Une mission de rang C . Apparemment ceci était quelque peu changé des missions basiques qu'était ceux de rang D. Mais apparemment ceci n'était guère différent que les autres. Au final la mission se devait de simplement s'occuper d'un gamin fraîchement Genin qui se serait vu pousser des ailes, des ailes noires. Un de ses gosses qui n'a pas eu la chance d'avoir pour fréquentation de vulgaires brigands sans onces de principes. Dire que parfois des personnes la comparait à ce genre d'individus, cela l'enrageait presque.

- Le clan Suibaku…

Un clan de « décérébré» comme elle considérait la plupart de leur membre. Bien que non originaire de Kaminari no Kuni, celle-ci s'était tout de même renseigner sur le Pays de la Foudre avant de rejoindre officiellement les rangs de ce pays. De ce qu'elle savait, c'était un ancien clan de brigands, avec une rite quelque peu bizarre. Son futur partenaire était un Chûnin de ce clan. Qu'est-ce que faisait un Chûnin dans ce genre de mission aussi ridicule ? Ces derniers doivent sûrement se tourner les pouces pour se rapatrier sur ce genre de mission de bas étages. Son prénom ne lui disait rien. Elle ne pourra que se contenter de son portrait affiché sur le parchemin fourni par la Raikage afin de le reconnaître.

Leur point de rendez-vous n'était nul autre que l'entrée de l'académie, un point de départ quelque peu symbolique puisque là où aurait débuté la déroute du jeune Genin. Enfin ce n'est qu'un détail insignifiant aux yeux de la Yukijine. D'une tenue sobre qui représentait ses habits quotidiens, comme souvent la blonde s'est vêtue d'un couvre-chef de paille pour se protéger du soleil. Sa peau clair et sa chevelure claire la rendait sensible à la chaleur de ce pays, surtout étant à l'origine dans un pays où le froid régnait en majorité absolue. Une journée banale en somme à l'Académie. L'Heure était durant un cours académique. L'entrée était presque vide. Elle s'était permise alors de s'accouder à un poteau en attendant son futur partenaire.

Intitulé de la mission:

Une nouvelle journée et une nouvelle mission allait débuter. Cette fois-ci Jinmu allait devoir jouer à l’éducateur pour un stupide enfant qui se prenait pour quelque chose qu’il n’était pas. Il n’était pas certain de la méthode à employer pour remettre sur le droit chemin, pourvu que ces individus puissent être remis sur le droit chemin. En réalité, il en doutait quelque peu, les coups n’allaient certainement pas suffire. Peut-être pouvaient-ils se faire passer pour un grand groupe de criminel prêt à les éliminer ? Ou quelque chose comme ça, il hésitait encore mais il savait que la meilleure méthode était certainement de leur retirer l’envie de continuer à jouer aux petits criminels du coin. Tout cela était amusant tant que les faibles n’avaient pas les moyens de se défendre, mais lorsqu’ils tombaient sur des individus plus violents, plus brutaux, était-ce encore amusant ? Bien sûr que non.

Dans tout les cas, Jinmu devait rejoindre sa coéquipière qui devait déjà l’attendre auprès de l’académie. En arrivant sur les lieux de rendez-vous, il inclinait légèrement la tête en sa direction avant d’afficher un sourire.

Bonjour, vous devez être Yuki Hanae ? Je suis Suibaku Jinmu, votre partenaire du moment, enchanté.

Il marquait une pause, lui laissant le loisir de lui répondre avant de reprendre.

Alors dites moi, avez-vous déjà envisagée une méthode pour les remettre sur les droit chemin ?

Demandait-il purement et simplement, après tout un genin ne devait-il pas être préparé pour prendre des décisions ? Il voulait savoir si elle s’était déjà prise la peine d’y réfléchir sérieusement ou si elle comptait purement et simplement suivre les ordres sans réfléchir.

Sans les tuer j’entends, ça serait quelque peu…. Simple comme méthode, n’est-ce pas ?

Pour un individu provenant d’un clan ayant une assez mauvaise réputation, celui-ci semblait fort pourvu de discipline. Pour l’instant le début de la rencontre semblait pour le moment d’une banalité sans précédente. Une simple rencontre, sans aucun véritable problème. Enfin, il ne devait n’avoir aucune raison que cela ne tourne mal dès le début après tout. De sa main droite, elle lèvera légèrement son chapeau de paille à sa tête pour laisser apercevoir son visage à la peau blanche, laissant voir une brève plaie au niveau de l'arcade sourcilière. Une plaie que passagère puisque déjà cicatrisé et semblant être que peu profonde.

- Je le sais déjà. Enchanté.

La femme ne disait ceci d’une manière peu commode, sans sourire. Ce n’était pas le genre de femme friande en ce qui s’agissait de sourire. Sa voix se montrait pour le moment monotone, d’un air las de devoir participer à une mission consistant à corriger le menu fretin de Kumo. Pourquoi devait-elle se charger de ceci ? Quant à la question, celle-ci semblait déjà avoir une réponse toute préparée. Une question qu’elle s’y attendait et qui dans le cas contraire serait tout de même sorti de sa bouche.

- Quand quelqu’un se croit supérieur aux lois, la solution la plus simple n’est autre qu’une correction, une nuit dans les cachots, et si besoin d’un autre correction. La morale, l’unité Mihari s’en chargera quand ils les accueilleront dans leurs cachots.

Pas de répit pour les criminelles de bas étages. Adultes ou mineurs, quand on commence les larcins les plus déroutants et lâches, il n’y avait pas de pitiés. On apprend ainsi plus facilement la vie apparemment, à la dure. Ainsi elle avait appris au sein du clan Yuki. Hanae ne se contentera de simplement appliquée les mêmes méthodes qu’elle avait connue et apprises auprès de ses aînés Yukijins. Sans attendre une quelconque objection de sa part, la blonde terminait dans son bref monologue :

- J’espère que tu as retenu le visage de lui et de ceux qui composent son soi-disant groupe de brigands.

Au moins on pouvait dire qu’elle prévoyait de s’investir dans cette mission. Ce bref monologue fait, la Yukijine aux dernières paroles du membre du clan Suibaku se permettait de hausser un sourcil. Ceci semblait avoir captivée la femme, mais pas de la manière apparemment. Elle aura un regard jugeur, et surtout un regard noir.

- Oublie de suite ceci.

la mention même de “tuer” et de surtout sa manière de le dire avait braquée la femme.