Pour la première fois de sa vie, Harusaku quittait l’archipel de Mizu pour se rendre sur le continent. Bien qu’il avait déjà emprunté un navire de marchandises pour un contrat de mercenaire, il n’était jamais allé aussi loin. Quitter son pays natal lui faisait mal au cœur, mais une très bonne raison se cachait derrière : une nouvelle mission. Un appel au secours de Ta no Kuni, en proie à une menace étrange. Par chance, le jeune Mizujin avait eu vent de ce contrat et était parvenu à se faire engager. L’histoire de ce pauvre village faisait étrangement écho à sa situation : une destruction des terres fertiles, ravagée par un fléau. Il ne pouvait pas s’empêcher de venir en aide à ces personnes, là où il n’avait rien pu faire pour protéger Kuidouraku. Au fond de lui, il espérait d’ailleurs que cela soit les mêmes criminels responsables, pour se venger, mais cela restait peu probable d’après l’intitulé de la mission.

Après avoir accosté à Hi no Kuni, le pays de Feu, le jeune mercenaire effectua le trajet jusqu’à Ta en intégrant parfois des convois, moyennant de l’argent. Avec les quelques contrats qu’il avait effectués, il disposait de suffisamment de Ryos pour se le permettre. En revanche, Ta no Kuni était loin de correspondre à l’image que Harusaku s’en faisait, d’après les histoires entendues. Au fur et à mesure qu’il approchait du village de Ama, dans les Vertes-Terres, le garçon découvrait des rizières abandonnées, brûlées, du bétail en décomposition le long des chemins. Une vision d’horreur. Comment pouvait-on en arriver à une telle situation ? Il fallait faire quelque chose pour aider cette contrée.

Enfin arrivé à sa destination, Harusaku remarqua que beaucoup d’autres mercenaires avaient été engagés pour ce contrat. Il reconnut en particulier une tête, le vieux et sa meute de chiens : Ishiyato. Ensemble, ils avaient affronté le Mégalodon, et une créature mi-humaine, mi-requin. « Toujours en vie, monsieur. Vous aussi, à ce que je vois, les affaires ont l’air florissantes. » Le Toku faisait référence à la montre qu’il arborait au poignet, et qu’il n’hésitait pas à mettre sous le nez de la troisième personne composant leur escadron.

Koba, le chef du village, s’adressa directement à eux pour les remercier de leur présence, et enchaîna avec le parchemin du Daimyô lui-même. Un maudit serpent s’en prenait à Ama et ses alentours. Il vivait apparemment dans la colline surplombant la zone. Harusaku scruta ce paysage désolé, tandis qu’Ishiyato prenait la parole. « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous protéger. » Dit le jeune mercenaire en s’inclinant légèrement face à Koba.

Tandis que le vieux commençait à s’installer pour attendre la menace, Harusaku s’énerva intérieurement contre lui. Ils ne pouvaient pas simplement rester passifs, il fallait préparer le village, faire quelque chose d’utile. Alors, le jeune homme s’adressa au chef. « Je vois que vous avez des sacs, c’est du sable ? Si on peut en disposer autour du village, ça pourra ralentir le feu. Ou de la terre, ça pourrait faire l’affaire tant qu’il n’y a pas d’herbe dedans. Vous avez des réserves d’eau quelque part ? » Le mercenaire essayait d’imaginer les différentes possibilités. Seul, il ne pourrait pas mettre en place toutes ces dispositions. Si ses coéquipiers ne se décidaient pas à l’aider, peut-être les villageois ? En attendant, il trouva tout de même un semblant de table pour satisfaire les envies d’Ishiyato, mais seulement des rondins de bois en guise de chaises. « Vous ne croyez pas qu’on ferait bien de préparer des défenses ? Autant se servir de tout ce qu’on a. En plus, il y a une tour de guets, cela pourrait être pas mal pour voir d’où le monstre débarque, non ? » S’il le fallait, Harusaku monterait lui-même là-haut, et disposerait les sacs autour de l’entrée du village. Peut-être qu’il s’épuiserait avant le début de la bataille, mais avec un peu de chance, l’équipe d’exploration fera du bon travail.

Finalement, si le troisième membre de l’équipe arborait un style vestimentaire semblable à celui d’Ishiyato, il était loin d’avoir le même tempérament que lui. Harusaku fut d’ailleurs choqué du décalage entre l’apparence de l'homme et ses paroles. Là où le Toku s’exécuta en bon soldat, l’autre envoya le vieil homme paître. Heureusement que la joute verbale se stoppa là, il n’y avait pas vraiment le temps pour de telles querelles.

Le Mizujin ne releva pas les remarques d’Ishiyato. Il n’en était pas moins en colère contre lui pendant que ce dernier lisait le journal, tranquillement. Inutile de faire quoique ce soit avant le début du combat ? Au diable la stratégie, avec lui, apparemment. Harusaku resta sur ses positions, et le troisième homme semblait d’accord avec lui. D’ailleurs, le chef du village fit état de la situation en répondant aux questions du garçon. Il aurait dû s’en douter, au vu de l’apparence des récoltes et de la végétation aux alentours : l’eau manquait par ici.  « Parfait, tous au travail, alors ! On va positionner les sacs autour des bâtiments les plus importants et des entrées, ça évitera au moins la propagation du feu au sol, ça sera ça de moins à se préoccuper. Je ne sais pas si des rondins en bois seront utiles face à ce serpent s’il est fait de flammes. » Harusaku commença à s’activer pour déplacer les quelques sacs à leur disposition. Il ne maîtrisait pas d’affinité avec son chakra, impossible pour lui d’éteindre un feu, alors il préférait mettre des systèmes en place pour ralentir la progression du feu. Il se demandait d’ailleurs comment il parviendrait à frapper ce monstre, si son corps n’était pas tangible.

Tandis que les villageois et certains mercenaires s'affairaient à cette tâche, un cri perça le calme d’Ama. Une ombre noire recouvrit les environs, comme si le soleil lui-même était obstrué par une entité. Harusaku resta bouche bée devant ce phénomène inconnu. L’homme dans la tour de guet déguerpit immédiatement et partit se cacher avec les autres villageois. Il arrivait, le Serpent de Feu. « Ishiyato, tu ne veux pas rester dans la Tour pour nous prévenir des mouvements ? Tu n’as pas besoin d’être au sol avec ta meute. » Visiblement, c’est ce que l’homme d’affaires sous-entendait : les flancs du Toku seront couverts par les chiens, comme la dernière fois. Il ne tarda d’ailleurs pas à faire apparaître trois animaux. Avec ça, il n’avait pas besoin de se battre lui-même. « Ils n’ont pas intérêt à me mordre. » Surtout celui avec de la bave dégoulinant de sa gueule. Un coup à choper une maladie, ça.

« Fais pas trop attention à lui, il est dans son délire. Tu vas voir, ses chiens savent bien se battre. Et du coup, comme il l’a dit, c’est quoi ta spécialité ? Je me bats au corps-à-corps, alors allons voir ça de plus près. Moi c'est Harusaku. » Le jeune mercenaire débuta une légère course vers l’entrée du village, en direction des flammes qui s’allumaient au loin. Ishiyato avait raison sur un point : il fallait se battre loin des habitations et ralentir le plus possible la progression du monstre, voire le tuer une bonne fois pour toutes. Pour le moment, il garda son chakra et ses forces, il n’était pas question d’utiliser le Hachimon avant d’être sûr que la menace arrivait.

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Recap:

Au fur et à mesure que l’escouade s’éloignait du village pour s’enfoncer dans la plaine, le Serpent de Feu grandissait. Harusaku n’en croyait pas ses yeux au départ, mais en étant près du phénomène, il ne pouvait pas y avoir de doute : chaque flamme se scindait en deux autres, et ainsi de suite. Une mer ardente allait s’abattre sur le village innocent d’Ama si les mercenaires ne faisaient rien. Ishiyato avait raison : les actions menées en préparation ne serviront à rien face à une telle menace. Jamais les sacs de sable ne tiendront face à ça, le Toku s’en rendait compte, à présent. Cela valait le coup d’avoir essayé. Maintenant, il fallait trouver autre chose. Que faire pour stopper l’inéluctable ?

Tandis que le Mizujin réfléchissait à une manœuvre pour endiguer la menace, l'aîné du groupe ne perdit pas plus de temps. Le vieil homme n’hésitait pas à prendre les choses en main avec l’aide de sa meute. Harusaku ne savait toujours pas comment réagir. En tant que spécialiste du corps-à-corps, il ne pouvait pas se jeter au milieu des flammes pour les frapper. Il n’avait aucun doute sur la stupidité de cette action. Sa maîtrise du Hachimon n’était pas encore très poussée. Néanmoins, il connaissait les bases, alors il se concentra pour ouvrir Kaimon, la première porte. Comme d’habitude, Harusaku visualisait cette petite ouverture dans son cerveau et la poussait avec aisance. C’était en même temps la plus facile à ouvrir.

Au même moment, Ishiyato érigeait des murs de boue un peu partout autour du village pour bloquer les flammes. Une idée de génie, pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? En revanche, la mer de boue, Hiretsu et Harusaku auraient pu s’en passer. Voilà qu’une déferlante brune fonçait sur eux. « Oh le vioque, t’en as trop fait là ! » Cria le jeune Mizujin en faisant un bond sur le côté pour esquiver cette attaque alliée. Peut-être que cela éteindrait les flammes, mais en attendant, le Toku ne préférait pas faire un thalasso en plein contrat.

Harusaku, énervé de son inutilité, grimpa à son tour sur un des murs de boue, après avoir vu Ishiyato faire de même. Peut-être qu’en prenant de la hauteur, il verrait ce problème sur un autre angle. Il observait les flammes, il essayait de trouver un point de départ, quelque chose de vivant, d’humain ou d’animal, au milieu de ce brasier infernal. « Désolé, mais s’il n’y a rien sur quoi taper, je ne vais pas être très utile... » Harusaku disposait bien d’un atout dans sa manche, mais cela pouvait être à double tranchant pour lui. Il ne préférait pas l’utiliser encore, mais si la situation venait à dégénérer, il devra s’y résoudre. Si la boue d’Ishiyato, ou les réactions d’Hiretsu n’arrêtaient pas les flammes, il mettrait sa main à la pâte. « Je crois que c’est le moment d’être monstrueux. » Lâcha-t-il à Hiretsu. Harusaku ne savait pas ce que cela signifiait, il reprenait simplement les mots de son partenaire de mission. Il bouillonnait intérieurement de ne pouvoir rien faire pour le moment, peut-être aurait-il dû plus apprendre à utiliser son chakra que de se concentrer sur le Taijutsu.

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HRP:

Perché sur un des murs créés par la bande du vieil homme, Harusaku observait le champ de bataille s’étendant sous ses yeux. C’est avec un pincement au cœur qu’il vit son camarade Hiretsu se tenir à un arbre pour résister au flot de boue d’Ishiyato. Au vu de la qualité de leurs échanges jusqu’à présent, le Mizujin se demandait presque si le maître des canidés ne l’avait pas fait exprès.

Cependant, le temps n’était pas aux réprimandes. Tandis qu’Harusaku analysait la situation, un phénomène étrange se produisit : les flammes reculèrent. Est-ce qu’ils venaient de réussir ? Pendant une fraction de seconde, c’est ce qu’il pensa, mais il se retint de manifester sa joie de la même manière que son partenaire. Et heureusement, car la situation était en train d’empirer. Les feux follets reculaient pour pouvoir se rassembler et fusionner en un immense monstre de flammes. Un géant Golem prêt à tout dévorer sur son passage. « Pourquoi les adversaires ne peuvent pas être de tailles normales et des humains normaux ? » Il fallait toujours que cela soit des Mégalodons, des hommes requins ou des Golems de feu. Pour couronner le tout, le corps de l’ennemi se recouvrit de champignons suintants un liquide à l’apparence hostile. « Beeeurk ! » Et ça puait, en plus. D’après les dires d’Ishiyato, un Kinoko serait mêlé à l’histoire. Encore fallait-il savoir ce qu’est un Kinoko.

Les chiens s'activaient. Tandis qu’un partait récupérer Hiretsu dans la boue, l’autre s’afférait aux flammes qui venaient d’être propulsées sur le village et ses environs. Harusaku hésita un instant. Devait-il faire de même, ou viser directement le cœur du problème ? Cependant, quelqu’un devait bien contrôler ce Golem, mais impossible pour le mercenaire de déterminer la position de cet individu. En attendant, la distance à parcourir pour atteindre le monstre de feu était bien trop grande. Enfin...Un chemin s’ouvrait à Harusaku. Un pont vers le danger. Un pont très dangereux en lui-même. « La tête, tu dis ? Regardez-moi bien. » Dit-il en souriant à ses camarades.

Alors qu’il entamait une course sur la bordure du mur, le Mizujin poussa la lourde porte de fer appelée Seimon, située dans sa moelle épinière. La troisième porte du Hachimon. La plus haute dans son répertoire. Il avait déjà eu recours à celle-ci face au requin, et cette fois, il ne voyait pas non plus d’autres alternatives. Sa peau rougissait pour prendre une teinte écarlate, tandis qu’il se propulsait sur le mur de flammes. Seul le blanc de ses yeux encore visible, Harusaku se dépêchait de courir sur ce chemin enflammé qui lui vaudrait certainement des brûlures. Et une fois à l’extrémité, le gamin prit son envol vers le Golem.

« Bouffe ça l’dégueux ! »

Le jeune mercenaire donna un violent coup de pied qui vint fendre l’air, tandis qu’il tournoyait sur lui-même. La puissance de sa frappe, aidée par le Hachimon, généra tout autour de lui une tornade. C’était ce qu’il pouvait faire de mieux pour blesser le Golem, ou au moins le ralentir. Après, pourrait-il assumer son acte de bravoure et s’en sortir indemne ? Qui sait, à trop s’approcher du monstre, Harusaku finirait comme Icare.

HRP:

Action:

Enivré par la puissance du Hachimon, Harusaku tenta une offensive inconsidérée. Après s’être brûlé la plante des pieds, il sauta au niveau de la tête du Golem pour lui porter un violent coup. Il sentit la tête du monstre encaisser son attaque, mais ce dernier ne tomba pas si facilement. Le Mizujin devra mettre plus de conviction la prochaine fois, s’il survivait. Surpris, il put retomber au sol en toute impunité. Il se concentra pour amortir sa chute comme il le pouvait. La force octroyée par Seimon permettait à ses jambes d’encaisser le choc. Et alors qu’il se croyait sorti d’affaire pour le moment, le Toku entendit un bruit dans son dos. Un deuxième mur s’éleva, dans l’autre sens cette fois. Il ne voyait plus ses compagnons, ni même le village. « Tu veux un tête-à-tête avec moi, c’est ça l’affreux. » Si seulement c’était si simple.

Cette fois, une pluie de spores enflammées s'abattit sur le champ de bataille. Les mercenaires étaient visés par cette offensive. Comment venir à bout d’un monstre de cette taille ? Face au Mégalodon, Harusaku avait pu utiliser les armes du navire, des canons. Cependant, là, il ne disposait que de son répertoire personnel. Tandis qu’il réfléchissait à un plan, il sentit le sol trembler et il entendit la voix d’Ishiyato le prévenir. « Quoi, qu’est-ce qu’il y a le petit ?! » Les yeux rivés sur le Golem, l’adolescent n’osait pas détourner son regard de peur de subir une attaque. Néanmoins, il fut bien obligé de jeter un coup d’oeil derrière lui en sentant le sol trembler de plus belle. « Oh putain, un combat de titans ! » Un gigantesque chien, sur lequel Ishiyato trônait, courait sur le champ de bataille. Harusaku n’eut pas d’autre choix que de faire un bond de côté pour s’écarter de la trajectoire. Visiblement, l’Alpha de la meute n’en avait que faire de sa présence, il valait mieux ne pas rester sur son chemin.

Concentré sur le Hachimon, le jeune mercenaire puisait en lui l’énergie pour garder la troisième porte ouverte. Il observait, incrédule, l’énorme bourrasque de flamme s'abattre sur le Golem. Le fossé de niveau était clairement visible, que cela soit entre l’adversaire et Harusaku, ou même Ishiyato et lui. Que faisait-il ici, au final ? Il se battait pour sauver ce village, ces terres qui ne sont pas les siennes, mais qui méritent d’être protégées. « Mandale du Titan ! » Le Mizujin courait vers le Golem pour le prendre à revers après l’attaque du grand molosse. Il concentrait toute sa force dans son poing pour frapper le monstre derrière la jambe et espérer le faire basculer.

Après avoir porté son coup, Harusaku recula de quelques pas. « L’vieux, tu crois que je peux monter sur ton pote ?! » Le mercenaire ne pouvait pas atteindre la tête d’ici, si seulement il parvenait à prendre de la hauteur, peut-être que ses attaques auraient plus d’effets.

HRP:

Action:

Le Mizujin, mercenaire en herbe, n’en revenait pas de se trouver au cœur d’un affrontement entre deux colosses. Et pourtant, malgré sa différence de taille, Harusaku parvenait à se rendre utile. Il profita de la destruction de l’armure du Golem, par l’Alpha de la meute, pour lui porter un coup dans le derrière de la jambe. Une mandale dans laquelle le jeune homme envoya toute sa puissance, si bien que cela forçât le monstre à mettre un genou à terre. Il l’avait fait, lui, le paysan adepte de Taijutsu. Il venait de porter un coup à ce géant adversaire, et il l’avait fait plier sous sa volonté.

Cependant, Harusaku s’empressa de s’écarter du Golem. Maintenant que son armure était brisée, les champignons coulaient sur le sol. Le jeune ninja savait pertinemment qu’il ne devait pas les toucher. Il en avait déjà fait les frais, les plantes de ses pieds le brûlaient, et on pouvait voir d’autres traces sur le reste de son corps. Un repos sera nécessaire après cette bataille pour panser ces blessures, s’il survivait. Le Golem ne s’avouait pas vaincu, loin de là. Il envoya une ultime salve enflammée sur Ishiyato et son chien. Les autres membres de la meute s’empressèrent de contrer cette attaque, et une fois la menace écartée, le Mizujin monta sur l’Alpha avec l’accord du vieil homme. « Merci ! Tu caches bien ton jeu avec cette bête. » L’habit ne fait pas le moine. Ishiyato dépassait grandement Harusaku en terme de puissance, grâce à sa meute.

L’adolescent le sentait, il arrivait au bout de ses forces. Il ne lui restait qu’une infime partie de chakra, suffisamment pour maintenir la troisième porte ouverte quelques instants. Cette bataille l’épuisait grandement, mais il ne faiblira pas tant que le Golem sera debout. Il se devait de protéger le village d’Ama. « Allez, l’ultime assaut. » Il le sentait, Victarion s’apprêtait à lancer un ultime assaut sous les ordres de son maître Ishiyato. Harusaku se tint debout, et avança jusqu’à la tête du chien. « Permets-moi grand Victarion. » Il n’aimerait pas que quelqu’un lui marche à cet endroit du corps, il imaginait que cela devait être pareil pour l’Alpha.

Harusaku se cramponna sur la bête pendant qu’elle se mit à courir vers le Golem. Quand elle s’arrêta pour faire jaillir les deux avatars de feu sur ses flancs, le Mizujin prit aussi son envol. Il tenta de sauter aussi loin qu’il le pouvait pour atteindre une nouvelle fois le visage du monstre de mycélium enflammé. Un dernier et unique coup, entre les deux yeux. « Crève ! » Harusaku le savait, après cet assaut, il n’aurait plus aucune énergie dans son corps. C’était le tout pour le tout.

HRP: