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Comment être plus productif ? [Ft. Ayako]
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Raesthra
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Comment être plus productif ? [Ft. Ayako] Ban210
COMMENT ÊTRE PLUS PRODUCTIF ?

Eté, an 150
L’aiguille, dans les locaux du Kagakusha…

Assis derrière son bureau, l’archéologue réalisait, en consignant quelques notes sur un parchemin, qu’il avait pris du retard sur tout ce qu’il devait accomplir dans la semaine. En effet entre les bouquins et les rapports de mission à lire, l’étude et les plans des galeries souterraines à réaliser, réapprendre les bases du Kenjutsu qu’il avait délaissé, terminer les séances de médiations qu’il avait entamé en début de semaine, cela commençait à faire beaucoup trop. Seulement, c’était la nouvelle vie qu’il avait choisi, les nouvelles responsabilités qu’il avait acceptées. Aussi, il ne pouvait se dérober, le mieux à faire serait plutôt de revoir son organisation et de réfléchir à un moyen pour gagner en productivité. Pas évident, songeait-il, tant qu’il renfermait le parchemin, avant de le glisser dans la pile de gauche.

Il décolla alors son postérieur de sa chaise et s’étira pendant quelques instants. La fatigue, il la ressentait clairement. Il lui fallait un café, peut-être même quelque chose de plus fort, seulement si le Senbaru le voyait consommer de l’alcool dans les locaux du Kagakusha, il pourrait très probablement passer un très mauvais quart-heure. Il soupira, songeant nostalgiquement à son ancienne vie de mercenaire. Tout était tellement plus simple à l’époque, songeait-il. Avait-il bien fait de quitter, même temporairement, les siens et de tronquer sa liberté en échange de cette nouvelle vie ? Non, il n’éprouvait pas de regret, puisque c’était en partie pour eux, ses partenaires, sa famille, qu’il faisait cela, seulement la question s’imposait malgré tout à lui.

Il se dirigea vers l’espace de détente et se préparait une tasse de café. N’étant pas seul, il saluait naturellement ses collègues, les gratifiant d’un sourire bienveillant, avant de s’éloigner et de retourner vers son bureau. Puis, en réalisant la charge du travail qui l’attendait, il se gratta légèrement l’arrière du crâne, tandis qu’une grimace des plus hilarantes se dessinait sur son visage. Tasse de café en main, il s’éloigna finalement de son bureau, décidant en effet de faire un tour dans les locaux pour se vider l’esprit. Le terrain lui manquait, clairement. Il s’efforçait de ne pas y penser, quittant alors la pièce pour se retrouver dans le couloir menant vers la bibliothèque.

Il marchait lentement, dégustant tranquillement son café en chemin. Puis, lorsqu’il franchit le seuil de la porte de la bibliothèque, il tomba sur Ayako, qu’il avait rencontré quelques semaines plus tôt. Elle avait l’air de travailler, prenant déjà son rôle très au sérieux. L’archéologue s’adossa contre le mur, ne manquant pas d’interpeller et saluer la jeune femme.

« … On travaille dur à ce que je vois. » Fit-il, pour attirer son attention. « Salut ! » Ajouta -t-il, d’un fin sourire, en levant légèrement sa main droite.

Il observa un peu ce que la jeune femme faisait, avant de reprendre.

« … Tiens, peut-être que tu saurais m’aider, toi... Que ferais-tu si tu as beaucoup de tâches à accomplir, mais que tu disposes de très peu de temps pour les réaliser ? Naturellement, tu ne peux pas sacrifier certaines au profit des autres, sinon ce serait trop facile. » Fit-il, d’un sourire amusé, en croisant les bras.
 
La productivité était la clé de la réussite, une clé que l'archéologue se devait de trouver au plus vite...


Spoiler:

Raesthra
(#)Ven 15 Jan - 22:01
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Okaya Saiko
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Bouleau, bouleau, bouleau...

Dernièrement je n’avais pas vraiment eu le temps de tirer au flanc. Ayant rejoint depuis peu l’unité spéciale je faisais de mon mieux pour que la confiance qu’ils m’avaient accordé soit récompensée. Alors du coup, entre mon installation ici, le rangement de la bibliothèque, mes travaux et mes missions officielles pour le village, je ne passais que peu de temps dans mon logement. Heureusement que j’avais mes clones pour aider… Rapidement submergé par la dose de travail à accomplir j’avais trouvé ce moyen : me dé-tripler afin d’avancer trois fois plus vite. Au début, il m’était difficile de gérer des tâches épuisantes et un clone, mais désormais je pouvais aisément me garder les tâches les plus intéressantes et laisser le sale boulot à ces derniers.

Aujourd’hui c’est à un travail de titan que je m’étais attaqué : le rangement de la nouvelle bibliothèque du kagakusha. Mes deux rejetons étaient sur le coup pendant que personnellement, j’étais dans mon bureau en train d’étudier différentes toxines ninjas assez complexes, pouvant paralyser les muscles. Pour l’instant aucun de mes antidotes ne s’étaient avérés pertinents et je me cassais la tête sur ce problème depuis plusieurs jours déjà. M’énervant toute seule devant mon incompétence, je me levais et me dirigeais vers la bibliothèque pour voir comment le remplissage de la bibliothèque privée de l’unité avançait. Peut-être que mes réponses se trouvaient dans un de ces livres. Au même moment à la bibliothèque, c’était mon collègue archéologue, Raesthra qui pénétrait dans la pièce. Saluant Ayako bis, il semblait s’intéresser au secret de ma productivité. En haussant les épaules et d’un regard complice, mon clone lui montrait encore une autre Ayako perchée sur une sorte d’échafaudage et classant les ouvrages par ordre alphabétique. Elle prit la parole en rigolant un peu gênée :


En fait, je triche un peu ! J’utilise mes clones pour diminuer ma charge de travail. L’originale doit être dans son bureau en train de s’arracher les cheveux sur un problème qu’elle n’arrive sans doute pas à résoudre. Justement en parlant du loup !

S’interrompant alors elle constata que la kunoichi franchissait le seuil de la bibliothèque. Elle se désintégrait alors et c’était l’originale qui, après avoir récupéré l’expérience du clone disparu, se retournait vers Raesthra pour continuer toujours en rigolant :

Je vois que je suis démasquée! Bon t’as compris le principale je me concentre sur les tâches les plus complexes demandant une vraie réflexion pendant que d’autres moi se tapent tout le sale boulot. C’est vrai que je ne les maîtrise pas encore à la perfection donc il m’est difficile de nous faire bosser toutes les trois sur des ouvrages scientifiques simultanément. Néanmoins, pour le moment c’est l’unique solution que j’ai trouvée et cela tombe plutôt pas trop mal.


Me mettant en position, j’effectuais un mudra et Ayako bis réapparaissait, se remettant alors silencieusement au travail. M’apercevant qu’il avait une tasse de café dans les mains, mon envie de caféine vint me piquer l’esprit et je lui faisais signe de me suivre à l’espace détente. Pendant qu’à mon tour je me servais une tasse je recommençais en gardant ce même ton amusé :

Et je crois que l’autre solution de la productivité tu l’as tient dans tes mains. La caféine, la caféine et encore la caféine. Dernièrement c’est vrai que j’ai eu pas mal à faire mais si tu le souhaites je pourrais te montrer comment tout cela marche. Je suppose que tu sais déjà faire un semblant de clone déjà ?

Cette question était plus rhétorique qu’autre chose, la plupart des ninjas en apprenant à maîtriser leur chakra apprenaient déjà une technique s’apparentant au dédoublement. Les clones n'étaient en réalité, qu’une version plus perfectionnée encore. Souvent les techniques de dédoublement étaient bâclées au cours de l’apprentissage des ninjas, ce qui avait pour finalité que la plupart ne savaient tout simplement pas créer de clone correct. Leur double sont souvent fébrile et soit il ne dure pas longtemps, soit ils ne peuvent pas trop s’éloigner. Les miens sont loin d’être parfait mais se perfectionnent jour après jour avec la pratique. Il m’était impossible de ne pas souligner l’ironie de la situation en expliquant ce genre de choses à un bonhomme qui avait peut-être pas loin du double de mon âge. Revenir aux bases étaient indispensable.
Okaya Saiko
(#)Dim 17 Jan - 18:21
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COMMENT ÊTRE PLUS PRODUCTIF ?

Eté, an 150
L’aiguille, dans les locaux du Kagakusha…

La Genin avait bien une méthode pour être plus productif, c’était du moins ce que laissait penser son visage. Aussi, en suivant son regard, Raesthra réalisa qu’il y avait une autre Ayako dans la pièce, au fond, perché sur un étagère. La fameuse technique de multicolonnage, songeait alors naturellement l’archéologue, tandis que son interlocutrice s’amusait de la situation, qui était assez ironique effectivement. Elle lui expliquait alors qu’elle était aussi un double, ajoutant que l’originale se trouvait dans son bureau et cherchait à résoudre des problèmes plus sérieux. Seulement, dans la seconde qui suivit, l’originale se manifesta, faisant ainsi disparaître le double qui faisait face au Chunin, avant de prendre sa place.

« … La fameuse technique de clonage... » Déclara finalement Raesthra, d’un fin sourire.

Il paraissait que c’était l’une des techniques élémentaires des shinobis. Elle était redoutable, tant pour gagner en productivité, en accomplissant, par exemple, une dizaine de tâches en même temps, que pour résoudre des missions plus périlleuses. Même s’il ne s’était jamais véritablement intéressé à cette technique, ce n’était pas la première fois qu’il la voyait à l’œuvre.

L’archéologue imaginait qu’il devait y avoir différentes versions de cette technique, celle de sa camarade lui paraissait en tout cas être la plus aboutie. Cependant, Ayako souligna ne pas encore maîtriser ce jutsu à la perfection, mais elle était malgré tout en mesure de pouvoir accomplir de nombreuses choses avec, et c'était ce qui importait. Sourire aux lèvres, Raesthra se disait alors qu’il devait se résoudre à apprendre cette technique, sans quoi il risquerait de sombrer sous la charge de travail qu’il devait accomplir.

« … Dire que je me prenais la tête pendant tout ce temps, alors que la solution se trouvait sous mes yeux, Ahaha ! » Finit-il par répliquer, d’un léger rire, en se grattant légèrement l’arrière du crâne.

Ayako rappela son double, qui se mit immédiatement au travail, faisant ainsi le sale boulot à sa place.

Après quoi, elle fit signe à l’archéologue de l’accompagner vers l’espace de détente, une soudaine envie de caféine sans doute, songeait-il. Il la suivit naturellement, tandis qu’elle lui faisait savoir qu’il tenait une autre solution de la productivité entre les mains, la caféine. Ça ne sera jamais aussi efficace que les clones, songeait naturellement Raesthra, alors qu’Ayako se proposait de l’aider à apprendre la technique, s’il le souhaitait.

« … La caféine ne permettra jamais de faire un dixième de ce que permet cette technique de clonage. Elle ne fait pas pousser plusieurs bras et ne permet pas de se trouver à plusieurs endroits en même temps, hélas, Ahaha ! » Glissa Raesthra en riant. « … Sinon, non, je ne sais pas créer de clone, même le plus basique, il faut dire que je ne me suis jamais vraiment intéressé à ce genre de technique. » Ajouta -t-il, d’un air gêné, en se grattant légèrement l’arrière du crâne.

Ce n’était clairement pas le genre de technique que maîtrisaient ses différents instructeurs. Non, clairement pas. Que ce soit ses propres parents, ou les sauvageons du continent de la glace, ou encore l’escrimeur mi-homme mi-gorille, aucun d’eux n’utilisaient ce genre de technique, ni le ninjutsu classique tout court, à vrai dire. Aussi, il ne s’était jamais intéressé à cela, il s’était pour ainsi dire toujours reposer sur son maniement de l’épée, avant de le délaisser après la mort de son épouse, ainsi que l’art des sceaux et sa maîtrise de l’espace, une forme de ninjutsu spéciale et pour le moins complexe.    

« … En revanche, malgré mon âge, j’apprends très vite, si cela peut te rassurer. » Glissa -t-il, d’un petit sourire en coin, avant de finir ce qu’il restait au fond de sa tasse et de la déposer sur la table. « … Si tu as un peu de temps devant toi, nous pouvons même commencer tout de suite. Plus vite je maîtriserai cette technique, plus vite je pourrais me concentrer et finir mes travaux. » Conclut-il, d’un léger sourire.

Il espérait que cela ne prendrait pas beaucoup de temps, sinon cela pourrait vite devenir un problème tant pour lui que son senseï du jour. Dans le pire des cas, il espérait au moins connaître les bases de la technique et parvenir au moins à produire un clone réel, ainsi il pourrait par la suite approfondir et perfectionner la technique seul dans son coin. Il pourrait toujours revenir vers la Betsumei, si jamais il éprouvait des difficultés insurmontables.


Raesthra
(#)Lun 18 Jan - 19:29
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Bon effectivement si jamais Raesthra n’avait appris la plus simple technique de dédoublement ou de recréation d’image cela allait s’annoncer plus compliqué. Toutefois cela faisait maintenant plusieurs jours que je me cassais la tête sur ce soucis d’antidote et jouer au professeur me changerait un peu les idées. C’est donc tout vu, bon il apprenait vite apparemment, mais aussi doué qu’il fut, je l’imaginais mal maîtriser cette technique en un jour… Sans compter que je ne m’étais jamais essayé à ce genre d’exercice qui nécessitait patience et pédagogie. La patience j’en avais, la pédagogie on verra bien. En lui renvoyant son sourire je lui répondis :

C’est bon pour moi alors. Je te préviens je ne suis peut être pas la meilleure pédagogue du monde et cette technique même si elle ne m’a pas paru compliqué à moi pourrait s’avérer bien plus coriace pour d’autres. Sans compter que apprentissage, rapide ou pas, talent ou non, il me paraît difficile que tu puisses maîtriser tout cela en un jour. Je te propose de t’expliquer déjà le dédoublement d’image puis la théorie derrière la « prise de matière » de ton clone. Puis on en reparlera dans quelques jours pour que je puisse te redonner un coup de main. Si c’est bon pour toi et que tu es libre alors oui vas-y on peut commencer.


Nous commencions par retourner à la bibliothèque pour aller chercher mes clones et m’assurer qu’il n’était pas en pleine action avant de les renvoyer. Au passage je me saisis d’un ouvrage qui m’avait beaucoup aidé pour apprendre par moi-même la technique, peut-être pourra-t-il en tirer quelque chose. Ce fut chose faite et nous nous rendîmes dans un petit patio jouxtant les locaux de l’unité pour profiter du soleil d’été et être à l’aise. La dernière chose qu’on aurait voulu, aurait été de renverser quelque chose ou quelqu’un en faisant apparaître un clone au mauvais endroit. Un autre problème qui s’annonçait c'est que personnellement mes réserves de chakra n'étaient pas infini, je présumais que celles de Raesthra étaient bien supérieures . En tant normal, mon maximum d’invocation créer consécutivement c’était cinq mais jamais plus de deux simultanément. Je l’avais déjà effectué deux fois un peu plus tôt et ne pourrais pas lui montrer infiniment comment reproduire, d’où la nécessité de diviser cet apprentissage en plusieurs fois. Une fois installé convenablement je me plantais devant le quarantenaire qui me dominait de la tête et des épaules.

La première chose à savoir faire c’est de dédoubler ton image, de créer un presque clone qui sera immatériel. Un « image » donc qui ne pourra reproduire tes techniques, mais seulement tes actions basiques. L’objectif de cette première étape serait de comprendre la forme de cette pratique, ensuite nous aurons juste à affiner le fond et à modifier la théorie pour transformer ensuite et lui donner vie. Regarde bien ce que je fais. Le mudra pour cette technique n’est pas un classique utilisé dans beaucoup d’autres techniques. Comme ceci.

Me mettant en position, j’avais commencé mon cours de manière très sérieuse et formelle. S’il voulait que je l’aide, j’allais faire de mon mieux pour que ce soit le cas. Peut-être que dans le futur les rôles seront inversés et ce sera moi qui aurait besoin d’un coup de pouce auquel cas j’attendrais évidemment qu’il prenne cela au sérieux. Ce que je demandais aux autres, il fallait me l'imposer à moi-même donc même si aujourd’hui, mes actions n’étaient pas pleinement centrées sur mon petit nombril, aider un collègue et prendre du recul de mes travaux ne me ferait pas de mal. Je lui expliquais alors que personnellement je concentrais mon chakra dans mes mains pour le dédoublement, ce qui ne sera pas le cas pour les clones attention. Je produisais donc une autre Ayako, fixe et sans émotions. Puis me lançais dans la théorie :

C’est la première étape, tu dois, visualiser parfaitement ton image dans ta tête, te mettre en position et libérer ton chakra en t’imaginant précisément à l’endroit juste à côté de toi. Ensuite le plus difficile n’est pas l’invocation en elle même mais ce qui se passe après : est-elle fixe ou mobile, peut-elle s’éloigner de toi ou non. La qualité d’une invocation ex post, réside dans ton application ex ante au cours de sa création. Je ne sais pas si je suis très clair, dis-moi si ce n’est pas le cas. Sinon je te regarde.
Okaya Saiko
(#)Mar 19 Jan - 8:53
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L’aiguille, dans les locaux du Kagakusha…

La Betsumei accepta de lui enseigner les bases de la technique aujourd’hui, elle l’avertit néanmoins qu’il ne pourra probablement pas maîtriser entièrement la technique en une journée. Un délai bien trop court pour une technique de tel niveau, et ce d’autant plus que l’archéologue n’était même pas fichu de produire un simple clone inconsistant, aussi il se contenta d’opiner d’un léger signe de tête. Par ailleurs, il ne doutait pas une seule seconde quant à la capacité de la Genin à transmettre efficacement son savoir, mais dans le pire des cas, ce n’était pas très grave, au contraire elle ne pourrait que s’améliorer pour les autres fois. Quoi qu’il en fût, elle lui proposait de commencer par la théorie, car il était important qu’il comprenne le fonctionnement de la technique, avant d'entamer la pratique. Logique.

« Cela me convient. Je te remercie de m’accorder un peu de ton temps. » Finit-il par rétorquer, avant de la suivre vers la bibliothèque.

Ayako fit alors disparaître ses clones, avant de se saisir d’un bouquin abordant visiblement le thème de l’entrainement et proposer de se rendre à l’extérieur des locaux. L’archéologue opina naturellement d’un signe de tête, il savait que cet endroit n’était pas propice à un entraînement, quel qu’il soit, aussi il leur fallait trouver un espace où ils n’auraient à ne rien casser ni déranger qui que ce soit. Une fois à l’extérieur des locaux, ce n’était évidemment pas bien difficile à trouver.

Alors qu’il prenait place dans leur nouvel environnement, Raesthra songeait naturellement à la technique. Il semblait avoir une vague idée de son fonctionnement, mais il restait persuadé que la réalité serait bien plus complexe que ce qu’il s’imaginait. Aussi, il se fit attentif lorsque la Betsumei vint se placer devant lui pour lui donner quelques consignes. Il lui fallait, d’après elle, commencer par dédoubler simplement son image, de générer en somme un double immatériel. Cela servira alors de base pour la suite, ce à quoi il opina naturellement d’un léger signe de tête.  

Finalement, la Genin proposait de lui faire une démonstration, après tout la démonstration restait la meilleure manière d’appréhender ce qu’il devait produire. Aussi, il se fit très attentif lorsque la Betsumei passa à l’action. Action qui donna lieu à un double qui lui était quasiment identique en tout point, si ce n’était qu’il était dépourvu de toute émotion. Raesthra dénotait aussi que le clone demeurait immobile, chose qu’il ne réalisa pas forcément toute de suite. Ayako enchaîna quant à elle avec d’autres explications pour le moins claires, qui permettait au quarantenaire de bien saisir ce qu’il devait faire.

« Bien, je vais tenter pour voir. » Finit-il par répliquer, en ôtant sa main de son bouc.

Il adopta alors la même posture que la Genin, avant de fermer les yeux pour mieux se concentrer dans ce qu’il devait réaliser. Il laissa alors son chakra se propager dans son corps, sans forcément faire attention à la quantité ou la vitesse de l’énergie qui circulait dans son corps. Puis, il s’imaginait, il imaginait son double prendre forme à l’intérieur de lui et se projeter à l’extérieur pour se tenir près de lui. Sans s’en rendre compte, il cherchait en quelque sorte à produire un double parfait, ce qui n’était pas attendu par Ayako, puisque cette étape n’était pas pour toute de suite. Ce n’était pas son genre de vouloir brûler les étapes, mais cette soudaine concentration le fit en quelque sorte légèrement dévier de son objectif.

Aussi, le clone qu’il généra était pour le moins ridicule : en effet, visiblement il y avait déjà un problème au niveau des proportions de son corps, la partie basse ne représentait en effet qu’une infime partie du clone. Si le double était bel et bien inconsistant, la partie hausse de son corps ne se tenait point sur place, se balançant en effet de gauche à droite, comme si le chakra n’avait pas été reparti correctement dans le clone, chose dont Raesthra n’avait pas forcément conscience sur le moment. En outre, le visage était bien trop large et affichait des grimaces pour le moins hilarant, tandis que ses lèvres se trouvaient être particulièrement épaisses, sans doute cinq à six fois le volume des lèvres de l’originale. N’en parlons pas de ses bras qui étaient aussi très volumineux par rapport à ceux de l’origine. Finalement, ce premier essai était un véritable fiasco.

« … Hum, rassure-moi, tu as eu le même résultat la première fois ? » Glissa Raesthra, d'un sourire gêné, en se grattant légèrement l’arrière du crâne. « Ça doit probablement être un problème de dosage, j'imagine, je vais ressayer. » Ajouta -t-il, après avoir longuement observé son double.

C’était peut-être bien plus qu’un problème de dosage, songeait-il, en regardant Ayako. Aussi, il attendit naturellement de voir si elle avait quelque chose à ajouter, avant de reprendre.


Raesthra
(#)Mar 19 Jan - 21:39
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Observant donc attentivement l’archéologue, il avait bien compris la position optimale, déjà c’était une bonne nouvelle. On pouvait le voir prendre son temps et s’appliquer, ça également c’était forcément un gage de réussite. Prendre cet entraînement aussi basique pouvait-il être au sérieux lui permettrait d’obtenir des résultats probants plus rapidement. Néanmoins… Le résultat ne fut pas vraiment au rendez-vous. Un avatar difforme venait d’apparaître et soit il venait de louper, soit il n’était pas passé devant un miroir depuis un moment ! La première difficulté à laquelle on peut se heurter, et c’est ce que je lui expliquait alors, c’est effectivement un problème de dosage. Il faut répartir uniformément le chakra dans l’image que l’on projette pour conserver les bonnes mensurations. Ce sera d'autant plus vrai lorsque nous nous intéresserons ensuite à la réalisation d’un vrai clone, à ce moment le chakra mobilisé devra être très bien contrôlé. Finalement je terminais mes explications par une réponse amusée à sa question en le charriant un petit peu.

Alors oui, la première fois ça s’est même passé encore moins bien que toi puisque de mémoire je n’avais réussi à reproduire que la tête, par contre j’avais douze ans !


En effet je me souviens, ce dédoublement d’image était un superbe exercice pour apprendre les prémices du contrôle du chakra. Il n’était pas obligatoire mais à la réserve nous passions presque tous par là pour comprendre le fonctionnement de notre énergie intérieure. Feuilletant rapidement, l’ouvrage que j’avais récupéré à la bibliothèque, je cherchais un schéma que je me souvenais avoir étudié et qui pourrait s’avérer utile à la compréhension de cette répartition du chakra. Dans les faits, si on s’applique sur cette première technique qui peut paraître bénigne et totalement anodine, la suite viendra beaucoup plus facilement. Tournant alors le livre pour que mon collègue puisse l'étudier, je lui expliquais en même temps.


Tu vois c’est la répartition des flux de chakra dans le corps humain. Tu as peut-être déjà vu celui-ci mais il représente grossièrement la répartition approximative que tu dois imaginer. Encore une fois là je te demande de simplement former une image. Vu que tu es un ninja plus qu’expérimenté tu as déjà dû anticiper un peu et projeter trop de chakra si bien que les proportions de ton corps n’étaient plus classiques. Je m'arrêtais pour me mordiller l'intérieur de la joue, toujours ce même toc lorsque je réfléchissais. Observe bien ce dessin et visualise que pour chaque membre tu dois rétablir équitablement la dose de chakra, en en mettant un tout petit peu. Tu auras sans doute, compte tenu de tes compétences envie d’en mettre plus mais bride toi au maximum je pense.

Comment dire si ce que je venais de lui expliquer avait du sens ? Dans ma tête c’était très clair en tous cas, c’était bien là le problème de l’enseignement et la raison pour laquelle je ne deviendrai jamais un bon professeur. Je lui enjoignais donc de retenter une seconde fois en prenant son temps et en analysant bien le dessin du livre. Toujours en insistant bien sur la nécessité de brider sa puissance. A l’époque quand j’avais appris ce petit tour, je n’avais strictement aucune compétence ou expérience en tant que ninja et ne pensais pas particulièrement en devenir une un jour. Cela avait eu pour conséquence que je n’insufflais pas assez de chakra, d’où le fait qu’à mon premier essai je ne pu matérialiser qu’une tête flottante dans les airs, sans corps quelconque pour la supporter. Ici la situation était renversée et le poids des années et l’expérience venaient pêcher. Cependant mon élève m’écoutait attentivement et avec assiduité si bien que j’étais sûr qu’il avait compris ce que j’essayais tant bien que mal de lui expliquer. D’un signe de la main je l’incitais à réessayer.

A mon avis cette fois tu as compris. Essaye donc cela deux, trois fois. Une fois que tu y arriveras parfaitement et sans problème ; essaye directement de créer un vrai clone tant que le ressenti est encore frais dans ta tête et dans ton corps.
Okaya Saiko
(#)Mer 20 Jan - 21:54
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A proximité de l'Aiguille…

« A 12 ans… Ahahaha ! » S’esclaffa l’archéologue en réalisant que son sensei du jour se moquait de lui. « J’espère que ça t’a pris des années avant d’y arriver alors ? Ça m’éviterait de me sentir ridicule. » Ajouta -t-il, d’un sourire amusé.

La réponse était évidemment négative, puisqu’Ayako avait affirmé, quelques instants plus tôt, ne pas avoir éprouver trop de difficulté pour maîtriser la technique. Il lui restait alors plus qu'à partager son secret et ou expérience pour permettre au Chunin de surmonter ses difficultés et apprendre cette technique au plus vite.

Alors qu’il s’attendait à des explications purement orales, l’archéologue fut étonné de voir son professeure du jour feuilleter soudainement dans le bouquin qu’elle avait récupérée à la bibliothèque. Cependant, il ne se posait pas trop de question et attendit de voir ce que cherchait véritablement Ayako dans ce livre. C’était alors que la Genin tourna le livre vers lui, lui exposant ainsi un schéma pour le moins clair relatif à la répartition du chakra. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour réaliser où Ayako voulait en venir.

Ainsi donc, son échec était avant tout dû à un problème de répartition de son énergie, songeait-il, tout en écoutant attentivement la Betsumei. Celle-ci fit alors preuve d’une pédagogie remarquable pour lui faire prendre conscience de ce qui était à l’origine de ce problème de répartition, à savoir : son expérience. Il ne l’avait pas forcément réalisé, mais cela faisait sens, aussi il opina d’un léger signe de tête. Il observa attentivement une dernière fois le schéma du livre, réalisant ainsi que la quantité de chakra déployée était pas très faible ni excessive, tandis que la répartition de l’énergie dans le corps était très équilibrée pour ne pas dire parfaite. Ainsi, il lui fallait reproduire la même chose, et pour ce faire il lui fallait, comme insista son professeure du jour, qu’il se bride au maximum.

Tout faisait sens dans sa tête, aussi il se contenta d’opiner d’un léger signe de tête, avant de se lancer dans la pratique. Concentré, toujours en fermant les yeux comme un novice, il malaxa son chakra pour en déployer une infime quantité dans ses circuits chakratique. Il se matérialisa alors intérieurement son double, identique à lui en tout point, laissant ainsi son chakra s’imprégner de cette image. Puis, il conclut naturellement en exécutant le mudra nécessaire à la technique pour projeter ce double dans le monde physique, à proximité de lui. Un double semblable à lui en tout point pris alors forme, mais ne survit étonnement même pas deux secondes. En effet, la quantité de chakra déployée était tellement faible que visiblement ce double n’avait pas de quoi tenir dans le monde physique.

« … Hum, je crois avoir saisi le problème. Je ressaye. » Fit-il, d’un air songeur.

Il songea à toutes les explications de la Betsumei pour saisir par lui-même le problème. C’était bien de se brider, mais sans un minimum d’énergie il n’avait aucune chance de réaliser une telle technique, conclut-il, avant de repasser à la pratique. Cette fois-ci, il déploya une quantité modérée d’énergie. Cela lui donnait l’impression d’en avoir libéré trop, mais il tenta de faire avec, avant d’envisager de réajuster. Enfin, lorsqu’il exécuta le mudra, le double se matérialisa et se permis même, étonnement, de plaisainter.

« … Alors, on joue aux shinobis ? » Fit le double, sur un ton cynique.

C’était lui tout craché, au point que Raesthra s’étonnait que le clone puisse incarner si bien sa personnalité.

Quoi qu’il en fût, l’archéologue semblait avoir bien compris le principe, même s’il ne s’attendait pas à réaliser un clone qui parle aussi rapidement. Cependant, le chemin était long, puisqu’il lui fallait parvenir à en réaliser plusieurs qui soient capable de bouger, de parler et de se battre. En outre, il fallait voir si celui qu’il avait invoqué soit capable de durer dans le temps. On ne tardera pas à le savoir, pour l’heure, son regard était tourné vers Ayako, désireux de connaître son avis sur cette tentative vraisemblablement fructueuse, et aussi ce qu'il lui fallait réaliser en priorité pour la suite….




Dernière édition par Raesthra le Dim 24 Jan - 20:51, édité 1 fois
Raesthra
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Il semblerait donc que l’archéologue ne m’avait pas menti. Un élève rapide et efficace. Deux tentatives lui avaient suffi pour pleinement maîtriser la première étape de la création d’un clone. Dans mes souvenirs je n’avais pas non plus galérer mais plusieurs jours m’avait fallu pour enfant pouvoir y arriver sans problème. Encore plus pour réussir à la faire parler. Bon après tout, peut-on seulement comparer une fillette d’une douzaine d'années avec un shinobi aguerri ? Non pas vraiment. Il semble que mon schéma m’avait été d’une bonne aide pour lui faire comprendre où je voulais en venir aussi je le notais dans un coin de ma tête. Si à l’avenir je devais avoir du mal à expliquer quelque chose, une bonne image est souvent plus parlante qu’un long discours. Surtout que peut-être qu’à l’avenir je serais amener à expliquer cette technique à d’autres… Le clonage était vraiment une technique super polyvalente et extrêmement pratique. Je voyais comment le maîtriser avait changé l’approche de mon travail de ninja, si grâce à cela je pouvais réussir à aider les autres je n’en serais que plus ravie.

Revenons sur cette image que Raesthra venait de créer. Aucune irrégularité dans la composition de son corps. Des membres bien proportionnés. Un sens de l’humour bien présent. Pas de doute, il avait terminé la première étape avec brio. Réfléchissant alors à comment amener la suite, il est vrai que jamais je n’avais encore eu l’occasion d’enseigner cette technique à quelqu’un d’autre. Même pour moi ce n’était pas un sensei qui me l’avait transmise, la lecture et la pratique par moi-même, malgré qu’elle est été beaucoup plus longue m’avait suffi ­amplement. Si bien que je n’avais aucun modèle sur lequel m’appuyer afin de pouvoir parfaire mes méthodes professorales. Ma joue commençait à me faire mal tellement je la mordillais en réfléchissant. Il était difficile de ne pas paraître nerveuse puisque j’avançais un peu à tâtons. Reprenant mon sérieux je commençais par féliciter mon élève du vingt ans mon aîné.


Bien joué, félicitations tu as bien saisi cette histoire de dosage et t’es bridé à la perfection. Avec ensuite de la maîtrise ce qui ne me surprend pas compte tenu de ta grande expérience.
Me rendant compte que cette réflexion pouvait être blessante j’ajoutais. Et de tes formidables compétences. Enfin je veux dire oui que c’est super que tu puisses sans problème le faire parler. Tu t’enfonces Ayako, tu t’enfonces. Bref ! Maintenant on va passer à l’étape suivante, je ne vais pas te demander d’en faire plusieurs, quand tu as compris pour un, tu as compris pour deux seul la dose de chakra changera ainsi que ta concentration comme tu peux l’imaginer. Non maintenant je vais te faire faire plusieurs petits exercices que j’avais trouvé dans ce livre justement et qui m'avaient particulièrement aidée. Peut-être ne te seront-ils pas spécialement nécessaire ou difficile, toutefois ils m’avaient aider donc nous allons voir.

Feuilletant alors de nouveau mon ouvrage, je partais en quête du chapitre qui m’intéressait. Le voilà. Un autre problème du dédoublement et du clonage, c’est de rendre tangible l’image que nous créons. Lui faire prendre forme. Avant même de parler de reproduction de technique, de coordination ou de tâches complexes il allait devoir réussir à lui donner vie et le faire tenir sur la durée. Relisant brièvement les instructions de la page je regardais mon collègue et lui expliquais alors tout cela en ajoutant.


La différence entre une image et un clone sera la circulation de ton chakra à l’intérieur de ta projection. Je m’explique. Ton image dispose d’un chakra fixe, que tu as légèrement fait fluctuer pour lui faire dire une blague. Il faudrait que tu reproduises cela mais à l’échelle de son corps entier. Tu dois, à la création, imaginer une sorte de rotation du chakra au sein de l'intégralité de ton image avec de l’énergie en mouvement. Dans ton corps le chakra est un flux continu, pour le clone s'est pareil. Le plus difficile maintenant c’est de garder le même équilibre qu’il t'avait manqué la toute première fois. Est-ce clair ?

Pour m’assurer que ça l'était je lui tendais le livre pour qu’il feuillette les différentes représentations graphiques de ce mini exercice.
Okaya Saiko
(#)Sam 23 Jan - 23:11
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A proximité de l'Aiguille…

Finalement, l’archéologue était parvenu à maîtriser la première phase de cette fameuse technique de multicolonnage. Aussi, son sensei du jour le félicitait, avec des compliments que d’aucuns pourraient probablement trouver un peu maladroit, voire blessant, d’autant plus lorsque la Betsumei s’entêtait à nuancer ses dires. Mais ce n’était évidemment pas le cas pour Raesthra qui, au contraire, s’amusait de la situation. Non, ce genre de choses ne pouvaient l’atteindre, jamais. Ainsi, il laissa la jeune fille se reprendre et lui donner les consignes pour l’étape suivante.

Elle lui confia alors qu’elle n’attendait pas de lui qu’il réalise plusieurs doubles, non, elle lui apprit qu’ils allaient se focaliser sur des petits exercices, probablement pour mieux consolider la technique. Il acquiesça naturellement d’un léger signe de tête, laissant le temps à son professeure de retrouver les pages qu’elle recherchait dans son ouvrage. En parlant de cette ouvrage, Raesthra trouvait curieux qu’Ayako le consulte autant. Il était persuadé qu’elle saura s’en sortir sans lui. Elle n’en avait pas besoin, c’était simplement un moyen pour se rassurer, peut-être du fait qu’elle ne fût pas habituée à enseigner, du moins s’imaginait-il.

Il ne dit cependant rien, ne serait-ce que pour éviter de perturber son professeure, ce serait idiot de sa part, la laissant ainsi trouver la page et revenir vers lui. Elle lui expliquait alors la différence entre une image et un véritable clone. Attentif, il écouta les explications qui suivirent, saisissant alors à peu près ce qu’il devait faire pour la suite.

« Bien, je vais essayer pour voir. » Dit-il, après avoir observé les images du bouquin d’Ayako.

Les images n’étaient là que pour mieux illustrer les propos d’Ayako, propos qu’il n’eut aucune difficulté à saisir avant même de regarder les schémas.  

Quoi qu’il en fût, le double se mit à malaxer son chakra pour mieux faire circuler son énergie dans son corps. Seulement, ayant été conçu de manière imparfaite, le clone disparu instantanée, laissant un léger écran de fumée. C’était là que l’archéologue compris, en songeant aux propos de la Betsumei, qu’il fallait que la circulation du chakra du clone soit effective dès sa création. Aussi, si le double qui avait disparu eut un flux de chakra actif au niveau de sa tête, il lui fallait réaliser un autre qui aura un flux d’énergie actif dans tout son corps et dès sa création.

Ainsi donc, il se lança sans perdre plus de temps, générant ainsi un autre double avec un flux de chakra actif. Il ne savait pas si cela avait réussi ou non, mais il avait fait l’effort d’imaginer le clone avec un flux très actif au moment de le créer.

« Tu sais que tu es très douée comme professeure ? Je serais toi, je me proposerai en tant qu'enseignant à l'académie pour enseigner sur mon temps libre. » Fit finalement le double, d’un petit clin d’œil, en avançant vers Ayako.

Bavard et direct, du Raesthra tout cracha, même si finalement l’original se voulait, par moment, moins direct, depuis qu’il avait rejoint la cité des nuages.

« ... Oy Oy, arrête de faire du charme à ma professeure, veux-tu ? » Glissa l’original, sur un ton cynique.

Le double se mit alors, sur ordre de l’original, à exécuter une petite technique, rien que pour vérifier s’il en était vraiment capable. Seulement, il éclata dès le premier mudra composé. Ainsi donc, il était encore loin d’être aussi parfait que le voudrait l’archéologue. Qu’est-ce qu’il lui manquait ? Qu’avait-il loupé ? Et si finalement ce n’était qu’une simple question de réserve de chakra ? Certes, le double pouvait se mouver et parler sans problème, il ressemblait à l’original en tout point, mais disposait-il seulement d’une réserve de chakra suffisante pour exécuter des techniques ? En tout cas, l’original cherchait pour le moment le problème ailleurs, sans doute que l’intervention de son senseï l’aiderait à voir plus clair…


Raesthra
(#)Dim 24 Jan - 20:58
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Quelques secondes seulement après avoir observé mon manuel, l’archéologue me le rendait. Faisant s’exécuter son double, il fit une erreur à laquelle je ne m'attendais pas. Il m’avait tellement semblé logique que l’on ne pouvait pas « donner corps » à son image comme je l’avais fait entendre, mais plutôt que cette étape devait être réaliser en même temps que la première. A moins de très bien maîtriser cette technique, ce qui n’était ni son cas, ni le mien, il fallait mieux recréer l’image de zéro avec directement des flux de chakra circulant, plutôt que de les mettre ensuite en mouvement après les avoir créer statique. Sans que j’eus besoin de dire quoi que ce soit Raesthra se corrigea de lui-même. Lorsqu’il était question d’apprentissage je ne devais pas présumer ou assumer que les principes sont logiques. Il vaut mieux répéter, répéter et encore répéter. Le quarantenaire tentait donc de nouveau de faire apparaître un clone avec beaucoup de réussite. Avec une pointe de jalousie je devais admettre qu’il eu des résultats probants plus rapidement que moi… L’expérience qui parle encore une fois.

Il venait de faire apparaître son premier vrai clone, plus que potable qui du reste m’adressa une petite réflexion. Une bonne professeure ? Cela me semblait peu probable, j’avais la patience d’une souris devant un morceau de gruyère et une tolérance pour l’incompétence tellement faible qu’on pourra la comparer avec celle de Yasue, notre patron. Si aujourd’hui je m’amusais à jouer à l’enseignant c’était uniquement parce que mon élève était déjà un collègue au demeurant, sans compter qu’il comprenait rapidement ce que je tentais tant bien que mal de formuler pour lui expliquer cette technique presque banale, mais pas moins compliqué techniquement à concevoir. Renvoyant son sourire au clone je lui répondait simplement.


Je suis déjà tellement occupée que pour travailler, je suis obligée de me dé-tripler et toi tu me donne un moyen d’occuper mon temps libre ? T’es un marrant Raesthra numéro deux. Il y a pas à dire, t’es un marrant…


L’original rappelait à l’ordre son clone , lui demandant de cesser son numéro de charme. Malgré moi je sentais mes pommettes rougir. Ignorant ce signe d’une timidité encore bien trop présente pour le métier que j'exerçais, je le regardais tenter de lancer une technique avec son double. Ce coup-ci il n’y avait peu, voir pas de chance qu’il y arrive puisque je n’avais pas abordé ce point. Reprenant alors mon air sérieux, je me lançais de nouveau dans un monologue professoral.


C’est normal que ton double n'ait pas pu lancer de technique. Je suppose que tu t'es simplement exécuter comme toi tu en as l’habitude : en puisant dans tes réserves de chakra et en bouleversant ton flot interne pour le canaliser d’une façon bien spécifique. Cependant, tu l’as compris je pense, les clones dispose de ressource très limité. De plus il, ce flot, doit rester en mouvement en permanence si bien que le modifier pour lancer quelque chose n’aura pour conséquence que la disparition du second toi.


Marquant une pause pour le laisser digérer mes pensées je reprenais alors.


Tes clones doivent puiser dans ta propre réserve de chakra pour lancer une technique. Il ne s’agit pas de leur en donner en permanence. Imagine ça comme une porte dont toi seul à la clef. Tes doubles ont donc cette clef également et tous peuvent entrer dans une pièce dont seuls vous aurez accès. Il viendront alors tout en effectuant des mudras, puiser dans cette pièce, votre stock commun de chakra qui se trouve dans les faits être celui de l’original, afin de pouvoir effectuer ce qu’ils voulaient faire. Regarde.


A
vec des gestes sûrs je commençais par me dé-tripler. Ensuite toutes les deux se saisirent d’une plume et apposèrent un sceau dessus. La première disparu tout comme celui de l’explorateur un peu plus tôt montrant le mauvais exemple alors que l’autre demeurait debout avec le sourire et tendant le sceaux au shinobi. Joignant la parole aux gestes, je me répétais en expliquant que les clones ne devaient pas utiliser leur propre chakra. La première venait de puiser dans son propre système chakratique très faible pour exécuter un sceau, qu’elle aura quand même réussie mais qui lui avait coûté de disparaître. La seconde montrait l’exemple à suivre et avait puisé dans le mien. C’était assez complexe puisque la différence n’était pas visible avec nos yeux, toutefois j’espérais qu’il comprenait mon message. Lui tendant le bouquin pour qu’il puisse l’étudier dans les jours qui suivront, je conclus notre session d’aujourd’hui.

Je te laisse essayer plusieurs fois. Pourtant tu es prévenu : il y a peu de chance que tu réussisses à lancer une technique aujourd’hui, même en étant expérimenté et doué. Tu peux essayer mais comprendre ce lien qui t'unit à tes clones te mettra peut-être quelques jours. Ce que je propose, excuse-moi d’écourter la séance, c’est que tu essayes de ton côté régulièrement. La pratique est la clef. Si tu as des questions je suis évidemment à ta disposition, tu sais où mon bureau se trouve et je te donne rendez-vous dans une semaine pour finaliser tout ça en espérant que tu y arrives d’ici là.

Spoiler:
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(#)Lun 25 Jan - 9:04
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Le clone s’amusait de la réponse de la Betsumei, tandis que l’original saisissait pourquoi Ayako ne se proposera, probablement, jamais en tant qu’enseignante à l’académie. Le temps, c’était donc ce qui leur manquait à tous les deux ; au point que la Genin use quasi-quotidiennement de sa fameuse technique de clonage et que l’archéologue finisse par s’y intéresser et faire l’effort de l’apprendre.

Quoi qu’il en fût, le double de Raesthra revint vers lui et tenta de réaliser une technique, en vain. Pire, il disparut, laissant l’original songeur. Ainsi donc, une autre difficulté se présentait à lui. Une autre qu’il devait surmonter. Une autre que la Betsumei devait expliquer. Autant l’archéologue put, notamment grâce à son expérience, réaliser certaines étapes de la technique avec une certaine facilité, autant d’autres difficultés se présentaient toujours à lui. Peu importait, son professeure du jour était là pour lui expliquer les choses.

Ainsi, elle lui expliqua le problème, qui était visiblement relatif à la réserve du chakra. En effet, en créant son double, Raesthra avait scindé sa réserve en deux, il garda la plus grande réserve pour lui, tandis que son clone avait la plus petite, qui lui permettait à peine de subsister dans le monde physique. Même si ce n’était pas fait de manière volontaire, c’était une mauvaise façon de procédé, puisque, en écoutant les dires d’Ayako, il ne fallait pas fermer la réserve de l’original au clone. En effet, celui-ci devait toujours pouvoir piquer dans la réserve de l’original afin de pouvoir réaliser ses techniques. Explications pour le moins limpides.

Outre ses précisions théoriques, la Genin procéda à une démonstration qui permit à son élève du jour de parfaitement saisir le problème. D’ailleurs, Raesthra ne manqua pas de garder dans un coin de sa tête que la Betsumei maîtrisait le Fuinjutsu, ce qui n’avait en soin rien de surprenant pour une scientifique, mais ça restait une information pas moins importante qui pourrait lui être utile par la suite.  

Quoi qu’il en fût, Ayako lui tendit son bouquin et lui confia qu’elle allait devoir s’arrêter là pour aujourd’hui. Elle devait avoir beaucoup affaire, puis au-delà, elle lui avait fourni toutes les clés pour poursuivre son apprentissage et parfaire la technique dans les jours à venir. Puis, au pire, elle restait à sa disposition si jamais il rencontrait un problème. L’archéologue se saisit naturellement du bouquin et acquiesça au monologue de la Genin d’un léger signe de tête, avant d’ajouter quelques mots.

« Bien. Merci pour ta patience et tes enseignements. Je sens qu’il ne me manque plus grand-chose, je crois pouvoir le parfaire avec tout ce que tu m’as dit et montré. Courage pour ce qui t’attends au bureau et à très vite, Ayako. » Rétorqua -t-il, d’un sourire amical.

Une fois que son professeure s’en alla, il se laissa s’effondrer sur le sol. Il n’avait pas réalisé que ses tentatives l’avaient pratiquement vidé de son chakra. C’était étrange, d’habitude il ressentait ce genre de choses avant que ça ne se produise…

Quoi qu’il en fût, il se contenta d’observer le ciel bleu pendant des longues minutes, visiblement songeur. Puis, à un moment donné, il fut obligé de s’extirper de son monde intelligible pour retourner au bureau et avancer dans ses travaux…

Le lendemain matin…

Comme d’habitude, l’archéologue se leva de bon matin pour se laisser un peu le temps d’avancer dans ses travaux personnels. Puis, lorsqu’arriva le moment de partir au travail, il étudia rapidement le livre d’Ayako et se repensa à ses consignes, avant de prendre le temps de créer un clone. Celui-ci prit alors le chemin des locaux du Kagakusha, tandis que l’original s’en alla pour la plateforme d’entraînement. C’était probablement une mauvaise idée, très mauvaise idée, puisque son clone n’avait pas encore toute sa capacité de réflexion et encore moins sa patience devant une réelle difficulté. Cependant, l’original était convaincu de pouvoir corriger cela en soumettant justement le clone à des situations qu’il ne saura gérer.

De l’autre côté, l’original réalisa deux autres clones sur la plateforme d’entraînement et s’exerçait avec eux. L’un méditait, pendant que l’autre l’affrontait dans un petit duel visant à retrouver ses sensations dans les affrontements rapprochés. Ainsi donc, il cherchait à parfaire ses clones de cette manière, ce qui, indépendamment des nombreux échecs qu’il connut durant les trois premiers jours, semblait plutôt efficace.

Quelques jours plus tard…
Il aura malgré tout fallu cinq longues journées avant que ses clones ne puissent réaliser toutes ses techniques sans accuser le coup. Ceux-ci se trouvaient d’ailleurs sur la plateforme d’entraînement, en train de s’exercer à sa place. Quant à l’original, il décida, en fin de journée, de retrouver Ayako et la remercier comme il se devait. Pour cela, il prit une de ses fameuses bouteilles originaires du continent de glace, ainsi que le bouquin d’Ayako, avant quitter son bureau et partir vers les locaux des scientifiques. Une fois arrivé, il remarqua que la plupart des gens s’apprêtaient à quitter les locaux, d’autres au contraire travaillaient dans les labo, tandis que la Betsumei, ou son double, se trouvait devant son bureau.

« Oy Ayako ! Comment vas-tu ? » Fit-il, avant de déposer la bouteille sur la table. « Tiens ceci, un cadeau, pour te remercier de la technique que tu m’as apprise. Il semble que je la maîtrise assez bien désormais, merci. Et bien entendu ton bouquin qui, il faut le reconnaître, est assez complet. Mais je doute qu’il suffise à lui seul à un débutant pour maîtriser cette technique. » Ajouta -t-il, d’un léger sourire. « Sur ce, passe une bonne soirée et à demain ! » Conclut-il, après avoir déposé le bouquin sur la table.


Raesthra
(#)Ven 29 Jan - 14:00
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