Marchant rapidement dans les couloirs de son palais de fortune, Kisao était décidé et il avait la ferme intention d’aller au bout de ce qu’il voulait faire, malgré les suppliques d’Hitomi. Cette enfant, aussi jeune soit-elle, lui avait manqué de respect.
- Après tout ce que j’ai fait pour eux. Ces ingrats. Ces… ces misérables. Ils devraient me remercier ! Ils devraient m’aduler ! Mais non ! Ils continuent d’espérer que Suna viendra, que cette… Daimyô viendra. Il faut que je leur fasse comprendre qu’on ne ridiculise pas le Jinsei impunément.
L’ambiance dans les rues étaient pesantes, lourdes. Tout le monde regardait Kisao s’avançait d’un pas rapide vers la place du village, suivi, comme habituellement, par cette petite femme rondelette qui transpirait dès qu’elle mettait le nez dehors.
Sur la place, au centre du village, il n’y avait aucun bruit, malgré le monde amassé. De nombreux gardes étaient positionnés un peu partout, maintenant un espace conséquent entre la foule et la jeune fille d’à peine douze ans attachée par de lourdes chaînes. Kisao se retrouva face à elle. Elle leva les yeux, soutenant son regard. Elle devait être jolie, auparavant, mais les semaines de crasses, les écorchures, la faim et la douleur avaient eu raison de sa beauté. Ce n’était qu’une âme en peine dont les yeux criaient vengeance.
- Kuromi Toka, vous êtes accusée d’insubordination et de tentative de révolte. Vous subirez pour la peine trente coups de fouet. Vous avez quelque chose à dire pour votre défense ? - Suna vous le fera payer !
Léger rictus. Kisao tendit la main, et l’un des gardes lui donna un fouet.
La foule, elle, était restée macabrement silencieuse.
Spoiler:
- Les menaces sont des évènements pouvant apparaître aléatoirement dans une zone sous influence du Jinsei, et permettant à ceux les résolvant d’agir sur cette influence. Une défaite augmentera l’influence du Jinsei, une réussite la diminuera. Plus la défaite est lourde, plus l’influence grimpera. Plus la victoire est grande, plus l’influence descendra.
- Vous devez justifier votre présence dans la zone de la menace dans votre narration – peu importe pourquoi vous vous trouvez ici. La menace n’est pas une mission, vous agissez donc pour le compte de votre village mais il ne vous a pas demandé expressément d’agir sur elle.
- Deux personnes peuvent résoudre la menace. Ce sont vos Kage (ou responsables de faction) qui désigneront qui intervient sur les menaces. Vous aurez alors 72H maximum pour répondre lorsque c’est votre tour.
- Cette menace a été déclarée dans la zone numéro 7 de Kaze.
- Vous devez avoir une FT valide pour participer – le risque de mort n’est pas exclu. Les menaces ne sont pas à prendre à la légère.
- En cas de questions, ou de doutes, adressez-vous soit à votre chef de faction, soit à @Aburame Miyako.
Tu n'avais pas spécialement envie de continuer de travailler dans la forge et tu voulais t'entraîner à supporter la chaleur du désert, en ce moment. Certes, tu es régulièrement face aux fours brûlants, mais tu as l'envie de résister aux chaleurs arides, aux reflets du soleil qui brûle les yeux. Tu es donc sortie, seule, avec l'accord de ton tuteur. Tu étais seule dans le désert jusqu'à ce que tu arrives dans un lieu qui t'était jusqu'à aujourd'hui inconnu. En clair, tu t'es perdue et ce depuis plusieurs heures, et pourtant tu devais retourner auprès de Hanzō, ton tuteur. Il devait certainement s'inquiéter pour toi et tu te sens mal de ne pas retrouver ton chemin.
La ville silencieuse. La chaleur t'es de plus en plus supportable mais ce silence te semble pesant. Lorsque tu vois une petite fille, maigre, salie et enchaînée, sa chevelure d'ébène en bataille, habillée d'une simple robe grisée par la poussière et la crasse, tu t'es arrêtée, immobilisée par cette stupeur qui te fait froid dans le dos. Des personnes regardaient comme s'il y avait un spectacle en ces lieux, et personne ne venait voir l'enfant martyr.
Tu te vois à travers elle. De par ta maîtrise naturelle du métal tu étais torturée de la même manière qu'elle dans la pension de Rôran, car tu étais vue comme un démon. Et pourtant il n'en était rien, tu étais une gentille fillette, et tu te mettais à prier avec ferveur une déesse de la création et de la destruction, afin qu'un jour elle puisse réduire tes ennemis en cendre, en vain. Tu ne sais pas quoi faire face à cette scène que tu vois là. Un homme prononce un jugement à l'enfant; 30 coups de fouet pour tentative de révolte envers lui ? De là, celui-ci prend l'arme qui lui permettra dès lors de châtier la fillette. Tu devenais furieuse, avec une seule envie, celle de défendre l'enfant. Tu n'es pas dupe, ces gueux qui osent s'en prendre à des enfants méritent la mort.
Tu brises ainsi le silence et la passivité de la foule. « Il y a d'autre solution que la torture pour vous faire respecter ! » prononce-tu de ta voix criarde que la plupart des personnes ne supportent pas. « Et vous là, les gueux ! Ça vous amuse de voir des enfants se faire martyriser de la sorte ? Et si c'était les vôtres vous seriez resté de marbre aussi ? » Tout ce que tu vois en cet instant ne sont que des pleutres. Ils s'amusent à voir de tels sévices. Quelles étranges activités que de voir le monde en perpétuel conflit. Tu ne portes pas le bandeau de Suna actuellement, ce dernier étant tout simplement dans ton sac avec ta gourde d'eau. Non tu ne renies pas ton village, mais seulement tu ne trouve pas que l'insigne du village telle qu'elle t'a été donnée soit assez jolie pour toi.
« Mais quoi ? Allez, répondez moi, châtiez moi mais faites quelque chose, je ne vais pas brasser de l'air pour rien ! Tout ce que je vois ce sont des adultes immatures appréciant de pouvoir avoir autorité sur les enfants pour leur faire du mal ici. » Peut-être que tu juges trop vite, mais tu l'as vu, tu le sais, tu l'as vécu, ces adultes qui profitaient de leur autorité pour cela. Mais si cela est avéré, alors tu n'auras pas le choix, il te faudra te battre jusqu'à ce que tu sois entendue.
Résumé du tourYoshiko est de passage dans cette ville et, horrifiée par la situation, se montre agressive verbalement envers Kisao.
P.S. Ça fait un bon moment que Yoshiko devait retourner chez elle et son tuteur a demandé à ce qu'on la cherche.
Mission de Tanisuna jusqu’à la Capitale. Ou plutôt l’inverse. J’avais accompagné une caravane faisait le voyage entre les deux pour les aider à transporter des denrées. Passage à tabac d’une dizaine de bandits. Quasiment aucune utilisation de mon Kinton ou de mon ninjutsu en général. Une bonne grosse baston en taijutsu basique. Pour se détendre, rien de mieux. On m’avait pris de haut, hué même. Mais ça commençait à m’agacer ce qu’il se passait. Quand je retournerai à Suna, j’aurais une petite explication avec Hazure, enfin une discussion plus qu’une explication. Je haussai rarement le ton. Mon retour vers Murayouri me servait pour informer mon commanditaire de la réussite de la mission, histoire que Suna reçoive son dû.
Je marchai dans le désert, ma veste noire sur le dos. Depuis le temps que je traversai ce désert de long en large, j’avais l’habitude de porter ce blouson. Alors que j’arrivai près d’un attroupement, je vis sur une estrade une enfant enchainé et un vieux bedonnant avec un fouet prêt à frapper la jeune fille. J’avais entendu aussi les mots de la petite. Rapide Mûdras, double clones d’acier et un henge tout simple. J’entendis une voix féminine forte et en colère. Je fendis doucement la foule pour m’arrêter près d’elle. Je la regardai avant de dire avec un sourire calme et poli. "Doucement Mademoiselle. Parfois, certaines personnes ne comprennent pas les mots. Seuls la violence compte." Je tournai la tête vers le vieux rondouillard. Mon visage sans expression avec la jeune fille aux cheveux roses changea pour exprimer une violence colère. Une main quitta doucement ma poche pour rejoindre la petite pochette que j’avais attachée à ma cuisse. Je sortis un Kunai que je fis tourner rapidement dans ma main avant de le pointer vers le type. "Cette enfant a raison. Suna va vous le faire payer." Je malaxai déjà mon chakra. Prêt au combat.
- Comment elle nous a appelé ? - Les gueux. C'est comme ça qu'elle vous a appelé.
Un petit tollé se fait entendre dans la foule. Certains ont évidemment honte de ce à quoi ils assistent, et d'autres n'en ont que faire. C'est un peu la règle ici...
- Oh, Suna ? Vous venez de Suna jeune homme, et la demoiselle là, elle vient d'où ?
Avait lancé Kisao en baissant le fouet qui s'apprêtait à déverser toute sa fureur sur le dos de la gamine.
- Voyez mes amis, Suna vient ici pour vous insulter et employer la violence contre vous. Voilà comment agit votre Daimyô en réalité. Ce n'est qu'une preuve de plus. Que comptez vous faire ? - Vous savez tous ici que nous devons maintenir l'ordre, surtout avec les problèmes de pénurie et le mépris de nos dirigeants. Mais nous reconnaissons que le châtiment réservé à cette enfant est trop sévère. Allé, file gamine !
Avait lancé la rondouillarde petite femme à l'enfant tout en brisant le lien d'acier qui la contraignait.
- Ouais ! retournez chez vous les Sunajins !
Ce fut l'une des phrases que l'on put entendre au travers de la foule qui s'agitait et commençait peu à peu à trouver une cible en les personnes des deux antagonistes présumés. Un villageois avait ramassé une pierre et l'avait lancé en direction de la jeune femme qui avait pris la défense de l'enfant...
Dernière édition par Narrateur le Dim 19 Sep - 20:11, édité 1 fois
Tu t'es calmée lorsqu'un homme à la chevelure flamboyante, comme la tienne, est venu te voir pour te dire que des fois, les personnes ont besoin qu'on réponde à la violence par la violence. Tu fais la moue, tu détestes te battre comme ça, de manière puérile. Tu ne prends pas la peine de dire d'où tu viens, ce manant qui a l'air d'être le chef de ces lieux n'a pas à le savoir. Tu n'agis au nom de personne lorsque la vie d'une personne sans défense ne tient qu'à un fil. Tu voyais certaines personnes hésiter, cela dit, ayant l'air honteuses lorsque tu t'es énervée, plus tôt. Tu t'attendais à ce qu'on te prenne pour la cible principale, mais seule une personne te lança un caillou assez gros pour te faire un hématome assez douloureux si tu te fais toucher. Tu te met à malaxer ton chakra, puis, de la limaille de fer apparaît et tournoie autour de toi, pour former petit à petit des ailes immenses, noirâtre comme l'acier. Tu es devenu un ange métallique, l'Ange de la Mort qui allait s'abattre sur tous ces ignorants. T'envolant à quelques mètres au-dessus du sol, tu lances un regard sévère tout autour de toi, un air de défi se lit sur ton visage.
« Vous qui faites vos lois par vous-même, qui n'avez nul besoin des services de Suna ni de la protection du Daimyô, comment allez-vous protéger et défendre les vôtres ? » dis-tu alors que tu fais tomber de la limaille de fer sur le sol à force de battre tes ailes au-dessus du chef de ce présumé village. La Mort n'attend qu'une chose, prendre la vie de tout le monde au moment opportun. En étant méprisant avec autrui, cette personne lui vole son travail, et ça ne lui plaît guère. Izanami serait furieuse et enverrait ses shikome prendre l'âme de tous ces vauriens.
La limaille de fer tapissant le sol était devenue menaçante. Il ne fait nul doute que tu prépares quelque chose. Un sourire mesquin se lit sur ton visage. Cependant, tu ne fais rien, car tu ne veux pas ternir davantage l'image de Suna en ces lieux. Tu ne devais en aucun cas répondre à la provocation ainsi. Tu es en proie à ce doux dilemme, tu ne sais comment agir dans cette situation. Tu voles un peu plus haut, fusillant ce rondouillard du regard, ton défi est qu'ils puissent te toucher, te ramener au sol de force. Tes ailes te donnent un air menaçant pour les personnes croyant en ces légendes sur les créatures infernales et ça te plaît bien. Tu es déçue par toutes ces personnes. Tu cherches du regard l'homme qui t'a accosté tout à l'heure et tu lui demande du regard ce que tu dois faire. Tu n'en sais rien, lui a avoué faire partie des forces de Suna, il doit certainement le savoir. En attendant de voir ce qu'il compte faire, tu restes dans les cieux, planant au-dessus du bas-peuple stupide.
Rouleau du HRPRésumé du tour Yoshiko s'envole grâce à ses ailes créées par la limaille de fer. Au-dessus des personnes présentes, de Kisao plus précisément, la poussière d'acier tombe sur le sol, préparant ainsi un terrain qui lui sera favorable si jamais elle doit attaquer ce dernier. Elle ne fait rien à part poser une question.
Santé Correcte
Chakra
→ 80% [T1 = 1B]
Techniques
Envol métallique
Yoshiko forme des ailes en limaille de fer afin de pouvoir voler.
Rang B - KINZOKU - Ninjutsu - Offerte
Dernière édition par Kinzoku Yoshiko le Jeu 23 Sep - 20:53, édité 1 fois
En voyant que mon action a eu l’effet inverse de celui escompté, notamment par les paroles de ce beau parleur de gros porc, je soupirai. Ma réaction avait été très, trop rapide. Je rangeais mon Kunai et arrêtais de malaxer mon chakra. J’avais agi sur un coup de tête et cela m’avait attiré un peu plus l’animosité de la foule. Je regardais la jeune femme qui haranguait encore la foule. Je baissais la tête en la voyant se créer d’immenses ailes faites d’acier. Je haussai les sourcils aussi. Elle ne semblait pas vouloir s’arrêter de se battre. Mais le plus surprenant c’était ces ailes. De l’acier, elle maitrisait donc le Kinton, comme moi. Quand elle m’observa, je secouai la tête, comme pour lui dire de s’arrêter. Il ne fallait pas en rajouter. Au contraire, calmer les choses. Je soupirai une dernière fois et je m’approchais encore. Retenu par les gardes, je levai les mains, ne cherchant pas plus à envenimer les choses, je restai à ma place. Je répondis au rondouillard. "Je l’avoue. J’ai peut-être été virulent, voire agressif avec vous. Mais voyez-vous, voir une petite fille ainsi, livrée à la violence parce qu’elle pense que l’actuel gouvernement, et surtout Suna, viendra ici pour aider le peuple, je trouve cela extrêmement violent." Je m’inclinai comme pour lui laisser le point. Mais je repris, calmement. "Mais dites-moi, vous le Seigneur de ces lieux, grâce à quelle autorité pouvez-vous dispensez la justice, ou cet ersatz de justice, que vous prodiguez ? Je ne parle pas du Daimyo, je parle du peuple, vous a-t-il choisi comme dirigeant ? Ou vous êtes-vous arrogez ce pouvoir ?" Pour avoir la réponse à cette question, ce n’est pas au gros bonhomme que je m’adressais, mais au peuple. Je souris et je demandais calmement. "Avez-vous demandé de l’aide à Minami ? Elle n’est pas si loin que cela. Si vous voulez, je ferais même volontiers le premier voyage avec vous pour aller chercher de la nourriture. Je peux vous prouver que nous ne sommes pas seulement là pour la beauté de la chose. Mon amie et moi-même sommes là pour vous aider. Et même si ce premier contact n’a pas été des plus… diplomates. Je vous prouverai ma détermination et ce qu’un village comme Suna peut vous apporter." Je ne demandais pas leur confiance. A ce niveau, seule la preuve que nous allions aider ce village permettrait de nous sortir de ce mauvais pas.
Au milieu de la petite foule formée d'habitants de ce petit village à quelques kilomètres de Tanisuna, celui que semblaient désigner les deux Sunajin comme un éventuel usurpateur eut un rire gras tant que celle qui l'accompagnait restait silencieuse, mais continuait de les observer. Son rire eut rapidement fait de ramener le calme, ou du moins un semblant.
- Comme nous avons toujours protégé les nôtres. Ce n'est pas pour son appel à Suna qu'elle allait être punie, mais pour une raison qui ne vous concerne pas. Tous ici comprennent l'intérêt de maintenir l'ordre car nous avons déjà bien assez à faire avec le reste.
Il prit son monocle entre ses doigts et l'essuya d'un petit carré de tissu puis reprit.
- Et vous, vous avez choisi votre Daimyô ? Votre Kazekage ? Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais ici, c'est celui qui maintient l'ordre, qui fait en sorte que les habitants travaillent et puissent se nourrir, qui dirige. Voyez ces gardes qui nous entourent, vous paraissent-ils être autre chose que des Kazejin ?
Il s'approche de la jeune femme aux cheveux roux-ges, la regarde de haut en bas.
- On ne vous dit pas comment gérer vos affaires, alors évitez de me dire comment gérer les miennes. Minami a cessé depuis un certain temps de s'occuper de cette partie du pays. Maintenant, on nous envoie deux ninjas pour régler le problème ?Intéressant. Vous devirez quitter les lieux avant qu'on vous fasse partir par nos propres moyens. - Vous n'avez plus rien à apporter ici, Sunajins, d'autres ont déjà pris le relai.
Un des villageois, dissimulé dans la foule avait lancé :
- Vous pourriez déjà commencer par vous occuper des bandits !
L'homme au monocle soupira mais ne fit rien de sa remarque.
- Les choses rentreront dans l'ordre sans votre aide, vous ne nous êtes d'aucune utilité.
Avait finalement ajouté Kisao.
Dernière édition par Narrateur le Ven 24 Sep - 19:35, édité 1 fois
Tu décides contre toute attente, contre ton envie de te battre, de te mettre au sol et faire disparaitre tes ailes d’ange métallique. Ton faciès vilain change pour devenir celui d’une jeune fille déçue d’elle-même. Tu ne sais pas quoi dire, ce à quoi tu réagis seulement en baissant les yeux. Tu décides de t’éloigner de la foule comme pour écouter le rondouillard qui t’insupporte. Tu n’es pas spécialement d’accord avec le sunajin, car ne le connaissant pas, tu ne peux dire que tu es son amie. Alors, tu penses que la meilleure chose à faire est de suivre ce que fait celui qui t’a demandé de manière non verbale de te calmer.
Car, étant donné que tu t’es perdue plus tôt, tu ne sais pas comment retourner à Suna, donc tu as besoin de lui. Tu ne l’admet pas par honte, donc tu dois seulement te taire. Tu en as marre de toujours t’abaisser à rester silencieuse, d'être inutile, d’obéir et de rester sage. Tu n’en as que faire de ces personnes de toute manière. « Veuillez m’excuser pour mon mauvais comportement, je vais me retirer des lieux et vous laisser. » dis-tu, de manière assez frêle, avant de t’éloigner de la foule, sans arrière-pensée. Tu es triste pour l’enfant mais tu ne peux rien faire de plus. Tu n’es rien, tu n’es qu’un grain de sable dans ce désert de silence.
Tu t’éloignes de sorte à pouvoir attendre le ninja de Suna au cas où il aurait besoin de toi pour une quelconque missive ou pour régler un quelconque problème. Mais, s’il compte rester seul sur place, alors tu continuerai à te perdre jusqu’à réussir à rentrer chez toi. Tu réfléchis à la situation ; ce qu’il se passe dans ce village est similaire à la vie que tu as eu dans ton pensionnat, et, te disant que ce comportement est très certainement normal dans ces contrées, tu comprend donc qu’il te faut juste l’accepter et vivre avec ces injustices sociales et abandonner tout combat pour défendre le droit des enfants.
Tu ne sais pas quoi faire, pourquoi, ni comment. Qui sont les bandits dont la personne dans la foule a parlé ? Tu ne sais pas si tu peux retourner voir les personnes pour leur demander, sachant qu’ils vont certainement être encore sur les nerfs si jamais tu rebrousse chemin juste par curiosité. « Qui sont ces bandits ? » marmonne-tu dans ton coin. Surtout, tu te demandes comment tu dois te comporter en tant que ninja. Quels sont tes droits et tes devoirs ? Que dois-tu faire dans cette situation ? Qu’est-ce qu’on attend de toi ? Qu’est-ce que toi tu veux ? Tu n’as aucune réponse et ça te ronge. Tu ne sais rien sur cette patrie et comment fonctionne la politique.
Ne voulant rester seule, tu reviens mais seulement pour te mettre derrière le rouquin, tout en conservant cette posture de soumission forcée face aux êtres présents en ces lieux. Ça ne fait aucun doute que tu ne peux laisser quiconque réparer les torts que tu as causé. Tu ne peux qu’être silencieuse, ce qui contraste avec ta colère ayant explosé à l’instant. On peut dire que c’est le calme après la tempête. Mais peut-être que ça peut cacher une souffrance et une vague de haine plus grande. Cela, même toi tu ne le sais pas.
Rouleau du HRPRésumé du tour Yoshiko fait disparaitre ses ailes d’acier, se mettant ainsi à terre. Après s’être excusée, la demoiselle commence à partir, mais elle revient en silence auprès de Mitsurugi car elle pense que ce dernier a peut-être besoin d’elle.
Santé Correcte
Chakra
→ 80% [T1 = 1B ; T2 = ∅]
Techniques Aucune
Dernière édition par Kinzoku Yoshiko le Jeu 23 Sep - 20:50, édité 1 fois
Évidemment, il fallait s’attendre à ce que le soi-disant dirigeant de ce petit village ne veuille pas de notre aide ou essaie de nous descendre. Ses arguments n’étaient pas mauvais. Il avait raison sur certains points. Je souris, je n’étais pas un expert en diplomatie, c’était même une chose dans laquelle j’avais du mal. Mais ces derniers temps, la violence seule ne servait à rien. Le rondouillard était un excellent parleur en plus du reste. Je hochai la tête. Puis je répondis avec douceur. "Je ne sais pas comment a été choisi la Daimyo. Mais elle tout comme la Shodaime ne dirige pas par la violence. Elles ont gagné autant notre respect que notre confiance. Et c’est ainsi qu’un dirigeant devrait agir. Quant à ce qui a mené cette enfant au pilori, c’est insubordination et tentative de révolte. Vous l’avez dit vous-même. Donc, à moins que cette soumission, soit celle d’un patron, ou d’un régime militaire, l’insubordination n’a pas lieu d’être. Or, il me semble que ce ne soit pas vos employés. Ce qui veut dire que ce comportement est celui d’un chef militaire. Contester l’autorité d’un chef de village, n’est pas de l’insubordination. Pour ce qui est de la tentative de révolte, je doute qu’une enfant seule puisse faire quoi que ce soit, surtout avec ces gardes dont vous me parlez. De ce fait, je le redis, vous n’êtes pas habilité à punir cette enfant pour de tels crimes." Le terme crime était d’ailleurs un peu fort à mon sens.
La conversation se poursuivis, même si je me sentais un peu en difficulté. Je souris à sa question, il me tendait une perche, je la saisis avec le même calme, en voyant la kunoichi s’arrêter à mes côtés. Je lui montrais un sourire de réconfort. "Mais je suis justement ici, parce que l’autorité de Kaze se préoccupe de vous. En tant que ninjas sous l’autorité du Daimyo, qui mieux qu’un ninja pour vous aider à résoudre quelques soucis ?" Le villageois me donna raison. Ils avaient des problèmes et cet homme s’en servait probablement pour tenir ce village sous sa coupe. Je me tournai vers l’homme qui venait de hurler cette phrase. "Monsieur, dites-moi tout. Je vous aiderais. La jeune femme qui est là aussi m’accompagnera pour cette mission." Je regardais l’homme bedonnant. Il ne pourrait pas me repousser. J’apportais la preuve que je disais vrai. S’il me chassait de force, il risquait une vraie révolte sur les bras et il ne s’en sortirait pas en fouettant tout le monde. Mais je sentais cet homme capable de tout, je restais donc sur mes gardes.
Kisao observa la jeune femme d'un air satisfait mais rapidement son attention fut attirée par cet autre Sunajin. Celui-ci ne semblait pas décidé à repartir malgré ses mises en garde. Si c'était ce qu'ils souhaitaient...
- Très bien. Dans ce cas partez un peu plus à l'Ouest du village, dans le désert. Il y a là-bas un groupe de personnes, des criminels. Ceux-ci bloquent toute communication. Vous n'avez qu'à vous en occupez si vous y tenez tant.
Leur avait-il lancé sans entrer dans débat ni de fond ni de forme avec lui. Il s'était alors retourné suivi des quelques gardes qui avaient sécurisée la foule. La petite femme supportant mal la chaleur leur avait à son tour jeté un regard, sans exprimer un quelconque sentiment; mais pas comme si elle était indifférente ou dénuée de toute émotion, non c'était autre chose d'indiscernable.
- Il n'a pas réussi à s'en débarrasser... - Ça pose un problème ? Sinon je m'en occupe si vous voulez, j'ai l'habitude des ninjas. - Hmm... Non, laisse les faire. Ce n'est qu'un village sans importance...
Deux hommes au coin d'une maison avaient observé et écouté, qui étaient-il, que faisaient-ils ici ?
Narration:
Si vous suivez la direction indiquée, vous tomberez sur un petit campement établi entre les dunes, celui des bandits. Vous pouvez aussi décider de ne rien faire; ou faire autre chose.
Tu as entendu ce qu'il se disait sur les potentiels bandits qui empêchent la communication entre villages de l'ouest de Kaze. Tu ne sais pas s'il s'agit d'un piège de cet homme ou non mais dans tous les cas, selon toi, la meilleure chose à faire est de vérifier. Telle une petite souris tu te faufiles et tu suis ses indications, discrètement : à l'ouest, dans des dunes, paraît-il qu'il y a un campement de bandit. Si tu les puni comme il se doit, peut-être que l'on respectera Suna ?
Cela dit, tu t'arrêtes en si bon chemin. Tu ne sais pas si le Sunajin est un supérieur hiérarchique ou non. Si c'est le cas, alors tu dois avoir ses ordres, alors tu l'attends. Tu entends une étrange conversation à côté d'une maison, et tu comprends que tu n'es pas la bienvenue. Après mûre réflexion, tu sais que tu es capable de prendre tes décisions seule, tu n'es pas une enfant et tu vas le prouver. Donc tu reprends ton chemin jusqu'à ce magnifique paysage, ébloui par les reflets du soleil sur le sable. Tu ne sais pas ce que va impliquer ce potentiel combat contre les bandits, combien sont-ils et à quel point ils sont forts. Mais tu t'en fiches, tu veux être respectée pour ce que tu es, tu veux que l'on respecte ce village qui t'a recueilli, toi qui a été arrachée de tes parents.
Puis, une douleur sentimentale se lance. Tu veux retourner chez toi, à Tetsu, retrouver ton père et ta mère. Plus tu réfléchis à ce que tu fais et surtout pourquoi tu le fais, tu te rends compte que tu n'agis pas pour Suna en cet instant, seulement pour toi. Tu te sens seule dans ce désert de silence. Tu es seule, attendant l'homme disant être de Suna. Ce bruit du vent léger, le bruit du sable qui se frotte au sol, ce vent qui fait danser ta chevelure rose. Tu ne sais pas si tu peux un jour retrouver ceux qui te sont chers. Tu n'en as aucune idée. Mais…
Mais est-ce que ces bandits peuvent t'aider à sortir de Kaze afin que tu retournes dans ton pays natal ? Ou mieux, est-ce que ce Sunajin peut t'aider ?
Rouleau du HRPRésumé du tour Yoshiko se dirige vers les dunes indiquées et voit au loin le campement, restant discrète, attendant Mitsurugi.
Santé Correcte
Chakra
→ 80% [T1 = 1B ; T2 = ∅ ; T3 = ∅]
Techniques Aucune
P.S. Désolée pour le retard, j'ai écris vite fait ma réponse en espérant que ce soit suffisant, je me rattraperai ultérieurement lors de mes prochaines réponses.
Le vieil homme semblait ne pas apprécier ma proposition d’aide. Cela semblait même l’ennuyer. Mais certes. Je haussai les épaules. Ma décision d’aider le gens de ce village, comme nous le ferions pour tous les autres. Je vois l’autre utilisatrice du Kinton commencer à filer seule. Je souris aux villageois et je me dirige vers l’endroit qu’on nous a indiqué.
En approchant de la sortie du village, je me rends compte de la présence de deux hommes qui ne semblaient pas être les villageois habituels. Cependant, je ne peux rien confirmer, mais ils semblent vraiment différents. Qu’importe, je suis déjà focalisé sur la suite. Je rejoins la jeune femme qui avait fait irruption dans ce village avant moi. Je pose une main que je souhaite rassurante sur son épaule. "Faisons les présentations dans les formes. Je suis Kinzoku Mitsurugi, Chunin de Suna. Puis-je savoir qui tu es ?" Je l’écoutai évidemment.
Une fois hors du village, je me dirigeai plein ouest. Je finis par arriver à un petit campement. C’était bien des bandits, mais leur nombre n’étaient pas très élevés. Il était étonnant que leur nombre empêche ce petit village de vivre. Je me frottai doucement le menton. Quelque chose clochait mais je n'arrivai pas à mettre le doigt dessus. Je me tournai vers la jeune fille. "En dehors de ta technique ailée de tout à l’heure, tu as d’autres tours dans ton sac ? Technique Kinzoku ?" J’en savais plus sur les Kinzoku, sur le clan, grâce à Razan, mais je n’avais pas grand-chose réellement. Je me contentai donc de mon univers et de ce que j’avais moi-même créer. Je devais aussi savoir ce que savait faire l jeune femme aux cheveux de feu pour prévoir ma stratégie.
Résumé d'action:
Des tours précédents, utilisation des clones de fer (Tech Rang B) Vie : 100% Chakra : entre 100% et 75 % Tech utilisé : 1 Rang B
- Vous pensez qu'il sait ? - Je ne sais pas... Qu'il sache ou pas ne change rien. - Mais s'il sait, ça va poser problème... - Oh ne vois pas de problème partout où tu regardes. Nous le saurons bien assez tôt, pour le moment ils ne sont que deux et j'ai l'impression qu'ils ne sont là que par hasard.
Tandis que les deux Sunajins avaient quitté le village, eux s'étaient avancés dans le village. Ils devaient s'entretenir avec le chef de ce village, leur lieutenant...
Aux abords du campement qu'avait désigné l'homme au monocle, les Sunajins purent constater de sa faible population. Pourtant, il y avait un nombre de tentes plutôt considérables.
Alors en pleine réflexion sur la marche à suivre, une voix dans leur dos les interrompt.
- Hoy' !
Une Sunajin. La plaque métallique étincelante, le bandeau noir le maintenant autour de son crâne, nul doute; il s'agissait d'une chûnin de Suna. Elle n'avait pas l'air méchante, avait un teint assez pâle pour une Kazejin et malgré cela ses cheveux très courts et bruns lui donnaient presque un air sévère. Néanmoins, le ton qu'elle employait n'avait rien d'agressif, au contraire. On ne lui donnait pas plus de la trentaine.
- Ha ! Kinzoku Yoshiko, ça fait un moment que je vous cherche. Certaines personnes commençaient à s'inquièter... Oh et toi tu dois être...
De ses indexes et pouces elle forme un cadre autour du visage de l'autre rouquin.
- Kinzoku Mitsurugi ! Bon, au moins tu n'étais pas en mauvaise compagnie, Kinzoku-san.
Fit elle en regardant Yoshiko et, par dessus leur épaule, elle vit les tentes, un peu plus loin.
- Que faites-vous ? ça ressemble à un de ces camps de mercenaires qu'on trouve du côté de Junapura... Y a l'air d'y avoir du monde. Vous savez que nous avons un accord avec Junapura n'est-ce pas ? on ne s'en prend à eux s'ils ne font rien de mal, ce sont des "Junapurajin" ? Ils ont fait quelque chose de mal ?
Elle était très curieuse, c'était indéniable. Et la vitesse à laquelle elle avait retrouvé la trace de la Kinzoku pouvait laisser penser qu'elle était dotée de compétences très précises. Bien sûr, les deux Sunajins pourraient se poser la question de sa présence, comment avait elle pu se rendre aussi rapidement de Suna à Ici. Mais était-ce vraiment important ? Kaze était un grand pays et tous les Sunajins n'étaient pas à Suna...
- J'en oublie la politesse. Je m'appelle Yukanasaito, de... Enfin, Suna quoi. Vous pouvez m'appeler Yuka ! Alors, dites moi tout.
Cela n'était pas impossible qu'aucun des deux ne sachent qui elle était, dans son domaine la discrétion était importante...
- Rassurez moi, vous comptez pas y aller de front comme ça, hein ? Parce que... on sait toujours ce qu'on voit, jamais ce qu'on ne voit pas. Et là... ouais... vous ne voyez pas grand chose.
En fixant le camp, haussant les épaules. Elle parlait beaucoup pour une Kunoichi dont la spécialité était le renseignement...
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![[Menace] Un châtiment exemplaire DCTEn9n](https://i.imgur.com/dCTEn9n.png)
