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Maître du Jeu
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L’examen était terminé depuis quelques jours maintenant. Konoha avait retrouvé son calme et les délégations Sunajine et Kumojine étaient retournées chez elles. Tout semblait être retourné dans l’ordre…

Cependant, un matin d’automne, on murmurait dans les rues des villages, on chuchotait, on parlait à voix basse de cet article qui était paru dans le plus grand journal international du Yuukan : le Yuukan express. Un reportage qui inquiétait tout comme il intriguait…

Votre journal international
21 octobre 150
Yuukan express


"Il y a des gens qui crèvent et eux préfèrent se donner en spectacle..."
Scandale. L'examen chûnin international, annoncé en grandes pompes il y a quelques semaines, s'est finalement transformé en théâtre de la honte. A Hi, d’abord, la dépense de moyens, humains et financiers, est perçue d’un très mauvais œil. « On a demandé de l’aide il y a plusieurs mois à Konoha, et on a reçu aucune réponse de leur part. Et à côté de ça, ça dépense des milliers de ryos pour inviter des étrangers s’amuser ? » raconte une habitante de Kahan, à l’ouest du pays. Même constat à Hatou, cible de nombreuses attaques de pirate, où, malgré les demandes d’aide, rien n’a été fait pour endiguer la menace.
"Le monde d'après est le même que le monde d'avant."
Les Kaminarijins ne cachent pas leur frustration non plus. A Houryou, les habitants sont désabusés. « On nous promet des changements, une meilleure qualité de vie, une meilleure protection, et concrètement on meurt encore plus de faim qu’il y a trois ans. » déclare un habitant. La ville subit en effet une pénurie de denrées depuis plusieurs mois, sans que le pouvoir ne fasse quoique ce soit.
A Kaze no Kuni, les civils sont aussi sceptiques. Le maire de Tanisuna nous a reçus : « On respecte notre Daimyô et on a confiance en ses choix, et je pense que la réouverture de Suna a été mûrement réfléchi. Mais on ne peut expliquer que certaines villes soient à ce point oubliées… ».
Le constat est, lui, le même dans les trois pays : les habitants ne cachent pas leur frustration et leur désapprobation face à cet examen chûnin. « Une honte » pour certains, « de l’entre-soi immonde » pour d’autres, « une officialisation de l’irrespect » même, chacun voit là un monde shinobi, qui pourtant se présentait comme totalement différent de l’ancien, qui reprend les mêmes codes de gloire paralytique qui existaient auparavant.
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Les associations prennent le relai.
Face à ce climat de méfiance, les civils se sont peu à peu tournés vers des solutions locales. « On a des associations qui œuvrent pour nous et pour notre bien-être, bien plus que ce que les shinobis étaient censés faire » nous dit un Hijin.
Nous avons rencontré la présidente de l’une de ces associations. « On œuvre pour que les gens aient le minimum vital, pour qu’ils soient en sécurité, parce que les villages ne le font pas. Mais on ne peut pas dire qu’on soit surpris » raconte-t-elle. « Les villages d'antan étaient corrompus. En réponse à ça, les gouvernements ont construit Arashi, qui était presque pire. Et pour étouffer le scandale de cette prison, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont rouvert les villages. Il ne fallait pas s'attendre à mieux. »
Une action politique ? « Certainement pas » nous répond-elle, « je n’ai aucune ambition politique. Je ne fais ça que pour l’Humanité. »
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(#)Jeu 4 Mar - 15:02
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