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Big Bad Boss [solo]
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Hiretsu
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Big Bad Boss



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Les flutes du navire hurlaient alors que son flanc de tribord déployait une rampe d’accès jusqu’aux docks de Seigyoku. De son pont dévalèrent une bande de nouveaux arrivants, traînant avec eux bagages et marchandises de toute sorte, s’enfonçant dans les ruelles malfamées du downtown de la capitale marchande de Mizu no kuni, où certains d’entre eux, moins prudents, allaient probablement être dépouillés de leurs biens, taxés et battus par les bandits du coin. Puis il y avait « lui ». Cheveux léchés vers l’arrière, rasés sur les côtés, mains gantée et manteau ouvert sur une chemise blanche propre et des bretelles noires qui passaient sur ses épaules. Sa cravate, noire aussi, volait au vent au même rythme que les pans de son genre de redingote et la fumée de sa cigarette qu’il tenait entre le pouce, l’indexe et le majeur. Ses yeux bleus acier fixaient le chemin devant lui, alors que ses bottes propres et bien cirées claquaient de leur talon renforcé, les planches de bois des quais. Sa démarche était rapide, déterminée, à la fois passive et hostile, comme s’il savait exactement ce qu’il voulait et qu’il était venu le chercher. D’ailleurs, personne n’oserait se mettre en travers de son chemin…car il y avait autour de lui comme une aura de danger qui l’accompagnait, sans aucune justification réelle autre que l’imposante présence qu’il dégageait.

Portant ses doigts à ses lèvres, il tira sur sa cigarette dont l’extrémité se mit à briller d’une lumière orange, intense. Gardant la fumée dans ses poumons noircis non seulement par le tabac, mais par la malédiction de la graine du mal, le Waiya souffla un voile de boucane blanche bleuté par la suite, cachant momentanément sa face alors qu’il passait par là, en croisant le regard curieux des matelots qui s’affairaient à nouer les amarres sur les points d’ancrage du dock. Il ne prit que quelques secondes pour les observer, ne faisant que tourner son champ de vision sur eux en continuant sa marche rapide. Rapidement, il aperçu une recrue potentielle. Le rustre était costaud, et semblait ne pas trop aimer son travail. Il était là pour le pognon, rien de plus, cela se voyait. Le genre de gars prêt à tout pour payer ses soirées à la taverne, clairement. Un pion parmi tant d’autres. Ceux-là étaient facile à trouver, et il ne faisait nul doute que le Takijin viendrait le visité lorsqu’il en aurait besoin, mais pour l’heure, son but se trouvait ailleurs.

Quittant la zone portuaire, il s’enfonça dans les ruelles en jetant sa cigarette au sol en une pichenette désinvolte. Menant le claquement de ses bottes luxueuses dans les bas-fond de la pauvreté Mizujin, il ignora l’ombre du danger qui avait commencé à le suivre sous la forme d’un duo de racailles sans scrupules pour les bourses étrangères. Il continua sa marche téméraire en claquant dans le fond de sa poche, les quelques ryos qui y trainaient, souriant en voyant que ses détracteurs le suivait comme de petits chiens attirés par le son de leurs gâteries…jusqu’à ce qu’il se retrouve dans un cul de sac. Là, faisant volte-face, pris entre le mur et la menace qui le talonnait depuis un bon moment déjà, il garda ses deux mains dans les poches en plongeant son iris dans le fond des deux voyous qui lui faisaient maintenant face, couteaux à la main. En guise de réponse, il ne fit que leur lancer la poignée de piécettes qu’il avait en main. L’un d’eux, content de leur prise facile, se pencha pour prendre le petit butin alors que l’autre, plus gourmand, continuait de pointer son arme vers sa victime qui continuait de sourire.


-Hiretsu
Tu crois franchement que c’est toi qui a le gros bout du bâton ici? À peine ai,je lancé quelques piécettes que vous vous êtes agenouillés pour ramasser mes restes. T’es pas de calibre mon p’tit. Ne commence pas à mordre la main de celui qui te nourris, j’suis pas ton gars ordinaire de la basse-ville.

Mais les brutes de son genre étaient assez lent et il n’en faisait pas exception. Alors qu’il avançait en demandant le reste des richesses du jeune homme, il se montrait de plus en plus insistant…son partenaire l’imitant aussitôt. Ils n’étaient plus qu’à un mètre du fanfaron…que les vêtements de celui-ci commencèrent à grouiller d’une drôle de façon, comme si quelque chose rampait sur son torse, ses jambes, ses bras. Ses yeux bleus tournèrent au noir profond, puis de long fils noirs commencèrent à s’échapper su col de sa chemise, du bas de ses pantalons et de ses manches blanches, fouettant l’air à une vitesse folle et s’allongeant vers la gorge des deux miséreux. Ils furent tous deux soulevés de terre, firent un vol plané jusque derrière la créature qui les avaient attirée dans son piège et qui les plaquaient maintenant contre le mur derrière elle. Toujours de dos, le monstre prit une autre cigarette et apporta son briquet devant son visage. Il pinça son bâton de tabac entre ses lèvres, cacha l’extrémité du vent d’une main et actionna le silex de son instrument de l’autre, projettant un éclair de lumière devant lui qui s’éteignit aussitôt que la fumée s’éleva devant sa face. Là…il inspira pronfondément et dit d’une fois étouffée…
-Hiretsu
Vous allez vous agenouiller quand je le dis, si j’en ai envie. Vous allez récolter quand je vous le dis et vous garderez ce que j’ai bien envie que vous garder. Le boss, c’est moi…la banque….c’est moi…les ruelles…c’est moi…votre vie…c’est moi…votre mort…

…c’est moi.


Et les fil noirs se raidirent, resserrant leur emprise sur la nuque et la trachée des pitoyables vers de ruelles qui se tordaient dans les airs, incapable de respirer. Ce qu’ils avaient devant eux, était totalement inhumain et ils se rendaient enfin compte de l’erreur qu’ils avaient commis en suivant ce monstre au fond d’une ruelle close. Puis…il les relâcha, tous deux s’écrasant face contre terre juste avant qu’ils ne perdent conscience.

-Hiretsu
Faites passer le message aux autres vaurien dans votre genre. Y’a un monstre dans les rue de Seigyoku. Vous me ramenez mon dû, ou j’viens le chercher. À vous de choisir, mais maintenant, c’est -mon- territoire. Vous suivez, ou vous coulez.
Puis, sans rien dire d’autre, l’homme ganté se renfonça dans les ruelles, ramenant ses longs fil noir a lui, comme s’ils revenaient ramper sous sa peau en produisant un son écoeurant. Le bruit de ses pas s’éloignèrent, devinrent de plus en plus lointain et ce n’est que lorsqu’ils furent entièrement réduits au silence que les deux rats de ville se regardèrent, effrayés. Sans même se parler, ils repartirent d’où ils venaient et rapidement, les rumeurs commencèrent à circuler sur l’apparition du « boss » dans le downtown de la capitale marchande.


Hiretsu
(#)Jeu 4 Mar - 19:05
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