Les papiers, les papiers… Quelle emmerde, quand on y pense. Remplis-ci, signe par-là, envoie ce truc à un tel, que de galères. Depuis qu’il était arrivé au village, suite à son intégration, cela n’arrêtait pas. Pour son domicile : des papiers. Pour son intégration en tant que Genin : des papiers. Des missions ? Des papiers. Et maintenant, il devait faire une demande d’affectation à une équipe… via papier. Le Mugensai était d’un ordinaire calme, mais toute cette paperasse commençait à l’agacer un peu. Pourquoi était-ce aussi compliqué ? Lui qui n’avait jamais mis les pieds dans une structure comme Suna auparavant, ça le dépassait. Il avait toujours grandi avec sa famille, dans le désert, sans être enregistré nulle part. Cela avait un côté plus tranquille, certes. Mais bon, il devait bien assumer la nouvelle vie qu’il avait choisi.
C’est donc dans cet objectif qu’il se rendait à destination, pour remettre ses énièmes papiers, en espérant que ce soient les derniers. Normalement, tout était bien rempli, il n’y aurait aucun problème. Heureusement que le garçon restait méticuleux dans ce qu’il faisait.
Entrant donc dans le grand palais du Kazekage, il se dirigeait donc au guichet auquel il devait remettre ses papiers. Une dernière relecture s’imposait, pour être sûr que tout était en ordre. On les connait ces moments où tes papiers sont mal remplis, et que tu dois attendre des plombes pour qu’on te dise que ça ne va pas et qu’il faut tout recommencer. Afin d’éviter toute perte de temps, il était donc préférable de se faire une dernière relecture.
Tout était en ordre, de son nom à sa photo. Mais alors qu’il finissait sa relecture, il percutait quelque chose, ou plutôt quelqu’un.
« Aoutch… ! »Fort heureusement, plus de peur que de mal, aucun ne semblait s’être réellement blessé. C’était plus le choc inattendu en soi qui avait fait son œuvre.
L’inconnu s’excusait, disant ne pas être réveillé. Au final, ce n’était pas tant sa faute, le Mugensai n’avait clairement pas fait attention également.
« Y a pas de mal… Excuse-moi également, j’avais la tête plongée dans ses papiers, je ne regardais pas où j’allais. »Jusqu’au bout, ces papiers étaient… contraignants, pour rester poli. Son interlocuteur sortait du guichet dans lequel il se dirigeait, le guichet aux papiers comme il l’appelait.
« Je m’appelle Mugensai Natsuo, et toi ? Toi aussi tu t’es retrouvé à devoir faire des tas de paperasse ? »C’était leur fléau à tous.