Cela faisait bien un mois que le Kinoko partait en mission à droite à gauche, non-stop, il ne prenait même plus le temps de se reposer et de récupérer. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui il avait décidé de faire un petit break et de s’amuser un peu au village. Depuis sa dernière mission à Yu, il avait une envi folle de croquer dans une brochette de shiitake, une envi qu’il allait très vite assouvire car il se dirigeait en direction du quartier commerçant. Une fois là- bas, il allait pouvoir se remplir la pense dans tous les bouibouis longeant la grande rue commerçante.
En arrivant dans la rue central du village, on continuant tout droit, il tomba sur les premiers restaurants vendant des bolles de ramens, des bolles de riz vinaigrés et aussi des gyozas. Des plats délicieux, mais ce n’était pas ce que voulait dévorer le Kinoko pour le moment, il voulait commencer léger avec des brochettes histoire de s'ouvrir l'appétit. En continuant de suivre la grande rue, il finit par trouver les bouibouis qui le faisaient rêver, des marchands ambulants vendant des produits frais , assaisonnés et grillés . Il y avait de tout, des champignons , des calamars et même de l’anguille, ce qui était plutôt rare en cette saison.
Oz’i se laissa tenter par les anguilles, mettant de côté son envi de brochette de champignons pour le moment. En arrivant devant la roulotte, il demanda une barquette d’anguille assaisonnée, la vieille dame qui tenait ce petit commerce lui remplit une barquette d’anguille tout juste grillé. Avec un grand sourire il remercia la vieille dame en lui donnant quelque pièce pour cette petite collation. Il attrapa un pair de baguette en libre service sur la roulotte et attaqua sa barquette d’anguille comme un mort de faim .
« Ohhh ohhh ! Kraaaaah ! C’est tellement bon ! Votre anguille fond dans la bouche, vous êtes trop forte ! »
La vieille dame semblait apprécier le compliment, elle lui rajouta un peu de rab avec un petit clin d'œil. Pour la remercier Oz’i demanda deux autres barquettes , deux barquettes d’anguille qu’il dévora en un clin d’oeil, sous le regard joyeux de la vieille dame.
En continuant son périple gastronomique, le Kinoko se retrouva devant un bouiboui ne payant pas de mine qui faisait apparemment des takoyaki, ce qui était une nouvelle fois tout sauf des brochettes. Attendant son tour derrière une jeune femme au cheveux flamboyant, Oz’i bavait literralement en voyant l’homme servire la rouquine devant lui. Sans s’en rendre compte il dit à haute voix:
Cela faisait maintenant quelques jours que j’étais arrivée à Konoha. J’avais plein de chose à l’esprit, ma grand-mère que j’avais laissé dans ma région natale, le fait que j’ai été fraichement promu Genin et ma cérémonie de fidélité qui approchait à grand pas, je n'avais clairement pas l'esprit et le fais que je restai enfermé chez moi n'arrangeai pas les choses. Je décidai alors d'aller me changer les idées en allant faire un tour dans les quartiers commerçants de Konoha. A vrai dire je ne prêtai pas vraiment attention à la population n'y aux commerces environnants. J'étais littéralement plongée dans mes pensées. Comment allait se passer mon aventure à Konoha ? Est-ce que grand mère s'en sortait sans moi ? Serais-je à la hauteur du clan Yamanaka ?.... Je n'arrêtai pas de me passer en boucle ses questions dans ma tête encore et encore....
Plongée dans mes pensées, le temps passa extrêmement vite et je commençais à avoir faim. Je mis la main dans la poche intérieur droite de mon uniforme afin d'y saisir mon porte feuille et voir combien il me restait. J'avais quasiment épuisé toutes mes économies. Vous allez me dire que je viens d’une famille noble et du coup comment c’est possible ? Mais pour être honnête avec vous si je suis venue à Konoha c’est également pour me débrouiller par mes propres moyens, j’ai toujours été gâter et choyer et ça depuis mon enfance, je devais prendre ma vie en main. Il me restait de quoi tenir une semaine ou deux.
"Vivement que je sois assignée en mission ou que je trouve un travail, ça ne peut pas continuer comme ça, je tiendrais pas longtemps à ce rythme..." fis-je d'un air et d'une voix affligé tout en baissant la tête
Mais soudain je me souvins alors des paroles de mami Inoshishi et je relevai la tête aussitôt
"Reprend toi ma grande un bon repas te feras du bien, penses positif et le positif viendra à toi c'est ce que grand mêre disait toujours !"
Je repris donc ma balade nocturne à la recherche de quoi me mettre quelque chose sous la dent. Je finis par me retrouver en face d'un bouiboui ne payant pas de mine qui faisait apparemment des takoyaki.
"Ca fera l'affaire je penses"
Je fis la queue en attendant patiemment mon tour, je fus intriguer par les bruits de bouche d'un jeune homme se trouvant derrière moi. Je ne jetas pas un coup d'œil tout de suite, Je passai d'abord ma commande de Takoyaki aux poulpes. Quelques instants plus tard, me voila servit et j'entendis au même moment une voix qui provenait de derrière moi " Ouaaa … Ça a l’air trop bon !" avait-il dit. Je me retournai alors et découvris le visage d'un jeune garçon assez mince et élancé, avec des yeux rouges comme le sang, la bouche ouverte salivant devant mon futur repas. Je ne savais pas quoi pensée j'étais partagée entre la gêne et le dégout "Ne lui avons t'on pas appris les bonnes manières" me suis-je mise à pensée, mais je ne savais pas pourquoi il y avait quelque chose chez lui qui m'intriguait, de plus je ne pouvais pas lui dire ça en pleine face, ça faisait un moment que j'étais à Konoha et il s'agissait de ma première interaction avec un individu. Je me devais d'être courtoise et de renvoyer une bonne image de moi. Je me mis alors a lui sourire tout en répondant :
"Effectivement ça à l'air délicieux, tu veux qu'on partage ? " continuais-je tout en lui tendant mon plat
Oz’i qui bavait devant la boîte de takoyaki de la jeune fille, fut surpris que celle-ci daigne le calculer. Bien que dégoûtée par la grimace et la bouche grande ouverte du Kinoko, elle prit le temps de lui parler et de lui proposer de partager sa nourriture avec lui. Il était si rare que les gens acceptent de partager leurs nourritures, mais il y a une petite chose qu’elle ne savait pas. Oz’i ne connaissait rien à la bienséance , aux bonnes manières. Avec un grand sourire carnassier il attrapa un petit pic en bambou et le planta dans l’un des takoyaki qu’il goba d’une traite, puis il en prit un deuxième , puis un troisième… Au final il termina en un clin d’oeil la portion que la jeune femme avait commandé pour elle. Il se caressa le ventre, satisfait et fit mine de partir en disant avec un petit rire:
« Merci pour le repas, au revoir ! Hahaha »
Oz’i le sans gêne venait de profiter de la gentillesse d’une pauvre jeune fille, marchant en forçant sa démarche, il se dirigea vers un autre stand de nourriture juste à côté. Il s’agissait d’okonomiyaki , la fameuse omelette garnie de tout un tas de bonnes choses, en l'occurrence sur ce stand il s’agissait d’omelette au crevette et au lard. Rien que de sentir l’odeur émanant du stand, le kinoko en avait l’eau à la bouche.
La jeune fille toute penaude semblait toujours choquée, elle était restée debout à côté du stand de Takoyaki. Finalement Oz’i comprit enfin que son geste était discutable, il lui dit d’une voix calme et posé:
« Hey ! Toi ! Oui toi, la rouquine avec le cœur sur la main Krrr Krrrr Krrr . Viens, je t’offre une omelette garnie. »
La jeune fille n’avait pas idée sur quel genre d’hurluberlu elle était tombée, elle allait le découvrir très vite, car le Kinoko avait dans l’idée de la pousser à participer avec lui à un marathon de la bouffe. Manger toutes les spécialités de tous les petits stands de la grande rue commerçante. Oz’i voulait rentrer chez lui avec le ventre rond comme un ballon.
Je fus impuissante fasse à ce génocide, oui vous m'avez bien entendu un génocide ! Ce garçon aux yeux rouges sangs venait de dévorer mon repas alors que je fus preuve de gentillesse a son égard. Je me contenais d'exploser, je voulais garder une certaine dignité devant cet affront mais c'était trop dure. Même le gérant du bouiboui me regardait avec pitié et se retenait de me rire au nez. Jamais on ne m'avait humilié de la sorte. Je restai alors la figer, partager entre la honte et la colère. Soudain ce garçon se retourna vers moi et il prit la parole :
« Hey ! Toi ! Oui toi, la rouquine avec le cœur sur la main Krrr Krrrr Krrr . Viens, je t’offre une omelette garnie. "
Une omelette garnie ? Une omelette garnie ?! Je n'arrivais pas en croire mes oreilles comment osait-il m'imposer une tel chose à moi Inoue ?! Je n'en voulais pas ! Je voulais mes Takoyaki !Il se joue de moi c'est pas possible. Le pire c'est qu'il était sérieux et ça semblait l'amuser. J'avais bien l'intention de me venger de lui montrer de quel bois se chauffe une Yamanaka. Je fis alors semblant d'être intéressée et me rapprocha du jeune garçon. Je pris une voix douce et mielleuse :
"Je veux bien" fis-je en affichant un sourire hypocrite
Le pauvre, quand il baissera sa garde je lui ferais passer l'envi de se foutre de moi mais en attendant rentrons dans son petit jeu, il ne savait pas à qui il avait à faire.
"Tu à une idée de la ou on pourrait aller pour manger cette Omelette ?"
"Croit moi mon garçon tu ne paie rien pour attendre" pensais-je La vengeance est un plan qui se mange froid et ce jeune garçon allait en faire les frais. Je ne me considérais pas comme étant une personne mauvaise mais lorsqu'on se jouais de moi on en payait le prix et c'es ce qui allait le se passer
Dernière édition par Yamanaka Inoue le Ven 27 Nov - 0:49, édité 1 fois
De toute évidence la jeune fille fulminait intérieurement, ce genre de regard, le Kinoko ne le connaissait que trop bien. C’est souvent celui qu’affichait tous les gens ayant interagi avec lui de prêt ou de loin. La jeune fille essayait tant bien que mal de cacher son vrai ressenti à l’égard d’Oz’i usant même d’une voix et d’un comportement mielleux, bien évidemment tout était faux, le Kinoko bien que perché n’était pas dupe. Néanmoins, il rentra dans son jeu, et la rouquine n’allait pas être déçu du voyage, surtout avec un hurluberlu comme lui en plein break.
Oz’i commanda deux okonomiyaki au jeune homme qui tenait le stand d’omelette garni, tout en jetant un oeil à sa collègue juste derrière lui, qui ne semblait pas avoir compris que se stand juste à coter des takoyaki faisait des omelettes garnies. Cette jeune fille était peut-être encore plus perchée que le Kinoko, ce qui ne manqua pas de la faire rire au éclat.
Une fois les omelettes cuites et assaisonnées comme il se doit, le vendeur tendit deux assiettes au Kinoko, que celui-ci s’empressa d’attraper. Il renifla bruyamment les omelettes qu’il tenait dans ses mains et poussa un petit bruit de plaisir, très dérangeant. A son tour il tendit l’une des assiettes à la rouquine et lui dit avec son petit sourire en coin:
« Tien ! Tu m’en diras des nouvelles. En tout cas ça sent tellem…… … … »
Oz’i avant même de finir sa phrase, croqua sans couverts dans l’omelette, comme un gros morfale sans éducation. Dans sa bouche s’était une explosion de saveur, on retrouvait le goût des crevettes et du porc fumé, mais aussi celle de la mayonnaise et de la sauce bouledogue. Une magnifique combinaison qu’il vallait bien un dix sur dix dans le livre du petit Akimichi . Il ne lui fallut pas plus de trois bouchers pour venir à bout de cet encas succulent .
Le Kinoko prit le temps d’observer sa camarade de boufferie, évidemment ces manières étaient plus classe . Elle semblait bien élevée , elle avait des manières de princesse, ce qui ne pouvait que faire sourire l'hurluberlu. Regardant le contenu de l’assiette de sa nouvelle amie qui ne diminuait pas , il lui demanda sans gêne:
« Mmmmh … T’as peut être besoin d’un coup de main pour finir ? Attend j’vais demander une fourchette Krrr krrrr Krrr »
Il se tourna face au jeune vendeur d’okonomiyaki et lui demanda une fourchette. Une fois celle-ci en main, Oz’i s’approcha comme un requin vers l'assiette de la rouquine, donnant des coups de fourchette dans le vide. Le type était du genre inquiétant, mais la scène était tellement drôle que les commerçants aux alentours ne pouvaient s'empêcher de pouffer de rire, il faut dire que le Kinoko avait une certaine réputation au village, celui d’un drôle de bonhomme .
Je ne m'étais pas rendu compte que prêt de nous se trouvait un stand d’omelette garni, je me senti un peu idiote sur le coup. Je repris vite mes esprits et me mit aux côtés du garçon aux yeux rouges sangs. L'odeur émanant du stand était plutôt agréable, elle me fit limite oublié l'envi de donner une bonne leçon a ce petit avorton. Mais je devais restés concentrer et saisir la première occasion, la première faille afin de saisir ma chance. Il semblait plutôt simplet d'esprit donc je me dis que ça allait être facile. Je me demandai même si ce garçon était un ninja, non impossible, il n'a aucune classe, aucun charisme ni de prestance, on dirait un idiot gringalet . Mais je me souvins que mami Inoshishi m'avait toujours dit de me méfier des apparences car elle pouvait s'avérer trompeuse. Et si je me trompais sur lui ? Non Inoue ne perd pas de vu ton objectif, ce garçon doit et va payer, oui c'est ça du courage ! J'étais confuse et perdue dans mes pensée quand soudain j'entendis encore sa voix :
« Tien ! Tu m’en diras des nouvelles. En tout cas ça sent tellem…… … … »
Il s'arrêta net et tel une bête sauvage commença a dévorer son plat sans aucune grâce ni manière. Je pris en même temps mon assiette et je ne savais plus quoi penser de cet énergumène, était-il idiot ou handicapé ? Ma haine et mon dégout commencèrent alors a se transformer en pitier, il me faisait de la peine, ça se voyait qu'il était seul et se sentait seul. Je réfléchissais trop, tellement que je n'attaquai même pas mon repas c'est alors que celui captiva de nouveau mon attention, en effet il était en train de faire le clown avec une fourchette. Il s’approcha comme un requin vers mon assiette en donnant des coups de fourchette dans le vide. Les gens au tour se mirent à rire, c'est alors que moi aussi. Je ne savais pas pourquoi, ni comment mais je me sentais bien avec lui, ça me rappelait les âneries de ma mamie. Il n'était pas handicapé, ni idiot mais il était simplement lui Je pris également une fourchette je commençais a savouré mon plat, une fois fini, je proposai au jeune garçon de prendre un dessert avec un ton amical et chaleureux
Visiblement la jeune fille semblait enfin se détendre un peu avec les pitreries d’Ozi, ce qui était une bonne chose, car il contait l’embarquer dans une aventure extraordinaire ! Un rally de la bouffe comme on en voyait rarement à Konoha, son petit ventre de princesse allait devoir se montrer solide. Car même si celle-ci proposait d’aller manger un dessert pour faire passer le tout. Oz’i lui comptait bien continuer son marathon culinaire , et il comptait bien embarquer la jeune rouquine avec lui, car comme l’adage le dit si bien, plus on est de fou plus on rit.
Asquiciant à la proposition de la jeune fille, le Kinoko continua de marcher dans la grande rue commercante accompagné de cette princesse au cheveux roux, maintenant qu’il y pensait, ils ne s’étaient même pas présentés. Se raclant la gorge et affichant de nouveau son fameux sourire colgate, Oz’i lui demanda:
« D’ailleurs... Comment tu t'appelles ? Moi c’est Oz’i Le Magnifique ! héhé »
Un petit surnom qu’il s’était lui-même donné, d’après lui c’était “ très classe “ . Et comme son ami super héros au crâne chauve, lui aussi avait un nom de héro; “ Oz’i Le magnifique “ . Ce nom de héro sonnait comme le nom de scène d’un magicien, ce qui le rendait encore plus “ classe “.
Continuant de déambuler dans la grande rue, le Kinoko ne manquait pas de noter tous les emplacements de restaurant qui lui faisait envie, après ce dessert que la rouquine lui avait proposé, le round deux du marathon de la bouffe pourrait commencer. L’estomac d’Oz’i était à peine rempli, il lui fallait bien plus que ça pour être rassasié, et encore plus pour avoir le ventre rond comme un ballon.
Se grattant l’arrière de la tête, il se demandait quel genre de dessert la jeune fille choisirait, des mochis, ou bien des dangos, peut-être même une glace ! En fin de soirée s’était toujours agréable un peu de fraîcheur en bouche.
Il s'était présentait à moi comme étant "Oz'i, le Magnifique", il n'y avait qu'un drôle de personnage tel que lui pour s'affubler d'un long pareil, je me mis alors à rire de nouveau. Avant de lui donner mon identité "Yamanaka Inoue". Nous commençâmes donc à chercher une enseigne pour déguster un bon dessert dans les rues commerçantes de Konoha. J'avais remarqué qu'Ozi, tout en déambulant dans la grande rue notait tous les emplacements de restaurant qui lui faisait envi. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça, avait il encore l'intention de manger après tout ce qu'il avait ingurgité ? Impossible ! Je pris alors Ozi par le bras
"Viens Oz'i je connais quelqu'un qui fait de super dessert pas loin dans le rue la bas, suis moi !" m'exclamai-je de manière enthousiaste et souriante a l'idée de déguster un super dessert. Je pris alors Oz'i par le bras et commençais à courir en direction de la rue. Oz'i semblait perdu mais cette situation ne semblait pas le déplaire non plus. Une fois arrivé devant le marchand de la glace nous avions de la déguster à l'intérieur ou à l'extérieur. Avant de consulter Oz'i pour savoir ce qu'on allait faire je me mis à consulter la carte. Ce que j'aimais bien chez ce marchand c'est qu'il y avait un large panel de choix et il y avait même la possibilité de faire d'incroyable mélange, et d'y mettre des toppings ! Face à la carte j'avais clairement les yeux qui pétillaient ça donnait tellement envi.
Très vite je fis mon choix, je commandais la même chose que j'avais l'habitude de prendre à chaque fois que je venais ici, une coupe de glace à la vanille avec des morceaux de cookie au chocolat blancs, topping noisettes sur ma glace, ma glace préférée ! Je me retournai vers Oz'i aussitôt afin de lui passer une carte.
"Regarde Oz'i ici ils font de super glace choisis en une je t'invite ! Ah et on à la possibilité de manger en terrasse si tu veux ou on peut prendre a apporter" je regardais Oz'i avec un grand sourire en attendant sa réponse
Sans qu’il n’y puisse grand chose, Oz’i se fit traîner par la jeune fille, elle semblait avoir une super adresse pour manger des desserts. Ne pouvant que suivre le mouvement, car il se faisait tirer par le bras, le Kinoko se retrouva devant ce qui semblait être un glacier. Vu le jeune âge de la Yamanaka, cela ne le choqua pas plus que ça, il était même certain de tomber sur ce genre de dessert doux et sucré. En regardant la carte, on pouvait voir un choix énorme, des goûts et des parfums par millier.
Ne sachant quoi prendre, il attendit que la dénommé Inoue fasse son choix, elle avait des goûts plutôt classiques, parfums vanille avec des morceaux de cookie et de noisette. Lui qui s'apprêtait à prendre la même chose, s'arrêta net quand celle-ci lui dit qu’elle l’invitait. Elle n’avait toujours pas compris quel genre de zigoto il était. Son sourire carnassier fit de nouveau son apparition, il était plus grand et plus dérangeant que d’habitude.
Elle ne se rendait pas compte dans quel pétrin elle venait de se mettre, il n’y avait pas de demi mesure avec le Kinoko. Son sourire des enfers toujours planté sur le visage, il demanda tout les goûts et parfums de la carte.
« Je voudrais tous les goûts, tous les parfums ! »
L'employé de la glacerie faillit tomber à la renverse avec cette étrange demande. Il bégaya en demandant à Oz’i de répéter, ce que celui-ci fit tout sourire en mimant une grosse boule . Il fallait espérer que la Yamanaka ait assez sur elle pour payer cette excentricité. L’employé aider de ce qui semblait être la patronne, sortirent un gros plateau en fer qui n’était vraisemblablement pas fait pour contenir des boules de glace. Sur cette énorme plateau, la patronne aider de l’employé se hâtèrent de créer une énorme boule de tout un tas de parfums de glace différent. Si la patronne était tout sourire, elle allait certainement faire son chiffre d'affaires pour l’année avec ça, l’employé lui était mitigé et toujours aussi choqué. Et encore il n’avait toujours pas regarder la réaction de la jeune rouquine, il allait attendre d’avoir sa montagne de glace avant.
Il fallut quelques minutes à la patronne et son employé pour finir de créer ce qui ressemblait à un boulet de démolition en glaces multicolores. Oz’i dut les aider à porter cette monstruosité jusqu'à une table en terrasse. Il regarda enfin la Yamanaka et lui dit avec un grand sourire :
J'étais impressionnée devant la montagne de glace qu'Ozi venait de prendre, allait-il avoir de la place pour ingurgité tout ça ? Et moi allais-je avoir assez pour payer tout ça ? Clairement non. Oz'i me faisait pensé a ses gamins perturbés qui ne savaient pas se tenir, mais il semblait apprécié le moment présent et je me voyais mal lui en priver. Je fini donc ma glace assez rapidement et déclina l'offre d'Ozi je me rendis ensuite en caisse en faisant signe à Oz'i d'attendre, j'expliquai alors au marchand que je n'avais pas assez sur moi pour payer mais que j'étais une Yamanaka d'une famille noble et que si il envoyait la facture à cette adresse, il allait être payer. Retissant au début le marchand fini par accepter grâce aux yeux doux que je lui avais fait. J'étais contente de moi mais à la fois déçu car je ne voulais vraiment pas compter sur ma grand mère en étant au village mais bon tant pis.
Je retournai alors voir Oz'i qui semblait être en pleine dégustation de sa "glace" tout aussi atypique que lui. J'étais intriguée par le personnage et je voulais en savoir plus mais d'un côté je ne voulais pas dire quelque chose de déplacer. Du coup je me contentai de me taire et d'apprécier le moment présent avec lui. On riait, il faisait le pitre et des blagues, c'était un moment assez agréable. Les minutes semblaient durer des secondes, le temps passait tellement vite.
Une fois nos glaces terminés je vis qu'Ozi voulait encore en découdre niveau nourriture, mais je n'avais plus un rond et j'étais pleine, alors je proposai à Ozi d'aller dans un endroit qu'il affectionnait qui n'était pas lié à la nourriture, je voulais en apprendre plus sur lui car je savais que derrière ce clown aux yeux rouges sang se cachait une belle personne. Je lui exprimai alors le désire de vouloir plus le connaitre
Déçu par la réaction de la jeune fille, Oz’i se leva pour payer sa monstruosité sucrée et gelée. Il voulait que celle-ci hurle, soit choquée,qu'elle ait au moins une vive réaction. Mais là, elle ne faisait qu'acquiescer à ses bêtises , ce qui n’était franchement pas drôle. Sans le savoir il venait de sauver le porte monnaie pas très rempli de la jeune rouquine et certainement celui de sa grand mère aussi.
Il fallut quelque minute pour qu’il puisse finir entièrement cette énorme boule de glace, son estomac était rond, mais il y avait de toute évidence encore un peu de place, son rally de la bouffe n’était pas fini ! Le seul problème actuellement était l’horrible maux de tête qu’il se tapait après avoir mangé aussi froid aussi longtemps. Il lui fallait quelque chose de chaud pour réchauffer son estomac.
Après cette délicieuse glace, Inoue semblait vouloir qu’Oz’i l'emmène dans un endroit sympa qu’il aimait, mais pas lié à la nourriture. Compliqué, car le Kinoko adorait le quartier commerçant ! Et toute cette nourriture, et puis son marathon de la bouffe n’était pas encore fini. Non c’était trop tôt, il n’avait pas encore besoin de déboutonner son pantalon, c’est que son ventre n’était pas encore assez rempli. Surtout qu'il avait besoin de quelque chose de chaud… En réfléchissant, il trouva un compromis plutôt sympa.
« Il y a bien un endroit, que j’affectionne tout particulièrement, on pourra même y boir un thé bien chaud, ce n’est pas dans le quartier commerçant , mais c’est pas loin du ruisseau coulant non loin du quartier Hyuga. »
Oz’i avait dans l’idée d'emmener cette jeune Yamanaka voir sa Baba Jima à la résidence mycélienne. Celle-ci leur ferait son délicieux thé au miel et au gingembre, un pur délice.
« Par contre c’est censé être réservé aux miens, donc ...Heu… Fait pas trop de bruit, j’vais t’y faire entrer discrètement.»
Oz’i fit signe à la jeune fille de le suivre, il se dirigea donc vers la résidence du réseau mycélien, qui n’était vraiment pas fait pour les touristes. L’endroit était réservé pour les Kinoko. Mais, il avait déjà fait entrer son collègue Nara, donc une Yamanaka pourquoi pas , peut être qu’une autre fois se sera un Hyuga, quoique ceux là sont encore plus coincé que les nara … Compliqué donc .
En arrivant devant la résidence, il y avait bien évidemment des gardes devant la propriété mycélienne. Oz’i se positionna devant, faisant signe discrètement à la jeune rouquine de le suivre sans un mot. Il passa le portail sans qu’aucun des gardes ne disent quoi que ce soit. Peut être par habitude, les gardes se montrait moins restrictif avec Oz’i. Il faut dire que grâce à lui l’endroit avait retrouvé sa beauté d’antan.
En arrivant devant le perron, il s’approcha de la porte et toqua sur celle-ci avec un drôle de rythme , comme un code secret pour ceux se trouvant à l’intérieur. Une façon de prévenir qu’une personne étrangère au clan allait entrer. il poussa la porte et invita la rouquine à entrer . Les deux Konohajins furent accueillis par Baba Jima qui les salua, les yeux brillant en voyant Oz’i rentré .
« Mon p’tit Oz’i ! Oh … Bonjour mon enfant, que fais-tu ici ? Il t'a forcé à venir ici hein ? Il te pousse à faire des bêtises ?! Toi qu’est-ce que tu manigances avec cet enfant ?! »
Elle lui tapait l’épaule en souriant, elle semblait habiter aux excentricités de son petit fils de substitution
« Hein, rien du tout, elle voulait voir l’endroit que j’affectionne le plus à Konoha. Donc TADA ! héhé. Je voulais aussi lui faire goûter ton thé magique hihi ! J’pense que je vais te construire un bar à thé dans le quartier commerçant ! Tu ferais fureur Baba Jima.»
Le sourire jusqu’au oreille elle tapota l’épaule de d’Oz’i géné. Elle semblait heureuse que celui-ci considère cet endroit comme son lieu préféré et encore plus qu’il propose de lui créer un commerce. En gloussant elle parti en direction de la cuisine , certainement pour préparer ce fameux thé dont parlait le jeune shinobi.
Oz’i fit signe à Inoue qu’elle pouvait s’installer dans le salon, lui indiquant des fauteuils devant une petite table basse en bois sculpté .
Ozi eut pour idée de nous emmener aux environs du ruisseau coulant, vers le quartier des Hyuga. Il allait falloir que je sois discrète, l'endroit ou nous nous rendions était réservé aux membres du clan d"Ozi, d'ailleurs il ne m'avait toujours pas dit a quel clan il appartenait. Je lui demanderais une fois arrivée, pensais-je. Ozi me fit signe de le suivre, chose que je fis immédiatement. En arrivant devant la résidence, il y avait bien évidemment des gardes devant la propriété. Oz’i se positionna devant, me faisant signe discrètement de le suivre sans un mot. Il passa le portail sans qu’aucun des gardes ne disent quoi que ce soit. En arrivant devant le perron, il s’approcha de la porte et toqua sur celle-ci avec un drôle de rythme , comme si il effectuait un genre de code secret. C'est alors que la porte s'ouvrit et nous fûmes accueillis par une vielle femme, elle était extrêmement agréable et semblait tenir énormément à Oz'i, leurs interactions me faisaient beaucoup penser à ma grand-mère et moi.
Oz'i me fit signe de m'installer, ce que je fis après quelques secondes d'hésitation et de manière très timide. Je m'assis a une table pour deux. Une fois qu'Ozi s'assit en face de moi je ne pouvais pas m'empêcher de le fixer pendant plusieurs minutes. J'étais également fatiguée de notre soirée et cela se voyait sur mon visage. Je commençais à bailler.
"Oz'i je pendrais ce thé et je penses qu'après ça je vais rentrer chez moi, j'ai passé une bonne soirée en ta compagnie mais je commence à fatiguer" fis-je tout en m'étirant et en baillant
Je repris : 'J'espère que toi aussi tu t'es bien amusé et que tu a apprécié le moment qu'on a passé ensemble"
La vielle dame de tout à l'heure fit de nouveau son apparition et nous demanda ce que l'on voulait boire, je répondis la même chose qu'Oz'i. Puis une fois qu'elle partie préparer nos commandes je posai une question à Oz'i
"Dit Oz'i, tu ne m'a toujours pas dit à quel Clan tu appartenais, je pourrais savoir s'il te plais" fis-je de manière innocente.
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