Cette fois-ci, la mission de Daiki s’annonçait être complexe sans pour autant être difficile. Il était plus question d’honneur que d’objectif à accomplir bien que dans les faits accomplir les objectifs viendrait à amener un certain prestige pour les ninjas dans le village.
Quoi qu’il en soit, Daiki avait pour objectif d’affronter des sumos. Une drôle d’idée que voici, une idée qui provenait directement de l’association des sumos à Kumo. Et si l’on pouvait penser que les ninjas avaient bien mieux à faire qu’organiser des tournois, le bureau des missions avait vu la chose d’un autre œil. N’ayant pas à quitter l’enceinte des murs du village, le jeune homme pouvait se contenter de rendre au lieu de rendez-vous sans avoir de paquetage à faire.

Marchand dans les rues de la ville qui semblaient pleines vies. Peut-être trop pour le jeune home, ce dernier s’en allait passer par les petites ruelles, là où personne n’osait même y jeter un regard.
Finalement, après une dizaine de minutes de marche le jeune homme se trouve à la fameuse association. Ouvrant la porte, annonçant sa présence et retirant ses chaussures pour les ranger dans un casier prévu à cet effet. Le genin cherchait du regard une personne qui pouvait servir d’hôtesse d’accueil. Son souhait fut rapidement exhaussé quand un homme vint jusqu’à lui. Portant en main comme un bloc note, il devait sans nul doute s’agir du registre des visites.

Daiki salua l’homme et ce dernier faisait de même. Puis il conduit Daiki jusqu’au vestiaire. Chose que poliment Daiki refusait, les sumos étaient venus affronter des ninjas, donc il fallait que ces derniers gardent leurs tenues. Aussi le secrétaire informait Daiki que cela risquait de lui causer plus de tort que de bien. Son adversaire pourrait alors avoir plus de prise grâce à ses habits. Mais Daiki était une personne aussi têtu qu’une mule et donc sans hésiter il persister dans son idée.
Evitant donc ainsi les vestiaires, le genin s’en aller en direction de la salle d’entrainement. Là, face à lui se présentait pas moins d’une dizaine d’adversaires. Il se doutait bien qu’il n’allait pas devoir tos els enchainer, en revanche il ne savait pas combien non plus il allait devoir en affronter. Simplement sur le contrat il y avait-il marqué une série de trois épreuves.

La première épreuve s’annonçait. Il s’agissait d’une démonstration de force. Démonstration dans laquelle il fallait soulever le plus de poids possible, le premier à ne pas y parvenir perdrait et l’autre par logique gagnerait. Entre chaque manche le poids à soulever viendrait à augmenter de cinq kilos par cinq kilos. Les deux concurrents allaient démarrer chacun avec un poids de vingt kilos à soulever. A proprement parler cette épreuve n’avait rien à voir avec le sport de sumo et pourtant. C’était là un de leur entrainement pour leur permettre de mieux pousser leur adversaire et d’avoir un meilleur équilibre.

Arrivant jusqu’à près de cent kilos Daiki commençait à faiblir alors que son adversaire se portait bien, aussi il décidait d’utiliser un peu de ses fils pour renfoncer ses muscules. Mais l’entraineur un ancien ninja sensoriel ne manquait de remarquer la chose et Daiki fut aussitôt éliminé de cette épreuve. Il était vrai que cela n’avait pas été dit dans les règles, mais les ninjas participants à ses épreuves n’avaient pas le droit d’utiliser leur chakra. Pour Daiki, cela ne faisait aucun sens pourquoi vouloir affronter des ninjas sans chakra c’était comme vouloir affronter un requin sur la plage.

Mais qu’importe, car la deuxième épreuve allait commencer. Cette fois-ci le jeune homme devait trainer une roue sur la plus longue distance possible. L’épreuve d’avant l’ayant éreinté et nul doute que l’entraineur savait cela alors que de leur côté ils changeaient de Sumo. Daiki préférait passer directement au combat et décidait de déclarer forfait dès le départ.
Venait donc le fameux combat pour lequel Daiki était venu. Il savait à présent qu’il n’avait pas le droit d’utiliser son chakra. Mais il n’était pas pour autant découragé par la chose. Il comptait bien remporter ce dernier et au moins avoir une victoire sur trois.
Les deux concurrents à l’intérieur du cercle, l’arbitre ordonnait le départ du combat. Et alors que le sumo chargeait Daiki sans chercher à le ménager. Daiki faisait simplement un pas de côté au dernier moment. Grâce à son corps fin il pouvait bouger plus facilement et il était plus difficile de le saisir. Le cercle étant petit, car l’entraineur avait peut-être prévu que Daiki soit une tête brulée. L’entraineur avait misé sur l’élan de son poulin pur en finir avec cette épreuve, mais ce fut cet élan qui donna la victoire à Daiki du simple que le sumo venait à sortir du cercle.

Une victoire sans grand honneur, mais dans cette compétition quelque peu faussée, aucune gloire n’était à chercher. Daiki avait simplement rempli son contrat. A présent il s’en allait faire son rapport verbale au bureau des missions.