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La seconde plus grande aventure d'une vie [Suku]
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Hyûga Shizue
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La seconde plus grande aventure d'une vie
Un rêve de gosse.
Shizue n’est pas connue pour sa philanthropie, ni sa patience. Pourtant, elle éprouve une réelle fascination pour les subtilités du corps humain. Ses pathologies, ses faiblesses, ses forces. Toutes ces petites choses qui font du corps ce qu’il est.
Elle s’est beaucoup documentée, surtout chez sa grand-mère pour tenter, un jour, de devenir médecin. Comme ce n’était pas un métier de ninja et que ça ne dépendait pas essentiellement du chakra, la vieille ne s’y est jamais opposée.
Au moins une de ses passions qu’elle n’a pas dû enterrer pendant ses jeunes années.

Aujourd’hui, revenue à Konoha, Shizue peut enfin mettre ses plans à exécution. Elle peut enfin s’y plonger.
En parallèle de sa vie de ninja, elle a décidé de travailler à l’hôpital. Oh, elle connaît un peu la procédure, le temps que ça prend. Les difficultés que ça va lui poser.
Sauf que ça ne lui fait pas spécialement peur.
Persuadée que c’est un mal pour un bien, l’Hyûga est prête à se plonger dedans corps-et-âme, sans même faire demi-tour.
Elle a besoin de cette aventure supplémentaire.

Et puis, plus elle est occupée, moins elle a besoin de faire bonne figure auprès des gens.
Un chirurgien, en théorie, ne communique qu’avec ses pairs et quelques autres. Les proches des patients, parfois, mais pas beaucoup plus de monde.
Il n’a pas besoin de se montrer en public, de se faire mousser ou autre. Il est juste là, dans son bloc, à charcuter des gens.
Et étudier des maladies, aussi. Pour trouver la bonne méthode avant la boucherie.
Bref.

Ni une, ni deux, Shizue s’est motivée pour se rendre à l’hôpital.
Là-bas, on lui a dit de chercher un certain Kudo. Kudo Suk … Suku … Sukuna …
Rien à faire, le nom ne revient pas. Elle a beaucoup secouer toute sa tête, faire travailler sa mémoire comme jamais, elle ne parvient pas à le retrouver.
Qui diable donne un tel nom à son gosse, vraiment ? C’est clairement un manque de respect pour le gosse, comment il fait pour porter un patronyme pareil ?
Moi j’m’appelle Shizueriseitoe et ça ne fait chier personne.

Elle arrive dans le complexe médical et se pointe à l’accueil.

« Bonjour. J’suis Hyûga Shizue. J’cherche. Euh. »

Long instant de réflexion. Son visage se tord dans une grimace.
Kudo. Suku. Suki ?

« Je cherche Kuna Sudukubinoka ? »

Raté.
La secrétaire médicale la regarde avec un grand sourire.

« Kudo Sukunabikona ? »

Shizue rougit brusquement.

« Oui, lui. »

Comment elle a réussi à pondre un tel truc ? Genre, vraiment, qu’est-ce qui lui permet de se souvenir d’un nom aussi imbitable que ça ?

« Je le préviens, je vous laisse patienter. »

Shizue opine et s’en va tranquillement.
Elle se met dans la salle d’attente et s’assoit sur un siège. Elle se demande si le nom du personnage colle avec son visage. Est-ce qu’il a une tête difficile à retenir ?
L’Hyûga triture ses doigts, joue à les frotter les uns contre les autres pour patienter.
Hyûga Shizue
(#)Ven 15 Jan - 14:55
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Ce matin-là, j’étais comme toujours arrivé très tôt à mon bureau et j’avais pris la grande décision de faire un ménage de fond dedans, afin de retirer tout éléments pouvant rappeler mon vice passé pour la cigarette. J’avais jeté mon cendrier à la poubelle, une personne était venue pour faire renouveler l’air dans la salle pour retirer toute odeur de tabac froid. Pour terminer, j’avais posé un pot de sucette sur mon bureau, avant d’en prendre une pour la glisser dans ma bouche. Deux heures pour nettoyer de fond en comble, mon bureau et le purifier de la présence de tabac. Pourtant, cela ne faisait que deux heures que j’avais arrêté de fumer et pourtant… je commençais déjà à ressentir quelques effets de manque. J’allais devoir occuper mon esprit, afin de pouvoir penser à autre chose.

C’est à ce moment précis qu’on vint me voir pour lui dire qu’une jeune femme souhaitait me voir. Arquant un sourcil interrogatif, je me suis levé de mon fauteuil, prenant Katsuyu sur mon épaule, je suis allée en direction du hall pour aller voir qui souhaité me rencontrer. Au bout de quelques minutes, j’étais arrivé à devant la secrétaire médicale, avant de la regarder en haussant un sourcil. Du menton, elle me montra une jeune femme assise sur une des chaises de la salle d’attente.

Avançant en direction de la jeune femme, je me suis arrêté à un mètre d’elle, avant de parler d’une voix douce et chaleureuse : « Bonjour Mademoiselle, je crois que vous avez demandé à me voir » La détaillant de haut en bas, j’essayai de deviner pourquoi elle avait eu envie de me rencontrer. Je savais qu’une jeune femme devait venir d’ici quelques jours pour postuler pour un poste d’interne à l’Hôpital et je devais la recevoir pour vérifier son niveau, mais aussi pour lui faire visiter les lieux et discuter avec elle. Un léger sourire s’étirait sur mes lèvres, tandis que ma langue s’amusait discrètement avec la sucette à la fraise, et j’ai terminé par lui dire : « Si vous voulez bien me suivre, nous allons aller dans mon bureau, nous serons un peu plus à l’aise pour discuter. »

Après avoir dit ma phrase, je suis parti en direction de mon bureau, avant d’y arriver au bout de quelques petites minutes. Ouvrant la porte, je l’ai gardé ainsi, afin de laisser passer la jeune femme : « Je vous en prie, prenez place et racontez moi, la raison de votre venue au Complexe » Un léger sourire doux et franc s’étira sur mes lèvres, tandis que je m’étais assis sur mon fauteuil pour regarder la jeune femme droit dans les yeux, les mains jointent sous mon menton.
Kudo Sukunabikona
(#)Ven 15 Jan - 23:26
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La seconde plus grande aventure d'une vie
L’attente n’est pas trop longue.
Shizue a souvent entendu parler des interminables délais des hôpitaux, de ces gens qui mettent toujours trop de temps pour descendre et prendre les patients en charge. Elle ne sait pas si elle a de la chance ou si elle est privilégiée. En tous les cas, l’Hyûga ne se sent clairement pas lésée, bien au contraire.
Le fameux Sudokubikini, ou Sukuno … bref le type en question, déboule rapidement devant elle.

Il est propre sur lui, de grands yeux d’or entourés de lunettes noires. Il a les cheveux blonds, d’un blond lumineux qui ferait envie à n’importe quelle femme.
Il est bien habillé, marche sans prétention.
Il a l’air humble.
Si c’est lui qui doit la prendre en charge, ça devrait aller.
Il semble plutôt recommandable.

Il l’invite rapidement à le suivre dans son bureau. Jusque-là, c’est plutôt logique : il n’a probablement pas envie que tout le monde les entende.
Faut dire que Shizue non plus n’a pas envie d’être entendue.
Bien qu’exaspérante, l’Hyûga a quand même un grand amour pour sa vie privée, son intimité, bref toutes ces petites choses qui se rapportent à elle.
Ni une, ni deux, elle suit le blond jusqu’au bureau en question.

Quand il ouvre la porte, une forte odeur de propre lui monte au nez. C’est tout beau, très frais. Elle arque un sourcil.
Il a le temps de faire ça ?
Ou il a fait bosser quelqu’un pour ça ?
Il a mis ces moyens en place pour quelle raison ?

Ses prunelles écarlates se reportent sur lui. Il a une sucette dans la bouche.
Enfant gâté ?
Elle sait pas trop, Shizue. Mais comme elle s’en fout un peu, elle décide de ne pas en parler.

Le blond s’assoit face à elle, lui demande ce qui l’amène ici.
En toute logique, la Genin prend place à son tour.

« J’aimerais travailler à l’hôpital. »

C’est une évidence, mais faut bien la sortir à un moment ou un autre.
Elle se met au fond de son siège.

« J’m’appelle Shizue. Le village me connaît un peu parce que j’suis la nièce du Hokage. »

Les yeux écarlates se posent avec intensité sur le blondinet.

« Sauf que j’veux pas être juste ça. J’ai étudié la médecine pendant presque toute ma vie et j’pense que c’est ce que j’aime le plus faire. Être ninja, c’est bien, mais j’suis sûre que j’pourrais être bien plus utile ailleurs. »

Un haussement d’épaules.

« L’ailleurs, en l’occurrence, c’est ici. C’qui m’intéresse le plus, c’est la chirurgie. C’est une des spécialisations les plus compliquées, j’en ai bien conscience, mais ça m’botte vraiment. On peut vraiment faire la différence en tant que chirurgien. »

Il est encore trop tôt pour lui avouer que c’est aussi parce qu’elle a du mal avec les gens.
Parce que l’Homme, en tant qu’être sensé, avec ses émotions, ses sentiments, est une créature insupportable à ses yeux. Une créature qui ne l’intéresse pas réellement.
Elle n’aime l’Homme que pour ses complexités physiques. Son corps. Ses pathologies. Ses faiblesses.
C’est ça, que Shizue veut. Travailler avec des corps.
Non avec des hommes.

Mais ça, elle ne le dira peut-être jamais à cet homme.
Elle se contentera de lui expliquer que la chirurgie est une forme de passion. Que c’est là où elle a le plus d’impact, le plus d’utilité.
Parce qu’il est difficile de dire à un médecin, qui travaille pour sauver des vies, qu’elle n’aime pas réellement les vies. C’est l’étrange paradoxe de sa situation.
Le paradoxe couvert par un mensonge blanc.
Hyûga Shizue
(#)Mer 20 Jan - 16:23
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Ma sucette toujours en bouche, je regardai la jeune femme, droit dans les yeux, avant de pousser un long soupire quand elle me parla du Hokage. En effet, j’avais reçu un message me prévenant qu'une jeune femme passerait me voir à mon bureau, afin de discuter d'une possible embauche. Mon regard fixé sur la jeune femme, je voulais me montrer très clair avec elle, dès le départ de cette histoire, afin qu’elle puisse comprendre parfaitement mon point de vue et l’accepter ou pas. « Pour commencer, Mademoiselle Huyga, j’aimerai quand même vous faire comprendre que nièce de l’Hokage ou pas, vous serez logé à la même ancienne que tous les autres internes du l’hôpital. Et si je peux même être honnête avec vous, je pense que cela ne serait pas utile de ne le dire à personne. C’est assez mal vu par les autres d’avoir de la famille célèbre, surtout quand on veut montrer qu’on est capable de faire mieux que ceux qui nous ont précédé. » J’en savais parfaitement pour le lui expliquer. C’était extrêmement compliqué pour une personne faisant parti d’une famille célèbre de sortir de l’anonymat et de ne pas être rappelé à ce passé glorieux. Même après toutes ses années, le nombre de vie que j’avais sauvé, j’étais toujours comparé à ma grand-mère…

Les coudes sur mon bureau et les mains soutenant mon menton d’un air pensif, je regardai la jeune femme, avant de l’écouter finir sa longue litanie. Elle voulait être chirurgienne et j’avais un léger soupçon de connaître les raisons qui la poussaient à être chirurgienne. Un sourire s’étira le long de mes lèvres et je l’ai regardé avec beaucoup de douceur et de tendresse : « Mademoiselle Huyga, vous devez savoir une chose, vous pouvez être chirurgien, mais vous ne serez jamais un bon chirurgien… Vous voulez connaître la différence majeure entre un chirurgien et un boucher ? Le chirurgien sauve des vies et prend soin des autres… Ce n’est facile pour personne dans les premiers jours et cela ne deviendra jamais facile, car vous serez toujours amené à rencontrer les patients avant de commencer une opération, à discuter avec lui, le rassurer avant de débuter votre travail. Puis après, vous devez prendre soin du patient, vérifier ses constantes… » Mon regard se fit maintenant plus acéré et plus dur, voulant bien lui faire comprendre les choses : « Si vous pensez que cela est réellement insoutenable pour vous, je pense que vous devriez plutôt vous tourner vers le métier de boucher… »

Toujours en regardant la jeune femme, ma main à pris distraitement le briquet que je tenais dans ma poche et j’ai continué mon discours : « Pourtant, malgré tout, je pense que vous ferez un excellent médecin, je me suis un peu renseigné sur vous, auprès de différentes personnes en ville. Vous avez toutes les qualités pour être un grand médecin, mais seulement si vous arrivez à dépasser votre dégoût des humains en tant qu’entité. » Reposant le briquet sur le bureau, je l’ai éloigner de moi, pour ne plus penser à m’allumer une cigarette et j’ai continué à jouer avec ma sucette pour arrêter d’y penser : « Vous ne trouverez jamais aucun médecin pour vous dire qu’au début de leurs carrière, ils étaient ravi d’avoir affaire à des patients. Moi, au début de ma carrière, j’étais ce que l’on appelle un rat de bibliothéque… Je passai tout mon temps dans les parchemins médicaux et j’évitai au maximum les autres, mais au fur et à mesure des années, les autres sont devenus beaucoup moins contraignant et c’est ainsi que je suis devenu un bon médecin. »

Mon regard fixé sur la jeune femme, je la regardai une dernière fois pour la juger, avant de lui dire d’une voix douce : « Alors, Mademoselle Huyga, qu’est-ce que vous préférez être… Un Chirurgien ou un boucher ? »
Kudo Sukunabikona
(#)Mer 20 Jan - 18:33
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Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça commence très bien.
Il appuie sur le fait que son nom, sa naissance, toutes ces choses qu’on lui rappelle tout le temps, ne lui seront d’aucune utilité ici.
Un très large sourire étire les lèvres de l’Hyûga, qui sent le challenge pointer le bout de son nez.
Ici, elle ne sera pas Hyûga Shizue, nièce du Shodaime Hokage. Non, ici, elle sera Hyûga Shizue, jeune interne en chirurgie.
Ça, il le sait pas, le médecin, mais bon dieu ça lui met une super patate. Elle se sent comme sur un nuage.
L’est cool, ce type.

Étonnamment, il l’est encore plus quand il perce à jour sa réalité.
Shizue n’aime pas les gens. Shizue aime le corps humain.
Shizue ne veut pas parler avec les gens. Shizue veut sauver des vies, mais sans passer par toute la paperasse initiale. Sans avoir à entrer en contact avec les patients.
Sauf qu’il le sait.
Ça doit pas être la première à être comme ça, ni à s’intéresser à la chirurgie pour cette raison.
Quand il lui indique qu’elle devrait plutôt devenir bouchère, ses narines se retroussent, elle plisse les lèvres. Autant, ça la brusque, parce qu’elle s’attend jamais à recevoir une critique aussi directe et acerbe, autant ça lui plaît énormément.

Son manteau de Shizue la nièce du Kage s’est envolé. Propulsé par une violente bourrasque, il a atterri au fond du couloir.
Ici, elle est Shizue. La fille qui n’aime pas trop les gens, qui ne veut que la partie opération de la vie de chirurgien.
Sauf qu’il a raison, Suku – elle a décrété que ce serait plus simple de l’appeler comme ça –, finalement. Elle pourra pas juste faire ça.
Elle doit accepter tout le reste.

Il rebondit, lui indique qu’elle peut quand même être un excellent médecin, notamment parce qu’il a entendu certaines choses à son sujet.
Ça la fait tiquer.
On parle d’elle ?
Parce qu’elle est la nièce de Genkishi, ou parce qu’elle est cool ?
Elle aime à penser que c’est la deuxième option, mais c’est difficile à dire.
Qu’à cela ne tienne, Shizue décide de rester sur cette position.

Suku revient sur sa propre expérience en lui indiquant que ce n’est pas surprenant, au départ, de ne pas trop apprécier les patients. De préférer rester dans sa bulle.
Au début de sa carrière, il était pareil. Il aimait pas ça, préférait les livres.
Ça fait sourire Shizue.
Elle comprend. Elle comprend même beaucoup trop.
Ça la dérangerait presque.

Le silence se fait. Il l’a confrontée.
Il l’a piquée.
Il l’a encouragée.
Maintenant, il veut savoir : Shizue veut-elle être chirurgien ou boucher ?

Son sourire revient.

« J’veux être chirurgien, évidemment. »

Reprendre les choses pas à pas.

« D’abord, merci. On dirait pas, mais ça fait du bien d’être acceptée pour moi. ‘fin, j’sais pas vous, mais j’en ai marre d’être constamment la ‘nièce de Genkishi’. Ah, certes, c’est très bien d’être sa nièce, hein, j’vous dis pas l’inverse. Mais j’suis pas que ça. »

Suku, sur la bonne voie pour avoir Shizue dans la poche ?

« Pour le reste, j’comprends. J’dois vous avouer que, comme j’ai pas beaucoup vécu avec des gens, bah, j’ai pas l’habitude. Pis bon, celle qui m’a élevée était un peu spéciale, un peu cinglée. Elle gueulait beaucoup. Et elle parlait mal. Du coup bon. J’suis pas spécialement la meilleure pour parler, quoi. »

Honnête.
Parce qu’elle est coincée, de toute façon. Alors autant dévoiler ses cartes pour de vrai.

« J’ai du mal avec les gens, j’vais pas vous le cacher, hein. La plupart m’intéressent pas vraiment, quand ils me fatiguent pas simplement. Pourtant, j’sais pas, j’me dis que je peux apporter quelque chose. Et que j’aimerais bien le faire, tout simplement. »

Un sourire plus doux.

« Si vous me dîtes que ça s’améliore, alors je vous crois. J’veux dire, vous êtes dans votre chaise pour une raison. »

Eh bah, oui.
Lucide, la petite. Au moins un peu.

« Alors ouais, j’veux être chirurgienne. Et tant pis si ça veut dire être une interne parmi les internes, si ça veut dire travailler dur. J’ai tout ça, j’veux tout ça. Et j’serai la meilleure de la promotion, vous pouvez compter sur moi. »

On change pas une équipe qui gagne, hein ?
Hyûga Shizue
(#)Mer 20 Jan - 22:19
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J’écoutai ce que me disait la jeune femme, avec beaucoup d’attention et d’intérêt, j’essayai de comprendre les raisons qui la poussait à demander à devenir ainsi une chirurgienne. Je l’avais écouté me parler vaguement de la personne qui l’avait élevée, puis quand elle m’avoua ne pas être intéressé par les gens et cela me plus, car elle était honnête avec moi. L’honnêteté est l’une des choses que je préférai dans la vie. Au fond, être honnête avec les autres et surtout avec soit, est la moitié du chemin pour devenir une bonne personne. Quand elle me fit une petite plaisanterie sur le fait que cela devait surement s’améliorer avec le temps, et que la preuve par excellence était ma présence sur ce siège, j’avais eu un petit rire amusé, avant de la regarder avec intensité. Pour terminer, elle me rappela une nouvelle fois sont désir d’être une chirurgienne et son souhait de devenir la meilleure de la promotion.

« Mademoiselle Hyuga, ne faite pas de promesse que vous n’êtes pas sûr de tenir et je tiens à vous dire en toute franchise que je n’ai que très peu d’envie de travailler en général avec les premiers de la promotion, car ils terminent presque tous par devenir des médecins imbus de leurs personnes et profondément égocentrique » Mon regard était clair et sans équivoque, je voulais qu’elle comprenne exactement ma vision des choses : « Les premiers de promotions vous les reconnaissez très vite à l’hôpital et croyez-moi, ce ne sont pas les meilleurs médecins. » Certes, j’avais été le premier de ma promotion pendant mes années d’études, mais je n’avais jamais perdu le but de ma vie, aider les autres et surtout aider mon pays et mon village. « Mademoiselle Hyuga, je pense que beaucoup de chirurgien et de médecin dans ce complexe aurait été ravi de vous avoir en tant qu’apprenti et interne, je voudrai savoir pourquoi vous avez voulu que ce soit moi, votre mentor ? Je suis peut-être un médecin plutôt sympathique selon mes collègues, mais je ne pratique nullement le favoritisme, je prône un travail sérieux et même très stricte. Il se peut que vous me détestiez, car je ne laisserai passer aucune erreur. Alors pourquoi moi ? »
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(#)Jeu 21 Jan - 19:59
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Il la prend pour qui, en fait ?
Il est là, avec ses petites phrases toutes faites, ses avis bien forgés, ses certitudes parfois infondées. Ce sont des choses qu’il a vues, qu’il utilise pour se forger des certitudes.
Mais il est médecin, ne sait-il pas que l’Homme, par essence, est fait d’une telle matière que deux de la même espèce ne se ressembleront jamais totalement ?

Shizue tique.
Elle n’aime pas la manière qu’il a de lui présenter les choses.
Elle n’aime pas cette prise de haut qu’il réalise là.
Il est dans son siège pour une raison, oui, sauf que plus ça va et moins elle la comprend. Moins elle la trouve.
Ça la gêne.
Parce qu’elle ne peut pas être dirigée par quelqu’un qui, au fond, paraît suffisamment imbu de sa personne pour lui donner des leçons sans la connaître.
Ça va peut-être lui coûter cher, mais tant pis.

Elle hausse les épaules, un sourire aux lèvres.

« J’pense que vous faîtes erreur sur beaucoup de choses, monsieur Kudo. »

Oh, oui.
Peut-être que ça va lui coûter cher.
Mais Shizue est Shizue.
Le principe d’avoir la langue dans sa poche, elle connaît pas.

« Vous me dîtes de ne pas faire de promesses sous un prétexte X ou Y. Grand bien vous en fasse. Néanmoins vous ne me connaissez pas assez pour savoir de quoi je suis capable, d’une part, ni pour vous permettre de me faire la leçon d’entrée de jeu d’autre part. Je suis pas sûre, non plus, que vous puissiez vous-même décider qu’est-ce qui fait d’un médecin le meilleur de sa catégorie, auquel cas vous seriez déjà chef de service ou encore directeur de l’hôpital. »

Prend une pause pour appuyer ses propos.

« Ensuite, si je suis ici, c’est pas parce que je souhaite quelqu’un en particulier, simplement parce que je cherche un mentor et que vous êtes le nom qu’on m’a donné. »

Un sourire plus grand encore.

« Vous me dîtes depuis le début que je serai pas privilégiée, que je serai pas la petite princesse Hyûga qu’on me fait être malgré moi depuis mon arrivée ici. Eh bien, super, donc il serait p’têt’ temps que ça arrive, non ? Depuis le début, vous me balancez des conclusions que vous avez tirées à force de bosser ici, comme si vous cherchiez à me faire peur. »

Penche la tête.

« Sauf que si j’avais peur, j’aurais pas quitté ma campagne pour venir à Konoha. J’aurais pas manifesté l’envie d’être ici. Arrêtez de me prendre pour la petite princesse en sucre que vous allez briser, ça nous permettra déjà de commencer sur une bonne base. Vous savez pas qui je suis, de la même manière que je sais pas qui vous êtes. J’ai donc le respect de ne pas porter de fausse accusation à votre égard ou même de réserver mon jugement. J’pense que pour être un bon enseignant, faut être capable de faire la même chose. »

Elle se remet au fond de son siège, soutient son regard sans faillir.
Oh, peut-être que ça va lui déplaire, peut-être pas.
Elle n’en a rien à faire.

« Je vais donc vous poser la question pour de bon : est-ce que vous acceptez de faire de moi votre élève ? Comme vous l’avez dit, si ça vous convient pas, bien d’autres l’accepteront et j’aurai aucun mal à aller frapper à une autre porte. »

Ces privilégiés. Grimpés sur leurs fauteuils en cuir, persuadés qu’ils dominent le monde.
Alors qu’ils ne sont rien de plus qu’un énième rouage dans une grande machine.
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(#)Lun 25 Jan - 18:36
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J’écoutais la jeune femme devant moi, avant de la regardé droit dans les yeux. Elle avait une façon de parler à la fois franche et parfois, un peu puéril… Mon regard devint très rapidement amusé, une lueur de malice s’allumant dans mon regard bleu azur. Je l’avais regardé avant qu’elle ne termine et cela me fit sourire avec beaucoup de plaisir et de désir : « Excellente réaction, Mademoiselle Hyûga . Vraiment très bien » Les bras coincés sous mon menton, je la regardai avec beaucoup de plaisir et d’amusement, avant de continuer en lui disant : « Enfin, je n’en n’attendais pas moins de vous. Je voulais savoir si vous aviez le cran et le courage de montrer votre opinion et votre vision des choses, à une personne qui possède un bagage plus important que vous, à cause de son expérience et de ses années de service. » Ma sucette tournant dans ma bouche, elle diffusa un arome de framboise, tandis que j’avalais ma salive. « Il s’agit d’une leçon assez importante que je viens de vous donner Mademoiselle Hyûga. Un chirurgien n’est pas seul au bloc et même le meilleur d’entre nous, n’est pas seul au bloc, il est toujours accompagné d’une équipe et parfois même d’un second spécialiste. Vous devez être capable d’imposer votre opinion, surtout si vous avez raison, car vous seul savez ce qui est bon de faire. »

Mon regard azur dans celui de la jeune femme, je lui avais sourire avec douceur, comme un mentor sourit à son étudiante avant de lui donner une leçon : « Je peux vous donnez tout le bagage possible sur la chirurgie, mais c’est vous qui saurez quoi en faire. Vous devez avant tout penser par vous-même et donner votre avis. Prendre le temps de parler et de donner son avis peut faire la différence entre sauver un patient ou le tuer. Est-ce que vous comprenez, Mademoiselle ? » Me redressant sur mon fauteuil en cuir, je m’étais levé de mon siège, avant de regarder la jeune femme : « Mademoiselle Hyûga , veuillez me suivre maintenant, je vais vous enseigner une des techniques qui est surement la plus utile pour tout chirurgien » Sortant du bureau, avec la jeune femme sur mes talons, nous avons traversé l’hôpital, avant de descendre dans ses entrailles. A mi-chemin de notre destination, j’avais regardé Shizue pour lui poser une question : « A votre avis, Mademoiselle, qu’elle pourrait être la technique que je vais vous enseigner ? »
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(#)Lun 25 Jan - 21:56
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Et c’est tout ?
Elle le regarde un instant, éberluée. Donc il se fait rabrouer sur son propre terrain et il ne dit rien ?
Genre, ça lui va ?
Il s’est pris une démonstration d’irrespect comme jamais, le genre de démonstration qui fait que Genkishi lui met trois tatanes derrière la nuque, mais il a rien dit ?
Il est complètement en accord avec ça ?
Quoi ?
Comment ?

Shizue l’observe longuement, pas sûre d’avoir compris ce qu’elle vient de vivre.
Elle lui a mis un taquet, une mandale, elle l’a titillé et lui en a mis plein la gueule, mais, c’est tout ?
Soit il n’a pas de répondant, soit il s’en fout autant qu’elle.
Ça lui fait bizarre.
Elle ne sait pas où positionner Suku’. Soit c’est une chiffe, soit c’est un génie.
Pour le moment il est davantage dans le panier de la chiffe, faut se l’avouer.
M’enfin, peu lui importe, tant qu’il continue sur sa lancée.
Elle en saura davantage à force de traîner autour de lui.
Alors, ça la choque pas moins, hein ; juste qu’elle s’en fout, quoi. À un moment faut faire avec son temps et avec ce qu’on lui donne.
Quand la vie offre un citron … bref.

Elle opine du chef, sans rien dire.
À ce stade, lui répondre lui paraît stupide. Elle n’a rien à ajouter, rien à confirmer, rien à modifier.
Il est content, soit.
Il attend d’elle qu’elle ait du répondant, soit aussi. Elle fera avec.
Mais lui répondre, là ? Non, aucune utilité.

Quand il rebondit et lui explique qu’il va pourra lui donner le bagage nécessaire, mais que son travail sera avant tout de savoir s’en servir, Shizue se contente de hocher la tête une nouvelle fois.
Bien sûr qu’elle comprend.
Et parler, même quand c’est purement irrespectueux, la brune sait faire. Ça, ça risque pas de lui poser problème.
Mais là, vraiment, elle sait pas.
Ça la souffle.

Il se lève de son siège, décide de l’emmener pour lui enseigner quelque chose.
Bon, ça, au moins, ça relève le niveau.

Il la traîne dans le dédale de couloirs de l’hôpital, en s’enfonçant progressivement vers ses entrailles. Un marche lente mais pratique : Shizue prend le temps de s’imprégner de tout ce qu’elle voit.
Cet endroit sera son futur repaire, là où elle passera le plus clair de son temps. Autant savoir où elle met les pieds le plus vite possible.

La dernière question attrape son attention, la force à parler.
Elle va devoir s’exprimer.
Bon, bon, bon.

« Euh. »

Toutes les piques possibles et imaginables passent par son esprit, mais elle les réprime.
Ce n’est plus le moment.
Peu importe comment est son mentor, tant qu’il lui apprend des choses.
L’aspect relationnel, elle s’en fout un peu.
Ses réflexions repartent dans le bon sens, laissent complètement tomber le caractère de Sukunabikona pour se focaliser sur l’important.
L’instant présent.
Le début de son apprentissage.

« Eh bien, j’dirais quelque chose qui me permette de soigner efficacement. La base, pour un chirurgien, ça doit être la maîtrise du scalpel. Ceci dit, j’me dis que ce serait trop facile comme entrée en matière, donc vous avez probablement prévu autre chose. Quelque chose de plus simple, p’têt’, mais de plus inattendu. »

Elle pose ses iris incarnats sur son mentor.
De quoi est-il réellement capable, finalement ?
A-t-il plus d’intelligence que de répartie ?
Parce que là, vraiment, ce serait le pompon.

Shizue observe tout autour d’elle, sans trouver de véritable réponse à sa question.
Pour le moment, tout n’est que suppositions.
Et un peu de doutes, aussi.
Mais ça, peu importe, le temps les fera disparaître.
Peut-être.
Hyûga Shizue
(#)Jeu 28 Jan - 17:52
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J’avais écouté la jeune femme, avant qu’elle ne dise d’une voix manquant un peu de respect pour me plaire, mais j’avais passé outre en songeant que c’était le début, nous verrons bien comment elle sera dans l’avenir. Si elle commençait comme ça, il y a un très grand risque qu’elle termine par devenir comme beaucoup des chirurgiens, imbus de leurs personnes, avec un complexe de dieu. Je l’avais entendu répondre à ma question et je lui avais rétorqué en souriant doucement : « Bien raisonné. Je vous vous apprendre aujourd’hui, une technique secrète de mon clan. La technique d’analyse. »

Nous avions terminé notre longue descente dans les organes de l’hôpital, j’avais vu une porte avec une pancarte où il avait inscrit : Morgue. Ouvrant l’une des portes battantes, j’y étais entré et avec à ma suite, la jeune femme. L’homme présent dans le bureau, s’approcha de notre duo et tendit la main vers moi. Je lui avais donc serré la pince, avant de lui dire d’une voix douce et professionnel : « Bonjour, j’aimerais faire apprendre la technique d’Analyse à ma nouvelle interne. Est-ce que vous auriez quelqu’un pour cela ? » L’homme me regarda avec un grand sourire, avant de me dire d’approcher pour nous montrer une femme de cinquante-cinq ans environ qui était couché sur la table. « Je vous remercie beaucoup » Prenant le dossier, je l’avais lu assez rapidement, avant de me tourner vers la jeune femme. « Mademoiselle Hyûga, voici Madame Antanori. Voici, votre premier apprentissage » Utilisant les mudras de ma technique, j’ai laissé mes mains s’illuminer de bleu avant de les approcher du corps pour laisser mon chakra s’écouler dans le corps de la personne pour apprendre les causes de sa mort. Une fois fait, j’ai laissé le chakra me revenir pour en prendre connaissance. « Cette technique fait parti des plus importantes de chaque membre du corps médical, qu’il soit médecin, infirmier ou chirurgien. Je me sers de mon chakra, afin de faire une analyse du corps du patient. Une fois que ceci a fait le tour du corps, je le laisse me revenir, jusqu’à apprendre les problèmes de santé. Pour utiliser cette technique, vous devez apprendre à bien contrôler votre chakra »
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(#)Jeu 28 Jan - 18:52
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Une technique secrète de son clan.
Les Kudo sont reconnus pour être de grands médecins, apparemment. Le complexe porte leur nom. Reste à savoir si leur descendant fait honneur à leur réputation.
Pour le moment, c’est pas trop mal.
Ça pourrait être mieux, mais c’est pas non plus un gros ploucos. Juste une chiffe.

Ils avancent tranquillement dans l’hôpital.
Il profite de la marche pour lui annoncer que la technique en question sera celle de l’analyse. Jusque-là, bon. Ça va.
Il doit s’agir d’un truc passant par le chakra, une sorte d’étude minutieuse grâce à l’aura verdoyante du chakra médical, quelque chose comme ça.
Ou alors c’est quelque chose de super compliqué, avec une loupe et c’est beaucoup moins facile, mais p’têt’ un peu plus drôle.

Ils arrivent jusqu’à la morgue, où Suku’ serre la main du gars présent à l’origine. Elle ? Bah rien. Il la regarde vite fait, sans trop y faire gaffe. Ils échangent un signe de tête, sans plus.
Bon.
Shizue sera « la nouvelle interne », le mec de la morgue n’en saura pas plus et, vous savez quoi ? Bah elle non plus.
Eh bien, pourquoi pas, au fond.
L’Hyûga ne bronche pas, se contente de suivre le mouvement.

Le type leur donne à étudier une femme d’une cinquantaine d’années plus ou moins.
Évidemment, vu l’endroit où ils se trouvent, cette femme est morte. La technique d’analyse, en toute logique, devrait servir à déterminer les causes du décès, ou quelque chose comme ça.
Shizue opine du chef.

Suku’ se saisit du dossier, le lit. Il présente le cadavre à la nouvelle interne.
Madame Antanori. Elle sera le sujet de son premier apprentissage.
Encore une fois, pourquoi pas !

Le médecin concentre du chakra dans ses deux mains, libérant une aura bleutée tout autour. Il les déplace tout au long du corps et, une fois fait, il s’arrête.
Apparemment, en faisant ça, il laisse le chakra faire le tour du corps de la cible, ce qui lui donne les informations nécessaires.

Son entrée en matière est simple : elle doit apprendre à contrôler son chakra.
Et là, y a un silence.
Un long et lourd silence.

Il vient de dire. À une Hyûga.
D’apprendre à contrôler son chakra.
Là, il vient de dire ça à une Hyûga.
Le clan qui le maîtrise par excellence.
Il a vraiment fait ça.

Shizue penche la tête, laisse le silence se prolonger.
Y a un malaise dans cette morgue, quand même. Même le mec du fond l’a capté.
Alors elle attend.
Puis, quand elle a décidé que la blague a assez duré, elle concentre son chakra autour de ses mains, laissant apparaître une aura verte tout autour.

« Comme ça ? »

Un large sourire provocateur étire ses lèvres.
Ah, il la prenait pour une femme imbue d’elle-même ? Une sale gosse ? Une mauvaise élève ?
Peut-être ne s’est-il pas trompé.
Ou peut-être en a-t-elle ras-la-casquette qu’il la prenne pour une novice.

« Ouais, ça j’sais faire. Mais si c’était que ça vous seriez pas mon mentor, hein ? »

Elle tarit l’éclat du chakra autour de ses mains, reporte son attention sur le cadavre.

« Le fait est que, quand je fais juste ça, je n’ai accès à aucune information. Donc j’imagine qu’il y a un p’tit truc en plus. Le p’tit truc qui fait que c’est une technique secrète de votre clan, m’voyez ? »

Ouais, peut-être que c’est une sale gosse. Et une mauvaise élève.
Et peut-être qu’elle est fatiguée d’être prise pour une plouc, ou d’avoir sans cesse de mauvais jugements dans sa direction.
Peut-être n’a-t-elle pas pioché le bon mentor pour entrer dans la médecine.

Ou peut-être doivent-ils se nourrir de l’un et de l’autre pour parvenir à quelque chose, qui sait ?
Un résultat satisfaisant, ou au moins meilleur que celui-ci.
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(#)Lun 1 Fév - 17:47
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D’agacement, je faisais claquer mes doigts sur la table en écoutant la jeune femme. Je l’avais regardé droit dans les yeux, avant de dire à mon collègue : « Vous pouvez nous laisser seul ? » Le médecin de la morgue haussa les sourcils et inclina la tête avant de partir de la pièce. Une fois que cela fut fait, je m’étais tourné vers la jeune femme.

« En effet, mademoiselle Hyuga, vous faites parti d’un des clans maîtrisant le mieux le chakra à Konoha, voir même dans tout les pays, mais si vous étiez capable de vous en servir pour soigner des personnes vous ne serez pas là à me demander mon aide pour que je sois votre mentor » Je la regardai droit dans les yeux avant de continuer : « J’ai accepté d’être votre mentor, car je vois un gros potentielle en vous, mais si vous ne changez pas de ton, quand vous vous adressez à moi, je vous enverrai vers un de mes confrères qui sera ravi d’avoir une étudiante comme vous. »

J’avais laissé passer une première fois où elle me parla mal, mais j’allais devoir mettre des barrières très strictes, si on voulait travailler en bonne intelligence. « Comme je vois que la douceur et la gentillesse n’est pas la bonne solution, je vais devoir me montrer plus stricte. Premièrement, quand vous vous adressez à moi, veuillez à respecter l’étiquette, vous êtes une étudiante et moi, votre professeur. Donc tachez de ne pas l’oublier. Ensuite, si je vous montre une technique, c’est qu’elle a son utilité, je ne vous apprends pas quelque chose pour faire joli ou pour épater la galerie. » C’est à ce moment précis, ou je regrettai énormément d’avoir arrêter de fumer. Mon regard se fit plus stricte et je me suis écarté du corps : « Maintenant, montrez-moi ce que vous valez. Trouvez la raison de la mort de la femme ici présente » Je m’étais écarté par la laisser faire son travail.
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(#)Mer 3 Fév - 12:40
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Engouffrée dans son insolence, Shizue a fini par exploser la barrière. Elle a tout détruit, n’a rien laissé en place.
Tout n’est plus que ruines, dents crispées et envies de meurtres.
Le temps s’est figé.
Le médecin légiste a été renvoyé.
Le silence est tombé.
Puis il a été brisé à son tour, presque aussi violemment que les nerfs de Sudokubikini se sont fait broyer.
Ça a glissé.
Ça a glissé vite, loin.

Il s’est brusqué, s’est froissé.
Et il a déversé toute la bile présente dans son estomac. Tous ses muscles se sont contractés et il a décidé que c’en était assez.
Seulement maintenant ?
Un large sourire étire les lèvres de Shizue.
Ah, seulement maintenant.
Donc il a fallu qu’elle le titille sur ses compétences en médecine pour que ça se déclenche ?

Par contre, il y a quelques erreurs dans son discours, là.
Quelques petites erreurs, vraiment minuscules.
Elle attend qu’il finisse, hoche doucement la tête chaque fois qu’il rebondit.
Oui, oui, les soins. Oui, oui, les autres professeurs.
Oui, oui, l’étiquette, le professeur, l’élève.
Oui, oui, l’utilité de la technique.
Elle sait tout ça, Shizue.
Elle le sait et elle n’en a rien à carrer.
Donc, quand il a fini et qu’il lui ordonne de travailler pour savoir comment est morte la femme, l’Hyûga décide qu’il est temps de faire les choses correctement.
Pas à pas.
Comme ça aurait dû être fait depuis le début.

« Allons, allons, Doc’. Plusieurs choses. »

Son sourire a disparu de ses lèvres.
Elle est plus froide, plus mature.
Plus adulte.
Bien loin de la Shizue qui remue les lèvres pour lancer des piques.

« Premièrement, je suis contente que vous soyez le médecin qu’on m’a recommandé. Vous n’êtes probablement pas le meilleur de votre catégorie, mais vous êtes sérieux, calé et vous savez où vous allez. Par contre, si vous voulez que nous travaillions ensemble dans de bonnes conditions, va falloir que vous arrêtiez de me prendre de haut. »

Un sourire.

« Vous avez commencé dès mon arrivée et vous n’avez pas cessé de le faire depuis. Vous êtes mon supérieur, d’accord, mais vous n’êtes pas un super-héros, ni un Dieu. Au-delà de vos compétences en médecine qui font de vous mon aîné, vous êtes le même être humain que moi. À partir de là, si vous souhaitez que je vous respecte, il va sans dire que vous devez apprendre que je ne suis ni une sous-merde, ni une débile qui ne sait pas utiliser ses dix doigts. Je sais soigner. Je suis venue vous voir non parce que je ne sais pas soigner, mais parce que j’aimerais mieux soigner. Nous devenons ainsi mentor et élève, certes, mais nous sommes aussi des collaborateurs. Me prendre de haut ne vous rendra pas meilleur, au contraire. Vous faîtes exactement ce que vous reprochez à vos confrères hautains. »

Soupire.

« Deuxièmement, je reconnais vos compétences et n’ai aucun mal à saluer vos connaissances, mais si vous persistez à me prendre pour une idiote et me poser des questions auxquelles je ne peux pas répondre, simplement pour pouvoir me descendre, je continuerais de vous envoyer paître. »

Croise les bras sur sa poitrine.

« Je n’aime ni l’étiquette, ni les conventions sociales insupportables qui régissent notre monde et nous transforment en connards hautains et coincés du cul. Je sais que vous êtes humain. Je sais aussi que vous êtes gentil, avec une véritable sensibilité pour autrui. C’est ça, que je veux voir. Pas le masque insipide du médecin trop fort qui considère que tous ses élèves lui sont inférieurs. »

Pas de déséquilibre.
Il est comme elle, elle est comme lui.

« Vous pouvez être de la famille de médecins la plus prestigieuse du Yûkan, j’en ai honnêtement rien à foutre. Je suis la nièce de votre Hokage, pourtant je me permets pas de vous prendre de haut en vous disant que vous êtes un mauvais ninja, ou que je vous dépasse grâce à l’entraînement qu’il m’a fourni. J’entends que ce respect soit mutuel. »

Shizue décroise les bras, hausse les épaules.

« Cessez de me considérer comme une petite conne insupportable et débile, je cesserai de vous attaquer à la moindre réflexion que vous me ferez. Si cela vous convient, alors nous pourrons travailler ensemble et vous verrez que je ne suis pas qu’une teigne. Si cela ne vous convient pas, alors effectivement, nous pourrons mettre un terme à cette collaboration. »

Il veut des limites, voici des limites.
Pas de raison qu’il soit le seul à avoir du pouvoir.
Ils sont fait du même bois, il est temps qu’il l’imprime.
Hyûga Shizue
(#)Mar 23 Fév - 15:58
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Recontre avec une interne

Je regardai la jeune femme et j’écoutai avec beaucoup d’attention ce qu’elle me disait. Derrière la porte, le médecin légiste devait bien se fendre la poire. J’écoutai ce quelle me disait, avant de prendre l’une des sucettes dans ma blouse, avant d’en retirer l’emballage pour la glisser ensuite dans ma bouche. Il fallait que je me calme les nerfs très vite, sinon cela allait très mal finir. La seule chose que je comprennait dans son discours était qu’elle n’avait absolument rien compris à notre entretien depuis tout à l’heure.

 « Alors cessez de vous comporter comme telle »

J’avais dit cela d’une voix froide, sans douceur et abrute. Clairement, je lui avais dit qu’elle se comporter comme une petite conne insupportable et débile. Je voulais que ce soit claire entre nous pour commencer.

 « Ensuite, j’avoue que je ne comprends pas très bien, les moments où j’ai fait montre d’une narcissisme et d’égo. La seule attitude que j’ai eu depuis le début, c’est de me montrer patient et de vous expliquer les choses telle quelle. Ce n’est en rien pour me faire mousser, ce n’est ni mon genre, ni très utile pour la suite de l’aventure. »

Si elle ne comprenait pas clairement ce que je voulais dire par là, autant qu’on arrête là, notre conversation et notre travail ensemble. Reprenant une longue respiration, j’avais continué mon discours en prenant une voix un peu plus calme :

 « Apprenez, Mademoiselle Hyuga, que si je vous ai dit ces mots tout à l’heure, c’était juste pour vous faire comprendre les choses, pour que tu puisses saisir toutes les nuances du métier que vous désirez faire votre. Je n’ai eu aucune envie que vous puissez croire que je me sentais supérieur à vousd’une quelconque manière et si vous avez cru cela, eh bien, je m’excuse. »

Regardant la jeune femme, j’avais pris une nouvelle inspiration, avant de lui dire d’une voix douce et chaleureuse :

 « Est-ce qu’on peut se mettre au travail ou alors, on continuer de se chamailler pour des mots qui n’ont pas été compris ? »
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(#)Mar 23 Fév - 18:07
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Droit dans les limbes.
Elle l’a entraîné loin, très loin, jusqu’au bout de ses limites. Elle les a éprouvées, encore et encore, jusqu’à ce qu’il finisse par craquer.
Et quand il a craqué, elle a trouvé bon d’en remettre une couche pour l’achever.
Au début, il faut l’avouer, Shizue pense que ça a raté. Une énième glissade, qui la mène à se dire qu’il faut qu’elle arrête les frais, qu’ils ne pourront pas s’entendre. Qu’ils vont forcément se mettre sur le bec et qu’ils ne parviendront à rien. Pas une bonne équipe, en somme.
Et puis, au fur et à mesure, la condescendance s’efface, disparaît complètement. Il n’a pas voulu qu’elle l’interprète ainsi, encore moins qu’elle se sente inférieure. Ce n’était pas ça, au contraire. Il lui mettait simplement le manteau de médecin sur les épaules avec ses réalités et ses difficultés.
Shizue soupire.

Il aura fallu qu’ils se jettent des casseroles à la figure pour parvenir à ce résultat ?
Cette collaboration ne part pas de la meilleure des manières, mais la réaction de Sukunabikona lui semble parfaitement exemplaire.
Elle hoche doucement la tête.
Quand il reprend la parole et lui demande s’ils sont bons pour reprendre, l’Hyûga sourit.

Ouais, elle a obtenu ce qu’elle voulait.
Une relation de médecin à futur médecin, pas de supérieur à inférieure. Une relation humaine, qui ne peut que promettre de belles réussites.
Peu importe qu’elle l’apprécie ou non, elle n’est pas là pour ça. Elle est là pour apprendre de lui, dans le respect plus que dans l’appréciation.
S’ils parviennent à s’entendre et à devenir plus qu’un supérieur et une subordonnée – à savoir des connaissances ou des amis, rien de plus, entendons-nous bien – alors, pourquoi pas. Mais ce n’est pas la priorité du jour.

« Ça me convient. »

Et alors, un vrai sourire orne ses lèvres. Une mimique sincère, qu’elle ne mime pas ou n’affuble d’aucun sous-entendu.
Leur collaboration commence pour de vrai.

Shizue se déplace, retourne auprès du macchabée. Heureusement que les morts n’entendent plus rien, hein ?
Le légiste a dû adorer sa petite scène, ceci dit. Improvisée rien que pour ses beaux yeux.
La brune se penche au-dessus de la femme.

« Là, vous voyez, je peux vous dire à l’œil ce qui a pu causer les lésions externes, mais, à moins de l’ouvrir, je suis incapable de savoir ce qui cloche en interne. Je saurais la soigner, si je devais le faire, mais je ne sais pas comment faire pour que mon chakra médical me serve de loupe. »

Elle pose un doigt sur son menton, pensive.

« J’imagine qu’il faut que je conçoive différemment ce que je veux faire, peut-être en concentrant moins de chakra lorsque je le fais ? »

Des pistes, encore des pistes, toujours des pistes.
Mais elle n’en sait rien, Shizue. Ses connaissances se limitent à l’étude interne, réalisée avec les yeux, non avec le chakra. Et le Byakugan, malheureusement, ne lui permettra pas de répondre à ses questions.
Pas cette fois.
Elle n’a plus qu’à s’en remettre à son mentor.
Hyûga Shizue
(#)Lun 1 Mar - 16:50
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La seconde plus grande aventure d'une vie [Suku] Itaru-a3-1
APPRENTISSAGE

Bien… Maintenant que tout avait été dit, nous allions pouvoir enfin commencer à discuter et à travailler en bonne intelligence. Et je ne pouvais que remarqué que la jeune femme avait un sacré tempérament et étrangement, je sentais que j’allais adorer travailler avec elle. Comparé à certain de mes étudiants, elle en voulait et serait surement l’une des rares qui obtiendra le diplôme tant convoité de Médecin du Complexe Kudo Rea. Me reculant, afin de lui laisser le champ libre, je l’écoutai avec beaucoup d’attention, avant de comprendre ce qu’elle disait.

Tout d’abord, elle me parla de ses connaissances qu’elle pouvait observer à l’œil nu, puis elle me dit que sans l’ouvrir, elle était incapable de voir à l’intérieur sans ouvrir le corps présent devant nous. J’avais eu un sourire franc, avant de continuer à l’écouter me parler. Elle me posa une question et même une très bonne, sur le fait de concentrer moins de chakra pour utiliser la technique. Elle n’avait pas tout à fait tort et j’allais pouvoir lui répondre :

 « Mademoiselle Hyuga, c’est une excellente réflexion que vous vous faîtes. Avant tout, je vais vous parler de cette technique. A la différence des techniques médicales ordinaires, la technique d’analyse vise à envoyer un peu de son chakra dans le corps de son patient, puis de le laisser parcourir le corps petit à petit, jusqu’à le refaire revenir à soit avec toutes les informations majeures. Je vais vous montrer »

M’approchant de la jeune femme, j’avais activé ma technique de l’analyse, avant de poser ma main sur son bras, pour laisser mon chakra faire lentement le tour de son corps pour me revenir ensuite, avec toutes les informations. Après avoir retirer ma main de son bras, j’avais eu un sourire franc pour la jeune femme, elle n’avait pas beaucoup de problème, même si elle devrait surveiller un peu son taux de sucre.

 « Vous avez pu sentir en vous, la dose idéale de chakra dont vous avez besoin pour cette technique. Il y a deux écueils à ne pas atteindre quand on utilise cette technique. Le premier trop de chakra blessera le patient et trop peu cela n’apportera pas suffisamment d’information. Pour ce faire, Mademoiselle Hyuga, il faut que vous vous concentriez en premier sur le chakra que vous voulez créer. De base, comme vous le savez parfaitement, un ninja utilise son chakra de plusieurs manières, mais il n’y a que très peu de personne qui possède naturellement un chakra médical. C’est pourquoi, vous devez vous concentrer pour créer du chakra médical. »

M’arrêtant pendant quelques secondes, je l’avais regardé avant de lui montrer le chakra médical que je pouvais créer. Celui-ci apparut sur ma main et il était de couleur bleu ciel.

 « Une fois, le chakra médical créé vous devez apprendre à le doser. Chaque technique médicale que vous apprendrez nécessite une quantité plus ou moins importante de chakra. Des techniques d’analyse qui nécessite peu de chakra, ou alors, créer un scalpel de chakra sont deux niveaux différents de technique médicale. »

Souriant doucement à la jeune femme, j’avais terminé en lui disant d’une voix douce et professionnelle :

 « En tant que membre du clan Hyuga, vous avez une prédisposions naturelle pour la maîtrise du chakra et pour réussir cette technique, vous allez devoir mélanger vos enseignements de votre clan avec le chakra médical. »

Me reculant pour lui laissant la place libre, je l’avais regardé doucement :

 « Fermez les yeux et concentrez-vous, une fois que vous êtes prêtes, essayez. »



Dernière édition par Kudo Sukunabikona le Mar 9 Mar - 1:43, édité 1 fois
Kudo Sukunabikona
(#)Lun 1 Mar - 19:46
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Incapable de voir à travers les tissus humains, excepté pour surveiller le système chakratique d’une personne. C’est exactement pour ce genre de savoirs qu’elle est là, Shizue. Pour combler ses lacunes, pour apprendre.
Si Sukunabikona n’est pas l’enseignant le plus simple à approcher, s’il a un petit côté hautain, il suffit de savoir lui rentrer dans le lard pour que la situation se calme.
Après avoir tapé sur sa tête une bonne fois pour toutes, elle a fini par trouver un terrain d’entente.
Oh, elle est pas facile à vivre non plus, faut bien l’avouer. Râleuse, obstinée, têtue, incapable de faire preuve de tact ou de savoir quand fermer sa grande gueule – oui oui –, Shizue n’est pas un modèle de vertu. Alors, forcément, quand elle se heurte à quelqu’un qui sait pas la fermer non plus, ça cogne.
Puis ça se tasse.
Et ça donne une collaboration plus que prometteuse.

Le médecin explique alors les rudiments de la technique à l’Hyûga.
À l’origine, les techniques médicales nécessitent une concentration dans la paume des mains, pour déverser progressivement l’énergie sur une blessure de manière à la refermer, ou la soigner.
Cette fois, c’est différent. Pour que l’analyse fonctionne, il faut envoyer de ce chakra dans le corps d’autrui. Une fois dans l’organisme, il fait son chemin, permettant d’avoir une vision globale des problèmes internes.
Puis, il revient.
Une fois revenu, il est porteur de toutes les informations nécessaires.

Shizue hoche la tête.
Y a pas à dire, ça claque.

En guise de démonstration, Suku’ déverse dans son bras une petite quantité de chakra. Ça fait comme des chatouilles, une sensation à peine perceptible qui disparaît rapidement.
Une fois l’analyse finie, le médecin enlève sa main du bras de l’apprentie chirurgienne. Elle l’observe sans rien dire, intriguée.
Il n’a rien à lui annoncer, donc c’est qu’elle va bien, hein ?
Hé, on sait jamais. Les examens surprises, là, c’est pas fameux. Ça peut mener à une annonce bien triste sans même qu’on l’ait anticipée.
Quelle plaie.

Il poursuit en lui donnant davantage de détails sur l’analyse qu’il a menée.
D’abord, faut y aller doucement. Il faut une dose précise de chakra : trop, ça peut blesser, pas assez, ça ramène pas assez d’informations. Faut être minutieux, sinon ça marche pas.
Ça, Shizue le note en rouge dans un coin de sa tête.

Il finit sa démonstration en théorisant sur le chakra médical. Il n’est pas toujours naturel, il faut d’abord le créer.
Ensuite, le doser.
Enfin, l’appliquer.
Ça, ça passe.
Facile.

Elle garde à l’esprit que le chakra médical aura différentes applications en fonction de la quantité générée. Une analyse n’en demande pas beaucoup, davantage permet de créer un scalpel. En bref, il s’agit encore et toujours d’une question de quantité.
Bon, ça va, du coup ; ça se rapproche un peu des enseignements Hyûga.

Comme le dit le Kudo, elle a des prédispositions pour le maniement du chakra, donc, forcément, ça l’aide un peu. Maintenant, reste à mettre tout ça en application avec le chakra médical.
Si elle sait le faire pour soigner, elle peut moins s’en vanter pour analyser.

Le blond quitte le devant de la scène et y propulse Shizue.
Ok, alors.
Premièrement, se concentrer.
Deuxièmement, générer du chakra médical.
Troisièmement, en insuffler une petite quantité dans le corps de la personne visée.
Là, elle veut analyser tout le corps, pour déterminer les causes du décès. Donc il en faut un peu plus que pour le bras, non ?
Quoique.
Non, quand il a fait ça sur son bras, il a quand même tout analysé.
C’est toujours global. Donc pas de quantité « en fonction de ». C’est plus ou moins toujours la même.

Shizue s’approche du macchabée.
Elle pose une main sur son bras, insuffle une petite quantité de chakra.
Ça fait le tour, comme prévu. Son Byakugan, activé avant de commencer la manipulation, lui permet de voir le mouvement de son chakra dans le système de la défunte.
Il fait tout le tour, jusqu’à lui revenir.
Mais elle n’en apprend pas assez.

« Ah. »

Elle se tourne vers Suku, ses prunelles devenues blanches, cerclées de nerfs boursouflés.

« Alors, j’ai la théorie, mais j’ai besoin d’un poil plus de pratique. J’ai une question pas éthique du tout, chef, donc vous m’tapez pas hein. Mais, euh. »

Un instant de latence. Comment on demande ça à un médecin ?

« C’est pas grave si je lui fais un bleu en mettant trop de chakra, si ? J’aime autant savoir si je peux causer une plaie de plus, que je soignerai, hein, évidemment. »

Tâter le terrain, voir à quel point elle peut l’expérimenter.
Avec autorisation, évidemment.
Hyûga Shizue
(#)Lun 8 Mar - 18:04
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La seconde plus grande aventure d'une vie [Suku] Itaru-a3-1
APPRENTISSAGE

Voilà… Les choses étaient parfaitement claires et nous pouvions maintenant, nous mettre au travail… Ce n’était pas trop tôt dirait certaines personnes, mais pour le moment, la jeune femme présente devant moi commençait à faire ses tests. Comme je m’en doutais un peu, la jeune femme n’y était pas arrivée du premier coup, et elle avait activé son Byakugan… C’était une excellente idée, en laissant son dojutsu activé, elle allait pouvoir voir le mouvement de son chakra. La technique du Byakugan était ce qui avait donné cette idée à mon père de créer la technique de l’œil du guérisseur, mais c’était une technique que je lui enseignerai surement un autre jour.

Pour commencer, elle se débrouilla plutôt bien et j’étais même amusé de la voir réussir avec une telle facilité à contrôler son chakra, mais après tout, elle est une Hyuga, donc c’était presque naturel chez elle. Tandis que je l’observai, elle recula avant de me regarder dans les yeux. Et tout à coup, la jeune femme me parla pour me dire quelque chose d’étrange, surtout, si je ne devais pas la taper.

Alors qu’elle finit par me poser la question, je n’avais pas pu retenir un éclat de rire, avant de la regarder à nouveau avec douceur :

   « Primo, je ne vais pas vous taper. Je ne suis pas ce genre d’enseignant »

Je continuai à rire, avant d’essuyer une petite larme qui s’était approché du coin de mon œil, suite à mon éclat de rire. Retrouvant mon serieux, je regardai la jeune femme, avant de lui dire doucement :

   « Pour en revenir à votre question, Mademoiselle Hyuga. Sachez que si vous mettait trop de chakra, vous ne ferais pas de bleue à cette dame, mais vous la brulerez. Plus vous mettrez de chakra, plus vous la brûlerez. »

Ma voix était douce et professoral, avant de continuer par lui dire doucement :

   « Sinon, vous pouvez y aller et faire vos tests. La personne a qui appartenait ce corps à décider d’en faire don à la science, afin de pouvoir aider les futures générations de médecin. Donc allez-y franchement et n’oubliez pas de bien vous concentrez »

Alors que je l’ai laissé se concentrer quelques secondes, je me suis souvenu que j’avais oublié de lui un peu truc.

   « Mademoiselle Hyuga, vous devrez faire attention quand vous allez rappeler votre chakra à vous. Tant que vous ne contrôlez pas encore très bien cette technique, il est possible que vous aspiré le chakra de la personne. Si c’est déjà grave sur un être vivant, car cela peut le tuer. Si vous aspiré le chakra d’une personne décédé, vous pouvez subir des dommages assez graves. Pour cela, vous devez conserver un grand contrôle sur le flux d’information que vous allez recevoir. »

Je ne voulais pas l’alarmer, mais elle devait savoir qu’elle risquait d’être blessé, si elle ne restait pas suffisamment concentrée sur sa technique.

Kudo Sukunabikona
(#)Lun 8 Mar - 22:47
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La seconde plus grande aventure d'une vie
Il n’est pas « ce genre d’enseignant ». Ah, ça le fait beaucoup rire, qu’elle lui dise ça, c’est certain. Sauf qu’il imagine pas à quel point Shizue est habituée aux entraînements rigoureux, qui passent parfois par des mandales, ou pire.
Oh, il n’est pas comme Genkishi, ça aussi, c’est indéniable. Mais ça reste une base qu’on garde en tête, quoi qu’il arrive, quand on a vécu comme ça pendant plusieurs années.
Certes, ça ne date que de son arrivée, donc c’est pas totalement ancré, mais on sait jamais.

Bah, en tous les cas, ça signifie que Suku est plus doux que son oncle, plus enclin à lui enseigner sans la canarder de jurons ou de coups.
On dirait presque une fille battue, posée comme ça. Alors qu’au fond, elle s’en fout, Shizue. Tape une fois, elle rend deux fois, tout simplement.

Le médecin lui explique alors qu’elle ne risque pas de faire de bleus au macchabée, simplement de le brûler. Et, là encore, c’est même pas grave, vu que le corps de la défunte est un cadeau fait à la science.
Y a vraiment des gens, à l’époque où ils vivent, qui acceptent d’être transformés en saucissons pour le bien d’une cause ? Genre, d’accord, la science, c’est important, mais quand même … Faut pas trop forcer non plus.
Ou si, au contraire.
Hum.
Elle sait pas trop où se situer, Shizue.
Dans le doute, elle choisit de pas le faire, ou au moins pas encore. Elle y réfléchira plus tard, pour le moment faut qu’elle apprenne.

Suku en rajoute une couche, en lui expliquant cette fois qu’il faut qu’elle fasse attention à la quantité de chakra envoyée, mais aussi reçue. Parce que si elle se foire, elle peut se causer de graves dommages.
Tout ça juste pour une étude interne d’une personne, hein, alors qu’il suffirait d’une machine.
Oui, oui, les machines, y en a pas dehors, y a pas moyen de faire ça sur le terrain, blablabla. Mais on s’en fout en fait, prenez des machines portatives et arrêtez de vous mettre en danger.
Shizue fronce les sourcils.
Faut qu’elle soit plus attentive. Plus patiente. Plus … Plus tout ce qu’elle n’est pas, en fait.

« C’est noté ! »

Bon.
Elle recommence, cette fois en ajustant la quantité de chakra envoyée.
Juste un peu plus, histoire de voir le flux circuler partout pour lui revenir. Elle pourra aisément contrôler le retour, surtout parce qu’elle est capable de le voir. C’est le reste qui sera un peu plus compliqué.

Commencer par le commencement.
Faire transiter une petite partie de son chakra dans le corps de la victime. Elle passe par le bras, comme l’a fait son professeur avant elle.
Grâce à son Byakugan, Shizue suit le mouvement de l’énergie verdoyante, qui traverse tout le système du cadavre. Il fait tout le tour, jusqu’à revenir.
Sur le bras où elle a posé la main, il n’y a rien. Pas de brûlure, pas de modification.
Mais il n’y a pas la totalité des informations.

« Hum. »

Alors, elle recommence.
Cette fois, quand elle relâche la pression, le bras est marqué d’une petite trace.
Mais elle a davantage d’informations, sans pour autant s’être blessée.

« Alors, concernant le rappel, je pense que mes yeux me permettent de me protéger. Comme je vois le flux revenir, je peux ajuster la puissance, le flux. Toutes ces choses qui me préservent d’un possible retour de flammes. »

Pour ça, au moins, c’est bon.

« Pour le reste, je pense avoir une première piste concernant la mort de cette femme. L’état extérieur du cadavre me permet de dire qu’il n’y a eu ni coups, ni blessures. On ne note aucune éraflure, aucun hématome, aucune forme de heurt causé à l’enveloppe. Par contre, en s’intéressant à ce qui se passe à l’intérieur, on peut constater une dégradation générale des organes. Rien de bien grave, à vrai dire, puisqu’ils étaient fonctionnels jusque-là. »

Shizue se mord la lèvre.

« J’aimerais recommencer pour vous donner une réponse définitive, mais, à la lumière de ce que je sais, cette femme est décédée de vieillesse. Il y a eu plusieurs causes, comme le gras qui entoure son cœur. Mais il y en a peut-être d’autres. »

Elle se tourne vers le médecin.

« Un dernier essai, peut-être ? »

Cet exercice n’est pas si chiant, finalement. Au contraire, il lui semble de plus en plus amusant.
Hyûga Shizue
(#)Dim 11 Avr - 16:18
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APPRENTISSAGE

Tandis que je regardais la jeune femme s’entrainer, je continuai de jouer avec ma sucette qui était toujours dans ma bouche. Pour commencer la jeune femme me parla de ses yeux et de son dojutsu, qui aurait la possibilité de l’aider à éviter le contre-coup et je trouvais cela réellement intéressant… Peut-être qu’apprendre la technique de l’œil du guérisseur pourrait l’aider encore plus dans son métier de chirurgienne. Je pensais que mélanger le byakugan avec ma technique secrète pouvait surement donner quelque chose de très intéressant, je lui en parlerais surement après.

« Votre Dojutsu est une merveille, ainsi que d’une immense utilité. Il vous sera très utile dans votre métier de Chirurgienne. »

Puis la jeune femme m’avait parlé de ses premières analyses. Elle avait commencé par étudier l’état extérieur du corps sans vie, puis enfin, elle commença à me parler de ce qui s’était passé à l’intérieur du cadavre. J’avais eu un sourire chaleureux quand elle commença par parler d’une dégradation des organes, cela était un début de réponse.

Une fois m’avoir fait son premier compte rendu, elle me regarda, afin de me demander une réponse définitive, malgré tout, j’avais quand même tiqué à l’utilisation d’une expression que je n’aimais pas particulièrement et j’allais le lui faire remarquer. Prenant la parole avec beaucoup de douceur, je lui avais dit :

« Il faut que vous sussiez que « mort de vieillesse » ne sera pas une réponse valable, quand vous me donnerez votre réponse finale. Il me faudra la cause exacte du décès. Le problème de l’utilisation de cette expression, c’est que d’un point de vue anatomique, cela veut tout et ne rien dire en même temps. »

Ce fut à ce moment que j’avais pu faire un geste de la main en direction du corps de la vieille femme pour laisser la jeune femme continuer ses recherches. Jouant avec ma sucette, j’attendais avec beaucoup d’attention ce qu’elle allait bien pouvoir découvrir comme cause du décès de la vieille femme. En réalité, elle était morte d’un arrêt cardiaque, dû à une augmentation d’adrénaline dans le muscle. Je savais parfaitement que pour une première fois, elle risquait de ne pas découvrir la raison complète, mais après tout, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.


Kudo Sukunabikona
(#)Lun 12 Avr - 0:01
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La seconde plus grande aventure d'une vie
Son pouvoir clanique, une « merveille » qui lui sera très utile tout au long de son parcours.
Hé, faut dire que ça claque, quand même, quelqu’un qui dit ça.
Elle se sent pousser des ailes, la Shizue. Poussée un peu plus au bord du précipice de son ego, pour s’y jeter dans une joie incommensurable.

Elle hoche doucement la tête, un large sourire sur les lèvres.

« Merci, Docteur ! »

Oh ouais, ça la brosse dans le sens du poil, là, pfouh.
Ça lui fait un tel effet qu’elle sait même plus où elle en était.

Ah, si, oui. La p’tite vieille.
Suku’ reprend aussi sec, lui explique que « morte de vieillesse » c’est pas une cause de décès, elle peut pas dire ça. Bon, bah, d’accord. Ça, elle le note, parce qu’elle le savait pas. Comme quoi, avoir un mentor, ça a du bon.
Elle écoute attentivement ce qu’il lui explique, parce qu’il lui faire part de son savoir. Et, quand même, elle est là pour ça aussi.
Il lui explique qu’il y a une cause derrière tout ça, que la « mort de vieillesse » peut signifier absolument tout et n’importe quoi.
Faut avouer que, quand elle regarde le cadavre et qu’elle s’y intéresse un peu, effectivement, y a un peu tout qui flanche.
Mais qu’est-ce qui a pu créer une telle dégénérescence ? Qui l’a poussée à la mort ?

Il la laisse recommencer, ce qu’elle fait sans se faire prier.

« Faisons ça. »

Une manière de se motiver.

Elle reprend, laisse circuler son chakra. Un peu mieux, un peu plus précisément : de quoi faire une analyse complète, sans brûler le corps ni se blesser.
Lorsque le chakra lui revient, Shizue refait le tour de son analyse.

Il y a eu une dégradation des organes, mais il y a eu surtout un problème cardiaque.
Le gras autour de son cœur. Oui, c’est ça.
C’est forcément ça.

Elle décide de suivre cette piste et éplucher sa mémoire pour y retrouver les informations nécessaires.

« Tout à l’heure, je vous ai parlé du gras autour de son cœur. Cette graisse peut être expliqué par une certaine quantité de cholestérol. À partir de là, puisque le reste de ses organes s’est dégradé mais qu’ils n’indiquent aucune défaillance réelle, j’imagine que la cause la plus probable vient du cœur. Reprenons : il y a du gras autour du cœur et elle est quasiment ‘intacte’ pour le reste, ce qui signifie donc … Qu’elle a fait un arrêt cardiaque ? »

Son regard se pose sur son mentor, à la recherche d’une approbation ou d’autre chose.
Sa logique est implacable, au moins en théorie.
Mais peut-être n’est-ce pas là la bonne réponse ?
Elle n’en sait rien, mais elle a tout donné. Et elle est presque persuadée de maîtriser cette technique comme il faut, au moins suffisamment pour la réutiliser sans trop de problèmes.
Hyûga Shizue
(#)Lun 26 Avr - 18:09
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APPRENTISSAGE

Il m’a fallu seulement les deux mots « merci Docteur » pour comprendre que l’égo de la jeune femme avait pris du plomb dans l’aile. Moi qui n’avais pas eu dans l’idée de flatter son égo déjà démesurer pour une personne de son âge, j’avais raté encore une fois ce que j’entreprenais. Après tout, cela commence à devenir une habitude… Enfin bref, elle est encore jeune, elle aura temps de murir aux cours des années qu’elle passera pour devenir chirurgienne. Pour le moment, elle devait se concentrer uniquement sur son travail et c’est exactement ce que la jeune fit.

Rapidement, je pouvais sentir qu’elle venait à nouveau d’utiliser la technique d’analyse et quand la jeune femme m’eut donné enfin sa dernière déclaration, je l’avais regardé avec beaucoup de d’attention et de fierté professorale. Cette femme était vraiment très douée pour son âge.

Elle commença son exposé par me parler de la dose de graisse autour du cœur, ainsi que son taux de cholestérol, très élevé. Ensuite, la jeune femme me fit remarquer qu’elle n’avait pas eux de dégradation des organes, donc elle penchait sur un arrêt cardiaque. Pourtant, sa réponse ne me convenait pas encore. Mon regard d’azur se posa sur la jeune femme, avant de lui demander doucement :

« Est-ce une question ou votre réponse, Mademoiselle Hyûga ? Quand vous deviendrez Chirurgienne, vous n’aurez pas droit à de deuxième chance. Si vous n’êtes pas sûr ou que vous vous trompez, vous risquez de tuer votre patient. »


Mes yeux posaient sur la jeune femme, j’avais attendu sa réponse définitive. Une fois qu’elle me la donna, j’avais eu un sourire profond, étant très fier de ma nouvelle apprentie.

« Eh bien, Mademoiselle Hyûga, vous venez de maîtriser à la perfection, une technique qui n’est pourtant pas des plus aisées à apprendre. Toutes mes félicitations. »

Une fois avoir fait mes félicitions, j’avais reconduit la jeune femme, jusqu’à mon bureau et ce n’est qu’à ce moment-là, que j’avais mis fin à son premier cours, en lui disant :

« Je voudrais que vous repassiez me voir d’ici deux jours, afin de pouvoir vous faire signer votre contrat d’internat. Est-ce que vous avez d’autres questions, Mademoiselle ? »



Spoiler:
Kudo Sukunabikona
(#)Lun 26 Avr - 19:02
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Il a raison.
Ça lui coûte, mais il a raison.
Shizue doit avancer avec des certitudes, lui dire des choses quand elle les pense et suivre son instinct. Avancer à moitié ne lui permettra pas de sauver des vies, plutôt l’inverse.
Elle hoche vivement la tête.

« Oui, c’est vrai. Alors, oui, je pense et suis presque certaine que c’est une attaque cardiaque liée au cholestérol. »

Et puis c’est tout.
Elle n’a pas d’autre hypothèse de toute façon.

L’attente est courte avant qu’il lui réponde, mais lui semble pourtant interminable. Est-ce qu’elle a réussi ? Est-ce qu’elle a foiré ?
Et là, il lui confirme. Son instinct est le bon. C’est une attaque cardiaque qui est à l’origine de cette défaillance. C’est pour ça que cette femme est décédée.
Pfouh, ça lui enlève un sacré poids de la poitrine, plus encore qu’elle se le serait imaginé !
Il la félicite chaleureusement. Ça lui fait plaisir, à Shizue.
Ils viennent de loin, ces deux-là. D’abord une petite gueguerre, puis une vraie collaboration. Ça lui paraît bien plus sain, bien plus efficace.

Ils quittent tous les deux la morgue, se rendent dans le bureau.
Le Docteur Kudo indique à Shizue qu’il souhaite la revoir deux jours plus tard, pour qu’ils puissent s’occuper de toutes les formalités à venir.
Oh, la paperasse.
Elle ferait bien la morte pour y échapper, mais c’est une des responsabilités qui vont avec ce métier. Des dossiers, des gens, des soins.
Y a pas que la « boucherie », comme diraient certains.

Elle hoche la tête.

« Sans problème, Docteur ! On se revoit dans deux jours ! »

Même mouvement que le premier, cette fois à l’horizontale pour lui signifier qu’elle n’a aucune question. Il a été plutôt attentif et lui a appris bien plus de choses qu’il ne l’imagine.

« Non, tout est bon pour moi ! Merci encore ! »

Un large sourire.

Au fond, cette collaboration pourra être réellement intéressante et peut-être leur apporter autant à l’un qu’à l’autre.
Elle a hâte de le savoir, à vrai dire.
C’est le début de la seconde plus grande aventure de sa vie.
Hyûga Shizue
(#)Lun 26 Avr - 19:27
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