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Traque Impitoyable [Solo - Rang B]
 :: Kaminari no Kuni :: Kaminari no Kuni :: Archipel Hakouhyou Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Seika Itoe
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Seika Itoe
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Seika Itoe
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Traque impitoyable
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Les frères Junko.
Leur nom résonne dans les esprits Kaminarijin comme une des plus grandes malédictions de leur pays.
À eux deux, ils sont parvenus à saccager bien des villages, tuer bien trop de citoyens. Ils ne sont pas fondamentalement méchants, ni mauvais, ils n’ont simplement aucun sentiment. Enfin, ça, c’est ce que les rapports de divers experts disent : difficile de savoir si c’est vrai ou non.
Reste-t-il que ces gens sont à l’origine d’un véritable massacre et qu’ils sont désormais libres.

Oh, la manière de les traiter n’a pas été la bonne, au moins selon Itoe. On ne tente pas de transformer des machines de ce style en combattants dociles.
Ils ont soif de sang, oui. Mais c’est une soif que nul ne peut abreuver. Personne n’a la force, le courage ou simplement les ressources pour calmer une telle fureur meurtrière.
Dès lors, qu’ils se soient enfuis ne choque pas la Raikage. Ce qui l’embête, par contre, c’est de devoir prendre la situation en main.
Les frères Junko sont des ennemis publics reconnus à Kumo et dans Kaminari. Elle ne peut laisser passer cette situation, tout comme elle trouve inadmissible qu’ils n’aient pas été rattrapés bien avant.
Heureusement, pour se donner un semblant d’utilité, le Daimyô a envoyé à Kumo un de ses émissaires.
C’est un homme bon, patient, particulièrement cultivé. Il est taillé comme une véritable crevette, probablement bien incapable de porter ne serait-ce qu’un livre de mille pages.
Au moins, il est calé sur l’affaire Junko : il s’en charge depuis les prémices, avant même que tout ne dégénère totalement.
De fait, il pourra bien renseigner Itoe.

Pour le début de leur mission, ils se rencontrent dans le bureau de la Raikage.
Assis face à elle, il ne sait où donner de la tête. Il hésite entre la fleur qui sort de son œil ou la paire de seins qu’elle ne cache pas très bien.
Après avoir subi un regard d’une froideur glaciale, il se ressaisit, plonge ses prunelles dans l’iris écarlate de l’albinos. Elle y répond par un sourire, comme si elle n’avait rien vu. Il en devient rouge pivoine, ce qui est encore plus drôle.

Itoe se saisit de son pinceau et de papier.

« Bien, pour commencer, je vais avoir besoin que vous me donniez autant d’informations que possible sur les frères Junko. Je ne souhaite pas vous emmener sur le terrain, vous seriez en trop grand danger et je ne peux me permettre d’avoir un cadavre tel que le vôtre sur les épaules. De ce fait, je vais vous poser toutes les questions auxquelles j’ai pensé et je vous laisserai compléter s’il manque des informations. Cela vous convient-il ? »

Atsushi hoche doucement la tête. Il ne sait pas encore où se mettre, bien trop gêné par ce qui s’est passé plus tôt. Il ne dit rien, attend.

« Tout d’abord, qui sont les frères Junko ? D’où viennent-ils ? Ont-ils suivi une formation particulière ? »

L’émissaire réfléchit longuement, met de l’ordre dans ses idées. Quand il se lance, une voix claire et plutôt douce s’échappe d’entre ses lèvres.
Une voix posée, celle d’un diplomate qui connaît les ficelles de son métier et s’en sert de son mieux.

« Les frères Junko viennent de Raiun. Si ce village est connu pour son calme, son pittoresque et la sympathie de ses habitants, il est aussi connu pour avoir vu naître deux des plus grands criminels du pays. Ils sont issus d’une famille de paysans, qui cultive ses propres légumes et se fait de l’argent en vendant ses céréales. Pour commencer, rien ne les destinait à ce futur, ce qui rend la suite de l’histoire plus surprenante encore. Un jour, alors qu’une de leurs brebis est gravement malade et condamnée, le cadet décide de mettre fin à ses jours pour abréger ses souffrances. L’acte semble sans gravité, poussé par une sorte de clémence. Seulement, il paraît que c’est à ce moment-là qu’il s’est découvert une passion démesurée pour le meurtre. Pour la première fois, il goûte au sang, à la sensation de puissance procurée, toutes ces petites choses qu’on ne découvre qu’une fois passé à l’acte, en somme. Quelques semaines plus tard, après avoir tué tout le bétail malade, il embarque son frère dans sa folie meurtrière. C’est là que commence la dérive. Il quitte rapidement Raiun pour se lancer dans leur aventure. »

Itoe résume sur son papier en quelques lignes : ils viennent de Raiun, n’ont eu aucun entraînement et ne sont, à l’origine, ni des combattants, ni des futurs ninjas. De simples paysans enivrés par l’odeur du sang.
Bon.
Ce n’est ni rassurant, ni terrifiant. Ces informations permettent simplement à Itoe de savoir à qui elle a à faire.
Elle hoche la tête.

« Bien. Savons-nous quelles sont leurs victimes habituelles ? Celles qu’ils préfèrent ? »

L’émissaire ne se laisse pas décontenancer, mais il est facile de voir qu’il est gêné par cette question. Parler d’une telle horreur lui déplaît, tant cela le choque.
Sa foi en l’Homme paraît trop grande pour son propre bien.

« Comme ils ont établi un barème de ‘points d’expérience’, on considère que les cibles les plus attrayantes sont les plus puissantes. De ce fait, ils aiment s’attaquer à de grands combattants, des géants ou autres créatures bien plus grandes qu’eux. Ils ne s’en prennent pas souvent aux femmes ni aux enfants, probablement parce que ces derniers ne leur apportent pas beaucoup d’expérience. La liste complète de leurs morts, ou au moins celle que nous avons pu dresser, nous permet de dire qu’ils aiment particulièrement tuer dans les bars ou tendre des embuscades. Ils ont besoin de colosses qui savent se défendre, qui ont l’habitude du combat. Certains témoins racontent qu’ils ont déjà pris de belles roustes, mais ils reviennent toujours. Une cible, une fois choisie, finit très souvent morte ou portée disparue. Enfin, encore une fois, cela provient de diverses rumeurs et informations que nous avons pu recouper. »

Itoe sourit.
Donc des balourds qui attaquent des balourds ?
Les bars, les missions. Ces endroits de choix pour trouver des cibles.
L’avantage, c’est qu’ils ne s’en prennent pas aux plus faibles. Dès lors, ils doivent prendre le temps de savoir comment abattre leur nouvelle victime. Elle peut donc considérer qu’ils ne s’en vont pas directement d’un nouvel endroit.
Reste à savoir lequel ils ont choisi, maintenant.

« Dernière question, après quoi vous serez libre, émissaire. »

Il hoche la tête.

« Quelle est la dernière mission qui leur a été assignée ? »

Il se serait bien offusqué, Atsushi. Il aurait bien râlé.
Malheureusement, il ne le peut pas. L’armée Kaminarijin travaille en étroite collaboration avec Kumo et Seika Itoe, au-delà de sa beauté et de son œil fleuri, est une femme qui a beaucoup, beaucoup de pouvoir. Il ne peut ni la contredire, ni la rabrouer, auquel cas il craint de se faire manger tout cru.
Il soupire.
Il sait que cela met la faute sur leur dos. Il a beau le savoir, l’admettre ne lui plaît pas.
Il n’aime pas avoir tort, faux, ou être dans l’erreur.

« Ils étaient envoyés à Hakouhyou. Là-bas, ils devaient venir en aide aux villageois, qui font face à une recrudescence de criminels, qui s’enfuient de Kaminari pour se cacher là-bas. Leurs instincts semblent reprendre le dessus, car ils deviennent violents, causant meurtres, vols et autres atrocités. Nous avons pensé que les frères Junko étaient parfaits pour cette mission, comme il s’agit de mettre un terme à ces actes. Malheureusement, nous n’avons pas eu de nouvelles depuis leur départ et ne sommes pas certains qu’ils y soient arrivés un jour. »

Il soupire une nouvelle fois.
Itoe hoche doucement la tête.

« Très bien. Merci pour vos réponses, émissaire. Vous pouvez retourner dans vos quartiers, je vous ferai mander si nécessaire. »

Un sourire.
Elle se redresse, fait le point sur toutes les informations qui lui ont été données.
Sans demander son reste, Atsushi se lève de son siège et quitte la pièce.
Il ne sait pas comment va se dérouler cette mission, ni si elle sera un succès. Il espère que oui, tout autant qu’il espère que non : il a envie de les mettre derrière les barreaux, tout autant qu’il ne veut pas passer pour plus faible qu’une femme.
Diplomate, certes, mais la diplomatie n’est qu’une façade.

De son côté, Itoe a déjà établi son plan, elle sait déjà ce qui va suivre.
Ce ne sera pas la mission la plus simple, ni la moins périlleuse.
Mais ce sera une des plus intéressantes menées jusque-là.
Seika Itoe
(#)Mer 30 Déc - 20:04
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Hakouhyou.
Village paisible, connu pour ses températures peu clémentes et son climat rude.
Les habitants de Kaminari ne se rendent pas là-bas par gaieté de cœur, ni pour le tourisme.
Pour le tourisme, ils ont plutôt tendance à s’enfoncer dans la forêt de Shimepoi ou, plus simple encore, quitter le pays pour en visiter un autre.
La capitale est belle, oui, tout comme il existe de beaux villages un peu partout dans le pays de la foudre. Malheureusement, un habitant de Kaminari aura rapidement fait le tour de tous ces sites. De ce fait, se rendre au beau milieu de Hakouhyou, avec ses criminels évadés, son climat désagréable et son calme un peu beaucoup trop calme, ce n’est clairement ni un plan, ni une habitude.

Armée de patience, de carnets pour noter des activités suspectes et d’une bonne dose de courage, Itoe s’est rapidement mise en route.
Elle, Hakouhyou, Murayouri ou autre chose, peu lui importe : une mission est une mission. Qui dit mission, dit succès.
Surtout quand il s’agit de messieurs qui s’amusent à faire beaucoup de mal à la population.
Théoriquement, ces deux-là sont des ninjas plutôt expérimentés, qui ont vu beaucoup de choses, surtout beaucoup de meurtres. Elle va devoir jouer la carte de la prudence lors d’un affrontement, pour ne pas se faire avoir.
Raikage ou non, Itoe reste un être humain : elle n’a qu’une seule paire de bras, qu’une seule paire de jambes et un seul cerveau. Il faudra se battre efficacement pour ne pas y laisser une fleur.

Arrivée au port de l’île sur laquelle se situe le village, Itoe ne prend pas le temps de la réflexion, elle se dirige directement sur les lieux de la mission initiale.
Les frères Junko ont été envoyés ici, en théorie, pour mater la rébellion. Cela pose donc deux problèmes : se sont-ils réellement rendus à Hakouhyou ? Ou n’y ont-ils jamais mis les pieds ? Et, le deuxième, qui n’est pas des moindres : ont-ils mis un terme à la recrudescence du taux de criminalité ?

Rapidement à destination, Itoe salue les visages les plus curieux. Si tous la reconnaissent, on ne peut pas dire que tous soient follement enthousiastes à l’idée de la trouver ici.
La Raikage est un sauveur, une sorte d’ange gardien pour tout Kaminari, certes. Malheureusement, qui dit ange gardien, dit aussi problème.
Si Itoe est là, ce n’est pas pour rien.
Les moins naïfs le savent et, si ça les rassure un peu, ça leur fait aussi légèrement peur.
Ils la saluent tous, à leur tour, chaque fois qu’elle croise leur chemin. Certains visages se dérident, d’autres se ferment. Elle tente malgré tout de sourire à tout le monde, pour les rassurer de son mieux.

Le chef du village, si tant est qu’il puisse être nommé ainsi, vient à sa rencontre.
C’est un homme d’une cinquantaine d’années, peut-être même la soixantaine. Il est plutôt propre sur lui, entouré d’une aura de bienveillance. C’est une sorte d’ange gardien, lui aussi. Malheureusement, il n’a pas les compétences de la Raikage, ni d’un autre ninja.
Il n’est qu’un civil. Face à de nombreux criminels, il est rapidement dépassé.

Il arrive à hauteur de l’albinos, effectue une courbette pleine d’un profond respect. Itoe y répond exactement de la même manière, en accompagnant le tout d’un sourire bienveillant.

« Bienvenue, Raikage. Je suppose que vous venez pour la missive que vous avez reçue ? »

Les villageois, alentour, ne semblent pas comprendre de quoi parle leur doyen. Ils arquent un sourcil, sans savoir.
Itoe comprend que c’est un signe pour ne pas ébruiter la chose devant eux. Il vaut mieux éviter une vague de panique, la mission en tant que telle est déjà assez complexe.

« Tout à fait, pouvons-nous nous retirer pour en discuter calmement ? »

Les yeux du chef semblent hurler des remerciements.
Ils se rendent tous les deux dans une maison faite de pierres, où d’autres personnes travaillent. Ils la traversent et finissent par entrer dans un petit bureau, suffisamment grand pour accueillir trois personnes.
Itoe s’installe face au chef.
Un petit écriteau signalant son nom trône sur le bureau. Il est le chef Miyazaki Tôhô. Un homme présent depuis un moment, à en juger par l’état de la pièce et les diverses médailles disposées un peu partout.
Il la regarde, l’air grave.

« Je sais que vous êtes là pour les frères Junko. »

Elle opine du chef.

« J’ai plusieurs mauvaises nouvelles à vous annoncer. »

Ça commence mal.

« Je vais tout de même commencer par le positif. Les frères Junko se sont occupés de nos criminels. J’aimerais vous dire que c’est réglé, sauf que ça ne l’est pas. Si les menaces sont moins présentes, il faut tout de même noter qu’ils ont joué à leur petit jeu avec les coupables. Voici une liste. »

Il farfouille dans ses documents et tend une feuille sur laquelle figurent de nombreux noms. Itoe n’en connaît pas la moitié, mais elle se doute qu’il s’agit des criminels qu’ils ont repérés jusque-là. Certains sont rayés, d’autres entourés. Les derniers n’ont subi aucun traitement secondaire.

« Les noms rayés sont les criminels que nous avons retrouvés morts. Ceux qui sont entourés sont ceux que nous sommes parvenus à emprisonner avant que les frères Junko ne puissent les abattre. Les derniers sont ceux que nous recherchons toujours. Évidemment, ces noms ne concernent que les criminels qui entourent Hakouhyou, les frères ont peut-être sévi ailleurs. »

Itoe hoche doucement la tête.

« Ce qui est certain, c’est que les frères poursuivent leur objectif initial. Ils s’adonnent à leur jeu préféré. D’un côté, ils nous débarrassent, de l’autre nous ne pouvons permettre de mettre autant de personnes à mort. Bien qu’il s’agisse de criminels, certains sont ici pour ne pas avoir à répondre des conséquences de leurs délits, qui ne sont ni plus ni moins que des larcins. »

Larcin, pas larcin, un criminel est un criminel. Le temps rendra peut-être les règles moins strictes, plus douces, pour l’heure ils sont logés à la même enseigne que tous les autres.
Itoe entend, ceci dit. Aucun de tous ces hommes ne mérite la mort ou alors, oui, mais suite à un procès et parce qu’ils ont été jugés de cette manière. Non pour une autre raison.

« Je vois. »

Elle regarde une nouvelle fois le papier, s’imprègne des noms auxquels elle a accès. Sur une dizaine de criminels, cinq ont été abattus, trois ont été emprisonnés. Il en reste deux. Elle doit donc trouver ces deux personnes avant les frères Junko pour les rendre à la justice.
Et en profiter pour faire sauter deux têtes qui, cette fois, n’auront pas de chance d’obtenir de la clémence de la part des autorités.
Autant dire qu’elle a du pain sur la planche.

« Je vais m’occuper de tout à partir de maintenant. N’ébruitez rien, préservez vos villageois. Je ferai appel à vous si besoin, pour davantage d’informations. Soyez prudent et soyez tranquille. Tout ira bien. »

Itoe gratifie Tôhô d’un sourire aussi bienveillant que possible.
Dans ses mots flotte l’idée de la mort, d’une mort brutale, implacable. Pourtant, son visage témoigne de tout, sauf de violence.
Douce comme une poupée de porcelaine.
Ou plutôt …
Terrifiante comme une poupée de porcelaine.
Seika Itoe
(#)Ven 15 Jan - 19:12
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Les deux noms sur la liste sont ceux de Kaejima Rikku et Makise Satoru. Sur le papier, il n’y a que leurs noms, pas ce qui fait d’eux des criminels. En soi, c’est un problème. L’approche pour aborder un voleur et celle pour aborder un assassin n’est pas la même, assurément. Il va falloir que la Seika joue la carte de la prudence à chaque fois qu’elle les rencontrera.
Grâce aux informations qu’elle a récoltées auprès des villageois, elle sait que Rikku traînait souvent à Hakouhyou. Elle y menait une vie paisible, en n’embêtant jamais personne.
Pour elle, ce village est celui de la seconde chance. Une forme de rédemption inattendue, qui lui permet de ne pas s’enfoncer dans un monde où la criminalité transforme l’Homme en véritable bête. Pour elle, c’est une chance.
Si son crime reste inconnu, la personne paraît évidemment moins inaccessible. Moins dangereuse. Rikku a l’air de désirer une vie rangée, loin de tout ce qu’elle a pu faire jusque-là.
Par contre, Satoru est un nom véritablement inconnu aux oreilles des villageois. Aucun d’entre eux, même à la taverne, n’a pu renseigner la Seika sur cette personne. Autrement dit, l’homme s’est reclus ici pour fuir, mais il ne l’a pas fait pour changer d’existence, simplement pour fuir.

Parmi les deux criminels, comme Rikku est une femme, en théorie, elle ne répond pas aux critères des frères Junko. Malheureusement, comme ils sont récemment sortis d’une période de réclusion et qu’ils ont pour mission de s’occuper des criminels présents ici, il est difficile de considérer cette information comme certaine.
De plus, sur le papier, il y avait d’autres noms de femmes qui étaient rayés. Certes, ils étaient plus souvent entourés, mais tout de même.
Étaient-ce des accidents ? Des bévues ?
L’albinos ne peut répondre à cette question. D’ailleurs, en réalité, personne ne le peut à part les frères Junko. Il convient donc de rester aussi prudente que possible à ce sujet.

Après son tour du voisinage, Itoe a rassemblé toutes les informations importantes qu’elle a pu trouver. Rikku a vécu ici, elle a disparu du jour au lendemain sans prévenir personne. La Raikage en déduit qu’elle a entendu parler des frères Junko et elle a mis les voiles pour se préserver.
Pour Satoru, cela risque d’être plus compliqué, néanmoins, il existe un endroit non-loin d’ici duquel les gens ne s’approchent pas trop. Un endroit qui a encore moins bonne réputation que le village lui-même.
Le phare, bien que très utile, fait peur à la plupart des habitants. Il n’a pas une apparence très avenante, il faut l’avouer. Satoru pourrait s’y être installé, il serait presque certain de ne pas y être embêté.

Le plan d’Itoe se déroule alors de cette manière : après avoir fouillé les alentours du village, elle s’enfoncera progressivement jusqu’à la seconde île de l’archipel Hakouhyou.
L’avantage de cette tactique est, évidemment, de lui permettre de couvrir une large zone. En agissant ainsi, si elle ne trouve pas Rikku sur le début de son trajet, elle la trouvera probablement à la fin.
Les frères Junko étant des farceurs, ils ne manqueront pas une occasion d’exposer leur cadavre. Si elle est décédée, ils trouveront le moyen de le montrer. Pas aux villageois, qui alerteraient trop rapidement les autorités, mais aux passants.
Comme ça, les pauvres prendront peur et fuiront. Une manière comme une autre de propager le mythe des frères Junko, sans réellement le propager. C’est une excellente méthode pour semer la terreur sans que personne ne vienne les chercher eux. Ils chercheront des criminels, non les frères.
Après tout, les frères se sont rangés.
Ils sont gentils, maintenant.
Non ?
Non.

Itoe choisit de ratisser le sud de l’archipel pour commencer. Comme le nord la mène inévitablement jusqu’au phare, il n’est pas utile de débuter ses recherches par-là.
Elle est partie du village armée d’autant d’informations que possible au sujet de Kaejima Rikku.
Apparemment, c’est une grande femme blonde avec beaucoup de cicatrices. Son style vestimentaire est particulier, voire complètement étrange pour le grand public. Ce n’est pas grand chose, mais ça devrait suffire.

La Raikage traverse des plaines. Les températures estivales de l’archipel sont plutôt fraîches, mais il n’y a pas de quoi s’en inquiéter. Un gilet suffit.
En hiver, par contre, ça doit être une toute autre paire de manches. Quelle quantité de neige ? De verglas ? Quelle force, pour le vent ?
Oh, elle se réjouit d’être ici à cette période de l’année.

Ses pas la mènent jusqu’à un endroit presque parfaitement désert, où ne subsistent que quelques rares habitations.
Maladroitement dissimulée parmi la masse s’élève une cabane. Elle est rustique et ce terme est un euphémisme. Le bois a pris l’eau, à tel point qu’il est gonflé çà et là. Des champignons commencent à pousser dans certains coins de la structure, se répandent tout autour de leur origine.
À l’intérieur, l’odeur doit être insoutenable.
Mais qu’est-ce qu’une odeur immonde, face à l’instinct de survie ?

Parvenue au logement, Itoe décide de se rendre auprès des habitants. Elle n’a pas envie de les effrayer.
Ils l’accueillent tranquillement : le mythe de la Kage à la fleur dans l’œil est ancré partout à Kaminari, même les plus éloignés y ont eu le droit et savent de qui il s’agit.
Après plusieurs échanges de sourires, la Seika leur explique la raison de sa venue. Il lui faut un certain temps pour réussir à leur soutirer des informations – ils sont plutôt solidaires, c’est honorable – mais elle parvient à obtenir quelque chose.
Comme prévu, Kaejima Rikku est passée par chez eux. Elle a fait une escale ici avant de repartir. Cela dit, son départ est plutôt récent, si elle part maintenant elle devrait pouvoir la retrouver.

Son aventure progresse, Itoe peut cocher une nouvelle case sur sa liste.
Elle doit se remettre en direction du sud, à la recherche de Rikku. Selon les villageois, la blonde reste principalement dans les terres, ne s’aventure pas près de la mer. Persuadée que ses ravisseurs préfèrent se balader près des côtes, car elles sont plus vivantes et touristiques, elle a décidé de rester enfoncée dans l’île, sans s’approcher des bords.
Il n’y a plus qu’à vérifier que cette théorie soit la bonne et espérer, oh, oui, espérer très fort qu’elle ne soit pas tombée entre les griffes des frères Junko.
Seika Itoe
(#)Ven 15 Jan - 22:34
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Les plaines de l’archipel, aussi austères soient-elles, rappellent à Itoe un peu de son Kusa natal.
Il y a de l’herbe à perte de vue, presque personne pour l’abîmer. Ça sent bon, aussi. Ça sent la nature.
La nature, le vent.
Presque abandonné par le Soleil, Hakouhyou a l’avantage de posséder une herbe d’une verdure impressionnante. Ça brille presque, vu de loin.
Les rayons solaires ne percent pas tellement, par ici, pas suffisamment pour tout chauffer, juste assez pour rendre l’endroit pittoresque.
Ce n’est pas l’endroit le plus doux qui soit, mais ça reste plaisant à observer.

Ça requinque Itoe, qui voit moins de ténèbres dans ces endroits. Elle se sent moins oppressée par l’importance de sa mission, ni par l’urgence qui plane sur ses épaules.
Ça lui semble plus simple.
Toujours aussi dangereux, oui, mais moins étouffant.
Elle va s’en sortir.

Le pas rapide, l’albinos arrive jusqu’à une autre cabane. Une sorte de forêt miniature, plus un bosquet qu’autre chose.
L’abri est encore plus vétuste que le premier, comme s’il allait s’effondrer à la moindre rafale de vent.
Quelque chose dit à Itoe que c’est là que se trouve sa cible.
Sans plus réfléchir, elle accélère le pas jusqu’à s’arrêter brutalement.

Non loin, un hurlement retentit. Un cri de douleur.
Une voix de femme.
Il n’y a qu’un cri, rien de plus.
Le silence reprend rapidement ses droits.

Itoe fonce vers l’origine du son, persuadée que c’est bien pire qu’un mauvais signe.
C’est bien plus grave qu’elle ne se l’imagine, elle en est certaine.

Et elle a raison.

Plus loin sur sa route, elle trouve deux hommes qui ont pris une femme en tenaille.
Grande blonde, habillée d’une façon bien étrange. Même ses haillons lui donnent un air de personnage parfaitement atypique. Impossible de lui donner une origine, un style ou autre. Elle est issue d’un autre monde.
Les hommes autour se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Ils s’agitent comme des vautours, prêts à fondre sur leur proie au moindre signe de faiblesse.
Celle que la Raikage suppose être Rikku n’en démord pas : elle est prête à se battre jusqu’à son dernier souffle, en témoigne les kunais qu’elle tient, un dans chaque main.
S’il est difficile de savoir d’où elle sort, il est plus simple de comprendre ce qu’elle veut.
Se battre pour sa vie n’est pas une option.

Itoe profite du fait que les deux hommes soient occupés pour leur projeter des pétales coupants.
Surpris, l’un des deux se fait avoir, éraflé sur tout le flanc gauche. Le deuxième, plus malin, a esquivé proprement et simplement.
Ils toisent Itoe comme un seul homme, les yeux pleins de haine.

« Je croyais que les frères Junko avaient un minimum d’honneur ? »

Elle sourit, les prend du plus haut possible.

« Deux contre une seule femme, voilà qui est pathétique. »

L’un des deux frères crache bruyamment dans l’herbe, pour montrer à Itoe ce qu’il fait de ses paroles.
Rikku, voyant en l’apparition de la Raikage un signe de Susanoo lui-même. Elle reprend foi en tout. En lui, en l’Homme, en sa propre vie. Elle sent que son repentir a servi à quelque chose.
La blonde court rapidement se mettre aux côtés de l’albinos.
Les deux hommes, visiblement courroucés, pestent chacun leur tour. Ils s’observent, se parlent, échangent des regards pleins de haine. Ils veulent se la faire, la p’tite blanche, là. C’est une brebis parmi toutes les autres, de toute façon. Contre eux deux, elle pourra rien faire.
Mais, maintenant qu’elle est là, sur ce terrain, avec l’autre nulle, ils pourront rien faire.
À deux contre deux, ils ont moins de chances.
Ils ont quand même vu le potentiel de la bête : elle leur rapportera pas mal d’expérience, celle-ci, c’est une certitude.

Ils se regardent une nouvelle fois, se sourient. Ils hochent la tête en même temps.
Puis, d’un commun accord, ils se remettent en route. Ils laissent les deux femmes sur le carreau.

Alors, c’est moche, c’est probablement stupide aussi, mais Itoe ne leur laisse pas le temps de s’en aller. Ou, au moins, elle ne se laisse pas distancer.
En partant, elle fait signe à Rikku et lui indique de retourner au village Hakouhyou, où elle sera probablement soignée.
Puis jugée. Mais elle ne lui dit pas.
Ce n’est pas très juste, ni réglo, comme diraient certains, mais il vaut mieux ça que laisser une criminelle dans la nature.
Si, comme elle l’a inféré, cette Rikku n’a pas commis d’actes trop graves, tout devrait aller.
Une petite peine, ni plus ni moins.

Elle la laisse, disparaît dans les herbes à la poursuite de ses deux cibles.
Pour le moment, Itoe n’a aucune idée de l’endroit où ils souhaitent l’emmener, mais elle les perçoit toujours au loin. Elle ne peut se permettre de les laisser filer : cette aubaine ne se reproduira pas deux fois.
S’ils la mènent à Makise Satoru, c’est banco, mais elle n’y croit pas trop. Au pire du pire, elle enverra une autre équipe à sa recherche. Sa mission ne consiste pas à le trouver, finalement.

Ils traversent une bonne partie de l’archipel. De ce qu’elle voit, ils s’arrêtent avant de retourner au village.
En se fiant à sa mémoire, Itoe suppose qu’ils n’en sont pas trop loin. Assez pour ne pas être importunés et n’importuner personne, ceci dit.
Peut-être qu’ils vont faire d’elle leur totem final ? Leur plus grande réussite ?

Ils se mettent côte-à-côte, prêts à en découdre.
Oh, ils veulent qu’elle soit leur totem.
Et s’ils étaient le sien ?
Après tout, pourquoi pas ?

Elle se met en position, plus que prête.
L’adrénaline pulse dans ses veines, lui rappelle où elle est, qui elle est.
Quelle patate elle a quand enfin sonne l’heure de la bagarre.
Seika Itoe
(#)Sam 16 Jan - 0:06
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Les frères s’élancent sur Itoe à la manière d’une bête sauvage.
Ils semblent appliquer la même méthode que précédemment : ils attaquent en tenaille pour s’assurer de leur réussite.
La Seika les observe en souriant.

Eh bien, s’ils veulent se battre ainsi, pourquoi pas.

Alors qu’ils se mettent en position, la Raikage compose des mudras, une main pour chaque technique. Lorsqu’elle lève les bras, elle projette une salve de pétales en direction de chacun de ses opposants.
Surpris, ils se protègent maladroitement en râlant bruyamment. Ils ne s’attendaient pas à une telle offensive, ni à ce qu’elle soit capable de telles choses.
Ils échangent un regard, changent d’approche.
Revenus côte-à-côte, ils dégainent chacun une arme.

Itoe soupire.
La bagarre avec des armes, hein ?

Elle change de posture, les provoque d’un geste de la main. Le bras tendu, la paume vers le haut, elle replie les doigts plusieurs fois. Une manière de leur dire de venir, qu’elle les attend.
L’un des deux part le premier, piqué par la provocation. Il n’aime pas qu’on se foute de lui, encore moins quand il s’agit du sexe faible.
Non mais, vraiment, elle se prend pour qui, cette greluche ? Elle a cru quoi ? Que c’était la fête ? Qu’ils allaient se retenir parce que c’est une femme ?

Arrivé à sa hauteur, il s’immobilise brusquement. Il ne parvient plus à bouger.
Itoe lui sourit.
Sous ses pieds, une jolie flaque d’eau pleine de pétales. Vraiment pleine de pétales. Il relève le pied, remarque que ça colle.
Toute cette mélasse, là. En plus, bon dieu, ça sent même pas bon. On attendrait au moins ça des fleurs, mais même pas.
Il peste une nouvelle fois.

Comme il n’a pas le choix, il semble qu’il finisse par composer des mudras.
Alors, comme ça, ce sont des ninjas ? Quel dommage qu’ils aient tant raté leur vocation.

Itoe garde un œil sur l’autre, au cas où il tenterait quelque chose de dangereux. Ses sens en alerte, l’albinos se focalise sur son ouïe, un de ses sens favoris. Elle prête attention au son de l’herbe, pour y détecter des froissements, ou même une écoute attentive pour percevoir le prochain mouvement.
Pendant ce temps, son œil unique ne se détache pas du premier frère.

À la fin de ses signes, qu’elle a trouvés drôlement lents, il propulse un colossal dragon fait d’électricité dans sa direction.
Avec une de ses mains, encore une fois, l’albinos signe et érige un mur d’une grande épaisseur. Le dragon s’écrase dessus, se répand en petits éclairs qui disparaissent dans l’atmosphère.
Coincé dans sa flaque, le frère Junko se met à couiner.
Blasée, Itoe lance dans sa direction un dragon à son tour, signé bien plus rapidement que le sien. La créature fonce à pleine vitesse vers lui pour le secouer brutalement. Il tombe.
Cette fois, il a les fesses mouillées et des pétales partout.
Il ne se relèvera pas de suite.

Itoe regarde le deuxième frère, qui a préparé quelque chose dans son coin.
Il active un sceau tracé sur le sol, qui lui permet de faire apparaître un grand nombre de cadavres. Ils foncent tous sur la Raikage, dans une démarche particulièrement étrange.

Encore une fois, la Seika compose des mudras. Cette fois, elle envoie une puissante vague qui balaye tout sur son passage. Ça lui coûte pas mal de chakra, mais qu’à cela ne tienne.
Les cadavres tombent. Quelques uns remuent encore, à terre, comme dans un dernier mouvement avant de mourir une seconde fois.
Le frère couine.

« Ah, on est moins forts qu’à l’époque, n’est-ce pas ? »

Elle lui sourit.
Il râle de plus belle.

Embarqué par la vague, l’autre frère est complètement sonné. Il ne se relèvera peut-être pas avant un bon moment.
Il ne reste que le deuxième.
Itoe puise dans ses réserves, les yeux rivés sur son dernier adversaire. Elle est prête pour une longue joute, s’il est capable de la suivre.
Elle penche la tête.

« Combien de points d’expérience, pour la Raikage ? »

Il grommelle.

« Et moi, combien de points si je vous bats ? Je récupère vos deux totaux ? »

Il envoie un nouveau cadavre, bien plus gros celui-ci.
Comme il ne respire pas, difficile de l’attaquer avec du pollen. Elle choisit de ne pas faire de vague – oui, le jeu de mots est intentionnel – et de lui cracher dessus – celui-ci aussi. Nouveaux signes, puis un puissant jet d’eau à haute pression.
Le cadavre, malheureusement pour lui, ne résiste pas à l’assaut. Transpercé par l’offensive, il court sur quelques mètres supplémentaires avant de tomber, disloqué.

« Alors ? »

Itoe s’impatiente.
Le frère Junko, conscient qu’il ne la vaincra pas en restant à distance, décide de se précipiter sur elle.
La vitesse de ses mouvements témoigne d’une technique qui lui permet de se rendre plus agile, ce qui l’approche d’Itoe suffisamment vite pour qu’elle n’ait pas le temps de dresser un mur.
Avec son kunai, il porte un coup aussi brutal que possible dans sa direction.
Une protection de fleurs sur le bras, la Seika encaisse l’impact. Malheureusement pour elle, l’adversaire a été trop rapide : il s’est glissé dans un petit creux de la protection, causant une belle plaie à l’albinos.
Elle sourit.

Ah, au moins un qui y parvient, finalement !
Eh bien, il n’y a plus qu’à lui montrer ce que ça fait.
Elle réutilise les fleurs sur son bras, qu’elle fait se dresser comme de nombreuses écailles, avant de porter un coup en plein visage de son adversaire.
Le sang gicle directement, suivi d’une chute du second frère.
Il s’écroule, sonné.

Elle ne pourra pas les ramasser, ni les porter. Il va falloir faire autrement.
Pour éviter qu’ils ne se relèvent, Itoe s’assure de les assommer aussi fort que possible : elle se donne ainsi le temps d’aller chercher d’autres personnes pour les ramasser.

Comme prévu à l’origine, elle devra remettre la capture de Makise Satoru aux autorités, en leur donnant tous les indices qu’elle a en tête.
Quant aux frères Junko, elle se chargera de les mettre en prison. Cette fois, non seulement ils n’en sortiront pas mais, en plus, il y a des chances qu’ils soient condamnés à la peine de mort.

Malgré tout, une question subsiste.
Combien de points d’expérience vaut Itoe ?
Seika Itoe
(#)Sam 16 Jan - 0:34
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