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Voici venu Tenryu [Ft. Aburame Miyako]
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Kazama Tenryu
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Après plusieurs semaines de navigation sur le navire qui l’avait repêché sur la mer d’Amamikyu qui séparait Mizu no Kuni du Pays du Feu, Tenryu était finalement arrivé sur les côtes Hijins. D’après le Capitaine de l'embarcation, la ville dans laquelle ils avaient accostés s’appellait Shukuba.
Une ville au premier abord plutôt paisible où il y faisait bon vivre. Les gens ici étaient plutôt souriant et semblaient profiter de la vie au rythme des nombreuses auberges qui s’étalaient le long des avenues. Autre concept étranger au jeune Mizujin et qui attirait foule dans les environs était ce qui se faisait appeler “Onsen”. Première particularité Hijin que le Kazama allait devoir apprendre à découvrir s’il s’établissait ici.

Pourtant, malgré la beauté et la joie qui émanait de cette endroit, il était à cet instant précis très difficile pour le garçon aux pupilles écarlates de savourer cet instant car de l’autre côté de la mer, son peuple était confronté à une situation que les gens ici semblaient totalement ignorer.
D’autre part, il était rongé par la culpabilité, dégoûté par sa retraite qu’il percevait  avec le recul de plus en plus comme un acte de lâcheté. Un pur abandon de ses responsabilités et des siens.

Sans le moindre sous en poche, il passa sa première nuit sur le continent dans un recoin froid et humide, du port abandonné de Shukuba.
S’il était en proie à la culpabilité le jour, ses nuits étaient rythmés par la peur et la colère, le jeune homme revivant les évènements récents et rêvant de faire couler le sang des garants de la nation de l’Eau.

Au levé du soleil de son premier jour à Hi no Kuni, Ten’ fut réveillé par les rayons d’un soleil réconfortant mais qui ne suffisait pas à combler le vide qu’il sentait constamment en lui. La nuit avait été délicate, et le combat contre son subconscient terrible à en juger par la transpiration qui suintait de ses vêtements déjà en piteux états.
La ville était encore plongée dans le silence, l’instant idéal pour lui pour prendre un bain dans l’eau du port.

Son seul moment de clairvoyance, il avait en cet instant, observant le ciel se teinter des nuances rougeoyantes d’un soleil levant. Au contact de l’eau il était apaisé et parvenait à y voir plus clair.
Sans argent, il lui serait impossible d’acheter de nouveau vêtements, et il lui serait impossible de dormir ailleurs que dans la rue.
Non pas qu’il soit un homme précieux, mais il avait assez donné dans le rudimentaire au cours de des deux dernières années.

Son unique chance était soit de trouver un petit boulot pour gagner un salaire, remplir son assiette et essayer d’oublier. Un choix qui conviendra surement très bien à l’homme brisé et lâche qu’il était. Soit, il pouvait se relever, et marcher vers un nouveau destin militaire auquel il était plus qu’habitué et qui ravivera la flamme du jeune homme d’autrefois.

Il opta pour la deuxième option. Hi no Kuni était le lieu idéal pour un nouveau départ. L’ancien soldat de l’armée Mizujin n’était pas un bleu en matière de combat et ses compétences seraient peut-être apprécié alors que le village caché shinobi de Konoha venait de rouvrir ses portes.
Une destination toute tracé, mais beaucoup plus difficile à atteindre.
Le Pays du Feu était vaste et les chemin traversant ses interminables forêts se ressemblaient tous.
Déjà pas franchement dans son assiette et constamment épuisé, ce fut avec une grande pénibilité qu’il finit par atteindre l’immense muraille servant de rempart de protection au village.

Les portes démesurées donnaient l’impression d’une citadelle imprenable, et les gardes postés à ses pieds prenaient leurs jobs très au sérieux et scrutaient scrupuleusement toute trace de supercherie.
Tenryu, de la manière dont il était habillé, sa cicatrice sur le visage, et sa démarche exténué en était d’ailleurs l’incarnation même.
Il allait sans doute avoir droit à toute sorte de routine, il s’y était préparé.
Quelques mètres le séparait de sa nouvelle vie lorsque sa vue se troubla et qu’il trébucha.

Il ignorait complètement combien de temps il était resté dans cet état. Une fois encore le film de sa vie avait défilé sous ses yeux avant qu’il se réveille en un énième sursaut.
Dans un pièce clause.
Paniqué par la situation qu’il ne comprenait pas, il observait à droite et à gauche comme si la réponse à sa questions lui apparaîtrait soudainement. Où est-ce qu’il se trouvait ?


Feat.:
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(#)Lun 28 Sep - 17:59
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Aburame Miyako
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Elle soupira, la tête appuyée sur son poing. Les nuages avaient empli le ciel de Konoha, ce qui ne lui déplaisait pas : Miyako avait horreur du soleil. Après des semaines à attendre leur arrivée, les dossiers concernant les enquêtes préliminaires sur Arashi commençaient à tomber. Et il n’était pas glorieux : elle enchaînait les fiches de soldats et de shinobis « décédés ». L’Aburame tenait ces informations avec une précaution absolue : pour le moment, ce n’était pas Konoha qui avait mené l’enquête, ayant commencé avant la réouverture du village. Genkishi et elle comptaient bien investiguer dès qu’ils le pourraient pour comprendre mieux tout ce qu’il s’y passait.

Mais elle devait se contenter pour l’instant du peu d’informations qu’on daignait lui envoyer. Le Hyûga, en mission aujourd’hui, s’occupait habituellement de ce genre d’informations, mais c’était à elle qu’incombait cette fois la réception de ces données. Elle comprenait presque sa mauvaise humeur constante : elle ne savait pas ce qui était le pire entre des informations qu’on savait incomplètes voire fausses et le bureau des plaintes Konohajins. Disons qu’ils étaient quites.

Elle fut sortie de sa torpeur par quelqu’un qui frappa à la porte et qui fut invité à rentrer. Sa tête toujours posée dans sa main, elle se contenta simplement de lever les yeux pendant que l’homme fit son rapport. Visiblement, Benzaiten souhaitait la sortir de son ennui, aujourd’hui. Un shinobi exténué qui s’était évanoui aux portes de Konoha. La procédure avait été suivie à la lettre : il avait été emmené dans une salle d’interrogatoire aux sous-sols du palais, attaché et mis hors d’état de nuire. Des shinobis le surveillaient, et il était venu chercher les ordres. Miyako posa son regard sur les dossiers, puis sur le Konohajin, et répéta l’opération deux fois.

- J’arrive.

Elle ferma le dossier, enfila son long gilet noir, remit en place ses longs cheveux et suivit l’homme dans le dédale de couloirs du palais jusqu’à la salle dans laquelle il se trouvait. Les sous-sols réservés à ces salles et aux prisons n’avaient rien à voir avec le luxe des étages supérieurs. Miyako dénotait dans cet univers, et pas qu’à cause du décor. Les shinobis qui patrouillaient étaient bien différents de la bras droit, qui semblait bien trop propre, bien trop noble, bien trop belle.

L’Aburame entra dans la salle où l’homme était encore évanoui. Elle congédia les deux hommes qui se tenaient dans un coin, et s’assit face à lui. Elle avait emporté un dossier avec elle, ainsi que quelques feuilles blanches et de quoi écrire quand il se réveillerait et qu’il pourrait lui répondre. Elle dût patienter plusieurs longues minutes dans cet environnement lugubre avant que l’individu sorte du coma.

- Enfin !

Miyako ferma son dossier et se redressa face à lui. Elle lui laissa le temps de faire ce que tout le monde fait dans son genre de situation : regarder autour de lui, essayer de comprendre où il est et de comprendre ce qu’il y fait. Une fois qu’elle avait son attention, elle lui adressa un sourire chaleureux.

- Bienvenue à Konoha ! Je suis Aburame Miyako, seconde de l’Hokage. Je peux savoir comment vous vous appelez et d’où vous venez ?

Miyako ouvrit le dossier, prit de quoi écrire et le regarda de nouveau.

- Excusez mon impolitesse. Vous semblez affamé : vous voulez quelque chose à manger ?
Aburame Miyako
(#)Mer 30 Sep - 23:59
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Kazama Tenryu
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Les yeux remplies de panique du Kazama balayait la pièce tandis que son coeur commençait à s’emballer.
Il était pied et poing lié dans cette pièce qui ne laissait rien filtrer.
Ten’ n’avait même pas remarqué la présence de la jeune femme avant que cette dernière s’interpose dans son champ de vision.

Le regard terrifié qu’il ne pouvait dissimuler se plongea dans les pupilles glaciales de la femme de qui il était à la merci.
Qui était-elle ? Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui faire ?
Pourtant, la panique disparu peu à peu alors que cette dernière lui adressa un sourire chaleureux.

Elle était la seconde du Hokage le Chef du village, et Tenryu était finalement arrivé à bon port.
Il était vrai que dans toute cette situation oppressante il était allé jusqu’à oublier la raison de tout ceci.
Mais aussitôt renseigné sur ce fait, il s'apaisa laissant même échapper un soupire de relâchement.

Toute cette mise en scène était sans doute un moyen pour Konoha de prévenir d'éventuels dangers que l’arrivée d’un inconnu pouvait susciter.
D’autant plus qu’il avait fait une entrée pas très conventionnelle. À présent, il se devait de répondre à quelques questions d’usage auxquelles il ne s'opposerait pas. Il avait rien à cacher.

Le calme de la pièce fut alors perturbé par les bruits rageurs de son estomac affamé. En y repensant, il n’avait rien avalé depuis un moment et sa gorge était aussi sèche que le désert de Kaze.
La Konohajine qui était en position de prendre des notes s’excusa alors et lui proposa de manger quelques choses.

Un geste noble, mais que le Kazama ne pouvait accepter. Il était là en inconnu et il aurait été très impoli de sa part de se goinfrer dans cette situation et devant une personne de l’importance d’Aburame Miyako.
Il baissa respectueusement la tête avant de refuser cette offre pourtant très tentante.

- Je vous remercie de votre gentillesse Miyako-sama. Mais je ne peux l’accepter et vous faire perdre encore un peu plus de votre temps. Je vous fournirai les réponses dont vous avez besoin, et m’occuperai de mon estomac lorsque vous serez satisfaite.

Les principes du soldat Mizujin était pur, c’est pourquoi il enchaîna immédiatement sur les réponses aux questions initialement évoquées par l’Aburame.

- Je m’appelle Kazama Tenryu… Je suis originaire de Mizu no Kuni où j’exerçais en tant que Soldat de l’armée de l’Eau.

Une présentation sobre qui fut brutalement coupée par les pensées du Mizujin. Ce fut d’abord le vide qui envahit tout son être, lui donnant l’impression de ne plus être là. Le souvenir de son peuple lui manquant cruellement, sentiment de culpabilité qui fut aussitôt chassé par la colère alors que ses mâchoires se serraient et qu’il repensait aux personnes qu’il voulait voir payer.
Un spectacle dont Miyako ne perdait pas une miette et qui incitera peut-être l’Aburame à envoyer l’ancien Soldat faire une cure chez les fous pour le peu que Konoha possède une telle institution.
Kazama Tenryu
(#)Jeu 1 Oct - 14:06
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Mizu no Kuni ? A l’évocation du nom du Pays de l’Eau, son regard, alors porté vers le dossier et les réponses que l’homme apportait à ses questions, se leva aussitôt. Le reste de son corps resta cependant parfaitement statique. Ce qui s’annonçait comme un simple divertissement d’une journée rébarbative se retrouva être un entretien d’une importance capitale.

Enfin, il fallait prendre des précautions. Mizu no Kuni était un mystère depuis plusieurs mois. Si les bateaux ne constataient pas par eux-mêmes que le pays était toujours sur la carte, on pourrait croire que l’une des cinq grandes nations avait subi le même sort que le Pays du Ciel. Aucune information, aucune communication : rien ne provenait du pays.

Rien jusqu’à aujourd’hui. On aurait pu lui envoyer une lettre, une mission, un animal, mais non : c’était un homme entier qui prétendait venir de Mizu. Une ruse pour susciter l’intérêt, dans un village militaire qui doit forcément s’intéresser à cette question épineuse et ce coup de tonnerre qu’a constitué la fin de Mizu ? Ou une réalité ? C’était à Miyako de le savoir. Après quelques secondes, elle réafficha un sourire chaleureux et ferma le dossier qui contenait le formulaire habituel.

- On va au moins vous donner quelque chose à boire.

Elle fit un signe de tête à l’un des gardes dans le fond de la salle qui s’exécuta immédiatement. Une simple démonstration d’autorité : qu’il comprenne qui était en face de lui. Rafalée dans sa chaise, elle se redressa légèrement.

- Mizu no Kuni, hein ? Quel a été votre chemin jusqu’ici, concrètement ? Et depuis quand êtes vous partis ?

Le garde avait fait très rapidement la tâche qui lui avait été incombée, et lui apporta un gobelet avec de l’eau. Miyako se stoppa le temps qu’il mette sa fierté de côté pour se réhydrater. Le voyage de Mizu jusqu’à Konoha avait dû être très long, surtout dans les conditions actuelles.

- Je dois vous avouer que je suis circonspecte. Aucune information ne filtre de la situation dans le Pays de l’Eau depuis des mois. Konoha a envoyé ses meilleurs agents sur le terrain, sans résultat. Et pourtant, voilà que le Pays de l’Eau s’invite à Konoha.

Elle sourit de nouveau, d’un sourire qui se voulait chaleureux mais qui était bien plus inquiétant que ce qui paraissait. Elle tapota la table de ses doigts.

- Qui êtes-vous réellement, Kazama Tenryu ?
Aburame Miyako
(#)Mer 7 Oct - 20:07
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Malgré l’insistance dont avait fait preuve Tenryu afin de refuser tout collation avant d’en avoir terminé avec cet entretien capital, il fut contredit par  la ténacité de la Konohajine qui avait par ailleurs montré des signes d’intérêts lors de l’annonce du pays d’origine du Kazama.
Elle avait pendant plusieurs instant replongé ses yeux bleus dans ses dossiers avant d'ordonner à un garde de faire porter de l’eau au shinobi alité.

Visiblement, on ne pouvait pas refuser grand chose à cette jeune femme.
Pourtant sa persistance était la bienvenue, Ten’ avait la gorge sèche et s’il devait se lancer dans une longue discussion, ce verre d’eau ne serait pas de trop.
Ainsi, pas plus tôt fut-il servit et pas plus tôt le verre fut terminé.

- Veuillez excuser mes manières, je vous remercie pour votre extrême gentillesse.

Il allait à présent se concentrer sur la réponse à la question que la seconde du village de Konoha lui avait posé. C’était la moindre des choses qu’il pouvait faire après avoir reçu tant de sympathie et puis de toute façon il n’avait pas non plus le choix.

- Mon chemin ? …

C’était un point assez délicat que lui même ne comprenait encore pas très bien...

- La bonne fortune… J’ai quitté le Pays de l’Eau il y a… environ quelques semaines je dirais. C’est assez flou et étrange à la fois, mais lorsque je suis partie, la mer était d’une rare violence. J’ai fini par être englouti et pensais que mon calvaire sur cette terre était terminé pour de bon. Mais j’ai fini par rouvrir les yeux. Je me trouvais sur les terres sacrés des salamandre le Sanshouo Okoku.

Ceci consistait à la première étape du long périple du Kazama.

- Afin de quitter cet endroit, j’ai dû me soumettre à l’épreuve des Salamandres: Résister à leurs toxines afin de gagner ma liberté. Ce que je fit… Après avoir signé un pacte avec l’Ermite des Salamandres, je me suis retrouvé transporté à plusieurs mètres au-dessus de l’eau. Après la chute, je n’ai eu d’autre choix que de nager pendant des jours jusqu’à ce qu’un navire me repêche et me conduise au port de la ville de Shukuba.

Cela en faisait des péripéties farfelus, mais pourtant tout était vrai. Il ne restait donc plus que la dernière étape.

- Après une nuit, je suis venu seul à pied jusqu’à Konoha. La suite est telle que vous la connaissez Miyako-sama.

Cela faisait beaucoup d’informations à traiter. Rien qu’une seconde de Kage ne puisse traiter, mais sans doute aurait-elle l’impression d’être prise pour une idiote. Une tempête, une impression de noyage, un territoire sacré inconnu, un chute de plusieurs mètres après une téléportation, plusieurs jours de nages puis de marche… En y repensant, Tenryu n’y aurait peut-être pas cru non plus.
Néanmoins, il était déterminé à demeurer le plus exact et honnête possible, quitte à passer pour un illuminé ou un bandit.

- Je suis navré de vous annoncer que vos agents ont sans doute été tués Mizako-sama avança t-il tout en se redressant pour retrouver une position assise, position bien plus adapté pour une discussion comme celle qui était en train de se dessiner. Cela fait deux ans que Mizu no Kuni est victime de vagues d’attaques successives orchestrés par les anciens criminels de la prison d’Arashi.

Il n’avait nul besoin d’expliquer cette partie là de l’histoire. Avec la position qu’elle occupait à Konoha, nul doute qu’elle était parfaitement au parfum de l'implosion de cette prison sordide

- Lors de mon départ, plusieurs îles étaient déjà tombées, le nombre de victimes étaient considérable, meurtres, pillage, viol. Les petites îles de l’archipel ont été prises pour cibles… Quant au Daimyo… Cette misérable pourriture lâcha-il alors que ses pupilles écarlates s'écarquillaient aux rythmes de ses pulsions meurtrières grandissantes. Il s’est opposé à l’intervention de l’armée et a laissé la population démunie face à ces bouchers qu’il a lui même contribué a créer.

Le Kazama était au courant des sombres secrets de la prison, ces connaissances contribuaient au profond sentiment de haine qu’il éprouvait envers son ancien Seigneur et Chef.
Telle était la dure réalité de la situation, la venue à Konoha du jeune homme n’avait rien d’un petit passage de courtoisie.
Pourtant, l’Aburame n’avait pas l’air convaincue. Reposait-elle la même question par méfiance ?
À cet instant précis, c’était plutôt le Kazama qui était confus.

- Je suis un ancien soldat qui a décidé de s’opposer à la décision du Seigneur. À chaque attaque, je me suis opposé à ces criminels.

Pour le prouver, l’Aburame n’avait qu’à observer le dossier qu’elle possédait. Les personnes qui l’avait conduit dans cette pièce avait dû observer son corps dans les moindres recoins, elle pourrait y compter le nombre de cicatrice recouvrant une grande partie de son corps ainsi que son visage. Chacune d'entre elles avait sa propre histoire, les plus douloureuses étant celle de son visage ainsi que celle localisée sur son pectoral gauche. Souvenir d'un combat fratricide qu'il aurait tant aimé éviter.

- Je me suis battu autant que j’ai pu pour ce pays qui m’a tout pris. Mais face à l'inaction des hautes-sphères. J’ai décidé de me faire passer pour mort et de venir ici. Recommencer de zéro, dévouer mon corps et mon âme à une nouvelle cause et parvenir à apporter l’aide extérieure dont le peuple de l’eau a désespérément besoin et qui se meurt en l’attendant.

Voilà qui était-il vraiment, du moins en surface. Car en réalité, il était aussi brisé que les siens d’outre mer. Anéantit par les horreurs qu’il avait vécu. Il avait été un soldat pendant 10 ans, mais rien n’avait jamais été aussi désastreux que les deux dernières années qu’il avait passé à lutter.
Kazama Tenryu
(#)Mer 7 Oct - 22:57
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Il avait refusé l’eau. Elle lui en avait tout de même donné. Il l’avait bue. Le rapport de force était désormais clairement établi. C’était elle qui décidait. Même s’il ne semblait pas douter de cela, il avait été de bon ton de le rappeler. Son coude gauche sur la table, ses doigts caressant son menton, les yeux ne quittant pas Tenryu, Miyako tapotait son pinceau sur le parchemin de notes, laissant le Mizujin raconter son périple. Elle se serait bien passée de certains détails qui se voulaient épiques et incroyables, le passage sur les salamandres n’apportait pas grand-chose. Et pour le reste… Rien de bien inédit.

- Merci de vous en faire pour mes soldats, Monsieur Kazama, mais je suis sûre qu’ils vont bien.

Elle n’en savait rien, les premiers éclaireurs ne donnaient plus de nouvelles depuis quelques semaines, et les équipes suivantes n’étaient pas parties depuis assez longtemps pour se faire une opinion arrêtée. Mais elle ne devait pas laisser penser que les forces Konohajines étaient, qu’importe le domaine, dans une situation délicate. Miyako posa le pinceau et passa une main dans ses cheveux en soupirant.

- Le problème, Monsieur Kazama, c’est que tout ce que vous me dites est soit accessible par n’importe qui, soit difficilement vérifiable. Vous avez pu combler des trous par n’importe quelle histoire semblant vaguement cohérente, et je n’aurais d’autres choix que de vous croire.

Elle tourna rapidement son regard vers l’un des shinobis du fond – le senseur – qui lui fit un discret « non » de la tête. Il n’avait rien remarqué ni décelé quant aux histoires de Tenryu ; ce qui laissait au moins planer le doute sur son honnêteté sans affirmer ses mensonges. Il pouvait lui aussi être senseur ou, à défaut, excellent menteur. Elle reporta son regard sur le Mizujin.

- Partons du principe que vous dites la vérité. Votre arrivée à Hi semble être un pur hasard, certes, mais vous avez sciemment mené vos pas vers Konoha.

La situation à Mizu semblait désespérante et, à en croire les dires de Tenryu, elle l’était. Comment une nation aussi grande et puissante que celle du Pays de l’Eau avait pu tomber si bas ? Hi n’avait certes pas de leçon à donner au vu de ce qu’elle avait fait d’Arashi, mais au moins le gouvernement avait-il essayé de protéger le pays ; chose que Mizu ne semble pas avoir fait.

- J’ai donc de nouvelles questions pour vous. Vous voulez visiblement apporter de l’aide « extérieure » à Mizu : mais qu’attendez-vous de Konoha, concrètement ? Et comment pouvons-nous vous faire confiance ?

Un soldat déserteur d’une nation en proie aux criminels. Rien ne lui assurait sa probable loyauté, vu qu’il avait déjà juré fidélité à un autre souverain. Rien ne lui promettait qu’il ne fuirait pas de nouveau face à l’adversité.

Au fond, rien en lui, jusqu’à présent, n’apportait la moindre once de confiance.
Aburame Miyako
(#)Mar 20 Oct - 1:05
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Elle était persuadée que ses soldats allait bien, un témoignage de confiance dont les hautes-sphères de Mizu étaient dépourvues. Pourtant, elle n’en savais rien, s’ils n’avaient jamais pris contact avec Konoha, c’était sûrement pour un bonne raison.
Leur missive avait été interceptée ? Ils s’étaient heurtés à un groupe de criminels et avaient dû se planquer ? Ou bien peut-être même que le Daimyo Satoyama n’avait pas vu d’un bon oeil la présence de Shinobi étranger sur ses terres ?
Après tout, il s’était opposé à  la réouverture de Kiri alors pourquoi tolérerait-il des étrangers s’il ne supportait pas les propres ninjas de son pays.

Enfin... L’Aburame avait sans doute ses raisons de croire en ses hommes et Tenryu ignorait tout du niveau de ses confrères du Feu alors il ne discuta pas ce point.
Après tout, tout ceci était peut-être un leurre pour mieux l’inviter à dénouer sa langue.

Si telle était le cas, et vient ce n’était pas très sympa de la part de son hotte de jouer ainsi sur un sujet si… délicat. D’un autre côté, elle était clairement glaciale à son égard depuis que la conversation avait débuté alors tous les moyens étaient peut-être permis pour arriver à ses fins.

Car pour l’instant la jeune femme n’était absoluement pas convaincues par les paroles du Kazama mais ne pouvait rien rien d’autre que de supposer qu’il disait la vérité.
Tant de méfiance pouvait s’avérer déstabilisant, mais au moins les gens d’ici faisaient attention, ce n’était pas comme à Mizu où personne n’avait daigné croire à la première vague d’attaques criminels.
Il n’avait pas son mot à dire, lui qui s’était faiblement évanouit avant de pouvoir annoncer son arrivée.

N’importe qui, lui le premier aurait trouvé cette entrée louche et peinerait à faire confiance à l’individu qu’il était.

- Je ne suis pas en mesure de vous tromper Miyako-sama, je suis un utilisateur de Suiton et pratique également dans une moindre mesure la médecine ninja. Quant à mon pacte d’invocation, je l’ai évoqué plus tôt afin de vous informer de ce qui est sans doute le moins visible chez moi. Vous pouvez également noter que mes salamandres basent leurs pouvoirs sur la puissance de leurs venins. Voilà, le genre de shinobis que je suis.

Dévoiler ses cartes était le meilleur moyen à ses yeux d’améliorer ses chances d’être entendu et cru. Même s’il n’aimait pas forcément étaler sa vie, il le ferait sans broncher si c’était nécessaire.

- Vous avez raison, mon arrivée sur Hi et bel et bien liée à la bonne fortune, toutefois, en quittant Mizu j’avais en tête de pouvoir me trouver ici à Konoha…

Il marqua une pause, ce qui allait suivre allait également répondre partiellement à la troisième question du Second du village.

- J’ai rejoint l’armée de Mizu il y a dix ans, je n’avais pour objectif que de protéger mon peuple. Il en était ainsi pour chaque homme de ma famille depuis des siècles. Jusqu’au jour où mon paternel fut assassiné par un criminel. Dès lors la traque fut lancé, mes deux frères ainés n’avaient d’yeux que pour la vengeance et le meurtre de ce criminel, et pendant deux ans ils ont échoués dans leurs quêtes vengeresques. Ce mécréant, c’est moi qui l’ai trouvé. J’aurais pû mettre un terme à ses jours, assouvir la vengeance tant convoitée par mes frères. Mais j’ai décidé de remettre l’assassin aux mains de la justice, pensant que son châtiment serait acté et qu’il rejoindrait ainsi le royaume des morts… Il n’en fut rien… Le Daimyo prononça sa peine, un aller simple en prison, celle d’Arashi.

Très certainement que si à l’époque les soldats de bas étage qu’ils étaient avaient connu les sombres secret d’Arashi, peut-être que les choses se seraient déroulé différent. Après tout, être enfermé là-bas et une sentence pire que la mort.

- Mes frères et moi n’étions pas très haut placés, et ces deux là ont cru que l’assassin de notre père coulerait de vieux jours en prison. Pour eux, seule la mort était digne de ce type. En plein procès, enragés par quelques choses qu’ils ne comprirent pas, ils dégainèrent leurs kunais et les logèrent dans l’homme condamné. Pour eux, justice était rendue, mais le Daimyo les condamna à leurs tours à une fin de vie à Arashi. Aurais-je dû agir différemment ? Qu’auriez-vous fait à ma place Miyako-sama ? Auriez-vous châtier l’homme de vos propres mains ou auriez vous fait aveuglément confiance au système ?

Ces questions, il se les posait chaque jour depuis cette terrible époque. Et sans s’en rendre compte il avait lui même questionné le Bras droit du Hokage. Ce n’était pas grave s’il n’obtenait pas de réponse. L'important était que l’Aburame comprenne qui il était car tout ceci n’était que le début de ce qui avait conditionné la suite.

- Après cela, et pendant six ans, je n’ai eu de cesse d’être rabaissé, maintenu au grade le plus bas, comme si les actions de mes frères flottaient au-dessus de moi tel un spectre.  Qu’importe les agissements et les missions réalisées, je n’étais que le frère de deux traîtres.

Pourtant dans les faits, et la jeune femme serait sans doute assez intelligente pour le comprendre, il n’avait jamais cautionné les voeux de vengeance de ses frères, au contraire, il avait fait preuve de loyauté envers le pouvoir en place. Pour un tel résultat…

- Et puis les attaques ont commencées, jusqu’au jour où se sont mes frères qui se sont tenu devant moi, mutilés par les expériences qui avaient été menés sur eux pendant de très longues années. Cette cicatrice sur ma joue et l’oeuvre de l’un d’eux. Aujourd’hui encore, elle brûle comme au premier jour. Car dans cet affrontement, j’ai été frappé par toute leurs haines à mon égard, moi qui m’était dévié de la famille au profit du système.

Il marqua une pause, inspirant un grand coup, tout ceci n’était pas évident à raconter.

- Je pense que quoi qu’on fasse dans la vie, on finit toujours par décevoir des gens, ma loyauté a déçu mes frères, et mon désir de protection opposé aux souhaits du Daimyo aurait finit par me coûter la vie. Pourtant, je crois que ce qui nous définit le mieux sont les actes que nous faisons tout au long de notre vie, à Konoha, place stratégie du Yuukan j’ai l’occasion de pouvoir faire ce que j’ai toujours voulu faire dans un écosystème enclin à cela. Konoha est en mesure d’aider Mizu à retrouver la stabilité, mais cela prendra du temps pour que vous vous y décidiez, je le comprends, après tout, nous sommes des étrangers pour vous.

Il avait conscience que cela ne se ferait pas à un jour, et qu’une Nation ne pouvait pas délibérément envoyer des troupes pour faire du nettoyage de crapule corrompue.

- Quant à la confiance, vous êtes libre de pratiquer tous les examens, fouilles pour déceler le moindre de mes mensonges. De toute évidence, mes paroles pourront difficilement vous atteindre, alors si vous m’en donnez l’occasion un jour, je vous le prouverai par mes actions et non pas avec des mots.

Pour comprendre sa venue, il fallait d’avoir comprendre d’où il venait. Pour le reste, Tenryu bâtirai cette confiance brique par brique si c’était nécessaire.
Kazama Tenryu
(#)Jeu 22 Oct - 11:47
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- Mes propres convictions n’entrent pas en ligne de compte, Monsieur Tenryu.

Ayant pris les notes de tout ce qui lui avait dit jusqu’à présent. A vrai dire, elle n’avait pas de réponse pour une raison simple : Mizu et Hi étaient bien différents. D’autant que, jusqu’à il y a peu, la justice d’Hi était rendue par Genkishi, en qui elle avait une confiance aveugle. Prétendre pouvoir se mettre à la place d’un Mizujin dans ce contexte compliqué, c’était être malhonnête. Elle finit donc simplement de prendre les notes de tout ce qu’il avait dit et, quand il eut terminé, elle resta un moment stoïque, réfléchissant à la suite des évènements en tortillant sa bouche.

Elle finit par claquer le dossier sur la table et s’affaler au fond de sa chaise. Croisant les bras, elle regarda Kazama.

- Vous comprendrez qu’il va nous falloir vérifier un tant soit peu vos informations, Monsieur Tenryu, même si tout n’est pas vérifiable en l’état. De même, votre objectif d’aider Mizu sera d’une complexité absolue à mettre en place.

Entre l’ingérence de Hi, les problèmes de Hi et le fait que Hi en ait probablement rien à faire actuellement de la situation à Mizu, il faudrait les convaincre du bien fondé d’intervenir dans le pays. Mais pour cela, il faudrait d’abord les convaincre de sa bonne foi et de sa nouvelle… fidélité.

- Voilà la suite du programme. On va vous trouver un endroit où vous reposer et vous restaurer. Nous discuterons de votre cas avec l’Hokage au plus vite et nous reviendrons vers vous pour vous dire si vous pouvez rester ou si vous devez repartir. Des questions ?

**********

Il faisait nuit quand, libre de toutes chaînes, Kazama sortit du palais dans lequel il était interrogé. Miyako menait le convoi, habillée dans un long manteau noir, portant une écharpe blanche et ses cheveux volants au vent frais qui balayait les rues en ce début de nuit. Derrière le Mizujin, deux shinobis masqués montaient la garde. L’Aburame avait trouvé sans souci une chambre dans une auberge non loin du palais. Le Tenryu y séjournera le temps qu’ils délibèrent de son cas, gardé par deux shinobis jour et nuit.

Ils ne rencontrèrent quasiment personne jusqu’à l’auberge qui allait accueillir Kazama. Ils y entrèrent et la gérante les accueillit avec un grand sourire ; la salle principale était vide. Elle les emmena au troisième étage du bâtiment, où la chambre 307 était attribuée au Mizujin. Ouvrant la porte, elle entra dans une chambre spacieuse dans laquelle se trouvait un grand lit deux places, une espèce de salon avec des fauteuils et une table, ainsi qu’une pièce annexe dans laquelle se trouvait une salle de bain avec baignoire, lavabo et toilettes individuels. Un feu de bois ronronnait dans la cheminée. Miyako s’avança jusque la fenêtre, qui donnait sur la rue principale du village. Elle se retourna ensuite.

- Vous resterez ici jusqu’à nouvel ordre. Vous serez gardés jour et nuit par deux shinobis de Konoha, qui pourront vous accompagner à l’extérieur pour une balade de maximum deux heures par jour. Trois repas par jour vous seront fournis par l’auberge, le premier arrivant dans quelques minutes. Avez-vous des questions ?
Aburame Miyako
(#)Ven 30 Oct - 13:46
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Les pupilles écarlates du Kazama se perdait dans le regard glacé de la Seconde du village caché des feuilles.
Rien dans son discours semblait faire son effet, et le Mizujin se heurtait minutes après minutes à l’analyse oppressante de la kunoichi qui notait frénétiquement tout ce qui selon elle avait de l’importance.

Pas la moindre preuve de compassion fut affichée par la konohajin qui à l’issue du monologue de Ten’ s’affala dans son siège les bras croisés. Il était pratiquement impossible pour lui dans ces conditions de se faire une idée des pensées de cette dernière tant elle paraissait sur ses gardes.

Le doute, voilà très certainement le seul sentiment qu’elle laissait filtrer puisqu’une nouvelle fois, elle parla de vérification. Pourtant, elle savait très bien que de toutes les informations qu’il avait exposé très peu serait vérifiable puisque directement lié à l’histoire de Tenryu… Quant aux infos de Mizu, la seule chance qu’avait le Kazama de voir ses paroles valorisées résidait dans le retour des troupes envoyés en éclaireur par Konoha.
Jusqu’à ce moment, les instances Konohajins se montreraient suspicieuses à son égard, c’était un fait, qu’il devait accepter.

- Je comprends tout cela, ma démarche visait à porter ces faits à votre connaissance. Est-ce que j’aimerais que Mizu reçoive de l’aide de Konoha, c’est le cas. Mais j’ai conscience que ce n’est pas une entreprise facile à acter.

Tant sur le plan logistique et moral. Hi et Mizu avait par le passé été alliés avant d’être ennemis. Mais le Kazama ne pouvait pas en vouloir au réticent à l’idée d’envoyer des hommes et des femmes pour se battre pour une cause n’était à l’origine pas la leur.

Il s’en tiendrait donc à son propre programme. Intégrer Konoha et faire de son mieux pour venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Mais avant d’arriver à cette étape il devrait passer par le programme concocté par l’Aburame auquel il n’apporta aucune interrogations supplémentaires. Un simple hochement de tête exprimant une négation en guise d’approbation.

La nuit était tombée depuis un long moment lorsqu’il fut par la suite escorté par Miyako elle-même. Il n’était plus entravé mais été drôlement bien accompagné comme le témoignait la présence de deux gardes masqués.
Le village était paisible, un calme qu’il appréciait tout particulièrement. Il se laissait donc conduire, fermant les yeux et profitant depuis bien longtemps de ce sentiment de sécurité qu’il n’avait plus éprouvé depuis très longtemps.

Leur route se termina dans une auberge dont la tenancière fut très agréable lorsque fut arrivé le moment de les accueillir. Tout semblait avoir déjà été planifié à l’avance par la kunoichi. Il ne semblait pas y avoir foule, pourtant l’odeur de cuisine qui se dégageait dans la pièce principale était fort agréable et mettait aisément l’eau à la bouche.
Lorsqu’ils furent entrer dans la pièce portant le numéro 307, les yeux du Kazama s’émerveillèrent face à la dimension de ce qui allait être son lieu de vie pour les prochaines heures, jours, semaines. Cela dépendrait du temps nécessaire au traitement de son cas.
Elle était immense et possédait des commodités que Ten’ avait même oublié jusque dans ses rêves. Alors lorsque Miyako se retourna pour lui communiquer les règles du jeu. Sa réaction fut des plus simples.

- Je n’ai pas les mots… Tout ceci est juste parfait.

Tellement parfait et insoupçonné que le fait d’être gardé 24h/24 ne lui posait pas le moindre problème. Il était logé et pourrait manger, d’ailleurs le repas n’allait pas tarder à arriver à en juger par l’organisation de choc planifié par l’Aburame.
Malgré son attitude très méfiante, elle avait fait les choses très bien. La coutume aurait voulu que pour la remercier de sa bienveillance il lui propose de rester pour profiter du repas.
Mais cette dernière devait très certainement avoir des dizaines, voir des centaines de raisons de refuser.
Premièrement, l’envie, le temps, le travail, le rapport de force en les deux, son statut d’étranger arrivé bizarrement en ville. Tant de points qui le frappèrent lorsqu’il s’apprêtait à cordialement l’inviter et qui le coupèrent dans son élan.

- Vou… Je… Souhaite vraiment vous exprimer toute ma gratitude pour ce vous avez fait pour moi jusqu’à présent Miyako-sama… J’espère qu’un jour il nous sera possible de discuter dans d’autres circonstances, j’ai tant à apprendre de ce Pays.

Il avait tout à apprendre d’Hi no Kuni et de ses coutumes, échanger et apprendre à connaître sa population pour mieux les comprendre serait une étape inévitable pour garantir au mieux son intégration.
Pour l’heure, il en était encore loin, et la spirale de suspicion à son encontre rendait tout ceci impossible. Mais il espérait vivement que son statut serait rapidement clarifié et qu’il pourrait ainsi lui aussi contribuer à tout ce qui rendait le Pays du Feu, si beau, si accueillant.

Fin:
Kazama Tenryu
(#)Dim 1 Nov - 19:42
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