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Sépulture aquatique | Rang A
 :: Reste du monde :: Pays neutres :: Nami no Kuni :: Doyagai Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Aburame Miyako
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Aburame Miyako
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Aburame Miyako
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Aburame Miyako
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Miyako avait tourné toute la nuit avant de se laisser bercer par un sommeil léger et peu réparateur. La perspective, le lendemain, de partir en mission, hantait toutes ses pensées. Elle se leva donc avec le soleil, deux heures avant le premier rendez-vous, s’attela à terminer de ranger son appartement et de préparer ses affaires, et se plongea sous une douche chaude. Elle se dirigea ensuite vers le palais de l’Hokage, traversant les rues quasi-désertées par l’aube.

Le palais aussi était d’un calme absolu : un moment de répit pour les employés qui ne tarderaient pas à subir le tumulte habituel qui agitait le centre administratif du village. L’Aburame monta rapidement les étages, se rendant dans son bureau pour prendre les trois dossiers principaux, et sur les pochettes desquelles étaient écrits Mizu, Nami et Tetsu. Empruntant la porte communicante entre son propre bureau et celui de l’Hokage, elle entra dans la grande pièce encore déserte. Genkishi n’allait pas trop tarder : ils avaient rendez-vous à 8H. Elle s’attela à préparer son thé – pile comme il l’aimait, et à peine eut-elle terminé d’infuser qu’il pénétra dans la pièce. Miyako se servit un jus de fruit et, après quelques banals échanges, on vint les informer de l’arrivée de la première escouade.

Amaya – ou plutôt, la Jônin mystère – Yamato, Tenryû et Sukunabikona entrèrent de concert, la shinobi secrète se présentant devant les trois autres. C’était elle la cheffe, c’était donc elle qui recevait les ordres et le briefing, les autres la secondant et suivant ses ordres et directives. Genkishi lui tendit un dossier et ouvrit le sien. Il commença.

- Comme nous te l'avons stipulé, tu seras en charge de la prise de contact avec Nami no Kuni.

Genkishi était assis à son bureau, le dossier posé devant lui, le reste de son thé dans la main droite.

- Les rapports faisant état d’incidents à l’intérieur des frontières de Hi no Kuni sont exacts. Et bien que nous allons tout faire pour venger ceux touchés par ce terrible drame, il revient à Konoha d’empêcher que cela ne se reproduise, en commençant par assoir notre puissance, consolider notre position à l'extérieur de nos frontières et inspirer le respect et la crainte de tous ceux qui tenteraient de frapper à nouveau notre territoire.

Il tourna la page, dévoilant une carte détaillée de la côte est du pays et de la cible du jour : Nami no Kuni.

- Comme vous devez le savoir, Nami est un point hautement stratégique : situé à quelques kilomètres de nos côtes, sur le chemin maritime de Kaminari et Mizu, sa position en fait un lieu important pour le Pays du Feu. Nous souhaiterions donc nous assurer le soutien du pays si nous ne voulons pas être surpris.

Genkishi avait posé les bases de la mission ; il revenait à Miyako d’en dessiner les contours.

- Nami est cependant en piètre posture actuellement, la faute à une gouvernance douteuse. La population ne semble pas être la priorité du Daimyô actuel. Et s’il vous accueillera les bras ouverts pour s’éviter les foudres de son voisin le plus proche, il n’acceptera sans doute pas la moindre ingérence dans ses affaires.

Elle tourna la page, invitant par la même les deux autres à faire de même.

- Votre mission est double : entrer en contact avec le Daimyô, flattez son ego, faites vous passer pour des alliés, proposez lui l’aide dont il aurait besoin, assurez lui le soutien de Konoha et de Hi, militairement, financièrement et humainement. En parallèle, menez une enquête dans le pays, pas dans les beaux quartiers où il vous emmènera mais dans ceux qu’il cherchera à vous cacher. Essayez d’entrer en contact avec des Namijins, faites leur comprendre discrètement que Konoha suit de près leur situation et qu’on les aidera si nécessaire.

Prendre la température sans éveiller les soupçons du pouvoir en place : voilà la mission dont ils avaient la charge. Une mission d’agent double risquée et périlleuse : s’attirer le doute d’un proche du Daimyô ou s’informer auprès d’un civil un peu trop bavard pouvait déclencher rien de plus qu’une guerre.

- Au moindre doute, au moindre souci, à la moindre incartade, la priorité est de n’éveiller aucun soupçon du Daimyô. Quoiqu’il faille faire, n’oubliez pas qu’officiellement, sur cette mission, vous êtes de son côté. Des questions ?


Spoiler:
Aburame Miyako
(#)Lun 23 Nov - 13:14
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Ushinatta Amaya
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Ainsi donc, le Hokage et son Bras Droit avaient préféré répondre à mes conditions et muter Yamato sur cette mission plutôt que de choisir quelqu'un d'autre que moi. J'avouais ne pas vraiment savoir comment le prendre... C'était à la fois flatteur de les voir s'y résoudre pour me garder – comme si j'étais réellement indispensable – et à la fois … flippant. Je savais que le Hyûga me voulait dans ses rangs, il l'avait fait comprendre plusieurs fois, mais était-ce parce qu'il voulait exercer son contrôle sur moi ou parce que le village manquait réellement de « gradés » ? Aucune de ces réponses ne me plaisait de toute façon. Et je doutais que la situation plaise davantage au Yuki... Tsss... quel bordel... Je regrettais presque déjà.

*****************************

Le matin du départ était finalement arrivé. La patronne du bar était au courant de mon absence d'une dizaine de jours au mieux et Joshuro avait l'air de me faire la gueule depuis mon implication cette nuit là. A croire que savoir que j'avais fait partie de l'armée ne l'enchantait pas vraiment...
Je quittais donc une ambiance de travail moisie pour une... encore plus pourrie. J'avais presque espéré voir Yamato débarquer en trombe dans le bar pour me demander des explications à tout ce merdier, au moins j'aurais eu l'occasion de lui en parler. Mais non, Monsieur avait préféré faire le mort ! Tant pis, les explications attendraient ! J'étais déjà intérieurement suffisamment stressée par cette première mission officielle en équipe alors il n'avait de toute façon pas intérêt à me les briser.

Pour l'occasion, j'avais revu un peu mon look. Une tenue plus classique de shinobi, une coupe modifiée avec désormais une mèche me dissimulant partiellement l'oeil gauche et surtout... une chevelure aussi rouge que mes yeux. En une dizaine de jours, la couleur n'aurait pas le temps de s'estomper, ce qui était parfait. Et puisque je pouvais faire pousser mes cheveux en les étirant depuis leur pointe, ma couleur naturelle ne me trahirait pas, c'était si je les faisais pousser depuis la racine par contre, que mon violet d'origine referait surface... J'avais donc intérêt a faire gaffe.
Plus que le physique, c'était mon comportement que j'allais surtout devoir adapter. Parce que si une nouveauté physique pouvait complètement changer une personne au point de la rendre méconnaissable, le caractère et la gestuelle trahissait beaucoup plus. Toute la team, et Yamato donc, aurait probablement a faire à une Ama semblable à celle d'autrefois. Plus enjouée, optimiste et qui sait remonter le moral des troupes... Le bon vieux temps quoi.

Mon sac prêt, je jetais un dernier regard à mon miroir en me demandant vraiment ce que j'étais en train de foutre et je partis au Palais, attendant finalement les membres de mon escouade … et c'était toujours aussi bizarre a dire et a réaliser...
Lorsqu'il arriva, Yamato ne m'adressa pas même une parole, se contentant d'un regard discret et désobligeant quant à mon apparence tandis que je me terrais dans mon mutisme puisque les deux autres arrivèrent. Aussitôt, je me présentais sous une identité d'emprunt, le sourire aux lèvres :

« Salut ! Je suis Amasami et je serais votre cheffe pour cette mission. »

Yamato était là. Il m'était impossible de choisir un prénom qui ne commençait pas par « Ama », le surnom par lequel il m'appelait et surtout la première identité que l'on m'avait donné.
Si j'avais choisi autre chose, c'était certains qu'il aurait fait la bourde à un moment donné et grillé ma couverture, j'avais donc anticipé. De cette team, il n'y avait que le blondinet que je ne connaissais pas finalement, même si je n'avais pas vraiment côtoyé le Mizujin non plus.
Après les présentations, nous allions tous dans le bureau du Hokage, moi en tête du cortège.  

Adoptant une posture plus shinobiesque que militaire devant le Hyûga et l'Aburame, je les écoutais tour à tour attentivement en parcourant le dossier qui m'était confié. Le Hokage rappela des faits dont nous avions déjà discuté auparavant quand Miyako-san précisa la situation sur place et les réels enjeux de notre mission. Il fallait, en gros, lécher les bottes d'un Daimyo qui n'en avait que le nom et qui laissait crever sa population, tout en lui proposant notre aide – aka l'aide de Konoha et de Hi – et lui assurer notre soutien : notre réel but étant de chercher le noyau de rébellion pour l'aider a prendre de l'ampleur et, a terme, renverser leur dirigeant.
Bien entendu tout devait rester secret. Il nous fallait donc bien choisir les Namijins a qui évoquer notre soutien sous peine d'être balancés au Daimyo et de déclencher une Guerre. Cet homme était tyrannique de ce que j'en savais, personne n'osait se rebeller sous peine d'y passer. Il allait falloir bien définir notre stratégie avant toute chose et je devais garder le Mizujin à l'oeil... le profil du Daimyo me rappelait un peu trop celui de Mizu, je craignais que le Kazama ne vrille et perde son sang froid si nous devions cirer les pompes de l'autre...

Finalement, l'Aburame nous demanda si nous avions des questions, ce à quoi je répondis en fermant le dossier que je reposai sur le bureau de l'Hokage.

« Le pays des Vagues est-il au courant de l'arrivée d'une délégation de Konoha ? Ou est-ce une présentation spontanée de notre part ?  »

C'était une information que je jugeais capitale. Dans mon mode opératoire habituel, je savais très bien qu'un potentiel ennemi au courant était un potentiel ennemi plus méfiant. Si le Daimyo savait nous allions devoir redoubler de prudence sur place pour ne pas tomber dans ces petites magouilles pour nous tester. Il allait forcément chercher a savoir si un but caché se terrait dans notre venue et peut être qu'il allait même en profiter pour planquer un peu plus ses affaires. Un monde d'illusion et d'apparence voilà ce qui nous attendait s'il était mis au parfum.
A l'inverse, nous pourrions être un peu plus confiants quant « au vrai » qui se passerait sous nos yeux une fois sur place si nous étions des invités surprises.



_______________________


Sépulture aquatique | Rang A Amasam10
Ushinatta Amaya
(#)Mar 24 Nov - 15:57
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Yuki Yamato
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Cette nouvelle mission aller être un test de ma patience, je pouvais le sentir.

Alors que je finissais de voir les dossiers qui m’ont été confiés pour sélectionner mes partenaires de traque, je reçu une lettre qui semblait venir des hautes instances de Konoha. Elle avait été également dépéchée par un autre Jônin, voulant dire qu’elle était de la plus haute importance. Je n’aimais clairement pas ça…
Ouvrant le courrier, j’en appris le contenu. Envoyée par le bras droit du Kage, elle m’écrivit que ma traque avait été repoussée, la pyromane allait devoir attendre car on m’envoyait sur une autre mission. Curieux, mais pas plus anormal qu’autre chose. S’il y avait un changement de priorité, c’était que l’autre situation avait bien plus d’ampleur que l’incendiaire. La suite du contenu me fit cependant bien plus grincer des dents. « Amaya a demandé votre participation »…
Qu’est-ce que ça voulait dire ? Depuis quand Amaya bossait pour le Hokage ? Depuis quand me cachaient-ils ça ?! Beaucoup de questions qui me donnaient envie de débarquer dans les deux lieux concernés pour gueuler… Mais je n’en fis rien. Ma fierté et mon égo allait attendre… Le devoir était plus important.

Après une nuit avec un sommeil difficile à gagner, il était temps de participer au Briefing. Arrivé au palais du Hokage, me voilà nez à nez avec Ama… Qui était passé au relooking. Qu’est-ce que voulaient dire ces conneries… La seule déduction qui me vient à l’esprit est qu’elle tenait à conserver son identité de barmaid secrète. Ce qui rejoignait l’idée qu’elle bossait pour le boss non-officiellement. Ces idées ne me donnaient clairement pas envie d’interagir avec elle pour quoi que ce soit, et il était préférable que je me mue dans mon silence pour l’instant.
Deux autres personnes finirent par nous rejoindre, deux dont je n’avais pas eu l’occasion de croiser la présence. Était-ce d’autres secrets du Kage ? A ce niveau-là je ne me serais plus posé la question. Mais plutôt qu’à penser théorie du complot, focussons-nous sur la mission.
Ama fit ses « présentations » et nous entrâmes dans le bureau pour en apprendre plus sur cette fameuse mission. Le Hokage et son Bras droit firent bien comprendre que ma présence était sans importance pour eux, j’étais traité au même titre que les deux autres, chose qui réussi à m’insupporter. J’avais l’impression d’être un Genin alors que je n’avais jamais reçu le grade. Mais encore une fois, l’important n’était pas ça. Seulement la mission.

Nami, le pays à la frontière maritime du Feu. La situation là-bas semblait tendu entre une population au bord de l’implosion, et un souverain qui abuse de sa position pour obtenir les meilleures denrées. En temps normal, les conflits des autres conflits ne m’intéressaient guère, mais vu les incidents arrivés à l’intérieur de notre territoire, c’était différent…
Notre objectif consistait basiquement à prendre connaissance du terrain, savoir dans quoi nous nous jetions si le pays du feu voulait étendre son territoire, tout en gagnant la « confiance » du Daimyo local. Jouer patte blanche en quelque sorte. Également entrer en contact avec les « rebelles » sur place pour leur dire d’être patient, car le pays du feu était présent pour aider. Une opération sur deux fronts donc, il va falloir réussir à distraire les deux parties concernées.
Vint alors la fameuse demande de questions. Si j’en avais ? Oh que oui, un tas. Tous les concernés devaient savoir que je n’attendais que ça pour pousser ma soufflante. Mais bon, connaissant le caractère du Kage, c’était clairement inutile de les poser maintenant… Ama parla du côté du Daimyô, moi je m’intéressai plutôt au côté de la partie rebelle


« - Si jamais on trouve sur place une véritable « organisation » des personnes contre le gouvernement, comment doit-on les aborder ? Doit-on rester vague ou bien peut-être devrions nous établir un contact plus concret ? »
Yuki Yamato
(#)Mer 25 Nov - 22:36
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Kazama Tenryu
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La soirée était déjà plutôt bien avancée lorsqu’un oiseau messager vint porter un rouleau à l’appartement servant de coloc à Tenryu et Shirayuki. Cette dernière avait été plutôt discrète ces derniers temps, on pouvait même dire qu’elle avait disparu de la circulation sans crier garde. Une mission à l’extérieur du village pouvait en être la cause, ainsi Ten’ n’en était pas plus inquiet que ça.
La vie en appartement commençait néanmoins à agacer le Kazama qui réfléchissait de plus en plus à déménager pour quelque chose de plus spacieux. Il avait depuis plusieurs mois enchainé les missions et avait de ce fait amassé un petit pécule qu’il aimerait bien utiliser à bon escient.

Il y réfléchirait à son retour de mission, car c’était la raison du message qui lui avait été délivré.
Aburame Miyako, Bras droit du Hokage convoquait Tenryu dès le lendemain matin pour un départ imminent pour Nami no Kuni.
Le rouleau était assez vague, mais l’inscription “A” avait capté toute l’attention du Kazama.
Une mission de rang A, l’intensité montait d’un cran et rien de ce qu’avait connu Ten’ jusqu’à présent devait se rapprocher de l’objectif à obtenir sur les terres namijines.

Premier réflexe pour éviter une nuit de panique et un réveil en fanfare: Préparer ses affaires. Au moins ces dernières seraient prêtes et il n’aurait qu’à se lever, se doucher, petit déjeuner et partir pour le Palais du Hokage pour être à l’heure au rendez-vous fixé.
Ten’ trouva facilement le sommeil, c’était son job de partir en mission alors il n’y avait pas de quoi en faire tout un fromage.
Le réveil fut en revanche beaucoup plus hystérique, l’excitation était présente et s’il avait eu la pouvoir de se téléporter directement sur place il l’aurait fait.
Il engloutit un petit-déjeuner conséquent et s’habilla après avoir pris sa douche.
Comme à son habitude, il enfila sur le dos une tenue décontracté, un pantalon de jogging noir, un sweat à capuche assortit. Des baskets de couleur blanche et sa fameuse casquette posée à l’envers, blanche elle aussi.

Lorsqu’il arriva au Palais, il retrouva sur place deux personnes, une femme aux cheveux rouges, pupilles rouges assorties à celle du Kazama. Et un blond, plutôt gaillard, qui avait l’air d’être plutôt balèze. Ten’ ne les connaissait pas du tout, il se contenta des salutations minimales en attendant le dernier larron qui s’avérait être le Doc. aka Sukunabikona.
Tenryu avait fait une mission avec ce dernier il y avait de cela un mois ou deux.

L’unique fille du groupe prit la parole, c’était elle qui serait en charge de l’équipe et à en juger par l’image de puissance que renvoyait le blond aux yeux bleus, elle devait pas être en reste non plus niveau puissance. Une telle mobilisation devait forcément dire mission incroyable.
Sous l’impulsion d’Amasami, le groupe entra dans le bâtiment et se fraya un chemin jusqu’au bureau du Hokage.

Une fois à l’intérieur du bureau réservé au Hyûga à la tête de Konoha, des explications plus détaillées furent données. Dans un élan de clairvoyance, il admit qu’il était temps pour Konoha de prendre les choses en main. Une initiative qui arrivait plusieurs mois après que le Kazama soit venu dans ce même bureau pour quémander à Konoha d’agir sur le sol Mizujin. De précieux mois auraient pu être gagnés, l’attaque du village Hijin ici utilisé comme détonateur passait moyen, mais le Genin n’était pas en mesure de l’ouvrir.  L’élan de Konoha commencerait avec Nami, parfait. Tenryu ferait en sorte de réussir cette mission pour revendiquer le mérite de joindre ultérieurement les efforts de Konoha à la cause du Pays de l’Eau.

C’est Miyako qui exposa ensuite les derrières de cette mission et le réel but recherché par ce déploiement.
La situation de Nami était en tout point similaire à la situation de Mizu. Les attaques de criminels ayant détruit une partie du pays en moins. Un Daimyo agissant en despote et n’accordant aucune importance à son peuple. Les Seigneurs s’étaient-ils fait passer le mot pour agir comme des enculés de la pire espèce ?

Le Kazama lutta jusqu’à la fin de ces explications contre ses émotions. Ce monde était-il gouverné par des salopards ? C’était une question sérieuse qui méritait vraiment que les gens se posent et discutent.
Le Genin de la feuille avait néanmoins deux questions, mais la première n’avait aucun rapport avec la présente mission, il n'était pas nécessaire qu’il perde son temps à ça.
La deuxième… était trop borderline. La poser, c’était prendre le risque de rester à Konoha. Il resta donc muet attendant la suite de cette conversation et les réponses apportées aux questions de ses coéquipiers du jour.
Kazama Tenryu
(#)Jeu 26 Nov - 0:30
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Kudo Sukunabikona
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« Sukunabikona… C’est le moment d’y aller… » Cela faisait maintenant plusieurs dizaines de minutes que je me répétais sans cesse ce mantra… Un peu de stress me prenait au niveau des tripes au vu de ce qui allait surement m’attendre avec cette mission. J’avais fait plusieurs missions depuis que j’étais devenu un Shinobi de Konoha, mais aucune d’entre elle, n’était aussi effrayante et stressante que celle-ci. J’avais rendez-vous d’ici une petite heure au palais, afin de prendre connaissance de ma mission, pourtant, plus le temps passé, moins je me sentais près à accomplir cette mission. Si le Hokage et son bras droit m’avait choisi pour cette mission, c’était surement parce qu’il pensait que mes talents pourrait être intéressant pour la bonne marche de cette mission.

Toujours habillé de la même façon, j’étais prêt depuis plusieurs heures. Un costume tiré à quatre épingles, sous la vieille blouse de ma grand-mère. Le collier de mon père autour du cou et mes lunettes rondes sur le nez, j’étais parfaitement prêt. Prenant bien soin d’avoir suffisamment de cigarette dans ma poche pour la mission, je suis enfin sorti de mon lieu d’habitation, avant de rejoindre le palais de l’Ombre du village. Sur le chemin, tandis que je réfléchissais à ce qui pouvait m’attendre, je continuais de fumer des cigarettes encore et encore, laissant ce poison calmer mes nerfs. Au fur et à mesure que je m’approchai du lieu de rendez-vous, je sentais le stress continuer à me prendre au cœur.

Après avoir marché les centaines de mètre qui me séparait du palais, j’ai pu retrouver sur place, une tête que j’avais déjà vu, celui avec qui j’ai fait une mission, il y a quelques semaines maintenant. Je me suis approché du groupe, avant de regarder Tenryu avec douceur et chaleur : « Bonjour Tenryu » Puis regardant les autres membres du groupe, je me suis adresser à eux, avant de leur dire : « Vous le savez peut-être déjà, mais je suis Kudo Sukunabikona, le dernier membre du groupe » Mon regard se posa avec beaucoup de douceur et de tendresse, sur chacun des membres de mon groupe. Après m’avoir présenté, j’ai suivi le petit groupe en direction du rendez-vous.

Le dos droit, je regardai ma sensei avec beaucoup d’attention, tandis qu’elle parlait et que j’ai pu ainsi prendre connaissance de la mission qui nous attendait… Premièrement, nous rendre à Nami, afin de rencontrer le Daïmyo, pour jouer le jeu d’alliés et de compagnon, puis ensuite, enquête au sein du village… Cela n’allait pas être une mission de tout repos et étrangement, connaître la mission m’avait retiré un gros poids sur l’estomac. En écoutant les nombreuses questions, j’ai réfléchis à une question qui me trottait dans la tête. « J’aimerais aussi en profiter, afin de rencontrer les médecins et les infirmiers de Nami, afin de pouvoir enquêter dans un domaine où je m’y connais plutôt bien. D’après ce que vous nous avez dit Senseï, il serait peut-être préférable de nous entretenir avec des personnes qui serait contre le gouvernement. Peut-être des membres haut placés en désaccord  avec la politique du pays ou encore de simple ninja qui souhaiterai se rebeller, mais sans pouvoir le faire. Je souhaiterai donc, avec votre accord, m’approcher des ninjas médecins du village, sous prétexte d’un partage de connaissance et de les aider à soigner plus efficacement leurs blessés, afin de mener l’enquête dans ce milieu. » Après avoir parlé, j’ai regardé mes compagnons pour chercher à connaitre leur avis sur ma proposition. S’ils pensaient que ce n’était pas très important ou stupide, je ferais comme bon leurs semble. Ce genre de mission diplomatique n’était pas franchement ma spécialité, on m’envoyait le plus souvent en mission, afin de régler un problème médical. Pour moi, cette idée n’était pas dénuée de stratégie, concernant notre enquête, mais aussi cela permettrait de nous faire bien voir auprès du Daïmyo. Je laisse donc à mes condisciples le choix de décider si oui ou non, mon idée est faible.

Kudo Sukunabikona
(#)Sam 28 Nov - 13:58
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Hyûga Genkishi
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Hyûga Genkishi
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Toujours peu convaincu d'envoyer Yamato sur place au vu du type de mission qui ne lui convenait que peu, l'Hyûga jeta un regard en direction du blond alerté de la supercherie quant à l'identité de sa cheffe de mission. Le Yuki semblait plus agacé et irrité dans sa posture et ses gestes qu'à l'accoutumé. En espérant qu'il aurait le bon goût de réfléchir avant de regretter tout acte irréfléchi.

- Nous n'avons pas alerté les autorités de Nami no Kuni, de quoi éventuellement vous permettre de vous dispatcher une fois arrivés sur place sans être nécessairement observés méticuleusement par les troupes de Daimyô. La méfiance quant à l'interception d'un message au vu de la vague de menaces et de criminalités jouxtant nos deux pays pourrait te servir d'alibi à son absence.

Se râclant la gorge alors que le blond prit la parole, l'Hyûga continua dans sa lancée, finalisant le briefing que l'Aburame avait pourtant conclu de manière plutôt limpide précédemment.

- Comme dit, la priorité n'est d'éveiller aucun soupçon. Revendiquer clairement les positions de Hi au premier venu serait une erreur. Cependant vous êtes tous deux Jonins, j'ose attendre de vous le meilleur jugement au vu de la situation qui se présentera à vous.

Aucune revendication particulière de la part du Mizujin visiblement frustré pour il ne savait quelle raison. Etait-ce le fait que Nami soit visé par son escouade et non Mizu, ou comparait-il intérieurement la situation du Pays des Vagues avec celle de ses terres d'origine ? A vrai dire l'Ombre s'en fichait bien tant qu'il gardait ses états d'âme pour lui... Au contraire du médecin.

- Quant à ta requête Sukunabikona, tu veilleras s'il te plait à uniquement suivre les directives qui te seront données par ta cheffe de mission.

Durcissant son regard, l'Hyûga regarda tour à tour chacun des trois shinobis épaulant Amaya, avant de se contenter d'un dernier avertissement.

- J'espère que vous l'aurez bien en tête, mais je n'accepterai aucune insubordination de votre part, aucune impulsivité déplacée, ni même aucune improvisation bien intentionnée. Amasami a été nommée à la tête de votre escouade pour ses talents relatifs au domaine de cette mission qui pourrait s'avérer particulièrement dangereuse pour vous ou les relations avec le Pays des Vagues au moindre écart de votre part. Ainsi si suivre les consignes de votre supérieure s'annonce d'ores et déjà trop délicat, je vous invite à rester au village, nous trouverons bien quelqu'un de plus compétent pour vous remplacer.

Leur faisant signe de se mettre en route, il leur souhaita tout de même bonne chance avant de porter la tasse à ses lèvres. Prochain groupe.


Hyûga Genkishi
(#)Jeu 3 Déc - 23:23
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Ushinatta Amaya
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Ushinatta Amaya
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Ushinatta Amaya
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Chacun ajouta ses questions, excepté Tenryu qui préféra resté silencieux, ce qui m'inquiétait un peu à vrai dire. Il devait être perturbé par notre mission et la situation presque miroir avec Mizu, sa terre natale. J'espérais qu'il saurait garder son mal aise pour lui, je n'avais clairement pas besoin de ça et j'avais pour ordre de le surveiller de près, voir le neutraliser en cas de besoin. Il n'avait donc pas intérêt a faire un pas de travers.  
En revanche, le seul de la troupe que je ne connaissais pas ouvrit énormément la bouche... pour avancer des trucs qui me firent arquer un sourcil. Il voulait se rapprocher du corps médical sur place, puisqu'il était aussi médecin apparemment, et glaner des infos de cette façon. Seulement nous allions là bas officiellement pour apporter notre soutien au Daimyo et le mettre en confiance quant à l'aide que pouvait lui apporter Konoha et Hi, nous n'y allions pas pour leur servir de main d’œuvre. Être médecin n'allait certainement pas lui ouvrir les portes de l'information auprès des autres types en blouses. L'Hokage semblait en tout cas sur la même longueur d'onde que moi puisqu'il le pria de n'écouter que mes ordres et de s'y tenir. Quant à ma question, sa réponse me rassura un peu : personne n'était au courant de notre arrivée, il n'y avait donc pas quoi s'alarmer : nous verrions Nami comme elle était, sans détour.
Un rappel était aussi fait sur notre devoir d'observer la situation et tenter de trouver les forces rebelles, bien cachées car terrorisée par les retombées qui ne rigolaient jamais au pays des Vagues d'après ce qu'on en disait.

Finalement, la conversation se termina sur des recommandations et des mises en garde : si quelqu'un ne se sentait pas de taille pour cette mission, il pouvait toujours rester ici.
Les choses étant dites, et personne n'étant prêt a rendre son bandeau – quoique...- , il était temps de partir.
Après une salutation façon shinobi que je m'efforçai de faire, oubliant mon habituel et réflexe salut militaire un peu différent, nous sortions du Palais en silence.

C'était à moi de prendre les directives et surtout, coordonner mon équipe, un truc que je n'avais pas fait depuis …. très longtemps. Si j'avais à peu près le mode opératoire dans ma tête pour une mission de ce genre, je ne savais pas vraiment comment faire participer les autres. Pour ça, il me faudrait connaître les talents de chacun pour mieux orienter notre stratégie.
Mais avant toute chose, j'avais quelque chose a faire. Un geste probablement voué à l'échec mais dont l'intention serait là. Marchant la plus à gauche du cortège, à côté de Yamato, je glissai un truc depuis ma manche jusqu'à ma paume et le donnait discrètement au Yuki. D'apparence, c'était un petit objet tenant parfaitement au creux de sa main de viking , enveloppé dans un carré de tissus. Ça avait la gueule d'un cadeau, oui. Un cadeau pour me faire pardonner de l'avoir rameuté sur cette mission alors qu'il avait sans doute autre chose de prévu et surtout sans moi, et un présent en prévention des trucs qu'il pourrait me reprocher. J'avais désormais la conscience tranquille. On ne pourrait pas me reprocher que je ne faisais pas d'effort pour me « « racheter » » ! Mais bref !
Une fois sortis du village, nous nous rendions au pas de course au port le plus proche, a savoir à Shukuba. C'était non seulement le plus proche mais aussi le plus désert car seuls quelques bateaux de commerces venaient s'y affréter depuis un moment, la situation de Mizu n'arrangeant rien.
Après deux petites heures, le village se dessina a l'horizon et nous pouvions enfin ralentir la cadence et prendre un peu plus le temps de parler, le voyage s'étant montré relativement calme jusqu'ici. Parler et courir faisaient rarement bon ménage.
Ça serait même le moment de faire une première pause de parcours pour boire un peu, ce que je fis d'ailleurs en sortant ma gourde de mon sac.
Après quoi, nous nous rendîmes aux quais pour embarquer dans un bateau en direction de Nami.
Le trajet jusqu'à Doyagai – capitale de Nami - ne devait pas être des plus longs mais ces quelques heures étaient propices à la discussion et surtout à la stratégie. Hormis nous et le capitaine du bateau, il n'y avait personne d'autre, ce qui était plutôt pratique.

« Bon ! Maintenant que nous sommes un peu plus tranquilles il est temps d'élaborer un plan d'action ! Et pour ça , j'ai besoin de savoir quelles sont vos spécialités. Et quand je dis ça, je ne parle pas de vos talents en cuisine ! »

Le ton léger et plaisantin de l'époque, ma manière d'autrefois de remonter le moral des troupes ou détendre l'atmosphère... Je me croyais revenue plus de trois ans en arrière. Au final, je révélais une facette de la moi d'autrefois pour ne pas griller celle de maintenant.
Laquelle était la mieux ou la « vraie », c'était une bonne question...

« Comme vous l'a dit notre Hokage, je suis plutôt faite pour ce genre de mission sauf que j'ai l'habitude d'opérer en solo et de ne prendre que mes propres possibilités en compte. Ici il faut que j'intègre aussi les votre pour avoir une meilleur visibilité de notre champ d'action, et ce que nous devons éviter. »

Mon regard dévia tour à tour vers les shinobis tandis que je leur en expliquais un peu plus à mon sujet.

« Mes facultés se résume là dedans. »

En usant de mon chakra, j'allongeai mes cheveux rougeoyants et les faisaient léviter à ma convenance, venant même les allonger suffisamment pour les faire toucher le plancher du bateau sur lequel ils se durcirent, me permettant de prendre appui dessus et de léviter a quelques centimètres du sol. C'était comme une extension de membres avec lesquels je pouvais me soulever ou m'accrocher et tout un tas d'autres trucs que je ne leur montrerais pas pour éviter de faire couler notre embarcation.
Retrouvant finalement le plancher des vaches et ma coupe de cheveux d'avant, je poursuivis.

« Je suis aussi douée pour me montrer discrète »

Je n'allais pas gaspiller plus de chakra inutilement mais ils avaient compris l'idée et mes facultés sensorielles. Espionner ou me faufiler c'était à ma portée.

« Et vous ? De quoi êtes-vous capables ? »

Le sourire aux lèvres, un brin défiant et amusé, je me sentais pour l'instant plutôt à l'aise. Ça changerait sans doute dans pas longtemps...
Ushinatta Amaya
(#)Sam 5 Déc - 19:29
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La réponse de Kage fut claire et sans équivoque : aucunement les habitants de Nami ne doivent soupçonner la mise en place d’une opération venant de Konoha. Soit, je pouvais comprendre son point de vue. Après tout, on ne savait jamais où se trouveraient les espions, qu’ils soient pour eux ou pour nous… On ne peut réellement faire confiance aux dires de certains concernant leur vraie activité… La chevelure rousse revint dans mon champ de vision.
Un dernier avertissement lancé de la part du Hyûga que je pouvais déjà sentir m’être adressé. Aussi difficile que ça m’était de l’admettre, je savais qu’il était assez apte à lire les gens, et sans doute voyait mon irritation quant à cette situation. Par contre, sa menace de nous garder au village si jamais on était contre me fit presque rire. Ma présence était-elle nécessaire ou non ? Qu’ils se décident à la fin.
Il était temps pour nous de partir. Je laissais les autres prendre le pas, restant juste quelques secondes pour observer le Kage, un dernier soupir avant de partir.


« - Si personne n’a pris en charge Nakata avant mon retour, je reprendrais l’affaire. Enfin, si vous n’avez pas un autre « agent » sous le coude. »

Fermant la porte, je finis par rejoindre le reste du groupe. Le départ se faisait imminent, il nous fallait donc nous hâter aux portes. Cependant, alors que j’étais encore en train de ruminer, je sentis quelque chose se glisser dans ma main. Tournant la tête, je vis Ama qui avait approché mon angle mort. Sympa la traîtrise… Je pouvais sentir que l’objet était suffisamment petit pour rester planquer dans ma main sans que personne ne puisse voir la transaction. S’agissait-il de nouveaux ordres mystère ? De quelque chose qu’elle ne pouvait pas communiquer aux Genin ? Ou bien un truc qui n’avait rien à voir qu’elle voulait adresser d’elle à moi ? Dans tous les cas, je me contentais seulement de le ranger sans même le regarder. Je n’étais toujours pas d’humeur à parler avec elle, il y allait falloir attendre un temps.

Le pas de course se mit en place dés la sortie du village. Afin de rejoindre le pays des Vagues, nous devions d’abord prendre un bateau, ce qui voulait dire rejoindre la ville portuaire la plus proche des côtes de Nami. Durant le trajet, je me contentais d’observer en silence l’ensemble de l’équipe. J’étais bien au courant de la plupart des capacités d’Ama, mais avait-elle rouillé avec le temps ? Probablement pas, si elle a continué à bosser pour le Kage dans l’ombre… Les deux autres en revanche, difficile à dire. Le premier semblait tout aussi irrité que moi à participer à cette mission, mais je doute pour les mêmes raisons. Des grives personnelles sans doute, rien n’était sûr sur son sujet. Le second, on croirait qu’il n’était pas du tout intéressé de venir. Son discours était pour le moins ridicule. Si ça tenait qu’à moi, je l’aurais congédié sur-le-champ.

Après quelques heures, nous voilà enfin sur le navire qui nous transportera vers les îles. Pendant que tous étaient en train de décharger, je me contentais d’inspecter le navire, routine habituelle pour ne pas tomber dans un guet-apens. Ça, et ça me permettait également de retarder l’inévitable au possible. Mais ce n’était pas pour longtemps, après tout, notre « capitaine » demanda que nous fissions état de nos capacités. Son bout d’entrain me donna des sentiments mitigés. A la fois content de la voir plus bout en-train, et de l’autre me demandant si c’était encore une fois une comédie et qu’elle me cacha autre chose.
Après avoir fait démonstration de son don, elle enchaîna en nous demandant de faire de même, que chacun se mette à l'aise. Puis vint son regard porté sur moi. Clairement, elle s’attendait à ce que je fasse le même genre de démonstration. Un simple silence s’installa alors que je lui demandais d’un regard si elle était vraiment sérieuse ? Retenant un soupir d’agacement, je finis par faire une paire de Mudras avant de tendre ma main. De cette dernière émergea alors de la glace sous forme de petits cristaux. Je n’allais pas gâcher plus de chakra que ça.


« - Je manipule le Hyôton, et peut créer des constructions de Glace à volonté. Mais principalement, je suis plus du genre à me battre au combat rapproché… »

Fis-je alors que de ma main libre, je mis en évidence le sabre accroché à ma taille. Jetant la glace à la mer, je finis par me rapprocher d’un ponton pour m’y appuyer, croisant les bras pour soupirer.

« - Autant dire que je ne serais pas utile pour tout ce qui est « discrétion ». Mais je suppose que le Hokage a ses raisons pour m’avoir envoyé en soutien avec vous. Si jamais le pire venait à arriver… »

Bien que je disais ça plus dans un esprit de protestation, ce que je disais était vrai. Nous ne savions pas comment les choses allaient se passer, et si jamais nous devions fuir pour une raison X ou Y, il nous faudrait un plan d’évasion. Et je suppose que je serais en charge de couvrir notre retraite.
Laissant les autres faire leur propre démonstration ou explication sur les capacités, je restais à observer l’horizon, voir si jamais quelque chose serait à nous interrompre. Toujours mieux que de rester en silence à ne rien faire. Du moins, jusqu’à ce que nous discussions du déroulement de l’opération.
Yuki Yamato
(#)Mar 8 Déc - 11:48
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Le Kazama n’avait précédemment pas souhaité ajouter d’autres questions aux paroles du Bras Droit de l’Hokage.
Son avis importait peu, mais il était surtout bien plus occupé pour garder ses nerfs à leurs places plutôt que d'entamer un nouveau débat.
Pour les questions, le Kunoichi à la tête de l’équipe, et le grand costaud s’en occupèrent tandis que le médecin s’essaya à une proposition pour le moins… étrange.
D’ailleurs, le Genin avec qui Ten’ avait déjà eu l’occasion de travailler se fit gentiment recadrer par l’Ombre du Feu lorsque ce dernier eut terminé de répondre aux questions d’Ama et du Yuki.

Les choses étaient assez claires, les Konohajins étaient envoyés là-bas pour étudier en secret les agissements du Daimyo. C’était donc sur des hypothèses que les forces de la Feuille avait été mobilisé tandis qu’elle restait bien au chaud à la maison face à une situation avérée.
Sortir du village allait lui faire du bien, après avoir pris connaissance de tout cela, il lui aurait été tout simplement impossible de tenir en place.

Les blablatages terminés, l’escouade avait pu se mettre en route. Pour rejoindre Nami no Kuni, il était nécessaire pour eux de rejoindre un port en premier lieu pour y prendre une embarcation.
Voyageant à toute vitesse à travers les sentiers et les arbres du Hi, ils arrivèrent rapidement au cœur d’une ville que le Kazama connaissait puisqu’il y avait accosté lors de son arrivée au Pays du Feu.

Shukuba était une ville relativement calme, il s’en était aperçu lors de son arrivée et avait placé à l’époque ceci sous les effets de la période hivernale par laquelle il était arrivé à Hi. Mais en réalité, les choses n’étaient pas forcément plus glorieuses au printemps.
La ville avait néanmoins quelque chose que Konoha n’aurait jamais: La vue sur la Mer, vaste et infinie. Lui qui avait grandi dans cet environnement, c’est avec nostalgie qu’il revenait en ces lieux.

Ils trouvèrent rapidement le navire pour Nami, et Ten’ ne tarda pas à monter à bord s’installant à la proue du navire.
Lorsque le bateau prit la mer, il resta à la pointe du navire à observer l’horizon. Au loin, à une distance imperceptible se trouvait Mizu no Kuni, sa terre natale. Comment le pays se portait-t-il aujourd'hui ? Les criminels d’Arashi avaient-ils fait tomber la Capitale ? Le Daimyo s’était-il enfin décidé à agir pour son peuple ? Tant de questions qui restaient en suspens dans ses pensées.

Des pensées qui furent interrompues par la Chef d’équipe qui appelle au rassemblement général.
La traditionnelle discussion stratégique et découverte des pouvoirs de chacun était enfin arrivée.
En bonne Capitaine, c’est elle qui commença, en agitant ses cheveux après les avoir allongés.
Elle était capable de faire tout un tas de trucs avec sa chevelure et semblait également prédisposé à faire usage de technique sensorielle.

Ce fut alors au tour du grand gaillard de faire étalage de son pouvoir. Un créateur de glace, voilà qui était une découverte pour le Kazama qui n’avait encore jamais croisé la route d’une personne possédant cette faculté. Par ailleurs, l’attention de Ten’ se porta sur le sabre accroché à la taille du Viking borgne.
Ok, un bourrin avec qui le Kazama aurait sans doute beaucoup de mal à se coordonner. Mais il ne fallait jamais dire jamais. Le hasard faisant parfois bien les choses.

Le tour de Tenryu était finalement venue lorsque le blond mis en scène la partie drama de son argumentaire. Le Genin mais expérimenté soldat soupira tandis qu’il fut émergée un filament d’eau qu’il fit ensuite tournoyer au rythme de son doigts.

- Je maîtrise le Suiton.

C’était une réponse assez brève, parce qu’il avait cette habitude de cacher le reste de ses capacités. Mais aujourd’hui, pour une mission aussi importante, il ne pouvait pas se montrer cachotier.
Tous jusqu’à lui avait prônait l’art de la démonstration, Tenryu allait donc perpétuer cet état d’esprit. Il se mordit le pouce jusqu’à s’en faire couler du sang, ce même sang qu’il étala ensuite sur la paume de sa main tandis qu’il s'accroupit pour pouvoir déposer sa main maculée de sang à la surface du pont du navire.

L’instant d’après, il eut un écran de fumée qui laissa place à une Salamandre d’un mètre de couleur gris/beige.

- Les Salamandres du Sanshuou Okoku sont mes alliés. Les toxines qu’elles produisent sont parmi les plus dangereuses du Yuukan.
- Il s’passe quoi là ?
- Désolé, Kurriro, mes coéquipiers voulaient voir de quoi j’étais capable.
- Sérieux ?! J’veux de l’action moi ! Pas servir de présentoir ! Tu fais toujours appel à Shian dans les moments délicats !

Kurirro était encore une jeune salamandre, Shian deux fois plus imposant que lui était une arme bien plus massive, et le garçon aux pupilles écarlates ne faisait même pas mention de Tsuno.

- Promis, la prochaine fois que j’ai besoin de pratiquer une technique d’invocation, je ferais appel à toi.

Mieux valait lui faire entendre ce qu’il voulait, il pouvait ainsi partir sans être fâché.
Tenryu porta alors à nouveau son attention sur ses camarades.

- Désolé, elles ne sont jamais de très très bonne humeur, mais quand elles s’y mettent elles sont monstrueusement efficaces.

Ayant terminé son discours, il porta alors son regard sur Sukunabikona.
Il connaissait déjà ses compétences et son petit discours dans le bureau de l’Hokage avait révélé ses compétences avant l’heure. Il n'aurait très certainement pas besoin de faire de démonstration.

Kurriro:
Kazama Tenryu
(#)Mar 8 Déc - 16:22
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Vogue le bateau en direction de Nami.
La traversée est paisible, l’équipage s’occupe de ses affaires pendant que vous vous occupez des vôtres. À vrai dire, ils ne se soucient pas de vous, habitués à travailler aux côtés de ninjas. Ils mènent leur vie, vous menez la vôtre : si le danger se présente, ils comptent sur vous pour l’endiguer. S’il ne se présente pas, tant mieux, tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Sukunabikona, rabroué par son chef suprême, l’Hokage, n’a pas dit grand chose du voyage. Il s’est contenté de répondre rapidement aux questions qui lui étaient posées, sans faire d’étalage supplémentaire : il suivra les ordres qui lui sont donnés, ni plus, ni moins.
De fait, lorsque Amasami demande les facultés de chacun, il attend que ce soit son tour pour rappeler sa maîtrise du chakra médical, ainsi que ses autres capacités.
Une fois ceci fait, il retourne dans son coin, s’occupe à sa manière. Il écoute, attentif, mais se contente de cela.

Votre bateau continue sa navigation jusqu’à Nami sans qu’il n’y ait trop d’accrocs.

Au fond, cette destination semble être une véritable chance : elle est plus proche que Mizu, où ont été envoyés vos compagnons. Qui plus est, elle a meilleure réputation. Vous n’êtes pas envoyés au coupe-gorge, vous aurez probablement moins de problèmes en chemin.
Probablement.
Reste à savoir comment vous déciderez d’agir.

Si, théoriquement, vous n’avez pas à redouter d’affrontement pendant votre mission, vos actions semblent pourtant plus importantes encore. Plus significatives.
Peut-être est-ce pour cela que Amasami, la rouquine expérimentée, douée pour l’espionnage, est votre cheffe d’équipe.

Votre bateau arrive directement au port de Doyagai.
Face à vous se profile une ville d’une pauvreté extrême. Les regards des villageois se posent rapidement sur votre embarcation, puis vous : ils n’ont pas l’air commode. Ni très contents de vous voir.
Pour eux, vous n’êtes encore que des étrangers, qui viennent voir le monstre qui règne sur leurs terres.
Le même monstre qui règne sans se soucier d’eux, les condamne à la famine et les écrase sous son opulence.

Débarqués au milieu d’une population telle que celle-ci, il ne tient qu’à vous de vous en approcher pour qu’ils vous aident, ou fassent l’inverse.

Informations
Quelques petites informations pour commencer :
Pas de temps maximal de réponse. Si jamais ça commence à beaucoup traîner, n’hésitez pas à venir vers le Staff pour nous tenir au courant. (préférez @Seika Itoe ou les modos du village !)
• Théoriquement, il n’y aura pas besoin de résumer vos actions dans un spoiler, ni de nécessité de vous battre. (mais ça, ça ne tient qu’à vous héhé)
• Si vous avez des questions, un problème ou quoi que ce soit, merci de ping @Seika Itoe en priorité !
• Enfin, amusez-vous !
Bon RP !
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(#)Mer 23 Déc - 15:21
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Ushinatta Amaya
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J'attendais que chacun montre tour à tour ses facultés.
Forcément, il n'y eu aucune surprise concernant Yamato et je devais avouer que ça m'amusait même de le voir expliquer au groupe de quoi il était capable. Malgré tout, sa phrase concernant le choix du Hokage quant au fait de le voir sur cette mission alors qu'il était loin d'être discret me fit l'effet d'une flèche dans le genou, sans rien en montrer. Le Hokage était plutôt contre la participation du Yuki, il n'y avait consenti qu'a ma demande, ou plutôt... ma négociation. Cela dit il n'avait pas tord, en cas de repli compliqué, il serait le plus a même de protéger l'équipe de sa force brute que moi. Non pas que je ne savais pas me battre, loin de là, mais au moins lui aurait tous ses moyens le moment venu...

Concernant le Mizujin expatrié, il était un manieur de suiton et possédait même un pacte d'invocation avec des salamandres. Je ne connaissais pas vraiment ce lien donc ça m'étonna d'autant plus de voir un genin en avoir un. Si les Salamandres lui faisaient confiance pour être l'un de leur maître j'imaginais soit que le Mizujin était plus impressionnant au combat qu'il ne le laissait paraître, soit que ces bestioles étaient aussi faiblichonnes que lui.
Le petit dernier était un médecin, comme il nous l'avait déjà fait comprendre avec sa demande « particulière » dans le bureau du Hokage.
Une équipe donc plutôt polyvalente et sacrément bourrine. Tant mieux.

« Bien. J'ai ma petite idée sur le déroulement des choses. Si j'ai été choisie comme cheffe d'équipe c'est parce que je suis celle qui possède des facilités pour m'infiltrer et espionner, deux atouts majeurs pour la recherche d'informations sur le terrain dont nous sommes missionnés. Je vais donc avoir besoin d'agir librement pour récupérer ce que je peux pendant que vous vous occuperez de faire ami-ami avec le Daimyo. C'est pour ça que, officiellement, pour les Mizujins comme le Daimyo, c'est Yamato qui sera le chef de notre escouade. »

J'observais le concerné avec un air des plus sérieux, même si j'étais presque persuadée qu'il voyait où je voulais en venir et les raisons de mon choix. Peut être même qu'il avait eu la même idée. C'était le Hokage qui recracherait son thé s'il entendait cette conversation...

« Yamato à la carrure pour être un meneur, il sera pris au sérieux, les regards seront surtout centrés sur lui. Ça me permettra une plus grande marge de manœuvre de mon côté. Je veux donc que vous l'écoutiez avec attention. Malgré tout... »

Mon regard coula de nouveau en direction du Yuki avec cette fois-ci un élan de fermeté.

« Je reste votre cheffe d'équipe et je n'accepterais aucun faux pas. Diplomatie, sang froid et discernement seront les seuls maître mots des conversations avec le Daimyo. Qu'importe que son ton vous énerve ou que son attitude vous donne la gerbe. Cirez lui les pompes. Allez dans son sens. »

Mes yeux allèrent croiser ceux de l'ancien Mizujin sur ces derniers mots.

« Si vous voulez sauver ce peuple opprimé et faire changer les choses alors prenez sur vous, même si c'est dur. Si l'un de vous manque à ces ordres... vous les condamner. »

En plus de passer un sale quart d'heure entre mes mains.

***************************

Quelques temps plus tard, le bateau arriva au port de Doyagai. Sur place, la situation était catastrophique et effectivement tristement semblable à celle de Mizu, que j'avais vu de mes yeux...
La pauvreté était visible partout, le peuple mourrait a petit feu, sales, dans des haillons en guise de vêtements avec de lourds chargements a transporter comme promesse d'une maigre piécette à l'arrivée... C'était déplorable. Les regards qui se posèrent sur nous, s'ils n'étaient pas hostiles, se révélaient indifférents. Qu'est-ce que notre présence pourrait bien changer après tout ? Hormis les regarder avec des yeux d'étrangers comme on regarde un cirque ou du bétail.

L'envie de leur parler, de prendre position auprès d'eux était omniprésente mais totalement a proscrire. Ce n'était pas le moment. Nous étions une délégation Konohajin venue voir le Daimyo, pas le peuple. C'était cruel mais nécessaire.
La garde était d'ailleurs présente partout, observant dans leur ronde peu fatigante le travail de leurs esclaves. Nous ne pouvions pas nous attarder et nous dénotions suffisamment avec le paysage pour nous faire remarquer, il était temps de nous rendre à la capitale.

Marchant au côté de Yamato, notre "chef" , sur qui les regards se braquèrent facilement, je prenais conscience que les choses sérieuses commençaient et que notre mission avait d'ores et déjà débuté. En bonne mère poule, je vérifiais du coin de l'oeil que les poussins suivaient bien le rang et ne s'éparpillaient pas pour faire des conneries ou s'attirer des ennuis. C'était désormais sur moi que reposait la responsabilité de leur vie...
Ushinatta Amaya
(#)Mar 29 Déc - 0:07
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Le troisième élément de notre groupe était capable de contrôler le Suiton. Un élément qui était clairement avec une bonne affinité avec le miens il fallait dire. Même s’il était moins puissant que je n’étais, combiné, nous pourrions faire quelque chose en cas de soucis. Cependant, c’était sa seconde affinité qui me prit d’intérêt. Une invocation ? Ce genre de créature étaient souvent utiles pour les missions d’infiltration et d’observation, soit les objets de notre mission principale. Un outil bien utile, à n’en pas douter… S’il arrivait à tenir ses salamandres en laisse.

Le tour finie, le briefing repris, avec Ama prenant la parole. Elle rappela que de nous tous, elle était la meilleure pour s’infiltrer pour recueillir les infos, chose que je ne pouvais pas nier. A l’époque, elle était déjà capable de passer inaperçu au milieu d’un régiment armé. Mais le défaut de sa « position » ne lui laissa que peu de manœuvre.
C’est pourquoi quand elle parla de me choisir moi en tant que « représentant officielle », cela ne me surpris qu’à moitié. J’y avais pensé, étant moi-même un Jônin, mon rang était crédible pour diriger la mission et libérer Ama pour la laisser agir librement. Mais je doutais vraiment qu’elle ou le Hokage aurait aimé ce plan de part ma… réputation brusque. Chose qu’Ama ne s’empêcha de me rappeler d’un ton sec, s’attendant presque à ce que je décide de changer le Daimyo en Sashimi.


« - … Si c’est ce qui a de mieux pour la mission. Je ferais en sorte qu’il ne s’intéresse qu’à moi. »

Le meeting fini, nous finîmes par nous disperser un peu sur le bateau. Je n’étais pas encore prêt à parler à Ama pour le moment, et elle devait l’avoir senti, pour ça que je pouvais l’entendre s’éloigner de ma position. Profitant de ce bref instant de tranquillité, je fini par récupérer l’objet qu’elle m’avait discuté discrètement. A mon étonnement, il ne s’agissait pas d’un message comme je le pensais, mais d’une boite des plus classique, mis à part l’inscription « affûtage » dessus.
L’ouvrir me donnait ainsi l’occasion de voir son contenu… Un kit d’affutage, et un de haute qualité de ce que je vois au toucher. Où elle avait dégoté tout ça, et pourquoi ? Etait-ce un moyen de s’excuser pour tout ce qui s’était passé ? Si tel est le cas… Même si j’avoue être assez contemplatif de l’objet, rien ne pourrait être arrangé sans que nous discutions… Et discuter était la dernière chose dont j’avais besoin pour me concentrer sur ma mission.

Le trajet semblait long, mais nous finîmes par arriver à bon port. Le décor que nous pouvions observer de notre embarcation n’aidait pas à nous rassurer sur la situation du pays. Les habitations étaient bien sombres, comme si les matériaux étaient depuis longtemps décrépis, l’air ambiant n’avait rien de celui du port dont nous étions parti.
Le pied à terre, il nous fallait rejoindre le lieu de rendez-vous. Je m’attendais à ce qu’il y ait au moins une personne pour nous réceptionner, mais je doutes que personne au service du Daimyo n’aurait envie de se balader seul dans cette zone. Notre groupe fini par prendre le pas sur le chemin du palais. Les regards se cumulaient sur nous, rien de bien accueillant il fallait dire. Ni rien de fier. Un état pitoyable de la population. Rares furent ceux qui tentaient d’approcher, presque prêts à mendier leur pain. L’idée de répondre me traversa l’esprit… Mais la mission exigeait une transparence. Froidement donc, je les ignorais, et continuait ma route.

Il ne nous fallu pas longtemps pour enfin atteindre un lieu qui pourrait servir comme accueil. Plusieurs gardes protégeant la place, avec quelques personnes habillées en bureaucrates. C’était sans doute nos contacts. Après quelques instants, j’attendis un léger signe d’approbation de la part d’Ama afin d’approcher. Après tout, c’était moi qui était sensé être la personne « en charge ».


« - Mes hommages. Nous sommes des représentants du Daimyô du pays du Feu. Notre souverain souhaite entrer en contact avec le Daimyô de Nami afin d’établir de nouveaux rapports pouvant bénéficier nos deux nations. Nous vous faisons donc la requête de rencontrer le Daimyô afin de lui présenter nos respects. »

Afin de compléter mon entrée, je finis par lui confier un courrier qui était sensé gagner la confiance des soldats pour nous laisser passer, signé de la main du Hokage. Il ne restait plus qu’à voir si j’avais été suffisamment convaincant…
Yuki Yamato
(#)Jeu 7 Jan - 23:04
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Kazama Tenryu
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Le petit groupe avait terminé les présentations d’usages et la discussion allait enfin pouvoir se diriger vers un sujet un peu plus intéressant.
Le groupe pour en parler brièvement était à la fois très complet et disparate.
Il y avait la Cheffe, surdouée en infiltration, le binoclard médecin, le bourrin de glace à l'épée tranchante et le mec en jogging capable de contaminer une population entière.
Il n’y avait pas à dire, les ingrédients étaient réunis pour un cocktail molotov explosif.
Mais d’un autre côté la discrétion de l’Ama, les soins de Suku, la puissance du borgne et le rempart que pouvaient incarner les Salamandres donnaient au groupe de quoi répondre à toutes les situations.
Dans le positif ou le négatif, la suite de la mission déterminerait vers quelle côté pencherait la balance.

Les ordres étaient donnés tout comme la stratégie qu’ils mettraient en place.
Le grand costaud serait celui qui officieusement jouerait le rôle de Chef, sa carrure, sa prestance en faisait le candidat idéal. Il allait naturellement attirer l’attention des gens, son œil borgne finirait de captiver les derniers réfractaires. Cette stratégie aiderait Ama à user de ses talents plus librement.

De haut de son grade de Genin, Tenryu n’avait rien à ajouter. Il était là en tant qu’observateur et même si son expérience au sein de l’armée Mizujin pouvait avoir un poids, il n’avait encore jamais évolué sur le sol d’un pays étranger.
Il se contenterait donc de suivre les ordres.

L’arrivée au port de Nami ne tarda plus, sur place, les shinobis furent les victimes de fusillades oculaires de la part des habitants.
Un rapide coup d'œil du Kazama confirma les dires qu’ils avaient reçus.
La population souffrait, les habitations étaient délabrées, et la colère étroitement similaire à celle émanant des gens de Mizu était palpable.

Ce sombre tableau rappela l’enfer que Ten’ avait vécu sur sa terre natale. Sa mâchoire se crispa tandis qu’un “Connard” s’échappa de sa bouche avant qu’il ne descende du navire.
Suivant les pas du grand blond, il tâchait de dissimuler sa colère. Une colère qui l’aurait poussé à motiver la population au soulèvement. Un projet de rébellion impossible à Mizu et ses multitudes d’îles mais qui à Nami n’avait rien d'insurmontable.
Pourtant dans un coin de sa tête, il se souvenait également des paroles d’Amasami. Il devait se contenir et encaisser tous ces mauvais souvenirs s’il avait vraiment à cœur de sauver ces gens.

Alors même si c’était difficile, il tâchait de se montrer indifférent à la misère ambiante, suivant de prêt Yamato, les mains dans les poches.
Si sa démarche et sa casquette à l’envers pouvait lui donner une attitude nonchalante, la réalité était tout autre car dans ces fameuses proches, ses poings étaient serrés et tremblés de rage. La nonchalance était la seule parade qu’il avait trouvé à la démonstration dangereuse de ses émotions.

Ainsi, le Genin continua sa marche jusqu’à ce que le Chef présumé de l’équipe remette une lettre signée du Shodaime Hokage aux personnes chargées de les accueillir.
Conscient de là où était sa place, il ne rajouta rien et observa la scène.
Kazama Tenryu
(#)Sam 9 Jan - 13:42
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Le garde lève le nez, observe votre groupe.
Il prend un moment pour s’imprégner des traits de vos visages, pour tenter de mettre des identités sur ceux qu’il a face à lui.
Il finit par hocher la tête quand il entend parler le grand blond.

« Bonjour. »

Il ne dit pas grand chose de plus, se saisit de la lettre et la lit très attentivement.
Contrairement à certains gardes, dont on a l’habitude qu’ils survolent les papiers officiels, celui-ci se concentre et fait attention au moindre détail auquel il a accès.
Vous pouvez probablement sentir la pression qui repose sur ses épaules. Son sérieux est presque forcé, difficile de savoir s’il agit ainsi parce qu’il est docile ou parce qu’il y est forcé. Que risque-t-il, s’il ne contrôle pas rigoureusement les entrées et sorties ?

« Bien. »

Il jauge le blond qui lui fait face, a du mal à saisir comment celui-ci peut être émissaire de Konoha. Est-ce qu’ils ressemblent tous à de féroces gorilles, capables de lui arracher la tête d’un seul geste de la main ?
Est-ce qu’ils sont tous accompagnés de jolies minettes comme la rouquine derrière lui ?
Et le dernier, qui est-il, que fait-il ?
Il vous observe tour à tour une nouvelle fois, avant de hocher la tête.

« Suivez-moi s’il vous plaît. »

Forcément, le garde voit le filon que vous représentez. Une alliance avec Konoha, quelle aubaine pour leur pays ! Il vous mène à travers les rues sans jamais prêter attention aux pauvres qui l’entourent. Il s’en fout complètement, il est obnubilé par sa mission, son rôle.
Ou alors, c’est ce qu’il vous montre.

Une fois face aux grands escaliers qui permettent d’accéder au palais du seigneur, il vous largue et vous laisse aux mains d’un autre garde, qu’il met au courant de la situation. Un autre, à côté de lui, s’empresse de partir en avance pour informer son chef suprême.
Ce dernier grimpe jusqu’au palais et vous lâche dans la salle d’audience.
Face à vous, Tagani Moriko, actuel Daimyô de Nami no Kuni.
Installé dans son trône, il vous observe arriver lentement.


« Bienvenue, Konohajins. Il semble que vous soyez présents sur ordre de l’Hokage lui-même, Hyûga Genkishi ? Dîtes-moi donc ce que vous savez de notre situation et ce que vous souhaitez obtenir de notre pays. »

Il vous fait signe de vous approcher.

Informations

Voici le contenu de la lettre :
Suite aux récents tumultes ayant frappé notre voisin commun et dans l'intérêt de nos deux peuples, veuillez s'il vous plaît recevoir le détenteur de cette lettre comme un émissaire du Feu. Puissions nous bâtir une relation de confiance et d'entraide avec le Pays des Vagues afin de de chasser les nuages s'annonçant à l'horizon et qui profitera, à n'en pas douter, à l'avenir de nos deux nations.

Hyûga Genkishi
Shodaime Hokage

Ne pas hésiter si vous avez des questions ! o/
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(#)Lun 11 Jan - 23:21
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Yuki Yamato
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Je pouvais déjà entendre d’ici les réactions du Kage et de son bras-droit quand ils apprendraient que « je » fus en charge des négociations. Déjà qu’ils semblaient pas convaincus de me laisser intégrer la mission, encore moins de la diriger, alors me laisser gérer une quelconque discussion politique ? Pensez-vous. Mais bon, c’était bien là une occasion de prouver que mes prouesses aux combats avaient une base liée à la discipline, discipline qui serait mise en œuvre devant un homme qui ne demandait qu’à être tranché en deux…

Après avoir montré ma missive aux soldats, qui semblaient être en train d’évaluer notre groupe (et de juger, au vue des grimaces qu’ils faisaient), nous avions enfin l’autorisation de continuer d’avancer. Ils semblaient comprendre l’importance de notre présence ici pour leur souverain, et tant mieux. Pas besoin d’insister avec un « forcing », c’était ça de gagner.
Passant d’un garde à l’autre, nous avions l’occasion ainsi d’observer l’environnement qui évoluait au fur et à mesure qu’on s’approchait du Daimyô. Les décombres et les planches pourries disparaissaient pour laisser place à d’actuel bâtiment, sans doute pour les proches et soldats du souverain, avant de vraiment voir un palais contrastant avec tout le reste. Une répartition des richesses bien discutable, dirons-nous. En revanche, cela ne nous aidait pas. Je n’avais pas eu l’occasion de donner une chance à Ama et les autres de se disperser afin d’enquêter. Il fallait créer une ouverture lors de notre rencontre…

En parlant de ça, nous voilà enfin arrivé. Dans une salle d’audience bien plus spacieuse que le bureau de Genkishi-sama, se trouvaient une myriade de gardes, servants, et au milieu de tout ça sur son trône, un vieil homme, l’air aigri. Notre homme. Dés lors, le voilà à poser les questions importantes, nous invitant à venir le voir de plus près, chose que je m’empressais de faire. Une fois à distance respectable, je le saluai d’une révérence, espérant que les autres ferons de même, avant d’enfin prendre la parole.


« - Nous vous remercions de l’honneur que vous nous faites en nous recevant, Daimyô-dono. Mon nom est Yuki Yamato, Jônin du village de la Feuille, et envoyé de l’Hokage. Comme vous l’avez lu dans la missive de notre chef, nous venons afin de discuter avec vous d’un accord entre nos deux nations. Le pays du Feu a toujours fait en sorte de préserver la paix sur son territoire, et les nouvelles récentes inquiètes nos dirigeants. Il s’est avéré donc évident qu’une alliance entre nos deux puissances semble judicieuse. »

Superlatifs et humilité. Le but était réellement de faire comprendre au Daimyô que le Feu considérait la nation des Vagues comme son égal, une marque de respect que j’espérais soit appréciée de l’homme pour aller plus loin. Cependant, cela n’arrangeait pas nos affaires… Temps pour le forcing.

« - Il y a des détails supplémentaires que je souhaite entretenir avec vous… Mais qui m’ont été demandé de ne pas transmettre à mes subordonnés. Puissiez-vous leur accorder un endroit où se reposer le temps de notre réunion ? Le voyage fut assez long, et je tiens à ce qu’ils ne nous dérangent pas pour des affaires aussi importantes. »
Yuki Yamato
(#)Ven 15 Jan - 23:12
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Une fois le contrôle de banalité administrative. La délégation venue de Konoha fut invitée à reprendre sa marche en direction du Palais du Daimyo.
Chaque mètre que le Kazama parcourait était un mètre de plus qui le rapprochait du précipice, et au fond de ce précipice, il y avait la rage, la haine viscérale qui pourrait à tout instant le pousser à libérer de l’oxygène salit par ces fumants de privilégiés au profit des plus démunies.

Nami était à quelque chose prêt une réplique de ce qu’était devenu Mizu no Kuni à la suite de l’explosion de la prison d’Arashi.
Ceci à la différence prêt, que le pays des vagues ne semblaient pas avoir été pris d’assaut par les criminels évadés.
Si la non action du Daimyo de l’Eau, Satoyama pouvait pour certain s'apparenter à la peur. Quelles excuses pouvaient avoir le Daimyo des Vagues pour laisser son peuple dans une telle situation ?
Tenryu avait toujours pensé que son ancien Seigneur était la pire des pourritures, mais il comprenait en ce jour que Satoyama avait trouvé un adversaire de taille en la personne de Tagani Moriko.

Plus les konohajins approchaient du Palais et plus les quartiers s'embellissaient, la cast lèche botte et aveugle du pays devait y résider.
Des opportunistes roulant pour le Daimyo en oubliant ceux qui vivaient un enfer.
Les contrôles se voulaient successifs alors que les gens persistaient à les dévisager, un mot de travers aurait sans doute pu faire basculer la situation dans l’anarchie totale, mais Ten’ parvint à maîtriser ses ressentiments jusqu’au bout.

Une fois à l’intérieur du palais, il furent conduits dans une immense salle où le fameux Daimyo trônait fièrement, attendant calmement que les shinobis de la feuille se rapprochent.
Son physique n’était pas à son avantage, et sa mort soulagerait bien des personnes, mais la diplomatie avait été mise au premier plan pour cette mission, alors Tenryu ferait de son mieux… Tant qu’il le pouvait encore.
Fort heureusement, il n’était pas le Chef de l’escouade et l’armoire à glace du clan Yuki avait la lourde tâche d’échanger avec ce type.
*Allez Chef, un bon coup d’épée et on en parle plus* s’amusa-t-il à penser dans une lointaine pensée au fond de son esprit.

Yamato demanda alors à s’entretenir seul avec Tagani. Fichtre, il voulait le trancher et profiter du spectacle tout seul ?
Depuis quand on n'avait pas le droit d’entendre les tenants et les aboutissant de la discussion ?! Mais paradoxalement, il était peut-être préférable que le Kazama n’en entende plus que nécessaire.
Chaque instant passé face à cet homme lui donnait envie de le tremper dans un bain de venin.  Ainsi lorsque le plus haute autorité du Pays ordonna à ce que Sukunabikona, Amasami et Tenryu soient escortés vers une autre pièce, le Genin suivi le mouvement sans broncher.
Il n’était pas en mesure de prendre des libertés, alors il attendrait que le vraie Cheffe de cette mission se prononce. Alors il attendrait qu’elle appréhende leur nouvelle situation dans cette nouvelle pièce pour enfin se mettre en action.


Résumé:
Kazama Tenryu
(#)Sam 16 Jan - 14:58
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Le décor passa rapidement de décrépi à luxueux au fur et a mesure qu'on nous ballottait de gardes en gardes. C'était a vomir. Le pseudo dirigeant de ce pays ne s'en cachait même pas : tout pour lui et ses suivants, rien pour les autres... Il devait forcément y avoir un noyau de rébellion quelque part. Ce n'était pas possible autrement... Tout le monde ne pouvait pas simplement se contenter de cette vie merdique contrôlée par un crevard de Daimyo !
C'était dans les bas quartiers, là où tout restait a changer que je les trouverais certainement, mais pour le moment, je me contentais de suivre le groupe sans faire de vague : si je disparaissais d'un seul coup cela sonnerait forcément louche. A vrai dire, je n'avais pas imaginé que les gardes nous enverraient directement vers leur chef en nous escortant sinon j'aurais laissé Yamato partir avec le reste de la bande dès la descente du bateau.

Dans le palais, on nous escorta finalement jusque dans la salle d'audience en présence du grand manitou. Même sa sale tronche laissait transparaître la sous espèce qu'il était.
Malgré tout, nous nous inclinions respectueusement devant lui tandis que Yamato engagea la conversation. J'étais suspendue à ses lèvres, écoutant chacun des mots qu'il choisissait avec soin sans jamais être déçue. J'étais certaine qu'il comprenait tout l'enjeu de cette mission et qu'il ne laisserait pas sa colère éclater. Il allait faire preuve de diplomatie et il en était tout a fait capable. Ça serait un bon moyen pour lui de prouver sa valeur au Hokage à défaut d'avoir pu briller sur sa mission initiale. Il trouva même le moyen de nous faire sortir pour rester seul avec le Daimyo et nous laisser plus de marche de manœuvre. Je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire des deux autres pour être honnêtes. Je n'avais, a priori, pas besoin d'eux pour aller fouiner et je pensais même qu'ils allaient plus me gêner qu'autre chose mais je ne pouvais pas non plus les laisser livrés a eux mêmes ou potentiellement en danger.
Finalement, avec le même respect qu'en entrant, je quittai la pièce avec mes camarades, sous le ton du Daimyo condescendant à notre égard. - Quel connard ! Il avait de la chance que nous n'étions pas là pour l'éliminer car il ne m'aurait fallut que d'un cheveux pour lui trancher la gorge. -
On nous escorta dans une autre salle confortable pour patienter. J'étais certaine que des gardes surveillaient la porte mais j'étais déjà en train de passer ma tête par la fenêtre pour voir les possibilités qui s'offraient a moi. Utiliser mon chakra ici était trop dangereux et repérable mais j'étais certaine que je pourrais m'en servir bien plus facilement chez les civils qu'ils considéraient comme des bouseux : mais avant, spitch d'équipe banal !

« La vue est vraiment sympa d'ici. »

De la parlotte pour ne pas éveiller les soupçons des gardes et, puisqu'on ne nous avait pas fouillé ou délesté de nos sacs, je sortis un calepin de ma poche et un stylo et commençait a griffonner dessus tout en parlant de sujets complètement bateau au cas où les oreilles traînaient.

« Pas trop fatigués de la traversée ? »

« Soyez attentifs. Si vous furetez faites le discrètement. Ne laissez jamais la pièce vide pour ne pas que les gardes s'alertent. Trouvez un prétexte pour l'absence des autres s'ils vous le demandent. Les gardes font leur ronde et viendront certainement nous trouver une fois l'intervention de Yamato terminée. »

J'espérais que le Yuki le comprendrait et nous ferait gagner du temps.

« Pas d'imprudences et donc pas d'utilisation de chakra. Vous devriez même en profiter pour simplement vous reposer ici mais si vous partez, restez a proximité. Yamato pourrait avoir besoin d'aide si ça tourne mal. Moi je serais dans les bas quartiers si vous me cherchez. »

Les choses étant dites, je laissais les jeunes shinobis faire ce qui leur semblait juste tout en leur ordonnant de rester prudent. Je rangeai donc mon calepin et commençai mon cinéma.

« Rha... j'ai oublié le présent pour le Daimyo dans notre bateau ! Il devrait être encore là si je me dépêche ! »

Après tout, nous n'étions pas des prisonniers ici, juste tenus a l'écart de la réunion entre les « chefs ». On pouvait donc techniquement sortir hors du palais sans que cela ne pose problèmes et ça serait bien plus discret que de tenter de m'en extirper par les toits en utilisant mon chakra pour me dissimuler. Ce n'était pas le palais qui m'intéressait mais les quartiers dont le Daimyo se fichait.

Je sortis donc de la pièce de repos pour quitter le palais dans une marche rapide, expliquant aux gardes mon oubli si jamais ils me posaient la question, même si j'en doutais. Finalement de retour sur le port, après avoir constaté la décrépitude du paysage en sens inverse, je remarquai que notre bateau n'était plus a quai – ce qui m'arrangeait – et , après un temps d'arrêt pour compléter mon cinéma, je commençai a me balader dans les quartiers complètement abandonnés des dirigeants, le regard froid néanmoins, sans laisser voir de la pitié pour ne pas éveiller de soupçons. Nonchalamment, je marchais jusqu'à observer un vieillard, forgeron, en train de marteler le métal de son marteau, le tout semblant peser une tonne pour ses muscles fatigués, éreintés par la vie.

« Vous devriez vous reposer, vieillard. Vous n'allez pas tenir longtemps à ce rythme. »

Je voulais qu'il engage la conversation en me disant, au contraire, qu'il n'avait pas le choix de continuer a travailler malgré sa santé vacillante. Une manipulation pour l'amener vers le sujet que je voulais.

« ça a toujours ressemblé à ça Nami ? C'est quand même vachement décrépi. Rien a voir avec l'idée que je m'en faisais ou le cœur de ville... Faut dire que votre Daimyo n'a pas l'air de faire dans le social... »

Un peu provocateur mais pas trop non plus. J'agressais autant l'aspect de sa ville devenue moisie que je ne mettais en lumière les compétences sociales inexistantes de son Daimyo. Il n'y avait pas grand monde par ici, à part , plus loin, des gardes surveillants la populace comme si les esclaves avaient besoin d'un coup de fouet de temps en temps.
Si je savais m'infiltrer et faire mon boulot, c'était surtout ma capacité a chopper les informations qui m'étaient demandées ici pour l'instant. Autant amener la conversation subtilement avec ceux qui étaient les plus a même de voir la tête du dirigeant rouler...
Ushinatta Amaya
(#)Sam 16 Jan - 18:49
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J’avais suivi avec beaucoup d’attention tout ce qui s’était passé jusque-là, l’arrivée en bateau, puis la rencontre avec le Daïmyo pour le moins flippant. J’avais écouté avec beaucoup d’attention tout ce qui s’était passé et pour moi, je ne savais pas vraiment quoi faire. Au fond, je dois bien dire que ma place de médecin ne rendait pas forcément les choses très faciles. Je n’étais qu’un Genin et face aux ninja confirmé présent à côté de moi, je devais bien comprendre que j’allais devoir faire très attention à ce que j’allais faire à l’avenir.

Le changement de décor dans la ville était littéralement déprimant et à vomir, l’égocentrisme de ce dirigeant me mettait la rate au court-bouillon. J’avais qu’une seule envie, lui faire bouffer son bonnet. Il me donner des envies de meurtre, mais mon rôle n’était pas de semer les graines de la discorde et je devais surtout servir de diversion pour les autres membres de l’escouade qui désiraient aller voir ailleurs. Une fois arrivé dans la salle qu’on avait mit à notre disposition, j’ai roulé les yeux dans mes orbites en regardant le décor si bien ouvragé que rien que cette pièce avait du couté une petite fortune. Après être rentré dans la salle, j’ai eu un léger sourire en voyant ce que nous montrait la demoiselle qui était le chef de notre escouade : « En effet, c’est surement une des plus belles vus que j'ai eu le plaisir de voir » Un faux sourire s’étira sur mes lèvres et j’avais bien sûr accentuer discrètement mon opinion sur cette vue tandis que je voyais du coin de l’œil, Amaya écrire quelque chose sur son calpin.  

Tout en souriant, je l’ai regardé avec douceur et calme, avant de lui dire : « J’espère que le bateau est encore là, je vais rester ici et profiter un peu de l’hospitalité de notre hôte pour me reposer, le voyage a été éprouvant » Une phrase qui j’espère ferait comprendre à Amaya que je n’allais pas bouger d’un cil, afin d’être présent en cas de soucis et pouvoir venir en aide à Yamato, si la réunion avec l’autre pauvre type se passait mal. M’approchant d’un des fauteuils présents dans la salle, je m’y suis installé en regardant Amaya partir, surement pour faire une petite visite de la ville et surtout de la partie pauvre pour pouvoir prendre la température des lieux. Mon regard se posa sur mon dernier compagnon présent dans la salle et j’attendais de voir ce qu’il comptait faire de ce calme apparent. J’étais très calme, malgré les battements plutôt rapides de mon cœur, mais je devais avant tout garder la tête froide et pouvoir agir au moindre problème. Mon côté quelque peu soupçonneux regardait les différentes boissons posées sur la table et je m’étais dit en mon fort intérieur de faire très attention, car tout pouvait être empoissonné. On n’est jamais trop prudent avec les fous égocentriques.
Kudo Sukunabikona
(#)Sam 16 Jan - 22:35
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Le blond au cache-œil lui plaît. Il a juste ce qu’il faut pour lui lécher les basques et un poil de culot. C’est tout pile ce qu’il aime.
Il va refermer ses griffes dessus et on n’en entendra plus jamais parler.
Konoha, Konoha, Konoha.
Moriko espère de tout cœur que leur proposition vaut le coup. Qu’elle n’entrave pas son règne et qu’elle n’est pas mal venue.
Forcément, quand le blond lui demande de s’entretenir de manière plus solennelle avec, il ne perd pas une minute pour congédier la plèbe. Ils ont rien à faire ici et il faut qu’ils le sachent.
Il les jette comme des chaussettes – ce qu’ils sont – avant de se concentrer sur son interlocuteur.

Ses yeux d’or se déposent sur Yuki Yamato avec une lenteur presque indécente.
Un sourire carnassier étire ses lèvres.
La plèbe a débarrassé le plancher, il n’y a plus qu’eux.

« Une alliance, dîtes-vous ? »

Il se caresse la barbe avant de reposer une main aux longs ongles sur l’accoudoir de son trône.

« Vous parlez de récentes nouvelles inquiétantes, de quoi parlez-vous précisément ? »

Il sourit de toutes ses dents, une dentition étonnamment blanche et bien entretenue pour son âge.

« Comment considérez-vous cette alliance, mon cher ? Qui a besoin de qui ? »

Et progressivement le piège se referme sur Yuki Yamato.
Du haut de son trône, le Tagani observe le jeune homme.
Il a tant à lui arracher. Tant à lui prendre.
Il jubile.

***

Les gardes observent votre petit manège sans broncher.
Ils se demandent comment des personnes si simples d’esprit ont réussi à intégrer l’armée Konohajin. Ils imaginaient des gens d’une plus haute trempe : ils sont déçus.
Ils vous laissent faire, ne vous fouillent pas, ne font presque pas attention à vous.
Votre manipulation a bien fonctionné : ils vous prennent pour des ploucs et se disent que, concrètement, vous ne risquez pas de les embêter.
Que le moindre geste de travers sera très rapidement maîtrisé.

Ils regardent la rouquine sortir sans broncher.
Les deux autres, qu’ils trouvent bien silencieux, ne les intéressent plus réellement. Ils échangent quelques palabres futiles, qui ne vous apportent aucune information.

De la fenêtre, comme vous l’avez remarqué, vous avez une vue imprenable sur ce qui vous entoure. C’est beau – ou pas – mais c’est surtout franchement pratique.

D’ailleurs, vous pouvez voir quelques mouvements de foule isolés, ici et là, qui se calment aussi vite qu’ils se déclenchent. La répression est rapide, en plus d’être terriblement brutale.
Certaines personnes sont laissées au sol, dans leur sang. Les gardes les matent et s’en vont comme ils sont venus, sans n’en avoir rien à faire de leur futur.
Ils n’avaient qu’à pas se rebeller.

Les deux gardes vous indiquent que c’est l’heure de leur ronde. Le premier s’en va, remplacé par un autre, puis c’est le second, pour le même résultat.
Les deux nouveaux ne vous ont pas vus faire votre petit manège.
Ils se regardent.

« Ah j’ai entendu que dans les tréfonds de la capitale, y en a un qu’a voulu venger les Awadatsu. Il disait que c’était injuste et que le Daimyo méritait de mourir. »

Le deuxième pouffe, le premier reprend.

« Ah je lui en ai collé une, j’te dis pas. Il se relèvera probablement jamais, le pauvre. »

Ils se mettent à rire tous les deux, un rire entendu, presque sadique.
D’une cruauté sans limite.

Dans leur ombre, une troisième personne apparaît. Un garde, lui aussi, plus jeune.
Il les observe, puis vous observe.
Il a l’air de vouloir vous dire quelque chose, mais il est coincé, les deux autres ne lui laissent pas l’occasion de communiquer avec vous.
Peut-être a-t-il des informations cruciales, qui sait ?

***

Le vieillard regarde Amasami. Il lève le nez, la fixe.

« C’est comme ça, ma p’tite dame. »

Il ne bronche pas plus.
Quand elle s’y met, il fronce les sourcils.

« C’était mieux avant. Pas forcément la foire, mais c’était mieux. C’est bien aussi, maintenant, ceci dit. »

Il aime pas trop ce qu’elle lui amène, là.
Il regarde tout autour d’eux, promène ses yeux sur les divers gardes qui les entourent.
Il est pas serein, si elle continue de la ramener comme ça, elle va les faire tuer tous les deux.
Ou pire.

« J’aime ma vie, j’aime mon pays. Si je dois mourir pour lui, alors je le ferai. »

Il regarde Amasami droit dans les yeux, un air plaintif sur le visage.
Elle a réussi son pari, le vieillard a toute son attention. Il sait pas trop ce qu’elle lui sert, mais il veut bien s’y intéresser.
Discrètement, doucement.
Parce qu’ils ont l’air tous d’ici, dans ces quartiers.
Sauf qu’ils en ont juste l’air.

Il se lève et s’étire longuement.
Entre deux gémissements, il montre des hommes de la tête.

« J’fais confiance à personne, moi. Surtout pas à ceux qui ont l’air gentils. »

Il se réinstalle.

« Ce sont les pires. »

Et il sait de quoi il parle.
Amasami va devoir faire preuve d’adresse pour lui soutirer des informations, en particulier quand le vieux est persuadé que ceux qui les entourent font partie des autorités.
Peut-être a-t-il raison, peut-être a-t-il tort, difficile de le savoir ; mais prudence est mère de sûreté, non ?

Informations

Comme vous avez pu le remarquer, j’ai divisé votre narration en trois temps.

D’abord, @Yuki Yamato qui fait face au Daimyo, qui va tenter de négocier avec. Je n’ai aucune information à te donner de plus pour le moment, néanmoins si tu as une question n’hésite surtout pas à me ping !

Ensuite, @Kazama Tenryu & @Kudo Sukunabikona, les deux gardes initiaux, qui vous prenaient pour des débiles, sont partis. Ils sont remplacés par deux autres + un garde discret qui aimerait entrer en contact avec vous. À vous de voir ce que vous en faîtes !

Enfin, @Ushinatta Amaya, ton petit tour fonctionne avec le vieillard, par contre c’est pas encore gagné !

Pour vous trois, même chose que pour Yamato : si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas !
Bon RP !
Narrateur
(#)Lun 18 Jan - 19:12
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Le vieillard parlait mais sans prendre de risque, toujours en demi-teinte, le regard fuyant et apeuré par les gardes patrouillant un peu plus loin. Il avait peur de la sentence s'il se faisait prendre a blasphémer son Daimyo alors il ne se mouillait pas. Je ne pouvais pas lui en vouloir mais au moins avait-il l'air d'être enclin a communiquer sur la situation, si c'était en toute discrétion.
J'étais finalement dans la même situation que lui. Je devais en apprendre plus et savoir qui faisait parti de la rébellion pour leur assurer le soutien de Konoha mais je ne pouvais pas en parler a n'importe qui sans quoi les conséquences seraient dramatiques...
Alors j'allais devoir la jouer fine. Finalement, toutes ces années a survivre dans les rues étant gamine, a manipuler pour avoir a bouffer et arriver a mes fins m'étaient encore utile aujourd'hui.

« Vous avez bien raison de vous méfier. On a vite fait de vous poignarder dans le dos, j'en connais quelque chose. »

C'était tristement vrai.

« En tout cas, vos armes ont l'air de qualité, je suppose que le pays ne lésine pas sur le prix des matériaux étant donné que c'est à l'armée que sont destinées vos créations... De belles œuvres, vraiment. »

C'était assez évident. Vu l'état de la population j'imaginais mal le pecnot du coin pouvoir s'offrir un truc pareil. Et puis il se le ferait de suite confisqué pour éviter que la populace n'ait de quoi s'armer et se retourner contre eux. Et Justement... si j'étais dans la rébellion je chercherais en premier lieu a me mettre un forgeron dans la poche, surtout s'il était fourni en matériaux de qualité. Certes la plupart des gardes devaient maîtriser le chakra mais c'était pareil du côté de la population. Une dague précise placée au bon moment pouvait même surprendre un shinobi aguerri. Je savais de quoi je parlais...
Il y avait de grande chance que ce vieillard ait été approché par des rebelles pour servir leur cause. J'avais notamment les Awadatsu en tête, le clan répudié et massacré en grand nombre par le Daimyo. S'il devait y avoir des partisans de la rébellion, ils en faisaient certainement partis.

« Pardonnez mon impolitesse, je ne me suis même pas présentée. Je suis une émissaire de Konoha. Nous venons d'arriver sur vos terres dans l'espoir d'unifier nos forces et voir nos pays en ressortir mutuellement grandis. »

C'était totalement vrai.

Est-ce qu'il y décèlerait le sentiment de renouveau que cela pourrait apporter au pays des Vagues et à ses habitants.

« Hi est prospère et j'avoue que je ne m'attendais pas a voir vos terres ainsi ravagées... même si le cœur de ville a conservé de sa grandeur ! Et, en voyant votre forge et les armes que vous faites, je suis aussi certaine désormais que votre armée n'a probablement rien a envier à la notre. Je suis sûre qu'un rapprochement entre nos deux nations nous serait bénéfiques à tous.
Konoha ne demande qu'a vous tendre la main.
»


Je marquais une pause dans mon discours aussi vrai que sous entendu avec une lecture entre les lignes. S'ils avaient besoin d'aide, ils pouvaient compter sur Konoha. Le tout dit justement, sans affront pour les oreilles traînantes mais avec un regard appuyé pour le concerné.

« Mais nous verrons bien. La décision revient à votre Daimyo.  »

Ou pas...
Ushinatta Amaya
(#)Lun 18 Jan - 20:56
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Yuki Yamato
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Pour l’instant, les choses semblaient bien se placer. Nous avions réussi à rapidement obtenir une audience avec le Daimyô, malgré le climat ambiant qui montrait une forme d’hostilité passive de sa part. Si l’hôtel semblait être un havre de paix et prospérité, le décor extérieur ne laissait aucun doute quant au traitement sec et violent qu’il réservait à son peuple. Je me doutais bien pouvoir gérer la plupart des gardes aux alentours, mais sans doute qu’il gardait des as dans sa manche. Après tout, il n’aurait pas pu conserver son rôle sans assistance brute. Il allait falloir la jouer fine… Tout l’opposé de mon expertise en somme.

Au final, j’avais réussi à évacuer le reste de l’équipe, pour qu’ils puissent se concentrer sur notre tâche initiale : rassembler le plus d’information possible sur l’état global du pays. S’ils arrivaient à s’échapper du palais, peut-être pourront-ils rencontrer les locaux et établir un contact, de quoi avoir une idée plus large et non biaisée de la situation.
Mais pour l’heure… C’était le moment de me retrouver en face à face avec le tyran de Nami. Il semblait clairement content de notre arrivée. Pas qu’il s’intéressait à ce que nous étions, mais seulement à ce que nous avions à offrir. Les questions arrivèrent donc, que faire donc maintenant ? Il y avait certaines informations qui ne le concernaient pas, mais qui pourraient faire pencher la balance très facilement… Il serait sans doute d’en dire un peu, mais pas trop.


« - Comme vous l’a dit notre Hokage dans sa lettre, le pays du Feu a repéré récemment des tumultes au sein de ses frontières, certaines même passant ces dernières. Nous sommes en train d’investiguer sur les potentielles sources de ces agitations, mais une chose est sûre, nous nous refusons à laisser cela se reproduire. L’un des endroits marqués par ces attaques se trouvent être les eaux qui séparent le Feu et les Vagues. »

Expliquer une menace pour le Feu, et ramener le danger aux Vagues. Le Daimyô n’était pas dupe : notre nation était bien plus puissante que la sienne. Si quelque chose était suffisamment important pour inquiéter Hi no Kuni, c’était quelque chose que Takani Moriko ne pouvait ignorer.

« - Notre Daimyô et Hokage ont discuté ensemble de ce sujet, et en sont venu à la conclusion que renforcer nos liens avec les pays frontaliers pour y établir des avant-postes serait le plus judicieux. Cela nous permettrait à la fois de repérer les menaces plus facilement pour y envoyer nos hommes, mais également de protéger plus facilement nos nouveaux alliés. »


Un argument bien idéaliste que je présentais là, certes, mais il fallait bien faire en sorte de montrer patte blanche et de mettre en avant les bénéfices que cela apporterait à Takani avant tout.

« - Du coup, pour répondre à votre question : Nous avons besoin de votre accord afin de protéger nos deux nations. »
Yuki Yamato
(#)Mar 19 Jan - 0:36
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Ce Daimyo n’avait rien pour lui, non mais vraiment. Une attitude imbuvable à l’encontre d’une délégation venue de l’une de quatre plus grande nation de ce monde et voilà que Monsieur le Seigneur faisait la bonhomme en congédiant Ama, Tenryu et Sukunabokina comme si ces derniers n’étaient que des pleutres de la pire espèce.
Ajoutez à ça, un physique pas vraiment avantageux et vous obtenez un mélange parfait de “Mettez moi en boîte asap, svp”.
Une requête que le Kazama aurait volontiers consenti à honorer. Mais il y avait plus important. Yamato était parvenue à diviser l’escouade en parvenant à obtenir une entrevue avec le Seigneur, il appartenait aux trois autres de remplir la mission qui leur avait été confié. “Récolter des informations”.

La pièce dans laquelle il furent conduits était des plus banales. C’est tout juste s’il y avait assez de canapé pour y poser ses fesses après une longue traversée maritime. Mais ce qui était encore plus irritable, c’était l’attitude des gardes. Aucune fouille, aucune réelle surveillance. C’est comme s’ils pissaient ouvertement sur les compétences des Konohajins, les jugeant inoffensifs.
C’était quoi cette attitude sérieusement ? Tout comme leur Daimyo, ils se sentaient intouchables. Il y avait-il un mystère derrière tout cela ? Il serait intéressant de le découvrir au cours de leur bref séjour sur les terres Namijines.

Ama sortit alors un calepin de son sac et commença à y écrire des instructions tout en parlant de sujet aléatoire et sans réel intérêt pour les gardes.
La kunoichi allait se mettre en action et il appartenait au deux Genin de ne pas tout faire foirer en se dispersant.
Jouant une somptueuse comédie sur le soi-disant oublie d’un présent pour le Seigneur des Vagues, elle fut autorisée à sortir sans même que les gardes s’en soucient.
C’était donc ça le plan ? Jouer les débiles pour éviter d’éveiller les soupçons ? De toute façon, ils pensaient déjà que les konohajins ne valaient pas un clou alors, autant pousser le vis à son paroxysme.

Toutefois, Tenryu préfère pour l’heure se montrer patient. Il frôle l’implosion lorsqu’il fut témoin d'une scène d’une rare violence à travers la fenêtre.
Des civils étaient passés à tabac par des gardes et laissés dans leur propre sang. C’était ignoble et Ten’ se demanda pourquoi le peuple ne s’était-il pas encore révolté pour faire tomber cette foutue institution tyrannique ?
Un rapport avec leur attitude sereine et supérieure ?

Pour la première fois depuis leur arrivée, la ronde des gardes arriva, un premier quitta la pièce, immédiatement remplacé par un autre, puis ce fut au tour du second, aussitôt remplacé lui aussi.
Leur marge de manœuvre était réduite, même au moment de la relève. La coordination était bien ficelée, et il serait délicat pour les Konohajin de sortir de la pièce en toute discrétion.

Les deux nouveaux commencèrent alors à discuter.
Ils échangèrent au sujet d’un type qui aurait été battu pour avoir évoqué un nom bizarre. Awadatsu ? Et ce mec aurait même souhaité la mort du Daimyo. Un élan de révolution. Tenryu en avait la preuve, elle était présente, mais sévèrement réprimée. Elle avait sans doute besoin d’un coup de pouce pour éclater au grand jour. L’autre garde se venta alors d’être l’auteur de passage à tabac. Un rapport se dessinait alors avec le spectacle que les deux Konohajins avaient pu observer depuis leur fenêtre.
Dans l’ombre des deux gardes, se trouvait un troisième. Il était plus discret et lançait des regards aux Konohajins. Il ne participait d’ailleurs pas au petit concours du “Qui a le rire le plus diabolique” des deux autres abrutis, il avait l’air de vouloir parler, mais il ne le pouvait pas, à cause des deux autres.

Tenryu retira alors son sac à dos qu’il déposa au sol.

- La traversée a été longue, Suku, j’ai besoin d’aller au petit coin, tu peux rester ici et surveiller mon sac s’il te plait ?

Il sourit à son ancien camarade de mission. Lui confiant la lourde responsabilité de surveiller un sac qui n’avait que peu d’importance. Mais ainsi, il lui intimait vivement de ne pas bouger et d’attendre son retour.
Puis il se dirigea vers la porte où les trois gardes faisaient barrage, en levant stupidement les mains en l’air en guise de signe d'innocence.

- Excusez- moi, Messieurs, cela fait un moment qu’on est parti de Konoha, et je n’ai pas eu le temps d’aller au p’tit coin… dit-il se grattant comme un ahuri le derrière de sa nuque. Ce palais est immense, est-ce que l’on pourrait m’y escorter ?

Les Konohajin placés dans cette pièce n’avait jamais été sujet au moindre soupçon, alors comme un shinobi incapable de tenir sa vessie pourrait être dangereux. En agissant ainsi, il espérait que le troisième garde se proposerait pour l’accompagner. Ainsi, si ce dernier souhaitait vraiment entrer en contact avec les shinobi de la feuille, il pourrait le faire sous la couverture d’une escorte au petit coin.
Le Kazama avait hâte de voir ce que ce garde énigmatique pourrait bien lui dire.
De son côté, Suku pourrait alors bénéficier de la surveillance des deux gardes et les questionner, sur les Awadatsu par exemple, en jouant la carte de l’ignorance.
Ce que le Kazama espérait pas, c’est que le Doc. s’évertue à vouloir voler au secours des blessés. Aussi rageant que cela puisse être et Tenryu en savait quelque chose, ce n’était pas encore le moment.
Kazama Tenryu
(#)Mar 19 Jan - 10:39
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Une fois, Amaya parti et tandis qu’il ne restait que moi et Tenryu, il eut du mouvement par la fenêtre. Avec curiosité, je m’y suis approché et ce que j’ai vu, me brisa le cœur et me mis la rate au court-bouillon…. De là, ou j’étais, mon regard était fixé sur plusieurs personnes couchés sur le sol. Il y avait deux hommes et une femme… Après avoir été passé à tabac, ils étaient maintenant en train de se vider de leurs sangs et personne ne bougeait le petit doigt pour venir les aider. Mon cœur voulait leurs venir en aide, mais pourtant, je ne devais pas oublier quelque chose de précis. Je suis un ninja de Konoha… Je ne suis plus un médecin ordinaire. En tant que Ninja du village caché des feuilles, je devais suivre les ordres et la mission, protéger mes compagnons…

Sans même me rendre compte, j’ai entendu plusieurs petits clapotis, comme l’eau tombant sur le sol. M’arrachant à cet horrible spectacle pour regarder la provenance de ce son, j’ai vu qu’il y avait plusieurs gouttes de sang sur le sol. Puis comprenant l’origine, grâce à la vive douleur que je ressentais, j’ai regardé mes mains et pus comprendre que sous la colère, je mettais si fortement serrer les mains, jusqu’à ce que mes ongles percent la peau de mes mains. Avant que mes yeux retournent regarder la scène, j’ai entendu d’une voix lointaine de mon compagnon qui me demandait de surveiller son sac. « Je ne bouge pas, Tenryu, prend ton temps » J’avais parlé avec une voix la plus neutre possible, même si je n’avais pas beaucoup desserré les dents.

Une fois, mon compagnon parti, mes yeux sont retournés voir les pauvres personnes qui se vidaient de son sang sur le sol froid, puis j’ai vu la jeune femme rendre son dernier souffle et tomber face contre terre, tandis que les hommes continuaient de ramper pour trouver de l’aide. Une larme coula le long de ma joue, tandis que je regardai la scène. J’étais un médecin et je ne pouvais absolument rien faire de plus pour aider ces pauvres gens. Pour essayer de me calmer les nerfs, j’ai compté dans ma tête, le nombre de technique que j’allais me faire un plaisir d’essayer sur chacune de ses ordures et surtout sur ce chien de Daïmyo. J’ai beau être un médecin, mais ma patience à certaines limites qui avaient été franchis avec l’attaque de tout à l’heure. Petit à petit, un sourire s’étira doucement sur mes lèvres, tandis que je continuai à énumérer mentalement ce que j’allais faire subir à ces porcs. Il y aura des cris, du sang et beaucoup de plaisir. Et après, cela je ne pourrais plus jamais être médecin… J’aurais franchi la ligne rouge entre aider les autres et obtenir vengeance.
Kudo Sukunabikona
(#)Mar 19 Jan - 19:45
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Le vieillard observe la rouquine.
Il sourit.
Elle est maligne. Ça lui fait plaisir.
Certes, elle cherche à lui soutirer des informations, mais il y a une réelle maîtrise dans la démarche. Pas pressée, pas maladroite.
Cette gamine sait ce qu’elle fait.
Si elle venait de Nami, il serait dans de beaux draps.
Sauf que non.

Alors qu’il se referme pour éviter de tomber dans un piège, il finit par se libérer totalement.
Elle est une émissaire de Konoha.
Son rôle est d’unifier sa contrée et celle du feu. C’est mignon, mais y a rien à unifier.
À part le palais et les alentours, Nami n’a rien à offrir. Ils se lancent dans-

Mais.
Justement.
Ils ne se lancent pas dans n’importe quoi.

Les chemins se font naturellement dans sa tête à une vitesse un peu lente, certes, mais ils se font quand même.
Il hoche la tête.

« Ah, ‘savez, ma p’tite dame, faut bien équiper notre armée correctement. On sait jamais ce qu’on devra affronter demain. »

Il croise les doigts pour qu’elle comprenne qu’il ne parle pas uniquement de l’armée Namijin. Qu’il n’y a pas qu’eux qui sont impliqués.
Il met son savoir au service d’une autre cause, aussi. Plus isolée, plus discrète, mais tout aussi importante.

Il comprend dans les mots de la rouquine qu’elle l’aidera. Mais que sait-elle, finalement ?
Difficile de le déterminer.

« Je pense qu’il ne verra aucun mal à ce qu’une puissance comme celle de Konoha vienne nous aider. Nous avons besoin de toute l’aide que nous pouvons obtenir, à vrai dire. »

Il hausse les épaules.

« Le futur est incertain, ‘savez, ma p’tite dame. Ce serait dommage de se faire avoir parce qu’on n’est pas assez préparés, hein ? »

La rébellion n’est pas prête, pas encore.
Mais elle existe.
Comment lui faire comprendre sans qu’ils ne se fassent attraper ? Il inspire longuement.

« J’espère que vous comprenez que nous sommes puissants, certes, mais qu’on ne refuserait pas un petit supplément. »

Il se remet au travail.
Pour le moment, les gardes n’y voient que du feu.

***

Du bout de l’ongle, le Seigneur frotte sur son accoudoir. Il le fait crisser, grincer.
Ça le détend.

Les palabres de Yuki Yamato ne lui montrent qu’une chose, finalement : son intérêt est celui du feu. Pas celui des vagues. Enfin, c’est comme ça qu’il le voit.
À chaque fois qu’il dit quelque chose, il ramène ça au Feu.
Sauf que, pour Moriko, c’est pas une aubaine qu’il lui offre là.
C’est une prison.

S’ils mettent des avant-postes, ils auront un œil sur les menaces, oui. Ça, c’est évident.
Mais ils auront aussi un œil sur eux.
Et ça, ce n’est même pas dans ses options.

Il relève l’ongle, se gratte la moustache.

« Ah, je vois. »

Sa voix caverneuse ferait presque trembler les murs de la salle du trône.

« Votre Daimyo et Hokage en ont discuté ensemble, très bien. Beau travail à eux, vous leur direz. »

Il sourit.

« Malheureusement, je ne vois pas ce que nous y gagnons. »

Cette dernière remarque tombe comme un couperet.
Les gardes, tout autour, n’en sont nullement surpris. Leur chef a toujours été particulièrement compliqué à atteindre : tant qu’il ne voit pas d’intérêt pour sa cause, il ne veut rien.
Et là, il ne voit pas d’intérêt.

« Vous me dîtes que des avant-postes permettraient de repérer les menaces plus aisément. J’entends cet argument, entendez-moi bien. Néanmoins, j’y vois un inconvénient majeur : cela vous donnerait un accès presque totalement libre à Nami. Or, je ne suis pas d’accord avec cela. »

Il repose sa main sur l’accoudoir. Il ne le triture plus pour le moment.

« Selon moi, votre approche ne bénéficie qu’à moitié au Pays des Vagues. Il sert davantage vos propres ambitions. Autrement dit, vous assureriez votre protection, certes, mais vous auriez également une forme de main-mise sur ce pays. Je ne pense pas avoir besoin de vous le dessiner, vous comprenez probablement pourquoi cela me dérange. »

Il observe longuement le Yuki.
Quel dommage, il avait si bien commencé.

« Vous transmettrez à Konoha que nous n’accepterons aucune ‘aide’ de leur part qui se veuille invasive. Oh, dîtes-leur que nous apprécions grandement leur bienveillance et que nous leur en sommes reconnaissants, évidemment. »

Un sourire étire ses lèvres, déforme son visage plein de rides.

« Et la prochaine fois, dîtes-leur que nous préférons nous entretenir avec les grands de ce monde. Pas les sous-fifres. Les décisions se prennent plus vite lors de vrais conseils. »

Il dodeline de la tête.

« Vous fallait-il autre chose, Yuki Yamato ? »

Sait-on jamais, peut-être y a-t-il d’autres parties de lui qu’il peut dépouiller, qui sait ?
Ah, sacré Konoha.
À être trop confiant, voilà ce qui arrive. Quel dommage.

***

L’un des deux demande le petit coin.
Ils se regardent, ahuris. Il y a pas de chiottes, sur leurs bateaux ?
Ils sont encore plus gueux qu’ils le pensaient.

Ils se regardent et, d’un air entendu, à la demande de l’escorte, ils décident d’envoyer le p’tit gars. Il sert à rien, t’façon, il est coincé du cul et il parle jamais.
C’est comme s’il faisait que de la figuration.

« Ouais, vas-y. Traîne pas, sinon on vient te chercher. »

Qu’il pisse ou pose sa pêche, peu importe ; il doit se grouiller, ils ont pas que ça à faire.
Comme ça, quand ils reviennent tous, hop, ils dégagent et c’est l’heure de la pause.
L’heure d’aller voir des femmes, d’aller les toucher.
L’un des deux a une bosse dans le pantalon rien qu’à y penser.
L’autre continue de scruter le blond dans son coin.
Un large sourire étire ses lèvres.

« Alors, p’tit gars, la vue te plaît ? »

Il s’approche un peu, à quelques pas de son pote.
Il ne perçoit pas le sang au sol.

« T’as vu c’qu’on leur fait, à la rébellion ? J’parie que vous faîtes pas ça, vous, à Konoha ? »

Il se met à rire.

« Vous devriez ! »

***

Sur le chemin des toilettes, Natsu observe longuement le type à ses côtés.
Il a pas l’air méchant.
Mais comment se décider à lui parler ? Comment s’assurer qu’il ne répétera rien ?

Natsu est le garde qui ne parle pas beaucoup. Voire jamais.
Ses lèvres ne s’ouvrent généralement pas pour communiquer avec ses collègues. C’est le garde qui obéit, qui exécute, sans jamais discuter.
Ça en frustre plus d’un, mais c’est comme ça qu’est Natsu.
Le garde de l’ombre.

Lorsque son escorté arrive devant les toilettes, le garde s’immobilise.
Attendre qu’il fasse son affaire, hein ?
C’est un peu gênant, quand même.
Juste un peu.

Le papier dans sa main commence à être froissé à cause de la pression exercée dessus.
À force, il ressemblera plus à rien.

Natsu s’approche discrètement, en faisant attention à ce que personne ne les regarde.
Le papier tombe dans la poche du Konohajin.

Et cela, toujours sans un mot.

Sur le papier, Tenryu pourra lire :
Émeutes réprimées.
Massacre des Awadatsu.
Souffrance.
Aide.


C’est chaotique, imprécis.
Mais Natsu ne peut se permettre d’en mettre davantage. Si quiconque tombe sur ce papier, la rébellion se fera sévèrement réprimander.
Et puis, pour Natsu, c’est encore pire.
Imaginer son sort lui fait bien trop peur, alors ça reste constamment dans un coin de sa tête.
Sans jamais disparaître.

Informations

@Ushinatta Amaya → Bien joué, le vieillard semble être dans ta poche. Il te parle en messages cryptés, si tu n’es pas certaine de ce qu’il te dit, n’hésite pas à me ping, pour qu’on soit raccord xD

@Yuki Yamato → Ta proposition d’avant-postes ne plaît pas le moins du monde à Moriko qui la dénigre et l’envoie sur les roses. Sa dernière question est une forme de « dernière chance » pour que tu lui prouves que tu peux lui apporter quelque chose. À toi de voir si tu la saisis ou si tu lâches l’affaire !

@Kudo Sukunabikona → Les gardes profitent du départ de Tenryu pour se vanter auprès de toi des massacres qu’ils perpètrent ici. Courage. x)

@Kazama Tenryu → Le garde te suit jusqu’aux chiottes, où tu récupères un papier dans ta poche. Attention : Pense à bien lire la narration. Un indice concernant l’identité de Natsu s’y trouve. N’hésite pas à me poke en PV pour avoir plus d’infos si nécessaire. Cette information sera capitale, donc hésite pas à te faire aider par tes camarades.

Bon courage à tous !
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(#)Mer 20 Jan - 23:34
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L’escorte du Kazama dura quelques minutes, le temps d’arriver devant une porte ouvrant sur une vaste pièce réservée aux petites ou grosses commissions. Sur la droite, plusieurs toilettes individuels fermés par une porte.
Bien que le garde se soit montré assez étrange, il n’est pas encore en mesure de confirmer qu’il est un allié. De ce fait, Ten’ se diriger vers la gauche où se situe des urinoires plus traditionnels et qui permettent donc au Garde de garder un œil sur lui.
Au milieu de la pièce, se trouve tout un mur de lavabo. Au moins, les mesures minimales d’hygiènes sont accordées aux riches dans ce pays tyrannique.

La situation est néanmoins gênante, et s’il est incapable de voir la gêne du Garde, il ressent lui même une gêne.
Il essaye de faire ses besoins, mais rien ne sort pendant quelques instants. Il n’a pas l’habitude d’être observé en train de pisser un coup.

- Désolé, j’ai pas l’habitude d’être épié pendant ce moment annonce-t-il au garde au cas où ce dernier s'impatientait.

Dans leur salle d’attente, le garde avait manifesté l’envie de discuter. S’il le souhaitait vraiment, Ten’ lui accorderait le temps nécessaire. Mais il ne serait pas celui qui ferait le premier pas.
Perdu dans ses pensées, il en oublia presque la présence du garde et pu alors se soulager convenablement.

C’est à ce moment précis qu'il sentit quelque chose se glisser dans sa poche. L’avantage d’un jogging c’est que c’est plutôt fin comme matière. On ressent assez rapidement lorsque quelque chose s’y insère.
Machinalement, il tourne sa tête à quatre vingt dix degrés et observe le garde reculer.

Finissant son affaire, il se met en marche vers les lavabos pour s’y nettoyer les mains.
Il en profite donc pour constater ce que le Garde lui à mis dans la poche.
Tenryu se trouve alors en possession d’un bout de papier faisant mention de quelques informations éclatées.
“Émeutes réprimées, Massacre des Awadatsu, Souffrance, Aide”.
Le contenu de ce papier était une preuve de l’enfer que vivait le peuple de Nami. Et de l’aide dont le peuple avait besoin pour s’en libérer.
Se trouvant à présent devant le lavabo, Tenryu ouvrit le robinet. Le silence des toilettes fut alors remplacé par l’écrasement de l’eau contre le lavabo. Un camouflage sonore rudimentaire mais qui pourrait permettre aux deux personnes de discuter quelques instants.

Le Garde semblait inquiet, il ignorait sûrement s’il avait fait le bon choix en montrant ce bout de papier au Kazama.

- Votre message est entre de bonnes mains dit-il en insérant le papier dans sa bouche pour l’avaler. Il n'existe plus.

Un sourire temporisa ses propos tandis que la mastication se voulait plus délicate que prévue.
Le papier n’avait rien de comestible, mais de cette manière, il montrait au Garde sa volonté de garder ce papier inexistant. Il ne pourrait donc jamais être utilisé comme preuve. Ni être intercepté en cas d'éventuelles fouilles.
Tenryu ignorait comment se passait l’entretien avec le Daimyo, mais la prudence était rarement une mauvaise chose.

- Vous avez toute mon attention, mais avant cela, j’aimerais savoir à qui j’ai à faire. Question de confiance...

Il parlait à voix basse. Afin de ne pas éveiller les soupçons d’une éventuelle patrouille, ils devaient faire vite. Il attendit donc de voir ce que le Garde faisait avant de poursuivre.

- Konoha est prêt à vous écouter, mais il me faut plus d’informations, toutes les informations qui pourraient nous être utiles ont leurs importances.

Il avait eu un aperçu de ce qui se passait ici dans leur salle d’attente, avec le passage à tabac de quelques passants, la population devait être au bord de l’explosion. Mais outre les réprimandes, il ne comprenait pas ce qui avait empêché la rébellion à se soulever, encore et encore et à l’emporter. Le peuple opprimé était bien plus important que le peuple favorisé, alors pourquoi la situation n’avait-elle pas évoluée ?

- Vous dites que vous avez été réprimés… Est-ce le seul motif qui vous a empêché de réussir votre soulèvement ? Quelles sont les forces et les secrets de votre Daimyo ?

Tenryu en détruisant l'existence du bout de papier écrit par le Garde avait à ses yeux montrer sa bonne foi. Désormais que le lien était établi c’était au garde de fournir plus de matière exploitable par Konoha. De par son Grade, il devait être en possession d’information directement reliée au Daimyo.
Si ces informations étaient compromettantes, Konoha et Hi no Kuni pourraient faire le nécessaire.
Mais le temps pressait, Tenryu n’avait pas forcément envie de laisser Suku trop longtemps seul.
Kazama Tenryu
(#)Jeu 21 Jan - 13:51
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