- - - - - Partie 1 : La bibliothèque aux interdits.

~ Ce qui est bien avec les bibliothèques, c'est que quand on cherche bien, elles recèlent de trésors. Hina avait pour habitude de tromper son ennui en allant lire de nombreux livres dans la bibliothèque du village du sable. Elle n'est certes pas aussi imposante que dans d'autres pays, mais elle dispose d'un large choix d'ouvrage pour en apprendre plus sur divers domaines. A force de ses allées et venu, elle s'était familiarisée avec les deux et uniques bibliothécaires. Un couple fort instruis et qui mettait toutes leurs énergies à entretenir ce lieu qui pourtant, n'attire pas particulièrement beaucoup de monde. Cette relation a permis à la jeune Itsuru d'avoir accès à un lieu dès lors interdit au public normalement. Les archives privés, le palace de parchemins aux techniques et histoires interdites, jalousement garder dans un lieu bien sécurisé croyez le. Seul ceux dont l'accès y est autorisé, peuvent y pénétrer. Cet accès, il peut être attribué par le Kazekage lui-même, d'autres dirigeants du pays et nos deux bibliothécaires.

~ N'allez pas penser que notre petit couple, à stupidement choisie de donner l'accès à Hina de façon irréfléchie, juste parce qu'elle fait de gentilles courbettes et à une bouille toute mignonne. Non, clairement, les deux personnages sont relativement intransigeant sur l'accès aux archives privées. Si Hina a eu le droit d'accès, c'est surtout parce qu'elle a montré au fil du temps, que c'était une personne responsable, intègre et honnête. Sa nature curieuse, lui vaut une facilité déconcertante à discuter avec les autres. Elle ne montre pas cette soif avide d'apprendre pour nuire, mais inversement de découvrir pour aider. Alors, a force, le couple a fini par avoir une grande confiance en la jeune femme. L'accès à l'Itsuru est, cependant, règlementer et de toute façon les lieux sont structurés pour que les parchemins les plus gênants soient solidement gardés contre toutes infractions. D'ailleurs les secrets d'états sont strictement inaccessible, même pour nos bibliothécaires, ces archives qui peuvent créer de grands troubles y sont soigneusement déplacés par des hommes de confiances du KazeKage. Du coup, impossible d'en découvrir d'avantage, logique...

~ D'autres sections, elles, sont un peu plus "accessible". Disons que là, c'est le petit couple qui gèrent la zone. Cela reste un travail administratif sérieux, mais avec ces parchemins-là, pas forcement de risque que le pays part en feu, fin... En théorie. Pour la plupart, ce sont des rapports de missions, des techniques de combats catégoriser B et A, des lieux où est disposé des structures militaires cachées comme des laboratoires, ceux des Itsurus, entre autre. Mais aussi des rapports étranges sur fond de rumeurs ou apparitions inquiétantes. C'est justement l'une d'entre-elle qui attira fortement la curiosité de la jeune femme. Un lieu ou d'énormes insectes jouent les gardiennes et ne laisse, de façon violente, personne y pénétrer. Une liste de personnes, mortes, y figure, preuve que le lieu est très dangereux. D'ailleurs le lieu est indiqué sur un dessin grossier, qui montre une chaine montagneuse avec la mention

"Nord ouest - Dans la chaine montagneuse qui fait la frontière entre le pays du sable et celui de la feuille - A 30 lieux, un peu plus au nord, du petit village désertique de Kakkinoaru yama (les montagnes vibrantes). Le lieu est reconnaissable par l'apparition d'une grande caverne. Son accès y est trop risqué, de nombreux frelons y font des allées et venus, certaines pouvant avoir la taille d'un homme. Elles semblent douer d'une conscience collective et laisse certains habitants de la région tranquille, du moment qu'il ne s'approche pas trop de leurs lieux d'habitations. Certaines personnes semblent les vénérés comme des divinités et leurs offres mêmes des présents."

~ il n'en fallu pas d'avantage pour qu'Hina en gratte les info's sur un bout de parchemin. Cette caverne, les frelons de la taille d'un homme, en voilà une belle source de connaissance encore trop peu décrite. Pour L'Itsuru c'était suffisant pour allez y foutre les pieds, ce genre d'aventure risquée, ça l'attire, elle à cette âme aventurière qui lui hurle de s'y dépêcher. Mais que cette conscience ne s'en inquiète, Hina était plus que décidé, elle irait voir ça de ses propres yeux et qui sait, en sortir encore plus grandie en savoir.

- - - - - Partie 2 : L'aventure de tous les dangers.

~ Hina, après plusieurs jours de préparation, était enfin prête. Elle sorti une excuse bidon à sa mère comme quoi elle devait partir faire une petite mission dans la région, sans quoi sa pauvre maman se serait fait un sang d'encre pour elle. Hors, elle est déjà assez fragile comme ça. La route prie deux jours de déplacements à pieds, ou tout du moins avec quelques pointes de courses et de petits sauts, c'est une shinobie après tout, elle sait se déplacer rapidement. Cependant, la chaleur écrasante du soleil la pousse à boire régulièrement, sinon c'est le malaise direct et tomber dans les vape sous une température élevée et avec les charognards, personne ne donne cher de votre peau. Les habitants du pays savent à quoi s'en tenir et les longs déplacements ne ce font jamais sans une bonne préparation au préalable. Bon... Certes, une bonne partie se déplace à dos d'âne ou de chameaux, Hina, elle non, pas l'argent pour ça.

~ Arriva enfin le jour où elle mit les pieds dans le petit village de Kakkinoaru-Kama, les habitants pour le peu qu'ils sont furent assez surpris de la présence de la Kunoichi. L'ancien du village s'avança alors vers la demoiselle et demanda :

{Mao} - Bonjour, je suis Mao l'ancien et chef de ce petit village. Que nous vaut la présence d'une militaire ici ? Est-ce grave ?
{Hina} - Bonjour monsieur Mao, nullement, n'ayez crainte. Je suis juste ici en escale, si vous me le permettez, j'aimerais passer juste une nuit dans un confort relatif, les nuits sont rudes dans le désert.
{Mao} - Il en convient, vous dormirez chez moi, j'ai une chambre pour les invités. Suivez moi donc !

~ Durant la courte marche menant Hina à la maison du chef, sous le regard inquiet des locaux, la discussion fut des plus simplistes. Présentation, tout ça, tout ça. Une fois arrivé, la maison de Mao ne payais pas de mine, une maison à la fois relativement simple, l'inverse aurait été plus surprenant. Le vieil homme invita l'Itsuru à se dévêtir de ses bagages dans la petite chambre d'ami, qui d'ailleurs n'était vraiment pas très spacieuse, un simple lit au milieu d'une pièce vide de meuble, quelques ornements locaux étaient accrochés sur les murs de la pièce. Une fois les affaires poser à même le sol de la pièce, l'ancien l'invita à prendre le thé.

{Mao} - Puis-je, si cela ne vous ne dérange pas, vous poser la question de votre présence dans la région ?
{Hina} - Je suis là dans le cadre d'une étude et une observation.
{Mao} - Ah oui ? Qui a-t-il dans notre modeste village qui vous intéresse à ce point ?
{Hina} - Pas dans votre village hélas, mais à environs trente lieux d'ici, dans la chaine montagneuse. Des frelons géants pour être exacte.

~ A l'entente des mots de la demoiselle, le vieille homme s'étouffa avec son thé. Stupéfait et toussotant, il demanda d'un ton inquiet :

{Mao} - Des... Des frelons géants ? Que... Que leurs voulez-vous ?
{Hina} - Pas d'inquiétude, je ne leur veux rien de plus que les observer. Je suis une grande curieuse et l'histoire de ces étranges créatures, m'intrigue au plus au point.
{Mao} - S'il vous plait, n'y allez pas, n'attisez pas leurs colères. Jusqu'à présent, nous vivons dans une relative paix avec eux. D'autres shinobies, comme vous, ont été les voir... Un seul est revenu vivant, les autres, tous morts... Ca énerves ces majestueuses créatures qui ensuite viennent se venger sur les gens du village qui passe non loin de chez eux.
{Hina} - Elles vous agressent ? Pourquoi ne pas faire appel aux militaires du pays ?
{Mao} - Pensez bien que la mort de certains militaires auront valu une enquête, mais ça n'a jamais rien donnés. Les risques trop importants et nous n'avons pas les moyens financier et structurelles pour soutenir vous et vos collègues.
{Mao} - Puis bon... Avec le temps, nous avons appris à vivre paisiblement avec eux. De temps à autres, nous leurs offrons des présents, elles semblent appréciez cela. Alors, s'il vous plait, je vous le demande, n'y allez pas. Ne serait-ce que pour vous !
{Hina} - Je comprends votre désarroi, mais je n'ai pas fait tout ce chemin pour revenir en arrière. Je vous promet, cependant, que je mettrais tout en œuvre pour ne pas agacés ces créatures. Si tel est le cas, je le payerais de ma vie pour qu'ils ne vous arrivent rien. Je vous le promet, parole d'Itsuru.

~ L'ancien n'était pas plus rassuré que ça, mais il voyait la détermination de la jeune femme dans son regard et savait que toutes excuses serait vaine avec elle. L'Itsuru profita pour changer de sujet, question de changer les idées de son hôte. Des histoires anodines et autres anecdotes, le restant de la journée ce passa dans le plus grand calme, jusqu'au lendemain.

- - - - - Partie 3 : Face à face.

~ Les premières lueurs du soleils fît leur apparition, Hina elle était déjà réveillé depuis une bonne heure déjà. Le temps de se préparer à partir, de manger un bout, une bonne grosse heure s'est déjà écoulée. La nuit se passa sans accroc, avec les réticences du chef du village, l’Itsuru s’imagina qu’elle devait faire face à une opposition musclée de la part des habitants, mais rien n’en fut et c’est tant mieux. Bien que l’ancien ne soit toujours pas pour la décision de la jeune femme, il s’était visiblement résigné à la laisser faire. Si l’Itsuru voulait mourir pour satisfaire sa curiosité, qui était-il pour l'empêcher ? Il avait probablement dans le projet de signaler à sa communauté d'éviter la région pour un temps.

~ La jeune femme fin prête, remercia son hôte et essaya de le rassuré une dernière fois en minimisant les risques de représailles sur la population. Plusieurs habitants étaient présents et tous, hormis des gosses, affichaient un visage inquiet. Mais la demoiselle à confiance en elle et sait qu’elle évitera de commettre tout impair qui énervait les frelons tant vénérés. Elle s’éloigna donc du village et pris la direction indiquée par les explications qu’elle avait écrite sur un bout de papier. Il fallut plusieurs heures de marche pour arriver de ladite région. Plus on s’approche de la zone, plus la végétation se fait présente. Avec un climat un peu plus clément, loin des lourdes chaleurs propres au désert. D’imposants arbres se fondait en parfaite osmose avec la roche des montagnes, le terrain était assez fortement accidenté, avec beaucoup de gros cailloux allongés sur le sol et de façon surprenante, de nombreuses fleurs qui pointa le bout de leur têtes par-ci et par-là. Chose très peu commune dans le pays du sable, réputé pour son aridité et ses températures élevées. Pourtant, dans cette région, Hina n’avait pas l’impression d’être dans son pays, comme ci un gros bout du pays de la feuille s'était installé dans cette partie du monde.

~ L’explication à cette nature sauvage pas vraiment à sa place ? Hum… La présence des frelons ne doit pas y être indifférente. Comment s’y est-elle prise ? alors là… Mystère et Hina n’a pour l’instant pas franchement envie de leurs poser la question. La jeune femme, elle, émerveiller par cette nature surprenante, continua tranquillement sa route. Elle arriva jusqu’à un petit bosquet où trône en son centre, une pierre gravée. Des dessins ? Un langage étrangé ? Impossible à savoir, cependant, ceci à été fait avec des outils de mauvaise qualité, tant par l’aspect grossier des traits. Alors qu’elle s’approche pour mieux en voir sa structure, un bruissement de feuilles ce fît entendre à l’arrière de la jeune femme. Hina par réflexe braque son bras mécanisés dans la direction du son et dit d’une voix hésitante, ne souhaitant pas déjà une confrontation avec l’un de ces frelons :

{Hina} - Qui est là ?
{Hina} - Montre toi !

~ Soudainement, une fine silhouette féminine et gracieuse sortit du feuillage, faisant face à l’Itsuru. Vêtu d’une cape rouge déchiré avec un col velu. La chose la plus marquante de son aspet particulier est son grand masque blanc ressemblant fortement à la tête d’une des créatures qu’Hina cherche tant à découvrir. Son regard sombre était perçant et l’arrière une grande aiguille poser sur son dos faisant pratiquement sa taille. Elle devait être au bas mot, pas plus grande que la jeune femme. La tension était à son comble et les deux personnages se fixèrent longuement. Hina entreprend donc les pourparlers.

{Hina} - Qui êtes vous ? Fait vous parties de l'essaim de frelons de la région ?

~ Elle n’eut comme réponse que le silence. L’inconnue ne montre aucun signe d'agressivité et encore moins amicale. Hina prit donc le risque de baisser son bras, pensant que cette mystérieuse personne n’avait aucune intention de combattre. Aussitôt le bras en bas, la silhouette bondit sur un arbre juste derrière elle et se posta sur une des imposantes branches qui surplombait le bosqué. Elle resta debout, toujours en observant la jeune femme plus bas. Hina tenta plusieurs fois d’avoir des réponses, mais rien… Muette comme une tombe, l’inconnu resta en observation. De ce fait, Hina pensa, que peut-être, la barrière du langage empêche celle-ci de se faire comprendre, ou alors qu’elle est tombée sur une gardienne qui tue toute personne nuisible à l'environnement. L’Itsuru finit par un peu plus saisir pourquoi les habitants du village ne se faisaient pas agresser, probablement, parce qu’ils respectent la nature et qu’ils leurs offrent des présents qu’ils doivent apprécier.

~ La Kunoichi lâcha donc la grappe à sa silencieuse compagne, en allant s'installer près de la pierre gravée. Elle y sortit un livre dans lequel elle y écrivit ses observations, ce qui lui prit deux bonnes heures. Le soleil, lui, commença à disparaître et le ventre de la demoiselle annonça l’heure du repas. Sortant de son sac de voyage, quelques aliments aux miels et une gourde de thé sucré. Ce qui fit réagir l’étrangère. Ne serait-elle pas insensible aux délices du miel ? Ça ne serait pas étonnant venant d’elle. Les guêpes, frelons, abeilles, etc.. Sont connus pour être de grandes amatrices d’aliments sucrés. Hina n’est pas un monstre au point de se délecter de ceux-ci devant la mystérieuse créature. Elle coupa son pain au miel en deux et s’avança en bas de l’arbre, déposant, dans un bout de tissu, l’un des deux morceaux, puis s’en éloigna.

~ L’inconnu, un temps hésitant, descendit doucement vers la part proposé par l’Itsuru. Laissant apparaître de long doigts pointues. Puis fila à nouveau sur sa position d’origine pour y manger en se cachant le bout de pain. Hina sentait que tant que la gardienne serait là, elle ne pourrait rien faire sans risquer de se faire lardé par l’aiguille géante. Elle en profite alors pour installer son sac de couchage. Ne dormant que d’un œil afin de laisser ses sens du danger en éveil. Qui sait, ce n’est pas parce qu’elle a sympathiquement partagé son repas, que l’autre personne ne viendra pas, éventuellement, la tuer dans son sommeil.

- - - - - Partie 4 : Rite de passage part.1

~ Les premières lueurs du soleil et la brise fraiche de la matinée vint réveiller la jeune femme, qui en fin de compte, c’était plus assoupie qu’elle ne l’imaginait. L’esprit embrûmé par le reveil, elle ne fit un temps, pas vraiment attention au danger dont elle s’expose, encore moins à la présence rapproché de la gardienne qui avait quitter son perchoir pour s’immobilisé silencieusement à côté de la femme ninja. Durant plusieurs bonnes secondes, Hina fait ses petits gestes quotidiens, insouciante. Jusqu’à ce que son cerveau se mette en marche et à la surprise de celle-ci, sursauta et fit quelques pas en arrière à la vue de l’inconnue.

{Hina} - Wowowow !
{Hina} - Calmons nous, je ne te veux aucun mal…

{Gardienne} - Alors pourquoi es-tu ici ?

~ La voix de l’interlocutrice d’Hina était à la fois sifflante et douce. Elle se tenait droite et ne montra aucun geste d'agressivité, mais il émanait d’elle une aura meurtrière. C’est sans doute dans ce genre de moment que les autres shinobis ont trépassé. L’Itsuru devait faire preuve de calme et peser le moindre de ses mots, sinon, elle le sentait, elle se ferait refroidir directe sur place.

{Hina} - Je suis uniquement là dans le cadre d’un apprentissage personnel.
{Hina} - J’ai découvert votre existence par pur hasard et je suis d’une nature curieuse. Je suis donc venu et découvre que vous existés belle et bien. J’aimerais en découvrir plus sur vous. Pour tout dire…

{Gardienne} - Nul humain n’est autorisé à franchir notre refuge, seuls les élus ont droit de passage. Pour les profanateurs, seule la mort est leur récompense.

{Hina} - Les élus ? Les profanateurs ? Suis-je donc considéré comme l’un d’entres-eux ?

{Gardienne} - Non…
{Gardienne} - La forêt est autorisée aux humains respectueux de la nature. Les profanateurs détruisent la forêt. Eux sont morts avant de faire d’avantage de mal à la nature. Tu n’es pas l’une d’entres-eux, sinon tu serais déjà morte.

{Hina} - Voilà qui est rassurant, fin… Je crois…
{Hina} - Et pour devenir un élu ? Il y a un rite de passage ?

{Gardienne} - Oui…

{Hina} - Vous êtes une sorte d’évaluatrice ?

{Gardienne} - Presque…

~ La gardienne sembla fouiller quelque chose sous son manteau rouge et de ses longs doigts y fit découvrir un petit frelon, pas plus grand qu’un pouce. Celle-ci dans un petit bourdonnement, vola en cercle autour de la mystérieuse créature.

{Gardienne} - Tu n’es pas une profanatrice, tu es autorisé à passer le rite des élus.
{Gardienne} - C’est elle qui jugera si tu es valable ou non. Veux-tu passer le rite ? C’est dangereux, voire mortel. Je t’autorise à refuser, mais tu seras obligé de partir de la forêt et tu ne sera plus jamais autorisé à y revenir.

~ Hina n’était pas le genre de femme à se dégonflé face à la difficultée, bien que sa vie sera visiblement en danger. Elle avait déjà pris énormément de risques en venant et une chance pareille ne se représentera pas une seconde fois dans sa vie. Mais elle mesura tout de même le pour et le contre. Devenir une élue, fera qu’elle découvrira des choses que nul autre n'a découvert, mais à l’inverse, mourir à cause du rite, serait contre productif et tout ce qu’elle à fait jusque là, n’aura donc servi à rien. De plus, elle ferait beaucoup de peine à sa pauvre mère. Mais… Elle a déjà affronté la mort une fois, en se faisant installer ses prothèses, alors est-ce qu’elle aura autant de chances une seconde fois ? La kunoichi resta silencieuse et fixa le sol, tout en se grattant la chevelure par nervosité. Puis pris la décision de faire le rite, car comme elle se le dit intérieurement : “On n’a rien, sans rien.”

{Hina} - J’accepte de passer le rite des élus !

~ Dit-elle avec détermination. Dès lors, le petit frelon qui tournait autour de la gardienne, prit la direction de la jeune femme. Tourna un tour autour de celle-ci, se posa sur son cou et piqua l’Itsuru. La douleur fût instantané et intense, faisant pousser un râle de douleurs et fit tomber la jeune femme à genoux sur le sol.  

{Gardienne} - Tu as deux jours pour trouver la plante Bézanine. Elle te guérira et prouvera que tu es valeureuse à nos yeux. Sinon, tu mourras dans d'atroces souffrances. Pour la trouver, écoute le son de la forêt.

~ La douleur était tellement importante, qu’elle fit vaciller la demoiselle qui tomba dans les pommes aussitôt après la phrase de la gardienne. Ce fût pour Hina, le début d’une initiation très extrême.

- - - - - Partie 5 : Rite de passage part.2

~ Au réveil, l'inconnu totale… La gardienne avait disparu et la douleur reste vive, à ça se mêle un mal de crâne horrible qui trouble sa vue et sa capacité à analyser. Rien de plus compliqué que de réfléchir quand une douleur terrible vint marteler le cerveaux de l’Itsuru. Combien de temps est-elle restée inconsciente ? Une heure ou peut-être plus ? En tout cas, le soleil s’était déplacé, donc logiquement au minimum une heure est passée. Cependant, il n’était pas question de rester sur cette interrogation. Sa vie était en jeu et si la piqûre fait d’avantage plus mal avec le temps qui passe, Hina ne voulait pas découvrir ce qu'elle réserve proche de la mort… Elle prit une grande inspiration et essaya, tant bien que mal, de se concentrer, de réfléchir à ce que la gardienne lui disait : "Écoute le son de la forêt”. Facile à dire, avec les animaux, les arbres qui plient sous les quelques petits coups de vents, les sons, ça ne manque pas…

~ Puis subitement, un bourdonnement à son oreille droite vint attirer son regard. Le petite insecte qui l’avait, plutôt, piqué au le cou était là, sur son épaule du même côté. Bourdonnant de ses petites ailes, comme pour dire quelque chose. Mais quoi ? La jeune femme ne parle pas son language, impossible de la comprendre. Hina resta donc muette, lançant ici et là quelques sifflements de douleurs. Sans la chasser, car pour la jeune femme, si la petite bête est encore là, c’est qu’elle à un rôle à jouer. L’Itsuru se leva péniblement, profitant au passage de s'aider avec la stèle comme appuie. Elle fît davantage l’expérience de la douleur en étant debout, les jambes flageolantes, elle s’avança doucement, pas à pas, vers la végétation plus dense. S’appuyant un maximum sur toutes choses à sa hauteur et prenant sa respiration à chaque déplacements.

~ Les heures défilent et voilà que la pénombre s’installe. Ses recherches ne lui ont mené à rien, elle a pourtant essayé de discuter avec sa petite accompagnatrice, mais rien ne fît. Hina avait jusque-là, dépensé beaucoup d’énergie à se déplacer dans un milieu sauvage. Elle était épuisée et à deux doigts de s'écraser de sommeil sur le sol. Mais sa volonté lui ordonnait de ne pas lâcher, elle n’avait que 48h pour trouver cette mystérieuse plante. Si elle dort, elle réduit le temps de recherches et donc réduit drastiquement les chances de survies. La nuit s’installa rendant compliqués la visibilité, surtout dans une forêt aussi fournie. Les rares coins éclairent son assaillit par de hautes plantes luminescentes. D’ailleurs elle ne le constate qu’avec un train de retard, que cette forêt est rudement jolie à regarder la nuit. Entre les insectes bio-luminescent qui virevoltent et les plantes qui éclairent le sol, le décor présente toutes les caractéristiques d’un conte de fées. Mais en temps normal, elle s'adonnerais avec joie à plus d’observation de ce décor nocturne enchanteur, cependant, la situation ne lui permit pas de s'émerveiller.

~ Puis elle fit, l’effort de trop en grimpant sur une bute de terre et d’herbe. Assise à son sommet, elle vascille tout doucement vers un sommeil méritoire, mais la jeune femme lute tant bien que mal.  Elle prit sa gourde et bu les dernières gorgées, profitant de raclés avec son index un peu d’eau sur le bord pour en proposer à sa petite accompagnatrice qui ne refusa pas et s’installa sur son doigt pour en boire le contenu déposer dessus.

{Hina} - Tu avais autant soif que moi, visiblement.
{Hina} - Je t’aurais bien donner plus, mais je ne m’attendais pas à ce que la situation tourne ainsi. Si je ne trouve pas cette plante, je crois bien que cette forêt sera mon tombeau. Bha… C’est un joli lieu.
{Hina} - MAIS ! Je ne compte pas mourir, je ne lâche rien. Je vais finir par comprendre ce qu’elle entendait par “Son de la forêt" !