Suite au courrier que j’avais reçu de la part du chef des archives de la ville et surtout ce que j’avais appris sur la fameuse doctoresse, j’avais demandé au bureau des missions, s’il était possible de créer une mission, afin de pouvoir enquêter sur ce cas. J’étais très intrigué par cette mort. Tout comme l’archiviste, je trouvais cette mort plutôt étrange, surtout survenu aussi peu de temps après qu’elle eut autopsié les corps d’Arachi.

Ce n’est que ce matin que j’avais reçu l’accord pour cette mission, dont le but principal était d’enquêter sur la mort de cette femme, survenue il y a quelques temps maintenant. Prenant mes affaires, j’avais aussi pris le temps d’envoyer une lettre à l’un des vieux amis de ma grand-mère à la capitale, il fut pendant quelques années, mon professeur de maintien, de diction et de comportement en société. Pour être clair, c’était lui, la véritable cause au fait qu’on dit de moi que j’étais une personne très hautaine.

Après avoir envoyé le message grâce aux pigeons voyageurs du village, je suis sorti de mon bureau, afin de retrouver mon compagnon pour cette mission. Ce n’était autre que Kyo… Il était surement l’une des personnes que j’appréciai le plus à Konoha et c’est peu dire. Je pense qu’il est ce qui se rapproche le plus d’un meilleur ami. J’avais déjà fait deux missions avec lui et même si je n’avais pas tout à fait confiance en son lémurien qui pouvait sembler être amusant, mais qui à la capitale risquait de nous faire arrêter.

Arrivant devant mon compagnon, j’eus un sourire pour lui avant de lui serrer la main pour le regarder droit dans les yeux :

« Salut Kyo, ça va parfaitement bien et vous ? Oui, j’ai vu l’ordre de mission, c’est même moi qui ai demandé la mission et je suis ravi qu’on m’a mis avec vous. Je vais pouvoir vous éclaire un peu plus sur la mission. Donc comme vous le savez, nous devons enquêter sur le décès de cette femme et surtout trouver des informations pour savoir si sa mort est dû à l’autopsie qu’elle a pratiqué sur certains morts d’Arashi ou pas »

Malheureusement, je ne lui avais pas tout dit, mais il ne fallait pas qu’il en sache plus… J’avais peur qu’il me juge comme un fils indigne, si je lui avais dit que je soupçonnai ma mère de l’avoir tué…

« Quand nous serons à la capitale, nous pourrons surement rencontrer un vieil ami de ma grand-mère, qui pourra nous aider dans nos recherches. Par contre, par pitié, vous savez que j’adore Booba… mais ne l’invoquez surtout pas… Je n’ai pas très envie de finir mes jours dans la prison du daïmyo… »

J’avais eu un petit rire amusé, en l’entendant me parler du fait qu’il avait laissé du temps libre à Booba, mais j’avais entendu un autre son de cloche, ce qui me fit rire un peu plus.

   « Ce n’est pas parce que Miyako Senseï t’a enguirlandé, car il a fait le bazar au colissé durant la seconde épreuve ? »

Après que notre conversation sur Booba prit fin, nous partîmes à la conquête de la capitale. Pendant plusieurs heures, nous avions courus dans la fraicheur de l’automne, même si celui-ci commençait petit à petit à décliner pour se transformer en hiver. Au cours de toutes ses années à travailler en compagnie de ma grand-mère, j’avais été un nombre incalculable de fois à la capitale de Hi et cela me faisait quand même plaisir d’y retourner.

Alors que nous arrivions enfin aux portes de la ville, nous nous sommes dirigés vers les gardes qui faisait entrer les personnes. On nous demanda les raisons de notre venue et c’est presque naturellement que j’avais pris la parole.

   « Je suis Kudo Sukunabikona et voici, Kobayashi Kyoshiro. Nous sommes venus rendre visite à un ami de la famille, Arun Aki. Je suppose qu’il a du vous prévenir de notre arrivée. »

J’avais parlé d’une voix douce et chaleureuse aux deux gardes qui regardaient sur leurs feuilles. Sentant le regard intrigué de mon compagnon, j’avais juste eu le temps de lui faire un sourire, afin de lui faire comprendre que je lui expliquerai plus tard. Après avoir regardé, le garde nous laissa entra, en nous souhaitant une bonne visite, puis il nous rappela quand même les règles à suivre à la capitale, avant de nous autoriser à partir.

Après avoir fait plusieurs pas et continué notre marche pour rejoindre la maison d’Aki, je m’étais tourné vers mon compagnon.

   « J’ai préféré ne pas dire la raison de notre venue. Cela aurait put être mal prit qu’on vienne enquêter sur une mort, surtout si cette mort est tout sauf naturel. Cela voudrait dire que quelqu’un à tenter de dissimuler un assassinat et donc, on ne peut faire confiance à personne pour le moment. »

Après quelques minutes de marche supplémentaire, nous arrivâmes devant une superbe maison ouvrée et avant même d’avoir pu entrer dans la maison, un vieil homme à la longue chevelure argenté et portant une canne sortit, avant de me prendre dans ses bras pour m’embrasser la joue. Il avait été comme un grand-père pour moi, pendant de très nombreuses années et j’avais toute confiance en lui.

   « Aki, je voudrais vous présenter mon ami et compagnon, Kyo. C’est un jeune membre du clan Kobayashi. »

Après avoir salué chaleureusement, Kyo, il nous invita chez lui, afin de nous faire visiter sa riche, très riche maison. Puis, nous proposant un verre de vin, il nous donna un dossier, avant de nous dire qu’il s’agissait du dossier de la docteure qui était morte. Prenant le document en main, je l’avais chaleureusement remercié, avant de me tourner vers Kyo :

   « Je pense qu’on pourra se séparer tous les deux. Pendant que je vais pratiquer une autopsie sur le cadavre de la doctoresse, tu pourrais rendre visite à sa famille pour recueillir des informations sur elle. Nous pourrons nous retrouvons, disons vers dix-neuf heures, afin de nous rendre aux archives par la suite. Qu’est-ce que tu en penses ? »

J’avais donné à Kyo, la liste des adresses des membres de la famille et amis de la docteure, en espérant qu’il accepté mon plan.

Alors que je pensais que Kyo n’aurait pas spécialement envie d’aller voir la famille de la morte. J’avais été quelques peu surpris qu’il accepte sans rien dire, mais au fond, je savais qu’il était un peu plus sensible et surtout qu’il n’avait pas l’habitude de faire ce genre de chose. C’est pourquoi j’avais regardé l’homme qui vu mon précepteur pendant de très nombreuses années et quand nos regards se sont croisés, nous nous étions parfaitement compris. Il allait proposer son aide à Kyo, afin de l’aider dans cette partie de l’enquête.

Maintenant, c’était à moi de m’occuper de faire mon travail. Grâce à Aki, j’avais appris que le corps de la docteure n’avait pas été incinéré, car la famille n’était pas croyante et avait eut envie de l’enterrer. Suite à un ordre émanant du bureau du Daïmyo qui était semble-t-il intéressé aussi par nos recherches sur cela, nous avez permis d’exhumer le corps de la morte. Je savais que celui-ci m’attendait dans le bureau du médecin légiste de la capitale.

Je mis plusieurs minutes à arrivé au centre médical de la capitale et je dois dire que j’étais quelque peu surpris de voir que le centre était beaucoup moins bien équipé que notre complexe. Cela m’intriguait quand même beaucoup de savoir pourquoi le complexe du village caché des feuilles était beaucoup mieux que celui-ci. Pourtant, je ne pouvais pas continuer de me poser des questions comme cela, j’avais beaucoup de boulot et je devais m’y mettre le plus vite possible. Rejoignant rapidement la morgue grâce aux multiples indications, je suis tombé nez à nez avec le médecin-légiste et quand il me vit, il n’était pas très content. Après tout cela se comprenait, il avait fait l’autopsie du corps de la docteure. Et voilà que plusieurs mois après, un gamin de vingt-sept vient mettre son travail en doute. C’était parfaitement compréhensible que cela, mais comme je suis quelqu’un de très polis, j’avais regardé mon collègue, avant de lui tendre la main :

« Bonjour, Je suis Kudo Sukunabikona et je… »

« Attendez… Kudo… Vous êtes de la famille de Mayuri ? »

« Oui, c’était ma grand-mère… »

Je savais parfaitement que Grand-Mère était très connu à la capitale, après tout, en plus d’avoir été pendant dix ans, la directrice du pôle médical de la capitale, elle a aussi été pendant presque toute sa vie, le médecin personnel du Daïmyo. Et malgré ce que j’avais fait pour le village, j’étais encore très souvent comparé à elle dans le milieu médical et cela était quand même une très grande douleur… Je faisais tout pour ne plus être comparé à cette femme d’exception, ce médecin parfait et cette force de la nature. Pourtant, au fur et à mesure du temps qui passe, je remarque que je lui ressemble de plus en plus, j’avais même pris le même chemin qu’elle, en apprenant le Taïjutsu.

Alors que j’étais perdu dans mes pensées et que le médecin légiste semblait avoir changé de comportement suite à l’annonce de ma parenté avec Mayuri. Il me conduisit dans une salle et me montra le cercueil de la docteure. Il n’avait pas été ouvert, mais je savais très bien ce à quoi je m’attendais en ouvrant le cercueil. Puis il fut le moment de l’ouverture du cercueil.

Après cela, j’avais pu regarder le corps et je l’avais trouvé en plutôt bonne état, malgré une mort depuis plusieurs mois. Certes, les cheveux étaient presque tous tombé et il y avait la présence de champignon sur le corps et une partie du capitonnage, mais sinon, le corps avait bien état conservé et l’on pouvait même sentir une forte odeur de formol. Grâce à dieu, j’allais pouvoir examiner le corps sans problème.

Rapidement, avec le médecin légiste, nous avons retiré le cœur du cercueil, afin de pouvoir l’examiner sur une table d’autopsie. En tant que Médecin pour un complexe, j’avais aussi suivi un stage en médecine légale, c’est pour cette raison que je pouvais pratiquement une autopsie. Tout en me rapellant de mes cours, je savais que je devais commencer par un examen externe du corps et pour cela, je n’avais pas besoin de technique.

Allumant un appareil enregistreur, j’avais donc commencé le descriptif externe du cours. Tout d’abord, j’avais prononcé à voix haut, la date, l’heure, mon nom, ainsi que le nom de ma patiente. Puis j’avais commencé à faire un descriptif de l’état générale de la patiente, en commençant par sa taille et son poids, à l’heure actuelle, donc après plusieurs mois dans un cercueil. Puis j’avais parlé de la couleur de sa peau, ainsi que des différents signes qu’elle pouvait avoir, malformation, tatouages ou cicatrice. Une fois cet examen fait, j’avais parlé des signes cadavériques dû à son embaumement et à son début de nécrose et de décomposition.

Une fois cet examen fait, j’avais ouvert la bouche de la morte, puis je me suis tourné vers le médecin légiste, avant de lui poser une question très simple :

   « J’ai lu le dossier de l’autopsie et j’aimerais savoir pourquoi vous n’avez pas signaler dedans qu’elle avait été empoisonnée ? »

Le médecin légiste s’approcha du corps de la morte, avant de regarder ce que je regardais et il poussa un petit cri indigné :

« J’avais signalé dans le dossier que sa langue était anormalement gonflée, mais il n’y avait de signe de poison dans son corps. J’avais demandé des examens complémentaires pour étudier la question. »

Redressant mes lunettes sous mon nez, j’avais pris le dossier, avant de le poser sur le corps de la patiente pour lui montrer qu’il n’y avait aucune mention de teste complémentaire, ou bien qu’il eût remarqué la langue gonflée. L’homme me regarda inquiet, avant que je voie dans ses yeux, qu’il avait eu une idée.

« Heureusement que je garde une copie de tous mes dossiers pour mes archives personnelles. »

Puis très vite, il alla dans l’un des placards à côté de son bureau, tandis que discrètement, j’avais pris un scalpel dans ma main droite. Je ne connaissais pas du toute cet homme et je ne lui faisais pas du tout confiance, c’est pour cette raison que j’avais pris cette arme de fortune dans mes mains. Pour me protéger en cas de problème.  Quelques secondes après, il revint me voir, avant de me montrer le dossier qu’il avait dans ses archives, il y avait bel et bien marqué dessus, la présence de la langue gonflée suivit, d’une demande d’examen complémentaire.

   « Bon, je veux bien vous donner le bénéfice du doute, mais j’aimerais savoir si ce n’est pas vous qui n’a volontairement pas marqué vos observations dans le dossier, qui l’a fait… »

L’homme me dit d’une voix blanche et inquiète qu’il n’en eût aucune idée et qu’il donnerait ses conclusions au service de police du Daïmyo pour qu’ils élucident l’affaire.

   « Vous n’en ferez absolument rien, je vais me débrouiller avec cela. En attendant, vous allez m’emmener dans la zone scientifique, afin que je puisse faire des tests… »

Après le début de décomposition, mais aussi avec l’embaument, il y avait très peu de chance qu’on trouve le poison qui avait été utilisé, mais je devais quand même faire des tests, c’est pour cette raison qu’avec le scalpel, j’avais pris un peu de matière au niveau de la langue, car c’était surement le seul endroit où il restera suffisamment de matière pour obtenir une idée du poison utilisé.  

Peu de temps après, il me conduisit au laboratoire ou pendant de nombreuses heures, j’attendais le résultat, de l’étude du poison. Alors qu’il allait bientôt sonner dix-neuf heures, les résultats n’était toujours pas arrivé. Il semblerait que les différentes machines du labo n’eurent pas la capacité de trouver le poison utilisé. La seule chose que je savais, c’était qu’on avait utilisé une neurotoxine sur la docteure.

Voyant qu’il était bientôt l’heure, j’eut pris avec moi, mes recherches avant de partir pour rejoindre les archives de la ville. J’étais arrivé au bout de plusieurs minutes et ce n’était que vers dix-neuf heure vingt et quelques que j’avais enfin mis le pied devant le bâtiment des archives de la ville. Prenant une sucette dans ma bouche, j’attendais avec beaucoup d’impatience l’arrivée de Kyo et d’Aki, qui n’allait surement pas tarder à arriver.

Alors que j’attendais avec impatience l’arrivée de mon ancien professeur et de mon compagnon, j’avais eu le plaisir de voir qu’ils arrivaient quelques minutes après mon arrivée. Quand ils arrivèrent, j’avais ma sucette toujours coincée au coin des lèvres et j’attendais avec impatience, attendant sur mon siège. Afin d’accompagner la discussion, mon ancien enseignant nous servis à tous les trois une tasse de thé et je l’avais regardé avec une petitE moue triste, il compris tout de suite où je voulais en venir et je savais exactement ce à quoi il pensait en ce moment. Aki devait surement se dire que j’étais exactement comme ma grand-mère, du Whiskey et pas de thé.

Après être revenu avec mon verre de whiskey, Kyo commença à me raconter ses nouvelles qu’il avait apprise. Tout en restant impassible aux nouvelles qu’il m’annonçait, je n’étais pas du tout surpris par ce qu’il était en train de me dire et je savais parfaitement où il voulait en venir… Une fois que mon compagnon eut terminé de parler, je n’avais pas été plus surpris que cela, mais c’est une phrase qu’Aki dit qui me surpris le plus. Sa phrase n’était pas dénuée de sens, mais sa façon de dire cela, le rendit très étrange à mes yeux. Pourtant, c’est un vieil ami de la famille, donc j’avais une totale confiance en lui. Sa phrase voulait surement dire que nous partions vers une chimère, mais nous devions quand même finir l’enquête pour donner à l’Hokage une réponse claire et nette.

Une fois que Kyo eut fini de parler, j’eusse pris une gorgé de whiskey, afin d’instaurer un climat un peu froid, avant de lancer la bombe que j’avais appris durant mon autopsie.

   « Suite à mon autopsie, j’ai appris que la docteure a été empoissonnée… »

J’avais lâché cette phrase dans le plus grand des calmes, avant d’en dire plus sur mes découvertes.

   « Grâce au fait que Makita Imura fut très bien embaumé, j’avais pu découvrir plusieurs traces sur son corps prouvant un empoissonnement. L’élément marquant fut le fait que sa langue avait triplé de volume, son visage cyanosé et d’autre éléments. J’en ai conclu que c’était dû à un empoisonnement. De plus, suite à un examen approfondi des tissus de la morte, j’ai pu voir qu’il s’agissait d’un poison neurotoxique qui l’avait tué. N’ayant trouvé aucune blessure sur son corps, j’en ai déduit que le poison avait été ingéré. Je n’ai hélas pas plus de preuve que mes suppositions. »

J’avais dit cela dans un soupire, véritablement déçu de ne pas avoir trouvé plus d’information sur le corps. Puis tout à coup, je me rappelais d’une chose que j’avais oublié de dire à mes compagnons du jour.

   « Ah oui, j’oubliais. Il semble que quelqu’un de haut placé dans le village ai modifié le rapport du médecin légiste. Il a été retiré du rapport officiel la partie parlant d’un possible empoissonnement… Il faut faire très attention à nos découvertes, cela pourrait devenir dangereux pour nous… »

Terminant mon verre de whisky, je me suis mis debout avant de dire à mes camarades.

   « Si tout le monde est prêt, je pense qu’il serait le temps d’aller nous occuper des archives… J’aimerais vraiment avoir le fin mot sur cette histoire… »

La mission était devenue très vite entre un côté intéressant et un côté terrifiant. Intéressant dans le sens où je confesse, que j’avais beaucoup de plaisir à mener l’enquête et terrifiant dans le sens où on affronter un adversaire dangereux et puissant. Notre adversaire était une personne qui était capable de tuer rapidement et surtout parfaitement, mais il était aussi capable de faire disparaitre des preuves au yeux et à la barbe de tous. Qui pouvait bien être cette personne… j’espérai sincèrement qu’on puisse trouver des informations sur cette personne et sur son implication dans le meurtre de cette doctoresse.

Alors que nous marchions, tous les trois, dans un profond silence, mon esprit divagua pour se souvenir des informations que nous avions appris jusque-là. Pourtant, je n’eus pas eu le temps de terminer ma pensée, avant d’arrivé sur place. Alors que j’allais pousser la porte, je m’étais tourné vers Kyo, avant de lui dire d’une voix douce :

   « Quoi qu’on trouve ici, il faudra qu’on se capable de se défendre, si jamais, ce qu’on trouve s’avère être risqué et comme je le soupçonne, on pourrait trouver des preuves qui serait utile pour confondre le coupable de tous ses crimes. »

Serrant mon poing, j’avais concentré mon chakra dedans, afin de me préparer à me battre au cas où. Au regard de mon ancien enseignement, il avait cru voir une morte en me regardant. Il est vrai de remarquer que plus le temps passe, plus je ressemblais à ma grand-mère, tant dans ma façon de m’exprimer que dans les techniques que je maîtrisai. Et étrangement, alors que je pensais que je devais me distinguer d’elle, j’étais parfois content quand on me regarda avec cela.

Après avoir pris une longue et profonde respiration, j’étais entré dans le document, avant de me présenter à l’archiviste en chef.

   « Bonsoir, nous sommes les deux ninjas de Konoha et nous avons obtenu une autorisation pour visiter les archives de votre belle cité. »

« Il est très tard, revenez demain »

L’homme s’apprêta à nous jeter dehors, quand il reconnut Aki. Dans un moment d’hésitation, il dit :

« Mon…Monsieur Arun… J’ignorai que vous seriez là… »

« Bonsoir très cher, désolé de venir aussi tard, mais ces deux ninjas doivent accéder aux archives, ils repartent demain de bonne heure pour Konoha et je vous saurais gré de nous fournir les accréditations. S’il vous plait. »

Aki avait parlé d’une voix douce et calme, pourtant, on pouvait quand même souligner qu’il avait dans son ton, une marque de menace. Il avait toujours été le genre d’homme à se faire obéir et c’est donc grâce à cela, que l’archiviste nous donna à tous les droits des badges, nous donna accès à toutes les archives.

   « Merci… Etant membre de la famille Kudo, j’aimerais savoir si les parchemins de ma famille sont toujours conservés dans les archives médicales. »

« Bien sûr, je peux vous y conduire si vous voulez. »

   « Je vous remercie, mais cela ne sera pas nécessaire, donnez-nous juste le chemin pour nous y rendre »

Après nous avoir donné le chemin pour rejoindre les archives médicales, nous partîmes tous les trois, à la recherche de la vérité.

Après quelques minutes de recherche, nous arrivâmes dans la salle des archives médicales de la ville. En ouvrant la porte, j’étais tombé sur une salle immense qui portait le nom de « Salle Kudo ». Après que mon compagnon eut allumé la lampe, nous permettant ainsi de pouvoir voir dans cet endroit aussi sombre que la nuit. Tandis que Kyo partait rechercher dans les archives de la doctoresse, j’étais de mon côté parti en direction de la zone réservé à ma famille.

M’approchant de cet espace, j’avais fait glisser mes doigts sur les différents parchemins, tandis que je pensais à tout ce que nous avions du supporter pour créer les techniques présentes dans ses ouvrages. Un sourire triste et doux s’étira sur mes lèvres, avant de partir à la recherche de la cache secrète. Au bout de quelques secondes et d’un petit jeu d’énigme, j’avais fini par ouvrir une petite trappe, qui cachait un long parchemin noir. Le parchemin interdit des Kudo. Prenant celui-ci entre mes doigts, je l’avais caché discrètement dans la poche intérieure de ma blouse,

Tout à coup, j’avais entendu Kyo m’appelez et je me suis rapidement approché de lui, avant de récupérer la lettre avec douceur, afin de l’ouvrir.

« Puis-je ? »

Je lui avais quand même poser cette question, avant d’empoigner la lettre et c’est ainsi que j’ai découvert des informations qui me fit littéralement blanchir.

Tout à coup….

« Donnez-moi cette lettre… »

Alors que je pris la main de Kyo pour lui donner la lettre, je m’étais retourné pour regarder mon ancien enseignant et ami de longue date.

« Alors c’était vous… J’aurais dû m’en douter… »

« Suku donne moi cette lettre, je ne veux pas avoir à te tuer… »

Puis baissant les yeux, j’avais compris ce qu’il voulait dire. Etant un utilisateur du Suiton et du Futton, Aki avait la capacité d’utiliser une technique de Pistolet à eau. En clair, selon mes souvenirs, il concentrait une boule d’eau condensé au bout de son index, avant de la propulser avec un boost venteux. C’était une technique imparable, qui pouvait transpercer un homme de part en part, sans le moindre souci.

Mon regard se posa sur celui qui fût mon ami et tandis que je vis deux pas, pour me placer devant Kyo, le protégeant ainsi d’une attaque si cela venait à arriver. Ma voix se fit dure, malgré la douleur qui enserrait mon cœur…

« Comment avez-vous pu couvrir un meurtre… Vous étiez l’homme le plus brillant, le plus courageux et le plus respectable que j’avais jamais rencontré, Aki… Comment avez-vous pu faire cela… Qu’est-ce qui a pu vous pousser à faire cela… »

Des larmes coulaient de rage le long de mes joues, tandis que j’attendais une réponse de l’homme que je respectai d’entre tous. Il me regarda et poussa un soupire…

« Quand elle est revenue d’Arashi, elle avait changé… Elle n’était plus la femme que tu avais connue… Suku… Elle serait capable de tuer sans sourciller. La Haine pour Hi et pour ses ninjas l’a rendu tellement folle qu’elle a tué la doctoresse quand elle a voulu raconter la vérité… Elle me terrifie tellement… »

Poussant un cri de rage, j’avais dit d’une voix brisée par la colère et la douleur :

« QUI ?! DE QUI VOUS PARLEZ AKI ?! »

« Ta mère… »

Et là… Ce fut comme une claque… J’étais pétrifié, totalement incapable de penser… Ma mère était en vie… Et elle avait tué cette docteure… Mais… C’est impossible…

Toujours profondément en colère par les révélations que j’avais eu quelques secondes plutôt, je ne savais plus trop quoi penser… Pendant que je tentais de me remettre de ses nouvelles, je n’entendais qu’un bruissement des paroles de Kyo, comme une sorte de sifflement que l’on entend quand on laisse une musique en fond. Plus, il parlait et plus j’étais perdus dans mes pensées… Ma pire crainte s’était encore plus montrée sous son véritable jour et tandis que je laissais Kyo continuait de parler, j’étais retourné lire la lettre…

 « Vous saviez que ma mère avait empoissonné des tas de village en se servant des techniques interdites de mon clan… ? »

Je ne le regardai plus, mais c’était soit ma rhétorique, soit celle de Kyo qui avait fait son appel. Tout à coup, je n’ai plus réussi à me contrôler et le médecin calme et pondéré laissa libre court à sa colère. Concentrant mon chakra dans mon poing, j’avais donné un violent coup dans l’une des tables, qui se brisa violemment sur le coup.

 « Vous étiez l’un des plus proches amis de grand-mère… Elle aurait honte de vous… Aussi honte que vous me dégoutez… »

« Sukunabikona… S’il te plait… Je n’avais pas le choix… »

Tout à coup, on entendit des bruits de course s’approchait de nous, prenant une grande respiration, j’avais dit d’une voix blanche et brisé par la tristesse :

 « Quand les gardes arriveront, vous vous rendrez sans faire des histoires et vous direz toute la vérité… Il faut qu’on arrête ma mère… »

Alors que les gardes s’approchaient à grands bruits, Aki poussa un soupire et dit d’une voix résignée :

« Je refuse d’aller en prison… »

Puis tout à coup, il se libéra un bras, avant d’utiliser sa technique du pistolet à eau. Mais alors que je pensais qu’il allait me tirer dessus, il utilisa sa technique contre sa tempe et d’un coup, il eut un grand bruit, puis se fut le calme plat.

 « NON !!! »

Criais-je avant de courir rapidement vers lui, utilisant ma force, j’avais brisé les branches qui retenait celui qui avait été mon mentor, puis j’avais commencé à activer mes techniques de soin… Pourtant, je savais qu’il était trop tard… Son sang mêlé de matière cérébrale coulait sur mon pantalon gris, mais je tentais de le sauver coûte que coûte… Pourtant, malgré cela, rien n’y faisait et j’étais beaucoup trop occupé par ma tentative vaine de le soigner, que je n’avais pas remarque l’enveloppe blanche qu’il avait dans sa poche et que tout le monde pouvait voir.

Je tentais par tous les moyens de le soigner et je n’y arrivais pas… Il devait répondre de ses actes, il devait dire la vérité… Alors que je laissai mon chakra tenter de soigner une blessure mortelle à une vitesse fulgurante, je fais tout pour le maintenir en vie… mais rien n’y faisait. Plus je m’acharnai sur le cadavre, plus mon chakra quittait mon corps, puis tout à coup, ma technique se mit à faiblir et des gouttes de sueurs coulèrent de mon front.

Alors que j’entendais à peine une voix qui venait à mes oreilles, j’avais senti qu’on me prenait par l’épaule pour me faire m’assoir sur l’une des chaises du bureau. Ma tenue était rouge de sang et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder le corps devant moi. Cet homme avait certes commis des actes irréparables, il avait caché le fait que ma mère était en vie, il avait aussi caché le fait qu’elle avait tué la doctoresse, afin qu’elle ne parle de rien de ce qu’elle avait vu.

Très vite, il eut du bruit dans la pièce, mais je n’en avais absolument rien à faire, mon regard était bloqué sur le cadavre de mon ancien mentor. J’avais déjà vu la mort de près, mais j’avoue que le voir mourir m’avait brisé le cœur. Il avait été mon mentor pendant de très nombreuses années, il fut comme un second père pour moi. Je regardai devant moi, le corps de la dernière personne suffisamment proche de moi pour être de ma famille…

Alors que je n’écoutai rien, le regard perdu et coincé sur le cadavre d’Aki, j’avais quand même réussi à entendre le mot « mère ». Redressant la tête, je me suis levé rapidement, avant de dire d’une voix morte :

« Oui… Konoha doit savoir… On doit l’arrêter… »

Me redressant, j’avais commencé à tituber, avant de me rattraper à la table. Il semble que j’avais utilisé beaucoup plus de chakra que je ne l’avais pensé, mais je devais m’occuper de prévenir le village caché des feuilles, sinon ma mère continuera à blesser des gens. Prenant appui sur les étagères, j’avais commencé à sortir de la pièce, avant de partir pour rejoindre l’entrée de la salle des archives. Je n’avais plus rien dit pendant tout le chemin du retour jusqu’au village et au fond, je savais que Kyo devait surement me parler, mais j’étais resté coincer dans un mutisme brutal. Notre course dura jusqu’à Konoha et j’agissais telle un pantin, mon cerveau s’était éteint, laissant mes muscles agirent seuls.