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Si semblables, si différentes [Ostara & Rise]
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Jashin Ostara
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Suna - Devant chez Rise - Nuit

Feat Ostara & Rise


La nuit est tombée du ciel aussi vite que se redresse le soleil d'été.
Je rentre tard à Suna, le voyage aura bien durer une semaine pour me rendre au temple d'Ichibi, le lieu n'est pas à côté mais le voyage en vaut la peine. C'est le lieu le plus proche d'Ichibi. Mais c'est aussi le lieu de repos de mes parents.

Comme toujours, je suis fatigué quand je reviens de là-bas, cela me demande beaucoup d'énergie et mes plaies ne sont pas encore totalement refermées.
À l'entrer, les gardes me demandent si j'ai réalisé un bon voyage et comme à mon habitude, je réponds que " C'est un voyage nécessaire. ".

Expliquer d'avantage est inutile. J'ai essayé quelques fois d'aller plus loin dans mes paroles, mais aussitôt, on est surpris et on commence à me demander si tout va bien. Je vais bien. Je vais très bien.

Marchant, je pense au fait que j'avais promis de passer voir Rise pour l'informer de mon retour. Cela ne me dérange pas après tout, elle habite pas très loin de chez moi. Passez la voir n'est pas ce qui va me faire m'écrouler, mais il faudra que je mange un truc en rentrant à la maison, à moins que Rise ne m'invite à manger avec elle et son frère, mais je ne veux pas être de trop non plus. Ha... On verra bien ce que cela donnera après tout.

Devant sa porte, j'observe l'éclairage naturelle des lieux, le sable reflétant la lumière de la lune donne à l'endroit une teinte légèrement bleutée à Suna, un joli décor. C'est surprenant de voir comment la ville à changer entre maintenant et l'époque où elle était abandonnée et que je vivais avec les bandits caché ici. Ils sont pour le plus grand nombre parti. Changer de vie est parfois impossible pour certain. Moi, je m'adapte.

*Toc! Toc! Toc!*

Frappant de mes phalanges sur la porte, j'attends d'entendre un bruit de l'autre côté qui viendrait m'ouvrir la porte Serait-ce Rise ou Hakihiko qui m'ouvrira la porte? J'espère qu'il n'est pas trop tard non plus pour les déranger... Hum... Peut-être que j'aurais dû posé mon sac de voyage à la maison avant de venir ici ? Il doit y avoir encore quelque parchemin de soin que j'achète en boutique médical et les instruments que j'utilise pour les prières.

"Rise? C'est Ostara."
一 Ichi
Jashin Ostara
(#)Dim 8 Nov - 13:32
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Sugawara Rise
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Les nébuleuses nuits du désert.
Confortablement installée dans sa chambre, Rise lit avec attention. Elle profite de ce temps de repos pour se plonger dans divers ouvrages. Contrairement à son frère, qui passe sa vie le nez dans le livre de Nécromancie, Rise se diversifie. Elle n’hésite pas à multiplier les lectures les plus fantasques, des histoires d’amour aux thrillers les plus palpitants.
La plume des auteurs se fait de plus en plus précise, de plus en plus évoluée. Les mots sont mieux choisis, les rythmes plongent le lecteur dans un état émotionnel parfois difficile à supporter. Les descriptions permettent de mieux imaginer les décors, de mieux s’y plonger.
Les œuvres lui plaisent de plus en plus.
À croire que le monde perfectionne son usage de la langue, ce qui n’est pas pour lui déplaire.

Les pages se tournent, les mots défilent, saturent son esprit d’images qui la font tantôt sourire, tantôt grimacer. Cette œuvre tend à devenir sa préférée.
Une histoire sombre, dans un village Tetsujin, où une jeune femme découvre des séries de cadavres, sans mettre la main sur leur meurtrier. À force de recherches, de pistage et d’autres méthodes parfois peu recommandables, elle finit par trouver la trace de l’assassin. Mais elle ne s’attend pas à ce que l’homme qu’elle confronte ne soit autre que son partenaire de toujours.
Son meilleur ami.
Celui pour lequel elle éprouve une véritable admiration.
Son compagnon de route.
Lui.

Trois coups contre la porte attirent son attention.
Rise laisse le livre ouvert sur son petit bureau, avant de quitter la pièce.
Elle n’a pas besoin de prévenir Akihiko qu’elle se met en route : son frère n’est pas là, ce soir. Il ne reviendra pas avant la nuit, ou même demain. Peut-être sera-t-il trop occupé pour passer à la maison.
Peu importe.
Rise sait où il est et, finalement, il ne risque rien.

Elle traverse la petite maison, jusqu’à arriver vers la porte.
Face à elle, Ostara. Cette crinière atypique, d’un rouge sang, qui rappelle la chaleur du désert. Ces yeux hypnotiques, qui mettent parfois les hommes dans une position bien inconfortable.
Et cet air si innocent, sur cette bouille qui a trop vécu.

« Ostara. »

Un sourire étire largement ses lèvres.

« T’as fait bon voyage ? »

Elle se recule, laisse une ouverture pour que la jeune femme puisse entrer.

« Viens, Akihiko sera pas là ce soir. Tu as mangé ? »

Sait-on jamais.
Ostara a tendance à oublier ses besoins primordiaux, pour s’adonner au fruit de son fanatisme.
Bien qu’elle soit adorable et que Rise l’apprécie, la rouquine reste une personne … particulière. Étrange. Aux croyances qui ne plaisent pas à tout le monde, d’abord, mais surtout au comportement parfois rebutant.
Nombreux sont ceux qui la craignent. Qui la prennent pour un véritable monstre.
Rise, qui a la capacité de relever les morts, ne se soucie pas trop de cela.
Tant qu’elle ne tente pas de la rallier à ses idées, Ostara ne risque rien. Bon, elle ne risque pas trop non plus en essayant, mais elle fera face à une Rise moins gentille.

Après l’avoir laissée entrer, la borgne prend la tête du tandem pour la mener dans le salon. Une cuisine ouverte donne sur ce dernier, permettent le dialogue d’une « pièce » à l’autre, ce qui, il faut l’avouer, s’avère toujours très pratique.
Elle pose son œil indigo sur Ostara.

« Alors, comment vas-tu ? »
Sugawara Rise
(#)Mar 10 Nov - 16:32
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Jashin Ostara
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Suna - Chez Rise - Nuit

Feat Ostara & Rise



Les criquets du désert chantent sous les étoiles d'un ciel dégagé ce soir. Attendant une réponse, je regarde encore une fois le sable bleu. Quand la porte s'ouvre, c'est Rise qui était derrière. Son petit sourire fit écarter mes lèvres.

Bien évidemment, la question de mon voyage se posa à nouveau, dans la ville. Et à nouveau, je répondis :

" C'est un voyage nécessaire. "

Rise est une fille qui habite avec son frère jumeau, Akihiko. Arrivé maintenant depuis un petit moment dans le village, je pense que c'est notre vécu et nos talents héréditaire qui nous a rapprocher. Je ne sais plus vraiment qui deux nous deux à commencer à discuter avec l'autre. Mais en quelque sorte, Rise est une personne... Importante.

Dans ce village, bien que je me cache de la plupart d'autrui, il n'est pas facile de cacher que je crois en quelque chose de totalement opposé à la pensée du peuple. Cela a pour résultat la perception. Le regard des autres. On me voit parfois comme une folle, voir un monstre de par mes idées.
C'était pareil quand j'étais enfant.
Mais maintenant je suis adulte, maintenant, je suis à la place de mon père et de ma mère. Et je vous comprends. Ho, que je te comprends papa. Que je te peine maman. Je vous aime de m'avoir tout de même appris l'amour.

Rise, se décalant, me permet d'entrer à l'intérieur, comme ils sont deux, c'est un peu normal que sa demeure soi plus grande que la mienne. En même temps, je me contente du nécessaire. Cela me permet d'acheter en arrière tout ce dont j'ai besoin pour me nourrir et pour me soigner.

" Ton frère étudie encore à cette heure-là ? C'est très respectable. Et non, je suis passé te voir avant de rentrer donc je n'ai pas encore mangé. Mais je ne veux pas te forcer, si tu ne souhaites pas, je peux rentrer, tu sais. Il doit me rester encore de quoi manger ce soir. "

Ce n'est pas vrai. Quand je quitte ma maison, je ne laisse rien en nourriture, pas même quelques choses à grignoter. Ce n'est pas vraiment mon genre aussi que de manger entre les repas. Cependant, j'ai sûrement encore quelques provisions dans mon sac, celui qui se trouve actuellement dans mon dos.

Quelques pas pour être dans son salon, je me permets de poser mon sac à côté de l'ouverture du salon et de regarder un peu la pièce, comme souvent, il y a des livres et quelques rouleaux. De la lecture et de la nécromancie. Voilà la capacité héréditaire des deux jumeaux, ces derniers peuvent réveiller les morts. Quelque chose de presque miraculeux, mais surtout, qui est si proche de ce que je désire. Mais malheureusement, ces morts ne vivent pas. Ce ne sont que des pantins obéissant au ordre. Si seulement cette nécromancie pouvait évoluer au stade de la réincarnation... Dire que je ne suis pas attiré par cela serait un mensonge, mais ce n'est pas que pour cela que je m'entends bien avec Rise.

Rise, elle et moi, nous nous comprenons en quelque sorte.

" Bien. Le voyage est plus rapide que l'époque où j'étais enfant. J'ai pu prier les Bijûus et j'ai aussi profité de l'endroit pour aller voir mes parents. Leur tombe n'est pas loin du temple d'Ichibi. "

Naturellement, je prends l'un des livres que j'apercevais sur une étagère, il ne semblait pas ranger avec les autres alors d'un geste un peu maniaque, je viens le ranger proprement. Parfois, un rien peu me perturber, quand les choses ne sont pas bien organiser, je me mets à douter et stresser sur le rendu final d'une chose. C'est un peu pareil avec mes prières, j'aime avoir tout à disposition et que tout soit bien préparer.

La demoiselle à l'œil quetsche m'observe et je me dis que je devrais garder ce genre de manie pour moi. Histoire d'éviter de toucher à autre chose, je me permets de m'asseoir sur une chaise au niveau de la table du salon. Cela me permet aussi de reposer un peu mes jambes, qui été bien fatiguer, surtout après ce que je me suis infligé. Mais c'est nécessaire. Prier EST nécessaire, pour ne pas oublier que je suis vivante.

Honnêtement, j'aimerais pouvoir partager cela avec quelqu'un, comme je le faisais, il y a de cela neuf ans... Mais je ne peux forcer personne. Toute personne à le choix, comme moi, j'ai eu le choix de suivre ce destin ou non. Alors je peux proposer, mais pas forcer.

" Tu devrais venir un jour, même pour simplement voyager avec un peu de compagnie, ce serait plaisant, tu ne penses pas ? "
二 Ni
Jashin Ostara
(#)Mar 10 Nov - 18:48
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Sugawara Rise
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Un voyage nécessaire.
Plus ça va, plus Rise se dit que cette fille porte un fardeau trop lourd pour ses épaules. Un fardeau incompréhensible pour le commun des mortels, qui pourtant est d’une importance capitale pour elle.
Les croyances des uns et des autres, qui mènent toujours à une perception différente, un regard interrogateur d’autrui sur soi.
Même si elle prie les Bijûs, même si elle pense que ces créatures mythiques sont la solution, personne ne devrait la juger.
En tant que telle, Ostara n’a fait de mal à personne. Enfin, pour le moment.

Un sourire étire ses lèvres quand la rouquine mentionne Akihiko. Ça lui paraît honorable, à Ostara, que le jumeau Sugawara soit toujours en train d’étudier. Pour Rise, ce n’est ni surprenant, ni inhabituel. Des deux, il est le plus studieux, le plus attentif.
C’est un véritable rat de bibliothèque, quand bien même il tente de dire l’inverse.
La brune ne dit rien à ce sujet, se contente de hausser les épaules.
Comme à son habitude, Ostara enchaîne sur le sujet de la nourriture en tentant de ne pas s’imposer. Sauf qu’elle ne s’impose pas. Rise doit sans cesse lui courir après pour qu’elle accepte d’être aidée. Pour qu’elle accepte ces mains tendues, qui ne signifient pas tant de choses qu’elle ne le pense.

« Bah ! Laisse, je m’en occupe. Comme ça, je mangerai pas seule ce soir. »

Sourire courtois.
Une bonne excuse, juste assez bonne pour ne pas que sa partenaire ne se sente mal à l’aise.
Rise est toujours contente de cuisiner pour des visages familiers.
La nourriture est un moment convivial, qu’il est bon de partager. Elle aime cuisiner de belles choses, composer des assortiments qui ont du goût. Ça rend les gens heureux.

Postée dans la cuisine, la Genin dégaine tous les aliments nécessaires pour cuisiner des nouilles sautées aux légumes. Elle accompagnera le tout de porc pané, qu’elle aura préalablement assaisonné pour qu’il ait un goût plus intéressant. Moins sec.
Affairée, elle se contente de rebondir sur les récits de la rouquine.

« Ah ! Tant mieux ! J’imagine que ça t’a fait du bien. La prière, puis, les revoir, surtout. »

Un sourire mélancolique sur ses lèvres, qu’elle chasse presque instantanément. Les « revoir », voilà un bien grand mot. Digne d’une orpheline, hein ?
On s’attache parfois aux détails les plus insignifiants, qui pourtant nous rapprochent au plus près des nôtres. De ceux qui ne sont plus que dans nos cœurs.

Rise se tourne, fait désormais face à Ostara, alors qu’elle prépare la découpe des légumes pendant que l’eau des nouilles est mise sur le feu.
Cette fois, la mimique sur ses lèvres est beaucoup plus douce. Beaucoup plus charmante.

La perspective de voyager avec la rouquine ne lui déplaît pas, bien que l’idée lui paraisse légèrement saugrenue. D’un coup, comme ça ? Ostara lui ferait confiance à ce point ?
Elle penche la tête.

« Eh bien, pourquoi pas. J’imagine que c’est aussi plus convivial pour toi. »

Met les carottes coupées sur le côté, pose au centre de la planche à découper un oignon blanc.
Chop chop chop, la forme ronde devient deux dômes, puis des petits cubes.
Elle relève la tête.

« Mais dis-moi, qu’est-ce que tu fais, là-bas ? Quand tu pries, je veux dire ? »

Balance les oignons dans une poêle, où l’huile chaude accueille le bulbe émincé avec des crépitements.
Le doux son de la nourriture en train d’être préparée. Cette mélodie si douce, qui ravit les sens.
Rise se tourne une nouvelle fois vers Ostara.

« Oh et, tu y vas assez régulièrement, non ? Ça ne pose pas de problèmes quant à tes autres activités ? »

Comment justifier une telle absence auprès de ses supérieurs ? Ne disent-ils rien à ce sujet ?
Rise a encore tant et tant de questions à poser à la rouquine, mais elle ne voudrait pas paraître impertinente, ou même intrusive.
Alors elle la laisse avec celles-ci, sans trop en demander. Sans s’avancer tant qu’elle n’en a pas l’autorisation.
Sugawara Rise
(#)Mar 10 Nov - 22:27
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Suna - Chez Rise - Nuit

Feat Ostara & Rise

Un pas est franchi. Bien sûr, lui demander de m'accompagner la prochaine fois n'est pas grand chose et oui, cela isole la solitude. Quelqu'un à qui parlé en marchant, c'est toujours agréable. Je pense. Cela fait bien trop d'années que je ne parle pas autant. Qu'aurais-je à dire ? De quoi puis-je parlé si ce n'est un travail qui consiste à enterrer les morts et ma religion. Soupirant, je me dis que je suis quand même un peu vide, voir inintéressante.

Est-ce qu'être limité à peu de choses nous rend vide et sans intérêt ? Je ne sais pas. Je ne me sens pas vide. Mais quand je vois chez Rise, je pense au fait qu'il me manque quelque chose.

Le temple d'Ichibi, c'est un lieu qui me permet de vénérer, mais aussi de me souvenir. Me souvenir du jour où j'ai fait mon choix de prêter serment aux Bijûus. Le jour où j'ai voyagé pour la première fois. L'endroit où j'ai retrouvé mes parents. L'endroit où j'ai juré de tout faire pour faire revenir les démons.

Le bruit du couteau me fait quitter mes pensées, je vois Rise qui est à fond dans la préparation de son plat, mademoiselle ne s'est pas s'empêcher d'être à fond quand elle cuisine. Je pense que si elle n'était pas là, je ferais sûrement cinq ou dix kilos de moins ! Je me lève de la chaise en me disant que je ferais peut-être bien de lui donner un coup de main peut-être, non seulement, je viens manger chez elle, mais en plus, je m'installe et attends. Je ne fais pas vraiment attention ce soir.

Je ne sais pas si c'était un hasard, mais au même moment que je quitte ma chaise, une question plutôt sérieuse se posa alors, me bloquant légèrement. Ce que je fais lors de mes prières ?
Je pourrais mentir. Mais pas sur ce sujet. Comment réagira Rise si je lui dis honnêtement que je me blesse et me scarifie pour donner mon sang et ma souffrance aux Bijûus ? Hum... Je me disais que même si elle m'accompagnait, elle pourrait rester à l'extérieur le temps de ma prière pour ne rien voir. C'est surprenant tout de même qu'elle me pose la question, elle qui évite le plus souvent de poser des questions aussi précise quand il s'agit de ma religion.

" Hé bien... Quand les démons à queue sont arrivé sur la terre de nos ancêtres, l'être humain compris en voyant la peur et la souffrance, l'importance de la vie. Que chaque moment, notre corps nous montre par la douleur que la vie est la chose la plus précieuse que nous possédons. Mais il fallut que les Bijûus existent pour que les alliances se forment. Tellement de choses que nous, on apprit les Bijûus par la simple compréhension de la souffrance. Alors pour les prier, je verse un peu de mon sang en leur citant des mots et en me blessant. "

Je ne sais pas si je peux véritablement l'expliquer d'une manière moins... Surprenante. Pour moi, cela me semble normal. Mais je connais la réaction du village. Cette femme est folle. Elle est malade. Qui s'infligeraient cela ?

Je ne regarde pas Rise dans les yeux, je ne veux pas affronter un regard qui me juge. Un regard inquiet pour moi. C'est ce que j'ai choisi moi. Mais je connais Rise, elle sera sûrement inquiète. Bon... Il fallait bien qu'elle sache un jour jusqu'où allait mon dévouement pour les démons.

" Je m'y rends souvent, si possible au moins une fois tous les deux mois. Comme le voyage aller-retour me prend une semaine environ, cela n'est pas non plus trop grave. Bien évidemment, je trouve toujours un accord avec le village pour entrer et sortir. Je prends parfois l'excuse de la tombe de mes parents à visiter pour me rendre à mon lieu de prière, bien que j'aille tout de même les voir. Pour mon travail, même si je suis seul, je peux faire passer pour mission de rang D que de venir surveiller tous les jours le cimetière quand je ne suis pas la, bien que cela me coûte une petite part financière. Et pour les morts, les sceaux sur parchemin réalisé aujourd'hui sont maintenant capable maintenir en stabilité thermique un corps décédé pendant plusieurs jours alors jusqu'à mon retour, il n'y a pas de raison de s'inquiéter pour cela. "

Ce qui m'inquiète actuellement, c'est ta réaction, Rise. J'ai le cœur qui monte en rythme et le regard qui vient se poser sur ton regard campanule.

" Sache Rise, que jamais je n'ai regretté ce que je fais et que jamais de ma vie, je n'ai forcer ou blesser autrui. "

Je cherche ce que je pourrais dire de plus pour m'assurer à une réaction qui ne soit pas négative de sa part. Je regarde le plat qu'elle prépare. Aurais-je le droit de finalement d'y goûter ?
三 San
Jashin Ostara
(#)Mer 11 Nov - 1:09
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Instinctivement, elle porte la main sur son cache-œil.
Elle la laisse, là, sans trop savoir quoi en faire.
C’est une pause dans son univers, un moment de flottement durant lequel Rise n’est plus sûre d’exister. Elle n’est plus sûre d’avoir les pieds posés sur la même planète que la rouquine.
C’est un instant vide. Silencieux.
Lourd.
C’est cette main peu rassurée, posée sur l’accessoire qui cache un œil mort, dévoré par une puissance trop grande, non-maîtrisée.

Les Bijûs, pour Rise, sont un peu la même chose.
Des êtres que l’Homme ne comprend pas. Qu’il ne maîtrise pas.
Qu’il n’est parvenu à vaincre qu’en l’éteignant.
Les vénérer, elle peut le comprendre. Chacun ses croyances. Mais encore faut-il se limiter à leur vénération.

Rise continue de surveiller la nourriture, peu certaine de savoir quoi dire.
Dans le doute, elle se contente de ne pas relever.

Sa comparse lui explique que, finalement, ce n’est pas si complexe à mettre en place. Elle part une semaine environ, tous les deux mois. Les cadavres ne sont pas en danger en son absence, ni son travail.
Tout va bien.
Au contraire, elle s’arrange même avec les autorités du village pour que ce ne soit pas un problème.
Rise inspire, tente de comprendre.

Les croyances de chacun sont les croyances de chacun. Il paraît si difficile de les comprendre, d’y adhérer. Mais les Bijûs ?
Souffrir pour des êtres qui n’ont pas d’âme ? Qui ne vivent que selon des instincts primaires, dangereux ?
Souffrir pour des êtres qui ont disparu suite à la bêtise de l’humanité ?

Rise observe la rouquine, qui a quitté son regard.
Elle l’a fui.
Alors, peut-être comprend-elle l’importance de ses actes ? Leur gravité ? Ou peut-être est-ce encore autre chose ?
La borgne soupire, ajoute les nouilles aux légumes et fait tout revenir en même temps.
Chacun ses croyances, oui. Mais il n’est pas étonnant que certaines personnes ne parviennent pas à les comprendre.

Un sourire étire ses lèvres. Il ne porte pas le même enthousiasme en lui. Il est plus timide. Plus réservé.
Il y a beaucoup de questions qui se précipitent dans son esprit, beaucoup de questions auxquelles la Sugawara n’a aucune réponse à donner.
C’est étrange.
Mais ça ne lui fait pas spécialement peur, à vrai dire.

« Si je résume, tu me dis que tu donnes ton sang aux Bijûs et tu te blesses pour leur montrer que tu as conscience de l’importance de la vie ? »

Inspire un instant, reste circonspecte.

« Je remets pas en question ce que tu fais, Ostara. Chacun est bien libre de croire ce qu’il veut, ça me regarde pas plus que ça. »

Hausse les épaules.

« Mais j’aimerais comprendre. »

Parce que ça fait pas sens, pour Rise. Y a un endroit où, malgré tout, quelque chose cloche.

« Vois-le problème dans sa globalité. En donnant ton sang, tu te sacrifies, d’une certaine manière. Es-tu sûre que le sacrifice, pour honorer la vie, soit le meilleur choix ? »

Ça la gêne vraiment, Rise. Comme une démangeaison qu’on ne parvient pas à atteindre. Elle est là, elle gratte, mais peu importe la méthode employée, elle reste. Elle gratte encore et encore.
Son sourire s’adoucit.

« Tu sais. Y a des forces, dans notre monde, avec lesquelles on devrait pas jouer. Au fond, qu’est-ce que tu sais sur ces Bijûs ? »

Elle ne veut pas la brusquer, elle veut comprendre.
Elle veut savoir dans quel monde la rouquine se trouve, pour ne pas l’y laisser perdue s’il n’est pas adapté.
Sugawara Rise
(#)Ven 13 Nov - 22:26
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Feat Ostara & Rise

J'entends presque le temps qui coule, de petite goûte qui tombe lentement, mais qui semble aussi figer. Je ne regarde plus les réactions de Rise, moi qui voulais m'assurer qu'elle m'apprécie toujours, j'ai peur. J'ai le sentiment que... Si je lève la tête, je vais avoir le droit à une critique, une brimade, pire... Aucune réaction.
Petit à petit, mon regard, qui était monotone, commence à s'élargir, un regard vers le sol. La peur. Ne me juge pas Rise. Je t'en supplie fait comme tu as toujours fait. Accepte.

Elle résume mes actes, elle comprend, je commence à souffler légèrement, rassuré. Rise me dit accepter que je puisse avoir mes croyances, que n'importe qui ai le droit d'en avoir ! Je relève donc la tête, je reprends un regard simple. Le temps recommence à couler normalement.
Rise n'avait pas quitté sa cuisine, elle jette des regards à sa nourriture et dégage un léger sourire. Un sourire qui, s'il semblait bien complété ces premières phrases, il semblait pourtant hétérogène à la suite.

"Comprendre? Quoi donc ?"

Et elle s'expliqua. Rise désigne mon acte de "problème". Rapidement, un crispement au cœur se provoqua. Donner mon sang serait un... Mauvais choix ? Bien évidemment, je tombe le regard vers ma jambe gauche, celle qui avait ressenti la douleur et le sang à la dernière offrande que j'ai réalisé. Je repense à la cérémonie, les paroles donné, le kunaï planté, le sang coulant.
Non, il n'y a eu aucun mauvais choix. J'ai toujours fait comme mes parents l'ont fait. J'ai appris à la perfection la prière !

"Non Rise... Les Bijûs, c'est le moyen de les respecter. De ne pas oublier ce qu'il nous on enseigné."

Je regarde à nouveau Rise, je vois son sourire qui montre qu'elle ne cherche pas à contredire. Comme elle le dit, elle désire comprendre.
Je m'approche un peu d'elle, séparé par le bar qui délimite la cuisine du salon. Je ne veux pas lâcher son regard, je veux lui prouver que je suis certaine de ce que je pense. Il n'y a pas d'autre moyen. C'est ainsi que cela est pour moi et cela restera ainsi. Je ne peux pas changer.

"Je ne joue pas avec les Bijûs Rise. Nous remercions tous d'une manière où d'une autre nos croyances. Nous offrons de l'argent, de la nourriture, des animaux, des temples, et même notre souffrance. Je crains fort que l'argent ou la nourriture ne soit le plaisir des Bijûs. Ce qu'ils veulent... C'est la souffrance et la destruction."

Je marque une pause, je pense bien au mot que j'emploi. Même si cela semble sec et froid.

" Bien que la souffrance et la destruction soient des choses mauvaises, c'est malheureusement cela qui aura permis aux hommes de s'entraider et de s'unir. Si les démons n'étaient pas apparus, les tensions entre les villages en guerre auraient alors continué. C'est grâce à eux si l'histoire est ainsi aujourd'hui Rise. "

Marchant un peu le long du bar, ma main glisse le long et mon regard reste centralisé sur Rise.

" Beaucoup considèrent les Bijûs comme la source d'ennuis qui fut décimée par l'alliance des villages. Mais pour moi et pour ma famille, nous n'oublions pas que si les Bijûs n'étaient pas arrivées dans notre monde, l'histoire serait bien différente ! "

Voilà ce que je sais sur les Bijûs. Ce sont des démons qui on permit l'union des pays il y a de cela de nombreuse années. Et qui sait... Un jour... Peut-être reviendront-ils ? Cette pensée me tyrannise. Elle n'est pas nouvelle, je l'ai déjà imaginé. Elle me mélange entre peur et envie. Je me le suis déjà promis, mais avec les années, j'ai peur de l'oublier. Au fond. Étais-ce un caprice d'ado qui désirait que tout le monde souffre comme j'ai souffert ce jour là? J'ai eu si mal au cœur, que les Bijûs ont dû être repus.

Vouloir le retour des Bijûs... Je ne sais même pas si mes parents le désiraient. Je pense. Mais sûrement n'était-il pas motivé à chercher un moyen de les faire revenir en ce monde.
Peut-être que je désire juste prouver au gens que j'ai eu raison de les prier ? Eux qui me regardent souvent comme si j'était l'être indésirable. L'être déviant. Mais je l'accepte. Je suis déviante. J'ai choisi de l'être.
Peut-être juste... Que...
四 Yon
Jashin Ostara
(#)Mar 17 Nov - 22:00
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Respecter l’enseignement des Bijûs.
Ça tape dans son esprit comme une mauvaise litanie. Ça rebondit ici et là, dans les coins de sa tête, sans qu’elle ne parvienne à le comprendre.
Que leur ont-ils appris, finalement ?
Qu’y a-t-il à remercier ?

Sa perception se heurte à celle d’Ostara. Qu’elle la comprenne est une chose, qu’elle soit d’accord avec en est une autre. Et, cette fois, c’est indéniable : Rise n’est absolument pas d’accord avec la rouquine. Elle ne pense pas du tout de la même manière.
Ça ne fait pas de sa partenaire une paria, ou une personne bizarre. Ça ne la change pas spécialement. Ça rappelle juste à la borgne qu’elles ne sont pas faites du même bois. Qu’elles sont toutes les deux sur des voies différentes, qu’elles ont suivi pour une raison ou une autre.
Ça n’empêche pas la Sugawara de tenter de saisir ce qu’elle ne cautionne pas. Elle veut entendre Ostara, parvenir à comprendre son point de vue.

Sauf que voilà. Elle a l’impression que ses connaissances sont basées sur des récits qui lui ont été faits, non des récits réels.
Non des faits avérés.

Rise récupère les préparations, qui embaument toute la pièce et ravissent ses yeux.
Les nouilles sont prêtes.
Elle les met dans des assiettes.

Selon Ostara, les offrandes faites aux Bijûs sont semblables à celles réalisées par tous les autres religieux. Au lieu qu’il s’agisse d’animaux, d’argents ou d’autres choses encore, ils offrent leur sang, leur douleur. Tout ça pour ? Pour honorer ce que les Bijûs ont appris à l’Homme.
Mais que leur ont-ils appris ?
Quel a été l’enseignement porté par les démons à queues ?

Rise observe Ostara un peu plus longtemps, l’écoute, fait le résumé de toutes ses explications dans sa tête.
Elle a beau essayer, ça ne colle pas.
Son récit est lacunaire.
Son récit n’est pas le bon.

Elle considère que les Bijûs sont ceux qui ont mené les ninjas à s’allier les uns aux autres, à travailler de concert pour mettre fin à ce qui se passait alors. Des guerres, des querelles permanentes pour savoir lequel de tous méritait le plus d’avoir le pouvoir sur les autres.
Est-ce que les Bijûs ont aidé cela ? Oui. Mais ils n’ont rien appris. Ils ont participé à la destruction du monde, finalement.

Rise emporte les assiettes avec elle, les dépose sur la petite table au milieu du salon. Elle s’assoit devant.
Son œil indigo se dépose sur Ostara.

« Encore une fois, j’veux pas te froisser, mais. Hm. »

Elle inspire, consciente que la suite de sa phrase va être difficile à entendre. Difficile à dire, aussi, en réalité.

« Si les Bijûs n’avaient pas existé, l’Homme n’aurait pas cherché à s’en emparer. Il n’y aurait pas eu les guerres de Jinchûrikis, ni de Traité de Paix. »

Son regard se voile. Un voile sombre, qu’elle ne peut pas enlever. Elle sait que ce qu’elle dit réduit les croyances d’Ostara à néant. Elle sait que ça va à l’encontre de ce que prie sa partenaire.
Mais comment la laisser avancer sans avoir toutes les informations à sa disposition ?

« Tu le dis toi-même, Ostara. Les Bijûs veulent la souffrance et la destruction. Pourtant, tu clames qu’ils nous ont appris quelque chose. »

Un sourire triste.

« S’ils nous ont appris quelque chose, finalement, c’est que l’Homme, quand il a accès à autant de pouvoir, va s’en servir pour dominer le monde. Les Bijûs ne sont pas une source d’ennuis décimée par l’alliance des villages, non. Les Bijûs sont le reflet d’une humanité crasse, qui veut plus, toujours plus de pouvoir. »

Soupire.

« Au fond, peut-être qu’on peut dire qu’ils nous ont appris qu’il faut un nouvel ordre mondial. Un ordre dans lequel le pouvoir n’est pas au cœur du système. Pour ça, je suis d’accord. »

Réfléchit à une méthode pour temporiser tout ça. Rendre ça moins dur à entendre.

« Tes croyances ne sont pas forcément erronées. Tes méthodes non plus. Mais tu as peut-être besoin de prendre du recul, de regarder les choses sous un autre angle. »

Un sourire plus doux.

« Chacun ses croyances, je suis toujours de cet avis. Mais les croyances de chacun, surtout dans ce cas, doivent, pour moi, être éclairées par des connaissances qui ne sont pas que les récits de notre enfance. »

Touche doucement son cache-œil.

« On joue pas avec la souffrance, ni avec la mort. On les maîtrise pas assez pour pouvoir se le permettre. »

Elle ne le sait que trop bien.
Mais est-ce que la rouquine va le comprendre ?
Sugawara Rise
(#)Jeu 19 Nov - 18:11
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Suna - Chez Rise - Nuit

Feat Ostara & Rise

Les récits de notre enfance... Cette phrase me parcourt longuement... Cette suite de mots s'enroule autour de mon cœur pour le caresser avant d'essayer de l'écraser. Pourquoi tu cherches à contredire mes croyances ? Les mots de mes parents, le lien que j'ai avec toute chose ? Qu'est-ce que tu cherches Rise ? J'ai écouté ce qu'elle avait à me dire, comme elle m'a écouté aussi.
Au final, je suis plus confuse que triste ou énervé. Surement du fait que Rise ne me juge pas moi. Mais tout de même... Ce qu'elle me dit... Ça me fait mal.

C'est vrai. Quand l'homme découvre le pouvoir, il ne peut s'empêcher de vouloir le posséder. C'est notre nature. Nous voulons tout le pouvoir pour diverse chose. Si moi, je pouvais l'avoir... J'aimerais prouver que j'ai eu raison de vivre ainsi depuis mon enfance. Tout en venant déposé la nourriture dans les assiettes, je m'installe à la table, continuant de faire le tri dans ce qu'elle me dit. Bien sûr que de nombreuses choses n'aurait pas eu lieu s'ils n'avaient pas été présent, mais... Comment peut-elle dire que ce sont de simples récits? Leur existence est réelle et ne doit pas être oubliée ni reniée. Les Bijûs... Le reflet d'une humanité crasse?!

Juste à repenser ces mots, je commence à plonger le regard vers le vide. Un vide sombre où je plonge mes vers depuis mes pensées...

*Mon pacte plus doux que vous,
Pardonner l'ignorance,
D'un rouge si ombragé,
Brûlant mes peurs cachées,
Pardonner de grâce,
Et toucher ma peau blanche pour y apposer votre merci.*


Je reste quelques secondes ainsi... Je veux oublier les mots de Rise. Je ne veux pas entendre quelque chose sur les Bijûs qui les mettrait plus bas que je ne peux l'imaginer ! Un récit de mon enfance... Non... C'est bien plus que cela. C'est l'image du monde dans lequel je vis !

" Maîtriser la souffrance ? La mort ? Jouer avec? Tu penses que je veux jouer avec? La souffrance que je présente en sacrifice est la mienne. J'ai le droit d'en faire ce que je désire ! Si c'est cela que tu appelles joué alors pourquoi tu joues avec la mort ?"

C'était un coup direct de ma part, influencer par mon esprit confus.
Pitié, ne crois pas que je suis énervé Rise. Je suis juste bouleversé que tu pense que je suis piégé par un récit. Je redresse la tête et je plonge mon regard dans le sien. Toujours pas de frustration, ni de tristesse, mais une tentative de percer son regard avec le mien.

" Rise, toi et ton frère... N'êtes-vous donc pas enchaîné à l'espoir de revoir vos parents un jour ? Alors comment peux-tu me dire de revoir mes croyances sous un autre angle ? Ce n'est pas un jutsu. C'est une façon de voir le monde. Et s'il te plaît..."

Mon regard se renforce, comme si mes yeux aurore cherchaient à percer quelque chose.

"Ne compare plus les Bijûs à de la crasse. Pas devant moi."

Je soupire aussitôt... J'aimerais que la discussion ce stop, mais... Avons-nous seulement commencer à discuter?
Assise, je tape de l'index sur la table pour montrer le repas qu'elle avait préparer. J'aimerais pouvoir le manger avec elle.
Rise... Tu es à la fois gentille et troublante. Tu as tes idées et ta manière de penser. Tu es à la fois un yin et un yang. J'en suis parfois même jalouse quand je vois ta joie de vivre. Ne puis-je pas être heureuse comme toi malgré que tu n'atteindra peut-être toi non plus jamais ton rêve ? Quand je vois ton appartement, je ne peux m'empêcher de voir le mien comme une pièce vide.

Chez moi, mon petit appartement est composé d'un petit salon avec de quoi s'asseoir et faire à manger, et une pièce avec mon lit. Il y a aussi une autre pièce, mais je la garde caché par un rideau, car elle me sert de salle de prière.

"J'ai hâte de manger ce que tu nous as préparé. Tu es une incroyable cuisinière."

Je dis cela pour tenter de changer de sujet, mais je le pense sincèrement. Je viens prendre une bouchée et mes papilles me confirment mes dires.

"Je ne te demande pas d'accepter comment je pense Rise... Je veux... Enfin... Tu comprends."

Au fond, je ne me comprends pas vraiment moi-même... Je dirais plutôt que je ne veux pas voir accepter une autre réalité. Je me sens si bien... Dans les bras de mes parents.
五 Go
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(#)Lun 30 Nov - 23:53
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Jouer avec la mort ?
Ça étire un sourire sur les lèvres de Rise. C’est ça, alors, pour elle ? Dans ce cas, elles jouent à deux, non ?
Elle hausse doucement les épaules.
En réalité, c’est dommage qu’elle le prenne ainsi, parce que ce n’est pas la visée de la nécromancienne. Ce n’est pas là qu’elle veut emmener la conversation.
Mais c’est intéressant, finalement. C’est intéressant de voir qu’elle se défend ainsi. Parce qu’elle n’a clairement pas compris de quoi il en retourne et, pire encore, elle est vexée.
Oui, c’est intéressant.

Rise écoute, garde le silence.
Observe.
Bien sûr que les jumeaux Sugawara veulent ressusciter leur famille. Bien sûr qu’ils apprennent dans ce sens. Et c’est parce qu’ils ont appris à la dure qu’ils savent qu’on ne joue ni avec la mort, ni avec la souffrance. Ils ont voulu jouer aux Dieux, ils se sont lamentablement écrasés. Ils ne savent que trop bien qu’on ne contourne pas les règles de la vie, ni celles de la mort. Parce qu’elles finissent toujours par rattraper celui qui tente de les outrepasser.

Elle n’a pas tort, en soi : c’est une façon de voir le monde.
Le problème, c’est que Rise est persuadée que cette manière de percevoir l’univers est née de mauvaises interprétations. De croyances erronées.
Elle laisse Ostara finir, avant de rebondir une énième fois sur ses paroles.
Les Bijûs ? Comparés à de la crasse ?
Elle arque un sourcil. Là, ça dépasse sa logique. Elle n’a pas dit ça.
M’enfin.

Le silence.
Ostara observe la nourriture, manifeste un authentique désir de commencer à manger. Elle ne se fait pas prier, d’ailleurs.
La première fourchette est toujours la meilleure. Celle qui indique la suite. Celle qui permet de confirmer si, oui ou non, le repas va être un succès. C’est la plus importante.
Apparemment, c’est une réussite.

Ostara reprend. Elle ne veut pas que Rise accepte ce qu’elle pense.
Soit. Jusque-là, pas de surprise.
Haussement d’épaules.

Le silence.
Le silence, puis la fin d’une attente trop longue.
Rise prend une grande gorgée d’eau.

« Tu sais, Ostara, on joue pas avec la mort. »

Un sourire. Difficile de savoir s’il est doux ou ironique. Il a l’air perdu entre les deux, dénué de signification réelle.

« C’est très limité de dire ça pour justifier tes activités. »

C’est froid. C’est distant. Son sourire devient mauvais.

« Pourquoi crois-tu qu’il nous manque un œil, à Akihiko et à moi ? Pourquoi crois-tu qu’on se limite au strict minimum quant à nos capacités ? Pourquoi crois-tu que je me permette de te dire de ne pas jouer avec la mort ni avec la souffrance ? »

Elle débite ses paroles de plus en plus vite. À la fin de sa phrase, elle lève son cache-œil, dévoile l’horreur de son œil balafré, cet organe blanchi, qui a perdu toute trace de son iris ou de sa pupille, intégralement recouvert d’une troisième paupière opaque.

« On en a payé le prix fort. »

Les commissures de ses lèvres se détendent, pour donner naissance à une mine plus douce.

« Comme ni toi, ni moi, ne pouvons réellement comprendre ce que l’autre pense, je propose qu’on en parle plus. Tu fais ce que tu désires, je fais ce que je désire. Par contre. » Inspire, cligne lentement des yeux. « Tu ne sais rien de nos capacités, ni de nos ambitions. »

Son sourire est si doux qu’il en frôlerait l’irrespect. Elle s’étire longuement.

« Quoi qu’il en soit. » Fait craquer ses cervicales. « Sois prudente. »

Cette fois, c’est dénué de toute froideur. Rise est redevenue Rise. Elle dissimule son œil derrière son accessoire et commence à manger.
C’est vrai que c’est bon, quand même.
Ça la met en joie.
Elle passe à autre chose.

« Sinon, comment tu te sens à Suna ? Dans le village, avec les gens, tout se passe bien ? »

Parce que, finalement, même si elles ne sont pas d’accord sur leurs croyances, elles restent … amies ?
Ou quelque chose qui s’en approche.
Sugawara Rise
(#)Ven 4 Déc - 23:54
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Suna - Chez Rise - Nuit

Feat Ostara & Rise


J'ai vu tes réactions à mes paroles Rise, j'ai senti l'atmosphère de la pièce se changer à chaque phrase, chaque mot, chaque syllabe et voyelle quittant la corde de mes vocalises.
Comme la une note grave, le silence hurle alors que tu viens me rejoindre à table. J'ai commencé à manger, encore une fois, je pense que tu es une cuisinière incroyable.

Je t'ai dit que tu comprendrais, mais... Non. Nous ne pouvons pas nous comprendre sur un thème qui est si éloigné de toi et de moi. C'est un débat de sourd. Le bruit du couvert contre le récipient adouci un peu le poids de notre discussion passé. Hô discussion, ne pourrais-tu pas mourir ? Nous laisser Rise et moi manger notre repas dans le calme et le bruit de la maison qui profite de cette douce nuit ?

Bien sûr que non... Il fallait que tu viennes encore à la charge... J'avais trop parlé, et maintenant voilà que cela allait me retomber dessus... Quand Rise reprit la parole, j'ai redressé la tête. J'ai peur.

Mon visage n'offre pas d'émotion, elle fixe juste le regard de Rise, mes yeux se baisse vers ses lèvres souriantes, elle remonte sur ces sourcils qui offre un arc de colère. Je redescends sur les lèvres qui exprime une certaine colère de plus en plus rapide, une colère d'incompréhension. Si nous en arrivons là, c'est, car nous ne nous comprenons pas. Car notre histoire est si différente, car nos objectifs ne sont pas communs. Et quand j'aperçois cette surface blanche, je me retiens de lui hurler d'arrêter. Mais encore une fois, J'ai peur.

Je sais pourquoi vous avez perdu votre œil, je le sais. Au début, c'est car toi et ton frère, vous avez tenté quelque chose d'aussi absurde que je vous ai regardé, mais maintenant, si je te regarde, c'est car tu es l'une des rares à ne pas m'avoir jugé, moi. Encore maintenant, ton jugement n'est pas porté sur moi, mais ma croyance... Mais je ne peux pas me permettre de ne pas la défendre. Mais... Je ne veux pas perdre ce lien avec toi.

Nous sommes encore amies ? J'espère que c'est encore la définition qui colle à ce lien entre nous deux.

C'est vrai Rise... Je ne sais rien de vos capacités, ni de tes ambitions. Comme toi, tu ne sais rien de mes capacités, ni de mes ambitions. Et ça... Cela ne changera peut-être jamais. Existe-t-il un avenir où nous nous comprendrons ? Si un jour... Nous arrivons tout deux à notre but, pourraient-ils coexister ?

*Est-ce le créateur ou le destructeur ;
Est-ce notre destin ou notre volonté ;
De notre regard plein et vide,
Qui brisera le mur que nous avons caché ?*


Ces mots me viennent à l'esprit, d'où viennent-ils? Juste de mon esprit. C'est mon moyen de refuge, le moyen d'échapper à la peur de « Sois prudente. ».

Un battement de cœur résonne dans mes oreilles. Rise... Pourquoi tu t'inquiètes encore pour... Non... Je ne devrais pas me demander cela... J'ai été lourde dans mes paroles, car ce qu'elle disait, je l'ai prise comme une attaque, alors que tu n'es pas comme ça. Je suis une imbécile... Que les démons me pardonne.

Le silence sourd est parti de la pièce. Le calme est revenu. Une pression envolée qui nous laisse profiter du repas comme je le souhaitais... Mais... Bien que je pourrais continuer de manger le repas dans le calme, mon visage n'arrive pas à quitter celui de Rise alors qu'elle me demande comment se passe ma vie à Suna et mes relations avec les habitants...

Je craque et je pleure. Des larmes qui coule sans perdre un instant pour tomber de mes yeux. Je me pousse légèrement en arrière de la table avec ma chaise pour ne pas faire tomber de larme dans la nourriture, renifler et cherchant à cacher mon visage avec mes mains tout en essuyant les larmes...

"Je suis désolé Rise... Excuse moi..."

Je ne veux pas perdre l'amie que tu es. À me demander comment je me porte, j'ai l'impression d'être véritablement une personne cruelle. Non Rise, on ne se comprendra jamais. Mais ce n'est pas pour si peu que nous devons oublier ce qu'est que de prendre des nouvelles de l'autre et de consommer un repas entre amies. Je m'essuie encore une fois les larmes du visage et je cherche à reprendre mon calme... Mais bon sang... J'en ai les mains qui n'arrête pas de trembler et le cœur qui continue de pomper mon sang. Mes yeux sont quelque peu rouge de les avoir frotté aussi sèchement avec mes mains et ma bouche est légèrement pâteuse... Je renifle et après que ce passage de larme achevé, je réponds enfin à la question.

" J'aime bien comment ils ont reconstruit le village, c'est bien différent de l'époque où il était abandonné... J'ai ma petite maison, mais elle n'est pas comme la tienne, je pense qu'il y manque un peu de meuble. Au cimetière, du moment qu'on ne me dit rien, je juge que mon travail est assez correct pour ne pas être repris, je cherche à tout faire à la main pour prendre soin des tombes, je ne sais pas si cela se remarque vraiment."

Je marque une pause, le temps d'amener la nourriture à ma bouche, mais avec la main qui tremble encore un peu, cela me prend quelques secondes de plus avant d'enfin mâcher et avaler ma nourriture et reprendre.

"Pour les habitants, et bien, c'est un peu toujours la même chose, on m'évite, on ne me parle pas et quand je ne suis pas vue, j'entends parler de moi et me nommer par des noms de monstre ou simplement "la folle", "le danger", "démon"... Dernièrement, ce sont les enfants qui commencent à faire des bêtises sûrement en écoutant leur parent parlé de moi. Avant de partir pour mon voyage, j'ai dû passer la nuit entière à nettoyer les murs du cimetière recouvert de divers graffiti et peinture. Cela ne m'étonnerait pas que j'en trouve encore lorsque j'irais ouvrir le cimetière demain matin."

Lentement, je redeviens plus calme dans mes mouvements, retrouvant cette non-expression si propre à mon visage, mais si naturel à moi-même. Je suis calme, juste habituellement si peu expressive... J'ai juste... Explosé.

Repassant correctement mes mèches de cheveux à l'écart de mes yeux, j'observe mon assiette quasiment fini, zut alors... C'est si bon que je ne me suis presque pas vue manger... J'attrape le verre d'eau face à moi, l'eau apaise ma bouche et ma gorge alors que je repose aussitôt le verre pour terminer mon assiette. Que pouvais-je dire de plus... Ha.

"Pour ce qui est de mon équipe pour les missions, et bien, j'avoue que c'est plutôt calme, mais je ne suis pas très présente en mission avec Mitsurugi et Ayane. Il ne s'en plaint pas alors je pense que cela se passe bien avec eux. Après, je fais tout de même en sorte d'être présente si une mission importante vient se présenter."

Je ne les ai jamais entendues se plaindre de mon absence, mais je n'ai jamais entendu Mitsurugi ou Ayane me juger, en même temps, je ne parle que très peu de vie avec eux, ce n'est pas le même genre de relation qu'avec Rise. Mais bon... Est-ce que je devrais me risquer à tenter de discuter avec eux après notre travail de shinobi ?

六 Roku
Jashin Ostara
(#)Sam 5 Déc - 2:12
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Et là, c’est le drame.
Une brèche dans la coquille, qui se craquelle, encore et encore. Des fissures qui s’agrandissent, jusqu’à ce que la carapace se brise.
C’est la crise de larmes.
C’est le malaise.

Désolée ? Mais désolée de quoi ?
Rise l’observe, pas sûre de comprendre.
Désolée de la crise ? Désolée des paroles ? Désolée de cette maladresse ?
Oui, bon, et alors ?
Ça ne change rien.
Rise ne croit pas au pouvoir des excuses, elle n’y a jamais cru. Les mots maladroits existent, les formulations bancales, brutales, qui proviennent du fond du cœur mais n’ont pas de réalité, ça existe aussi. Ce n’est pas grave. C’est dit sous le coup de la colère, puis ça repart.
Au fond, Rise n’en a rien à faire.
C’est arrivé, c’est tout.
Faire le tour de la question, encore et encore, chercher à y répondre alors qu’elles savent pertinemment qu’elles n’iront nulle part, bein, elle trouve ça franchement inutile.
Alors elle préfère laisser tomber.
Elle s’en fiche, Rise. Elle s’en fiche comme d’un peu tout le reste : ce sont des mots sans conséquences. Ostara sait qu’elle ne doit plus mentionner cela, à partir de là, la situation est résolue.

Elle ne dit rien, ne bouge pas, attend.
Attend que la crise passe.
Que les larmes s’effacent.
Parce qu’elle ne veut pas s’en mêler, elle ne veut pas agir d’une façon qui ne lui convient pas. Des actes sans conviction n’ont aucune valeur, alors autant ne pas les forcer.
Rise attend, attend encore, jusqu’à ce que les larmes qui inondent les joues d’Ostara finissent par cesser.
Et là, la conversation reprend.

Suna, le village, la reconstruction, le travail d’Ostara, sa situation.
Un sujet qui ne risque pas de froisser qui que ce soit.
Rise hoche doucement la tête.
Pour le moment, il n’y a que du positif. Elle en profite pour taper un peu plus dans son assiette, faisant disparaître progressivement les nouilles qui la peuplent.
La question du cimetière, néanmoins, vient ternir ce charmant tableau. Le danger. Le démon. La folle. Des termes qui passent des uns aux autres, pour lui retomber dessus et la blesser. Des termes utilisés pour qualifier une femme aux croyances particulières, difficiles à comprendre.
Difficile de contredire ceux qui l’insultent, quand Rise elle-même est incapable de saisir pleinement les convictions d’Ostara. Impossible de cautionner ces actes, ceci dit.

Pour le reste, Ostara est dans un petit groupe, une équipe. Rise ne sait pas jusqu’où cela s’étend, mais il y a au moins du positif : elle travaille avec eux sans qu’il ne semble y avoir de problème.
Autant dire que, pour le moment, c’est plutôt bon signe.
Les baguettes de la borgne cognent dans l’assiette. Vide. Elle l’a engloutie si vite ? Une mine attristée passe sur son visage.
Elle pose ses couverts et regarde Ostara.

« Je vois qu’il y a du bon comme du mauvais. Tu as l’air de progresser, donc c’est quand même plutôt bien. Les mômes et les passants qui te traitent de monstre, c’est moche, mais j’pense que ça finira par s’arrêter. Les gens ont du mal à ne pas avoir peur de ce qu’ils comprennent pas. Là, c’est encore un cran au-dessus : ils comprennent pas et ça parle des Bijûs, qu’ils ont toujours considérés comme la plus grande menace. »

Rise hausse doucement les épaules.

« J’pense qu’avec le temps, en voyant que tu t’investis pour le village et que tu deviens une ninja puissante, ça finira par aller mieux. Faut juste être patiente. »

Lève la tête, pensive. Un court instant passe, le temps qu’elle formule sa pensée dans sa tête.
La rabaisse, un sourire aux lèvres.

« Tu te bats contre moi pour tes convictions, ça veut dire que tu y tiens. Continue comme ça ; même si les gens comprennent pas, ils finiront par voir que t’es pas un monstre et que tu risques pas de tous les tuer. »

Laisser du temps au temps, encore, toujours.
Ne pas avoir peur de le laisser faire son œuvre, parce qu’il n’y a que lui qui puisse réellement inverser la tendance, dans ce cas.

« Tu as des envies particulières, ici ? J’veux dire, pour Suna ou pour toi de manière générale, t’as des plans ? Des idées ? »

Lui faire déballer ses objectifs. Basculer de l’autre côté de la barrière pour lui rappeler qu’elle n’est pas qu’une brute sans cœur, qu’elle n’est pas son ennemie.
Sugawara Rise
(#)Dim 6 Déc - 18:07
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Suna - Chez Rise - Nuit

Feat Ostara & Rise

Du bon et du mauvais, c'est vrai. C'est comme cela qu'on peut le penser, qu'on peut le voir. Est-ce que j'arrive à le voir ? Je ne sais pas. Depuis un moment, j'ai l'impression d'avoir oublié comment comprendre les autres. Après tout, ne devais-je pas me focaliser sur moi ? Moi-même et personne d'autre. C'étaient des paroles d'enfant. Mes paroles. Je voulais être seule au monde à ce moment-là. Et maintenant, je pris pour revoir quelqu'un à côté de moi.

Quand est-ce que les couleurs vont revenir ? Quand est-ce que je comprendrais la manière d'être accepté dans mon intégralité, mon tout, mon moi, ma vie, nous. Je sais bien que les Bijûs sont désignés comme une menace sur le monde et... Dire que c'est faux serait mentir. Je dirais pour moi... Qu'ils sont un mal nécessaire qu'il faut accepter. Comme chaque être humain accepte un jour la mort.

La patience est une vertu que Rise viendra m'évoquer durant un instant comme la solution à mes problèmes... Le temps fera de moi une personne acceptée. Le temps montrera ma force et mon investissement... Elle a raison.

*Mais... Pourquoi... ?*

Pourquoi devoir faire des efforts pour s'accepter l'un l'autre ? Ne pourrions-nous pas en faire abstraction ? Est-ce que j'attends un effort de leur part ? Je ne pense pas... Je ne crois pas...
Rise, à parler de puissance, est-ce don l'une des choses que les autres regardent pour s'accepter ? La force ?
Celle que je désire, est dans le but de ma croyance, pouvoir un jour être utile à mes divinités. Mais suis-je capable de m'en servir afin d'être apprécié ? Je cache mes capacités, mais il est simple de s'informer sur moi dans le village. Je sais que tout ce qui m'entoure fais peur au monde, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi, car j'ai toujours vécu de cette manière, sans connaître ce qui fait peur.

"Je n'ai jamais souhaité un quelconque mal au habitant. Je ne veux pas qu'on me pense être quelqu'un que je ne suis pas."

Je ne veux pas changer pour être ce que les autres veulent. Je n'aime pas cette inconnue qu'ils s'inventent.

"Je tiens a qui je suis et mes croyances, il m'est impossible pour moi de les abandonnés, je crois fièrement et je me fiche de ce que les autres en pense, mais je n'ignore cependant pas leur comportement envers moi. Ces regards..."

Rien que d'y penser, mes propres yeux s'ouvre grandement, cherchant une once d'erreur dans l'image que je pouvais me faire actuellement des yeux froids. Ce ne fut qu'un instant avant de me remettre correctement et de reprendre un regard normal. J'ai un peu de chance que Rise me pose une question légèrement différente, cela permet de partir sur un sujet un peu différent, bien qu'assez proche.
Des plans ou idées pour Suna ou moi. C'est assez intriguant comme question. J'avoue que la première chose qui la première chose qui me vient à l'idée est d'entreprendre un voyage vers tous les temples des démons, ils sont éparpillés dans les pays après tout. Un voyage qui j'espère, pouvait me donner des indices sur leur retour, un moyen de les faire revenir. Un moyen de leur être utile. Mais comment dire cela à Rise ? Après cette discussion oppressante, je ne voulais pas remettre un pied dedans immédiatement. Nous en discuterons une autre fois, quand je me sentirais plus forte. Et pour Suna... Et bien, je n'ai pas vraiment cherché à faire beaucoup de chose ici, je m'occupe déjà du cimetière du village et c'est tout.

Dire que je n'ai aucun objectif futur serait, je pense un peu étrange alors autant donner juste une part de vérité.

"Je n'ai jamais pensé à un projet particulier pour Suna, peut-être que je ne comprends pas exactement ta question. Et pour moi... Je voudrais bien voyager plus loin que les frontières du pays."

Je n'irais pas plus loin dans mon ambition, je la garde pour moi. J'ai le droit d'avoir une part de secret dans mon histoire.
En prononçant ma réponse, ma voix est calme et sereine, elle observe une assiette vide qui m'avait rassasié ! Encore une fois, la cuisine de Rise est excellente. Souriante, je retourne une partie de la question à Rise, étant intriguer par ce qu'elle pourrait me donner comme réponse.

" Toi, tu as déjà des projets pour toi et Suna, je présume ?"

À peine le temps d'achever ma phrase que j'arrive à placer ma main devant ma bouche le temps de bâiller. Le trajet pour rentrer, le débat et le repas, cela fait que je suis quasiment à plat niveau énergie. Je ne devrais pas tarder à rentrer chez moi, je pense.

"Excuse-moi, je suis un peu épuisé. Cela ne te dérange pas si je rentre ?"

七 Nana
Jashin Ostara
(#)Lun 4 Jan - 1:44
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Sugawara Rise
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Suna
Sugawara Rise
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Sugawara Rise
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Si semblables, si différentes
Bien sûr que non, elle n’a jamais souhaité de mal à qui que ce soit.
Ses croyances sont étranges, difficiles à saisir et terrifiantes pour la plupart des gens, mais elles ne partent pas d’une méchanceté quelconque. Ce sont ses croyances, ses idées, ses idéaux. Elle y croit, elle y tient. Tant qu’ils ne causent aucun mal à autrui, peut-elle réellement être blâmée ?
Malheureusement, c’est exactement ce que lui disait Rise plus tôt : les gens ne la connaissent pas. Ils ne voient qu’une rouquine un peu bizarre qui croit en une puissance interdite, qui a été annihilée pour une bonne raison.
C’est difficile, pour l’Homme, de considérer que quelqu’un puisse admirer une force qui a failli raser le monde. Une force qui a mené à la guerre.
Mais elle y croit. Et ça change toute la donne.

Exactement comme elle le dit, Ostara ne peut abandonner ses croyances. Elle ne peut les laisser tomber.
Il faut donc qu’elle montre au monde qu’elle n’est pas le monstre qu’il s’imagine. Que ses idéaux ne font pas d’elle un danger, ni une folle à lier qu’il faut enfermer.
Le temps seul aura raison de cette perception. Du temps et du courage.

Rise observe Ostara tergiverser. Elle a mal. Dans son cœur, quelque chose est brisé.
Bien qu’elle le remarque, la borgne est incapable de savoir comment le soigner. Peut-être en restant là ? En la conseillant de son mieux ?
Elle n’a pas d’autre idée. Être présente c’est déjà bien, non ?

La conversation dérive finalement sur les projets de chacun. Ostara souhaite voyager, c’est tout ce qu’elle sait pour le moment.
Et c’est déjà pas mal.
Rise lui sourit.

« Eh bien, accroche-toi à ça ! Ça te paraît peu, mais c’est quand même quelque chose d’énorme. Voyager, c’est pas rien ! »

L’encourager comme elle peut. Façon Rise.
Ça marche, ça marche pas, la Sugawara ne le sait pas trop. Elle l’espère, mais n’est pas la meilleure pour ça.

Ostara lui renvoie la balle : que souhaite faire Rise, après ?
Alors qu’elle creuse ses méninges pour savoir quoi lui dire, la rouquine la coupe. Elle pousse un long bâillement, signe d’une grande fatigue.
Les lèvres de la borgne s’arquent en un sourire plus large, rejoint par des rires.

« Ma pauvre, tu dois être crevée. »

Elle se lève, pose son assiette sur celle d’Ostara et les met toutes les deux au milieu de la table. Elle les ramassera plus tard.
Du bout des doigts, Rise caresse l’épaule de la rouquine.

« Va, rentre et repose-toi. On a tout le temps de parler de tout ça, t’en fais pas. »

La borgne l’observe avec bienveillance.
Si certains ont un long chemin à faire pour parvenir à leurs objectifs, celui d’Ostara lui semble encore plus long et d’autant plus sinueux.
Cette demoiselle a beaucoup à traverser avant de devenir plus forte, suffisamment pour ne plus être affectée par le regard d’autrui. Suffisamment pour que ce même regard devienne plus doux.
Elle n’est pas un monstre, elle a simplement ses croyances.
Le monde doit simplement la comprendre, comme elle doit, elle aussi, comprendre le monde.
C’est une longue aventure qui l’attend.

« Tout ira bien. »

Parce qu’elle ne sera pas seule pour s’y attaquer.
Rise lui offre un nouveau sourire, plus chaleureux encore.

« Fais attention à toi, Ostara ! »

Et ce n’est pas par politesse, qu’elle le dit, mais bien par honnêteté.
Parce qu’elle n’est pas comme toutes les autres, la rouquine. Elle a ses petits trucs. Ses bizarreries.
Mais elle est gentille.
Rise l’aime bien.
Sugawara Rise
(#)Mer 13 Jan - 16:22
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Si semblables, si différentes

Suna - Chez Rise - Nuit

Feat Ostara & Rise



" Oui, le voyage est épuisant d'autant plus que je ne prend pas de passeur avec moi pour une partie du désert."

J'aperçois Rise qui commence à débarrasser légèrement, l'ambiance est beaucoup plus calme qu'il y a quelques minutes. Nous sommes toutes deux plus souriante. Je ressens bien le fait qu'elle cherche à m'aider dans ces paroles et je la remercie. Rare sont les gens avec qui j'apprécie d'avoir ce genre de discussion. Et rare sont aussi ceux qui me parle de mes projets, s'intéressant plus à moi qu'à mes dieux. Non pas que je souhaite attirer l'attention, mais être reconnue comme Ostara est une chose que j'apprécie. Sur ce coup-là, je pense pouvoir dire que Rise est l'une des rares et la première à mon considérer ainsi.

Me levant de ma chaise, j'observe encore un sourire agréable de sa part. Si seulement cela pouvait être le cas avec tout le monde. J'espère un jour. Un jour, on me demandera comment se passe ma journée, on me posera aucune question sur ma religion. On me demandera d'aller manger un morceau dehors, on me regardera comme une femme.

Prenant mon sac poser à côté de l'entrer, je jette un dernier coup d'œil vers celle que je peux nommer mon amie.

" Je te remercie encore pour le repas, c'était vraiment délicieux. La prochaine fois, je vais essayer de faire quelque chose à manger, mais ne t'attends pas à de la grande cuisine comme toi."

Je finis par sortir de chez elle. Elle me demande de faire attention à moi. Un geste de la main et je commence à partir vers chez moi.

" à bientôt Rise."

M'éloignant, je regarde les étoiles dans le ciel noir de Suna, il est tard et l'air est vraiment frais... Un silence différent de celui chez Rise vivait dehors, c'est quand même étrange que quelque chose qu'on peut retrouver partout soit si différent à chaque endroit du monde. Différent dehors, différent chez Rise, différent au temple, différent chez-moi.

Je n'habite pas forcément très loin de chez elle, en une dizaine de minutes, je suis déjà à la maison, une habitation dénué de réelle touche personnalisation qu'on pouvait voir chez Rise. Comme j'habite seule, c'est aussi plus petit. J'accroche mon sac à la chaise de mon salon et je vais ensuite dans la salle de bain, me passant un peu d'eau sur le visage. Cela pouvait se voir un peu mieux à la lumière que j'étais fatigué.

Mais avant de me reposer...

Je me dirige vers ma chambre, me déshabillant avant de rejoindre la pièce plus au fond, légèrement caché derrière un rideau bleu marin... La pièce est vide. Une odeur métallisée pénètre toute personne pouvant entrer ici... La lumière est faible. Je dois offrir un peu de ma douleur au dieu pour pardonner les mots péjoratifs que Rise a pu avoir à l'égard de mes dieux. Qu'il la pardonne et ne lui en veuille pas de faire partir des êtres qui ne comprennent pas encore l'importance de leur venue passée et futur sur ce monde.

Je me frotte les yeux légèrement, je frissonne de la fraîcheur de l'appartement qui ne s'est pas encore réchauffer, et puis je commence...

"Apôtres de notre salut ;
Seigneurs de notre pardon ;
Comprenez mon cœur ;
Vous demandant de pardonner les mots des Hommes ;
Si semblables, si différents."

八 Hachi
Jashin Ostara
(#)Ven 12 Fév - 17:13
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