Rang : B Participants : @Kokusen & @Ao & @Inu Sora Enoncé : Une petite organisation du côté de Doyagai a « emprunté » un petit pactole à un homme influent de Tsuchi no Kuni afin de lancer leurs affaires. Si celui-ci était d’accord au début pour pouvoir se faire une place dans la criminalité grandissante de la capitale de Nami et faire connaitre son nom comme le libérateur, il est désormais un peu moins enthousiaste car l’organisation semble ne plus être tellement du côté des pauvres. Elle utiliserait le malheur des autres pour se faire un nom auprès des autorités et pour recevoir de charmants pots de vin pour s’occuper de tasser les rebellions de la ville, de l’intérieur.
L’homme qui vous missionne n’en a que faire de ces histoires de pot de vin. Tout ce qui l’intéresse c’est de récupérer tout l’argent placé chez eux et de supprimer son nom de cette histoire avant que cela ne devienne hors de contrôle.
L’organisation ne vous laissera pas récupérer l’argent si facilement. Vous n’aurez pas d’amis à Nami, l’organisation est influente et joue sur tous les tableaux. À moins que vous ne parveniez à démontrer à un camp que ce sont des menteurs.
Me voilà de retour avec mon frère dans un des bars miteux de Doyagai, cette capitale empeste la défaite, la pauvreté. Les gens baignent dans l’alcool pour oublier leurs problèmes au lieu d’y faire face. Stupide insectes … Des bons à rien tout juste utiles à me servir de poupée d'entraînement. L’odeur de ce bar me pique le nez, me donne presque la nausée, les gens empeste l’alcool bon marché le cul fixé sur leurs chaises, radotant, se plaignant de tout et de rien… Des bons riens tous autant qu’ils sont.
Assis dans un coin du bar à l'abri des regards, je suis debout à côté de mon frère qui semble réfléchir à je ne sais quoi, certainement aux prochains plans diaboliques qu’il mettrait bientôt en place. Il faut dire que mon frère était du genre à beaucoup cogiter, certains auraient tendance à dire que c’est le plus gentil de nous deux… Krrr Krrr Krrr , sauf que mon frère c’est un vicieux ! Et il est tout aussi pourri que moi krrr krr krr si n’est pire que moi. Il cache bien son jeu il faut dire, son visage reste neutre en toute circonstance.
« Pfff… Raz le cul de ces contrats à la con… Chercher ceci , aider machin… Pourquoi tu prends pas juste les avis de recherche “ Mort de préférence “ Krrr Krrr Krr. Plus rapide et beaucoup plus amusant… Le pire c’est que pour ce contrat pourri on doit attendre un de ses crèves la dalle pour nous “ aider “ tsss … Nous aider … comme si on avait besoin d’aide pour zigouiller des trou du culs qui ce font passer pour des saints … »
J’étais d’une humeur exécrable, il faut dire que tous ces contrats commençaient à me prendre la tête et m'ennuyaient grandement. Mais bon… C’est mon frère qui décide, et moi je le suis, tout simplement. Nous avons des projets, et d’après ce qu’il dit, il faut bien passer par là. Dire qu’il suffirait de zigouiller le Damiyo … Mmmh, peut être qu’un jour je me laisserais tenter, offrir la tête de ce rat à mon frère. Mmmmh… Mauvaise idée, mon frère déteste mes initiatives, il préfère quand je suis ses plans, sauf que moi aussi je peux faire des plans … Trouver les gens les tuer et voilà, le tour est joué. Et puis merde il arrive quand ce putain de mercenaire … J’espère qu’il nous on pas envoyer un poid mort, sinon …
Je décide finalement de poser mon cul sur un des tabourets proche de la table ou c’est posé mon frère. Je sors un de mes poignards et commence à le planter à plusieurs reprises sur la table en bois, creusant petit à petit un trou dans celle-ci. Difficile de combattre l’ennui, difficile pour moi de réfléchir à ce contrat … Je préfère laisser ça à mon frère.
La seule chose qu’on pouvait dire de Nami, c’était que ça puait la merde. Franchement une île moisie avec des gens pauvres qui tapent sur des gens riches, plus de maisons en tôles et en tissu que dans les plus quartiers mal famés du pays du caillou. Et par dessus le marché, on m’avait foutu dans la cale pour le voyage parce que vous comprenez, les bonnes femmes, surtout avec des cornes, ça porte malheur !
C’qui me foutait encore plus les boules, c’est que Ishiyato était même pas là pour m’expliquer. Une histoire de thune, ça aurait du l’intéresser grave, mais il était partout avec sa nouvelle recrue se tremper au pays de la Flotte, non mais quelle misère. Et j’étais là, p’tite Sora, à la recherche de « La Souris qui danse », établissement réputé pour la merde qu’il servait dans le quartier de la capitale où chacun des gamins qui traînaient voulait couper ta bourse.
Pire, j’avais rendez-vous avec deux frangins, le commanditaire disait que ça sera un atout de force majeure qui connaissait bien les locaux, pour m’épauler ; il m’avait dit de faire attention à leurs « par-ti-cu-la-ri-tés » et de pas les énervés. Mais bon, j’avais déjà pété les chevilles de femmelettes qui s’excitaient un peu trop, aucune différence ici.
Donc, récupérer la thune d’un gros lard des cailloux parce que son organisation tabassait des rebelles, et que ça faisait pas bonne image. Paaaaarfait.
Je poussai la porte du rade. Ca sentait la sueur, ça sentait la pisse, ça sentait le chanvre. Bravo l’image. Pas grand monde, à pars des gugus qui cherchaient la réponse à leur triste vie dans le fond de leur verre sale. Le barman me regardait avec des grands yeux et un regard suggestif. Un peu plus loin, y avait un mec couturé de cicatrice qui s’excitait avec un couteau sur la table ; à côté, le même, mais avec de sacrés tatouages. Olalalalalala. On va se fendre la gueule.
En trois pas, je franchissai l’écart qui nous séparait, et ramenant un tabouret entre les deux larrons, je m’installai sans plus de cérémonie.
- Oyeoye, c’vous les deux frangins, Ao et Kokusen ?
Je leur fis un grand sourire, à l’un, à l’autre. Magnifique. Si magnifique. L’un avec ses cicatrices et son air un peu fou, l’autre avec son air calculateur et ses dessins de partout. Pour le moment, ils m’inspiraient une certaine sympathie. Ne jamais juger un morceau de viande à sa cuisson.
- Moi, c’est Sora. J’suis là pour le boulot. On fait ça bien, on fait ça propre, et ensuite, on va au restaurant, ça vous va ?
J’tournais la tête à droite, à gauche, et regardai l’oeuvre d’art que faisait le balafré. J’en avais fait une toute pareille sur la table d’Amaya, à Konoha.
- Bon, j’bois un truc, et on en parle ? C’est vous les experts de c’qui s’passe ici.
Un nouveau contrat. Les projets prenaient le temps qu'il fallait pour se construire, néanmoins Kokusen commençait à s'impatienter. Il voulait évidemment contrôler le pays dans son entier, pas seulement une ville ou autre. Sa réputation se forgeait petit à petit, mais elle n'était pas encore assez haute pour pouvoir retourner le pays. Il n'était aussi pas assez puissant, nul doute que le Seigneur des Vagues s'était entouré des meilleurs shinobis.
Il était dans ses pensées, y ressurgissant à la douce voix de son frère.
- Ao, nous avons besoin du soutien de la population et d'autres pour parvenir réussir à faire quelque chose de réellement concret. On prend simplement ce qui est le plus intéressant pour nous, peu importe si nous sommes accompagnés ou non.
Qui était cette partenaire ? Evidemment, Kokusen se posait la question néanmoins… Elle allait devoir se fier aux deux frères, qu'elle ne pense pas pouvoir prendre les commandes du nouveau trio.
- Inu Sora, j'imagine. Tu peux dors-et-déjà oublier le restaurant, à moins que ce soit toi qui régale.
Il soupirait. Elle n'avait pas l'air si forte que ça, mais Kokusen le savait : ne jamais se fier aux apparences, après tout. Il avait tenter de sortir une plaisanterie, mais finalement non, ce n'était clairement pas son genre, sa façon d'être.
Il fallait récupérer de l'argent, et nul doute que c'était cette Inu Sora qui allait ramener l'argent au commanditaire de ce contrat.
- On va là. On tue tout le monde et tu prends l'argent, ça te va ?
En parlant, l'errant namijin avait sorti une carte de sa poche pour lui montrer l'emplacement d'où se trouver le repaire de cette "organisation". Mais, ce n'était pas aussi simple que cela.
- Les locaux pensent que l'organisation est là pour eux, bien que ce ne soit pas vraiment le cas mais leur faire s'en rendre compte serait bien trop compliqué. On doit rester discrets pour ne pas que les habitants se rendent compte que nous sommes ceux qui ont détruit l'organisation.