Quelques temps après avoir réussi le test d’aptitudes, Sorano fut promu Genin. Une déception pour elle car après avoir maitriser une technique de niveau B comme le multi-clonage elle s’attendait à passer directement chunin. Mais il n’en n’était rien et pour l’instant elle allait devoir se contenter du grade de ninja de bas niveau. Cela allait s’en doute rallonger sa mission de clan mais elle n’avait pas d’autres choix que de se contenter de cela.

Alors qu’elle se dirigeait vers la sortie du palais de la Raikage, un tableau attira son attention. Il était question d’un tableau avec des ordres de missions afficher dessus. Une en particulière attira son attention, il s’agissait d’une mission de rang D, une mission passerelle afin d’aider l’intégration de l’unité Yûrei, une unité d’assassins et d’espions, parfait pour notre petite Senbaru n’est-ce pas ? Elle posa donc sa candidature afin de réaliser la mission en question

La mission consistait à enquêter sur une mystérieuse affaire. Selon certaines rumeurs, dans les districts commerciaux, des vols auraient lieu et la sécurité laisserait à désireux lorsque la nuit prenait la place face au jour. Sorano, si la mission lui été confier, allait devoir enquêter dans ses districts la nuit sans intervenir, ni se faire prendre. Elle allait devoir, relever les comportements suspects qu'elle remarquerait et faire un rapport sur la situation à ses supérieurs hiérarchiques. Il s'agissait d'une mission de rang D donc Sorano pensait qu'elle avait les cordes à son arc afin de mener à bien cette mission et pourquoi pas attirer l'attention de la Yûrei sur elle en démontrant ses capacités.


Le temps d’attente fut bref, car aux alentours de quatorze heures, un pigeon messager vint transmettre l’information à Sorano qu’elle allait devoir accomplir sa mission au sein du village pour ce soir. Cela lui laissant le temps de se rendre au quartier en question afin d’y faire des repérages. Nous étions en début d’après-midi, Sorano allait pouvoir parfaitement se fondre dans le décor en adoptant une tenue de civil.

Elle troqua alors sa tenue de ninja de tous les jours composé d'un long paréo rose et vert qu'elle porte comme une jupe avec une veste de cuir bleu partiellement zippée qui a une rose bleu pastel imprimée à gauche avec une ligne en V, des lunettes de soleil orange, des chaussures à talons hauts roses pour un kimono blanc à motif d’étoiles, attachant sa longe chevelure ébène et se maniant d’un petit éventail. Cette tenue allait pouvoir lui permettre de passer inaperçu.

Avant de descendre dans le quartier commerçant du village, Sorano avait bien l’intention d’optimiser ses recherches. Elle n’était peut-être pas un ninja sensoriel mais c’était une femme possédant plein de ressources. Elle eut alors l’idée d’utiliser la technique de clonage afin de créer deux répliques d’elle-même. Elle coupla cette technique à la technique de métamorphose afin de donner deux formes différentes à ses clones, l’un, un enfant et l’autre une femme âgée.

A trois, ils allaient pouvoir couvrir plus de zones, de plus à leurs disparitions, le savoir des clones allaient pouvoir être directement transmis à la Senbaru, une pierre, deux coups comme on dit. Il était maintenant temps de commencer la mission. Nos trois Sorano, descendirent alors en direction du quartier commerçant. Le clone enfant couvrirait la zone Nord-Est, le clone femme âgée, la zone Sud-Ouest et l’original la zone centrale.

Spoiler:

Du côté du clone femme âgée,

Cette réplique de Sorano se trouvait dans le côté alimentaire des districts commerçants, elle patrouillait à la recherche du moindre comportements suspects en se faisant passer pour une vieille femme qui faisait ses courses. Son apparence lui permettait de poser des questions sans pour autant attirer l’attention. Tout en prétendant faire ses achats elle posait des questions afin de savoir si tout se passait pour le mieux chez les commerçants.

Les réponses étaient toutes positives, personne ne semblait se plaindre du côté alimentaire bien au contraire, ils semblaient être plutôt ravi de la clientèle et du chiffre d’affaire réalisé. Cette réplique de Sorano avait fait pratiquement tous les commerces alimentaires de la zone, il n’en restait plus qu’un à visiter. C’était le plus éloigner des commerces et il semblait être assez miteux. Un vieil homme qui semblait être le gérant de ce commerce semblait fermer son magasin.

C’était étrange car on était en plein milieu de l’après-midi donc pourquoi fermer son commerce maintenant ? La réplique de Sorano, déguisée en vieille femme n’hésita pas à aller au contact de l’homme afin de lui soutirer quelques informations.

-« Veuillez m’excuser monsieur, je voulais faire mes courses dans votre magasin mais je vois que vous fermez alors que nous sommes en plein milieu de l’après-midi. Que se passe-t-il ? Vous êtes malades ? » c’était ce que le clone de Sorano avait dit sous le ton de l’humour afin d’entamer une conversation avec le vieillard mais elle allait très vite comprendre qu’il n’était pas d’humeur à rigoler.

-« Je ferme mon magasin. Je mets la clé sous la porte » avait-il répondu très sèchement.

-« Les affaires ne sont pas bonnes ? » rétorqua le clone de Sorano. Le vieillard se mura dans un premier temps dans son silence. La copie de Sorano s’approcha alors de celui-ci en posant sa main sur son épaule, lui demandant si tout allait bien. Il fondu ensuite en larme pendant plusieurs minutes. Sorano n’était pas du genre à savoir réconforter les gens mais dans le cadre de mission comme celle-ci elle n’avait aucune difficulté à fausser ses sentiments.

Elle fit alors semblant d’avoir de l’empathie pour celui-ci et se mit à le réconforter en l’encourageant à lui dire ce qu’il se passait. Une fois calme, le vieil homme révéla à la copie de Sorano qu’il était obligé de fermer son magasin car un gang qui s’sévissait au sein du village établissait des taxes sur certains commerces du district. Ceux qui payaient étaient tranquille mais les autres subissaient des oppressions de leurs parts ainsi que des voles et dégradations de leurs enseignes  

Il continua en disant qu’ils ne pouvaient pas en parler car cette mafia menaçait les familles des commerçants et que beaucoup faisaient semblant d’être bien alors qu’ils vivent en réalité dans la peur et l’angoisse. La mission du clone de Sorano était terminé, une fois les informations acquises, elle se contenta de dire au vieil homme que ça allait passer avant de s’éclipser. Elle ne voulait pas prendre le risque de poser plus de questions sous peine de se faire remarquer.

Elle se dirigea dans un endroit à l'abrie des regard afin que lorsque la Senbaru original devra lever sa technique, la disparition de ce double n'attire l'attention. En effet, il n'était pas commun de voir disparaitre en plein milieu de la rue des femmes âgés dans un nuage de fumé, il serait fâcheux que notre kunoichi ne se fasse repérer ainsi.

Du côté du clone enfant,

Le clone de Sorano ayant l’apparence d’un petit garçon déambulait dans les ruelles consacrées aux loisirs et à la restauration. Dans son champ de vision, des bars et différents types de restaurants notamment. Un petit garçon qui se promenait dans cette zone n’était pas rare car on pouvait trouver également des commerces faisant des confiseries et autres desserts très apprécier des jeunes enfants.

Tout comme le clone qui avait pris l’apparence d’une vieille femme, celui-ci allait devoir adopter un comportement adéquat afin de ne pas éveiller les soupçons. Il se pavanait dans les rues à la recherche de la moindre chose suspecte. Son attention fut attirée sur un commerce de boulette de riz. Le commerçant était entrain de se faire agresser en pleine rue et personne ne semblait réagir au contraire, ils ignoraient littéralement la scène.

Le clone tenta de s’approcher afin d’entendre plus en détail ce qu’il se disait entre les agresseurs qui étaient au nombre de trois et le commerçant. Le clonait c’était légèrement approché mais pas assez pour entendre distinctement la conversation. Du peu qu’il avait entendu il était question de taxe impayé et l’un d’eux avait dit que ce soir il ne pourrait pas le protéger des voleurs. Le clone ne comprenait pas ce qu’il se passait mais décida de rester en retrait.

Après qu’ils aient fini de brutaliser le commerçant, les trois hommes se dirigèrent vers les rues centrales des districts commerciaux, la zone ou la vraie Sorano se trouvait. La mission du clone enfant touchait donc à sa fin. Lui aussi se contenta seulement de s’éclipser discrètement sans attirer l’attention de qui que ce soit.

Du côté de l’original,

Sorano, vêtue de son kimono ne passait pas inaperçu dans les rues centrales des districts commerciaux. Elle avait beau être une femme froide, sa beauté elle, était toujours présente. Nombreux les hommes qui l’avaient abordé lors de sa promenade d’investigation afin de recueillir des informations. Elle se contentait de faire comme à son habitude, c’est-à-dire les ignorer.

Cette zone était connue pour ses commerces textiles, parfait pour qu’une jeune femme comme la Senbaru se fonde dans la masse. Alors qu’elle observait discrètement les comportements environnants, trois hommes firent leur apparition dans la zone. A leur arrivée, les passants s’écartèrent pour leur laisser place. Un comportement que Sorano remarqua directement.
Les hommes entrèrent ensuite dans une bâtisse, un genre d’hôtel.

Lorsque Sorano les virent entrée elle pensa à les suivre mais n’en fit rien et préféra attendre à l’extérieur. Une trentaine de minutes plus tard, ils ressortirent tous les trois dans les rues du district. Après leurs sorties, Sorano pénétra dans l’hôtel qu’ils venaient de quitter. Avant de faire face à la réception elle utilisa une technique de métamorphose afin de copier l’apparence de l’un des hommes. Elle alla ensuite à la réception prétextant un oubli dans la chambre qu’il avait réservé. La réceptionniste trouva cela bizarre car les hommes qui venaient de partir venaient tout juste de réserver une chambre au deuxième étage.

Sorano rattrapa le coup en disant qu’il était assez étourdi et que par conséquent il avait oublié le numéro de la chambre. La réceptionniste trouvait cela bizarre mais ne se posait pas plus de question que cela et redonna ainsi le numéro de la chambre à Sorano qui s’empressa de s’y rendre. Elle allait devoir s’assurer que personne d’autre n’était à l’intérieur. Elle plaça alors son oreille contre la porte afin de pouvoir écouter.

Elle pouvait entendre deux autres voix à l’intérieur de la chambre. C’était trop risqué d’entrée avec cette apparence. Elle opta alors pour l’apparence de la réceptionniste afin de se faire passer pour le service de chambre. Elle toqua ensuite à la porte. L’une des voix lui fit signe d’entrée. Lorsqu’elle pénétra dans la pièce, Sorano pouvait sentir l’odeur de la cigarette flottant dans l’air. Ils avaient probablement fumé il y a peu.

Les draps étaient sales, donc son excuse pour les déranger n’allait probablement pas attirer leurs attentions.
-« Bonjour messieurs, je viens pour changer les draps si cela ne vous dérange pas » dit la Senbaru souriante. Ils ne prêtèrent pas attention à elle. Les deux hommes présents dans la chambre s’isolèrent dans la salle de bain afin de fumer d’autres cigarettes.

Sorano avait maintenant le champ libre et elle allait pouvoir exécuter son plan. Elle annula dans un premier temps sa technique de clonage faisant disparaitre les clones qu’elle avait créé précédemment, gagnant ainsi tout le savoir qu’ils avaient emmagasiné. Ensuite elle créa un autre clone qu’elle changea en un objet quelconque, objet qu’elle dissimula sous le lit. Elle emporta ensuite les draps et les remplaça par des nouveaux avant de s’éclipser  

La nuit avait maintenant pris la place du jour, la majorité des commerces avait maintenant fermé. Il devait être maintenant minuit et Sorano qui avait troqué son kimono pour une combinaison catsuit noir ainsi que la cagoule qui allait avec, se dissimulait dans l’ombre afin de prendre sur le fait les hommes qu’elle avait croisé plus tôt dans la journée. Elle n’avait pas de technique afin de se dissimuler, alors elle comptait jouer la carte de la prudence en restant à distance raisonnable

Alors qu’elle était cachée derrière un poteau, prêt du commerce de restauration qu’elle avait aperçu tout à l’heure, celui qui c’était fait agresser, deux hommes masqués forcèrent la porte de l’enseigne et y dérobait les biens s’y trouvant à l’intérieur. Malheureusement pour le commerçant il se trouvait encore à l’intérieur et il fut ruer de coup. L’un deux cria « La prochaine fois paye tes taxes ou l’on risque d’être bien moins cool avec toi connard »  

Vol, intimidation et raquette. Cela commencer à faire beaucoup, mais la Senbaru se contenta d’observer de loin sans réagir et à vrai dire, voir cet homme se faire tabasser ne lui faisait ni chaud ni froid. Après qu’ils aient fini, les deux hommes prirent la fuite. Sorano qui était assez agile, gagna les toits de bâtiments à l’aide d’acrobatie et suivit les hommes en passant de toit en toit tout en gardant une certaine distance avec eux afin de ne pas se faire repérer.

La filature se termina à l’hôtel que Sorano avait infiltré dans la journée. En voyant les deux hommes y entrée elle savait que pour aujourd’hui sa mission s’arrêtait la et qu’elle pouvait dès a présent aller se coucher car demain elle aurait tous les éléments lui permettant de faire son rapport et ainsi remplir sa mission.

En effet, plus tôt dans la journée la Senbaru avait dissimulé un clone sous le lit des brigands, s’ils faisaient l’erreur de parler de leurs méfaits, le clone entendrait tout et une fois la technique de clonage lever, Sorano gagnerait tout le savoir acquis par celui-ci, par conséquent elle pourrait compléter son dossier sans aucuns soucis.

Le lendemain matin, Sorano leva sa technique et comme elle l’avait prévu, gagne le savoir acquis par son clone. Elle était maintenant en connaissance de l’identité des bandits, du moins de leurs noms. Elle savait également depuis quand ils opéraient ainsi que d’autres informations comme les commerces qu’ils ont impunément dépouillés et la somme d’argents qu’ils avaient réussi à amasser.
Toutes ses informations firent compiler dans le rapport de la Senbaru qu’elle transmit à ses supérieurs.

Rapport: