Ce matin là, un homme vient déposer un parchemin à mayuri. Il ne lui dit rien, ni bonjour ni au-revoir. Sur le parchemin, bien plus éloquent que son porteur, se trouve le sceau des hizoris. À la couleur, c'est une missive importante.

Citation :

Mayuri,

Tu dois t’en douter, la réunion organisée par la Shodaime Kazekage a engagé un ensemble d’échanges et de réflexions autour de ton cas, de ta personne, de ta position dans le clan. J’ai entendu ton désir de prendre la tête du clan et bien qu’il me semble malavisé d’avoir échangé avec ta supérieure militaire dans un premier lieu, c’est un désir que je peux comprendre, car je l’ai éprouvé.

Je vais être honnête avec toi, tu n’es en l’état absolument pas légitime dans ta demande. Ton désir l’est, mais le formuler ainsi n’a pas de sens : tu as peut-être réussi ton examen avec brio, cela n’est rien en comparaison de ce que certains de tes frères ont pu faire aux cours des dix dernières années.

Il y a un autre point que je me dois d’évoquer avant d’entrer dans la partie la plus importante de cette missive. Ce point est simple : je suis celle qui s’est opposée à ta promotion au grade de chûnin. Tu en as les compétences, je n’en doute pas… Mais dans une période aussi complexe pour les différentes instances au pouvoir, qu’il s’agisse de la Daimyô, de la Kazekage ou des chefs de clan, j’estime qu’un élément comme toi, dont la loyauté est floue, n’a pas encore sa place parmi les chunin de Sunagakure no Satô.

Il serait néanmoins profondément injuste de ma part de ne pas te proposer un moyen de me prouver que j’ai tort. Voici donc ma proposition : une mission a récemment été lancée par les instances militaires de Suna. Une mission impliquant Junapura et, du moins c’est ce que j’en ai conclu, une grande maîtrise de soi. J’ai proposé ton nom pour ladite mission, et il a été retenu.

Réussis cette mission, Hizori Mayuri. Prouve que tu mérites ma confiance. Ce faisant, tu me prouveras ta valeur, mais aussi la légitimité de ton désir de gouvernance des Hizoris.

Rends-toi bien compte qu’un chef de clan, s’il doit échanger avec diverses puissances, doit toujours réussir à faire passer le bien de son peuple avant ses propres envies.

J’attends donc ton retour de Junapura,
Hizori Hina.