne pas être très gros, l’un des nombreux oiseaux messagers qu’utilisait le palais ne suffirait pas à le porter. Ne restait qu’à attendre la levée du courrier et la requête du Shodaime aurait été pleinement réalisée.
En espérant que le retard accumulé de ces dernières semaines ne lui retomberait pas dessus… Non non ça devrait aller. Au besoin il utiliserait le mot d’excuse de son collègue de Kanetsu pour légitimer que le retard venait de leur propre inefficacité. Cela dit les pauvres avaient de quoi faire là-bas. Pas évident de faire le tri dans les données à faire migrer à Konoha et celles à garder à la capitale …
- Missive a écrit:
- A l'attention de M Sukunabikona Kudo,
Comme convenu avec le Shodaime Hokage, veuillez trouver ci-joint le rapport des autorités Hijine sur le décès de vos parents.
- Rapport a écrit:
- Rapport concernant le décès de Kudo Maryeme et Kudo Kyūseishu
Dépêchés en tant qu’équipe médicale sur requête du Premier siège de la Division Intérieure de l'armée Hijine, Hyûga Genkishi, le couple Kudo fut escorté au Pays du Thé afin autopsier Makita Imura, l’un des condamnés du Pays du Feu envoyé à Arashi. Imura devant servir de témoin pour mettre derrière les barreaux nombre de ses anciens collaborateurs de l’organisation Kasai, leur but était de vérifier que sa mort n’avait pas été provoquée par le personnel carcéral qui niait toute responsabilité.
Cependant l’attaque et l’évasion massive de la prison frappèrent le couple Kudo. Kudo Kyūseishu fut retrouvé mort sous les gravats tandis que le corps carbonisé de Kudo Maryeme gisait non loin. Les corps furent tous deux rapatriés à la capitale et l’autopsie du docteur Timura Kaijin confirma l’identité du cadavre supposé de Kudo Maryeme. Les corps furent remis à la famille des défunts et furent incinérés selon les coutumes bouddhistes que tous deux appliquaient.
Mes sincères condoléances et mes plus plates excuses pour ce retard causé par mes confrères de la capitale,
Itadori Mikoto, Bureau des Archives de Konoha