Hahaha ! Tenryu n’était pas à Konoha depuis longtemps, mais il avait déjà effectué un certain nombre de missions. En revanche, celle-ci on ne lui avait jamais faite.
Comme souvent, une mission à effectuer en duo lui avait été confiée. Cette fois-ci il s’agissait d’un garçon qui se prénommait Aku. Arai Aku.
Il s’agissait donc d’un nouveau Genin avec qui le Kazama allait avoir une chance de travailler.

Enfin, ça c’est ce qu’il pensait au départ. C’est ce que Ten’ pensait avant de se pointer à l’heure du rendez-vous au porte du village pour finalement comprendre que son homologue avait quitté le village sans lui. Quelle belle preuve d’esprit d’équipe ! Non mais franchement !
Le garçon aux pupilles écarlates était  furieux et c’est cette colère qui le fit avancer en direction de Kanestu à une vitesse légèrement plus rapide que dans ses habitudes.

Lorsqu’il arriva à Kanetsu, la capitale de Hi no Kuni, il chercha immédiatement la place où le groupe était supposé avoir élu domicile.
La scène qui se déroula sous ses yeux le fit sortir de ses gonds. C’était lui son coéquipier ? Ce lâche frappait un civil au plus mal ? Et qui le commandait ensuite comme s’il n’était qu’un moins que rien ?
C’était bien plus que ce que le Kazama pouvait endurer. Il sortit donc le l’obscurité, se mêlant alors au groupe qui s’était assemblé avant d’arriver à hauteur de son “camarade” de Konoha qu’il fusilla d’un regard sanguinaire avant de détourner les yeux vers le civil encore à terre.

Il tendit la main à ce dernier afin de l’aider à se relever.

- Bonjour Monsieur, veuillez excuser les manières de mon collègue, il est un peu à cran ce matin, il a oublié de prendre son petit déjeuner dit-il en souriant au vieil homme mais également pour détendre l’atmosphère.

Ils se trouvaient sur une place publique et l’agitation avait engendré l'arrivée d’autres personnes qui elle-même avait engendré l’arrivée d’une foule supplémentaire. Les shinobis de Konoha et les fameux “sans abris” se retrouvaient donc sous le feux des projecteurs.
La venue des deux konohajins avait pour but de solutionner les problèmes et de trouver une solution alternative aux soucis des sans abris. Leur but n’était pas de les enfoncer encore plus le faisant se faire pointer du doigts au beau milieu d’un attroupement.

Ce gars à la tête de serpent n’était pas digne de confiance, ni du moindre signe d’intérêt. En plus d’agir stupidement. Ce n’était à l’état pas quelqu’un avec qui le Kazama avait envie de tisser des liens. Finir cette mission rapidement et rentrer au plus vite. Voilà quels étaient ses deux objectifs primordiaux.
C’est donc toujours sans calculer l’autre qu’il s’adressa au petit groupe.

- Nous sommes venus dans l’objectif de vous trouver une solution. Mais avant tout, pouvez-vous nous expliquer en détail ce qu’il se passe ? Sentant qu’ils étaient tous prêt à rugir, il tempéra une fois de plus son discours avant de leur laisser la parole. Calmement, nous aimerions ne pas attirer plus l’attention que ça.

L’homme que Ten’ avait aidé à se relever pris alors la parole:

- C’est assez simple, nous étions des ouvriers embauchés pour l’édification de la ville et un peu plus tard de ses extensions. Si au départ tout allait bien, les choses se sont corsées lorsque arrivèrent les gros chantiers. Nous venons de toute horizons et pour se travail nous avons pour la majorité d'entre nous tout quitté. L’un des termes de notre arrangement avec les promoteurs de la ville était que nous soyons en mesure de construire nos propres maisons en périphérie de la ville à l’issue du chantier. Ces promoteurs n’ont jamais tenu leurs promesses et nous nous retrouvons aujourd’hui avec femme et enfant dans la rue afin d’obtenir justice.

Dans cette histoire, les ouvriers étaient clairement les victimes, ils avaient été trompés par les beaux discours des promoteurs. Et se retrouvait donc à présent en situation de précarité extrême. Cette situation comme cette mission ne pouvait plus durer.
Le Kazama commença donc à réfléchir à la meilleure solution qui s’offrait à eux…
La solution semblait toute trouvée, et elle était en réalité presque évidente, mais il faudrait réunir des preuves pour que ces ouvriers puissent obtenir justice et avancer dans la vie. À deux, cela serait plus simple, mais est-ce que Tenryu pouvait faire confiance à cette vipère ? La mission ou du moins une partie dépendait de cet enjeu majeur.

La situation que vivaient les ouvriers n’étaient pas sans rappeler celle que le Kazama avait vécu pendant deux longues années alors que les villages de Mizu no Kuni étaient attaqués les uns après les autres et que les cadavres et les maisons détruites augmentaient.
Nombreux Mizujin s’étaient alors retrouvés sans leurs foyers à la merci des éléments et des prisonniers d’Arashi.

Les ouvriers de Kanetsu vivaient aujourd’hui le même problème avec le risque de mort violente en moins.
Il n’en demeurait pas moins que leurs situations devaient s’améliorer. Pour leur confort, mais également pour leur santé. D’autant plus qu’ils avaient été victime d’une escroquerie.
Une escroquerie qui les menaçait à présent tous autant qu’ils étaient.

La réaction logique à tout cela serait de rendre une visite de courtoisie à ces promoteurs véreux et de demander des comptes. Pourtant, Ten’ ne pensait pas qu’ils obtiendraient gain de cause. Pour cause, ces gars-là étaient riches et avaient en quelque sorte encadrés la construction de la capitale. Leur influence était donc bien plus importante que celle que pouvait avoir deux shinobis de bas étage comme Aku et Tenryu.

Le Genin commençait donc à penser que cette mission allait bien au-delà de leur attribution.
Le serpent prit alors la parole, proposant justement à Tenryu de faire ce que ce dernier voulait éviter au maximum. Le garçon aux yeux rouges ne savait pas quoi penser, pire, il ignorait s’il pouvait faire confiance à ce type dans le cadre d’une négociation alors que les choses étaient déjà bien assez délicates pour se rendre simplement sur un lieu de mission.

- Discuter ne changera rien repris alors l’ouvrier. Nous avons maintes fois essayé de discuter. Nous avons toujours trouvé portes closes. Nous avons même ouvert plusieurs requêtes auprès de l’administration du pays, nous avons même montré le contrat que nous avons signé. Tenez le voici dit-il tout en déposant le contrat dans les mains du Kazama. Mais rien n'a changé.

Les signatures étaient bien présentes. Et d’après ce document, les promoteurs étaient bien engagés à fournir un terrain où les ouvriers pourraient construire leurs demeures.
Alors pourquoi parvenaient-ils à esquiver cette règle tacitement écrite dans un contrat.
Pourquoi les protecteurs de la capitale n'étaient-ils pas intervenus positivement en faveur des ouvriers ?
Cette histoire était bien plus complexe que prévue initialement, cela ne faisait aucun doute.

- J’ai un mauvais pressentiment… Je vais mettre de côté ce qu’il s’est passé jusqu’à présent Aku, et je vais avoir besoin de tes réflexions.

Il ne pouvait pas mener cette enquête seul, enfin si, il le pouvait très certainement, mais il était primordial de ne pas faire d’erreur.

- Mais avant toutes choses… Sais-tu pourquoi le village de Konoha a dû fermer ses portes il y a de cela près de 120 ans ? Et de même, sais-tu pourquoi le village a rouvert ses portes l’an dernier ?

Avant d’embarquer Aku dans les prochaines discussions, il devait s’assurer de certaines choses primordiales, les réponses à ces questions seraient le premier pas allant dans ce sens.

Ce n’était pas tout à fait correct, mais ce n’était pas totalement faux non plus.
La réponse d’Aku était au final incomplète et reflétait son comportement négligeant.
Tenryu était donc satisfait d’avoir pris le temps de sonder son coéquipier du jour.
Avec un tel oiseau, impossible de foncer dans le tas et de se fier au petit bonheur la chance.

La situation pesante de ces ouvriers était bien plus délicate qu’un simple coup de pied au cul à donner dans un sens ou dans l’autre pour que ça passe.
Il y avait des enjeux politiques, probablement des enjeux économiques qui devaient malgré tout être pris en considération.

- Il n’y a pas de version officielle. La fermeture des différents villages cachés résulte du traité de prospérité que les Daimyos ont signé. La puissance des Jinchuriki était l’un des éléments du débat, mais ce n’est pas seulement cette raison qui a poussé les Seigneurs féodaux à reprendre le pouvoir qu’ils avaient confié aux Shinobi.

Il marqua un temps, afin de terminer d’assembler les informations qu’il possédait et qu’il souhaitait retranscrire de manière authentique.

- Au fil du temps, les shinobi sont devenus orgueilleux, cette attitude résultante directe de notre capacité à manipuler le chakra. La puissance en appel au pouvoir qui s’accompagne alors de ces vices les plus communs, corruption, avidité, oppression sur les populations coupa-t-il sèchement.

Petit à petit, il arrivait au stade de la discussion où il souhaitait mener son collègue. Il n’était pas son supérieur, c’était un fait, le garçon aurait déjà chargé si cela avait été le cas. Tout ce que Tenryu pouvait faire c’est aider son jeune camarade.

- Aujourd’hui, même si les villages ont effectivement rouvert suite à la catastrophe de la prison d’Arashi. Nous ne faisons pas encore l’unanimité, et nous devons nous efforcer de regagner la confiance que nos ancêtres ont bafouée. Tu comprendras donc, que l’on ne peut pas tabasser les gens, ou faire pression sur un groupe immobilier sans prendre toutes les précautions qui s'imposent.

Tenryu ne se cachait pas, et si Aku était intelligent, ce que le Kazama pensait être le cas, il pourrait sans problème remettre les choses dans le bon ordre.

- Konoha a rouvert pour solutionner les problèmes, pas pour en créer de nouveau. Notre ami, nous a parlé des actions qu’ils ont menées auprès de l’administration, avant de faire face aux promoteurs, je pense qu’il est dans notre intérêt de comprendre d’abord pourquoi l’administration de la ville n’a pas répondu aux différentes requêtes.

En connaissant la position de l’administration, les konohajins pourraient alors mieux appréhender la suite des choses. Une erreur de la part des ouvriers avait-elle été commise ? Les promoteurs étaient-ils de beaux enfoirés ?  

- Je ne suis pas ton chef, donc je ne peux pas te forcer à me suivre. Donc si tu restes dans ton coin. Pour le bien de Konoha, fais attention à ne pas faire de vague.

Tenryu n’était en effet pas plus haut-gradé que le Serpent, mais il avait bien plus d’expérience. Et aujourd’hui son instinct lui disait de faire très attention, ce qu'il appliquerait donc pour lui. Concernant Aku, il n’était pas en mesure de forcer quoi que ce soit, le Arai était donc libre de faire ce qu’il voulait.

Le Kazama quitta donc la place pour se diriger vers l’administration.
Une fois devant la porte de cette dernière, il observa autour de lui pour constater la présence, ou l’absence d’Arai.
Durant le trajet, il avait été particulièrement perdu dans ses pensées, cherchant frénétiquement, une solution à cette équation délicate.

Ce n’est qu’une fois arrivée devant la bâtiment de l’administration que le Kazama constata la présence du Serpent.
Pourtant, il avait toujours autant de mal à croire en ce type tant son visage calculateur méritait des gifles.
Enfin… Le Kazama le préférait ici plutôt que dans la nature, Il pourrait être en mesure de le surveiller, ce qui n’aurait pas été le cas si l’Arai avait décidé de choisir sa propre voie.
Qui sait ce qu’Aku aurait été capable de faire. Gifler une grand-mère. Trancher un gamin qui lui aurait maladroitement lancé un ballon dessus ?
Avec ce genre de mec, il était toujours difficile de se positionner. Le voir se la jouer Kill Bill en montrant ouvertement son sabre dans ces lieux renforçait ce sentiment.

Mais revenons au bâtiment administratif.
Une grande bâtisse colorée, où chaque service était plutôt bien indiqué.
Les deux konohajins arrivèrent donc rapidement face à un homme installé confortablement derrière un guichet.

- Bonjour Monsieur, Kazama Tenryu de Konoha et mon collègue Arai Aku, nous avons croisé la route de ces ouvriers sur la place...
- Encore cette bande de loubardscoupa-t-il sèchement sans laisser le temps au Kazama de finir sa phrase.

Ten’ se retrouva gêné par l’intervention de celui qui présentait le prénom “Aoki” sur un badge fixé à sa tenue.

- Excusez-moi, je ne comprends pas.
- Ces loubards polluent notre centre ville en jouant les SDF. Nous sommes à deux doigts de prendre des mesures drastiques !
- Pourtant… Ils ont bien participé à la construction de la ville ?
- C’est exact, mais maintenant il réclame qu’un terrain leur soit réservé pour qu’ils puissent élire domicile.
- En effet, une clause qui avait été stipulé dans le contrat qu’ils ont signé avec le promoteur… Takazo si j’ai bien lu ce document.

Il accompagna cette annonce, du document qu’il déposa sur le guichet.

- Je n’ai jamais eu connaissance d’un tel document répondit-il. Si nous en avions reçu un, le bureau de distribution aurait fait le lien avec notre service.
- Ils auraient donc menti ? Mais vous ne pouvez nier que ce document a bien été signé de la main de Takazo ? Les ouvriers nous ont certifié avoir ouvert plusieurs recours auprès de votre service.
- Il n’en est rien. En revanche, les mêmes ouvriers ont essayé de faire pression devant les bureaux de Monsieur Takazo, et face à un tel comportement, ce dernier nous a fait part du contrat le liant à ces ouvrir.

L’homme disparu un instant, le temps nécessaire pour trouver le document qu’il venait d’évoquer.
Tenryu n’aimait décidément pas ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. De plus en plus de zones d’ombres apparaissaient, rendant difficile l’appréciation de cette mission.
Une fois de retour, Aoki présenta donc au Kazama le même exemplaire de contrat. La seule différence, la fameuse clause garantissant un logement aux ouvriers ne s’y trouvait pas.

- Vous permettez que j’emprunte ce document ?
- Si des Shinobis de Konoha veulent perdre leur temps, je n’y vois pas de problème.
- Ce n’est pas une question de temps, ces gens ont donné de leur personne pour construire votre toit, c'est un fait que vous n'avez pas nié. Ne pensez-vous pas qu’ils méritent que cette étrange situation soit tirée au clair définitivement ?

Il ne trouva rien à redire. Ten’ en profita donc pour le remercier du temps qui leur avait consacré et tout deux sortirent du bâtiment.
Deux contrats, Des recours ouverts/Des recours existants. Il existait ici deux versions de l’histoire.
L’une démontrant la bonne foi des ouvriers floués, et l’autre les incriminant.
Le cerveau du Kazama fonctionnait à plein régime et le dessin qui s’affichait progressivement était fort déplaisant.  

- Tu en penses quoi ? questionna-t-il Aku.

Force était de constater que la coopération d’Aku n’avait été qu’illusoire depuis le début de cette mission.
Il avait pris la liberté de se rendre seul sur le lieu de mission, il s’était montré violent à l’égard d’une des personnes à qui les konohajins devaient prêter main forte. Une tête brûlée qui n’avait pensé qu’à satisfaire son sentiment de supériorité vis à vis des êtres dépourvus de chakra et qui avait mis au placard l’image que se devait de renvoyer le village de Konoha.

Il avait un tant soit peu coopérer lors de leur passage dans les bureaux de l’administration, mais il ne semblait plus vraiment avoir à cœur de participer à cette mission.
C’est donc au Kazama qu’il incombait de trouver une solution et de statuer sur les prises de décision que cela plaise à Aku ou pas.

La situation de cette mission était beaucoup plus confuse que ce qu’il y paraissait. D’un côté, nous avions les ouvriers disposant d’un contrat signé par les promoteurs et promettant un bout de terre pour y bâtir leurs maisons. De l’autre, le même contrat détenu par l’administration et communiqué par les promoteurs eux-mêmes ne faisant mention d’aucun don de terre.
Quel était le vrai document ?  C’était toute la complexité de cette mission. Tenryu avait en sa possession les deux versions dudit document, et à première vue tout semblait parfaitement identique, à l’exception faite de la mention du don de terrain. Même encre, même signature, tout correspondait.

De leurs côtés, les ouvriers affirmaient avoir déposé des recours auprès de l’administration, de son côté l’administration certifiait ne jamais avoir reçu la moindre réclamation si ce n’est la plainte déposée par le promoteur suite au manifestations réalisées par les ouvriers devant leur locaux.
De retour auprès des ouvriers, Tenryu ne pouvait masquer son air grave. Il était impuissant, et il y avait peu de chance qu’il parvienne à faire obtenir aux ouvriers ce que ces derniers revendiquaient.

- Nous avons un problème, commença-t-il. Il semblerait qu’aucun de vos recours n’aient été reçu par l’administration.
- Co… Comment est-ce possible ?! Nous en avons formulé plusieurs !
- Je l’ignore, mais la seule chose que l’administration possède c’est un même exemplaire du contrat que celui que vous m’avez donné, à l’exception fait que celui-ci ne fait pas mention de votre terrain.
- C’EST IMPOSSIBLE ! Il doit y avoir une erreur, c’est un faux !
- J’aimerais bien le croire, mais l’encre, les signatures correspondent parfaitement à votre document. Mais ce n’est pas cela le plus grave.
- VRAIMENT ?! Qu’est-ce qui pourrait être plus grave que la non réception de notre terrain pour y construire nos maisons ?!
- La manière dont la chose est exposée à la population… Officiellement, vous avez fait les choses en règles mais comme l’administration n’a pas eu connaissance de votre recours et que vous avez manifesté dans la rue, l’opinion n’est pas à votre faveur.
- Je me fiche de l’opinion des gens !
- C’est une erreur, si vous persistez, les gardes se montreront de plus en plus violents, et il pourrait y avoir des blessés inutilement…

Les ouvriers tout comme Tenryu étaient dans une impasse, tandis que le tableau des réflexions du shinobi se voulait de plus en plus sombre. Des informations qui ne circulaient pas comme elle se devaient de l’être dans la capitale n’était pas un premier cas isolé. Il avait personnellement eu affaire avec ce genre de chose, et il espérait que ces deux événements n’étaient pas liés.
Il devait néanmoins tirer cela au clair, mais ce n’était ni le lieu, ni le jour où il pourrait y parvenir.

- Je n’ai pas la position pour forcer les choses et faire pencher la balance en votre faveur, je vous propose de nous suivre à Konoha. Vous y serez logés en attendant que cette histoire soit tirée au clair. Mes collègues et moi tâcherons de mettre les ressources de notre village en oeuvre pour comprendre les tenants et aboutissement de votre affaire. Mais ici, aujourd’hui, il n’y a rien qui soit possible de faire, et si vous décidez de continuer à occuper la place publique, nous n’arriverons à rien de positif.

Le Chef des ouvriers resta silencieux quelques instants. Avant d’abdiquer.

- Très bien, je vais faire passer le message aux autres et nous vous suivrons.

Une heure plus tard, les deux Genin quittèrent la capitale accompagnés de la troupe des ouvriers. Une chose était à présent certaine. Cette histoire était loin d’être terminée.