Une nouvelle mission pour le jeune prodige de Kumo. Enfin bien que prodige soit un peu fort pour un jeune homme qui n’avait fait qu’échouer tout au long de sa vie malgré ses nombreuses qualités et capacités. On lui avait assigné par le biais d’une missive un ordre de mission.
Enfin aucun détail ne se trouvait de la missive, simplement on lui demandait de se rendre au bureau des missions pour venir en apprendre un peu plus avant de se lancer dans cette nouvelle quête. Pour Daiki c’était là l’occasion de briller une fois encore. Une fois encore oui, car si sur le plan personnel il n’avait connu que des échecs sur le plan professionnel il n’y avait eu que des réussites pour l’heure.

S’habillement en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le jeune homme quittait le dojo en saluant son maitre au passage bien que ce fût plus une habitude qu’une marque de respect ou bien alors était-ce l’inverse mais qu’importe. Le jeune homme s’en allait donc au cœur de la ville. Le lieu incontournable pour tout ninja qui se respectait le fameux bureau des missions. Un bureau dans lequel on trouvait les ninjas les habiles en matière d’administration.
Un lieu qui n’était pas du tout dans les goûts du jeune homme. Mais il fallait bien de tout pour faire fonctionner un village de ninjas.

Sur place on lui indiquait une salle d’attente et on viendrait à l’appeler lorsque ce serait à son tour. Dans la salle d’attente, la file avançait avec une vitesse effroyable comme à son habitude.
Là son tour venait. Avec lui venait à se lever une dame également. Une bien étrange chose que voici. Elle entrait avec lui dans la salle et il ne savait guère quoi en pensait. Il se disait qu’au vue de son apparence il devait s’agir d’une supérieure ou bien alors il devait s’agir d’un témoin en rapport avec la mission.

Un trio de ninjas bureaucrates faisait face au jeune Daiki. Toujours dans son maillot de sport qui ne représentait à vrai dire aucune équipe. C’était juste là le seul vêtement dont disposait l’homme. Un jour peut-être viendrait-il à faire un peu d’emplette pour mieux remplir son armoire, mais pour cela il devrait perdre sa tenue.
On informer le jeune genin sur la mission et les détails en possession du village sur cette dernière. Il s’agissait d’une disparation. Bien que la victime ne fût pas un citoyen aussi éminent qu’un noble, une bien étrange chose que voici. La disparation d’une prostituée en générale ces dernières ne quittaient pas leur maison close pour ne pas attirer le regard sur elle ou pour ne pas tomber sur un client qui voudrait une prestation gratuite.
D’autant que les tenanciers en général aimaient bien garder à l’œil leurs biens si on pouvait appeler la chose ainsi. Bien que pour Daiki c’était là une réalité et il était contre le principe des organismes en charge du plaisir. Pour lui si une femme voulait le faire à titre privé elle le pouvait, mais elle ne devait pas dépendre d’un quelconque organisme. Enfin c’était là un débat auquel le jeune homme n’avait pas à participé, il n’était pas un gigolo après tout.

Partant en saluant les ninjas d’un signe de la main, une marque de respect vulgaire alors qu’il aurait dû s’incliner. Le jeune homme s’en allait devant le bâtiment pour attendre son partenaire. Il avait bien compris que c’était la femme qui l’avait accompagné durant la réunion. Bien qu’au départ il ne s’attendait pas à ça. Et en parlant du loup, se disait-il, le voici qu’il pointe le bout de son museau.

-Bon on va faire équipe je présume pour cette mission. Je m’appelle Daiki et toi ?

Mais quel diable avait piqué les hautes instances du village. Qui avait bien autoriser quelqu’un d’encore plus malpoli que Daiki lui-même. Le jeune homme ne pouvait s’empêcher de s’interroger sur la chose. Mais qu’importe il se devait d’ignorer la diablerie de la femme ou plutôt de la vieille harpie. Du fait de son apparence ou par ses gestes elle ne manquait d’être assez irritante.
Rien que le mouvement de ses bras suffisait à comprendre son attitude assez hautaine. Daiki ne la supportait déjà pas et pourtant il ne connaissait même pas son nom. Quelle drôle de chose que voici. Un doux sentiment venait remplir son cœur. Ce sentiment en question était assez unique pour Daiki. Il n’avait jamais connu ce dernier du moins pas à ce point et il s’agissait du dégoût. Du dégoût de devoir travailler avec une femme qui ne méritait même d’être une femme ninja à ses yeux. Si déjà Daiki savait qu’il dépassait les bords par moment, cette dernière devait être une véritable source de problèmes. Mais qu’importe il n’avait qu’une mission à faire et il comptait bien l’ignorer.

Daiki suivait donc la femme sans plus s’attarder sur ses sentiments. Il avait soupiré et il passait à autre chose.
Mais voici qu’elle se montrait désagréable avec l’hôtesse à l’accueil.
Poussant la vieille dame d’un coup de hanche. Il venait à prendre la parole pour reprendre la vieille dame et ô grand jamais il n’aurait pensé être la voix de la raison dans une mission bien qu’aux yeux du jeune homme il était toujours dans son bon droit.

-Je vous prie de bien vouloir excuser son comportement. Il se trouve qu’elle s’est levée du mauvais pied aujourd’hui. Pour en revenir à notre affaire. Nous sommes les ninjas en charge de l’enquête sur la fille qui a disparue il y a peu. Nous aimerions nous entretenir avec les propriétaires. Aussi nous aimerions pouvoir visiter sa chambre.

Daiki se rapprochait un peu plus de la jeune hôtesse.

-De vous à moi, vous en pensiez quoi d’elle ? Elle n’agissait pas bizarrement dernièrement ? Et ne vous inquiétez ce que vous direz restera entre nous.

Daiki ne manquait pas de poser un léger regard sur les formes de la femme sans s’attarder dessus si bien que son regard restait discret. Il avait évincé la vieille dame et ne manquerait de refaire ça à chaque occasion possible.

La vieille folle avait encore frappé. Elle ne manquait de venir décocher une nouvelle réplique à l’encontre du jeune homme. Cette fois-ci il s’agissait d’une menace qui n’était en rien masquée.
La vieille bique se sentait capable d’ouvrir le ventre de Daiki pour lui retirer les boyaux. Une bien touchante image que voici, mais cela ne resterait rien de plus qu’un rêve pour elle. A contrario Daiki se sentait capable de venir lui porter un coup au besoin et selon la situation.

Malheureusement pour le jeune, il n’avait pas le temps de répondre à la vieille folle que le couple de propriétaire venait à arriver. Daiki ne pouvait s’empêcher d’essayer d’imaginer de quel manière un couple devenait les gérants d’un bordel. Et donc de quelle manière se passait leur vie de couple.

C’est alors que la vieille venait à changer du tout au tout son ton. Plus agréable elle venait même à présenter Daiki et elle se présentait par la même. Une bien jolie façade que la femme présentait là. Elle présentait aussi les options que Daiki avait demandé auparavant.

Finalement la jeune femme venait à prendre Daiki par la main en l’emmenant jusqu’à la chambre de la fille qui était portée disparue.
A mi-chemin de la chambre, Daiki parvenait à relâcher la main de l’hôtesse tout en continuant à la suivre. Fubuki de son côté souhaitait rester avec les propriétaires pour leur parler, le jeune shinobi espérait qu’elle n’aille pas trop loin. Il n’aimait pas qu’on pense à mal de lui sans raison ou bien sans que cela ne soit de son fait.
Finalement le jeune venait à arriver dans la chambre. Il parlait un peu avec la femme qui lui confirmait bien que c’était la chambre cible. L’hôtesse venait à s’assoir sur le lit pendant que le jeune ninja venait à fouiller les lieux. Le moindre indice pouvait peut-être le mettre sur la piste de la femme et bien qu’il se sentît observé par la femme sur lit. Il savait qu’elle devait rester là au cas où un je ne sais quoi pourrait arriver.
Après une fouille minutieuse à tapoter les murs et le plancher à fouiller dans les commodes, le jeune homme ne venait à trouver que des jouets pour des plaisirs solitaire ou bien à plusieurs. Il ne manquait d’être quelque peu gêné surtout vis-à-vis de l’hôtesse. Mais il restait visuellement impassible.
Finalement il n’y avait rien dans la chambre si ce n’était qu’elle était étrangement bien rangée. Daiki retournait donc auprès de Fubuki pour faire son rapport et l’hôtesse l’accompagnait.

Ce que la vieille dame venait à apprendre à Daiki ne choquait point le jeune homme. Il savait déjà quel sort les gérants d’un tel établissement réservé à leurs employés. Si les filles n’étaient plus bonnes pour la chose alors on jetait la marchandise dans une ruelle avant de passer à la suivante. Un monde cruel dans laquelle on voyait ces jeunes hommes et femmes comme des biens et non comme des êtres. Il y aurait tout un débat politique à tenir là-dessus, mais nul besoin d’y attarder.
Au côté de la vieille harpie se trouvait un loup également. Du fait de ses traits on pouvait clairement définir que loup était de la même sorte que la vieille. Une drôle de chose que voici et à n’en point douter Daiki se méfiait de la vieille.
Elle venait à sortir en laissant le choix du sort des gérants aux soins de Daiki. Une bien étonnante réaction de sa part. Malgré le fait qu’elle ajoutait par la suite qu’on irait lui reprocher encore des choses sur son comportement.
Daiki observait les trois autres personnes présentes dans la pièce. On pouvait déjà voir chez l’hôtesse une certaine inquiétude. Elle devait se soucier de son sort au vu de que ce que la vieille femme avait pu annoncer devant elle. Peut-être que l’hôtesse était complice de l’évasion et qu’il pourrait en apprendre un peu plus.
Les deux gérants un couple dans la quarantaine semblaient eux aussi assez soucieux. Ils se demandaient quel sort Daiki allait-il bien leur réserver. A coup sûr si la justice n’existait pas le jeune homme aurait usé d’une certaine violence.

Daiki se tournait donc vers l’hôtesse en lui adressant un sourire.

-Va faire sortir les quelques clients présents de l’établissement, la maison du plaisir est monotonement fermée pour la journée. Une fois fait rassemble les filles dans la grande salle et revient me voir.

Le jeune homme n’utilisait aucune politesse bien qu’il avait un sourire pour la femme. Sans attendre elle s’empressait d’obéir. Elle partait même avec une certaine vitesse, peut-être de peur que d’observer le regard des propriétaires.
Daiki se tournait alors vers les misérables auteurs de tous ses maux au sein du village. Il était grand temps de lancer une opération coup de poing dans le village.

-Quant à vous vous allez me suivre et sans faire d’histoire.

Le duo s’exécutait sans tenter quoi ce soit à la plus grande déception de Daiki. Ce dernier venait à passer les menottes en serrant fortement les paires pour chacun.
Il sortait le duo pour les laisser avec le loup et la louve.

-J’ai un détail à voir puis on peut les emmener au poste du Mihari le plus proche.

Daiki retournait dans l’établissement. Il s’en allait voir l’hôtesse qui était de retour en même temps qu’il revenait.

-Bon il va falloir que tu t’occupe des lieux en attendant l’arrivée d’une unité de Mihari. En revanche je me doute que la fille qui s’est échappée n’est partie toute seule. Et quelque chose me dit que c’est toi. Alors j’espère bien que tu me dire où la trouver histoire que l’on boucle le dossier.

La jeune femme commençait alors à tout expliquer. Qu’elle n’avait pas pu supporter de voir son amie dans le sous-sol subir tout ça. C’est pourquoi elle l’a détachée pour qu’elle puisse se rendre chez son amant. Par chance elle n’avait pas manqué de savoir de qui il s’agissait avant de la laisser s’en aller.

Daiki la remerciait avant de rejoindre Fubuki à l’extérieur pour s’en aller au post et au passage il expliquait la situation à Fubuki en veillant à ce que le duo ne puisse pas entendre.

En chemin le duo n’avait pas manqué d’être quelque peu bruyant. Il y avait de quoi déranger les passants et habitants du quartier et pour une fois la vieille dame venait à faire ce qu’il fallait. Bien que sa méthode restât tout de même assez peu conventionnelle pour ne pas donner une autre définition ou description à la chose.
Ses menaces semblaient porter leurs fruits, le plus bruyant des deux venait à se taire sans opposer la moindre résistance. Une chose bien étrange qui intriguait Daiki bien qu’il ne sût pas comment aborder un tel sujet avec le vieux ninja. Aussi il allait se contenter de garder ses mots en bouche et d’avancer jusqu’au poste du Miharu.

Là autour du post il semblait fourmiller un grand nombre de ninjas, chacun avait sa propre mission et Daiki ainsi que sa partenaire n’était qu’une goutte d’eau dans un vaste océan. La logistique était comme bien pensée au sein de Kumo, bien qu’il y eût toujours des choses à adapter à améliorer. En voyant les gens du Miharu s’activer dans tous els sens c’est là que le jeune homme se demandait s’il ne devait pas rejoindre cette unité.
Après tout pour l’heure il n’avait rejoint aucune section et il n’avait même pas une équipe. Il allait devoir Mais la police n’était une chose qui pouvait grandement intéresser le ninja. Certes il était quelque peu sauvage dans son attitude mais cela ne l’empêchait pas d’avoir un certain esprit scientifique.

C’est alors qu’il vint à sentir comme une douleur dans son corps une étrange chose venait à pousser. Il sentait la chose grandir en lui sans qu’il ne puisse rien comprendre à ce qu’il se passait à cet instant précis.
De son doigt venait même à en sortir une sorte de fil plutôt court. Tantôt noir tantôt gris il ne savait d’où venait ce dernier et par reflexe il commençait à le tirer mais c’était sans fin en cherchant à rester plutôt discret sur la chose.
Subitement en entrant dans le bâtiment il se stoppait dans son action perpétuelle d’étirement du fils. Il se sentait également bien plus léger qu’auparavant sans pour autant comprendre comme cela se faisait-il. Il n’était pas plus faible ou quoi ce soit dans le genre. En poussant la porte du bâtiment du Mahiru pour faire rentrer le duo, il ne manquait pas d’observer sa main pour remarquer que le fil avait étrangement disparue.

La vieille femme venait à laisser Daiki remplir tous les formulaires pour ce qui était de l’arrestation. Elle disait s’en aller cinq minutes, mais cela faisait déjà plus de dix minutes qu’elle était partie. Daiki en avait fini avec la paperasse. Il demandait donc à un petit jeune du Mihari de bien vouloir indiquer à sa partenaire qu’il se rendait à l’adresse que l’hôtesse avait donnée pour retrouver la jeune femme disparue. Cette dernière avait quitté les bas quartiers pour vivre dans un lieu plus prospère bien qu’encore modeste en comparaison des quartiers les plus riches.

Le jeune homme ne manquait d’observer sa main à nouveau pour percevoir le fil qui avait disparu. Mais il n’y avait rien. Une fois devant la maison qu’on lui avait indiquée, Daiki ne manquait pas de frapper à la porte.
Rapidement on venait lui ouvrir. Il s’agissait d’une femme. Sortant la photo qu’il avait reçu en acceptant le dossier en main. Le jeune genin remarquait une étrange ressemblance avec la femme qu’il recherchait sans pour autant l’identifier.
Sans hésiter il se fiait à ses instincts qui demandaient à clarifier la chose. Demandant à la femme ce qu’elle faisait ici, il en profitait pour lui montrer la photo en lui demandant ce qu’elle faisait ici. Daiki venait à prêcher le faux en prétextant que cette était la même que sur la photo. Il n’était sûr de rien, mais peut-être allait-il tomber sur la bonne pioche.

Et aussi étrange que cela soit-il, il avait eu raison. Sans hésiter un instant elle venait à avouer la chose. Elle expliquait son changement d’apparence par le fait qu’elle ne souhaitait pas que d’ancien client puisse la reconnaitre. Elle ajoutait que ses anciens propriétaires l’avaient laissé partir sans qu’ils n’aient chercher à la retenir. Une chose étrange que le jeune ninja n’avait pas encore abordée. Mais cela allait à l’encontre de la déposition de l’hôtesse.
Cette affaire paraissait ainsi bien plus louche que ce qu’elle n’était en surface. Daiki espérait voir arriver la vieille peau qui pourrait lui apporter un nouvel avis sur cette affaire.

Pour Daiki il y avait deux solutions possibles.
Soit la femme devant lui mentait pour espérer ne pas subir les foudres de ses anciens employeurs.
Soit elle disait vrai et l’hôtesse ainsi que le couple avait menti. Mais alors pourquoi tout ceci ?

Alors que la femme avait invité à entrer Daiki pour tout expliqué quant à la situation. Quelques instants après il pouvait voir la mégère débarquer. Il ne se doutait pas vraiment du pourquoi elle s’en était allé, mais jusqu’à présent cela avait bien arrangé le jeune homme.
En la voyant il ne pouvait alors pas se douter de ce qu’elle allait bien pouvoir dire. Mais une chose était pourtant sûre, c’est qu’il n’allait pas apprécier la méthode de son ainée si du moins on pouvait la qualifier comme tel. Car après tout un ainé était censé montrer l’exemple et non se montrer impitoyable de la sorte. Avec pareil caractère on pouvait même se demander si cette dernière avait quelqu’un qui lui tenait à cœur et inversement aussi.

Un mystère qui n’intéressé en aucun cas Daiki. Si le jeune homme aimait beaucoup de choses et cherchait en apprendre plus sur certains sujets. Il se moquait bien des lubies d’une vieille folle.
Mais on pouvait au moins dire qu’elle avait le coup d’œil. Car si Daiki avait dû vérifier la photo pour confirmer ses instincts, la vieille bique avait su reconnaitre la chose une seconde si ce n’était moins ; Le déguisement de la femme n’était donc pas si terrible, si l’on considérait le fait qu’un gamin et qu’une vieille aveugle aient su la reconnaitre assez rapidement.
Mais la suite de la conversation semblait s’envenimer de la sorte que la vieille vint à menacer la jeune femme.

Daiki devait bien admettre qu’il ne savait guère trop quoi penser de l’ancienne fille à la petite vertu. Mais il pouvait être sûre que pour l’heure elle semblait plus être une victime qu’une innocente. Toute cette affaire ne prenait aucun sens.
Aussi pour une fois, le jeune homme allait se murer dans un profond silence et laisser faire la vieille dame. Bien qu’il n’approuvât pas les manières de cette dernière. Ne restait plus qu’à voir ce que ça donnerait bien qu’il interviendrait si cela allait trop loin.

-Je ne pense pas que ce soit la méthode à employer.

Disait-il en marmonnant au point qu’on puisse à peine l’entendre.

La vieille frappait toujours encore plus fort. Et bien que Daiki était insolent la vieille dame semblait être comme son évolution. Ce qu’il risquait de de venir plus tard. Quand bien même il ne souhaitait pas cela. La méchanceté de l’homme était grande mais autant que celle de la femme. On pouvait dire qu’il n’était qu’une petite frappe en comparaison d’elle. Il n’aurait pas cherché à obtenir des informations de cette manière. C’était certes radicale et efficace. Mais ce n’était en rien une fois en soit. Car, il y avait toujours des répercussions à agir de la sorte. On pouvait aisément salir son image en à peine quelques mots. On pouvait par la suite provoquer des peurs irrationnelles chez les gens à l’égard des ninjas dans cette situation précise.

La vieille femme avait simplement fait gagner du temps, mais à quel prix ?

Daiki n’aurait jamais pu faire ce qu’elle avait fait durant toute la mission. Et il devait se dire avec un peu d’honnêteté que dans son propos avant de quitter la maison il y avait un peu de vrai. Finalement en plus d’être méchante, cette vieille femme ninja était aussi d’une logique et d’un pragmatisme imparable. Sauf si l’on se donnait la peine de perdre un peu de temps et alors on pouvait remettre en cause ses agissements assez facilement.

Mais qu’importe Daiki avait un rapport à faire. La mission semblait terminée et il n’avait plus à recroiser la vieille avant un long moment. De quoi lui laisser un moment de répit.

-Tu nous as simplement fait gagner du temps et tu as provoquer une peur inutile chez la victime. Mais qu’importe la mission est remplie alors faire notre rapport.

Sur ce point, le jeune homme était presque certain qu’elle s’accorder avec lui, simplement pour le fait qu’elle ne veuille plus voir sa face. Se rendant au bureau des missions, le duo venait à compléter les formulaires avant de finalement se séparer sans aucun mot de chacun des côtés.

Finalement, cette aventure avait permis au jeune de pouvoir constater une autre sorte de ninja au sein de Kumo. Une espèce qu’il était proche de rejoindre sans pour autant avoir mis le pied dans cette zone-là. Ne restait plus qu’à voir jusqu’où irait le jeune homme dans sa quête de puissance.