Un allié économique du clan Hougyoku fait appel aux services du clan pour sa protection puisque la transaction les concernes. La vente de pierre précieuses se fait de plus en plus fructueuse pour le clan et enrichi beaucoup leurs alliés économiques, mais ceci les met souvent en tête de liste pour les criminels. C'est pour Saxa fut envoyé à Ta no kuni pour rejoindre ce riche marchand, Tomioka et sa famille pour les escorter jusqu'au village de Sakakusu pour ses échanges dans le Pays du feu. Kanato eut été très claire quant à la protection de son riche ami Tomioka et de ses intérêts. Saxa acceptait les termes de sa mission et quittait immédiatement le domaine avec son sac de mission et s'empressait de rejoindre le client à Ta no kuni.
Une fois sur place, l'homme et sa famille embarquait dans une diligence... Loin d'être modeste, l'embarcation avait de quoi taper dans l'œil des voyous qu'ils croiseraient sur leur route. La jeune femme s'installait à l'avant avec le conducteur pour avoir une meilleure vue et pouvoir réagir plus rapidement en cas d'attaque. L'Hougyoku trouvait son voyage long depuis Tsuchi, mais elle n'avait pas vraiment le loisir de pouvoir se reposer pleinement sur la route puisqu'elle était seule à pouvoir assurer leur protection. Même lorsqu'ils s'arrêtaient dans des auberges sur leur route, elle dormait d'un sommeil très léger.
La diligence traversait Hi no kuni pour arriver dans la ville à la croiser des fleuves, Sakakusu. L'endroit était beau et propre pour une ville de pêcheurs, ce qui étonnait Saxa. Ils s'arrêtaient devant un bel hôtel et la famille allait rapidement s'y installer suivi de la kunoïchi qui ordonnait au cocher de se ranger pas trop loin. Les habitants devaient avoir l'habitude des riches marchands dans le coin puisqu'ils ne leur faisaient pas trop attention ce qui semblait être bon signe. La femme gardait toutefois un œil sur les regards curieux qui se posaient sur cette famille. Ils avaient de l'argent et aimaient le montrer... Saxa ne saurait les blâmer puisqu'elle fait la même chose lorsqu'elle n'est pas en mission.
Le rendez-vous de Tomioka n'était que le lendemain, donc ils profiteraient de leur arrivé pour passer le rester de la journée ensemble à visiter. Saxa essayait de lui faire comprendre de ne pas trop s'exposer puisqu'elle était la seule escorte avec eux et que sa famille se retrouverait seule à l'hôtel, mais l'homme n'entendait rien puisqu'il se sentait en sécurité dans le village. La kunoïchi les escortait donc dans la ville boudant presque derrière avec les bras croisés. Le couple avait pris les devants tandis que leur petite était à l'arrière avec Saxa attrapant sa robe entre ses doigts pour la suivre de près. Elle était mignonne et curieuse posant toutes sortes de questions à la kunoïchi sur un peu n'importe quoi. Celle-ci répondait à ses questions en regardant autour d'eux pour surveiller.
***
Le lendemain matin, Saxa attendait déjà dans le couloir, elle était adossée au mur, les épaules reculées et le menton levé en train d'observer ses ongles devant elle en attendant que le marchand sorte enfin de sa chambre pour se diriger aux écuries afin de rejoindre la diligence déjà préparée qui les attendait. Cette fois l'Hougyoku embarquait avec le marchand dans la cabine pour une garde plus rapprochée de son client. Ils quittaient Sankakusu pour se rendre au point de rendez-vous de la transaction. Tomioka tenait sa mallette bien serrer contre-lui en regardant par le hublot. La demoiselle l'observait, il tapait nerveusement du pied et se rongeait les ongles. Celle-ci fronçait les sourcils et se retournait vers son hublot afin de surveiller de son côté.
Au bout d'un moment, la diligence s'immobilisait. « Nous sommes déjà arrivés ? » Se questionnait Saxa en fronçant les sourcils. Toutefois, le marchand lui n'était pas convaincue qu'ils étaient au bon endroit et cela se voyait clairement sur son visage. Ses yeux s'écarquillaient derrière ses lunettes et la jeune femme hochait la tête avant de sortir de la cabine pour remarquer que le cocher prenait la fuite seule avec le cheval de la diligence. Ils étaient coincés sans monture en pleine forêt. La femme regardait autour d'eux avant de se tourner vers Tomioka.
_Je crois que votre chauffeur vous a vendu. L'homme en colère se mit presque à crier.
_HA OUI TU CROIS ÇA !? Je n'avais pas remarqué ! Son sarcasme répugnait la jeune femme, se faire traiter de la sorte n'était pas ce qu'elle préférait. Avant même avoir eut le temps de réagir, une main venait se poser sur l'épaule de la kunoïchi. La voix forte et agressante de son client l'avait empêché d'entendre leurs assaillants approcher. La femme s'emparait à la fois de la main de l'agresseur et d'un éventail à sa taille. Elle lui tordait le poignet en se retournant vers lui retournait le coudre à l'aide d'un coup sec et de la pression de son éventail. Un ''crack'' assez fort se faisait entendre avant les cris de l'homme qu'elle repoussait avec un coup de pied. Saxa attrapait Tomioka par son kimono de soie et le sortait de la cabine. Pour prendre la fuite. Trois homme se tenaient devant eux leur bloquant la route.
_Restez derrière moi. Ordonnait Saxa en relâchant le vêtement de l'homme qui tremblait presque. Non Saxa n'était pas un bouclier humain et sa silhouette fine ne couvrait pas grand-chose... Mais au moins elle savait bien se défendre. Les hommes se dispersaient et cherchaient à encercler les deux individus. La femme composait une série de mudras et ouvrait les mains devant elle. Une poussière de diamant s'échappait de son épiderme venant former deux miroirs flottant devant elle couvrant ses angles morts. Ainsi, elle pouvait observer ses trois adversaires en même temps. Saxa dégainait son second éventail et faisait glisser son pied droit derrière elle pour s'appuyer dessus prête se défendre et contre-attaquer.
***
Le combat prit un certain moment, mais les trois hommes étaient au tapis en gémissant. Saxa était essoufflée, mais ils ne pouvaient pas courir le risque de rester sur place trop longtemps, ils devaient à tout prix retourner à Sankakusu, les bois étaient beaucoup trop dangereux. Les deux se mirent à courir sur la route vers le village, la kunoïchi prenait le même rythme que son client pour garder un œil sur lui et aux alentours. Tomioka se plaignait et soufflait sa vie hors de ses poumons lorsqu'ils arrivaient au village. Cependant, un regain d'énergie s'emparait de lui lorsqu'il remarquait un rassemblement devant l'hôtel. Il courait comme s'il était totalement revigoré. Le propriétaire de l'hôtel était salement amoché et pleurait, les portes étaient défoncées...
Le propriétaire se jetait aux pieds de Tomioka implorant son pardon, rapidement ils comprirent à travers les sanglots et toute cette morve que la famille du marchand avait été enlevé et qu'il n'avait rien pu faire pour les en empêcher, il s'agissait de ninjas. Le riche marchand se retournait vers Saxa en colère.
_IL FAUT QUE VOUS LES RETROUVEZ AU PLUS VITE. La kunoïchi haussait un sourcil et avec air rédhibitoire elle le regardait de bas en haut.
_Vraiment ? Que je sache vous avez demandé une escorte pour vous protéger. Pas un traqueur. Je suis désolée, mais il va falloir en faire la demande à Konoha, je ne suis pas en mesure de pouvoir traquer des bandits et retrouver votre famille. L'homme se mit encore plus en colère.
_Alors à quoi servez-vous si vous ne savez rien faire ?! La femme serrait la mâchoire et attrapait le richissime marchand par le col de son kimono. Elle tentait de tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de parler... Mais manquait quelques tours.
_Ne me blâmez pas pour vos erreurs. Vous avez demandé une escorte d'un seul ninja. Vous vous êtes séparé de votre famille que vous avez publiquement exhibé dans la ville hier soir sans même considérer mes avertissements ! Je comprends votre besoin de jeter votre vie de riche au visage de tous ces gens, mais au détriment de votre propre famille ? La femme le relâchait et prenait une bonne inspiration en fermant les yeux quelques secondes pour se calmer.
_Excusez-moi je n'aurais jamais du réagir de la sorte. L'homme avait baissé la tête pour regarder par terre, piteux.
_Non... Vous avez raison. C'est de ma faute. Je vais envoyer une demande à Konoha pour un traqueur. La femme hochait la tête et escortait l'homme pour se diriger en lieu sur et faire appel à village ninja du pays du feu et ils attendraient l'arrivée des renforts. Dans l'hôtel où l'homme souhaitait s'isoler seul dans sa chambre avec les effets personnels de sa famille. La kunoïchi s'adossait contre la porte restant toutefois très attentive aux bruits qui sortaient de la chambre.
Un riche marchand de Ta no Kuni de passage dans le nord du pays pour affaires a été victime d'une tentative de kidnapping alors qu'il se rendait chez un futur prospect commercial. Protégé par son escorte, une Tsuchijine dénommée Hougyoku Saxa déjà connue de nos services, il a pu s'en sortir indemne. Cependant au même instant l'hôtel qu'il occupait avec sa famille a également été attaqué, la famille du représentant Tajin se faisant enlever à sa place.
Rendez-vous à Sankakusu pour y retrouver le marchand et son escorte. Ce dernier ayant absolument insisté pour que la Tsuchijine fasse partie de l'équipe de sauvetage, la garde de la ville s'assurera de sa sécurité le temps que vous retrouviez la piste des bandits et portez secours à la famille.
Depuis mon retour à Konoha, j’avais repris du poil de la bête et j’avais exécuté plusieurs missions. Il fallait bien payer les factures après tout. Akito était également pas mal occupé depuis notre retour, je ne le voyais presque jamais. J’avais peur que la complicité qu’on avait créer pendant notre entrainement dans ce camp ne s’estompe. Je considérais vraiment Akito comme un camarade et un coéquipier de confiance. Ma grand-mère ne me donnait toujours aucun signe de vie, si cela continuait ainsi j’allais moi-même demander au Maitre Hokage des explications. Elle était quand même une ancienne de l’armée Hijin et dans ce cas la méritait tout autant le respect et la considération que n’importe qui.
Alors que j’étais en pleine interrogation dans mes pensées, je me fis interrompre par une missive délivrer par un pigeon voyageur. Il s’agissait d’un ordre de mission et pas n’importe quel type de mission. Depuis que j’avais intégré le village de Konoha je n’avais jamais effectué de mission seule, enfin jusqu’à ce jour. En effet j’avais été missionné pour partir secourir la famille d’un marchand victime d’un kidnapping dans la ville de Sankakusu. Une première pour moi, j’étais fier mais j’avais également peur, une mission solo et en plus de rang B. Sans perdre plus de temps je me mis à me préparer afin de partir réaliser cette mission.
Je pris un bon bain chaud tout en appliquant un soin du visage à base d'herbes et de légumes. Une heure plus tard, je sorti de mon bain et me rinçai le visage afin d'enlever le masque, ma peau était toute douce. Je me brossai alors les dents, enfilai mon uniforme et me parfumai juste avant de prendre la route pour la porte centrale. Cela pouvait sembler étrange mais il fallait toujours que je sois un minimum présentable pour partir en mission et cette mission de rang B n’allait pas échapper à la règle. Une fois arrivée au rempart du village je pris une profonde inspiration avant d’expirer par la suite. « Direction Sankakusu » fis-je d’un ton enthousiaste avant de mettre le cap vers ma destination
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C’était très…. Désagréable. Faire de long trajet ce n’est pas facile mais faire de long trajet toute seule…. Je vous épargne les détails. Enfin bref après plus de quatre heures de trajet j’étais enfin arrivée à destination. Il ne me restait plus qu’a rejoindre le marchand et son escorte qui se trouvait dans un hôtel proche du centre de Sankakusu. Cela n’avait pas été difficile de trouver l’hôtel en question, plusieurs gardes étaient positionnés devant un hôtel filtrant les entrées et sorties de tout le monde. Je savais alors que je venais de trouver l’endroit où je devais aller.
Je me dirigeai alors vers les gardes en leur donnant mon ordre de mission et en leur montrant mon bandeau de Konoha qui était attaché à mon bras comme un brassard. Ils me laissèrent alors entrée en m’indiquant ou se trouvait le marchand ainsi que son escorte. Sans perde une seconde je me pressai afin de rejoindre le client du jour afin de me présenter à lui.
Alors que je marchais dans les couloirs de l’hôtel, je vis une magnifique femme blonde devant la porte d’une des chambres. Elle était très belle, et semblait être doté d’une certaine grâce et d’un charme pouvant faire tomber plus d’un homme. Moi-même j’étais intriguée par la beauté de cette femme, je dirais même que je la jalousais. Elle était peut-être une hôtesse ici. Du coup je me dirigeai vers elle afin de lui demander des informations sur le marchand séjournant ici. « Excusez moi mademoiselle, je me nomme Inoue Yamanaka et je suis un ninja envoyé par Konoha. Je cherche monsieur Tomioka sauriez-vous ou je pourrais le trouver s’il vous plait ? » fis-je d’une voix douce tout en montrant mon bandeau de Konoha attaché à mon bras et mon ordre de mission comme preuve de ce que je disais
La jeune femme rêvassait et attendait patiemment le ninja envoyé par Konoha. Secrètement, la jeune femme espérait tomber sur Tenryu, ceci lui donnerait une raison de s'excuser d'être partie de Konoha sans dire au revoir. Des pas se faisaient entendre dans l'escalier, Saxa relevait la tête pour regarder dans le couloir. C'était une demoiselle qui avait environ son âge et légèrement plus petite. Ce que remarquait d'abord la Tsuchijin était sa longue chevelure rousse, très jolie. Au premier coup d'œil, l'Hougyoku pensait qu'il s'agissait d'une cliente. Cependant, lorsque cette charmante demoiselle s'adressait à elle, Saxa arquait un sourcil, surprise. « C'est elle la kunoïchi de Konoha ? » Loin de là l'intention d'être grossière, mais la femme ne peut s'empêcher de la regarder de bas en haut le temps d'un instant avant d'acquiescer d'un hochement de tête suivi d'un délicat sourire. Forme de politesse surtout.
_Il est derrière cette porte. Nous vous attendions. Répondait la Tsuchijin avant de se redresser et cogner trois coups à la porte. Des pas se faisaient entendre derrière celle-ci et Tomioka ouvrait en regardant d'abord Saxa, puis la nouvelle venue. Dabord il avait l'air tout aussi surpris, mais après avoir regardé l'Hougyoku, il se ravisait. « Bon choix. » Pensait la femme en pinçant l'intérieur de sa joue entre ses dents.
_Ce doit être vous le ninja traqueur de Konoha ! Vous allez retrouver ma famille n'est-ce pas ? S'écriait-il avant d'attraper quelque chose derrière sa porte. L'homme se mit à présenter la garde-robe complète de sa femme et de sa fille à la nouvelle venue comme s'il s'agissait d'un chien pisteur. Saxa portait un bras sous sa poitrine pour appuyer son autre bras dessus et poser le bout de ses doigts sur son front en poussant un long soupir. Saxa secouait lentement la tête et se massait le font un peu dépassée par le comportement de leur employeur.
_Monsieur Tomioka, je ne crois pas que c'est de cette façon que notre amie fonctionne... Disait la femme avant de se retourner vers la demoiselle... « Du moins j'espère que ce n'est pas comme cela qu'elle piste les gens. » Pensait l'Hougyoku en baissant son bras pour lui présenter sa main.
_Hougyoku Saxa, je suis l'escorte de monsieur Tomioka. La femme se présentait poliment attendant la réponse de son interlocutrice avant de poursuivre.
_La famille de notre homme s'est fait enlever dans cette chambre. L'homme ouvrait un peu plus la porte en dégageant l'entrer pour les laisser passer. Il était piteux et silencieux pour une fois. La mère et la fille étaient dans la chambre et ils auraient répondue à la porte lorsqu'elles ont entendu cogner. Enfin... Selon Saxa, c'était ce qui expliquerait que la porte de la chambre était encore intacte contrairement à celle de l'hôtel. Mais cette théorie, la jeune femme la gardait pour elle, cette dernière préférait connaître la version de sa coéquipière pour savoir si son jugement était bon, car peut-être que les techniques sensorielles de la kunoïchi permettait de voir plus que des dépôts chakratiques.
La jeune femme que j’avais prise pour une femme de chambre était en fait l’escorte de ce marchand. Je le compris lorsque celle-ci s’adressa à moi en soulignant qu’elle m’attendait également. J’avais décidé de ne pas prêter attention à la manière dont elle m’avait dévisagé et regardé de haut en bas, j’étais assez surprise par ce comportement mais je ne fis comme de rien si de rien n’était. Dans un premier temps j’eu un léger doute. Je me disais que lorsque la missive parlait d’escorte, il s’agissait d’un garde ou quelque chose comme ça et non d’une fille de joie et de bordel. Elles aimaient bien employer ce terme « escorte » au détriment de fille de joie. Enfin bref je n’étais pas là pour juger la vie de mon client.
La blonde et moi entrâmes alors dans la chambre ou la réaction de monsieur Tomioka était assez similaire à celle de la jeune femme d’avant. Peut être ne me prenait-il pas au sérieux. Soit, j’allais leur prouver la puissance et l’efficacité du clan Yamanaka en leur montrant mes capacités. Monsieur Tomioka s’adressa à moi en me demandant si j’allais retrouve sa famille et s’empressa de me donner des habits appartenant à elles. « Comme l’a dit votre putain Monsieur Tomioko, je ne fonctionne pas comme ça » fis-je d’un air gêné et embarrassé par la situation. Je fis dans un premier temps un petit tour de la chambre à la recherche d’indices éventuelles et la première chose qui me sauta aux yeux c’est qu’il n’y avait aucune trace de lutte ou d’effraction.
« Il n’y a aucune trace de lutte ou d’effraction. Ce ne sont pas des amateurs et c’est un peu trop parfait à mon gout » disais-je d’un ton sérieux tout en ayant ma main sur mon menton pour marquer ma réflexion. Je me mis ensuite à fermer les yeux tout en composant un mudra, j’étais en train d’utiliser ma technique sensorielle pour vérifier une de mes théories et elle se confirma au bout de quelques secondes. « Il y avait un ninja, un ninja possédant la faculté de masquer les traces de son passage ici ça ne fait aucun doute ! » fis-je en me tournant brusquement vers monsieur Tomioko avant de poursuivre « J’ai déjà eu affaire à ce genre de ninja malheureusement pour eux ma technique est supérieure à une simple senso chakratique et j’arrive à passer entre les mails du filet. Nous n’avons pas une minute à perdre. Nous allons recueillir encore plus d’informations. Je vous pris de me conduire au près des brigands que vous avez capturés immédiatement ! » avais-je dit d’un ton ferme
Dabord, Saxa trouvait cette nouvelle arrivante mignonne, mais là, sa paupière sautait. La jeune femme avait serré les poings et les dents. Même Tomioka se voyait mal à l'aise et insulté devant la remarque de la kunoïchi. « Pour qui elle se prend cette conne ? » Pensait l'Hougyoku en tentant de garder son sang froid. Miss ''m'as-tu vue'' car bien évidemment, mademoiselle prenait tout le monde de haut. « Une putain ? MOI ?! Avec une tenue à plus de 2000 ryos sur le dos pour une vulgaire mission... On n'a pas les mêmes putains... » Celle-ci prenait même le temps de se regarder. Aucun décolleter, aucune couleur rappelant celles que portaient les filles de joies, que les couleurs de son clan, rien de dérangeant ou vulgaire avec sa tenue...
La konohajin poursuivait avec ses suppositions... « Pas de trace de lutte, blah blah blah, niah niah... Pauvre fille... » Saxa rougissait, mais pas de gêne. L'homme quant à lui tentait de suivre le fil du récit de la traqueuse en observant son escorte bouillire du coin de l'œil. Sérieusement, l'Hougyoku avait l'impression d'halluciner. « Comment est-ce qu'on peut me confondre avec une vulgaire fille de joie ?! » Faisant partie de la haute société, on ne l'avait jamais insulté de la sorte. Surtout, avec la réputation des membres de son clan dans son Pays, personne n'oserait.
_Oui, bien évidemment, faisons cela, mais d'abord j'aimerais... Disait Tomioka avant de se faire couper la parole par Saxa qui avait ramassé un vêtement derrière elle pour le lancer sur la Konohajin.
_Bien sûr, oui bien sûr, mais d'abord reniffle-moi ça ! Je suis sûre qu'il te manque encore quelques petits détails. Lui lâchait-elle brusquement. L'homme avait les yeux grands ouverts et la mâchoire qui s'étirait.
_Tu n'as pas vue la moindre trace de lutte ? Je peux arranger cela. Saxa s'approchait rapidement de la traqueuse pour l'attraper par sa belle chevelure rousse d'une main, la jeune femme roulait son poignait pour s'assurer de la tenir bien fermement sans lui laisser une chance de bouger sa tête et levait la main pour lui mettre une bette claque du revers sur la joue.
_Une putain c'est ça ? Je crois que tes talents te font défaut si tu es incapable de reconnaître une ninja lorsque tu en vois un ! Tomioka se mit à paniquer et tentait de faire quelque chose sans pour autant s'approcher d'elles, après tout, il ne s'agissait pas que d'une petite querelle entre femmes, mais entre kunoïchi, les choses pouvaient déborder et il n'avait pas très envie de se retrouver entre deux feux.
_Saxa, s'il vous plaît, relâchez notre amie, elle a fait une erreur et je suis sûre qu'elle est prête à s'excuser... N'est-ce pas ? Demandait-il en regardant la Konohajin.
Après que j’eu finit mes explications je pu remarquer que l’escorte de Tomioka était devenue toute rouge, ses dents et ses poings étaient serrés. Avant que je n’eu le temps de dire quoi que ce soit cette folle saisis un vêtement et me le balança à la figure avant de me demander de le renifler d’un ton condescendant. C’est alors que j’avais explosé et me mit à hurler sur la putain de ce riche marchand. « Comment ose-tu vulgaire putain ? Est-ce que tu sais qui je.. » et avant même que je n’eu le temps de finir ma phrase, la belle blonde fonça sur moi en m’attrapant par les cheveux à une main et me gifla.
Je me mis alors à hurler de colère et de douleur « Mais t’es folle pétasse ? Ça va pas ?! ». Je ne pouvais pas bouger la tête mais j’avais le champ libre pour utiliser mes mains et cette idiote d’Hougyoukou était assez proche pour qu’avec ma main droite je l’agrippe par son chignon et avec ma main gauche j’agrippai son sein gauche et le pressa de toute mes forces dans l’optique de lui faire mal. « Lâche moi putain ! LA-CHE MOI ! » hurlai-je sur la jeune femme avant de nous balancer contre un mur. On avait atterri sur une armoire et une lampe tomba au sol et se brisa.
Monsieur Tomioka s’empressa d’aller chercher de l’aide et ni une ni deux, des gardes qui étaient présent devant l’hôtel rappliquèrent afin de nous séparer. « Lâchez moi je vous dis je vais la buter cette catin ! Elle va se souvenir de moi je vous le dis ! » hurlai-je alors qu’un des hommes tentait de m’agripper pour m’empêcher de sauter sur la jeune femme qui prétendait être une ninja
Il n'en fallut pas plus pour que la rouquine se retrouve dans le même état d'esprit que Saxa. Toutes les deux vexées et en colère, rapidement la situation dégénérait. La Konohajin répliquait dans les mêmes termes que sa rivale et l'attrapait par son chignon et l'un de ses seins qu'elle se mit à serrer. Les deux criaient et gémissaient alors qu'elles commençaient à tirer une contre l'autre. Sur leur passage elles reversaient quelques objets, dont une lampe qui se fracassait. Les cadres accrochés au mur glissaient et Tomioka sortait de la chambre paniqué pour aller chercher de l'aide auprès des gardes.
_Je vais t'apprendre à parler aux gens espèce de petite paysanne ! Répliquait la kunoïchi avant de crier un peu plus fort en sentant la main de la rousse lui serrer un peu plus le sein. Saxa tirait donc la jeune femme de la feuille vers elle en se redressant du meuble en utilisant le poids de celle-ci comme béquille et continuait de lui tirer les cheveux pour la secouer, l'autre lui faisait mal, alors la Tsuchijin tentait de lui faire encore plus mal et avec son soulier à talon, celle-ci venait lui écraser les orteils d'un bon coup de talon juste pour être satisfaite de lui avoir fait encore plus mal.
Les hommes arrivaient dans la pièce et les deux femmes trébuchaient. L'Hougyoku se retrouvaient par-dessus sa rivale sa poitrine pressée contre la sienne, ce qui avait en quelque sorte absorbé le coup puisque les deux femmes étaient toutes les deux gâtées par la nature. Saxa tentait de prendre une position de force en remontant son genou entre les cuisses de la rouquine et s'appuyant contre sa gorge puis sa poitrine. Pour les gardes et Tomioka... Cette scène se déroulait presqu'au ralentit. Ils voyaient deux femmes couchées l'une contre l'autre en train de se tirer bêtement les cheveux et se peloter, alors ils hésitaient à devoir intervenir.
Cependant, la réalité était tout autre. Les petits gémissements coquins que s'imaginaient les trois hommes dans le coin de la pièce étaient aiguës et agressant. Pour eux ce qui semblait être de petits rires timides étaient des hurlements de chattes qui étouffaient les insultes qu'elles se crachaient au visage. Lorsqu'ils sortaient enfin de leur rêve éveillé, les deux gardes se dépêchaient d'intervenir. L'un attrapait Saxa par les poignets et les serrait pour la forcer à ouvrir les mains afin de lâcher les cheveux de la rouquine. L'autre homme faisait de même pour la Konohajin pour ne pas se retrouver avec une perruque rousse et blonde sur le sol. Ils les séparaient ce qui ne semblait pas être si difficile à en juger par leurs poids plume.
_ÇA SUFFIT OUI !? Criait Tomioka pour ramener les kunoïchi à la raison. La Tsuchijin arrêtait de se débattre dans les bras du garde qui la retenait et respirait très fort par le nez, soit pour reprendre son souffle ou pour expulser cette frustration. La blonde aux y'eux d'or fixait sa rivale avec mépris et se permettait même de la regarder des pieds à la tête avec condescendance juste pour l'énerver. Le client se plaçait entre elles et se mit à regarder Saxa en fronçant les sourcils.
_Ça suffit j'ai dit ! Et c'est bon pour toi aussi. Ajoutait-il en se retournant vers la jolie rousse. L'homme soupirait longuement à la fois soulagé que tout ceci soit terminé, mais aussi exaspéré par ce manque de professionnalisme. Il se massait le front en réfléchissant quelques secondes. Avant de faire tomber ses épaules et de tendre la main vers la blonde en regardant la rousse.
_Cette femme n'est pas une putain, mais celle qui se charge de ma protection, je l'aie engagé et que ça vous plaise ou non, vous êtes payés pour coopérer. Il pointait la Konohajin.
_Vous, vous allez pister ma femme et ma fille et vous. Ajoutait ce dernier en se retournant vers la Tsuchijin.
_Et vous, vous allez vous occuper de notre protection. Aie-je été assez claire ? La femme avait l'impression de se faire sermonner comme une gamine et se sentait honteuse d'avoir agit de la sorte... S'être expliqué poliment avec ladite demoiselle aurait sans doute fait preuve de beaucoup plus de classe et de manière que de lui sauter au cou comme une chatte enragée. L'homme attendait un petit moment que le silence se soit bien installé pour laisser les deux femmes cogiter sur ce qu'elles venaient de faire avant de demander aux gardes de les relâcher. Saxa se massait les poignets en ramenant ses bras et regardait à peine la Konohajin du coin de l'œil.
_Faites la paix maintenant. Insistait le riche marchand. Derrière les gardes observaient la scène sans doute dans l'espoir de voir une scène plus délicate et un roulage de pelle. La kunoïchi prenait sur elle et son orgueil mal placé et présentait sa main à la rouquine. Elle avait tourné la tête et fait un petit ''HM'' en fermant les yeux.
_Je suis désolée. Disait-elle enfin attendant une réponse de sa... Partenaire...
Après notre petite altercation digne d’un combat de chat, nous avions été séparer pour les gardes de monsieur Tomioka. S’en suit une série de reproche et d’un sermon pour souligner le caractère non professionnel dont on avait fait preuve. Je me sentais honteuse d’avoir agis ainsi, j’avais pris la jeune blonde pour une catin alors qu’il n’en n’était rien. Il s’agissait bel et bien d’une ninja et qui plus est, une garde du corps qui devait assurer notre protection. Une fois que le garde qui me retenait me lâcha, je tentai de me recoiffer du mieux que je pouvais avant de m’approcher vers la femme qui venait de m’agresser.
« Je vous pris de m’excuser, il a eu méprise et c’est entièrement de ma faute » fis-je avant de m’incliner pour exprimer mon « respect » envers la blonde. Une fois redressé je poursuivis par ceci « Néanmoins, en plus d’être habiller comme une vulgaire trainée, vous vous battez comme tel. Si c’est sur vous qu’on doit compter pour survivre on est mal barré » avais-je dit pour terminer d’un air hautain en dévisageant la jeune femme. Ne lui laissant pas le temps de répondre, je passai à côté d’elle en relevant la tête fièrement pour souligner mon mépris envers sa personne.
Avant de franchir la porte je me tournai un instant vers les gardes et Tomioko « Conduisez moi immédiatement auprès des brigands que vous avez capturés, on a assez perdu de temps. » avais-je dit d’un ton agacé. « Ah et j’oubliais, apportez moi de quoi me refaire une beauté. Votre cat… euh je voulais dire votre escorte m’a décoiffé et je dois arranger cela. Merci » avais-je dis avant de tourner les talons et de quitter les lieux comme si je savais ou j’allais alors que non.
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Quelques instants plus tard, après m’être fait de nouveau belle, j’étais maintenant prête à passer à l’interrogatoire des brigands capturer par la catin blonde. Ils étaient tout les deux ligotés et n’avaient visiblement aucune envie d’être là ; ça tombait bien car moi non plus à vrai dire. On avait déjà perdu pas mal de temps donc pas le temps pour les questions on passe directement à la manière forte. Après avoir composer quelques mudras je posai alors ma main gauche sur la tête d’un des brigands et la main droite sur la tête d’un autre tout en fermant les yeux.
Un flux important de souvenir et de pensée entrait en moi. J’étais en train d’emmagasiner pas mal d’informations en même temps et il allait me falloir les trier pour trouver ce que je voulais. Après quelques minutes, j’avais réussi à en apprendre sur les plans de ses bandits et ou ils comptaient emmener la famille de monsieur Tomioka. Plus tôt que de perdre mon temps à expliquer ce que je venais d’apprendre, je transférais toutes les informations mentalement à la blonde et Tomioka
La famille de Tomioka n’était pas la cible de tout ça mais bel et bien Tomioka. J’avais réussi à voir que le but était de lui soutirer une grosse somme d’argent avant de l’éliminer. Les brigands arrêtés par la Tsuchijin n’étaient que des pions engagés par d’autres brigands qui avaient eux aussi un supérieur. J’avais également réussi à apprendre que sa famille était retenue non loin d’ici hors de la ville. On n’avait pas une minute à perdre. « La nuit va bientôt tomber, ça sera le meilleur moment pour les prendre par surprise. Je ne sais pas combien ils seront mais ils ont émis un campement hors de la ville non loin d’ici. Parmi eux il y a un ninja pouvant masquer leurs traces, ça ne m’étonnerait pas qu’il y ai d’autre ninjas aussi » fis-je en m’adressant à Tomioka et la jeune femme blonde.
Saxa ouvraient les yeux et regarder la kunoïchi d'un air surprise. Celle-ci s'était excusée plus rapidement qu'elle ne l'aurait cru. La Tsuchijin avait presque un début d'espoir sur leur collaboration... Enfin, ceci ne dura que quelques secondes puisque lorsque la rousse ouvrait de nouveau la bouche, c'était pour l'insulter de nouveau. Encore une fois, ce picotement dans ses jambes, cette chaleur qui remontait jusqu'à son visage et cette forte envie de lui arracher son visage de conne avec ses ongles refaisaient surface. Cependant, Saxa se contentait de fermer les poings et de regarder Tomioka. Ce dernier secouait la tête, sans doute lui aussi déçue par l'immaturité dont faisait preuve la Konohajin. C'était sans doute sur quoi l'Hougyoku devait se concentrer, la maturité, ne pas embarquer dans son petit jeu en faisait d'ailleurs partit... « Après tout, je peux toujours manquer de bloquer un kunaï. Cela lui apprendra. » Pensait Saxa avant de rouler les yeux se réjouissant presque de la possibilité de la voir pleurnicher.
La jeune femme exigeait qu'on l'amène aussitôt aux prisonniers. La kunoïchi fronçait les sourcils avant de rouler les yeux valaiten mieux laisser Tomioka s'occuper de cela, car juste sa voix agressait Saxa ainsi que son air de ''miss parfaite'' Cotoyant la haute société depuis son plus jeune âge, Saxa pouvait rapidement voir une contre façon, qu'il s'agisse d'objet ou de personne et cette Konohajin n'était rien d'autre qu'une pâle copie... Non seulement la traqueuse exigeait de voir les prisonniers, mais ainsi que le nécessaire pour sa toilette, mentionnant que Saxa lui aurait défait la sienne... Surtout, celle-ci manquait de près de l'insulter à nouveau, ce qui avait suffi pour permettre à la kunoïchi une réponse.
_Sa majesté devra donc se contenter de la salle de bain public avec les souillons dans son genre. Si vous avez de la chance, il y a sûrement un endroit pour acheter le nécessaire. Quoi que... Je crois qu'ils sont assez limités en produits miracles. La Tsuchijin regardait une dernière fois la pisteuse de bas en haut avant de tourner les talons et suivre Tomioka sans retenir la porte lorsqu'elle en passait le seuil. Après tout, la Konohajin n'avait rien fait pour gagner le respect de sa coéquipière. Pour l'instant, elles étaient payées pour travailler ensemble et c'était tout ce qui les forçait à coopérer.
***
Le groupe arrivait dans le petit poste de garde, il y avait deux cellules qui servaient à contenir les bandits avant l'arrivé de Konoha sans doute. Les bandits qu'avait attrapé Saxa y étaient toujours et ils la regardaient avec mépris... Ce qui était sans doute compensable après cette humiliation. La Konohajin qui s'était rafraîchie se dépêchait à interragir avec eux, mais pas en paroles. Celle-ci ne prenait même pas la peine de les interroger et posait sa main sur leurs têtes. Saxa croisait les bras et l'observait. Dans un sens, il fallait que cela fonctionne pour poursuivre la mission en ayant une piste, mais une petite partie de Saxa souhaitant tellement qu'elle n'y parvienne pas juste pour se moquer. Pour se moquer ou par jalousie. La jeune femme aurait bien aimé savoir faire ce genre de chose, cependant, ce n'était pas de son domaine d'expertise.
Les ninjas traqueurs étaient de très bons atouts et en avoir un dans l'équipe était toujours un avantage et comme la Konohajin leur montrait... Télépathiquement, ce qui était assez impressionnant, Saxa n'avait jamais fait d'expérience de ce genre jusqu'à ce jour, le camp adverse devait lui aussi avoir un ninja sensoriel. La demoiselle le confirmait en parole. L'Hougyoku avait toujours les bras croisés et par orgueil, elle n'osait pas montrer qu'elle était stupéfait par ses capacités, contrairement à Tomioka qui se mit à la louanger. Cela devait sans doute faire un velours à la rouquine. La kunoïchi levait les yeux vers l'horloge, ils avaient malheureusement quelques heures à tuer avant la tomber de la nuit. La Tsuchijin se retournait vers Tomioka.
_Vous souhaitez vous reposer avant d'aller attaquer. Ne m'en voulez pas, mais je ne risquerais pas de vous laisser dans cet hôtel sans surveillance alors que nous allons récupérer votre famille. Après tout, c'est vous la cible et pas eux. La femme regardait la belle rousse et regardait à nouveau son employeur.
_Aussi compétente est-elle en tant que senseur, je ne risquerais pas non plus de vous laisser seuls derrière ensemble. Car, ma mission est de vous protéger tous les deux que je le veuille ou non. Donc. Saxa se retournait vers la Konohajin et la regardait sans la calculer de bas en haut ou lui faire de l'attitude, après tout, elles étaient en mission, il était temps de laisser la querelle de côté et faire preuve de maturité, même si cela allait leur demander beaucoup d'efforts.
_Vous pouvez nous guider en direction de leur camp ? Nous trouveront un endroit pour monsieur Tomioka afin qu'il se repose. Tout ce stress doit avoir été épuisant... Puis nous discuterons d'une stratégie si vous voulez bien. Lui proposait Saxa en haussant les épaules. La demoiselle tentait une première approche, la suite allait dépendre de ce qu'en ferait la traqueuse. Si celle-ci continuait avec son attitude de petite conne, celle-ci ne pourrait plus compter sur la collaboration de Saxa et qui sait si cela mènerait à l'échec de leur mission.
On ne pouvait pas prendre le risque de laisser Tomioko-san derrière nous et son escorte l'avait bien compris. Saxa proposa qu'il vienne avec nous et pour moi c'était la meilleure décision à prendre. Mais ma fierté me poussa à lancer une grimace de mépris à ma collègue avant d'acquiescer
" La meilleure chose à faire c’est d’y aller tous ensemble. On ne peut pas prendre le risque de se séparer, ni de laisser Tomioko-san derrière."
«Leur camp se situe non loin d’ici en pleine forêt. Si on se dépêche on peut y être en vingt minutes »
Une fois la nuit tombée, Saxa Tomioka et moi prirent la route vers le camp des brigands. Saxa était devant et Tomioka et moi à l'arrière. Notre course jusqu'au camp se déroula sans encombre. On s'était arrêté à une dizaine de mètre du camp afin de pouvoir observer de loin nos ennemis. Ils avaient dressé des tentes et un campement. A l'aide de ma technique sensorielle j'avais réussi à sentir une dizaine de présence au sein du camp.
Quatre hommes montèrent la garde autour du camp, ce qui risquait de rendre la tache encore plus difficile. Afin de minimiser les risques à partir de maintenant j'avais lié nos trois esprits afin que nous puissions communiquer par télépathie.
"Saxa, Saxa vous m'entendez ? C'est une technique de télépathie qui va nous permettre de communiquer sans se faire repérer. Vous n'avez juste qu'a pensé et à réfléchir à ce que vous voulez dire et je l'entendrai"
Alors que j'étais en plein contact télépathique avec Saxa, j'avais baissé ma vigilance sur la technique sensorielle et je senti un peu tard qu'un homme était non loin derrière nous, il nous avait repéré et j'eu le temps de voir qu'il lança un shuriken fuma en direction de Saxa qui elle étant devant ne pouvait le voir. Je fonçai alors afin de me mettre entre Saxa et le Shuriken, j'étais arrivée a temps et celui ci se logea entre mon épaule droit et ma poitrine. La douleur était si intense que je fini par m'écrouler au sol.
« Une peste, tout simplement une petite peste » Pensait Saxa en la voyant grimacer avec mépris et reprendre ses mots pour les tirer à son avantage dans sa formulation d'idée. La kunoïchi roulait les yeux avant de prendre une bonne inspiration se disant qu'il fallait mieux ne pas en ajouter et retomber dans ce manège infernal d'orgueil féminin mal placé. Au moins elle avait repéré leur campement, ce qui était une très bonne chose. Dans un sens, l'Hougyoku enviait les talents de sa partenaire, les ninjas sensoriels étaient un véritable atout dans le monde shinobi et en avoir un dans son équipe s'avère toujours très utile... Une malheureuse faille pour le clan Hougyoku qui se spécialise surtout dans les techniques offensives et extravagantes, les ninjas support se font que très rare dans leurs rangs.
Enfin, comme le campement n'était pas bien loin du village, le trio devait attendre la tomber de la nuit pour le rejoindre sans attirer l'attention, ce qui laissait le temps à l'équipe de préparer et de placer les biens et l'argent de monsieur Tomioka dans un lieu sûr pour ne pas mettre sa fortune en danger lors de la récupération de sa famille. De plus, si les ravisseurs souhaitaient une rançon, Saxa avait de quoi les impressionner assez longtemps pour leur permettre de reprendre les prisonniers. Dans le cas contraire, elle devrait remonter les manches pour les impressionner autrement. La demoiselle s'équipait en plaçant ses épingles à cheveux faciles à attraper et s'assurait que ses éventails soient en bon état avant de bien les accrocher à sa taille. Quelques petits ajustements de tenue et ils étaient partis.
Il faisait nuit et l'escouade faisait son entré dans la forêt. Saxa ouvrait la marche suivi par Inoue et leur client. Une fois de plus, la Konohajin surprenait l'Hougyoku avec ses prouesses de ninjas sensoriel... Quoi que cette fois, ceci était beaucoup plus précis et psychologique... La kunoïchi pouvait entrer en communication télépathique... Parler, mais surtout recevoir les pensées des autres ce qui... Pour être honnête n'arrangeait pas tellement Saxa qui ne pensait pas nécessairement à de paroles flatteuses à l'égard de celle-ci. « Est-ce que cette peste peut vraiment entendre ce que je pense? » Cette réflexion était automatique et la kunoïchi grimaçait légèrement en serrant les dents. « Bien sûre qu'elle m'entend. » Saxa secouait la tête en essayant d'arrêter de penser pour ne pas risquer d'aggraver la situation.
Mais le manque de réparti de sa coéquipière n'était pas normal, à moins qu'elle avait décidée à son tour de faire preuve d'un peu plus de professionnalisme. Une course rapide derrière elle attirait l'attention de la Tsuchijin qui se retournait et par réflexe, la kunoïchi rattrapait la rouquine qui se laissait tomber devant elle. Prise par surprise et pas très préparée à devoir la réceptionner, Saxa s'avançait maladroitement pour tenter de retrouver son équilibre et fléchissait les genoux en serrant Inoue contre elle. Ce fut rapide, mais elle eut le temps de voir un shuriken qu'il s'était logé dans le creux de son épaule, elle saignait déjà. La blonde relevait la tête pour y voir un shinobi qui se tenait derrière eux.
_Tu t'es interposée ? Demandait Saxa en la dévisageant... Elle ne comprenait pas son geste. Avoir été à sa place, la kunoïchi l'aurait sûrement laissé passé et serait allée aider Tomioka... Il lui fallait peut-être reconsidérer la relation qu'elle entretiendrait avec sa nouvelle coéquipière. La jeune femme la déposait lentement pour ne pas lui faire mal davantage et se redressait. Pour se placer devant Inoue. Tomioka venait rapidement la rejoindre pour s'assurer que la Konohajin se porte bien, sans doute l'instinct paternel.
_Fais-moi savoir s'il y en a d'autres... Ajoutait l'Hougyoku. Peut-être que la blessure avait interrompu la télépathie, mais qu'elle pouvait toujours parvenir à sentir le chakra autour d'eux. L'homme sortait deux kunaïs de ses sacoches et se mit à sourire mesquinement, de son côté, Saxa délainait ses éventails et s'élançait vers son adversaire en lui lançant une première arme qui se mit à vriller comme une scie à onglet pour le blesser, mais ce dernier bloquait larme avec ses deux kunaïs. Le bruit de l'acier se frictionnant faisant un bruit des plus désagréables. La femme s'arrêtait et d'un mouvement de main, faisait revenir l'éventail vers elle comme un ''boomrang'' puis elle envoyait le haut de son corps vers l'avant en relevant sa jambe bien haute au-dessus de sa tête pour frapper son éventail qui se refermait et fonçait de nouveau vers l'adversaire pour le frapper à la tête.
Il avait mal calculé la force de l'attaque lorsqu'il bloquait de nouveau se prenant tout de même une partie des dégâts. Ceci ne l'envoyait pas au tapis, mais eut tout de même l'impact ce qui l'étourdissait un instant. Le bandit cherchait son équilibre et la kunoïchi en profitait pour composer quelques mudras pour créer deux hula hoop de diamant qu'elle utilisait contre lui. Les armes circulaient tournait entre ses doigts l'une après l'autre assez rapidement. Son but était de tenter de le désarmer, mais il parvenait à esquiver et bloquer ses tentatives. Saxa tournait sur elle-même en passant les grands anneaux derrière son dos, puis les ramenait devant pour tenter d'être moins prévisible, mais il était habile. L'un des hula hoop rapetissait rapidement dans la main de Saxa coinçant l'un des kunaïs plutôt que son poignet comme elle l'aurait crue.
Au moins comme cela, l'Hougyoku désarmait l'une de ses mains en tournant son poignet pour lui décrocher son kunaï et l'envoyer dans un buisson plus loin. Prit par surprise le shinobi s'éloignait en bondissant vers l'arrière. La femme continuait de faire tourner le grand hula hoop avant de le faire passer au-dessus de son épaule pour le laisser rouler le long de sa jambe qu'elle relevait pour ensuite le faire tourner autour de sa cheville. Celle-ci se penchait de nouveau pour envoyer sa jambe en queue de scorpion pour propulser le cerceau de diamant sur son adversaire. Cette fois il n'avait qu'une seule arme pour bloquer ce qui ne suffisait pas. Il se prenait le grand anneau de plein fouet au centre de la poitrine et se cambrait autour de l'arme en étant propulsé vers l'arrière avant que celui-ci se désintègre en poussière de diamant.
Toujours armée de son petit anneau de diamant, la demoiselle le serrait dans sa main pour en faire une sorte de poing américain. La kunoïchi allait rapidement le rejoindre, il se relevait pour se défendre à son approche. N'étant pas la plus douée au taijutsu, Saxa eut du mal à bien le toucher avec son poing tout en évitant de se faire piquer par son kunaï. Elle utilisait ses jambes pour bloquer lorsqu'il tentait des coups vicieux de par le bas pour atteindre ses flancs, Saxa respirait fort et tentait de garder la cadence. Ses techniques de haut niveau, l'avait un peu essoufflé et il était censé tomber... Il était coriace. Tant pis, la kunoïchi attrapait son deuxième éventail à sa taille, si elle ne le touchait, alors lui non plus. Saxa ouvrait son éventail et laissait volontairement l'arme du Shinobi percer la fibre entre ses lames d'acier.
Le bout de son arme venait piquer la joue de Saxa pour la couper avant qu'elle ne referme l'éventail pour le refermer en attrapant l'autre bout avec son autre main. En utilisant le poids de son adversaire et propulsant le sien dans son sens, celle-ci lui tordait le bras tout en l'envoyant au tapis en relevant un nuage de poussière. Saxa replaçait l'anneau en fermant le poing et l'assommait d'un bon coup de poing. Il se ramollissait aussitôt comme un pantin, il allait sans doute se réveiller dans quelques heures si on ne venait pas troubler son paisible sommeil. Haletant bruyamment, la kunoïchi reprenait son éventail et l'anneau à son poing se désintégrait à son tour ayant infligé un coup aussi fort. La demoiselle replaçait une mèche de ses cheveux et ramenait l'éventail à sa taille avant de tirer le corps du bandit dans les buissons. Sur son chemin, la kunoïchi reprenait son autre éventail qui était au sol et revenait vers Inoue en se penchant au-dessus d'elle.
_Ça va aller ? Lui demandait l'Hougyoku un peu inquiète en replaçant l'une de ses mèches rousses derrière son oreille.
J’avais perdu connaissance pendant un moment et lorsque je repris mes esprits Saxa était au-dessus de moi me demandant si j’allais bien. Alors que je peinais à rouvrir les yeux, je senti quelque chose. Soudainement je poussais alors sauvagement Saxa au loin. Celle-ci atterris dans un buisson et au même moment un filet qui avait été lancé par un des brigands nous captura Monsieur Tomioka et moi-même. Le fait que j’avais poussé Saxa lui évita ce triste sort
« Saxa va t-en ils sont plus d’une vingtaine tu n’a aucune chance bas en retraite » Saxa pouvait entendre ceci dans sa tête, il s’agissait d’un message télépathique de ma part.
Monsieur Tomioka tenta sans succès de se libérer du filet. Quant à moi je me tenais tranquille tout en me tenant l’épaule. J’étais en train de saigner et la situation n’était pas à notre avantage. C’est alors qu’un groupe composé d’une dizaine de brigand vinrent à nous. Celui qui semblait être le chef prit la parole
« Eh bah les gars on dirait que la pêche à été bonne on a tiré le gros lot. Une jolie rouquine et la cible qu’on devait capturer hier pour nos employeurs est la. On n’aura pas besoin de se déplacer on dirait il est venu directement à nous » fit-il avant de se mettre à rire.
Il s’avança ensuite vers moi et se mit à me caresser le visage. « Dit moi poupée, qu’est ce qu’une bombasse comme toi fait aussi tard la nuit hein ? On ne t’a pas dit que ça pouvait être dangereux ? » Alors qu’il était en train de me toucher je fermais les yeux écœurer par son comportement.
Il me mit alors une gifle et agrippa mon visage pour me forcer à le regarder avant de faire signe à ses acolytes de m’emmener dans sa tente et d’attacher Tomioka. L’un deux fit une remarque et jura qu’il avait vu une autre personne avec nous au loin. Le chef envoya alors un petit groupe de trois à la recherche de Saxa
La Konohajin peinait à ouvrir les yeux, mais quelque chose l'avait sans doute contrarié, car en moins d'une seconde, Inoue poussait Saxa avec une force qui l'envoyait valser dans les buissons plus loin. Choquée, la Tsuchijin se redressait prête à lui crier dessus, mais un grand filet montait Tomioka et la rouquine dans les airs pour les piéger. La voix de sa coéquipière résonnait dans sa tête lui ordonnant de fuir puisqu'ils n'étaient pas seuls. L'Hougyoku s'exécutait sans hésiter pour disparaître dans l'obscurité de la forêt. La femme s'éloignait, mais elle pouvait entendre les rires gras de ces criminels qui s'excitaient de leur prise, cependant, Saxa n'avait pas passée inaperçue, on l'avait repéré. Le reste de l'équipe allait donc devoir attendre que la femme se débarrasse de ceux qui la prenaient en chasse dans les bois avant de les secourir.
Loin du sentier, la femme s'adossait à un grand tronc pour prendre son souffle et écouter. Après quelques bonnes inspirations, la demoiselle pouvait se concentrer aux bruits dans la forêt tentant de distinguer des pas. Des feuilles bougeaient, des brindilles craquaient, mais ce n'était pas constant. Saxa composait une série de mudras et matérialisait un miroir avec des particules de diamant. Le peu de talent sensoriel dont disposait l'Hougyoku lui permettrait de distinguer les silhouettes chakratique dans l'obscurité à l'aide du reflet. La femme posait la tête contre le tronc et l'inclinait en plaçant le miroir de façon à observer ses angles-mots. Les trois hommes restaient groupés, mais avaient gardé une certaine distance ce qui pouvait tourner à son avantage.
La kunoïchi montait dans l'arbre en utilisant son chakra et se déplaçait lentement et silencieusement pour ne pas attirer les trois hommes vers elle. Son but était de s'en prendre au plus éloigné des trois pour l'éliminer. De son point de hauteur, celle-ci en profitait pour repérer celui à qui elle s'en prendrait... Celui à la capuche. Il avait l'air à se traîner les pieds en regardant le sol tandis que les deux autres étaient beaucoup plus alertes et regardaient partout. Il fallait donc éviter d'attirer leur attention en s'occupant de lui. La femme changeait d'arbre pour aller dans sa direction, celle-ci évitait de faire du bruit ou de faire tomber les feuilles, il lui fallait rester très discrète.
Maintenant en position pour l'attraper, Saxa détachait son écharpe en s'accroupissant sur sa branche pour y passer son long foulard dans lequel elle infusait un peu de son chakra avant de l'enrouler habilement autour de ses jambes puis de sa taille. Saxa inspirait sa dernière bouffée d'air avant de se laisser tomber vers l'arrière. Un petit tour de tissu aérien pour glisser de la branche sans toucher le sol et sans faire le moindre bruit si ce n'était que de la soie contre sa tenue. En se déroulant, la femme pouvait libérer une de ses jambes tandis que l'autre était toujours relié à l'autre partie de l'écharpe. Saxa attrapait le bout libre pour rester en équilibre dans les airs et tirait en relevant son autre jambe pour se donner plus long de jeu et passait le foulard autour du cou de l'homme qui avant de pousser le moindre son en se faisait étrangler par le poids de Saxa.
L'homme tentait de défaire le tissu de sa gorge, mais n'y parvenait pas. La femme tenait le foulard toujours aussi fermement pour ne pas le lâcher. Plus il forçait pour se débattre plus il faiblissait jusqu'à perdre conscience. Lorsque ce fut fait, la femme utilisait son chakra pour se rembobiner dans son tissu pour retourner sur la branche. Lentement elle déroulait l'écharpe pour donner un peu de lousse à l'inconscient pour le faire tomber très doucement avant de le rejoindre et de le ligoter puis bâillonner avec sa soie au cas ou il se réveillerait plus tôt. Cette prise avait été un succès, il ne manquait plus que les deux plus allumés du groupe. Selon son miroir, les trois possédaient du chakra, alors elle allait devoir s'y prendre autrement.
En se déplaçant pour s'éloigner de sa première victime, mais surtout pour être cachée des deux autres, Saxa profitait de ce petit moment pour regarder l'état de son éventail percé. Il était salement amoché et il lui faudrait plus de chakra pour l'envoyer précisément en le lançant et comme l'avait dit Inoue, il y avait environ une vingtaine d'hommes... Qui sait combien il y a de ninjas parmi eux, c'est un détail qu'elle devrait mettre au clair avec sa partenaire. Enfin, pour l'heure, la femme avait déjà deux gros chats à fouetter. Saxa sortait son miroir de sa tenue pour regarder derrière l'arbre, mais un kunaï venait frapper celui-ci le faisant éclater en éclats de cristal. L'Hougyokyu gémissait bruyamment de surprise et une ombre à sa droite la faisait bondir dans l'arbre pour s'accrocher à une branche. Un coup de poing violent s'était enfoncé dans le tronc faisant éclater le bois sous sa force. « MERDE ! » Ils l'avaient trouvé avant qu'elle puisse les surprendre.
L'homme à la force surhumaine manquait de peu d'attraper Saxa par la cheville qui heureusement pour elle, s'avérait plus rapide que cette grosse brute. De loin il avait l'air beaucoup moins imposant, mais avec la lumière de la lune, ses muscles et ses veines étaient difficiles à manquer. La femme s'était balancée en évitant de se faire prendre pour monter sur la branche. Elle reculait en évitant les kunaïs que l'autre lui envoyait les uns après les autres, plus elle s'éloignait du tronc plus la branche pliait sous son poids. Rendue assez basse pour être attrapée, le colosse s'emparait de ses cuisses pour la serrer assez fort pour qu'elle crit de douleur en se pliant sur elle-même. Il la lassait tomber avant de la prendre par les épaules pour la faire captive.
Saxa eut le temps de faire deux mudras et envoyait un coup de tête vers l'arrière, son but n'était pas de le frapper mais de lui faire reculer son visage. L'Hougyoku levait son poing fermé au-dessus de son visage avant de l'ouvrir et souffler en direction de celui de son assaillant pour lui envoyer de la poussière de diamant dans les yeux. Ce fut instantané, il la lâchait en criant et tentait de se frotter les yeux, mais aussi solide et désagréable que du sable, il ne s'en débarrasserait pas aussi facilement. Ses jambes lui faisaient encore mal, mais cela ne l'empêchait pas de bouger normalement pour s'éloigner du colosse et se retrouver face à face avec le ninja lanceur qui sortait un long fil de fer qu'il tendait devant lui, une dizaine de kunaïs y était accroché. Prise comme une proie à découvert, Saxa avait ouvert grand les yeux et se dépêchait à attraper ses éventails pour bloquer la volée, mais un passa par son éventail abîmé et lui écorchait l'épaule.
La femme se tortilla un brin en serrant les dents et lança son éventail en direction de l'homme qui l'évitait et glissait sa main dans sa sacoche. Seulement, cette fois l'Hougyoku se mit à l'attaquer avec son éventail abîmé pour l'empêcher de sortir quoi que ce soit le temps que son arme prenne une assez longue distance avant de revenir en prenant de la vitesse pour taper derrière la tête de l'homme qui un peu sonné se mit à tituber, Saxa l'assommait d'un coup d'éventail fermé avant de souffler. Deux sur trois de maîtriser... Maintenant, c'était le temps de la grosse brute, Saxa se retournait, mais il avait disparu. Des bruits forçaient Saxa à lever la tête et le shinobi se laissait tomber de l'arbre en joignant ses mains pour frapper en direction de la femme. Celle-ci faisait une roulade vers l'avant pour éviter de se faire écraser et se relever derrière la brute épaisse...
Elle eut une seconde d'hésitation quant à la façon de le mettre au tapis, sa force n'allait pas suffire à l'écraser ou à l'assommer... Et dépenser davantage de chakra n'était pas une bonne idée donc Saxa prenait l'épingle qui tenait sa coiffure pour y concentre son chakra et plantait la longue aiguille dans sa nuque.
_Kiru... Murmurait-elle pour activer sa technique de coupe chakra. L'emplacement de son aiguillon et la technique avait suffie à le faire tomber. Sans doute un choc assez sévère qui pouvait être mortelle... Normalement elle utilisait cette technique contre le ninjutsu, c'était la première fois que la kunoïchi l'utilisait sur un adversaire et elle commençait déjà à le regretter. Celle-ci se laissait tomber contre l'arbre et elle cherchait à reprendre son souffle en fixant le shinobi étendu et immobile devant elle. La demoiselle commençait à trembler inquiète de l'avoir tué. Il était un criminel, mais ce n'était pas à elle d'en décider de son sort. Craintive, cette dernière s'étirait pour s'en approcher et posait ses doigts contre sa gorge pour chercher un pouls. Ses mains étaient moites et ses doigts étaient glacés par la peur. Mais une faible pulsation venait la rassurer. Reprenant ses esprits, la femme reprenait son épingle, ses armes et retournait vers le campement en refaisant grossièrement sa coiffure.
C'est alors qu'en se rapprochant, Saxa vérifiait si elle était toujours en contact avec Inoue. « Je me suis débarrassée des hommes qui me suivaient. Tu m'entends ? » S'étant rapprochée, sans pour autant se mettre à découvert, l'Hougyoku tentait d'examiner les lieux du mieux qu'elle le pouvait. Les tentes offraient beaucoup d'angle-mort et les feux allaient rendre l'approche difficile. « De ma position je peux en compter sept à l'extérieur. Il y a des chevaux... Des hommes ont l'air de surveiller des barils, je ne sais pas ce qu'il y a dedans... » La femme tentait de changer de place dans le silence pour voir s'il y avait quelque chose d'inscrit sur les grands tonneaux. Changeant de côté, la jeune femme passait le bout de son nez entre les buissons et plissait les yeux pour lire. « Dites-moi dans quelle tente vous êtes, je crois avoir une idée... » Ajoutait-elle en voyant les mots ''Poudre noir'' d'inscrit sur les barils.
J’avais perdu connaissance et lorsque je repris mes esprits je pu constater que ma blessure avait été soigner. J’étais à l’intérieur d’une tente et à ma plus grande surprise je n’étais pas attachée, quelle erreur. Monsieur Tomioka n’était pas dans la même tente que moi, je l’avais constaté en jetant un rapide coup d’œil dans les environs. Tout en restant coucher, je fermais alors les yeux afin d’essayer de le localiser.
Il se trouvait à quelques mètres de moi accompagné d’une petite escouade de quatre hommes. Je sentais également qu’une présence se rapprochait fortement de moi. J’ouvris alors mes yeux afin de me préparer à sa venue. Il s’agit d’un homme, différent de celui qui m’avait giflé. Il avait visiblement bu et était sous l’emprise de l’alcool.
« Quel enfoiré ce chef, comment il veut qu’on se retienne face à une telle beauté. Je vais bien m’occuper de toi tu verras » fit-il en se léchant les babines et en caressant son sexe à travers son pantalon. J’étais littéralement écœurer par ce que je venais de voir. Il était hors de question que ce gros porc ne pose ses mains sur ma personne.
Il s’approcha de moi très lentement tel un prédateur en ayant la bouche ouverte et en bavant comme un animal. J’étais toute tremblante face à ce terrible spectacle. Il fallait réfléchir et agir intelligemment si je ne voulais pas me faire remarquer. L’ennemi était en supériorité numérique et il fallait au moins diminuer leur force.
Le gros porc maintenant au-dessus de moi se pencha vers moi afin de m’embrasser alors que j’étais encore coucher. Lorsqu’il était assez proche de moi, je concentrais alors mon chakra dans mes mains et l’agrippa par la gorge. Il s’agissait d’une technique de scalpel de chakra ayant pour but de sectionner ses cordes vocales.
L’homme était maintenant incapable de crier ou d’émettre le moindre son de sa bouche. Je profitai alors de l’effet de surprise pour lui donner un autre coup entre la cage thoracique provocant une insuffisance respiratoire. Il s’étouffa alors et perdit connaissance en quelques minutes.
J’en profitais alors pour me relever et jeter un œil à l’extérieur. Devant ma tente, personne ne semblait monter la garde. Sept hommes semblent surveiller des sortes de barils et quatre autres hommes sont devant une tente contenant monsieur Tomioko prisonnier.
Il ne fallait plus compter longtemps avant que l’homme de tout à l’heure ne vienne dans la tente afin de s’occuper de moi. J’essayai alors de rentrer en contacte avec Saxa mais elle était trop loin je n’arrivais pas à établir le contacte.
Quelques minutes plus tard j’entendis une voix raisonnée dans ma tête c’était celle de Saxa, j’étais vraiment contente d’entendre sa voix pour une fois, c’est la pensée qui traversa mon esprit et malheureusement celle-ci l’entendit. Je lui exprimai également mon soulagement qu’elle soit toujours en vie Elle me révéla qu’elle pouvait voir sept hommes monter la garde
« Oui il y a bien sept hommes qui semblent surveiller les barils mais monsieur Tomioka n’est pas avec moi il est surveillé par un groupe de quatre autres hommes. »
« Qu’est ce qu’on fait… » alors que j’étais en pleine communication télépathique je n’avais pas senti arriver le chef des brigands de tout à l’heure. Il m’agrippa violement et me plaqua au sol avant de me lécher la joue « A ce que je vois t’es déjà reveiller ma jolie. J’ai un tas de question à te pose mais avant ça on va s’amuser ok ? » avait-il dit en me murmurant à l’oreille.
Sans plus tarder je me mis a hurler mais il mit sa main devant ma bouche par reflexe j’aggripai de toute mes forces ses testicules lui faisant mal et ce qui me permit de m’échapper à l’extérieur de la tente. Je me mis au centre du campement mais les brigands en me voyant commencèrent à m’encercler.
« Pas le choix je vais de voir me défendre » fis-je d’un ton ferme tout en me mettant en garde Je pris alors une posture rappelant la garde des Hyuga en attendant que mes ennemis facent le premier pas pour que je me défende
Inoue semblait heureuse de l'entendre, c'était tout de même réciproque puisqu'il s'agissait là d'une bonne nouvelle. Elles voyaient la même chose, seulement, Tomioka n'était pas dans la même tente qu'elle, ils avaient été séparés, peut-être qu'ils l'avaient mis avec sa famille. « Tu sais si sa femme et sa fille sont avec lui ? » Alors que Saxa lui posait cette question, un cri de femme se faisait entendre dans le campement. « Inoue ? Inoue !? » La demoiselle tentait de voir un peu mieux dans le camp, mais rien, si ce n'était que ce cri avait attiré l'attention des hommes. Les pensées de la Konohajin ne répondait plus à ses questions, elle était en danger, mais la Tsuchijin ne pouvait pas agir sur un coup de tête pour aller l'aider. La femme observait les chevaux, les cordes, les tonneaux, les hommes... Le feu. Maintenant un hurlement d'homme résonnait encore plus fort.
Cette fois, les hommes quittèrent leur poste curieux, c'était le moment pour Saxa d'agir. La kunoïchi sortait des buissons et allait rejoindre les chevaux pour en prendre deux et les amener avec elle vers les barils de poudre noir. La femme attachait les tonneaux aux belles bêtes et tirait sur les bouchons de drainage en les forçant à la suivre autour du campement en dehors du sillage pour ne pas trop attirer l'attention. Entre les tentes, la kunoïchi pouvait voir les hommes se rassembler... Puis c'est là qu'elle apercevait Inoue au milieu de cette foule. Cette diversion involontaire avait fait son effet. Saxa coupait les cordes avec une petite lame de chakra au bout de ses doigts et laissait les chevaux prendre la fuite. La femme utilisait un bol posé sur une table pour le remplir de poudre noire. « Inoue... Couches-toi à mon signal. » La femme lançait le bol comme un ''frisbee'' vers le feu au centre du campement. « MAINTENANT » Au premier contact avec les flammes, le pot explosa et la poudre noire crépitait, faisait des tisons et un spectacle explosif qui en surpris plus d'un.
Arrivant par derrière pour mettre au tapis deux hommes qui manifestement n'étaient pas des ninjas, mais de vulgaires bandits sans importances, elle les assommait pour attraper une torche et la lancer sur la poudre à canon qui encerclait presque tout le camp, maintenant il n'y avait qu'une ouverture, alors s'il y en avait qui fuyaient, elles pourraient les voir. Les explosions, surtout lorsque les barils furent touchés par les flammes, faisaient de puissantes explosions en chaînes envoyant quelques hommes au loin. D'autres prirent la fuite il devait s'agir de bandits sans talents ninjas. Saxa s'interposait entre Inoue et l'homme qui se tenait les bijoux de familles.
_À ce que je vois, il en a un qui ne sait pas se retenir devant une jolie femme. Disait la kunoïchi en dévisageant l'homme avec dédain. Ce devait être lui qui avait hurlé comme un porc plus tôt. La femme composait une série de mudras et étirait les bras devant elle faisant tomber une poussière de diamant pour matérialiser un bâton de combat qu'elle faisait tourner devant elle avant de le taper au sol. « Tu vois Tomioka et sa famille quelque part ? » Demandait Saxa à sa partenaire en gardant un œil sur le chef qui se tenait devant elle et à deux de ses sbires qui venaient le rejoindre. Saxa déglutit et serrait sa main autour de son arme prête à se défendre lorsqu'ils attaqueraient.
« Inoue couche toi à mon signal » cette voix, c’était la voix de Saxa, j’eu à peine le temps de comprendre que je l’entendis crier « MAINTENANT ! » sans perdre une seconde je me jetai alors au sol. Je n’avais pas tout suivi mais une énorme explosion se déclencha et puis tout s’enchaina assez rapidement. Saxa bondit de nulle part et mis au tapis plusieurs brigands à elle toute seule.
Lorsque je me levai, Saxa était à mes côtés, en plus d’être belle elle était sacrément forte, j’étais admirative face à elle. Le porc qui avait tenté d’abuser de moi fit également son entrée. Il fit très vite rejoint par les trois des quatre personnes qui gardaient Tomioko et sa famille. Je vis au loin que l’un deux s’échappa à cheval dans une calèche avec la famille à l’arrière.
« Regarde Saxa il s’enfuit ! On doit se débarrasser d’eux au plus vite »
« Se débarrasser de nous elle a dit ? Vous avez entendu ça les gars » fit le chef d’un ton méprisant avant de rire lui et ses complices.
L’un d’entre eux chargea sur nous il doubla littéralement de volume avant de tenter de nous écraser.
« Saxa attention » avais-je crier avant d’esquiver le mercenaire en exécutant plusieurs roues latérales. Alors que je retombais sur mes jambes un autre utilisa une technique Fuuton afin de me balayer au loin contre un arbre. Je m’étais relevais assez difficilement mais ça allait.
« Saxa il faut absolument qu’on en élimine au moins un ils sont plus fort que les autres ! » avait-je hurler à ma partenaire avant de me remettre en garde
La konohajin l'interpellait pour qu'elle porte une attention particulière à celui qui prenait la poudre d'escampette avec Tomioka et sa famille, laissant derrière lui des gros bras pour couvrir sa fuite. Il avait pris les derniers chevaux avec lui ne laissant rien pour les autres. Ils avaient peut-être un protocole à suivre pour se rejoindre en cas d'attaque. Les hommes se mirent à rire ne prenant pas du tout les deux kunoïchi au sérieux. Inoue criait de nouveau pour avertir Saxa qui se retournait vers l'homme qui se mit à grossir en quelques secondes pour venir les écraser. Les yeux de Saxa s'arrondirent, elle n'avait pas le temps de créer un mur de défense, donc en lançant son bâton en l'air et joignant ses mains ensembles, l'Hougyoku répendait une poussière de diamant autour d'elle qui se matérialisait en centaines d'éclats de diamant tranchants comme du verre. Le cyclone tranchant se mit à vriller autour d'elle qui eut le temps de rattraper son bâton et le lever devant elle pour tenter de retenir au mieux le poids de son adversaire.
S'il tenait tant que cela à l'écraser, il ne pourrait endurer la douleur bien longtemps la douleur. Il tombait sur elle, Saxa n'eut pas le temps de crier avant d'être ensevelie par cette pesante masse corporelle qui rapidement se mit à perdre du volume. Laissant enfin une chance à la kunoïchi de respirer, le shinobi quant à lui se mit à hurler, il était recouvert de fines coupures et continuait de se prendre des éclats comme si des centaines de lames de rasoirs s'en prenait à lui. L'homme se tortillait et roulait sur le côté pour prendre ses distances. La femme se retournait pour tousse et prendre son souffle tenant toujours son bâton dans sa main. S'être fait écraser lui avait permis d'échapper à la technique qui avait emporté sa partenaire contre un arbre plus loin dans le campement.
Alors que la Konohajin se relevait difficilement, une main attrapait la cheville de Saxa, celle-ci se retournait devant un mi-homme, mi-golem de pierre contre quoi les éclats de diamants explosait en fine poussière. Sa peau était si dure que sa technique n'arrivait pas à la trancher. Par réflexe, l'Hougyoku tentait de ramener sa jambe comme s'il allait la lâcher, mais ce n'était pas dans ses intentions. La jeune femme ramenait son bâton pour le pointer vers le visage de celui qui la retenait et y concentrait son chakra shôton. En moins d'une seconde, l'arme allongeait et venait lui fracasser le crâne pour l'envoyer au loin. Cela ne l'avait sans doute pas blessé, mais au moins il l'avait lâché... Même son armure de pierre tenait toujours, il devait s'agir d'une technique de très haut niveau pour résister à ces deux types de dégâts.
Tremblante et haletant, la kunoïchi se relevait, s'être fait écraser n'avait pas aider ses cuisses qui avait été serrées férocement à s'en remettre. Saxa sautait pour se placer devant Inoue et tournait la tête pour la regarder et lui tendre son bâton de diamant pour qu'elle le lui tienne.
_J'imagine que tu n'auras pas de mal à me suivre. La femme lui faisait un clin d'oeil et se retournait face à leurs adversaires composant une longue série de mudras shôton avant de se pencher avec vigueur et frapper le sol de la paume de sa main.
_Shôton, le labyrinthe de miroirs ! Un immense mirage de poussière de diamant se mit à recouvrir le campement pour monter de géants murs de miroir de diamants aux milles et uns reflets pour piéger les adversaires ainsi que les deux femmes. La demoiselle reprenait son bâton des mains de la rouquine et lui faisait signe de la suivre à travers les miroirs évitant les culs de sac et évitant chaque reflet des criminels. Lorsqu'elles croisaient l'un d'eux la femme attrapait Inoue par le poignet et posait sa main sur l'un des miroirs pour le faire pivoter en l'amenant avec elle. Celles-ci tombaient de l'autre côté pour éviter de se faire attraper par le colosse de pierre qui se mit à frapper sur le miroir sans parvenir à briser. L'Hougyoku se retrouvait sous la Konohajin et la regardait un peu gênée.
_Je crois que ce petit manège va les occuper assez longtemps pour qu'on rattrape monsieur Tomioka et sa famille. À partir de là, Saxa la suivrait pour sortir du labyrinthe et fera pivoter les panneaux au besoin jusqu'à en sortir complètement afin de rattraper leurs clients.
Saxa avait réussi à nous faire gagner du temps grâce à son subterfuge mais je craignais que cela ne soit pas suffisant « Saxa vas-y, va retrouver monsieur Tomioka je me charge de les retenir ici encore un peu. » avais je dis en regardant ma partenaire droit dans les yeux d’un regard et d’un ton sincère
« Si on part toutes les deux ils nous rattraperont et ça n’aura servit à rien l’une de nous doit se sacrifier pour permettre la réussite de la mission » poursuivais-je en jetant cette fois ci mon regard vers le labyrinthe de cristal créer par mon compère.
« Tu n’a plus besoin de moi, suit seulement les empruntes laisser par le cheval pour les retrouver, moi je reste ici pour les retarder aussi longtemps que possible » fis-je tout en m’avançant et en me mettant en garde.
Quatre contre un, c’était un combat perdu d’avance mais ce qui comptait c’était la réussite de la mission et je ne pouvais pas me permettre qu’elle échoue. Alors si ma vie pouvait permettre sa réussite, j’accepterais alors ce triste sort.
Faisant maintenant dos à Saxa je lui ordonnai de me laisser et de poursuivre seule. « Ne t’en fait pas pour moi fonce, vas-y la catin ton client t’attend » Saxa pouvait percevoir que je l’avais dit avec ironie et que je ne le pensais pas, une pointe de sarcasme et d’humour qui certes n’était pas la bienvenue mais aidait à dédramatiser la situation