« Olalalala, vous êtes sous surveillance, faites attention à vos culs ! ON VOUS REGARDE ! »

«  Yo Michoko-chan. Tu te souviens que je t'ai rendu service la dernière fois ? Je t'ai appris que t'avais des poings et que tu pouvais les utiliser afin de dégommer des connards. »

«  Aujourd'hui, c'est moi qui ai besoin de toi. »

«  Ça me les brise de me faire espionner par les feuilles de salade. Est-ce que tu penses que tu pourrais utiliser tes capacités afin de me faire sortir de leurs radars ? Si tu peux m'aider, rejoins moi dans une demi-heure dans ma chambre. »

ON ME VOIT,
ON ME VOIT PLUS

an 150 - automne - konoha

Lorsque ses yeux écarlates repérèrent son aîné, ses pas s’arrêtèrent. Clairement, il avait quelque chose en tête. Et clairement, cela ne présageait rien de bon. Mais bien qu’elle ne paraissait en rien intéressée et même plutôt désabusée, il serait faux de penser qu’elle n’était pas curieuse d’entendre ce qu’il avait à lui dire. Elle resta donc stoïque, attendant patiemment à ce que ce dernier ne finisse par lui dire où il voulait en venir. D’ailleurs, c’était vrai qu’il lui avait rendu service en lui apprenait deux trois petites choses dans le passé. Mais cela ne suffisait pas vraiment à la convaincre qu’elle lui devait quoi que ce soit.

Elle releva un sourcil avant de lui laisser venir lui murmurer son souhait. Elle comprit assez facilement et assez vite ce qu’il ne voulait rien qu’en entendant sa première phrase. Phrase qui eut le mérite de la faire sourire légèrement. À vrai dire, elle aussi n’aimait pas se faire surveiller ainsi. Elle pouvait donc comprendre sa frustration toutefois…

Bon, par le temps de répondre, Haru s’en allait comme il était venu. Elle pivota donc un peu sur elle-même pour le regarder s’éloigner avant de reprendre son chemin. Pour le coup, elle n’avait pas vraiment l’intention de venir le rejoindre. Déjà, parce qu’il n’avait même pas conscience de ce qui lui demander. Et rien que cela, la fit soupirer intérieurement. En plus, elle n’était pas certaine de vouloir se mêler à ses histoires. Quoique.

Après quarante-cinq minutes, la petite toqua finalement à sa porte. Évidemment, ce n’était pas quelque chose qu’elle aurait fait pour n’importe qui. Peut-être avait-elle appris à apprécier un peu son aîné ? M’enfin, elle était là et entra dès qu’elle fut autorisée à le faire. Son regard jaugea alors silencieusement la pièce avant de se poser sur lui. Ce qu’il espérait était évident. Mais c’était aussi navrant de le savoir aussi ignorant sur le sujet.

« Je ne peux pas faire de portails suffisamment larges pour toi. »

Son regard se montra un peu plus insistant comme si elle insinuait qu’elle était beaucoup trop gros grand pour pouvoir y traverser. En vérité, ce genre de portails était d’un tout autre niveau. Un niveau qu’elle ne maitrisait pas encore. Il risquait donc de ne pas arriver en un seul morceau si elle venait à s’y essayer. Toutefois, le sourire sur ses lèvres montrait bien qu’elle avait un plan.

«  J’ai convaincu Tsuki et Yama de nous donner un coup de main. »

Deux autres genins qui n’avaient en réalité pas eu le choix que d’accepter les exigences de la plus jeune. C’est que la petite savait se montrer suffisamment convaincante. M’enfin, bref, pas besoin de portail pour échapper à la vigilance de leur surveillant.

« Ils nous attendent en bas. »

Et s’apprêtait à partir et les rejoindre avant de sentir toutes les questions que devait se poser son camarade.

« Nous sortons les quatre, faisons mine d’entrer dans un restaurant ou un magasin. De là, à l’abri des regards, les deux créent des clones qui prendront nos formes. Ils ressortent et nous on fait notre chemin. »

Expliqua-t-elle alors. Et évidemment, pour l’occasion était habillée décontractée, en kimono et non pas en shinobi. C’était histoire de ne pas se faire repérer tout de suite une fois dehors et avoir plus l’apparence d’une civile. Ha oui, parce que s’il ne l’avait pas encore compris, elle comptait le suivre dans son périple.