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Séance découverte (Ayane)
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Haru
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Séance découverte (Ayane) Oitz

La vie est belle, très belle ; La monnaie que j'avais balancé dans les temples merdiques la veille ne l'avait pas été pour rien !

Alors ouais, j'avais écouté une vieille dame qui me disait « Vas prier mon enfant kofkofkof, les dieux t'accorderont de la chance que tu mérites kofkofkof ». Après ça elle m'avait tendu la main comme si je devais la payer pour obtenir ce genre de conseil... Honnêtement ça m'avait un peu énervé mais comme elle était vieille je m'étais contenté de répondre « kofkofkof, moi pas comprendre kofkofkof » et je m'étais tout simplement cassé. Bien sûr que c'était étrange, je n'étais pas trop croyant, je préférais m'en remêttre au réel mais pour le coup, bah ça avait fonctionné ! Je m'étais fait plusieurs mains incroyables et avais donc raflé la mise comme jamais. Bon comme jamais, fallait pas non plus déconner mais j'étais content d'avoir réussi à tous les dégommer ahah.

Ce que je voulais moi, c'était économiser pour investir mon argent dans le futur... Mais là aujourd'hui, j'étais bien tenté par manger un morceau et acheter quelques vêtements. À force de m'entraîner avec les mêmes trucs dégueulasses, je n'étais même plus présentable. Aujourd'hui j'étais en tenue « quotidienne » on dira mais lorsque j'utilisais ma tenue de sport pour me rendre au complexe... c'était pas fou.

Premier arrêt : la bouffe, la bonne. J'aimais tous les trucs en sauce, les trucs épicés. Typiquement les cuisiniers de Kaze, ils arrivaient à te faire des genres de gyozas végétariens du tonnerre. Bon par contre je prenais à chaque fois dans des stands un peu louches ; d'accord c'était excellent mais peut-être que par manque de qualité, ils balançaient des épices à tout-va... M'enfin bref, je me régalais et je ne passais pas trois heures aux toilettes, ça ne pouvait qu'être encourageant !

Devant le stand, je passai commande au monsieur-gyozas-épicés. Aujourd'hui il n'y avait pas trop de monde, je ne savais pas pourquoi mais au moins ça me permettait de circuler tranquille et de ne pas avoir envie de refaire la façade de certains !

« Arigato, à la prochaine. »

Dis-je en payant au comptoir. Je repartis avec une petite boîte en carton, des gyozas et une belle sauce épicée.

Deuxième arrêt :
les vêtements. Je devais trouver un endroit où ils vendent des trucs pas très chers, je ne voulais pas ressembler à un Daimyo, juste avoir quelques morceaux de tissus ressemblant à des tee-shirt.

Alors que je marchais tranquillement et cherchais du regard un établissement correspondant à mes critères. Je vis une personne à quelques mètres de moi bougeant dans tous les sens, ça avait l'air d'être gracieux et tout et tout mais je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Était-ce de la méditation ? Mhmm peut-être... en tout cas, c'était étrange. Elle était sur mon chemin et têtu comme j'étais, je ne voulais pas la contourner tandis qu'elle était dans son monde.

J'avais donc continué à marcher avant d'arriver à elle et comme je l'avais imaginé, cela créa une collision. Elle m'avait bousculé au niveau du torse tandis que j'avais écarté la nourriture en tendant le bras sur ma droite, histoire de ne pas me dégueulasser ma seule tenue potable.

« Mhmmm... »

Je pris quelques instants pour l'observer avant d'en venir au fait.

« Tu es excusée ne t'inquiète pas. »

Ce n'était pas très honnête de dire ça sachant que je l'avais vu venir mais bon il fallait bien faire genre !

« Qu'est-ce que tu faisais ? C'est de la méditation ton truc ? Pourquoi tu bouges dans tous les sens et en plus dans la rue ?! »

Franchement ça m'intriguait un petit peu, peut-être que c'était une technique ancestrale religieuse ou je ne savais quoi afin de devenir plus fort ?
Haru
(#)Mar 29 Sep - 14:48
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Tegami Ayane
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Séance découverte

« Danser en rythme ! »
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Printemps de l'An 150 ~ Rues ~ Quartier marchand ~ Suna Gakure No Sato

Malgré ton départ de la capitale, tu n’as pas oublié ton loisir. Avec les années, tu aimes toujours autant danser et ta mère t’a appris tout ce qu’elle savait. Tu avais trouvé une sorte de club où tu avais pour habitude d’aller danser depuis ton installation et autant dire que cela te sauve quelque peu de la solitude. Ceux qui étaient avec toi dans ce genre de club était tous des civils, mais tu t’en foutais. Cela te permettait de souffler, oublier toute la pression que ton oncle t’avait mis sur les épaules et surtout de tempérer tes tâches de tous les jours. Bref, tu pouvais penser à autre chose. Aujourd’hui, c’est un jour de repos et tu avais décidé d’accompagner les autres dans le quartier marchand. Tu ne fais pas ça pour l’argent mais pour mettre un peu de bonne humeur dans ce village. Tu n’avais pas besoin d’argent, mais tu aimais la danse. L’un de ces rares héritages et tu n’as jamais pu arrêter. Un peu comme une drogue et cela te permet de conserver une certaine forme physique. Les pas peuvent être compliqués et suivre le rythme de la musique. Habillée en danseuse contemporaine, tu es d’abord assise auprès des autres où tu observes les danses défiler. Puis vient alors ton tour et tes camarades t’encourage. Tu avais précisément cette musique car c’était le genre préféré de ta mère et elle t’avait donné les repères à avoir. Tu te mets en place et tu prends une immense respiration avant de donner ton accord. Tu n’avais qu’à attendre le commencement de cette dernière. Pas de musiciens avec la petite troupe, mais il y avait de quoi passer de la musique.

La musique démarre et tu te laisses entraîner par cette dernière suivant le rythme et des pas précis. Chaque musique avait un style différent et des pas différents, des pas que tu connaissais. Tu n’as pas honte de cette vérité et tu te complais dans la danse. Tu ne rechignes pas les autres, mais on t’avait laissé libre choix. Donc, pas de raison que tu fasses autre chose que ce genre-là. Bien sûr, tu bougeais dans tous les sens parmi la foule qui prenait le temps de te laisser de la place. La musique dans la rue et tu gardes le sourire. Sauf que tu finis par percuter quelqu’un de dos alors tu arrêtes de danser et tu te retournes sous le rire de tes camarades danseurs. Tu lui fais face et tu inclines tout de même ta tête et ton torse pour t’excuser. Après, tu n’y es pour rien mais c’est la moindre des politesses. Ta longue chevelure était attachée en queue de cheval haute et tu te redresses lorsqu’il te dit que tu es toute excusée. Tu croises alors son regard et tu l’écoutes te demander ce que tu faisais. Bien entendu, le groupe avec qui tu étais se retient de rire avant de rire moi-même. Pas longtemps, mais il est vrai que tu n’avais jamais vu ça comme ça. Gardant le sourire, tu finis par prendre un immense sourire tout en prenant la parole.

« —  Ce n’est pas de la méditation. C’est de la danse. »

Même au temple d’Amaterasu, il est possible de voir des gens danser même si ce n’est pas vraiment  le même genre de musique. La danse existe depuis la nuit des temps et servait autrefois à plaire aux dieux. Amaterasu la première. Il n’y a donc aucune raison que cela ne soit pas possible dans des lieux comme Suna. Dans ton village, c’était courant et ton oncle t’a toujours dit que la danse était monnaie courante au temple d’Amaterasu. Alors pourquoi te priver alors que tu as l’occasion de pratiquer ce divertissement. Tu finis par mettre les mains sur ta hanche en lui disant d’un air taquin.

« — La danse est un divertissement ancestral encore utilisé pour satisfaire les divinités principales du Yuukan. Tu verras des gens danser dans tous les temples divins… »

Bon, c’est sûr que si ton interlocuteur n’était pas croyant, il ne pouvait pas le deviner. En ce qui te concerne, tu avais foi en la divinité solaire qui bénis le pays de sa lumière éternelle et si importante pour la vie. Parfois, elle peut être dangereuse mais comme toutes les expositions divines. Tu te tournes vers tes camarades danseurs avant de le regarder à nouveau. Tu remarques alors qu’il tient quelque chose dans la main et tu respires l’odeur.

« — Bon appétit ! »

La musique était calmée et tu restes pourtant sereine. Ce n’est pas trop grave, tu recommenceras plus tard. Tu aimais danser et cela pouvait se lire dans tes yeux. Tu vois les signes de ton petit groupe avant de pouffer dans ton coin. Il est vrai qu’on ne te l’avait encore jamais faite. Mais alors vraiment pas. Cependant, tu es tolérante et tu es consciente qu’il faut de tout pour faire un monde.



Dernière édition par Tegami Ayane le Mer 4 Nov - 16:56, édité 2 fois
Tegami Ayane
(#)Mer 30 Sep - 18:17
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«  De la danse ? »

Dis-je spontanément avant d'arquer un sourcil.

J'en avais entendu parler ouais... C'était pas vraiment l'activité préférée au Kagirinai, du coup je n'avais jamais dansé de ma vie. Disons aussi que je préférais trier mes activités selon des priorités bien précises, du coup ce truc là c'était bien loin dans le classement. Ma première priorité était devenir un Shinobi puissant, bien sûr je faisais en sorte d'améliorer mes capacités physiques pour pouvoir mieux contrôler mon Hachimon mais je ne comptais pas que sur ça. Je comptais aussi sur les enseignements de Suna pour devenir un tacticien et mettre à mal tous mes ennemis.

«  Merci d'avoir complété ma définition de la danse. D'où je viens, ce n'est pas le truc qu'on fait lorsqu'on a un peu de temps devant soi. »

Bon je l'avais fait un peu rire, c'était déjà ça de gagné. Je n'avais pas l'impression qu'elle se foutait de ma gueule donc je ne comptais pas l'envoyer chier ou lui en mettre une. Finalement mon interlocutrice me souhaita bon appétit, j'avais presque oublié que je m'étais acheté de la bonne bouffe comme on pouvait le faire ici bas. Peut-être qu'elle avait faim ? Était-ce une demande implicite ? Merde, je n'étais toujours pas bon en relationnel, je n'avais peut-être pas compris la subtilité. Moi j'étais du genre à m'exprimer clairement lorsque j'avais besoin de quelque chose, je ne passais pas par cinquante chemins. Cela dit, je ne comptais pas lui abandonner ma nourriture sans contrepartie, elle avait de beaux yeux mais ça ne faisait pas tout.

«  Tu en veux peut-être ? Je peux te donner ma part en échange de quelques danses pour moi. Tu penses que c'est jouable  haha? »

Ouais j'imaginais bien ramasser un peu plus d'argent et devenir plus fort plus rapidement. La veille je m'étais essayé à la prière et ça avait fonctionné ! Donc pourquoi pas faire honneur aux soi-disant Dieux au travers de la damoiselle ? J'étais même prêt à rajouter quelques pièces si nécessaire pour qu'elle accepte ; je comprenais qu'un gyoza épicé ne suffirait pas!

«  Ah ouais et euh-... »

Je m'étais peut-être mal exprimé en y réflechissant un peu mieux. Ça pouvait prêter à confusion mes paroles. Lorsque je jouais aux cartes dans les établissements bizarres, il y avait un tas de gus qui parlaient lors des pauses de « danses privées » dans des établissements encore plus bizarres... un peu de la merde en somme.

«  Je pensais à des danses pour les dieux hein, ne vois pas là une demande louche ou quoi que ce soit. Si quelques offrandes me permettent d'avoir plus de chance et surtout de devenir plus fort, pourquoi pas ? »

Ah et je ne m'étais pas présenté, c'était un classique chez moi. Souvent lorsque j'avais quelque chose en tête, je faisais en sorte d'aller droit au but. Ici vu que la conversation ne s'était pas terminée par une patate de forrain ou autre, il m'apparaissait nécessaire de faire les présentations.

«  Et sinon, je me nomme Haru. »

Dis-je en abaissant le haut de mon corps pour saluer avec respect la damoiselle. J'avais fait les choses à l'envers mais après tout, on s'en battait un peu les couilles non ?
Haru
(#)Dim 4 Oct - 23:42
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Tegami Ayane
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Printemps de l’An 150 ~ Rues ~ Quartier marchand ~ Suna Gakure No Sato

Tu le vois arquer un sourcil et tu montres un plus grand sourire. Tu sais que de nombreuses personnes ignorent ou ne s’intéresse purement pas à cet aspect du monde artistique. Car pour toi, c’est une forme d’expression qui te permet de souffler, de vider ta tête et de vider ton esprit. Lorsque tu es en colère, le simple fait de danser t’apaise et te rassure. Il faut savoir faire abstraction à tout ça pour trouver un équilibre. Cet équilibre est important dans une vie comme la tienne. Après, tu y trouves aussi ton intérêt car cela reste assez sportif en fonction de la musique utilisée et cela demande pas mal de cardio. Cependant, cela fait de très nombreuses années que tu pratiques et cela est devenu assez naturel. Tu n’as pas honte et tu ne cherches pas à le cacher. Toi aussi, tu voudrais devenir une kunoichi respectable dans ce monde de guerre et de sang. Enfin, tu penses que sur le long terme, cela risque de devenir comme ça. Mais pour le moment, tu es là pour décompresser, car ton statut est assez difficile à gérer. Bien que tu n’y prêtes aucune attention, il y a des fois où tu ne peux pas y échapper.

Tu regardes ton interlocuteur en gardant le sourire et tu inclines la tête lorsqu’il te remercie sur le fait d’avoir complété sa définition. En soi, tu n’as rien fait de mal et tu te redresses quelques secondes après. Oui, tu as ri, mais tu ne te moques pas de lui. Il ne serait pas le premier à lui poser la question sur ce que tu faisais. Tu prends même ça avec le sourire et cela ne te blesse pas. Puis, il te propose à manger. Le deal d’après te fait aussi rire. En effet, tu n’as pas besoin de danser contre de l’argent ou autre. Tu le fais par plaisir et tu apprécies de le faire à la demande d’autre personnes. Certes, tu n’es pas dans l’une de ces maisons étranges et tu n’aurais pas le cran d’aller te présenter là-bas comme tel. C’est un loisir, un plaisir et comme tu n’as aucune obligation vis-à-vis de tes supérieurs en dehors de tes heures de service ou de garde, tu es libre de faire ce que tu veux.

« — Tu peux manger tranquillement. Pas besoin de me proposer quoi que ce soit pour danser. Je le fais par plaisir. »

Tu gardes ton sourire et tu te mets à rire lorsqu’il remarque que sa demande peut-être mal interprétée. Mais te concernant, tu n’as d’arrière-pensée de ce genre. Du moins, pas en ce moment. Tu es très calme et détendue et tu sais très bien que c’est la danse qui t’a rendu comme ça. Tu serais sereine pour ta prise de service de la fin d’après-midi, soirée même. Toujours en tenue, tu ne cherches pas à t’éclipser et tu croises les bras sur ta poitrine quelque peu discrète. Car tu l’es toi aussi originellement, mais il faut savoir se prendre en main et c’est un peu ta façon de le faire. Tu le laisses finir son explication avant de l’inviter à s’asseoir prés des autres. Enfin, les autres. Ce sont surtout des membres de la troupe que tu fréquentes mais qu’importe.

« — Enchantée Haru ! Je me prénomme Tegami Ayane. »

Tu l’accompagnes avant de le regarder. Une fois qu’il est en place, tu te mets à réfléchir. Il a parlé des dieux mais est-il croyant ? Et si oui, il en croit en quelle divinité ? Tu sais qu’ici dans le désert brûlant et l’ensemble du pays du Vent, la majorité des personnes prient Amaterasu mais est-ce le cas de ton interlocuteur ? Toi-même, tu la pries afin qu’elle soit clémente. Il faut dire que tu fais partie du clan qui est reconnu pour avoir une certaine affinité avec elle en raison de l’usage de la capacité spéciale de ton clan. Mais cela ne veut pas dire que tu lui parles. Tu t’accroupis pour être à sa hauteur. Tu devais lui demander.

« — Crois-tu en une divinité ? »

Bien sûr, tu t’attends à une réponse positive mais plus particulièrement le nom d’une divinité séculaire. Bien sûr, tu pourrais danser pour Amaterasu mais cela n’a aucun intérêt si Haru ne croit pas en elle. Parfois, cela peut les offenser, mais tu crois toujours aussi fermement en la déesse solaire et tu as grandi dans ce principe. Cependant, tu peux comprendre qu’il y a des personnes qui croient en d’autres divinités ou qu’ils n’y croient carrément pas. Tu es assez tolérante et même dans ta petite troupe, certains sont non croyants, mais ils le font pour se détendre et s’amuser.



Dernière édition par Tegami Ayane le Mer 4 Nov - 16:57, édité 1 fois
Tegami Ayane
(#)Mer 7 Oct - 10:47
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Elle le fait avec plaisir hein ? Bah cool pour moi. Pour elle un peu moins du coup, déjà qu'à la base je trouvais que c'était une perte de temps de bouger dans tous les sens pour une chose qui n'a que très peu de sens-... Boarf après tout j'étais personne pour juger.

C'était étrange comme conversation. Un spectateur se dirait peut-être que j'étais attardé de poser des questions si élémentaires à ses yeux. Après avoir cassé la bouche à ce dit spectateur, je lui expliquerai le plus gentiment possible que je ne connaissais rien aux mœurs, aux croyances, aux coutumes de ce pays. Si l'être humain est ignorant du monde qui l'entoure de manière générale, je l'étais d'autant plus ; je pouvais remercier mon vieux qui m'avait coupé de ce monde, qui m'avait retiré ce privilège.

M'enfin bref, elle était cool la p'tite damoiselle. Elle m'avait même invité à m'asseoir, après un bref sourire je l'avais suivi pour me mettre à ses côtés. Nous n'étions pas seuls, il y avait quelques gus à elle. D'un bref signe de la tête je les avais salué, j'étais sauvage certes mais quand même. Je m'étais présenté et naturellement mon interlocutrice fit de même. Elle se nommait Ayane, Tegami Ayane. À l'entente de ce nom de famille, je réfléchis quelques instants. Ça me disait quelque chose ce truc.

«  Tegami ? Ouais ça me parle. T'es liée à Kazekage-sama c'est ça ? »

Ils avaient le pouvoir d'allumer des lampadaires d'après mes souvenirs, c'était quand même essentiel à la survie d'un village ça !

«  Pour être honnête je ne crois en aucune divinité, je crois en moi-même et en ma force, je pense que c'est déjà pas mal. Si je t'ai demandé une faveur c'est seulement pour une petite expérience, on m'a dit que je gagnerai plus aux cartes si je faisais des offrandes-... »

J'espérais qu'elle ne fasse pas d'amalgames, j'avais beau apprécié le toucher des cartes que je n'étais pas non plus accro. Certains ne pensaient qu'à ça jour et nuit, moi j'y voyais seulement un plaisir ainsi qu'un moyen de se faire quelques ryos. Je n'étais pas du genre à me lever à six heures du matin, me rendre au bar des chevronnés, faire des paris en buvant une petite fiole d'alcool pour ensuite... perdre le peu d'argent de ma bourse. J'en connaissais des gus comme ça et vraiment, ça faisait peur. Lorsque je discutais avec ces choses là, ils me disaient tous « Oui mais il y a quelques d'années j'étais à un chiffre d'obtenir le jackpot fiston ! ». Mes couilles ouais, juste des drogués ne sachant refreiner leurs envies.

«  Et toi Ayane-san, en quoi crois-tu ? Est-ce que ces choses là, ces divinités, t'aident au quotidien ? Je pense connaître la réponse d'avance. Pour moi c'est juste un moyen de payer quelques vieux en robe de chambre dans les temples. »

Marquant une pause, j'avais détourné mon regard sérieux de mon interlocutrice avant d'observer la foule.

«  Je suis un Shinobi de Kaze no Kuni et je ne compte nullement sur l'aide d'un quelconque dieu pour accomplir ma tâche et me faire respecter mon engagement auprès du pays. Ça va te paraître bateau mais je ne crois qu'en ce que je vois. Je peux croire en toi Ayane-san, je crois en moi, je crois aussi en la science ; Un de mes frères est un genre de scientifique et il arrive à me prouver simplement certaines choses. Mais prouver que les écrits divins sont réels, c'est chose ardue... »

Mon hypothèse à moi, c'était que tout ça avait été fait par des mecs bourrés. Ils s'étaient dit un soir « Tiens, si on inventait des dieux ? » et boum, ça avait traversé les âges.
Haru
(#)Dim 1 Nov - 12:33
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C’est un plaisir et puis c’est aussi ta façon de te défouler, de te vider la tête et de penser à autre chose. Et puis, tu n’as jamais caché que tu aimais danser. Ta mère t’avait appris et tu t’étais prêté au jeu sans jamais te poser de question. Jusqu’à sa mort en tout cas. Mais même aujourd’hui, tu aimes toujours autant ça et tu sais que le monde ne croit pas en une divinité. Toi, tu y crois parce que tu es née dans la religion. Cependant, tu n’es pas fermé aux autres possibilités que les gens peuvent avoir avec les dieux que tu connais de nom, au moins. Tu entends la rixe et tu te mets à rire tout en essayant de calmer le jeu. Tout le monde ne peut pas originaire d’ici et tu le sais mieux que personne. Bien que tu sois dans le pays, tu ne connaissais rien à Suna avant de venir y vivre. Ton immersion a été faite de ton plein gré et tu ne le regrettes pas car finalement, tu as trouvé de quoi t’occuper, des personnes sur qui compter, surtout une en fait, et un équilibre que tu n’avais pas trouvé au sein de ton propre clan. Quelque part, ton séjour ici t’aurait fait du bien, beaucoup de bien. Après que je me suis présentée, je lâche un soupir puisque comme beaucoup de personne, on me rattache à l’actuel chef du village. Je ne peux pas leur en vouloir soi-dites en passant.

« — Je n’ai de commun avec elle que le nom de famille. »

Ce qui est vrai. Tu ne l’as pas connu avant d’arriver au village et tu ne prêtes aucune attention aux rumeurs. Tu sais comment c’est et ce n’est pas vraiment les rumeurs qui font les personnes mais plutôt les actes. Tu entends souvent parler de la Kazekage comme étant une ancienne criminelle, mais elle n’a pas fait que ça. Mais pour beaucoup, seuls les mauvais aspects sont retenus. Comme presque partout si ce n’est partout. Mais tu ne te vexes pas lorsqu’on t’associe à la cheffe. Tu ne la connais pas personnellement même si tu n’as pas encore eu l’occasion de la croiser ou même de parler avec cette dernière. Oui, elle est membre de ton clan, mais il ne faut pas mélanger la mayonnaise et le ketchup pour autant. Aussi loin que remontent tes souvenirs, tu ne te rappelles pas l’avoir déjà vu au sein du clan lorsque tu y habitais avant de venir à Suna. Tu l’écoutes te dire qu’il ne croit en aucune divinité. Tu ne te vexes pas. Cela ne serait pas le premier et encore moins le dernier que tu pourrais croiser étant comme athée. Tu souris lorsqu’il te demande si tu y crois.

« — Je crois en la présence de divinité quel qu’elle soit. Mais par ma famille, je voue mes prières et mes danses à la déesse séculaire de Kaze : Amaterasu. Mais je respecte aussi ceux qui n’y croient pas. Et oui, cela m’aide de leur parler dans mes prières. Après ça, j’ai l’esprit serein et clair. C’est comme parler à un membre de ta famille sur sa tombe ou à un ami imaginaire. Aussi bizarre que cela peut paraître. De plus, à travers elle, j’ai appris des règles essentielles à la vie en communauté comme le respect d’autrui, le respect de notre environnement, etc. »

Tu n’as pas honte et beaucoup de personnes à Suna ont la même déesse séculaire que toi.  En grandissant, ta famille t’a appris à respecter le monde, ton environnement ainsi que les autres. Jamais la religion ne te dira de tuer pour eux et prône même une diversité. Tu crois en eux et en leur présence sur le Yuukan même s’ils n’ont pas de forme physique. Peu importe d’où tu viens, peu importe en qui tu crois, chaque personne est unique, chaque personne décide de ce qu’elle fait. Puis, il prend la parole devant tout le monde et tu gardes le sourire. D’ailleurs, tu apprends qu’il est lui aussi shinobi de Suna. Tu finis par observer autour de toi et à reprendre la parole une fois qu’il a fini.

« — Je suis aussi kunoichi, tu sais. La religion et l’armée ne sont pas incompatibles. Loin de là. »

Et tu es bien placée pour le savoir puisque tu es les deux à la fois. Dans l’histoire, les guerres sont connues alors que les divinités se battaient pour le pouvoir au même titre que les Hommes d’aujourd’hui. Mais tu ne juges personne, ce n’est pas ton rôle, ce n’est pas ta place. Certes, les divinités n’interviennent que très très rarement chez les Hommes, mais tu te fies à leur histoire, le passé qui est quand même très proche de celui des humains quel que soit le pays. Tu avais beaucoup appris des autres contrées par l’intermédiaire de ton oncle qui s’est évertué à t’entraîner pour devenir un diplomate et c’est bien là ton objectif. Mais tu as pris le temps de comprendre que pour être un bon diplomate, il faut aussi être un bon combattant et il n’y a qu’à Suna que tu pourras le devenir. Tu le sais et c’est bien dans ce but que tu es venue ici.

« — Pourtant, il est reconnu scientifiquement que de nombreuses fresques et artefact des temples divins sont bien plus anciens que les hommes eux-mêmes. Mais c’est un tout autre débat. »

Tu gardes le sourire alors que tu es en tenue de danseuse. Tu portais autour de ton cou le médaillon de ta mère qu’elle a serti du symbole d’Amateratsu. Tous les soirs, avant d’aller te coucher, tu pries en racontant ta journée, à faire le bilan sur ce que tu as fait, ce que tu as mal fait et ce que tu aurais dû faire. Tu finis toujours par retrouver un esprit calme et surtout du recul par rapport aux évènements. C’est aussi ça qui te permet de voir où tu as fait une connerie et comment la réparer si c’est possible. La religion, c’est une introspection avec toi-même et tu le sais depuis de très nombreuses années.  

« — Que tu sois croyant ou pas n’est pas la question, Haru. La danse est un art qui se regarde, s’apprécie des yeux sans forcément croire en quelque chose ou quelqu’un. Alors dis-moi, as-tu déjà eu l’occasion de voir des danses ?  »

Tegami Ayane
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Ok ok je voyais bien le délire des clans. On m'avait parlé un peu des trucs qu'ils faisaient entre eux. On m'avait surtout conté le fait qu'ils étaient pour la plupart dans l'inceste « direct » ou « indirect »... Bon bah... c'était un peu chelou mais bon chacun son délire après tout hein ! Je m'en battais les couilles tant que ça ne me touchait pas. Mais franchement, j'avais du mal à imaginer Yona-chan et Akuku-chan, sans déconner ? Déjà que lui avec ses inventions de type tentacules... dégoûtant putain ! En pensant seulement à ces choses-là, mon visage avait retranscrit mon sentiment de dégoût. Ayane-san n'était pas dans ma tête donc elle ne pouvait pas vraiment savoir à quoi je pensais, j'espérais ne pas l'avoir offensé d'une quelconque manière.

«  D'accord, je vois le genre ouais.  »

Dis-je simplement, histoire de faire passer mon air étrange.

Amaterasu hein ? Ayane-san faisait parti du fanclub de cette divinité donc... J'espérais pour elle qu'elle ne se faisait pas dépouiller par les vieux moines des temples. Au besoin je pourrai l'aider moyennant un autre service bien entendu.

C'était pour moi assez abstrait comme concept la religion ; de plus elle avait l'air de trouver une certaine quiétude et une tranquillité au travers de la prière. J'étais de plus en plus curieux... Comment était-ce seulement possible ? Parler sur la tombe d'un mort, ça aussi j'avais du mal à comprendre et plus la conversation avançait, plus j'avais cette impression d'être complétement à côté de la plaque. Que ça soit sur le plan émotionnel ou tout simplement social, j'étais loin d'être adapté à cette société. Ça me laissait perplexe. Ayane-san était peut-être la clef pour comprendre ce beau monde qui m'entoure, il ne fallait pas que je la perde de vu, le soucis étant que je n'avais aucun porte-clef sur moi-...

M'enfin bref, je m'étais imaginé tabasser un ou deux vieux en robe de chambre/peignoir mais Tegami m'avait annoncé être une Kunoichi. Raaaah voilà, là on pouvait parler ! J'étais vraiment content de l'apprendre. C'était un sujet que je maîtrisais plus ou moins, enfin !

«  Oui je pense te suivre. Je sais aussi que la religion est un prétexte à la guerre, qu'elle est souvent utilisée à mauvais escient. Comme quoi il est facile de sortir cette excuse lorsque nécessaire mais je suppose que... ce genre de personnes ne représentent pas l'entièreté du groupe.  »

Mais comme elle l'avait dit par la suite, la religion, la science, les amalgames... tout ça menait inévitablement à un débat long et compliqué. Ce n'était peut-être pas le moment mais malgré tout j'avais apprécié ces quelques échanges, ils m'avaient permis d'y voir plus clair sur le comportent de certaines personnes ; peut-être que je serai légèrement plus à l'aise en société à l'avenir.

«  L'art ça me parle bien ouais, mon paternel m'a souvent parlé de l'art de la guerre ! Mais ouais... tu ne parlais pas de ça j'imagine.  »

Dis-je avec un sourire en coin.

« Je ne pense pas avoir eu l'occasion d'apprécier l'art qu'est la danse. Un jour par contre, il y avait des gamins qui faisaient une représentation, genre une kermesse tu vois. Franchement ces choses là -les enfants- sont mignonnes et tout mais c'était tellement à chier que j'avais juste envie de les balayer.  »

Balançais-je naturellement en me grattant le menton. C'était le genre de phrase que je pouvais facilement dire à mes frères et sœurs mais j'étais si à l'aise avec Ayane-san que j'en avais oublié « mes bonnes manières » : OOPS.

«  Ah ouais... tu penses que tu pourrais me faire une démonstration, plus au calme ? Je suis assez curieux de te voir à l'oeuvre.  »
Haru
(#)Mer 4 Nov - 18:07
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Tu ignores réellement le lien que tu as avec la cheffe du village et tu ne la connais pas encore. Ce n’est pas dans tes priorités même si tu portes le même nom qu’elle. Toujours en tenue de danseuse, tu lui prêtes une oreille attentive et tu comprends très bien que peu de personne peuvent admettre la religion dans leur vie privée. Toi, tu as grandi avec et cela a toujours fait partie de ta vie, donc il est vrai que tu as peut-être du mal avec ça. Mais il faut de tout pour faire un monde et tu le sais mieux que personne. La religion t’a appris énormément de chose que tu ne peux transmettre qu’à ta descendance si tu en as un jour. Mais ce temps-là est encore loin pour le moment et tu sais que ton oncle peut très bien un jour décidé de qui deviendra ton époux. Soulagée, tu te dis que ce n’est vraiment pas le moment même si tu es en âge. Mais tes parents t’avaient dit qu’ils s’étaient réellement mariés par amour l’un envers l’autre. C’est une magnifique preuve d’amour. Cependant, tu n’en saurais jamais plus puisqu’ils ne sont plus là pour te guider, t’accompagner ou encore tenir une conversation avec toi. Cela ne t’empêche pas de penser à eux tous les jours et à continuer à vivre pour toi, pour ta propre vie et pour ton clan. Tu remarques qu’il prend une drôle de tête et tu arques un sourcil sans aller plus loin. Tu ne sais pas à quoi il pense, mais tu n’as pas à le savoir. Tu reprends ton sourire et tu débordes d’énergie et de bonne humeur. C’est bien pour ça que tu es appréciée la plupart du temps. Tu lui laisses le temps d’appréhender le tout et de la panoplie d’informations que tu lui as donné.

« — Comme partout. Il y a des shinobis qui veulent la guerre pour tout et n’importe quoi avec des prétextes différents. Tout le monde n’est pas comme ça. C’est même une minorité. Cependant, je peux te prouver à travers les textes sacrés qu’aucune religion n’appelle à verser le sang en son nom. Ce sont juste les interprétations qui divergent. »

Et là-dessus, tu peux aisément le prouver. Mais tu ne peux pas lui donner tort. Tu sais que dans l’histoire, des guerres ont été déclenchées au nom des religions et au nom des divinités mais depuis quand les divinités veulent qu’on se batte pour elle ? N’est-ce pas là de l’hypocrisie de penser qu’elles ont besoin de nous alors que ce sont elles qui nous ont façonnés ? Non, tu n’oublies pas à qui tu dois ta loyauté et ton éducation. Quand bien même tu étais déjà une grande adolescente lorsque tes parents se sont sacrifiés pour te protéger, pour te permettre de vivre mais cela t’a définitivement coupé de leur chaleur, de leur amour et de leur vie. Tu as dû avancer seule avec pour seule présence, les souvenirs que tu as d’eux et tes prières envers la déesse de la lumière sacrée, lumière dont tu es une élue à pouvoir contrôler, user pour ta sécurité ainsi que pour celle des villageois vivant dans le pays. Puis, il te parle de l’art de la guerre et tu te mets à rire quelques secondes avant de reprendre la parole.

« — C’est aussi une façon de voir les choses, Haru ! Pour certains, la guerre est un art, pas pour d’autres. Et non, je ne parlais pas de ça. »

Tu ne te formalises pas et tu gardes ton sourire. Tu n’es pas du genre à te vexer ou à te mettre en colère pour ça. Cela fait longtemps que tu as appris à te contrôler. Bien que cela t’es déjà arrivé, mais tu as toujours tout fait pour le cacher, notamment lorsque tu as commencé à vivre avec le reste de ton clan et auprès de ton oncle. Tu vis avec une colère cachée au fond de toi, tu t’en veux de ne pas avoir été capable de défendre tes parents ce jour-là mais c’est un secret que personne hormis le clan ne connaît. Et le Kazekage plus tard. Tu as longtemps été soutenu par ton clan et tu les remercies sans cesse, mais tu dois continuer à avancer sans oublier d’où tu viens et qui tu es. Tu es loin d’être une brute sans cervelle et tu as même décidé de marcher dans les pas de ton oncle en essayant de devenir un diplomate plutôt qu’une machine de guerre assoiffée de sang. Bien que tu n’en as pas encore, tu t’es résolue à suivre cette formation militaire afin de te permettre de maîtriser ce talent qui est le tien et celui de ton clan. Il te parle de kermesse et tu restes attentive.

« — ce ne sont que des enfants, on ne peut pas leur demander la même chose qu’à des adultes, Haru ! »

Plus ils sont jeunes et moins ils peuvent faire la même chose que les adultes. Ce sont des êtres innocents à qui on prétend apprendre la vie mais en y réfléchissant, n’était-ce pas une façon de leur transmettre ce qu’on attend d’eux ? À vrai dire, tu es bien loin de t’imaginer que la personne en face de toi fait partie des enfants qu’on a retirés tôt pour l’élever à l’image d’une personne. Une vengeance ? Une guerre ? Tous les prétextes sont bons pour justifier de tels actes même la religion. Cependant, tu sais que tu n’as pas grandi dans ce contexte. Certes, tu as grandi sous le signe de la religion, mais tu es loin d’être sans cervelle ou même du genre à orchestrer des assassinats au nom de la religion. Pas encore en tout cas, car finalement, on ignore de quoi est fait l’avenir de chacun d’entre nous.

« — Pourquoi pas. Mais est-ce que tu as des musiciens ? Sinon, la troupe dispose d’une petite salle pour s’entraîner et travailler la musique et la danse ! »

La musique est très importante lorsque tu pratiques cet art qu’est la danse et sans musique, cela ne ressemble à rien. Tu gardes ce sourire qui te caractérise avant d’attendre sa réponse. À côté de toi, tu entendais tes amis de la troupe qui semblait reprendre un rythme entraînant pour permettre aux autres membres de se défouler aussi. Tu tournes la tête vers eux en souriant et tu hoches la tête. Tu étais comme en pause et tu ne demandes jamais d’argent. Les gens le font de leur propre chef. Le but ici est simplement de faire connaître la danse partout dans le Yuukan, même si cette troupe a élu domicile ici, dans la ville de Suna. Mais tu sais qu’elle part de temps en temps dans les autres villages de Kaze avant de revenir. Ce sont tous des travailleurs et peut-être même shinobis pour certains.

Tegami Ayane
(#)Sam 7 Nov - 18:39
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Ouais enfin bon des enfants d'accord mais quand même... Ah non en fait elle avait peut-être raison, je devais être plus compréhensif vis-à-vis des enfants et plutôt critiquer les parents qui laissent des trucs aussi dégueulasses se produire ; je travaillerai plus là-dessus la prochaine fois.

Mon interlocutrice me demanda si j'avais des musiciens à ma disposition avant de me proposer de rejoindre la salle de la troupe de danse. Je préférais de loin la deuxième option étant donné que je n'étais pas du genre à me trimballer avec des musicos dans ma poche. Le sourire aux lèvres, je répondis à Ayane-san sur le ton de l'humour.

«  Oui non, je n'ai pas ça sur moi... On opte pour la salle donc ? »

Dis-je en lui faisant signe de me montrer la voie à l'aide de ma main droite. Une fois levé, je pris quelques secondes pour repérer une poubelle aux alentours avant de jeter mes déchets à distance pour ne pas bifurquer. Je suivis donc Ayane-san jusqu'à la salle de danse et de musique.

C'était la première fois que je rentrais dans quelque chose du genre et l'ambiance du lieu était plutôt plaisante. Il n'y avait personne, c'était très calme mais cette salle bien que petite avait du en voir des choses-... Faisant comme chez moi, je m'étais dirigé instinctivement vers les instruments de musique. Il y avait un truc à corde, mhmm, ça je voyais ce que c'était ; j'avais déjà vu un mec en traverser un dans un bar... une harpe ? Ouais c'était ça, une harpe ! Passant mes doigts dessus, ça généra quelques sons et une mélodie plutôt affreuse, même un non initié comme moi pouvait le comprendre.

«  Je connais cet instrument, une fois j'étais dans un espèce de bar miteux pour jouer aux cartes et il y avait une musique d'ambiance, c'était la première fois que le patron faisait appel à... un harpiste ? C'est comme ça qu'on appelle les gus jouant de la harpe  ? M'enfin bref pas de chance, une bagarre a éclaté et un mec a traversé la harpe. C'était quelque chose ! »

Dis-je en souriant en me remémorant la scène. Je n'avais pas participé à la bagarre, bien que j'étais toujours disposé à taper sur quelques têtes, je ne me prêtais pas à des combats inutiles... surtout entre poivrots.

«  Oh mais c'est quoi ce truc ? »

Je m'étais dirigé vers quelque chose de recouvert d'une bâche poussiéreuse un peu dégueulasse. Apparemment ça n'avait pas été utilisé depuis quelques temps. Sans l'once d'une gène, comme à mon habitude, j'avais dégagé ce qui me dérangeait d'un coup de main. L'instrument n'était rien d'autre qu'un vieux piano. La première fois que j'avais vu un piano c'était à l'académie. C'était à mon paternel et on avait interdiction d'y toucher. Interdiction que je bravais juste pour créer des problèmes bien sûr ! Malgré tout, le soir lorsque j'étais dans mon lit, j'appréciais écouter la mélodie du piano.... Intéressant comme souvenir, ça avait refait surface comme ça juste en jetant un coup d'oeil à l'instrument.

«  Un piano hein... »

Dis-je en caressant une touche, l'air pensif.

«  Tu sais en faire du piano ? Je crois que si j'avais à apprendre à jouer d'un instrument, ça serait bien celui-ci. Je trouve ça plutôt stylé, tu en penses quoi ? »

Mais ce n'était pas la raison pour laquelle nous étions venus, peut-être qu'elle était pressée de me faire une démonstration. Le truc étant que je ne savais pas trop comment procéder mais... nous étions à domicile nan pour elle ? Elle pouvait bien mener la danse.

«  M'enfin bref, tu me montres l'étendu de tes capacités ? Curieux de voir ça honnêtement. »
Haru
(#)Lun 9 Nov - 14:40
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On ne peut décemment pas demander la même chose à un enfant qu’à un adulte. C’est physiquement impossible. Surtout les plus jeunes. Mais il est vrai que tu as grandi dans un clan où les enfants sont loin d’être entraînés à devenir les parfaits soldats. Tu ne connais même pas ça. Chaque clan à ces traditions et ses origines. Le tien est plutôt à la cool dans le sens où les enfants de ton clan sont libres de faire ce qu’ils veulent s’ils s’épanouissent et qu’ils grandissent. Par contre, lorsqu’ils déclarent leur chakra et qu’ils découvrent qu’ils sont capables d’utiliser la lumière, c’est là que tout commence. Cela avait commencé assez tardivement dans ton cas puisque tu ne vivais pas dans une demeure du clan. Ta mère s’était éloignée de ça afin de ne pas t’imposer cette vie. Elle voulait que tu choisisses ce que tu voulais devenir. Tu le savais et elle te l’avait dit lorsque tu as atteint tes douze ans, cette même année où tu as découvert que tu pouvais faire de la lumière avec ta main pour éclairer une galerie par exemple. Cela a été la découverte mais cela a plu à ta mère qui avait alors pris les choses en main afin que tu ne perdes jamais le contrôle de ce talent si particulier. Mais tout ça appartient au passé et tu as pris des années dans la bouteille. Cependant, c’est un peu comme héritage de ta mère que tu as tenue à rester une danseuse mais ta mère a d’autres secrets comme jouer un instrument de musique. Tu en joues de temps en temps, mais tu préfères la danse quand même. Tu redescends de ton nuage quand ton interlocuteur te demande si tu optes pour la salle. Pas le choix, donc tu hoches la tête.

Tu fais signe à la troupe qui t’accompagne et tu sais qu’ils ne tarderont pas. Tu as besoin de musiciens pour pouvoir danser. Sans musique, tu ne peux pas faire grand-chose. Malheureusement. C’est alors que tu attrapes sa main et que tu l’entraînes en courant. Tu ris en courant et tu es quelqu’un de simple, sans prétention. Ce n’est pas ton petit-ami, mais tu aimes les moments les plus simples de la vie. Tu portes peut-être un grand nom mais cela ne veut pas dire que tu souhaites devenir aussi grande que tes ancêtres. Arrivant sur place, tu sors la clé et tu ouvres la petite salle qui est bien cachée afin que personne ne puisse y entrer comme s’il était chez lui. Toi et les autres teniez à votre tranquillité lorsque vous vous entraînez et que vous jouez. Il t’arrive parfois de les accompagner au violon. La porte grince et tu le laisses entrer avant de refermer derrière toi. Tes camarades de la petite troupe n’allaient pas tarder. Tu le vois se diriger vers les instruments. Certains étaient recouverts par un drap poussiéreux. Mais c’est juste parce que leurs propriétaires ne sont plus capables de participer, morts pour la plupart. Tu lâches un sourire lorsque tu entends le son qui sortent des cordes de la harpe que Haru venait de toucher. Tu t’avances vers lui en gardant le sourire tout en écoutant ses explications.

« — Oui, c’est un harpiste ! »

Tu le suis du regard alors qu’il change d’instrument pour passer sur le piano. C’est l’instrument le plus ancien qui se trouve ici et la troupe n’a pas encore de pianiste pour pouvoir en jouer et puis, il est probablement déréglé depuis le temps. Il avait l’air d’être un véritable gamin qui découvre son nouveau domicile. Tu gardes le sourire et tu as ce regard attendri par cet homme qui te paraît pourtant être dans la période de maturité. Tu le laisses soulever la bâche et tu le laisses faire avant qu’il ne te rappelle la raison de votre présence ici. Mais en ce qui te concerne, tu attends la petite troupe car sans eux, tu peux vraiment rien faire. Cependant, tu as une idée qui devrait l’occuper un petit moment le temps que tes alliés musiciens arrivent.

« — J’ai besoin de mes camarades pour danser mais puisque tu m’as parlé d’instrument autant joué un morceau… Même si cela fait un moment que je n’y ai plus touché. »

Tu lui souris avant de te diriger vers le fond de la pièce où se trouve une sorte de petite valise en forme de l’instrument que tu aimes jouer. Cela fait six semaines que tu n’y as plus touché alors le fait de le sortir en cet instant te rend un peu mélancolique. Te baissant, tu déposes la valise sur le sol et tu l’ouvres pour en sortir un violon et son archer. Tu joues quelques notes afin de l’accorder. Il ne semble pas avoir de coups. Un immense sourire apparaît sur ton visage tandis que tu cherches quoi jouer. Tu as toujours aimé jouer du violon mais avec la disparition de ta mère, tu as encore beaucoup de mal à le reprendre. Pourtant, une musique te passe en tête et te rappelle des souvenirs. Tu fermes les yeux et tu prends une nouvelle inspiration avant de placer ta tête sur l’instrument. Il fallait te lancer dans les mouvements.



Tu restes silencieuse et tu laisses ton instinct reprendre le dessus. Tu l’avais joué tellement de fois que tu la connais par cœur ou presque. Cependant, tu revois de nombreux souvenirs à travers ce morceau. Ta mère te l’avait joué tellement de fois qu’elle avait pris une place importante dans ton cœur. Tu laisses le son du violon résonner dans la pièce et tu laissais ton bras manipulant l’archer faire pour que tout paraît juste. Quelques doutes sont présents, mais tu laisses faire ton instinct. Il est possible que tu aies glissé quelques notes qui ne sont pas vraiment identiques à celle que tu connais mais cela n’est pas grave. Tu n’es pas non plus au point de faire de fausses notes. Mais tu ne danses pas en même temps. Une fois que tu as fini, tu entends un musicien te regarder et tu montres un sourire en coin.

« — Oui, je sais. Cela faisait longtemps que je ne l’ai plus eu dans les mains. »

Tu regardes Haru puis les membres de la troupe qui arrivent et qui commencent à se mettre en place. Tu finis par ranger l’instrument dans sa valise. Bien sûr, une fois que tu as fini et que tout le monde a pris sa place. Bien sûr, deux de tes camarades danseuses elles aussi, te rejoignent. Tu gardes le sourire avant de placer tes mains sur tes hanches avant d’avoir une idée. Puisqu’il ne connaît pas beaucoup les us et coutumes du pays, pourquoi ne pas lui apprendre des danses de la haute société ?

« — Dis-moi, Haru, as-tu déjà participé à une soirée mondaine ? »

Tu ignores sa réponse mais peut-être que le faire participer lui permettrait de voir au-delà des apparences. Réellement. C’est aussi un peu ton monde avec les soirées mondaines que ton oncle a souvent organisé. Tu le regardes et tu attends qu’il te réponde. Sincèrement.

Tegami Ayane
(#)Sam 21 Nov - 17:33
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