Action:

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La silhouette sur le cadavre du Mégalodon lui glaça le sang. Même si au loin, Harusaku ne parvenait pas à distinguer la nature de cet inconnu, il sentait que les ennuis ne tarderont pas à reprendre. Et pour cause : la levée d’un léger brouillard n’augurait rien de bon. Si ce monstre des mers relevait d’une invocation, son maître devait posséder une puissance colossale. Déjà, pouvait-il faire appel à une bête du même calibre, une nouvelle fois ? Au vu de l’état des bateaux, les équipages couraient à une mort certaine dans ce cas. Néanmoins, pour le moment, la silhouette n’agissait pas. D’instinct, Harusaku sauta à l’eau. @KAZARAGI JIN ne semblait pas le suivre, ce trouillard préférait rester sur le navire. Le jeune Mizujin pouvait comprendre ses craintes, mais il fallait bien que quelqu’un aille voir cette silhouette. Après tout, ils avaient été engagés pour ça. Le Toku espérait que sa prise de risque soit récompensée convenablement.

Bien que le jeune mercenaire fut le seul à descendre de son bateau, d’autres personnes se joignirent à lui pour en découvrir plus sur cette silhouette. Un homme d’un certain âge, un autre à l’aspect fourbe, une fille étrange, et une femme plus mûre. Une drôle d’équipe, certes, mais une équipe courageuse. Harusaku resta sur ses gardes, prêt à agir au moindre mouvement suspect. Avec les autres, il s’avançait vers l’inconnu. Il jeta un rapide coup d'œil à un de ses collègues, perché sur un oiseau fait d’encre. « C’est pratique, ça ! » Le Mizujin aurait aimé voler de la sorte, mais ses capacités ne le lui permettaient pas. De toute façon, étant donné sa préférence à se battre au corps-à-corps, être dans les airs lui serait d’aucune utilité.

Plus il se rapprochait, et plus Harusaku ressentait un mal-être. Des bribes de voix parvenaient aux oreilles du groupe. Une sorte de plainte, des pleurs, peut-être. Est-ce que cela pouvait provenir d’une sirène ? Ses parents lui avaient souvent parlé de ces légendes, des sirènes qui séduisaient les matelots, les appelaient à eux pour ensuite les dévorer. Le silence qui suivit s’avéra encore plus inquiétant : qu’était devenu cette personne ? « Y a quelqu’un ? Ohé ? » De toute façon, la silhouette avait dû les voir venir à des mètres. Et la réponse ne se fit pas attendre : un énorme cri, plus perçant que celui du Mégalodon, dissipa la brume d’un seul coup. Un monstre se révéla à eux, quelque chose avec l’aspect d’un requin, mais... une forme humaine. « Beurk, c’est quoi ce truc ?! » Le rejeton du Mégalodon ? Il ne leur laissa pas le temps d’analyser la situation, qu’un torrent d’eau se jeta sur eux. Il aspira avec lui une des deux femmes, la plus âgée, pour l’éloigner du reste du groupe.

Un léger sourire se dessina sur le visage d’Harusaku. De l’action, encore. Et cette fois, l’adversaire était d’un autre calibre que le précédent. À la différence de tout à l’heure, le jeune Mizujin pourrait utiliser son chakra et ses propres capacités, au lieu de tirer avec un canon. Les autres ne perdirent pas de temps, et le vieil homme invoqua deux chiens qui faisaient froid dans le dos. Harusaku ne se risquerait pas à les caresser, chose que la jeune fille tenta et elle se fit mordiller le poignet. « La richesse ?! C'est pas parce que vous invoquez des oiseaux que vous pouvez plumer les autres ! » Surtout que l’échange paraissait inéquitable au possible : 70% pour le maître de l’encre, et 30% pour les autres à se partager ? Harusaku ne cracherait pas sur un peu d’argent, certes, mais déjà fallait-il battre ce monstre. Il se concentra, visualisant son chakra interne comme le lui avait appris sa sauveuse. Les huit portes, il les voyait. En premier lieu, une de celles situées dans son cerveau, Kaimon. Il l’ouvrit pour se préparer au combat. Cet adversaire, il ne fallait surtout pas le sous-estimer. Tandis que la jeune fille, montée sur un oiseau d’encre, attaquant la créature à distance, Harusaku fonça sur elle en courant sur l’eau. Arrivé à son niveau, il fit mine d’armer son poing, mais bascula le poids de son corps sur le côté pour lever sa jambe droite, et espérer frapper d’un coup de pied la tempe de son adversaire. « Prends ça, l'affreux ! »

HRP:

Résumé:

Quelque chose clochait. L’homme-requin ne montrait aucune animosité, à part son regard meurtrier. Quand ses iris pourpres se posèrent sur Harusaku, son sang se glaça. Pourtant, le jeune mercenaire ne comptait pas faire marche arrière. Bien au contraire, il fallait s’occuper de cette bête avant qu’elle fasse du mal à d’autres personnes. D’abord taper, et ensuite, poser les questions. Même si la communication risquait de ne pas être aisée entre des humains et ce monstre.

Ce dernier dégageait des pulsions meurtrières, mais il ne bougea pas le petit doigt, y compris quand les assauts commencèrent à pleuvoir sur lui. Il se contenta de se recroqueviller sur lui-même, d’entrer dans une sorte de phase défensive. Harusaku se rendit compte de la dureté de la peau du squale en le frappant. Le coup fit vibrer le bras du garçon. Il eut l’impression de se heurter à un véritable mur. Lui avait-il fait mal ? Aucune idée. Malgré les entailles sur son corps, le monstre ne paraissait pas prêt à abandonner.

Le Mizujin s’efforça de reculer de quelques pas en voyant le requin se redresser. Celui-ci le dépassait largement en taille, ses dents devaient faire la taille des doigts du garçon. D’ailleurs, il tenait dans ses mains des armes étranges. C’est alors que le monstre prononça des mots, dur à déchiffrer, certes, mais son grondement restait relativement audible. « Hein ? Te ramener où ? Jamais quoi ?! » Le hurlement du requin stressait Harusaku, quelques gouttes de sueurs s’écoulèrent de son front pour couler dans la mer. Il ne comprenait rien à ce que son adversaire venait de dire. Loin de là l’idée de le ramener quelque part, il souhaitait simplement s’en débarrasser. Enfin, si le squale ne se débarrassait pas de lui avant. Sa gueule béante ouverte, prête à attaquer, le cœur de Harusaku manqua un battement. Il se tenait en garde pour encaisser comme il le pourrait. Néanmoins, contre toute attente, le requin bondit dans les airs pour s’occuper de la femme étrange qui était montée sur un des oiseaux d’encre. Il l'agrippa à la jambe, avec ses immenses crocs et la balança sur le Mizujin. Ce dernier eut le bon réflexe de bondir sur le côté pour l’esquiver, ne se souciant pas vraiment de lui venir en aide. « Ça va ?! » Sa jambe pissait le sang, mais le choc n’avait pas paru très violent, certainement grâce à sa capacité à maîtriser le Fuuton.

Harusaku regarda le monstre retourner sous l’eau sans pouvoir faire quoique ce soit. Spécialiste du corps-à-corps, il ne disposait pas d’attaque à distance ou lui permettant d’attirer la bête, contrairement à ses équipiers. Ces derniers se mobilisèrent pour extirper le requin de sa cachette. Le vieux, qui beuglait toujours ses ordres en étant derrière, ordonna à ses chiens d’envoyer des flots de boue dans l’eau. Peut-être cela fonctionnerait-il ? La jeune femme, blessée, invoqua tout de même une sorte de tornade. Harusaku préféra reculer, pour ne pas être pris là-dedans. Il ne pouvait qu’observer, et ne pas agir. Cela l’énervait profondément, surtout quand de la pluie s'abattit sur lui. De la pluie d’encre ! « Merci pour la teinture gratuite. » Dit-il à cet homme volant. Pas sûr que cela tienne, ceci dit. « Faites le sortir, et je lui mets une grosse tatane ! » Il visualisa dans son esprit la deuxième porte, Kyumon, elle aussi située dans le cerveau. Il poussa les battants de cette entrée pour redynamiser son corps, même s’il ne s’était pas trop épuisé jusqu’à présent. Cela pouvait être à double tranchant pour lui, mais il ne supportait pas de ne rien faire. Alors au moins, il se préparait à accueillir le requin comme il se doit.

HRP:

Un phénomène étrange commença à se produire. Tandis que Harusaku s’efforçait de tapoter ses vêtements pour enlever l’encre envoyée par son camarade, la mer s’agita. Comme tout à l’heure, un siphon se créa, faisant tournoyer l’eau d’une façon plutôt virulente, mélangée à la boue. À la différence de tout à l’heure, le Mégalodon n’était pas à l’origine du tourbillon. C’était grâce à la tornade de la jeune femme. Avec ça, le Squale allait avoir du mal à nager librement. Harusaku resta tout de même sur ses gardes après avoir essuyé la mixture noire qui le gênait sur son visage. Peut-être que cet homme-requin disposait d’autres atouts dans sa manche, et il ne valait mieux pas le sous-estimer.

C’est pour cela que le Toku activa la deuxième porte du Hachimon, un art secret enseigné par sa sauveuse. Il savait pertinemment qu’une fois la bataille derrière lui, il en subirait le contrecoup. Cependant, il préférait survivre et souffrir un peu, plutôt que d’y laisser sa peau. Pour le moment, seuls de légers picotements parcouraient ses muscles, rien de bien dérangeant. Le temps lui parut long, à fixer la mer, jusqu’à ce que le typhon disparaisse. Au même moment, le corps du monstre remonta à la surface. « Il est mort ? » Une pointe de déception dans sa voix, Harusaku pensait que l’affrontement durerait encore un moment. L’adversaire paraissait fort, très fort. Il se rappelait cette horrible sensation, lors de la mort du Mégalodon, au milieu du brouillard. Une aura meurtrière, une atmosphère lugubre. Non, cela ne pouvait pas être terminé, par si facilement, malgré les efforts combinés de ses partenaires de fortune.

Intrigué, le Mizujin s’avança, malgré les risques, vers l’ennemi. Quand ce dernier se redressa, bien qu’en piteux état, le garçon stoppa son avancée. Son cœur s’accéléra, et il sentit sa respiration s’intensifier. Une nouvelle fois, il écouta le monstre déblatérer des phrases. Harusaku ne comprenait toujours pas le fond de sa pensée, brouillée par des sanglots et des gémissements. On aurait dit une bête en souffrance, qui aurait presque pu lui faire de la peine. « Pourquoi faire quoi ? Quelle souffrance ? C’est toi qui nous a attaqués, avec ton immense requin ! » Le stress s’emparait de lui. Son instinct lui disait de tuer ce monstre. Tous les signaux d’alarme viraient au rouge. Pourtant, au fond de lui, il éprouvait de l’empathie pour le squale. Un moment d’hésitation qui fut fatal pour le jeune homme. Désorienté, plus sur ses gardes, l’instant d’après, le monstre fonça sur lui. Pris au dépourvu, le Toku se fit attraper par le torse. Il sentit les dents de la mâchoire s’enfonçait profondément dans sa chair. Un cri de douleur s'échappa d’entre ses lèvres, tandis que de minces filets de sang s’écoulaient déjà de sa blessure.

Heureusement, l’ennemi ne s’attarda pas sur lui, et changea de cible. Le jeune mercenaire toucha son torse pour évaluer son état. Cela aurait pu être pire, il pouvait s’estimer heureux que la bête n’ait pas décidée de l'emmener sous l’eau. Il souffla un coup pour recentrer son esprit sur ce combat. Il ne devait plus se laisser amadouer. « Allez, tu l’as déjà fait une fois, tu peux le refaire… » Alors qu’il sentait la deuxième porte faiblir, Harusaku était déterminé à ouvrir la troisième. Il ne l’avait ouvert qu’une seule fois, pendant son entraînement. Cependant, face à cette situation désespérée, il ne voyait pas quoi faire d’autres. Ses partenaires participaient tous à cette bataille, il devait faire quelque chose. Il ferma les yeux, se concentrant sur sa respiration. Cette fois, il visualisa sa moelle épinière. C’est là que se situait Seimon, la Porte de la Vie. Les battants pesaient bien plus lourds, comparés aux autres. Néanmoins, il s’efforça de passer en force. Le flux sanguin dans son corps s’accéléra, faisant rougir sa peau. Il sentait son corps bouillonner de l’intérieur. Quand il ouvrit ses yeux, on ne distinguait plus ses pupilles, seulement un blanc opaque. « Wooooo ! » La plaie de son torse se refermait au fur et à mesure. Son énergie physique lui parut décuplée. « Reviens là l’affreux ! » Le jeune homme fonça sur la bête pour lui asséner la même technique que tout à l’heure, sous la forme d’un coup de paume dans la tempe, cette fois. Il espérait qu’avec la troisième porte, cela aurait plus d’effet, et surtout que maintenant, le temps était compté. Il ne pourrait pas rester éternellement à ce niveau.

HRP:

Tadadadda !:

Enivré par la nouvelle puissance qui affluait dans ses muscles, Harusaku se ruait sur son ennemi. Malgré les capacités offertes par cette troisième porte, le rattraper avant qu’il atteigne le vieil homme semblait perdu d’avance. Il osait à peine imaginer l’état de cette personne âgée si le Squale le mordait de la même façon. Et pourtant...Un de ses chiens s’interposa avec un mur de boue. Une idée efficace puisqu’elle stoppa la route du monstre. Si cet inconnu ne se battait pas au corps-à-corps comme le Toku, il savait donner des ordres et se servir de ses invocations. Un style de combat diamétralement opposé à celui du jeune mercenaire.

Toujours en pleine course, Harusaku comptait bien appliquer la dure loi du Talion, et se venger du requin. Certes, il n’allait pas littéralement le mordre, mais au moins lui infliger une douleur égale. Il entraperçut des shurikens de boue fonçant sur son adversaire au même moment. Excellent, une attaque coordonnée ! Le vieux bougre et ses chiens se montraient d’une grande utilité. Cependant...Qui dit offensive simultanée, dit aussi occasion de tout éviter en une seule fois. C’est malheureusement ce qui se déroula sous les yeux ébahis du Mizujin qui frappa dans le vide. Son poing ne heurta pas la tempe de l’ennemi, non. Celui-ci venait de se propulser dans les airs à l’aide d’un bond. « Sous l’eau...Dans les airs...Tu commences à m’énerver ! » Il était déjà tout rouge, à cause de sa technique, du coup cela ne se voyait pas, mais il enrageait. Il sentait que sa réserve de chakra diminuait trop rapidement, et les forces conférées par l’ouverture de la porte ne tarderont pas à disparaître.

Heureusement, l’assaut ne fut pas un échec total : la jeune femme était parvenue à le toucher avec sa sphère de vent. L’autre homme, depuis sa pie d’encre, parvint à le mitrailler avec des billes. « Si tu finis dans le ventre du requin, tu ne toucheras pas de pognon. Je ne risque pas ma peau pour des billets. » Harusaku commençait à en avoir marre. Pas question de mourir inutilement, pour de l’argent. La kunoichi s’était fait croquer la jambe, et lui-même avait une morsure - certes refermée - au torse. Une seule solution envisageable : le tuer. Pour cela, fallait-il encore pouvoir le toucher. Le monstre venait, une nouvelle fois, de plonger dans l’eau. « Y en a marre, c’est pas du jeu ! » Si ça continuait comme ça, ses réserves seraient bientôt à plat.

Tout s’enchaîna vite. Le Toku gardait un œil sur la mer, pour ne pas se faire surprendre. Il remarqua l’agitation de l’homme dans les airs : il fonçait droit sur son Sora avec son oiseau. Par instinct, Harusaku le suivit dans sa démarche et se mit à son tour à courir vers la jeune femme aussi vite qu’il le pouvait. Sa vitesse de déplacement se voyait augmentée par l’utilisation des Portes Célestes, mais est-ce que cela serait suffisant ? Il comprenait maintenant la détresse du cupide : le requin se trouvait sous Sora, sa gueule grande ouverte. « Nooon ! » Il continua de courir, prêt à tout pour sauver un de ses partenaires. Le maître de l’encre semblait vouloir se sacrifier à la place de la femme. Voilà qu’après avoir parlé de s’en mettre plein les poches, il comptait jouer au héros ! Harusaku n’y comprenait plus rien, mais il ne laissera pas cela arriver. Personne ne mourra aujourd’hui, à part ce monstre. Il rejoindra son père le Mégalodon. Usant de toutes ses forces, le jeune mercenaire agrippa son compagnon pour le retenir. Peut-être que grâce à la porte, il pourrait rivaliser avec la mâchoire du squale ? Cela valait le coup d’essayer. « Lâche-le sale démon des mers, retourne dans les profondeurs ! » Les deux mains prises, Harusaku tenta de passer un de ses pieds au travers de l’eau pour atteindre le monstre en plein dans le torse et suffisamment le déstabiliser pour mettre à l’abri Sagi. Il sentait sa force le quitter au fur et à mesure, il était à bout, il fallait en finir ici et maintenant.

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Résumé pour sauver l'p'tit brun:

Agrippé à l’homme maîtrisant l’encre, Harusaku le tenait fermement. Avec la force offerte par les Portes Célestes, le garçon espérait retenir son équipier et l’empêcher de couler dans le fond de l’océan. Il s’efforça tout de même de ne pas le tirer comme un dératé, au risque d’arracher un membre à cet inconnu. Le Toku ne le sentit pas arriver, mais l’ancêtre du groupe s’était faufilé dans son dos et se tenait maintenant à lui. Il aidait le Mizujin à tirer leur équipier à la jambe bloquée dans la gueule du requin. « T’en as dans le ventre papy ! » Le débutant mercenaire était étonné de l’agissement du vieil homme, jusqu’à alors resté en retrait. Maintenant, il venait de prendre le risque de se rapprocher de l’affrontement. Quant à ses chiens, ils firent déferler des vagues de boue sur le squale pour tenter de lui faire lâcher prise. Une manœuvre qui avait déjà porté ses fruits par le passé.

Quand Harusaku porta un coup au torse de son adversaire, il sentit la dureté de la peau de ce dernier. Comme tout à l’heure, il avait renforcé son épiderme par une technique. Mais est-ce que cela allait lui permettre de tenir face aux assauts continus du groupe ? À présent, c’est la jeune femme ayant échappé de peu à la morsure qui se joignait aux efforts collectifs. Grâce à des lames de vent entourant ses doigts, elle frappait sans relâche le monstre pour qu’il lâche l’homme aux allures de brigand. L’ennemi ne tarda pas à desserrer sa prise, permettant à Harusaku de soulever complètement au-dessus de l’eau son partenaire. « C’est bon, je l’ai ! » Il essaya de le soutenir comme il le pouvait pour éviter qu’il ne s’appuie sur sa jambe qui devait lui faire un mal de chien.

Le Mizujin se hâta de regarder dans le fond de l’eau. Il voyait le corps de requin s’enfoncer de plus en plus dans les profondeurs aquatiques, jusqu’à ce qu’il ne devienne plus visible. Aucun signe de vie émanait de lui, il ne bougeait plus. Pourquoi se laisser couler, s’il vivait encore ? « Je...Je crois qu’il est mort ! On l’a eu, on a abattu un putain de Mégalodon, et un homme-requin ! » Harusaku eut envie de sauter sur place, mais très vite, son corps le rappela à l’ordre : il ne lui restait plus beaucoup de force, et la troisième porte se referma. Le contrecoup se fit immédiatement sentir : des sensations de brûlure dans les muscles, comme de fortes courbatures. Et au-delà de son état physique, il sentait que ses réserves de chakra frôlaient le néant.

Une lueur s’illumina dans l’esprit du jeune mercenaire. « Et l’autre nana qui s’est faite emportée ? Regroupons-nous et barrons-nous avant que leur cousin requin vienne nous chercher des embrouilles. » Pas question pour lui de tenter une récupération du corps de la bête, malgré l’aspect pécunier de l’affaire. Il n’avait plus de force, il souhaitait simplement retourner sur un des bateaux et finir cette mission. Il n’aurait jamais cru que ce contrat se déroulerait de la sorte, bien qu’il était heureux d’avoir participé à ces deux affrontements.

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