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Rengeki Kukan [Terminé]
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Rengeki Kukan
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Errant
Rengeki Kukan
Grade / Profession : Errant
Rengeki Kukan
Rang : C
Rengeki Kukan
Messages : 36
Rengeki Kukan
Expérience : 182

Rengeki Kukan
Personnage
Nom(s) : Rengeki (Né Hetai)
Prénom(s) : Kukan
Age : 28 ans
Kekkei Genkai : Hetai (Carcajou)
Pays de naissance: Kawa no kuni
Avatar : Sett (League of Legends)
Derrière l'écran
Pseudo : Yutampo
Comment êtes-vous arrivé(e) sur le forum ? En ricochet acrobatique renversé convexe deltoïde de type 2
Un dernier mot : C’est un DC (Kaizen Utara)

Description
Le dos balafré de cicatrices, le visage sauvagement lézardé d’un autre stigmate, la peau de l’Hetai est au diapason de son histoire douloureuse. Dans son regard ambré, l’on peut lire la méfiance, la défiance lancée à quiconque le dévisage, comme un signal de ne pas tenter de lui infliger plus sous peine de devoir souffrir tous les courroux de l'univers. Ce courroux, il est soutenu par plusieurs kilos de muscles galvanisés dans une fureur de vaincre, rutilants tours à tours au soleil comme des reflets divins renvoyés par un métal en fusion. Pourtant tout cet être est composé de chair, d’os et du sang que rappelle souvent sa chevelure couronnée de deux oreilles, symboles d’un héritage sauvage, comme pour signifier “l’indomptable”. L’adonis peut se révéler charmeur, souvent amusé et un brin taquin dans ses approches de la gent féminine, il aura bien plus de mal à garder cette façade en présence d’autres hommes, qu’il verra comme une piètre concurrence, assurément. Peut-être un peu brutal aux premiers abords, il n’en oublie pas moins de penser de manière large et exhaustive, aussi choisira-t-il soigneusement ses mots, soit pour mieux plaire, soit pour satisfaire sa soif d’esprit.

Sous sa forme animale, sa toison est dorée, mouchetée de noir au museau et tout aussi balafrée, donnant au Carcajou un air évoquant la vieille bête survivant à tout les maux et la férocité des créatures souvent acculées.


Background
Perception
Il est difficile de dire non à un colosse pareil, qu’il soit dans un pays ou un autre. Mais personne n’a encore véritablement entendu parlé de Kukan sans l’avoir auparavant croisé. Il est souvent vu par les civils comme un écervelé, un gros tas de muscles tout bon à engrosser les niaises qu’il laissera tomber sans même un second regard. D’aucuns diraient que les civils n’ont pas tout à fait tort, d’autres non.

Histoire
Il faisait froid quand Rengeki Kenji rentra de sa mission, c’était le début de l’hiver et lui-même savait qu’il serait de plus en plus difficile avant la fin de l’année. Le chemin était encore long, sinueux et cahoteux une fois le cœur du village traversé jusqu’à sa maison de seigneur mineur. Il y allait d’un bon pas, militaire et cadencé, mais ses blessures maigres lui faisaient quand même un mal de chien avec tout ce froid qui lui mordait sans arrêt ici une estafilade, ici le trou causé par un senbon même pas ôté de la plaie. Avec des grognements de vétérans, il gravissait la pente de terre, pour entendre une plainte à peine plus forte que la sienne. Il posa une main sur la poignée d’un de ses sabres, dévia légèrement le regard et de son champ de vision périphérique, pus apercevoir pendant une fraction de seconde, la silouhette d’une femme. Il dégaina, presque hésitant à crier “NINJA !”, puis il baissa les yeux. On lui laissait une “offrande”. Il rangea le sabre, approcha de la créature dans la neige, et se pencha en grognant pour attraper un nourrisson, à peine sevré. Il n’était pas moche, ses cheveux avaient la sale couleur du sang, mais du reste, il s’agissait d’un garçon commun, a part peut-être pour les oreilles. Kenji ôta ses bras de son gi avec un grognement de douleur, noua les manches ensembles et déposa l’enfant dans le vêtement avant de reprendre son ascension torse nu.

Il guetta le moindre signe de sa femme sur le péron, mais ni elle, ni les serviteurs ne seraient levés à cette heure. En revanche, il avait vu une lumière malicieuse s’éteindre à son approche, sans doute une des aînées, inquiète comme à son habitude.. Les grandes portes s'ouvraient devant ses bras tendus, et toute la maisonnée était debout. Kenji perça de ses yeux sa fille aînée qui recula de peur qu’il ne la brusque d’un geste violent. Au lieu de cela, il fît un pas, délogea l’enfant d’un bras et retira le senbon dans sa cuisse de l’autre.
-Je t’avais défendu d’agir ainsi, Mitoko, tu t'occuperas de panser mes plaies. punit-il l’ainée d’une seule phrase. Vous pouvez accueillir un nouveau membre pour notre clan. ajouta-t-il en posant un regard sur le mioche puis sur sa femme. Je vois que tu attends encore mon fils, qu’elle parfaite occasion, tu pourras nourrir les deux à la fois.

Sa femme parus s’offusquer, mais elle se ferait à l’idée, elle s’y était toujours faite. Les autres membres du clan, des enfants soit nés de lui soit adoptés de la même manière que le dernier pour l’instant désaprouvaient l’adoption de celui-ci. Kenji n’avait pas plus de temps à lui consacrer, il évalua un nom au juger, et décréta.
-Le clan Rengeki accueille en son sein Kukan, de souffrance et d’hiver, que chacun d’entre vous prenne acte, car celui qui me désobéit nous déshonore tous. Il n’est pas comme nous, je trouverais bien quelqu’un apte à me dire qu’est ce qu’il est et comment l’instruire, il me faudra repartir pour cela.
Puis il déposa l’enfant en même temps qu’il jetait l’arme de ninja par terre.

---
En vérité, Kenji n’avait pas eu à chercher longtemps. Kukan était élevé comme les autres disciples du clan, aux armes, aux arts écrits, à tout ce qui fait un guerrier véritable, quand bien même Kawa no kuni n’était pas réputé pour ses seigneurs martiaux ou ses clans disciplinés. Mais l’enfant avait d’autres besoins, que son mentor de père adoptif lui prodiguait à l’aide d’un shinobi réformé, vivant dans la complaisance d’un petit palace bourgeois sous la tutelle du propriétaire de ce dit-palace. Une kunoichi en fait, comprenant son état, son origine pour avoir côtoyé quelqu’un du même clan que lui. Elle lui apprit les arts shinobi bien entendu, tout comme elle développa ses propres spécificités, néanmoins, il restait relativement exécrable en la matière, parce que sans cesse remis en question vis à vis de son “frère” Senbaru et de la nécessités de ne pas recourir à son talent pour user du chakra.

Son clan l’écrasait moralement, compris la femme aux arts secrets, alors elle abandonna. Kukan sombra plus profondément encore, devenant le rejeton du clan, le plus faible et par conséquent la soupape de toutes les frustrations. Frustration de la mère de Senbaru, qui lui faisait faire toutes les corvées juste pour avoir des prétextes pour le critiquer. Celle du père, de ne voir en lui qu’un échec comparé à son fils véritable, jusqu’au point où il commençait à regretter l’idée même de l’avoir adopté. Et frustration de tous ses pairs, qui d’une part rejettaient sa condition, mais également le fait qu’il déshonore le clan d’une certaine manière. Pour finir, celle de Senbaru, qui non content de se complaire à le surclasser, s’amusait également de lui poser des obstacles bien plus douloureux, sous la formes de pièges familiaux ou sentimentaux.

Kukan était souvent tombés dans ceux-ci, que ce soit une aide miraculeuse proposée par son frère de clan, qui au final s’était révélé fausse, au point que le travail qu’il pensait faire à deux n’était au final fait qu'à moitié, mais ou toute la faute lui incombait par malice. Ou bien qu’il s’agisse d’histoires de cœurs que son frère lui murmurait parfois et qui lui faisait déclarer sa flamme à une complice qui se moquerait de lui à la moindre occasion.
Trop longtemps il avait vécu dans ce climat, et bien qu’il lui fallait respecter les us de clan, à savoir de ne pas utiliser de ruse de shinobi au combat, la rage qui animait cet enfant le poussait souvent à s’exiler sous sa forme animale. Kenji le laissait au moins prendre cette liberté, ce n’était que pour un temps court, jusqu’au jour où Kukan s'éclipsa pendant plus longtemps.

Kenji entra dans une fureur sombre et se jura en secret de retrouver cet échec et de le lui faire payer. Un arc dans la main, un carquois dans l’autre, ainsi débuta la traque d’un père. Mais la fureur n’était pas présente que dans le père, mais également dans son fils adoptif. Celui-ci était partit sans arme, avec rien d’autre que sa douleur, sa haine, sa soif de revanche. Un jeu de chasse commençait alors, où l'enfant, surprenamment, ridiculisait les talents de pistage de son père, changeant de forme, sautant d’arbre en arbre, marchant sur l’eau. Il avait le droit de “tricher”, c’était la loi de son cœur qui vibrait ici, non celle de son clan. Pour la première fois dans toute sa vie, Kukan se sentait s’épanouir, et cette sensation grisante allait devenir le nouveau moteur du reste de son existence. Il ajouta à la fuite la collecte de nourriture, qu’elle soit chassée de ses mains ou cueillie dans les arbres ou buissons. Puis des exercices physiques plus intenses, de plus en plus violents, jusqu’à la lutte avec des animaux sauvages. Cela dura des années, pendant lesquelles ni le père ni le fils ne virent le reste du clan. Des années pendant lesquelles l’ancien enfant devenait de plus en plus sauvage, renouant avec sa nature animale, exprimant les forces de son totem, le carcajou, une bête endurcie dans sa quête de survie, ne devant sa vie qu’à son courage et sa robustesse de corps autant que de détermination. Une robustesse qu’il devait alimenter férocement, voracement, comme manger le monde pour entretenir la forge naissante d’une volonté primitive, indomptable.

Mais toute traque se termine un jour… Kukan s'arrêta de fuir et attendit son père. Kenji arrivait furtivement, encocha une flèche, banda de toute sa force l’arc et lâcha un trait en direction de son fils qui n’esquissa qu’un geste. Kenji lui avait fait pratiquer ce qu’il appelait l’esquive mesurée. En principe il ne s’agissait que d’un mouvement simple, le plus court possible pour se soustraire à un assaut.
-Encore et toujours, un échec, commenta Kenji.
-Bien moins que ce que vous ne pensiez, Père, contra Kukan en fixant à nouveau son mentor, le nez sanglant.

Kenji prenait une grande inspiration, encochant une nouvelle flèche, puis commença à bander à nouveau son arc en expirant lentement. Kukan le regarda faire sans bouger, les dents serrées, sa détermination enfin suffisante pour ne pas trembler, après tant d’années. La flèche s’envola pour s'arrêter à quelques centimètres du visage du fils, stoppée nette dans un poing serrant de plus en plus fort sous le regard médusé du père.
“CRAC” gémit la flèche en se brisant d’un coup sec, “CRAC” gémit la brindille sous le pied hésitant d’un père qui recule en encochant une nouvelle flèche. Synchronisés, les deux hommes prirent une grande inspiration. Flèche après flèche, même résultat.
-Je vous suis reconnaissant ne n’avoir apporté que quelques flèches, moqua Kukan avec un sourire en brisant la dernière.
-Tu craignais de ne pouvoir toutes les arrêter ?
-Je craignais que vous ne jugiez plus utile de ne viser que mon visage, il faut croire que votre foi en vos traditions et ma foi en votre obstination sont égales.
-Égales peut-être à ta propension à la triche tu veux dire ? Aux stratagèmes de Shinobi !
-Nous deux savons que je n’ai combattu que selon vos propres règles. Je n’ai utilisé aucun stratagème contre vous lors de ce duel. J’ai même daigné accuser l’un de vos coups pour sauver votre honneur, signala le jeune homme en passant un pouce sur son nez ensanglanté avant de le montrer à son père.
-Tu !!! s’exclama à demi Kenji. Un duel...
-Ne se termine que lorsque l’un des deux succombe ou abandonne, récita son fils bras croisés.

Le père leva son arc devant ses yeux, considérant la possibilité d’étrangler son fils à la corde, puis méthodiquement, décrocha la ficelle, avant de déposer l’arme impuissante au sol. Kukan roula des épaules pour s’échauffer un peu plus.
Kenji posa un genoux à terre, puis un autre sous le regard étonné de son fils.
-Vous renonceriez ?
-Qu’ai-je à gagner d’un combat à main nue contre mon fils plus vigoureux sinon des contusions, des blessures voire la mort ?
-Je dois reconnaître votre sagesse, père…
-Si duel il doit y avoir, une personne peut me représenter. Si duel il y a, ce sera celui de mon fils et de mon fils véritable.
-Vous ne pouviez pas trouver arme plus douloureuse pour clore notre lutte, déclara Kukan avec une pointe de tristesse dans la voix.

Kenji avait toujours trouvé les mots juste pendant toute sa vie, du moins c’est comme cela que son fils adoptif se le représentait. Il avait été un guerrier droit et honnête, avec un code personnel et clanique proche de celui d’un tyran, mais où il pouvait se refléter des affections cachées. En un mot, les amours de son mentor étaient toujours à son instar, nébuleux et il respectait cette partie de lui. Il exécrait celle qui l’avait maltraitée en revanche, et c’était contre cela que Kukan allait se battre désormais. Tous deux rentraient au village dans le silence, puis Kenji montait jusqu’au clan, lui annonçant qu’ils ne combattraient que dans trois jours.

Trois jours en ville, sans le moindre sous, il devrait agir telle une petite frappe et obtenir de quoi rester ici, de manière à être contacté convenablement par le clan. Il avisait du regard les bars, les auberges et voyait sortir un type avec un léger embonpoint, une chope en main et la moitié du froc de côté pour se soulager dans la rue. Non loin de la bourse qu’il vidait pendait une bourse bien plus garnie, une victime de choix.
Kukan s’approcha sans regarder directement le soiffard, son agressivité aurait pus être ressentie sans cela, même par un ivrogne de sa trempe.
-Tu m’excuse l'ami, j’ai besoin de cela, plaisanta le jeune homme en pointant du doigt vers la bourse du bois-sans-soif.
-J’suis pas ton ami !! s’exclama celui-ci en se tournant pour tenter d’asperger son interlocuteur d’un bon litron d’urine.
D’un pas agile, le jeune homme esquiva le jet, considéra le clan et l’auberge d’un regard avant d’en revenir au soiffard.
-Bon, et bien disons que je t’emprunte cela, voisin, corrigea Kukan en tirant sur la bourse avant de coller une claque à la tempe du pisseux.
Comme prévu, le type s'écroula dans son urine, si choqué qu’il ne vit même pas le grand homme entrer dans l’auberge.

L’aubergiste regarda d’un mauvais œil les oreilles du nouvel arrivant qui lui faisait un sourire.
-Sert moi quelque chose, tu veux ? demanda le nouveau client.
-Je ne sers pas les… choses comme toi, rétorqua l’hôte au comptoir.
Si lui ne servait pas les “choses comme lui”, les femmes dans l'établissement n’étaient pas tout à fait du même avis, desservant elle-même des expressions aguicheuses. Kukan ne perdit pas le nord, c’était une revanche sur sa vie, sous tous ses aspects. Il pointa du doigt une des filles, la plus jolie évidemment.
-Alors sert lui quelque chose.
-Pa…
Ce qui était un “paie d’abord” s'arrêta là, car une bourse tombait sur le comptoir de l'aubergiste tout d’un coup moins mécontent de ne pas servir ces “choses”. Il déboucha une bouteille, versa un godet à la fille et regarda à nouveau le jeune homme. Celui-ci s’accouda au comptoir, attendit que la fille ait fini de gober son alcool avant de l’attraper par l’épaule pour l’embrasser goulument de manière à récupérer sa boisson avant qu’elle n’ait fini de la savourer. Cela médusa l’assistance, et tout pendant qu’il accompagnait la fille à l’étage après son coup d’éclat, il laissa le soin à l’aubergiste de lui facturer trois jours en lui faisant “confiance”.

---
L’âme sauvage s’était rendue compte au bon matin que la femme qui avait partagé sa “tanière” l’avait deserté sans dire un mot. Il s’était levé, pour une fois vraiment reposé depuis tant d’années. De mémoire, c’était la première fois qu’il dormait dans un vrai lit, pas dans la paille stricte d’une case de clan disciplinaire ou sur le sol meuble de la nature. La sensation ne lui déplaisait pas, c’était comme se lever après avoir gagné du muscle, sans courbature, un pur bonheur. Il était ensuite descendu, avait mangé pour deux, puis était reparti se coucher, mais accompagné une fois encore.

Ce rythme perdura le temps de l’attente, puis à l’aube du jour promis, il se leva plus tôt, s'exerçait quelque peu puis gravit ce sentier même où il avait été abandonné. Il n’avait pas de souvenir de ce jour, pas plus que du visage de sa mère, en revanche, le visage de Kenji était bien là, présent dans ses réminiscences, mais avec moins de blanc dans ses cheveux que désormais. Il leva les yeux vers son mentor alors que les portes s’ouvraient. Une des filles avait été battue… C’était une de celle qui l’avait accompagnée dans sa chambre d’auberge. L’âge avait joué bien des stratagèmes envers le clan Rengeki, et Kukan n’était pas le seul à avoir changé. L’alcool avait dû tourner la tête de la femme pour qu’elle ne le reconnaisse pas avec ses oreilles, c’était probablement pour cela qu’elle était partie au petit matin. Kenji l’avait sans doute battue pour avoir déshonoré sa maison. Il condamnait fermement l’ivresse et les actes de débauche irréfléchi.

Une autre surprise attendait Kukan après qu’il soit entré sur le terrain d’affrontement, dans un jardin zen, au sable qu’il foulait de ses bottes, une épée dans la main. Son frère, Senbaru, marqué lui aussi de multiples contusions, ecchymoses, un fort embonpoint et une tenue propre à l'exception des quelques marques sanglantes témoignant de ses supplices pour avoir désobéi lui aussi au code du clan. Kenji avait eu fort à faire pour redresser le clan à son retour. L’opulence, la complaisance et l’impunité s’était emparé tout entier des quartiers du seigneur local. Son retour avait dû être brutal, comme l’annonce de la fin du monde pour ses enfants.

Mais plus encore pour Senbaru. Il avait probablement touché ses sabres plus souvent en ses trois jours que pendant toute la durée de l’absence de son père. Il avait également plusieurs revanche à prendre sur Kukan. Sans lui, son père n’aurait pas quitté le domaine, sans lui il ne serait pas devenu aussi gros et mou. Sans lui, sa sœur serait peut-être encore pure, bien que Kukan en doutait. Sans lui, jamais il n’aurait été puni pour l’erreur de son frère. Oui, dans son regard tout était de sa faute à lui, mais dans l’âme sauvage, la tristesse coulait désormais.
-Voilà à quoi nous en somme réduit ? s'inquiéta Kukan. Père, vous ne pouvez décemment exiger la poursuite du duel, vous savez ce que cela signifie.

Senbaru avait l’air furieux mais il n’osait ouvrir la bouche, se contentant de fusiller du regard son frère de clan. Kenji baissait déjà la tête en réponse à la question, donnant sa réponse gestuellement. C’était son code, son clan, ses règles. Son fils allait mourir pour expier les fautes de son père et personne n’y pourrait rien. Senbaru esquissa un geste en commençant à lever un sabre et c’était déjà fini. Un coup porté dans le torse découpait la moitié du buste du fils véritable. Il tombait dans le sable, trois sabres aussi, sur un tableau bien trop rouge. Kukan sortit dans le silence, une larme sur la joue.


Alternative : nous vous proposons si vous le souhaitez d'au moins répondre au trois questions ci-dessous :
→→ Qu'est-ce qui a poussé votre personnage à s'engager sur cette voie ?
→→ Que pense-t-il de la destruction de la prison ?
→→ Quelles sont ses motivations ?



Une question ? N'hésitez pas à vous référer au Guide du nouvel arrivant
Rengeki Kukan
(#)Lun 3 Mai - 13:39
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En principe c'est terminé, bonne lecture, merci d'avance.
Rengeki Kukan
(#)Lun 3 Mai - 15:12
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Hetai Kimitsu
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Hetai Kimitsu
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Validation de ta présentation
Bienvenue sur Shinobi no Jidai,

Un Hetai I love you ! Je suis très satisfaite de voir un nouvel Hetai fouler les terres de SnJ, en plus il n'est pas pour me déplaire tongue . Bon, par contre, c'est pas terrible de prendre du bon temps avec sa sœur adoptive, tss !
J'ai beaucoup aimé lire ta présentation, ton style d'écriture est vraiment agréable à lire. Tout est bon pour moi, contente de te revoir parmi nous avec ce DC !

Te voilà donc validé Errant de rang C !
Tu seras ajouté à ta faction et obtiendra ta couleur d'ici peu. Concernant ta Fiche Technique, celle-ci sera accessible ici et tes accès te seront envoyés sous peu.
N'oublie également pas de mettre à jour les liens présents dans ton profil.

Bonne journée et bon RP sur SnJ.
Hetai Kimitsu
(#)Mer 5 Mai - 21:32
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