les bureaux du responsable surplombait les docks, du haut du quatrième étage d’une grande loge de commerces qui étaient établis en plein centre de la rue qui longeait le port de Seigyoku. De là haut, la vue était intéressante. Chaque navire, chaque ponts, chaque recoins de la zone maritime de la capitale marchande Mizujin pouvaient être vu du grand chef des opérations d’imports et d’exports de la cité. D’ailleurs, celui-ci faisait mine d’observer son chantier a la manière d’in contremaître un peu trop aisé. Debout devant la grande fenêtre rectangulaire de ses offices, il faisait tourner le Sake dans son verre tout en portant attention à l’un des véhicules marin en approche. Même s’il se vantait de son bon travail, de comment il avait accédé à sa position, il laissa glisser la provenance de ce navire dans la conversation qu’il entretenait avec son mercenaire…comme pour lui prouver qu’il savait -tout- des activités professionnelles de son milieu. Mais, devant le sérieux et l’intérêt peu prononcé de son interlocuteur, celui-ci revint rapidement sur la raison de sa présence et de cette rencontre. Le contracteur devait vendre son contrat, après tout.
-Chef des opérations
Hm hm!!!! Donc…comme mentionné j’ai un petit problème de vermine dans mon port et je veux m’assurer que cela ne déborde pas. L’un de nos clients aurait porté plainte la semaine dernière…un artiste pas très connu, mais qui possède des contactes important dans le milieu. Certaines de ses sculptures aurait commencées à apparaître sur le marché noir…mais le truc c’est qu’il ne refait jamais la même, il ne recopie jamais ses œuvres. Les copies que l’on voit se faire vendre sont des…copies justement et sachant que nos commerces sont le seul endroit où il aient établis ses points de vente…
Arquant un sourcil, alors qu’il gardait ses yeux rivés vers le doc, Hiretsu avait une main dans sa poche alors qu’il tenait le contrat de l’autre main, lisant les ordres que le contremaître voulait qu’il accomplisse en même temps que celui-ci décrivait un peu mieux la situation de vive-voix. En rassemblant les deux pièces d’informations, l’ancien Takijin se faisait une meilleure idée du genre de problème qui infectaitles affaires du Port. La contrefaçon faisait non seulement des dégâts sur la carrière de l’artiste, mais aussi sur la sécurité des docks et la confiance des entrepreneurs et clients qui voudraient venir y faire affaires. Non seulement cela, il y avait aussi le mécontentement de l’artiste à craindre, puisqu’une mauvaise expérience non prise au sérieux par la direction des affaires marchande de la capitale ferait s’envoler des critiques peu glorifiante de la part de ce client aux précieux contacte. Quelque chose de gênant…en effet.
-Chef des opérations
Je compte donc sur vous pour me trouver cette bande de voyous. J’ai cru entendre dire que vous aimeriez faire des affaires dans le Port et que vous cherchiez à acquérir l’un de nos entrepôts. Voyez cela comme l’opportunité que vous recherchez. Montrez vous capable et digne de confiance…et peut-être pourrions nous ouvrir des négociations? Qu’en dites-vous?
Et ce fut là qu’il réussit à captiver l’attention du nouvel arrivant. Repliant le papier sur lui-même, l’enfonçant dans la poche de sa chemise et avançant de quelques pas dans la direction du contracteur, il envoya sa main gantée dans sa direction, fin prêt à conclure leur entente. L’homme d’affaire n’avait pas besoin de plus de promesses. Celle-là, couplée à la promesse d’une récompense en ryos, lui convenait amplement.
-Hiretsu
Marché conclu alors. Je débusquerai ces bandits, et je mettrai à jour leur modus operandi. En échange, et en prime de la récompense, nous discuterons de mes plans concernant l’un de vos entrepôts abandonné. J’ai bel et bien l’intention de me lancer dans les affaires ici à Mizu et le secteur des imports et exports de marchandise m’intéresse beaucoup. Avoir un point d’ancrage au port de Seigyoku serait un atout majeure pour l’expansion de mes intérêts. Je commencerai donc mes recherches aujourd’hui même.
Puis, serrant la main de son nouveau partenaire, le Waiya prit ensuite la direction de la sortie. Si ses méninges commençaient à mettre en place un stratagème, une approche au problème, il devait d’abord se rendre sur le terrain afin de mieux observer les possibilités qui s’offriraient à lui, mais aussi dans le but de, peut-être, repérer deux ou trois personnes qui pourraient peut-être lui donner une piste à suivre. S’il pouvait mettre un visage, ou même avoir une simple description de l’un de ces bandits, cela l’aiderait grandement…mais avant…il fallait trouver dans quel secteur des docks ils opéraient et ça, le bouche à oreille ferait probablement l’affaire.
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