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De bien belles contrefaçons [Rang C - Aen]
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Fukashigi Moe
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De bien belles contrefaçons
Au début, l’offre est alléchante.
Un gars qui veut être escorté pour ne pas se faire voler ses pierres précieuses. Une marchandise franchement sympathique, qui attire naturellement les regards.
Forcément, tous ces bijoux, là, ça claque, ça brille, ça éveille les instincts de tous les voleurs du coin.
Que le marchand assure sa protection, rien de plus naturel.

Moe a pris le contrat sans trop rechigner : une escorte, c’est un voyage. Un voyage, c’est voir du pays, peut-être des endroits qu’elle n’a jamais vus. C’est la découverte.
Quant aux potentiels combats à venir, bon. Le gars lui a dit qu’il avait aussi quelqu’un d’autre sur l’affaire, à deux, ils devraient s’en sortir, non ?
Moe n’est pas la plus puissante des combattantes, mais elle peut quand même s’en sortir.
Il y a quelque chose à faire à partir de là, c’est tout ce qui l’intéresse.

Alors, assez simplement, elle a accepté le deal : accompagner ce marchand où il faut, moyennant belle récompense.
Seulement voilà.
La récompense, bah. Elle existe pas.
Il lui a dit que ça aurait lieu après l’échange, quand il aura mis le main sur le pactole, mais …
Mais il n’y aura pas de pactole.
Pour le chiroptère, ça n’a pas été facile à comprendre : difficile de connaître toutes ces pierres quand on a passé sa vie dans une cage. Heureusement que les rumeurs vont vite et que les regards pèsent lourd.
Oh elle pourrait déserter de suite, lui dire d’aller se faire voir, mais il ne le sait pas, le pauvre gars.
Il est persuadé que ses quincailleries sont de la bonne marchandise, des objets de grande valeur dont il va tirer un très, très bon prix.
Elle pourrait essayer de le raisonner, lui faire comprendre qu’il met tout le monde en danger et qu’il n’y gagnera rien, sauf que … Bah …
Il est un peu neuneu, leur marchand, là.

Face à ce dilemme, Moe est restée silencieuse, incapable de savoir quoi dire ou quoi faire.
Faut-il mettre les bouchées doubles en terme de bagarre ? Faire du chantage au vendeur pour qu’il accepte et en donne un bon prix ?
A-t-elle envie d’être payée, finalement ?
La récompense, n’est-ce pas d’effectuer ce voyage et de voir la satis- … Nan, elle y croit pas non plus.

Le jour J, Moe s’est postée un peu plus loin. D’ici, elle voit tout, y compris son partenaire pour cette mission.
C’est un homme plus âgé, aux cheveux blonds qui tombent au niveau du cou.
Est-il au courant de la supercherie ?

Elle profite du fait que le marchand soit occupé à tout mettre en place pour s’entretenir avec lui.

« Salut. Je m’appelle Moe. »

Elle a l’impression d’être une enfant quand il faut se présenter. C’est d’un chiant, ces codes, là.

« Sa marchandise, c’est de la camelote. J’ai essayé de lui dire, il veut pas m’écouter. »

Un soupir.

« Qu’est-ce qu’on fait ? »

Autant avoir un plan dès le départ.
L’autre est trop stupide pour accepter que ses magnifiques pierres précieuses soient du toc, il va bien falloir qu’ils fassent quelque chose.
Ils peuvent pas l’abandonner sur le bord du sentier, c’est pas pour ça qu’ils ont signé.
Et puis, bon. Moe vient de commencer cette vie de liberté, elle n’a pas envie d’avoir mauvaise réputation. Pas aussi vite !
Fukashigi Moe
(#)Lun 3 Mai - 14:49
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Kinzoku Aen
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Un contrat en poche. Le premier. C’était le moment de se faire une réputation. Les errants fonctionnaient comme cela. Finalement, ils n’étaient qu’un service noté avec des étoiles et ceux disposant de plus d’étoiles ont statistiquement plus de chance d’être contacté pour des contrats juteux. Les autres… Ils avaient simplement les contrats qui n’ont pas trouvé preneurs. Et c’est un contrat comme ça que le Kinzoku avait dans sa poche, celui-ci dépassant de moitié. La marche allant bon train, le contrat enroulé sur lui-même commençait à se faire la malle… Jusqu’à chuter. Il chuta dans une petite flaque de boue rendant la lecture de ce dernier difficile. Borf ! Aen avait déjà en tête tout ce dont il avait besoin : notamment la vaste supercherie qui était en train de se mettre en place. Vendre des pierres précieuses, c’est bien. Vendre des pierres précieuses contrefaites, c’est la merde. La grosse merde. Et il était bien dedans. Heureusement, il n’était pas seul. Il était accompagné d’une autre personne.

Le Kinzoku s’était posé un peu plus loin. Il voyait son partenaire, et l’étale du marchand qui faisait ses affaires. Adossé contre un mur, les bras croisés, Aen soupirait de désespoir. Il avait clairement le cul entre deux chaises. D’un côté il voulait se faire payer. De l’autre, la possibilité de ne pas se faire payer était tout de même conséquente… Le commerçant était tout de même mis au parfum. La parole du Kinzoku résonnait dans sa tête…

« Tu vends ce que tu veux. Si je ne suis pas payé, je te tue. »

Voilà ce qu’il avait dit à son client. Après tout, la contrefaçon ainsi que le monde des errants était un monde sans pitié parmi lequel seul les plus forts s’en sortent. Il était hors de question qu’Aen soit parmi les faibles. Alors il allait simplement faire ce pour quoi il eut été missionné. En étant dans ses pensées, une dame arriva à sa hauteur : son acolyte pour ce contrat. Arrivé à sa hauteur, elle se présenta et fit un petit topo sur la situation.

« Sympa les tatouages » Dit-il en arborant un sourire, qui disparut aussitôt pour parler de la mission. « Je lui ai clairement dit ma façon de penser. Je lui ai simplement dit que si nous n’étions pas payés, il le paiera de sa vie. » Il se tût quelques minutes pour observer le commerçant fignoler quelques affaires. Il avait vraiment l’air bête. « Au choix : on le tue maintenant et on évite un risque de travailler pour rien… Ou on voit ce qui va se passer… » Son index se posa sur le coin de sa lèvre inférieur puis il tapota dessus, le regard dirigé vers le haut. « L’idée de le tuer maintenant m’intéresse bien… » Il continua de tapoter sur sa lèvre avant de reprendre. « D’autant plus qu’il est pénible ce type… Mais bon. » Un soupire suivit d’un petit élan pour se redresser, voyant le commerçant se diriger vers eux. « La conscience professionnelle Moe… »

Aen alla à la rencontre du client qui semblait avoir fini ce qu’il faisait. Le pas nonchalant, il fit tout de même un salue de la main à sa partenaire tout en lui adressant un petit mot.

« Au fait, je m’appelle Aen. Enchanté ! »

Aucun plan finalement… Le Kinzoku se mit à hauteur du client, et il commença à marcher avec lui… Probablement suivit par Moe…
Kinzoku Aen
(#)Lun 3 Mai - 15:48
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Fukashigi Moe
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Fukashigi Moe
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De bien belles contrefaçons
Ils ont pas la même notion de sympa.
Au moins, ça le choque pas et ça n’a pas l’air de lui déplaire. C’est déjà ça.
S’il savait que ce sont des dessins réalisés par le cirque, qui servaient à l’identifier et en faire une bête d’autant plus intéressante, peut-être qu’il les aimerait moins.
Elle sait pas, le saura peut-être jamais.
Elle s’en fout un peu, aussi. N’a pas spécialement envie de lui raconter son passé.
Ils sont pas vraiment là pour ça.

« Merci. »

Et hop, la bombe désamorcée, emballez, c’est pesé.

Pour son acolyte, ça va quand même beaucoup plus vite : il a dit au marchand que s’il n’était pas payé, il le tuerait.
Bah, ouais, en un sens c’est plutôt fonctionnel, mais en même temps, c’est pas tout à fait la bonne méthode à employer.
S’il meurt, pas de contrat. Si pas de contrat, pas de possibilité d’être payés.
Moe plisse les narines.
Ouaip. Faut qu’il reste en vie, le marchand.
Il n’a pas la lumière à tous les étages, certes, mais c’est lui qui a la possibilité de leur rapporter le pactole. Donc il faut réellement qu’ils l’aident, quel que soit le moyen.

Son acolyte a l’air plus intéressé par la mort du type, m’enfin.
Va falloir s’interposer et empêcher cette situation de devenir incontrôlable.
Ça commence pas très très bien, toutes ces histoires, quand même.

Selon lui, il a une « conscience professionnelle », donc peut-être qu’il le tuera pas.

Le marchand, ayant fini sa besogne, revient vers eux.
L’acolyte va à sa rencontre et en profite pour se présenter : Aen. Facile à retenir, ça.
Aen, Moe.
Pas mal.
Elle opine du chef, le suit jusqu’au type.

Il se met directement en marche, équipé de tout son bazar.

« Partez devant, mais restez pas trop loin de nous. »

Juste pour le moment.
Une fois qu’il a pris les devants, Moe en profite pour s’approcher d’Aen.

« Plutôt que le tuer lui, peut-être piller les marchands ? »

Elle hausse une épaule.

« Son produit, on s’en fout. Le client, c’est lui, donc on peut pas trop le cogner. Par contre on peut faire les gros bras : s’ils le payent pas, on les fait payer. »

Ce plan lui plaît déjà davantage.

« Lui est trop con pour comprendre qu’il vend du toc et j’pense pas que le secouer soit productif. Donc on le pousse jusqu’au bout de son délire et voilà. »

Et puis, après ça, ils s’en foutent, eux : ils le reverront jamais.
Les conséquences une fois qu’ils sont partis, bah, elles comptent plus vraiment.
Ça embête un peu Moe, quand même, parce qu’elle aime autant qu’il se fasse pas couper en deux, le p’tit vieux, mais bon.
Elle peut pas sauver tout le monde, elle l’a bien compris.

« J’m’occuperai de surveiller les attaques potentielles avec mes capacités sensorielles. Pareil pour l’arrivée avec les vendeurs, on sait jamais. »

Au cas où ils tenteraient de tous les plomber.
Après tout, s’ils prévoient de tomber sur les acheteurs, les acheteurs pourraient très bien prévoir de leur tomber dessus aussi.
Ce monde n’a rien de rose, Moe ne le sait que trop bien.
Alors à malin, malin et demi : elle piégera les piégeurs.
Fukashigi Moe
(#)Sam 8 Mai - 16:53
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Kinzoku Aen
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Le contrat stipulait : « Assister à la vente, et la conclure d'une façon ou d'une autre ». Cette phrase n'avait pas fait tilter Aen qui s'était arrêté à simplement zigouiller le marchand qui allait probablement leur faire perdre un temps précieux. Cette petite avait la tête sur les épaules et savait prendre le recul nécessaire pour analyser la situation. Une qualité que le Kinzoku n'avait pas : il était un peu trop impulsif et avait tendance à foncer tête baissée. Soit. D'un haussement d'épaule, il acquiesça les paroles saintes de Moe – dont le nom était d'ailleurs facile à retenir.

La partenaire d'Aen décida de rester légèrement en retrait pour surveiller les arrières tandis que l'homme au bob resta proche du marchand. Ses mains étaient croisées derrière son dos et il marchait d'un pas nonchalant aux côtés d'un marchand avide d'argent, dont la carriole était rempli de contrefaçon, et sa cervelle rempli … Ah non. Sa boîte crânienne était totalement vide...

Quoi qu'il en soit, après une escapade des plus ennuyeuses, le trio légendaire finit par arrivé à Sanzato ! Grande ville situé dans les montagnes d'Iwa. C'était somptueux. Les montagnes abruptes, le ciel gris, l'ambiance de la Capitale ! C'était super. Aen souriait davantage et était même content finalement d'être là, se rappelant continuellement sa vie de commerçant d'antan ! Les pierres précieuses – bien que fausse – avaient tout de même l'avantage de briller comme de vrais trésors et cela attirait l'oeil des citoyens de la roche, et des touristes. Mais l'homme qui n'avait pas la lumière à tous les étages devaient tout d'abord s'installer sur sa place attitré et c'est d'ailleurs ce qu'il était en train de faire, en plein milieu d'un marché où tout se vendait.

Aen se retourna et observa au loin Moe, puis il lui fit un signe de tête pour signaler qu'il était prêt, et que la vente allait pouvoir commencer. Et c'était même plutôt rapide. Soudainement, plusieurs potentiels clients étaient déjà à l'affût de l'affaire du moment. En touchant avec les yeux, ils observèrent attentivement les pierres qui n'ont de précieuses que le nom, et il avait déjà une touche. Un homme voulant faire plaisir à sa femme venait de prendre ce qu'il pensait être un réel rubis. Le prix indiquait par le marchand semblait un peu élevé mais Aen eut un réflexe de commerçant.

« Monsieur, imaginez seulement le sourire de votre épouse lorsqu'elle pourra vêtir son cou avec ce rubis de qualité ! » Dit Aen. Mais l'homme hésita toujours. « Elle sera émerveillée ! Je ne peux que vous conseiller ce collier. En plus le rubis, la pierre de l'amour ! » Finit-il.

C'était un discours de commerçant. Le simple B-A-BA de la vente. Ce domaine est à la fois complexe et simple. La vente n'est pas juste vendre un objet, c'est jouer avec les émotions du client. Ce n'est pas dire qu'un objet vaut tel prix pour telle et telle raison... C'est dire au client pourquoi il doit prendre cet objet et créer un besoin. La vente n'est que psychologique, et cela a été prouvé à l'instant même. L'argent fut tendu au marchand qui l'encaissa rapidement avec ce petit filet de bave au coin de la bouche : dégueulasse.

La suite allait être prometteuse commercialement parlant. Mais un peu d'action ne ferait pas de mal !
Kinzoku Aen
(#)Lun 10 Mai - 21:06
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Fukashigi Moe
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De bien belles contrefaçons
Il y a trop de monde, dans les marchés.
Ça lui rappelle un peu le cirque, quand même. Des gens avides de choses qui brillent, de choses qui se mangent. Au cirque, c’était plus ou moins la même chose : les gens venaient voir des animaux mis en cage, des gens qui se déhanchent sous les projecteurs pour leurs beaux yeux.
Chouette, la vie de cirque.
Elle a l’impression de vivre une situation similaire, avec tous ces gens qui n’ont que l’argent à la bouche et leur désir de tout posséder.
L’avantage d’une telle abondance de gens, c’est qu’ils parviendront au moins à vendre quelque chose. Tout ne partira pas naturellement, c’est évident, mais s’ils peuvent en vendre un maximum sans qu’il y ait de bévue, c’est déjà pas mal.

Moe laisse son partenaire s’occuper des ventes, présent aux côtés de leur marchand un peu marteau.
Il a l’air de très bien se débrouiller, pendant que l’autre s’en met plein les fouilles.
Le chiroptère est persuadé que ça ne se passera pas comme ça, qu’il y aura quelqu’un de bien plus malin qui se pointera. Et là, ce sera plus pareil.
Peu sereine, Moe choisit de renforcer ses capacités sensorielles. Elle filtre d’autant plus les présences, s’intéresse aux gens qui discutent.
Dans le tas, elle repère exactement ce dont elle a besoin : un homme à la voix rauque, qui murmure quelques mots à son partenaire. Ou sa partenaire ? L’interlocuteur ne répond pas.
Le premier lui chuchote qu’il a repéré un débile sur le marché, qu’il suffit juste d’y aller pour le fracasser.
Le mec au bob ? Oh, il s’en bat la couenne du mec au bob : il lui roulera dessus juste comme il faut. Il posera pas de problème.
Alors, hop hop hop, les deux voleurs se mettent en route en direction du marchand.

Moe se rapproche d’Aen discrètement, fait mine d’être intéressée par les pierres précieuses présentes sur l’étal.
Ses prunelles viennent chercher celles du blond.

« Deux pillards. »

Deux silhouettes se détachent de la foule, apparaissent au loin.
Comme Moe est devant, ils n’osent pas s’approcher. Ils ne voudraient pas créer de brusque mouvement de foule.

« L’un des deux est prêt à vous taper dessus pour tout empocher. Ils savent que le marchand est toqué. »

Savent-ils que les marchandises sont de la camelote ?
Rien n’est certain de ce côté. Quoi qu’il en soit, Moe ne peut pas les laisser agir à leur guise. Elle doit s’interposer, ou faire en sorte que son partenaire le fasse.
Ils ne doivent ni blesser leur vendeur, ni lui chaparder quoi que ce soit.

« Il faut éviter de créer un mouvement de foule : si le marché foire, la vente aussi. On peut pas laisser le marchand seul non plus. »

Un large sourire étire ses lèvres alors qu’elle relève la tête.
À haute voix, aussi intelligiblement que possible, la métamorphe reprend la parole.

« Oh ces pierres sont vraiment incroyables ! Quelle aubaine ! »

Elle se donnerait presque envie de vomir.
Ça fait réfléchir les deux personnes au loin, qui ne savent pas trop s’ils doivent s’avancer et combien de temps cette idiote va rester là.
Moe en profite pour amorcer la suite. Ou plutôt … Amorcer l’amorce de la suite.

« On fait quoi ? »

Parce qu’elle, se battre, c’est pas son truc.
Elle peut bien en attraper un et le lâcher plus loin, mais une chauve-souris à moitié humaine, dans ce marché, c’est la panique assurée.
Ou pire, au moins pour elle.
Alors elle s’en remet au blond. Il était prêt à casser les dents du marchand, plus tôt, il doit bien avoir une méthode simple et efficace pour le faire à deux brigands, non ?
Fukashigi Moe
(#)Mer 19 Mai - 15:37
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Kinzoku Aen
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Aen fut informé par Moe que deux personnes hostiles – des pillards en somme – comptaient venir piller la marchandise après les avoir violenté. A la base, le Kinzoku voulait écraser le marchand à la base tant son quotient intellectuel ne dépassait pas la dizaine. Finalement, l'arrivée de ces deux individus au dessein maléfique tombait à point nommé ! Moe demanda à Aen la conduite à tenir. Mais le Kinzoku ne s'estimait pas le supérieur de la Kunoichi. Aussi, rapidement et le plus discrètement possible, il écrivit sur la paume de chacune de ses mains. Un petit sourire à Moe avant d'aller à la rencontre des pillards – qui étaient toujours immobiles, ne sachant pas s'ils devaient avancer ou attendre quelques minutes.

« Bien le bonjour messieurs ! » Dit Aen avec un énorme sourire, remplit de bonne volonté. La main tendue vers eux pour leur serrer la pince tout en dissimulant les écritures. « Je vous en prie, venez voir nos belles pierres précieuses ! »

Après avoir serré la main des deux personnes, il s'écarta légèrement et tendait le bras vers le stand afin de les inviter à venir voir la marchandise de plus près. Il se face à eux pour leur laisser le chemin libre s'ils voulaient s'approcher. Les deux pillards se regardèrent l'un l'autre. C'était une situation pour le moins étrange, mais l'attitude d'Aen était réellement celle d'un commerçant qui tentait de refourguer sa came. Il ne ressemblait pas du tout à un ninja – et ce, même dans la vie de tous les jours.

« Allez allez mes bons monsieur ! Nous pouvons même vous faire une offre très alléchantes ! »

La venue de certains potentiels clients titillait tout de même la luxure de ces deux personnes. Peur de ne pas en avoir assez, ils décidèrent chacun de s'approcher du stand et contempler leur futur trésor. Le marchand tentait de vanter ses pierres mais visiblement son charisme d'huître ne semblait pas faire mouche. Les clients qui – soûlés par l'attitude du vendeur – avaient décidés de partir, était une aubaine pour les deux pillards qui commencèrent leur affaire. L'un d'eux se dirigea vers le marchand qui fut surpris par un acte aussi impoli. Le poing de ce dernier se leva, mais le piège se referma sur eux. Aen fit un mûdra et activa ce fameux piège.

Rapidement, la main des deux individus fut enroulées et enfermées dans un dôme de métal suffisamment lourd pour les faire tomber à terre. Ce dôme était si lourd qu'ils étaient tout deux incapables de se relever. Si lourd, que l'impact avec le sol avait creusé un petit cratère autour dudit dôme et ils ne pouvaient se mouvoir à leur guise.

La réaction d'Aen fut fidèle à lui-même. Il s'approcha du stand tout en applaudissant, un sourire ahuri aux lèvres. Fier de son subterfuge bien que les cobayes ne soient que des illustres idiots, il était tout de même assez satisfait  de sa prestation. Mais que faire d'eux désormais ? Est-ce qu'Aen et Moe allait garder ces deux pillards comme exemple et les laisser ici à la vue de tous ? A leurs côtés, le Kinzoku fit un signe à Moe.

« Je te les laisse ? Ou je m'en occupe ? » Dit-il grand sourire.
Kinzoku Aen
(#)Mer 19 Mai - 18:43
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