Pour les villageois et ceux qu’il a aidé, Misaki est un homme apprécié pour son altruisme et sa gentillesse.
Pour ses adversaires et ses partenaires, quelqu’un de froid et méthodique.
Pour sa famille, il n’est plus rien. Il est presque reconnu comme un ennemi.
Mon premier souvenir remonte à mes 5 ans. Je venais de me battre pour la première fois. Mon père m’avait passé un tel savon que je m’en souviens encore. Je me souviens aussi du parfum de ma mère qui m’avait consolé à cause de mon père tout en me faisant promettre de ne jamais recommencer. Mais je crois que je n’ai jamais réellement écouté.
Je suis le second fils d’une riche famille de Tsuchi. Mon père, bien que militaire, a réussi à faire fortune dans le commerce de pierres précieuses si courantes dans le pays. La famille Matsuyama possédait une grande mine proche de la capitale de Tsuchi. Parvenant à tirer son épingle du jeu, malgré le chaos qui régnait, Subaru devint un riche négociant. S’entourant de mercenaires fidèles, ses connaissances minimes dans le ninjutsu lui permis aussi d’inspiré assez de crainte pour ne pas être trahi par ceux qui voulaient acquérir plus de richesses.
Subaru rencontra Mariko lorsqu’elle avait 19 ans, lui en avait 23. Ils tombèrent amoureux et se marièrent à peine deux ans plus tard. Dans l’année qui suivit, mon frère Jun naquit rendant mon père heureux. Il avait son héritier et absorbé par ses affaires et ses missions de militaire, il délaissa peu à peu sa femme. Se sentant abandonné, Mariko rencontra un autre homme. Bien qu’elle ne trahisse pas son serment marital, elle tomba amoureuse de cet homme. Malgré toute sa bonne volonté, un soir, après une énième dispute avec Subaru, elle céda et eut une relation avec cet homme qui la rendait heureuse. Ayant l’impression d’avoir trahi son époux, Mariko quitta définitivement cet homme. L’homme était un membre d’un clan Hougyoku, Sajin était son prénom. Cette seule nuit permit d’engendrer un enfant, un enfant de l’amour, moi.
Très vite, Subaru comprit que je n’étais pas son fils légitime, mais pour garder Mariko sous sa coupe, il me reconnut comme son fils. Ma mère pleurera tous les soirs pendant des années de m’avoir infligé, selon ses propres termes, un tel destin de souffrance. Je grandis comme étant un enfant mal aimé par son père, je croyais qu’il était mon père. Ne voulant pas que son fils illégitime accède à la fortune qu’il avait constitué, il ne me laissa jamais approché de son commerce préférant former Jun, mon demi-frère, au commerce de pierres précieuses.
Lorsque j’eus 10 ans, je découvris que je pouvais créer de petits objets en cristal. Ne disant rien à mon père, ni à mon frère, ma mère comprit que j’avais hérité du Kekkai Genkai de mon père biologique. Elle chercha quelqu’un capable de m’apprendre à maîtriser mon Chakra. Elle le fit grâce à un marchand itinérant et dans le plus grand secret de mon père. Durant près de six mois, chaque jour après les cours, avant que mon père ne revienne de son travail, je fus formé à l’art du Shoton. Malheureusement mon père le découvrit un soir en rentrant du travail plus tôt. Explosant de colère, je fus envoyé dans une école militaire à Itsuminai.
Durant les 8 années suivantes, je fus formé à devenir un militaire du pays. Puis à l’aube de mes 18 ans, je fus nommé officiellement soldat. Servant le Daimyo et écrasant ceux qui se rebellait contre lui. Je découvris la violence et la haine. Une chose que je trouvais inutile et barbare. Pour ne pas sombrer, je fermais mon esprit, mais aussi mon cœur à cette folie. Je restais dans les forces militaires durant 4 ans, avant d’être libéré de mon service. Rentrant chez moi, je découvris comment ma mère était traité. La colère pour la première fois de ma vie s’empara de moi. Je frappai mon père. L’envoyant valser, je repoussai aussi mon demi-frère. Puis je regardai ma mère et je décidai de l’emmener avec moi. Nous quittions la demeure familiale et prenions la route.
Ayant quelques économies, j’achetais une petite caravane et un cheval pour voyager. Prenant notre temps, pour la première fois depuis des années, je vis ma mère retrouver une joie de vivre qu’elle avait longtemps perdue. Profitant du temps, on appréciait le voyage voyageant à travers de nombreux pays, Kusa, puis Hi, suivi de Ta pour arriver à Kaminari. Séduite par l’endroit, Mariko souhaite s’installer dans ce pays et on décide de poser nos valises dans ce qui est un village normal niché au cœur des montagnes : Kumogakure. On n’apprend rapidement que c’est un ancien village ninja, mais rien de plus.
Il y a deux ans, lorsque le Daimyo annonce la retransformation du paisible village en village accueillant les ninjas, ma mère, possédant désormais un petit restaurant, souhaite rester. Je reste donc avec elle. Malgré les annonces de la Prison d’Arashi, je reste pour aider ma mère. Mais voyant les ninjas afflués, je sens que je pourrais être utile ailleurs, je me mets à souhaiter rejoindre les autres au sein des forces de Kumo. A peine un mois après la nomination de Seika Itoe, ma mère ayant compris ma volonté et surtout mon envie me souhaite bon courage et me laisse m’engager comme shinobi de Kumo.
Depuis près de deux ans, j’enchaine les missions pour le village et Kaminari. Malgré mon absence à l’examen Chunin qui s’est déroulé à Konoha, le village d’Hi no Kuni, ma persévérance m’a permis d’obtenir le grade sans participer à l’examen. Pour prouver mes capacités, j’ai effectué une mission avec d’autres ninjas. Aujourd’hui, je souhaite aider encore plus le village de Kaminari et le débarrassant du Jinsei qui nous envahie.