Située à l'extrême nord de Tsuchi no Kuni, Machikita est un village paisible et agricole, loin de tous les affres des pays du Yuukan ; il y a une dizaine d'année de cela, un groupe de bandits appelé La Lie avait semé quelques troubles dans ce paysage reculé : vol en tout genre, viol, abus de bien sociaux, on dit qu'ils avaient été envoyé à Arashi pour purger leurs crimes. Mais, depuis quelques temps, aucun des convoies de marchandises envoyés à Machikita n'est revenu. Pire, un messager serait arrivé à la capitale à moitié mort, en disant que Les Charognes étaient de retour. Revenu d'entre les morts, revenus d'Arashi, les vauriens étaient bien décidé de reprendre leur ancien territoire, et d'en faire quelque chose de plus grands. A vous d'aller les déloger, au nom de la justice, au nom de la liberté, allait leur apprendre sur qui faut pas taper.
Tâches de la mission
Quelques semaines s'étaient écoulées depuis le départ en mission des onze officiers de Cha. Retardé par plusieurs imprévus au cours de son voyage, Kyohei venait pour sa part seulement d'atteindre son objectif initial: Iwa no Jiyuutoshi, capitale mondiale des mercenaires. Anarchique citée fourmillant de petites armées privées aux réputations diverses et variées, on disait aussi de l'endroit qu'il servait de place forte au crime organisé du Yuukan. Ainsi, chacun des secteurs d'emplois les plus prometteurs du village caché avait, selon Kyohei, de grandes chances d'attirer quelques-unes des pires raclures de ce monde, fussent-elles à la recherche de violence, d'argent facile ou de gloire.
Pourtant, la première information majeure qui lui parvint s'avéra originer d'une autre bourgade de Tsuchi. Le guerrier avait bien pris quelques heures pour trouver une chambre d'hôtel convenable, mais à peine en était-il ressorti pour commencer à tisser son réseau qu'un brouhaha confus lui parvint. Non loin, près de l'une des grandes portes de la ville, se trouvait un attroupement bruyant, et quelque peu nauséabond.
Bravant l'inconfort que lui inspirait cette foule hystérique, bien éloigné des très occasionnels et élégants rassemblements que l'on pouvait parfois observer à Hiroma, Kyohei se fraya un chemin parmi les péons pour découvrir en son centre un homme à cheval. Le cavalier semblait particulièrement souffrant, et peinait à descendre seul, raison pour laquelle quelques membres d'une compagnie de mercenaires qui passaient par là l'aidèrent. Après avoir chassé la dense foule, les hommes d'armes escortèrent le rescapé vers une taverne, où ils commencèrent à l'interroger tout en s'efforçant d'halter les saignements qui naissaient de ses nombreuses plaies. Mal en point mais vivant, le cavalier délivra son message à voix haute afin d'être entendu par tous ceux qui se trouveraient dans l'établissement.
Il disait venir d’un petit village perdu dans les montagnes du nom de Machikita. Il avait quitté sa demeure en précipitation après l’attaque d’un groupe de bandits, et souhaitait engager des mercenaires pour les chasser. Kyohei commençait à perdre tout intérêt pour cette affaire, lorsqu’un point de détail attira son attention. Les membres de la Lie, à présent la Charogne, le groupe de brigand en question, avaient apparemment été envoyés à Arashi pendant un certain temps jusqu’à la grande évasion. De la description qu’en faisait le messager, ils n’étaient certainement pas de ces formidables shinobis évadés capables de représenter un danger majeur, et donc en aucun cas des cibles prioritaires pour Kyohei, mais ils restaient dans les faits des évadés d’Arashi. Avec une pointe de honte, le rescapé affirma également que le village ne pourrait pas fournir de payement en soi mais que le butin laissé derrière par les bandits devrait en valoir la peine. Cette dernière précision suffit à décourager les mercenaires, qui se refusaient à envisager une telle expédition si une certaine récompense n’était pas garantie. Quittant les lieux, ils laissèrent donc le champ libre à Kyohei, qui en profita pour s’approcher du malheureux.
Après quelques instants à se renseigner plus en détails sur ces bandits, il avait été rejoins par une jeune femme qui semblait elle aussi intéressée par une chasse au vaurien, et ce fut donc assez naturellement qu'ils s'accordèrent sur le fait qu'il était préférable de s'atteler à la tâche à deux. L'officier pensait déceler en sa partenaire du jour un aspect solitaire mais il ne s'en inquiétait pas, convaincu qu'à défaut de savoir travailler en équipe, ils parviendraient au moins à agir comme deux forces individuelles. Kyohei n'avait pas posé beaucoup de questions sur le chemin et s'efforçait de répondre à chacune de celles qui lui étaient présentées afin de paraître le plus cordial possible. Il n'avait après tout rien à cacher, ni sur sa provenance si sur son objectif. Malgré tout, son interlocutrice s'avérait aussi taciturne qu'elle était ravissante, et bien peu de mots furent ainsi échangés au-delà de simples présentations.
"Nous y voilà, ça devrait être ce village en contrebas."
Le vagabond pointait du bout du doigt un petit amas de bâtisses construit à la base d'une vallée rocailleuse peu hospitalière comme on en trouvait tant d'autres à Tsuchi. De très légères fortifications consistant principalement de palissades en bois éparses se trouvaient çà et là, entourant le village de façon très incomplète. Si ces bandits étaient toujours ici, ils s'attendaient probablement à ce que la pauvreté et l'insignifiance du patelin, couplé à son isolement géographique, leur permettent de pouvoir y résider un certain temps avec une sécurité minimale. Leur plan avait failli fonctionner, mais le destin avait voulu que deux aventuriers particulièrement déterminés croisent la route d'une de leurs victimes. Dans l'ombre de la vallée, le duo pouvait garder un œil sur le village en contrebas tout en discutant des détails de l'opération.
"Ils ne doivent pas être encore très nombreux, mais ils commenceront bientôt à recruter des locaux pour gonfler leurs rangs, peut-être l'ont ils déjà fait. Plus tôt on frappera et mieux ce sera.
Des rumeurs, voilà ce qui avait attiré Saxa dans un tel endroit paumé. Un village misérable et pauvre comme on a l'habitude d'en voir à Tsuchi, ces visages tristes et sales, ces conversations à voix basses et cette routine barbante qui donnait l'impression d'être entouré de robots. C'était ce que s'infligeait la kunoïchi pour son temps libre... Partir à la recherche de criminels à punir au nom de son clan et du Daimyo. Alors que la jeune femme circulait dans les rues observant tout autour d'elle à la recherche d'indice ou à l'écoute de la moindre parole suspecte, ce fut un boucan d'enfer qui attirait son oreille. Un peu au centre du village, une trouve de gens s'était rassemblé, ils semblaient agités et quelques personnes se faufilaient pour voir ce qui s'y passait. La jeune femme restait en retrait et observait patiemment dans son coin.
Au bout d'un moment, on escortait un homme assez mal en point vers la taverne la plus proche pour l'y installer et s'occuper de ses blessures. La foule s'était divisée, les commères restaient à l'extérieur pour parler de ce qu'elles avaient vu et les autres s'étaient dépêchés d'entrer. Curieuse, Saxa se glissait dans le cadre de la porte en écoutant ce que le malheureux avait à dire. Comme beaucoup avant lui, il avait été surpris par un groupe de bandits et avait été salement amoché avant de se mettre en lieux sûr. La jeune femme s'était appuyée contre le cadre de la porte, son capuchon sur la tête. Ce que disait l'homme avait fait fuir quelques mercenaires n'était là que pour l'appât du gain et rien d'autre.
La femme les laissait passer en entrant entièrement dans la taverne les dévisageant quelque peu avant de relever la tête vers le voyageur blessé devant qui se tenait un homme curieux de sa situation. Saxa s'approchait d'eux et baissait son capuchon en gardant toujours sa longue toge beige sur ses épaules, celle-ci quittait brièvement le malheureux des yeux pour regarder l'homme à ses côtés. Ils n'échangèrent aucune parole à ce moment, mais facile de deviner qu'ils s'intéressaient de près à cette histoire liée à Arashi. Ils étaient tous les deux attentifs et quittaient la taverne ensemble en empruntant la direction indiquée par le voyageur. Sur leur chemin ils échangeaient que très peu, l'Hougyoku s'était que très rarement joint à un étranger pour ce genre de ''hobby'' en solitaire, mais bon, pourquoi ne pas faire une exception pour une fois et tenter de se montrer plus aimable qu'à l'accoutumé.
_Je m'appelle Saxa Hougyoku. À qui aie-je l'honneur ? Se contentait-elle de dire pour entamer des présentations plus formelles. Après tout s'ils allaient travailler ensemble sur ce coup, savoir au moins comment ils s'appelaient était la moindre des choses. Cependant, en dehors des présentations, ils n'avaient pas grand-chose à se dire. Ils arrivaient finalement sur place. De là, ils pouvaient observer la petite forteresse de fortune derrière laquelle les criminels se cachaient. Le duo restait en retrait et Kyohei donnait rapidement son opinion sur la situation. Il n'avait pas tort, s'ils n'avaient pas déjà recruté d'autres voyous, ils ne tarderaient pas à le faire, ils étaient bien installés et ils seraient stupides de ne pas en profiter. La demoiselle hochait la tête avant de poser ses grands yeux dorés dans le regard azure de son coéquipier.
_Je suis d'accord avec toi, le plus tôt sera le mieux. La jeune femme lui accordait un premier sourire avant de se lever.
_Je vais attirer l'attention devant, si tu peux trouver une façon d'entrer pour les prendre par surprise, je crois qu'on aurait un bon avantage. Saxa ne lui laissait pas vraiment le temps d'argumenter et elle bondissait pour s'éloigner rapidement de la position de Kyohei afin d'arriver d'une autre direction pour attirer les regards loin de sa cachette. La jeune femme prenait une bonne inspiration. Avant de descendre le long de la route menant à la grande porte. On pouvait rapidement remarquer de l'agitation derrière la palissade en la voyant approcher.
_HALTE ! QUI VA LÀ ? La kunoïchi s'arrêtait et observait devant elle, certains hommes se cachaient derrière la palissade tandis que deux autres étaient bien visibles en hauteur l'interpellant et lui demandant de donner la raison de sa présence. Ils se doutaient bien qu'il ne s'agissait pas d'une paysanne ou d'une criminelle, Saxa n'en avait pas du tout le profil. La demoiselle relevait une main pour déboutonner lentement sa toge. Question de peut-être gagner un peu plus de temps pour son coéquipier et de garder l'attention sur elle. La demoiselle laissait tomber lentement sa tunique, on pouvait très bien voir les couleurs de son clan dans les tissus de sa robe. Les hommes s'agitaient et on les entendait mentionner le clan Hougyoku. Peut-être s'affollaient-ils.
_À ce qu'on dit, vous faites du tords à d'honnêtes gens... S'écriait Saxa en relevant le menton pour fixer l'un des hommes au-dessus de la grande porte.
_Et bien votre petit jeu s'arrête aujourd'hui. Il y eut un silence assez malaisant avant que les hommes se mettent à rire devant la jeune femme visiblement seule devant une troupe de criminel. Saxa fronçait les sourcils et composait une série de mudras assez rapidement « Shôton Yari. » La kunoïchi tendait les mains devant elle et une poussière rose s'échappait de son épiderme pour rapidement se matérialiser et former un long bâton de cristal que Saxa attrapait avec l'une de ses mains pour le faire tournoyer en l'amenant derrière son dos. L'homme en haut ordonnait à ce que la porte soit ouverte pour s'occuper d'elle. Deux criminels passaient par là pour rejoindre Saxa qui les regardait fixement. Ils étaient armés, un avait un katana et l'autre de longues griffes en acier sur des jointures de fer.
L'homme au katana fonçait en premier, mais celui portant les griffes étaient beaucoup plus rapide et attirait l'attention de Saxa qui en profitait pour relever un peu de terre avec sa chaussure et d'un coup de bâton assez sec contre le tas de poussière, la jeune femme envoyait la terre au visage de cet homme ayant pour but de l'aveugler un instant. En remontant son bâton, la kunoïchi le lâchait pour l'attraper avec son autre main et le tendait devant l'épéiste pour l'arrêter à une bonne distance devant elle pour prendre le bâton à deux mains pour le retirer vers elle. L'arme glissait dans sa première main qui bloquait au centre du bâton. Ils s'engagèrent rapidement dans un échange de coups et d'esquives pendant quelques instants avant qu'elle l'envoie au tapis et s'occupe de l'homme aux longues griffes. Celui qui semblait commandé les lieux se faisait plus impatient et ordonnait à d'autres hommes de sortir pour s'occuper du cas de Saxa.
Fiche par Narja pour Never-Utopia
Spoiler:
Tech utilisées B : 1
SHÔTON - YARI
Saxa crée un long bâton de cristal entre ses mains pour l'utiliser comme arme au corps à corps. Se brisera en parant une attaque aux dégâts de haut niveau.
La diversion de la kunoichi à l'entrée du village avait permis à l'officier de contourner sans soucis la faible surveillance des murs du petit bastion. Comme il s'en doutait, les brigands n'étaient pour l'heure pas très nombreux, et sa partenaire du jour avait elle aussi comprit l'importance d'agir rapidement avant qu'ils ne puissent renforcer leurs rangs. Parti d'un point en hauteur, Kyohei avait simplement laissé son corps glisser le long de la pente qui descendait vers le bourg afin de gagner en vitesse, et n'avait eu qu'à se propulser en avant pour survoler le temps de quelques secondes la sommaire palissade qu'il avait choisi comme porte d'entrée. Jusqu'ici distrait par le tumulte que provoquait Saxa plus loin, le garde qui y était posté ne perçut qu'un bref instant le bruissement de l'air avant d'être heurté de plein fouet par la frappe lourde que le guerrier venait de lui asséner de son fourreau. Entraînant dans son élan le misérable suite à son attaque, Kyohei fut contraint de rengainer l'étui et de pivoter afin de rattraper le criminel pour lui épargner une mauvaise chute. Le contrat spécifiait après tout qu'il s'agissait de capturer les Charognes, et non de les exécuter. Le bandit pesait cependant un certain poids, et entraîna l'officier dans une glissade de plusieurs mètres après qu'il ne soit retombé au sol.
Désormais dans le champ de vision de deux autres brigands stupéfaits, il lâcha sa lourde charge et se précipita face à ses nouveaux adversaires, le sabre à la main. Le plus réactif, et visiblement le plus expérimenté des deux, s'engagea dans un duel avec Kyohei, afin de laisser le temps à son camarade, plus jeune et toujours confus, de se ressaisir. Son niveau était honorable, mais il apparut bien vite à chacun des acteurs de la scène qu'il serait incapable de tenir le rythme que lui opposait le jeune chajin. Déterminé à agir rapidement pour pouvoir rejoindre la Hougyoku au plus vite, Kyohei multiplia les feintes rapides et les contacts de fer violents. Son adversaire était technique, mais la juvénilité et les capacités physiques supérieures de Kyohei déterminèrent l'issue du combat. Assénant une nouvelle frappe lourde sur le moyen de la lame adverse, l'officier exploita le déséquilibre qu'il venait de causer chez son opposant pour balayer ses jambes et lui asséner un violent coup de pommeau dans la tempe qui vint lui faire perdre conscience.
Des acclamations joyeuses retentirent suite à cette mise au sol. Plissant les yeux pour en distinguer l’origine malgré l’obscurité du soir, Kyohei perçu derrière son adversaire restant une frêle bâtisse dont les fenêtres et les diverses ouvertures avaient été remplacées par des barreaux semblables à une cage. De ces derniers s’échappaient une paire de bras qui tentait tant bien que mal de restreindre le novice effrayé. Alors que l’officier s’en approchait, les détenus poussèrent leur otage vers le chajin, lui laissant le soin de soumettre leur maton pour les libérer. Profitant de l’élan ainsi créé, Kyohei pivota une seconde fois pour balayer les jambes du gardien de la geôle, qui lui tendit ses clefs sans résister. Sans perdre plus de temps, craignant que la situation ne devienne bientôt compliquée pour sa camarade, il déverrouilla la porte de la cellule et jeta le trousseau à l’un des prisonniers, qu’il supposait, au vu de leur constitution, être les otages locaux et futures recrues des bandits.
“Restez derrière moi, et occupez-vous de restreindre ceux qui tomberont au sol. Ne les tuez pas, il me les faut vivants.”
L’officier resta quelques instants de plus sur la scène le temps qu’une majorité de captifs se soient libérés, puis il se servit à nouveau de sa technique d’Intrusion pour se précipiter vers l’entrée du village, espérant prendre à revers les renforts qui viendraient s’opposer à Saxa. En approchant de la porte principale, il put entendre les hurlements d’un bandit qui semblait agir comme le chef intimer aux autres de se dépêcher de sortir. Sa partenaire était sans doute en train d’étaler ses talents aux yeux de tous. Une diversion quelque peu simpliste mais visiblement efficace sur ces rustres. Profitant de la confusion qui régnait dans l’allée principale, Kyohei se faufila sur les palissades qui surplombaient la grande entrée pour tenter d’estimer le nombre d’ennemis restant. En plus de leur leader, qui ne se trouvait plus qu’à quelques mètres du fantassin, et des deux brigands évanouis aux pieds de la kunoichi, le chajin pouvait distinguer sept bandits qui se faufilaient tant bien que mal au travers de la foule agitée. Cela portait leur nombre total à une petite quinzaine, mais il était toujours possible qu’il en reste d’autres ailleurs dans le village. Quoi qu’il en soit, il était tactiquement préférable de réduire leur nombre à chaque occasion qui se présentait, et chacun des deux mercenaires de fortune en était conscient. Continuant son avancée rapide, le guerrier poussa le gardien des occupants du haut de l’enceinte, mais ce dernier parvint, à la grande surprise de son assaillant, à se rattraper avec grâce et aisance alors qu’il touchait le sol près des hommes qu’il avait envoyés à l’assaut de la kunoichi. Irrité par les capacités imprévues de son adversaire, Kyohei sauta à son tour de la palissade pour atterrir à quelques pas de ses huit nouveaux adversaires. Une dizaine de mètres seulement le séparaient à présent de sa partenaire, qui se trouvait de l’autre côté du groupe de scélérats. Un vif chuintement métallique plus tard, le sabre de l’officier se trouvait à présent tendu devant lui, à la hauteur de ses yeux, alors qu’il menaçait les gredins.
“Vous êtes encerclés, il serait sage de vous rendre et de déposer les armes.”
Le chef des canailles, visiblement plein d’orgueil face à cette situation ostensiblement avantageuse, s’esclaffa grassement avant de rejeter l’offre de son ennemi.
“Encerclés ? Vous n’êtes que deux !”
Il fallait bien l’avouer, la logique du truand était jusque-là sans failles. Dépité et lassé de ces impératifs de courtoisie qui échouaient toujours, Kyohei fixa la Hougyoku avant de hausser les épaules et de se jeter dans la mêlée, accompagné dans son offensive par un rugissement guerrier.
Résumé::
Kyohei pénètre dans le village par le flanc, assomme et désarme trois bandits, puis libère les otages destinés à être recrutés. Il se déplace alors vers l'entrée du village pour prendre à revers adversaires de Saxa.
Techs utilisées: 4 rang D -> Vous n'avez consommé qu'une petite partie de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 100% et 75%)
Frappe lourde x2
Frappe lourde
Comme son nom l'indique, cette attaque consiste à asséner une frappe lourde et directe à l'adversaire par une simple infusion de chakra dans les muscles à l'origine de l'attaque. Son faible coût en énergie est à la hauteur de ses dégâts qui, bien que néanmoins supérieurs à ceux d'une simple attaque, restent peu élevés en comparaison d'autres techniques de rang supérieur.
Rang D - Taïjutsu - Bukijutsu CàC - Offerte
Intrusion x2
Intrusion
Par une faible dépense chakratique et physique, l'utilisateur de cette technique adopte une posture des plus ésotériques en s'inclinant vers l'avant, ce qui lui permet de légèrement augmenter sa vitesse de déplacement.
La jeune femme vêtue de sa robe aux couleurs de son clan avait fait là une belle démonstration de danse pour humilier ses adversaires à l'aide de son bâton de cristal. Suivant les ordres de leur meneur, trois autres hommes arrivaient au pas de course en direction de la kunoïchi qui faisait encore une fois tournoyer son bâton question de garder la cadence en se déplaçant légèrement. Ils étaient lourdement armés pour des bandits, mais ils ne semblaient pas être des ninjas alors ceci n'inquiétait pas trop l'Hougyoku, de plus, il lui fallait seulement être assez divertissante pour les tenir occuper le temps de Kyohei ne vienne les surprendre en arrivant derrière eux.
Ils voulaient danser, alors ils danseront. Saxa levait son bâton en l'air en le faisant tournoyer entre ses doigts et allongeait son autre bras de l'autre côté avant de ramener l'une de ses jambes pour la faire glisser devant l'autre afin de tourner sur elle-même sur la pointe de ses pieds. La kunoïchi faisait tomber son bâton le long de son bras puis dans le creux de son coude sans perdre le contrôle sur son mouvement pour le faire passer d'une épaule à l'autre au-dessus de sa poitrine. Saxa penchait la tête vers l'arrière avant de faire continuer son bâton sur son autre bras et l'attraper dans sa main. Rapidement, l'Hougyoku ramenait le bâton dans sa main droite en le passant derrière son dos.
C'était avec un petit air arrogant et le menton relevé que la demoiselle invitait les trois brigands à se joindre à elle pour une nouvelle danse. Saxa se la jouait toujours gracieuse dans sa parade ce qui avait pour effet de bien énerver ses adversaires qui venaient bien entendu pour se battre et la mettre au tapis. Ils se dépêchaient donc de lui foncer dessus et pour gagner du temps, la jeune femme se contentait d'esquiver les premiers coups de masse, de marteau et de faux avant de devoir commencer à les bloquer lorsqu'ils se faisaient plus insistants. Pour sa part, Saxa tentait de suivre une chorégraphie qui lui servait de parade tenant le compte de ses pas.
Voilà un coup bien envoyé de front de la part de son adversaire. La kunoïchi laissait tomber son bâton à plat devant elle en glissant au sol pour faire le grand écart pour éviter de justesse le coup. Maintenant au sol, les deux autres en profitaient pour se jeter sur elle. Son bâton lui avait tombé sur la cheville, Saxa se penchait rapidement pour le reprendre et le faisait tournoyer beaucoup plus rapidement pour bloquer les attaques qui plongeaient sur elle. « Bo, Burokkusuru » La vitesse du tournoiement avait même repoussé les hommes fièrement rattachés à leurs armes lourdes laissant assez de temps pour l'Hougyoku de se relever. Celle-ci plantait son bâton dans le sol prête à riposter, mais du grabuge au loin se faisait entendre ce qui attirait l'attention non seulement de la Tsuchijin, mais aussi de tous les rustres qui se trouvaient dans les environs comptant bien sûr les trois sur place avec elle.
Il s'agissait là de son coéquipier qui s'était bien fait remarqué en sautant de la palissade près des renforts comme pour les arrêter. Rapidement, le jeune soldat s'écriait haut et fort pour tenter d'intimider l'assembler. Mais sa tentative pleine de courage et de panache faisait rire le chef ainsi que d'autres brigands. Il est vrai que deux était un nombre assez peu intimidant pour encercler une belle poignée d'hommes. Kyohei se retournait vers Saxa en haussant les épaules. Il brandissait fièrement son arme, celle-ci eut à peine le temps de le dévisager en plissant les yeux cherchant à comprendre ce qu'il avait derrière la tête, qu'il s'élançait dans un long rugissement dans la mêlée.
La femme avait écarquillée les yeux en le suivant du regard. « Mais il est fou ma parole ? » Se disait-elle avant d'esquiver de justesse un coup de faux qui la rappelait à sa tâche. Saxa resserrait la main autour de son bâton et s'en éloignait d'un coup pour prendre son élan. « Bo, Odoriko » Saxa s'élançait pour ne plus toucher au sol et tourner autour de son bâton en envoyant les trois hommes autour d'elle au sol. Celle-ci continuait de tourner jusqu'à atterrir gracieusement au sol sur la pointe des pieds. D'un petit coup de tête, la kunoïchi balayait les mèches rebelles qui étaient tombées sur son visage.
_Couché, méchants chiens. Disait la jeune femme avant de reprendre son bâton et de rejoindre le Chajin au pas de course. Non loin de son coéquipier, Saxa lançait son bâton bien haut dans les airs pour décrocher l'un des éventails pendu à sa taille et le lançait vers l'un des bandits s'approchant de la mêlé pour prendre part au combat. Une fois près de ses mains, l'arme se mit à tournoyer plus rapidement s'abattant contre ses doigts le claquement de l'acier avait suffi à lui faire lâcher son arme. « Tessen, Ikikaeri » L'éventail revenait vers elle comme un boomerang, la jeune femme le rattrapait pour le fixer à sa taille puis levait le bras pour que son bâton lui tombe dans le creux de la main. Celle-ci penchait l'arme pour la faire glisser et la tenir que par l'une de ses extrémités. Saxa attrapait la bâton avec son autre main comme un bâton de golf, petit déhanchement pour bouger les fesses avant de s'élancer et frapper le bandit désarmé en plein visage.
_Emparez-vous d'eux ! BANDE D'IMBÉCILES ILS NE SONT QUE DEUX ! S'écriait le chef de la bande visiblement en colère de voir ses hommes se faire tabasser par un duo ninja. La jeune femme se prenait un coup de bâton sur les doigts lui faisant lâcher son arme. Par réflexe, celle-ci ramenait sa main et la serrait avec l'autre en grimaçant. « Aïe! » Se plaignait-elle silencieusement si ce n'était pas de son soupire râleur. « Il m'a cassé un ongle le salaud ! » Remarquait-elle en regardant ses doigts rougis. La jeune femme serrait les dents en colère. Elle écrasait vivement le bout de son bâton pour le relever rapidement et le rattraper.
Fiche par Narja pour Never-Utopia
Spoiler:
Tech utilisées D : 1 C : 2
Bo-Burokkusuru
Saxa fait tournoyer son bâton devant elle avec ses deux mains à une très grande vitesse pour bloquer une attaque de niveau modéré.
Rang C - Taïjutsu - Bukijutsu CàC - Achetée
Bo-Odoriko
Saxa plante son bâton dans le sol pour le stabiliser et s’en servir comme poutre sur laquelle elle s’élance et tournoie autour avec grâce et sensualité. Le but étant de surprendre son adversaire avec un coup de pied rapide en utilisant une force centrifuge avec son élan autour de son bâton. Le coup de pied inflige des dégâts de niveau modéré à la cible ou les cibles se trouvant à une distance de jambe de son bâton.
Rang C - Taïjutsu - Bukijutsu CàC - Achetée
TESSEN IKIKAERI
Lorsque Saxa lance son ou ses éventails, elle créer un effet ''boomrang'' avec son chakra qui le/les ramène vers elle dans un rayon de deux mètres. Si l'ennemi est touché il reçoit des dégâts de bas niveau.