Rouleau:

Combien de temps s’était-il écoulé depuis leur arrivée à la Capitale ?
1 journée tout au plus, bien qu’il s’agisse en réalité de plusieurs heures seulement.
Le temps nécessaire à ce que la missive rédigée des mains du Kazama soit acheminée jusqu’à Konoha. Que le village traite les informations contenues à l’intérieur et fasse parvenir sa réponse au trio.

En attendant cette réponse, le trio de shinobi avait élu domicile dans une auberge de Kanetsu.
Un quartier calme et animé duquel ils pouvaient observer ce qu’il s’y passait.
La chambre sélectionnée par le Kazama était assez spacieuse avec un espace de vie avec différents fauteuils. Deux chambres ainsi qu’une salle de bain.
Chiyoko pouvait donc avoir son espace réservé, tandis que Kyoshi et Tenryu occuperaient l’autre chambre si nécessaire.
Une salle de bain et des toilettes séparées complétaient leur lieu de gîte.

Ten’ avait fait le choix de cette chambre afin que leur départ puisse être aussi rapide que leur installation. Il n’aurait pas à arpenter les couloirs pour retrouver ses coéquipiers.
L’attente dut donc ce qu’elle fut, et le Chûnin patienta accoudé contre la fenêtre à penser aux informations qu’ils avaient obtenues de leur passage dans ce petit hameau hijin.

Les aspirations du Jinsei devaient être tuées dans l'œuf tant qu’il était encore temps. Mais comment s’y prendre. Ils semblaient si bien implémentés.
La feuille allait devoir se surpasser si elle voulait éviter une catastrophe dramatique pour tout le système.

Les heures passèrent, et la nuit avança. Les premiers rayons du soleil commençaient tout juste à éclairer le ciel de Kanetsu lorsqu’un oiseau messager vint donner quelques coups de bec à la vitre de leur chambre.
Dépliant le rouleau, le Chûnin prit connaissance de son contenu.

- Nous retournons dans la Baie.

Dit-il avant de tendre le rouleau à Chiyoko et invitant ensuite cette dernière à partager le rouleau avec le Kobayashi.
Que chacun possède les faits écrit en mémoire évitait de nouvelle discussion sur les objectifs à remplir.

- Si ce que disent les villageois est vrai, cela risque d’être plus dangereux dans ce secteur. Alors on s’y rend avec prudence et on ne se quitte pas des yeux jusqu’à ce qu’on soit en mesure de développer un plan d’actions.

Sur ces belles paroles, il ramassa son sac et le porta à son dos.
Il était l’heure de se mettre à nouveau en route. Direction le Massif

Ft.:

Le retour de la Baie par le trio s’était fait dans un calme plat, en tout cas pour Kyoshiro. Il repensait à la réaction des habitants, à leur désarroi qui avait pris le pas sur leur vie quotidienne au point de haïr les Shinobis qui s’étaient présentés à leur porte pour leur venir en aide. Un voyage qui s’était soldé par les informations cruciales qu’ils avaient récupérées, à savoir l’aide providentielle offerte par le Jinsei et cette rancune avec Hi et Konoha qui était ancrée dans le cœur de ces gens. Pour le Genin, quelque chose ne tournait évidemment pas rond, et la première chose qu’il put déduire c’est que la menace n’était pas éteinte alors que ces milices avaient assez de prestance et de force pour contrôler une région, ils n’étaient pas capables d’enrayer une menace de Pirates de cette ampleur ?

Sous la guidance de Tenryu, le trio parvint à Kanetsu où une auberge très accueillante fut proposée pour y passer le temps en attendant les ordres de Konoha. Il n’était malheureusement pas question de tourisme et une longue attente de plusieurs heures débuta, pendant lesquelles le Kobayashi commença par se débarbouiller, puis il prit une douche pour détendre un corps soumis à l’épreuve pour ressortir de l’auberge comme il était sorti du Village : frais et dispo’. Quelques apéritifs qui traînaient dans mon sac, initialement prévus pour leur temps de repérage en plein hameau, il les mangea en bouquinant tranquillement, assis sur l’un des sièges qui occupait l’honorable pièce à vivre qu’ils occupèrent tout les trois.

Pas de stress, pas de pression, les informations dans la tête, calme comme le ciel, vif pour frapper comme l’éclair, le moment venu.

Ce moment ne tarda pas à montrer le bout de son nez alors que le soleil avait fait son bout de course et avait tout bonnement disparu des radars, laissant le soin à la Lune d’apporter une lueur tamisée à travers le voile d’obscurité qui berçait le Monde nocturne. Un oiseau messager délivra un message à l’attention des trois Konohajins, et que Kyoshiro récupéra un instant suite à Chiyoko pour potasser un peu les informations renvoyées par le Village.

Des Pirates qui continuent à semer le trouble, alors que la milice ne fait rien pour repousser les intrus, une institution humanitaire capable de renverser une prison internationale en faisant passer le reste du Yuukan pour des brebis, incapables de libérer ces gens d’une cage dorée où ils persistent à vivre dans la contrainte ? Passant à un cheveu de froisser le document, le Kobayashi le rendit au capitaine de l’équipe et s’équipa en deux temps, trois mouvements et répondant simplement à son collègue.

« Allons-y ! »

La jeune pousse suivit les pas de ses deux coéquipiers, pensif quant à la situation. Des Pirates qui stationnent aussi longtemps et une milice qui n’avait pas à cacher son nom, ni ses capacités, incapable de repousser des brigands ? Cette histoire avait beaucoup à apprendre aux Konohajins, Kyoshiro en était persuadé alors qu’ils se mettaient en route, quittant l’auberge pour se replonger rapidement en forêt.

Cela était fort agréable en tant que Chef d’escouade que de prendre part à une mission avec des coéquipiers dévoués et motivés.
Car c’était ainsi que le Kazama voyait ses deux comparses du jour, ils n’étaient pas juste deux Genin qu’il devait encadrer, mais bien deux camarades qu’il estimait et avec qui il avait un désir d'étancher une quantité impressionnante de frustration.
Leur premier passage dans la baie avait été douloureux, ils devraient faire à présent en sorte que le second soit plus fructueux, quitte à casser quelques chevilles et clavicules.

Kyoshiro était toujours partant, cela ne fut pas étonnant de le voir sauter des starting block comme Usain Bolt. Chiyoko quant à elle était toujours sur le qui vive et en réflexion constante.
Si bien qu’elle se proposa de se changer en homme pour trahir les informations qu’ils avaient pu laisser malgré eux après leurs première venue.

Tenryu acquiesça, afficher fièrement le symbole de Konoha entraînerait sûrement plus de conséquences dramatiques que de conséquences bénéfiques.
Il retira donc sa casquette et la plaça au fond de son sac.

- Très bien, on va s’arrêter dans un magasin de vêtements.  Évitons les transformations Henge. Un dispositif sensoriel pourrait mettre à mal cette couverture et nous apporter des ennuis supplémentaires.

Ainsi donc ils se mirent en quête du déguisement adéquat pour la kunoichi.
Kyoshiro était également libre de changer de vêtement s’il le souhaitait, pour sa part, Tenryu se sapant majoritairement en survêtement, il était déjà le jumeau de passe-partout.

Puis ils purent se mettre en route vers le Sud. Cette fois-ci et suite au suggestion de la Yamanaka, ils n’iraient pas de front de village en village. Il commencerait par la côte. Endroit le plus adéquat pour chopper du pirate.

- On va éviter tous les hameaux et les villages jusqu’à la côte, puis ensuite, on mènera l’enquête sous couverture en groupe de deux et sans se perdre de vue par perception chakratique. Sans doute serait-il pertinent d'avoir un code permettant d'alerter l'autre groupe.

Une façon donc de dire que lors de leur enquête auprès des pêcheurs et autres personnes qu’ils croiseraient, il était impératif de ne pas trop s’égarer, tout en ayant un moyen de communiquer à longue distance. Sans doute que les pouvoirs d'une Yamanaka si maîtrisé pourrait faire office de support du communication sans risque d'interception. Mais Chiyoko en était-elle à ce stade, elle, qui avait d'elle même avoué ne pas encore bien maîtriser ses pouvoirs claniques. Dans tous les cas, ils feraient avec les moyens du bord.

- Tout cela en se dirigeant vers les côtés proches du massif. La géographie y est plutôt rocheuse en bord de mer c’est donc un bon endroit pour planquer des navires et donc trouver les pirates qui font défaut à nos concitoyens.

Le plan était donc assez simple. Ce ne serait qu’une fois sur place qu’ils sauraient s’il avait toutes ses chances de fonctionner.
Le Chûnin posa son regard sur le Kobayashi plutôt silencieux.

- Kyoshiro, si tu as une idée à soumettre n’hésite pas.

Le Genin s’était jusqu’à présent montré plutôt discret, il ne fallait pas qu’il hésite à apporter sa pierre à l’édifice. Trois cerveaux étaient toujours mieux que deux.

Le trio de Konohajins fit route une seconde fois vers la baie Nukuin, mais la stratégie vue pendant le trajet différait de leur première approche qui n’avait menée qu’à des complications, bien que les informations recueillies fussent cruciales.
Kyoshiro écouta attentivement les remarques pertinentes de Chiyoko tandis que leur chemin les mena à quelques commerces.
Une excellente initiative que partagea le Kobayashi qui esquissa un sourire et suivit ses deux compères jusqu’à un magasin de vêtement pour éviter tout Henge qui pouvait se révéler contre-productif au vu d’une dépense constante de chakra, repérable par le moindre ennemi disposant de la sensorialité.

« Faisons ça, j’ai l’habitude de prendre l’apparence d’un Marchand pour passer inaperçu lors de certaines missions délicates. »

Le jeune Shinobi changea donc de tenue vestimentaire, adoptant trait pour trait la ligne de vêtement d’un Marchand Hijin, comme ils pouvaient en voir partout dans le Pays et rangea soigneusement sa tenue habituelle dans sa besace, suffisamment grande pour cela.
Une fois vêtu et prêt, Kyoshiro enfila sa longue cape noire qui lui servait à rester au chaud en Hiver, bien que les prémices du printemps se firent ressentir et l’aube d’une nouvelle année, remplie de dangers et d’ombres grandissantes à même la flamme d’Hi no Kuni.

Direction le Sud pour les trois Shinobis astucieusement déguisés.
Tandis que le Chunin mettait au clair les points importants, Kyoshiro réfléchissait de son côté, repensant à l’ordre de mission et les renseignements fournis par Konoha pour leur investigation sur place.
Le plan semblait correct, il n’existait de toute manière aucune perfection, à mesure que l’imprévu et les inconnus d’une équation pouvaient changer toute la donne et ce, à tout moment.
Un plan simple, efficace, bien que le défaut de devoir se séparer en deux groupes distincts sans moyen réel de communication pouvait leur porter préjudice, lorsque le Kazama se tourna vers le Genin pour lui demander un avis, celui-ci répondit aussitôt.

« Concernant le moyen de communication, ce ne sera pas sophistiqué ni discret, mais en cas d’alerte ou de danger menaçant, je peux vous faire accompagner par l’un de mes Lémuriens et en prendre un autre avec moi pour investiguer. Si confrontation il y a, il pourra vous être utile, tant au niveau du combat que de l’aspect sensoriel. »

Précisant sa pensée quant aux Lémuriens et à leur moyen de communiquer sur de longues distances, Kyoshiro ajouta quelques mots au tableau.

« Les Lémuriens en cas d’alerte peuvent émettre un cri qui porte jusqu’à 3 kilomètres, si l’un ou l’autre le fait, en cas de danger, les autres seront immédiatement avertis de la position approximative du groupe en danger. »

Virevoltant d’arbres en arbres pour éviter de repasser par les hameaux afin de pouvoir se mettre en position au niveau de la côté, pour pouvoir avoir un meilleur visuel sur l’itinéraire estimé par les services de renseignements concernant ces navires mystérieux. Kyoshiro ajouta simplement pur l’instant présent.

« Pour le moment, le plan est bon selon moi, on ne pourra pas en faire beaucoup plus tant qu’on n’aura aucune information supplémentaire, la suite se construira selon ce qu’on découvre sur les côtes. »

Composant quelques mudras tandis qu’ils traversaient un endroit désert, pour éviter d’avoir à le faire en territoire à risques, Kyoshiro invoqua deux Lémuriens : Babakar et Bobo.
Bobo grimpa sur l’épaule de la Kunoichi qui se tenait à quelques mètres du Shinobi tandis que le Lémurien  légèrement plus grand, grimpa sur le dos du Kobayashi qui poursuivit sa course en direction des côtes en compagnie de ses compagnons.

Les petites emplettes dans les rues de la capitale terminées, le trio avait pu se mettre en route vers le Sud du pays.
La Baie allait être le théâtre d’une nouvelle intervention que Tenryu l’espérait serait plus fructueuse que la précédente.
L’annonce du plan ne sembla poser aucun problème aux deux Genin, de toute façon, ils n’avaient pas mieux en stock pour l’instant.

Le dernier problème qu'il leur fallait résoudre consistait au moyen de communication qu’ils emploieraient pour donner l’alerte.
Chiyoko n’était pas dans la capacité d’utiliser les attributs pourtant pratiques de ses pouvoirs héréditaires, une solution fut trouvée du côté des lémuriens du Kobayashi.

Après avoir causé des troubles dans le colisée du village, peut-être que ces bestioles seraient les facteurs X de cette première partie de mission.
Une revirement de situation notable pour les boules de poils qui n’étaient pas passées loin de la plancha.

- Parfait, ça me va aussi, on compte sur tes amis Kyoshiro ajouta le Kazama pour clore la question de la méthode de communication.

Après plusieurs heures de marches à couvert dans les végétations luxuriantes de Hi no Kuni, les Konohajins approchaient du but.
Le littoral n’était plus qu’à quelques minutes.
Le moment adéquat pour la Yamanaka qui proposa une façon de procéder tout à fait intéressante.

L’heure était venue de se séparer, mais sous l’impulsion de Chiyoko, ce ne serait qu’à la nuit tombée que l’enquête débuterait vraiment. Enfin, cela ne serait qu’à ce moment-là qu’ils iraient chercher les informations auprès des habitants du coin.
La phase de jour serait consacrée au repos et à l’observation passive.

Ainsi, Kyoshiro accompagné de Babakar partirent dans une direction, tandis que de l’autre côté Tenryu et son petit-frère improvisé partirent dans le sens opposé en compagnie de Bobo.
Comme prévu, ils passèrent le temps de la journée restant à observer discrètement les environs.
À première vue, les hijins menaient une vie plutôt précaire, les gens étaient plutôt minces, symbole de la difficulté que rencontrait la région à se nourrir.

Le soir venu, il n’y avait plus âme qui vive dans les ruelles et seuls quelques établissements restaient éclairés lorsqu’arrivait l’heure du repas.
Le Chûnin croisa s’adressa alors à la Yamanaka:

- Si on a quelques informations à obtenir, je pense qu’on les obtiendra dans ce bar.

Ce n’était pas toujours des endroits très fréquentables, surtout au milieu d’une zone où la vie n’était pas toute rose.
Mais il fallait bien passer par là pour faire le job.
Leur couverture était toujours au point, il n’y avait pas de raison que cela se passe mal.
Enfin, c’est ce qu’il espérait au plus profond de son âme, lorsque Tenryu remarqua devant le bar, empilée les unes sur les autres, les mêmes caisses que celles qu’ils avaient pu observer dans l’entrepôt du hameau visité auparavant.
La tension monta d’un cran lorsque Tenryu et Chiyoko pénétrèrent dans le bar.

Le trio en vint à se scinder en deux groupes, pour couvrir plus d’espace d’enquête.

Tandis que Chiyoko et Tenryu prirent une direction, probablement celle d’habitations à première vue, Kyoshiro opta avec son Lémurien pour longer les massifs Yomosue dans un seul et unique objectif : traquer les Navires étrangers qui longeaient ces chaînes de montagnes par la Mer dans des intentions que les Konohajins devaient découvrir aujourd’hui.

Retracer leur itinéraire, permettait au Genin de croire qu’il avait une bonne chance de débusquer leurs intentions et se mit donc en chasse.

Tout d’abord, il posa campement non loin des eaux qui enjolivèrent l’horizon, dressant habilement une carte en pointant du stylo le hameau qu’ils avaient exploré et son emplacement précis, et les itinéraires probables qu’emprunteraient ces Navires s’ils avaient bien un lien avec le Jinsei et surtout, s’il s’agissait bien de ces criminels qui terrorisaient les hameaux de la baie Nukuin.

Le Genin passa donc la journée à anticiper les mouvements de ces mystérieux navigateurs et de leur proximité suspecte de leur premier lieu d’enquête. Rapidement, la nuit tomba sur le Yuukan, mais Kyoshiro garda l’œil vif, des heures de travail et d’attente pur finalement voir au loin deux Navires qui se suivaient en longeant les massifs, comme l’indiquaient les services de renseignements du Village.

Ni une ni deux, le Kobayashi se déplaça dans les végétations qui elles, longeaient la Mer et tout en gardant en visuel ces bateaux se déplaçant rapidement, mais pas assez pour que le Konohajin ne les perdent de vue. La course dura une vingtaine de minutes, pendant laquelle Kyoshiro posa l’œil sur la trajectoire des bateaux.

Quelque chose força Kyoshiro à poser pieds sur une branche étanche, se situant à quelques dizaines de mètres d’un bruit typique qu’il ne connaissait que trop bien : les roues d’une charrette et chargée au vu du son qu’elle émettait à travers les végétations.
Habile depuis l’enfance pour se fondre dans la végétation, le Genin put s’approcher discrètement sans faire de bruits superflus, il était curieux de voir ce qui poussait non seulement un convoi à se retrouver au pied des massifs Yomosue, en zone déserte et en pleine nuit, et une chaloupe à première vue, qui faisait lien avec l’un des Navires que Kyoshiro poursuivait, et qui semblait être fixé dans l’horizon voilé d’obscurité.

Au loin, quelques lumières émises par des lanternes, trop peu suffisantes pour établir un portrait précis des quelques silhouettes qui se firent face sous les yeux du Kobayashi tandis qu’une multitude d’autres silhouettes semblaient charger des caisses à bord des Chaloupes utilisées pour rejoindre la terre ferme.

Un trafic ? Quelque chose ne tournait pas rond, surtout à proximité de la Baie Nukuin et dans un lieu comme celui-ci.
Trop peu de détails, mais un élément interpella le Genin, apercevant l’une des silhouettes, titubant à la manière d’un ivrogne s’éloigner du groupe pour des raisons obscures.

Une aubaine pour le Shinobi qui assomma le Pirate tandis que ce dernier faisait sa petite commission dans les buissons et prit sa place tandis que le Lémurien surveillait la scène depuis la Forêt.
La meilleure manière d’avoir le cœur net sur cette affaire, c’était encore de se mettre à l’ouvrage, « la main à la pâte » comme avait l’habitude de dire son cousin Kobayashi, Maître Ramens.

Le mystérieux Navire reprit donc le large, avec le moussaillon Kyoshiro, infiltré à son bord et le Lémurien en bon clandestin qui leur filait le train depuis les végétations qui longeaient les massifs.