Ayant terminé plus tôt que prévu sa mission non loin de la capitale. Une mission qui par ailleurs n’a rien de complexe, ne consistant qu’à escorter un simple marchand jusqu’à la capitale de Murayouri. Daiki décide de faire une halte au moins pour un soir afin de se restaurer avant de devoir rentrer faire son rapport.
Une occasion pour lui d’en apprendre un peu plus sur ce village, qui pourtant d’apparence semble assez simple. Un étrange sentiment vient comme envahir son être. Une impression de déjà-vu alors qu’il n’a jamais foulé cette terre auparavant. Bien qu’il faille plus parler de pavés que de terre qu’on observe le sol un peu mieux.

Le Soleil toujours présent, Daiki décide de commencer par s’en aller réserver une chambre dans un des hôtels. Optant pour celui qui correspond le mieux à sa bourse, il n’est ni luxueux ni délabré. Simple dans sa décoration, il convient parfaitement aux mœurs du jeune scientifique. Mais ne souhaitant guère s’attarder sur long repos dans cette ville, Daiki s’en va explorer les ruelles de la capitale. La lumière se reflétant sur les toitures dans le quartier commerciale parvient même à surpasser le Soleil tandis que ce dernier s’affaiblit d’instant en instant. Du coin de l’œil, il effectue une reconnaissance pour savoir quel restaurant peut au mieux lui correspondre.
Se perdant entre les différents choix qui se proposent à lui, il arrive jusqu’au porte du palais. Lieu de vie du Daimyo et grand centre politique du pays. D’ici on peut, avec seulement une plume et de l’encre faire fermer un village ou bien même déclarer la guerre. Ne s’attardant par ce lieu de malheur qui semble comme l’envoûter, Daiki retourne au plus proche des portes de la ville. Pour cela il repasse dans le quartier marchand, mais en empruntant une route différente. Là à présent il peut voir nombre de commerces qui vendent toutes sortes de produits.
Il y en a pour tous les goûts, meubles ou bien armes il y a de tout. Bien que la plupart des commerces pour ne pas dire la totalité s’orientent plus vers des objets utiles à la vie de tous les jours et non pas des accessoires ninjas. Chose logique quand on sait qu’il y a moins de ninjas à la capitale qu’au village caché. Non loin de là se trouve aussi les quartiers chauds, un lieu que le jeune homme préfère éviter, surtout pour qu’on ne se fasse pas de fausse idée à son propos. Car en définitive il ne ferait que passer dans la rue sans consommer les services que l’on propose là-bas qu’ils soient légaux ou illégaux.

Rapidement il rejoint l’entrée de la cité qui même à cette heure tardive et privée de la lumière du jour, est envahit par de nombreuses charrettes et voyageurs. Daiki se dit alors que si les gens évitent de voyager de nuit, le nombre de mission que l’on donne aux ninjas pourraient bien se réduire de moitié. Mais qu’importe, au moins en un sens et de manière indirecte cela sert à financer ses recherches. Puis son regard tombe sur une sombre silhouette qui s’approche peu à peu de lui sans vraiment aller dans sa direction.

Un simple voyageur aux bagages légers, vêtu d’une façon peu habituelle on peut rapidement en déduire qu’il n’est pas un paysan. Une chevelure longue et un regard étrange. A l’observer Daiki se demande s’il ne s’agit pas là d’un voleur, après tout ces derniers sont assez nombreux au sein de la capitale. Et pour cause il y a de grandes sommes à dérober. S’en allant vers l’homme qui cherche à rentrer dans la cité. Daiki le salut avant de lui faire un geste de la main.

-Bonsoir. Navré de vous importuner, mais j’aurais aimé vous poser quelques questions avant que vous n’entriez dans la cité. Si vous êtes d’accord ?

D’un ton plat et d’un visage calme, Daiki n’éprouve rien à l’égard du parfait inconnu. Il cherche juste à faire ce qu’il est censé faire, soit protéger les habitants de ce pays.