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De blés et de flammes [C]
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Rengeki Kukan
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Rengeki Kukan
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De blés et de flammes, Tour 1

Le vague à l’âme, Kukan avait rodé de ville en ville sans toucher à la nourriture ni aux femmes depuis un moment. Dans chacun de ses actes, à chacune des apparitions de son bras, il revoyait dans sa paume un sabre entaché de sang. Les voix des hommes évoquaient l’agonie de son frère, celle des femmes les sanglots de ses sœurs. Et le silence, même le silence avait le parfum d’un membre de sa famille, celui de son père, subtil mélange d’odeur de papier usé et de fer. Dépérissant petit à petit, il avait fini par faire escale, reprenant petit à petit son train de vie, désormais entaché lui aussi. La pitié qu’il suscitait au peuples qu’il rencontrait lui avaient donné un charme tout autre que lorsqu’il était rentré chez lui. Les femmes ne se pavanaient plus autour de lui, attendant d’être conquises. Non, elles se précipitaient, pour celles qui étaient intéressées par les colosses démunis, brisés, pour lui porter assistance, retirant de lui ce qu’elley cherchaient, sans aucun effort.

Il avait fallu la mort d’un frère pour briser sa force sauvage, il n’était plus qu’une bête domestique, coupant du bois pour une jeune femme celibataire. C’était presque là un coin de paradis, ou le colosse pouvait se ressourcer, mais ce paradis ne durerait pas et Kukan le savait. Un messager arriva en ville, avec une annonce officielle du clan Rengeki, pour Kukan. Le soldat s’était prosterné devant le colosse qui terminait sa bûche d’un mouvement presque exaspéré. La femme chez qui il habitait sortit et regarda la bête domestique d’un autre oeil tendit que celle-ci, rappellée à son devoir envers son clan tendait une main vers le parchemin pour le lire.
-Je me doutais que ce jour arriverait, Chicharin, j’espérais qu’il arriverait plus tard, se confessa le colosse.

Sa moitié d’alors se précipita vers lui pour regarder le parchemin. Ce village n’était pas très évolué, tout juste si certains savaient compter, alors lire…
-Mon clan veut que je parte vers le nord, plusieurs villages dans ces provinces ont un problème impliquant une série de feux de cultures.
-Je ne savais pas que tu faisa…

Le colosse attrapa sa main.
-Je suis désolé de te l’avoir caché, et te remercie encore d’avoir ramassé la demi-personne que j’étais devenue. Sans toi, je pense que tout était fini.
-Mais pourquoi toi ?
-Mon frère est mort, mon père se fait vieux et… Le reste de ma famille à besoin de reprendre des forces, comme j’en ai repris à tes côtés. Cet exploit que tu as réussi avec moi, à mes côtés, il faut que je le reproduise, ailleurs.
-...

Kukan, sentant la tristesse envahir sa sauveuse, posa son autre main sur son visage ému, redressant son menton tout en lâchant le parchemin.
-Je ne te dirais pas adieu pour autant, Chacharin. C’est grâce à toi que je revis, il faudra que je revienne pour t’exprimer à nouveau ma gratitude.

Lâchant les mains de la jeune femme, la bête domestique attrapa un seau d’eau, il lui était déstiné, pour après la coupe, mais il le tendit au messager.
-La route devait être harassante et tu a dû te dépêcher, sert toi, déclara-t-il avec un sourire.

Le messager acquiesça, et alors qu’il buvait, Kukan en profita pour poser ses lèvres sur celle de Chacharin, une dernière fois avant de partir d’un pas sûr, serein.

---

Son parcours fut relativement bref, il était déjà aux frontières de la province suivante à vrai dire. Il arriva dans un village simple, du chaume, des plantations, un entrepôt et deux étables, un coin charmant. Néanmoins il persistait dans l’air une certaine tension, les gens étaient crispés et le seul soldat du village avait l’air accablé, presque à deux doigts des pleurs. Il était jeune, paraissait peu expérimenté et ne portait même pas ses armes. Sans doute que ce village n’avait au fond pas d’autre moyen de se défendre que sa population. Kukan ne se pavana pas trop, se dirigeant directement vers une femme, il s’arreta à quelques mètres d’elle et s’éclairçit la voix alors qu’elle allait attraper un ballot de foin. Elle se retourna, surprise par deux fois, une de ne pas l’avoir senti arriver, deux de sa taille comparé à elle.
-Désolé de vous avoir fait peur, je cherche celui qui s’occupe de votre village, posa-t-il calmement avec son ton le plus posé qu’il ait trouvé.

Elle reprit ses esprits rapidement, retrouvant l’expression du reste de la population, elle pointa du doigt une hutte de taille moyenne.
-Hogo, il est doyen, ne vous attendez pas à un service. Vous n’avez pas besoin de vous annoncer.

C’était clair et concis, elle n’avait pas envie de parler plus, et avec cela elle retournait à la tâche sans dire un mot de plus. Il glissa un “merci” avant de repartir, il sentit le regard de la femme se planter dans son dos alors qu’il allait dans la direction indiquée. Il repoussa la natte qui marquait l’entrée, glissa une tête à l’intérieur.
-Hogo ?

Kukan hésita à rajouter “-sama”, mais se retint, cela n’était probablement pas nécessaire, compte tenu de la situation. Un bras dans l’ombre lui fit signe d’avancer puis de s'asseoir. Il se passa un moment avant que l’homme ne daigne ouvrir la conversation pour la refermer aussitôt.
-Tu n’es probablement pas le seul qui a été dépêché ici, aussi je vais te demander d’attendre le prochain. Si cela dure plus longtemps que la journée, tu pourras aller dormir dans l’étable et revenir au matin. Je n’ai pas envie de me répéter, expliqua-t-il avant de retourner dans le silence.


Rengeki Kukan
(#)Lun 10 Mai - 17:01
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Hayasaka Kyohei
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"Quel joli sabre, étranger ! On en voit pas beauco... Attendez, j'vous connaît non ?

"Oui, et vous m'avez sorti cet exact discours la dernière fois vieil homme. Ramenez moi à Obune vous voulez bien ?"

Un sourire franc sur les lèvres, le gondolier acquiesça d'un hochement de tête avant de se saisir de sa rame. Kyohei avait accosté une heure plus tôt par le même navire sur le même port, et retrouvait à présent le batelier qui l'avait autrefois dirigé le long des deltas dAzatsu jusqu'à Obune. Bien sûr cette fois-ci il ne s'agirait que d'une très rapide escale. Son objectif était ailleurs. Initialement adressé à des aventuriers et autres mercenaires, les renseignements chajins avaient considérés le contrat dont il avait la charge comme une piste potentielle sur les évadés, comme ils le théorisaient pour la majorité des soudains sursauts de criminalité dans tout le Yuukan. Peiné de devoir quitter si tôt sa patrie après ces longs mois d’errance à l'étranger, son quotidien s’ordonnait cependant et comme toujours autour de ses devoirs, et non de ses envies.

Le voyage fut aussi calme et inanimé que lors de son dernier passage sur ces eaux. Désormais plus familier avec son guide, Kyohei s’autorisa quelques échanges mondains amorcés par le vieil homme, et en profita pour lui demander son avis.

"Ah oui, ces fichus feux ! Mon cousin a perdu presque toutes ses récoltes à cause de ces satanés pyromanes, t’y crois toi ? Si tu veux mon avis c’est probablement l’oeuvre d’un seigneur local qui s’en prend à la petite concurrence.”

"Curieuse nation que la tienne mon ami. Ce n’est que la deuxième fois que j’y passe mais ses habitants m’y apparaissent à chaque fois bien divisés et ses seigneurs bien corrompus ?"

"Bienvenue au pays des rivières petits. Faut croire qu’il est difficile d’unifier un peuple quand lui-même finit par considérer son propre territoire comme une simple route au milieu du Yukkan.”

Le batelier déposa son passager à Obune peu de temps après cette conversation, et Kyohei entama alors la fin de son trajet à pied. Le long de celui-ci, il eut le temps de méditer sur l’hypothèse du gondolier. Si l’ambiance qui régnait lors de son bref passage à Watanagashi était un tant soit peu représentative du climat social du nord du pays, alors il ne faisait aucun doute que la théorie du kawajin était cohérente. Quand bien même, Kyohei avait déjà parcouru plus de la moitié du chemin, et s’il pouvait aider, malgré l’absence d'éléments liés à Arashi, quelques paysans désespérés tout en donnant une image flatteuse de sa nation, alors le jeu en valait la chandelle.

Tout du moins était-ce son intention initiale, mais il n’avait alors peut-être pas bien considéré les tensions xénophobes qui s’installaient dans la région. Cette sous-évaluation pouvait sembler étonnante de la part du guerrier qui avait pu expérimenter lui-même la haine des étrangers qui émanait de certains locaux, mais il fallait croire que la charge d’aventure qu’il avait pu vivre au cours de sa courte épopée avait dilué ce souvenir amer. Les serfs dont il avait croisé la route s’étaient cependant fait une joie de le lui rappeler par une multitude de remarques désobligeantes et autres regards méfiants. L’officier ne leur en tenait pas rigueur: bien qu’il n’ait jamais été dans la culture de Cha de blâmer les étrangers pour ses propres malheurs, Kyohei pouvait comprendre l’origine d’une telle méfiance face à l’apparition d’un parfait inconnu au beau milieu d’une telle crise. Village après village, il essuyait donc sans broncher ces petites marques d’hostilité, profitant du trajet pour tenter d’établir une carte approximative du passage à l’acte des incendiaires. Le peu d’informations dont il disposait ne permettait pour l’heure aucune déduction, mais il était certain qu’il en apprendrait plus auprès de son contact au cœur des provinces ciblées. Bien vite, il atteint justement le village en question, et s’adressa immédiatement à l’unique garde qu’il pouvait voir. Bien que d’un âge proche du sien, le milicien qui lui faisait face arborait une apparente nervosité qui surpassait de loin tout ce que Kyohei avait pu ressentir en lui depuis la fin de la guerre. Il était donc clair que la menace locale était perçue comme extrêmement grande par les habitants.

"Je cherche le chef de ce village, peux-tu m’indiquer où aller ?"

Face à l’hésitation palpable de son interlocuteur qui lorgnait anxieusement vers son arme, l’officier s’empressa de préciser ses intentions tout en délogeant son fourreau de sa ceinture.

"Il m’attend, et je te laisserais mon arme, n’aie crainte."

Joignant le geste à la parole, le guerrier tendit son sabre rangé au garde, qui acquiesça nerveusement et pointa du doigt une bâtisse indissociable des autres, bredouillant quelques mots à propos d’un certain Hogo. Le remerciant d’un signe de tête, Kyohei s’y dirigea à grands pas tout en ajoutant une dernière précision adressée au milicien.

"Prends soin de mon sabre, c’est un important cadeau auquel je tiens."

Quelques pas lui avaient suffi pour atteindre l’entrée de la hutte, mais il prit quelques secondes de plus pour dépoussiérer convenablement sa tunique avant d’y pénétrer. En dépit de la faible luminosité de l’espace, Kyohei distinguait deux individus. Le premier pleinement éclairé par la flammèche qui trônait au centre de la pièce, était assis un colosse à la chevelure flamboyante. Plus en retrait, presque fondu dans les ombres qui entouraient la pièce, se trouvait un vieillard décrépit à l’air sombre. Assumant qu’il s’agissait là du Hogo qu’il recherchait, le guerrier annonça sa présence et son identité.

"Hayasaka Kyohei, officier chajin, je suis ici sur les ordres de Dame Yokoyama, daimyô du pays du thé."

Toujours impassible, le vieil homme lui fit signe de s’asseoir, et l'épéiste s’exécuta, se permettant une unique question.

"Attendez vous d’autres agents ?"
Hayasaka Kyohei
(#)Jeu 17 Juin - 18:18
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Rengeki Kukan
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faire le point, Tour 2

Cela faisait un petit moment que la bête attendait patiemment dans la pénombre de la hutte du chef, simplement éclairée par une bougie dans une lanterne de papier. Rien n’accompagnait cette obscurité si ce n’était le silence qui se faisait de plus en plus pesant. Cela laissait amplement le temps au colosse de s’adapter à l’obscurité puis celui de détailler son commanditaire. “Vieux comme le monde” aurait pu être une description acceptable pour l’établissement de son portrait robot. Sa voix n’avait pas paru si désincarnée, il avait l’air vigoureux malgré son apparence frêle, comme si il avait cultivé son corps pour rester en pleine possession de ses moyens plus longtemps. Du reste la salle était plutôt simple, tatamis, une petite marmite au-dessus d’un feu non allumé, des couchages au fond de la pièce. Le doyen devait également prendre ses bains ici, d’où la présence d’un baquet.

Les observations de Kukan s'arrêtèrent là, il captait de ses oreilles qui pivotaient le son de quelqu’un approchant. L’individu s'arrêta lui-même devant la natte à l’entrée et le colosse pus l’entendre frapper un tissus, sûrement ses propres habits, avant d’être aveuglé quelque peu par la lumière percutant sans vergogne ses pupilles qui se dilatèrent, enjoignant son bras à se lever pour se couvrir les yeux. Après que l’homme soit entré, il baissa son membre récupérant peu à peu son sens pour détailler le nouvel arrivant tout pendant que celui-ci parlait. Il avait une posture d’homme mais un corps plus juvénile, soutenu par une musculature entretenue et probablement pleine de souplesse. Celui-ci disait être un officier du pays du thé, si la mémoire de la bête était suffisamment aiguisée, alors l’officier avait fait un long voyage jusqu’ici, à travers la mer.

Sa détermination l’avait enjoint à parler le premier, Kukan, lui, ne s’était même pas permis de se présenter. Le doyen hocha la tête de gauche à droite après la demande de Kyohei.
-Malheureusement les récoltes ne nous permettent pas d’engager plus que deux personnes, les premiers arrivés seront les premiers servis, les autres iront aider d’autres villages, j’ai des missions pour eux aussi, mais pas ici, souligna-t-il en tapotant une pile de lettres à côté de lui.

Il prit un temps pour instaurer un nouveau silence, regardant chacun des visages des gens qu’il avait convoqué.
-Je suis Hogo, le chef du village, annonça-t-il.

C’était là une manière d’enjoindre le colosse à décliner son identité, par déférence.
-Mon nom est Rengeki Kukan, fils adoptif de Rengeki Kenji, Seigneur local d’une des provinces du sud.

Le regard du doyen se fit plus fin, perçant.
-Je ne vous cache pas que cette absence d’agents venant de ma propre province ne m’évoque pas le meilleur sentiment pour mon seigneur local.
-Si je peux me permettre, interrompit Kukan, la requête que j’ai reçue est issue de mon père, elle-même probablement issue de la demande de soutien de votre propre Seigneur. Sans vouloir froisser votre sentiment, je vous suggère simplement l’idée que votre Seigneur lui-même est démuni.
-C’est juste, mais l’absence de force nous rend vulnérable, et c’est justement ce genre de vulnérabilité que vise le perpétrateur de ces crimes commis dernièrement.

Le colosse ne répondit pas, laissant le chef faire son topo jusqu’au bout.
-Ce village est la victime d’une farce dangereuse. Quelqu’un, ou quelque chose, allume parfois des feux la nuit. Sans visibilité, il est difficile de dire qui cela pourrait être, qui plus est, il ne frappe pas tous les jours, mais attends probablement le moment le plus opportun. J’ai déjà tenté de rassembler le village lorsqu’un incendie se déclarait, mais la panique l’emportait trop souvent pour que j’en tire une quelconque information.

La natte s’ouvrit, laissant passer un grand type qui ouvrit la bouche mais fut coupé par le doyen.
-Je ne peux me permettre de vous donner quoi que ce soit. Jeune Seigneur Rengeki, si vous voulez bien, demanda-t-il en tendant un papier dans sa direction.

Le colosse se leva, récupéra le papier et demanda au grand type de suivre les instructions de la lettre avant de revenir s'asseoir dans le calme. Le doyen s'éclaircit la gorge.
-Le feu n’est pas naturel, et il menace souvent dangereusement les plantations, au point que le village compte désormais deux blessés. Ils ont sacrifié leur peau pour arrêter l’incendie. Je vous ai écrit une liste des noms des habitants, car même si j’espère ne pas avoir de pyromane dans mon propre village, je me doute qu’il ne s’agit pas là des méfaits d’un esprit mécontent. Je vous demande d’être délicat avec mes compères, la fatigue et la tension engendrée par ces actes rend tout le monde suspicieux et à cran.

Le vieillard tendit deux lettres, Kukan alla chercher la sienne et l’ouvrit, détaillant son contenu assez rapidement. Vingt-trois noms, triés par âge et fonctions. La plupart étaient inscrits en tant que cultivateur, mais l’on pouvait également voir d’autres professions, notamment un brasseur et un tenancier de bar, des tisseurs et tisseuses, un artisan du bois, des bûcherons, un forgeron, un trappeur ainsi qu’un comerçant.
-Maitre Hogo, puis-je vous demander d’indiquer qui est arrivé récemment dans le village, ainsi que le nom des enfants, sollicita le colosse.
-Vous pouvez, répondit simplement le doyen avant de reprendre ses feuilles et de sortir un pinceau mince pour mentionner les informations.

Cinq nouveaux entrants dont ils n’avaient pour l’instant que le nom. Gina, s’occupant de l’ambiance du bar, Rige et Satsu, deux nouveaux bûcherons, Jizo, nouveau médecin, Tara, tisseuse. A cela s’ajoutaient sept enfants, pour un total de trente-six suspects, étant donné que Hogo s’était exclu.
-Nous vous remercions, déclara le colosse en inclinant la tête vers le doyen qui lui renvoya sa politesse.
-Si vous voulez un endroit où dormir, je n’ai malheureusement que l’étable à vous proposer, à moins que quelqu’un vous autorise à vous reposer chez eux.

D’après le ton de la voix, il en doutait fortement. Kukan espérait au moins que l’étable était propre. Quoi qu’il en était, il était évident que le doyen ne voulait pas d’eux chez lui. Le colosse se tourna vers l’officier du pays du thé, tout comme le chef du village, tous deux lui laissant le soin de prendre la parole si il avait d’autres demandes à formuler.



Rengeki Kukan
(#)Sam 19 Juin - 13:21
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