Raiun et les alentours de la Capitale en général avaient toujours eu un petit charme plaisant. Mais la violence qui frappait ce village et le lac adjacent, l’un des plus beaux de Kaminari, avait rendu la région particulièrement hostile. Je relisais pour la troisième fois l’ordre de mission et j’étais fier de ce que je lisais. Aider Raiun me plaisait. L’un de mes sourires franc apparut sur mon visage. Je me levai, pris mon manteau et je sortis en l’enfilant. Je n’avais pas besoin de plus, la totalité de mon équipement étant déjà prêt et sur moi.

Je finis par arriver aux portes du village. Je regardai la majesté de l’endroit. J’appréciais de regarder ces portes quand j’attendais. Tout du moins la première partie. Quand je gardai les portes parfois, il m’arrivait de passer du temps à observer la seconde porte aussi. Mais là, j’attendais la jeune Hanae. Je savais qui elle était, car, comme moi, elle était Chunin. Une sacrée guerrière, une battante et une combattante hors pair. Certains me trouvaient parfois trop élogieux envers les shinobis de Kumo. Mais avec l’aide d’Itoe, Kumo s’était créé un excellent groupe de shinobis prêt à tout pour protéger Kaminari et apporter la paix sur ces terres.

J’étais en train d’observer un jeune groupe de genins qui revenaient de mission avec de belles écorchures. L’un d’eux avait des blessures légèrement plus sérieuses, avec notamment un bras en écharpe. La dure loi de la vie de ninjas. Ce n’était pas de tout repos, ni une sinécure d’être shinobi. Mais ils avaient eu une belle leçon, je souris à leur chef d’équipe. Une chunin d’à peu près mon âge. Je parlais avec elle une dizaine de minutes, ses élèves à côté. Ils avaient eu affaire à des villageois d’un petit endroit peu connu qui ne voulaient pas de shinobis chez eux. Cette situation devenait parfois, selon les endroits instables. Comme avec le lac. Alors que la Chunin partait avec ses élèves, je vis arriver la jeune femme que j’attendais. Un sourire complaisant apparut.
"Bonjour Hanae. Tu es prête ? On peut y aller ?"
J’attendais sa réponse, mais une fois à ma hauteur mes pieds commençaient déjà à se diriger vers le sentier menant à l’extérieur du village.

by Didi Farl pour Never-Utopia