* CLAP.... CLAP.... CLAP... CLAP... *

C'est un bruit de getas en bois claquant sur une route légèrement parsemée de cailloux qui résonne en échos dans un marécage désert. Seul le bruit d'une légère tramontane, brise ce silence – les feuilles se frottant entre elle à chaque petite bourrasque. La brume est constamment présente ici et ne permet pas d'avoir une vision parfaite des locaux. C'est un endroit parfait pour mettre à bien un guet-apens, et c'est bien pour cela que ces marais ont une réputation qui n'est plus à prouver. C'est cet endroit qui a permis à Mizu de diminuer de façon drastique les différents assauts qu'elle a pu subir jadis.

Quant à Aen, marchant sur cette route sans aucun réel but, ressassant la destruction de sa boutique, et les différentes façons de pouvoir mener son projet à bien. Une marche nonchalante, le regard vite et des pas réguliers vinrent attirer l'attention des animaux sauvages qui s'étaient accaparés les lieux. Le Kinzoku n'avait pas peur de se faire attaquer par cette faune. Son esprit était ailleurs mais son subconscient saurait intervenir en cas de nécessité.

La question que l'on pourrait se poser, c'est pourquoi Aen viendrait à Mizu no Kuni ? Que pourrait-il y faire ? Qu'a-t-il l'intention de réaliser en venant dans cet endroit brumeux et fade ? Ce village a toujours été considéré comme une cours de récréation pour les criminels et les personnes avides de sang. C'était plus ou moins le cas du Kinzoku. Rouillé par des semaines de marche interminable, las d'une vie de commerçant devant subir les différents caprices des clients, c'était une réelle boule de nerf qu'il aimerait libérer au plus vite avant d'être victime de stresse. Le stresse était un facteur aggravant dans la santé des personnes. Une trop grosse de stresse pouvait provoquer des troubles particulièrement grave : des troubles mentaux, intestinaux, psychologiques... Une véritable merde qu'Aen souhaitait éviter pour garder une certaine présence d'esprit.

Ces marais étaient reconnu pour être très grands... Il était facile de s'y perdre. La flore était dense, la brume n'arrangeait en rien, et la faune était imprévisible. Voilà plusieurs heures que le Kinzoku marchait inlassablement vers le village de Mizu... Il savait qu'au fond de lui il trouverait des réponses aux questions qu'il ne se posait pas encore... La brume des marais avait envahit son esprit et il ne savait plus réellement les interrogations qu'il avait avant de pénétrer ces lieux... C'était un sentiment étrange.

C'est alors qu'il s'arrêta une minute. Un bruit de feuillage venait de s'interrompre tandis qu'il lança un regard intrigué sur l'endroit en question. Une silhouette bougea dans la pénombre. Aen expira et prit la parole.

« Gagnons du temps. Sors de là. »

La parole tout aussi nonchalante que sa marche... Il fit un pas en avant tandis que la silhouette se montra. Un simple animal quadrupède qui prit la fuite... L'Homme au bob soupira. Il n'était pas trop prudent en ayant soumis à cette silhouette de se montrer... Cet animal avait-il l'intention d'attaquer l'individu aux getas ? Il ne valait mieux ne pas prendre de risque.

Une odeur d'alcool vint titiller les narines du Kinzoku qui s'arrêta net, tandis qu'un homme sorti des feuillages, sabre dégainé qui interpella Son attention tout en attribuant un surnom des plus étranges « moussaillon »... Un accoutrement digne d'un pirate, un sabre, une odeur de rhum plus que présente... L'index d'Aen vint se positionner près d'une de ses narines et d'un geste vif fit un geste comme pour chasser l'odeur qui était vraiment forte. Rien y faisait : il puait l'alcool à plein nez... Le Kinzoku lui fit face tout en écartant ses bras. Il dévoila sa personne afin de prouver son innocence et le fait qu'il n'était pas hostile. En effet, aucun contrat sur la tête de cet individu, il n'y avait donc aucune raison de s'y intéresser... Tout en levant la main en guise de salue, le Kinzoku prit la parole.

« Quelle entrée fracassante digne d'un vrai boucanier ! » Un sourire ahuri se dessina sur ses lèvres tandis que l'autre main vint tenir son bob qui manqua de tomber. « Vous m'auriez presque surpris ! » Une goutte de sueur signe de gêne coula le long de sa tempe. « Je suis surtout perdu dans mes pensées. »

Des pensées dont il ne saurait étaler l'histoire... Il pensa un coup à la destruction de sa boutique, un coup à son projet et à la durée qu'il allait mettre à se concrétiser, mais aussi à un moyen d'infiltrer un groupe, une équipe ou une organisation dans le but de parfaire ses techniques et d'évoluer et de devenir plus fort. Les errants – tels qu'ils sont appelés – sont des individus généralement sans scrupule, qui n'aiment pas le hiérarchie et qui souhaite simplement profiter de leur liberté pour faire ce que bon leur semble : en bien comme en mal... Et il était très difficile de pouvoir faire confiance à quelqu'un.

« Comment dois-je vous appeler Pirate ? »

Connaître l'identité de quelqu'un permettait de le considérer comme une personne... En commerce, pour avoir plus de chance de vendre, Aen avait prit l'habitude de se présenter : il était ainsi considéré comme quelqu'un, et non pas comme un simple vendeur cherchant à améliorer son chiffre d'affaire. Une fois considéré comme tel, il avait la possibilité de discuter avec son prospect, et la vente se faisait toute seule sans aucune technique de manipulation mentale.

« Je m'appelle Aen. » Dit-il tout en pointant sa main vers lui, les doigts grand ouvert pour une poigne de fer digne de vrais hommes.

L'odorat du Kinzoku commençait à s'habituer à l'odeur d'alcool. Les hauts le cœur qu'il pouvait ressentir il y a quelques minutes cessèrent, et son cerveau débutait la phase d'adaptation en ignorant cette effluve désagréable. Toutefois, il fallait rester prudent. Et malgré les airs amicaux de l'Homme au bob, il n'en restait pas moins méfiant malgré son sourire niais, et était prêt à paraît toute éventualité... Croiser un potentiel errant était déjà inquiétant... Mais croiser un potentiel errant dans les marais de Mizu... Il y avait de quoi se poser mille et une question...

En fait non. L'odeur d'alcool fut simplement dispersée par une fine brise de vent... Mais elle était encore bel et bien présente. Les deux protagonistes décidèrent donc de faire route ensemble. Ils firent tout deux parti d'un monde particulièrement différent et leurs valeurs ainsi que leurs principes devaient être tout autant distinct. L'interlocuteur rengaina son arme. C'était déjà signe de bienveillance, et les deux compères pourront faire route vers Mizu.

Par ailleurs, cet interlocuteur s'appelait Nobu. Un prénom aussi court que celui du Kinzoku qui, d'un mouvement rapide d'un sourcil, fut interloqué par ce point commun avec le Pirate. Un petit compliment vestimentaire concernant le chapeau d'Aen fut tout de même apprécié, et un sourire satisfait arbora le visage de ce-dernier.

Sa « remarquable intuition » - pour le citer – avait vu juste. Aen était particulièrement troublé car légèrement perdu quant aux projets qu'il devait mener... Il connaissait sa destination et la finalité de ceux-ci, mais la route menant à cette finalité était encore parsemé d'embûches. Et l'obstacle actuel n'était autre qu'un mur imposant bloquant le passage du Kinzoku. Le fait de ne pas être assez fort, de manquer de moyen et d'être seul l'empêchait d'avancer à la vitesse qu'il souhaitait. Un soupire ainsi qu'une seconde de réflexion pour répondre à la question de Nobu, qui ne devait en aucun cas savoir qu'elle était la vérité.

« Particulièrement troublé Nobu. » Il leva la tête et voyait la densité du feuillage des arbres du marais. « Ces marais sont à l'image de mon esprit : brumeux dont l'horizon est invisible car obstrué par tant de végétation. » Un énième sourire niais. « Mais à force d'avancer, l'horizon commencera à être visible, je pense. Tu ne crois pas ? » Le regard d'Aen se posa sur celui de Nobu, alors que les deux compères continuaient de marcher inlassablement vers une destination probablement commune.

Chacun d'eux continuaient leur chemin, leur pas étant parfaitement synchronisé. L'écho de leur marche se fit entendre dans l'immensité de la faune tandis qu'Aen continuait de faire l'effort de meubler. Il n'était pas un grand bavard à l'inverse de Nobu... Pour autant, il ne souhaitait pas l'ennui de son interlocuteur.

« Je vais sur Mizu. Je n'ai aucune raison particulière d'y aller... Mais peut-être aurais-je des réponses à mes questions, sait-on jamais. » Une perche tendue à Nobu qui allait probablement prendre cette dernière à pleine main. Il fallait déjà faire preuve d'invention et trouver une autre excuse pour éviter que celui-ci n'en sache davantage. « Et toi Nobu, comptes-tu aller sur Mizu aussi ? Si c'est le cas... » Ses yeux se dirigèrent vers le ciel. « La nuit ne va pas tarder à tomber. Il serait préférable que l'on se dépêche pour éviter de devoir dormir ici... »

De la flotte, de la vase, des insectes et des animaux sauvages... Un endroit à éviter. Ce n'est pas un quatre étoiles et en plus de cela, Aen commençait à avoir soif... Une bonne gorgée de bière ferait l'affaire pour étancher sa soif !

« Si l'on croise un bar, Nobu, ça te tente que l'on s'arrête pour boire un coup ? » Le sourire niais était de retour. « Je suis prêt à mettre ma main à couper que tu apprécies particulièrement l'alcool, je me trompe ? » Dit-il sans aucune once de jugement.

La civilisation était proche. Nobu était bien plus agile que ce qu'il laissait paraître et cela fit sourire Aen qui ne s'en cacha pas. Ils n'avaient donc qu'à marcher tout droit jusqu'à atteindre la destination convoitée. Il était temps. La soif commençait à se faire ressentir d'autant plus que l'humidité ambiante rendait les vêtements du Kinzoku collant et désagréable à porter. Le reste de la balade se fit en silence, toujours avec l'odeur d'alcool de notre cher ami le Pirate. Comment pouvait-il ne rien sentir ? C'était d'une horreur sans nom... Heureusement qu'il était quelqu'un de jovial et de très agréable : sans quoi la conversation aurait été terminé depuis belle lurette !

Après plusieurs minutes de marche, le premier bar était visible. Aen ressentait déjà l'excitation de son interlocuteur à l'idée de boire le fameux rhum qu'il souhaitait tellement ! Concernant le Kinzoku, une simple bière, un saké ou même un verre d'eau ferait l'affaire. Un hôtel n'était pas loin non plus, et la soirée semblait déjà être toute tracée. Cela dit, les regards insistant de certains habitants pesaient sur les deux compères. Ils n'étaient clairement pas les bienvenues, et tout cela se confirma lorsque la porte du bar grinça en écho dans l'immense hall d'entrée provoquant le silence de l'auditoire.

« Bien le bonsoir ! » Dit Aen brisant ce silence. Son sourire niais toujours présent tout en levant la main de façon amical.

Il se dirigea tranquillement vers un tabouret en bois. Le comptoir lui-même était aussi en bois. Derrière celui-ci, un homme avec un bandeau de pirate. Il semblait aussi avoir une jambe de bois. Le teint blafard, la voix grave et il donnait l'impression de ne pas être commode. Son accoutrement tout aussi lugubre que sa façon d'être ne laissait présager d'un bon moment. Aen ne savait pas comment Nobu allait gérer cette situation, mais le Kinzoku n'allait pas se montrer hostile envers cette population inconnue. Il leva le doigt pour attirer l'attention du propriétaire de ce bar qui se dirigea aussitôt vers lui.

« J'aimerais, Monsieur, une petite chope de bière s'il vous plait ! » Demanda t-il l'index levé, avec un grand sourire. « Pour mon vieil ami par contre... J'imagine... » Il réfléchit un petit instant avant de sortir de sa poche intérieur une petite liasse d'argent : la seule qu'il avait en somme. « Mettez votre meilleur bouteille de rhum ! » Le regard du Kinzoku se posa sur Nobu.

Après tout, autant faire plaisir à la personne qui s'est proposé indirectement à faire la route avec lui. D'autant plus qu'il était d'une humeur festive, et bien que la population ne semblait pas apprécier leur présence, cela n'empêcherait en rien les deux individus de s'amuser et de finir cette journée sur une note estivale !

Les deux boissons arrivèrent sur le comptoir. Le barman tapa la bouteille de rhum sur l'épais plan en bois. Le bruit caractéristique fut incisif et ôta Aen de ses pensées. Il saisit la chope par la hanse, et dirigea celle-ci vers Nobu.

« Trinquons, camarade ! »

L'ambiance tantôt digne d'une bonne émission de Motus, s'était transformé en une soirée Project X. Les verres furent tapés sur les tables en bois provoquant une résonance rustique tandis que chacun d'eux frappèrent leurs chopes pour trinquer ensemble. L'alcool coula à flot mais était tout aussi rapidement avalé par les buveurs professionnels de l'établissement. Les cris et les chants pirates contaient par les clients remplacés parfaitement le juke-box qui peinait à se faire entendre sous les vocalises des amateurs. Quelques jets de vomi furent tout de même à déplorer : les plus faibles étaient rapidement dépassés par cette ambiance, et la sécurité de l'établissement s'occupait de les jeter dehors.

Quant à Aen – qui n'avait pas l'habitude de cette ambiance – ne se laissait pas aller et n'en était qu'à sa première chope alors que les autres en avaient déjà gobés trois ou quatre. Il prenait soin de bien étancher sa soif, de s'hydrater tout en se faisant plaisir. Les coudes sur le comptoir, le regard vide sous les paroles festives de Nobu, il préférait faire abstraction de ce divertissement dont il n'était pas digne – ou du moins, un divertissement qui ne l'intéressait pas.

Généralement, les moments tels que ceux-ci finissaient toujours de la même manière. Il y en aura forcément un qui va avoir un excès de confiance et vouloir se confronter à quelqu'un : et il était tout à fait normal que la victime soit l'un des deux étrangers. Le Kinzoku savait que ce serait lui qui plus est. Le Corsaire semblait connaître le patron alors que lui, il était un inconnu total. Et ça ne manqua pas... Une bouteille fut littéralement brisée dans le dos d'Aen. Il ne bougea pas d'un pouce tandis que son kimono laissa apparaître une auréole rouge : du sang ? Du vin ? Il le saura lorsqu'il retirerait son accoutrement.

« Tu m'écoutes quand j'te parle étranger ?! »

Ah. Bon visiblement Aen n'avait pas capté qu'on lui avait adressé la parole. Il se retourna sur son tabouret et fit face à l'agresseur. Les joues rouges déjà enivré par l'alcool ingurgité, son sourire ahuri ainsi qu'une main sur son bob, l'air totalement gêné !

« Je ne vous avais pas entendu mon cher ! »

Le regard de l'agresseur se figea. Il venait d'exploser une bouteille dans le dos d'un étranger qui rétorqua calmement. C'était une situation pas banal du tout. Pire encore ! Ce n'est pas Aen qui eut une réaction violente. Alors que les deux protagonistes se regardèrent – l'un avec un sourire ahuri et le regard totalement vide d'émotion, l'autre avec de gros yeux d'étonnement – une chaise vint le frapper au plein visage. Le temps fut comme arrêté et A en parvint à voir distinctement son visage partir alors que le corps de la victime resta sur place. Puis en une seconde, l'agresseur d'antan vola contre le mur tandis qu'Aen était encore figé, une goutte de sueur au niveau de la tempe.

« Qu'est-ce t'embête tout l'monde toi encore ?! » Dit un homme grand, mal rasé à la chevelure grasse. « C'pas comme ça qu'on accueilles un étranger ! » Fit-il en retroussant ses manches avant de le mettre autour du cou d'Aen qui n'avait toujours pas bougé d'un millimètre. « Et bah alors, tu n'remercie pas ton sauveur ? » Questionna t-il Aen qui déplaça son visage d'une façon robotisé tellement il n'avait pas pour habitude ce genre de situation.

« Euuh... Bah c'est que... » Répondit Aen totalement submergé par la surprise, l'étonnement et l'inconnu...

Le premier agresseur qui s'était prit une chaise dans la gueule, dormait paisiblement dans le coin du bar. Son visage était ensanglanté, l'un de ses bras s'était retourné dans la chute, et une table « étagère » avait cédé et lui était tombé dessus écartant au passage les quelques chaises hautes. L'autre ne l'avait pas loupé et il avait clairement le niveau pour s'inscrire aux jeux olympique du jet de chaise...

Celui qui avait prit Aen autour du cou amicalement avec des intentions plutôt hostiles se prit un coup de poing dans la joue par Nobu, et il vola au même endroit que le premier. Les deux individus étaient l'un sur l'autre dans une petite flaque de sang. Le Kinzoku se retourna pour regarder son partenaire qui, ni une ni deux, brandit son épée. Le sabre relevé à hauteur de visage, la pointe vers les ennemis. Il était motivé à en découdre avec l'auditoire. De toute évidence, les deux personnages allaient pouvoir se dégourdir les membres. Ca tombe bien. L'alcool commençait à endormir les bras et les jambes d'Aen qui décida de laisser la tâche de décuver à l'adrénaline qu'il commençait à ressentir.

« Nous n'avons visiblement aucune autre alternative. » Dit Aen en reprenant son sérieux tout en se levant de son tabouret, titubant un coup.

Bon. Tout le monde était d'accord sur le fait que le Kinzoku et l'alcool... Ce n'était pas un très bon mélange. Quoi qu'il en soit, il retira d'un geste vif sa longue toge et le vent dû au geste fit planer cette dernière avant qu'elle ne se pose délicatement au sol. Désormais vêtu que d'un kimono vert clair, il fixa ses adversaires droit dans les yeux – et arbora un sourire satisfait.

Cette petite seconde, tout s'arrêta. Tous se regardèrent l'un l'autre. Cela dura une éternité alors qu'en réalité, une simple petite seconde s'était écoulé. L'atmosphère s'était détendu. Le silence dans le bar était annonciateur d'une tempête à venir. Puis d'un coup, l'assaut ennemi eut lieu. Ils étaient une dizaine à hurler tout en ayant débuté une course vers Nobu et Aen. Un frisson démarra des jambes du Kinzoku et grimpa jusqu'à sa chevelure châtain clair.

Un premier homme arriva armé d'une bouteille qu'il avait préalablement cassé à sa moitié. Il brandit son bras en l'air et tenta un coup de haut en bas au niveau du visage du Kinzoku. Par réfléxe, Aen para le bras armé de son adversaire, et glissa son bras opposé sous l'aisselle de ce-dernier. Un petit Ippon-Seoi Nage plus tard, l'ennemi était au sol, son bras encore dans la main de l'homme au bob qui termina par lui briser le coude. Sans lâcher le membre adverse, il donna un coup de pied latéral à un énième opposant droit dans le thorax. Celui-ci cracha du sang sur le kimono d'Aen qui n'était – pour le coup – pas très ravi.

Actuellement, la priorité du Kinzoku était de ne pas démontrer ses capacités tout de suite. Finalement, il ne connaissait pas encore Nobu au point de lui démontrer ce dont il était capable. Il comptait bien laisser un peu de suspens, et pratiquer un peu de Taïjutsu basique.

Alors qu'il observa l'état du dernier ennemi qu'il venait d'étaler, il prit une petite seconde pour bien observer ce qu'il se passait autour de lui. La main de son premier adversaire se posa sur la sienne avec un gémissement à la fois de douleur, et de pitié. Le regard d'Aen se posa sur lui. D'un geste rapide et précis, il donna un puissant coup de pied dans le creux du bras de sa victime. Sa getas fit craquer l'humérus de ce-dernier qui perdit connaissance sous la douleur...

Et Nobu dans tout ça ? S'amusait-il ?

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