La terreur grondait alors que les flammes serpentines s’écroulaient de la Colline chaque soir. Alors que les lumières du jour s’atténuaient, celles crépitantes de la bête fantastique léchaient les bords de la Colline, glissant plus ou moins rapidement en direction du village qui se trouvait sur sa route : Le village d’Ama. Le phénomène n’apparaissait qu’à cet endroit. Du moins, les villageois n’avaient guère entendu pareil récit venant d’une autre contrée. Tous en étaient venus à se dire qu’ils étaient maudits et qu’il fallait désormais apprendre à vivre avec. Mais à chaque crépuscule, la même terreur leur tordait les entrailles alors que la chose se faisait plus imposante et plus impitoyable. Ses grands yeux flamboyants semblaient toiser le village terrifié dans sa descente infernale.
C’était une question de temps avant qu’il ne s’abatte à nouveau sur le petit village d’Ama. Une question de temps avant qu’il ne dévore les bâtisses modestes des villageois. Une question de temps avant qu’il ne réduise tout en poussière, ne laissant qu’un champ de cendres dans son sillage macabre.
Deux autres groupes font partie de l’expédition, vous êtes celui qui restera auprès des civils afin de s’assurer qu’ils soient à l’abri jusqu’à la défaite du serpent de flamme. Quand vous arrivez aux portes du village, vous êtes accueillis avec soulagement par les villageois qui s’agglutinent pour jauger de leurs propres yeux, leurs « sauveurs ». Peut-être s’étaient-ils attendus à des ninjas plus puissants, mais vos seules présences suffirent à les rassurer, peut-être ne vivront-ils pas les dernières heures de leur existence. Mais cela reste à prouver.
Une femme s’approche. Elle est habillée simplement et arbore une longue robe aux couleurs de feu. Elle pose sur vous un regard grave, qui dénote avec ceux que posent sur vous les villageois en détresse.
« — Je suis Hikari, la femme de Koba, notre chef de clan. » Commença-t-elle la voix toute aussi sérieuse, pincée. « Vous devez être Kagero Ryo, Jirō et Tachibana Kinki. » Elle s’inclina doucement devant les trois compagnons. « Vous devez savoir que c’est Kankuri Kazuo, le Damyô de Ta no Kuni qui vous envoie auprès de nous. »
Elle marqua une pause, et leur tendit un parchemin scellé par le Damyô lui-même. Dedans est écrit l’ordre de mission :
« Kagero Ryo, Jirō, Tachibana Kinki, merci d’avoir répondu à l’appel de Ta no Kuni.
Vous avez été choisi pour protéger les civils du village d’Ama. Cette tâche qui pourrait vous sembler simple pourrait se montrer plus ardue. Avant le crépuscule, rassemblez tout le monde dans la salle commune. Ne laissez personne sortir avant que le Serpent de Flammes ne soit vaincu.
Kankuri Kazuo, Damyô de Ta no Kuni. »
L’après-midi est déjà bien entamée et, à mesure que les minutes passent, la tension s’installent parmi les villageois tandis que les regards se font plus insistants sur les pentes de la Colline.
Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 72H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP @Hetai Kimitsu.
En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il se prendra, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).
Vous pouvez utiliser les techniques de votre Fiche Technique lors des combats ; vous avez la possibilité d’utiliser votre KG et vos maîtrises dans le cadre du combat.
Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Hetai Kimitsu.
J’avais signé pour prendre part à un gros bordel qui devait se passer à Ta no Kuni, dans un village reculé de ce pays de pelos, le Village d’Ama. Participer à une partouze ? Je pensais bien que c’était ce genre de fête mondaine avec plein de mondes prêts à se faire dessus pour deux fantômes et une bouteille de Vin qui les ferait s’évanouir si elle était débouchonnée trop fort. Mais quel métier de rêve quand-même, non seulement j’étais grandement rémunéré pour ce travail, mais en plus j’allais pouvoir jouer le super héro auprès de gens que j’allais regarder souffrir et paniquer pendant des heures. Ah, observer la connerie humaine, c’était sûrement un de mes pêchés mignon, avec le Rhum et les femmes bien roulées, mais ça on en reparlera… Après tout, si j’étais un héros pour ces gentes dames, je pouvais ptet même prétendre à leur refaire les amortisseurs ?
Hahahahaha ! Bordel, je regrettais presque d’avoir arraché la carotide à mes traîtres de partenaires brigands qui m’avaient jeté en taule, j’étais ressorti plus fort, et je pouvais même m’amuser dans ce genre de conneries. Rapidement, j’étais réparti en groupe avec deux autres mercenaires, errants, appelez ça comme vous voulez. Chacun semblait avoir sa tâche, un groupe, puis l’autre se faisaient briefer tandis que ma fine équipe dont moi-même étions amenés par la Femme du chef de Clan, Hikari. Boarf, le nom collait bien, les formes par contre j’étais pas spécialement fan’ mais j’écoutais quand-même les sornettes et les conneries qu’elle nous racontait à propos de leurs superstitions. J’affichais un sourire qui pouvait passer pour de l’intérêt pour ce qu’elle racontait, et bien que les informations principales m’étaient déjà familières, je posais mon regard sur mes deux autres camarades de classe. A quel genre de types j’avais affaire cette fois-ci ?
La donzelle nous adressa donc un parchemin avec le récapitulatif des consignes à suivre pour ce contrat. Un serpent de feu, des villageois terrorisés à protéger ? Hahahahaha ! Non, non, un peu de sérieux, et de calme, pour l’instant, je devais jouer le rôle du parfait soldat, bien que de mon regard vil je posais les yeux sur la Dame qui nous donnait les consignes.
Une fois les consignes en poche, je me tournais donc vers mes deux camarades qui étaient, comme moi restés dans un coin en attendant d’en savoir plus avant de se dévoiler, une bonne qualité, j’avais sûrement pas affaire à des enfants à surveiller et c’était tant mieux, le spectacle qui allait m’être offert ne devait pas m’échapper du regard. Rien que d’y penser, un rictus se dessinait sur mon visage, un quart de secondes, assez pour passer inaperçu. Je recentrais donc mon attention sur mes partenaires du jour, avant de me présenter comme un gentilhomme dans la profession.
« Salut ! Appelez moi Ryo pour ce travail. Déjà, on va mettre ces braves gens en boîte, on avisera ensuite ! Qui est le plus charismatique et motivé pour s'élancer dans un joli discours à l'eau de rose ? »
Propre, simple, efficace. J’avais amené dans un sac tout le nécessaire pour poser un piquenique digne de mention : Rhum pur, saucisson préparé par un artisan de renom et quelques biscuits. Il me manquait juste de quoi allumer ma clope, heureusement qu’on avait affaire à une bestiole enflammée hein ? Ah non, c’est vrai, Je suis le Feu, et je jouais comme d'habitude à observer les gens gesticuler autour de moi.
Des annonces pour la mercenaires, les chasseurs de primes, les assassins, Jirō en voyait passer des tas et des tas, toutes plus farfelues les unes que les autres. Rares étaient celles qui valaient le détour. Le coup d'oeil, ça, oui ! Certaines étaient parfois rédigées d'une main de maître par le premier des idiots, qui n'attendait que de pouvoir se payer son premier sous-fifre, pour aller menacer de mort son voisin qui avait laissé ses plantations s'étendre un peu trop. Mais peu nombreuses étaient les offres suffisamment intéressantes pour que le marchand de tabac ne dévie de ses voyages et se fasse mercenaire le temps de quelques jours. L'annonce qu'il vit ce jour-là était pourtant l'une d'elle. Le Damyo en personne avait besoin de gros-bras, afin de se rendre dans un village. Une histoire de protection et d'exploration apparemment.
Ce fut donc avec cette offre d'emploi que le jeune homme partir rejoindre ce village d'Ama, où la terreur régnait apparemment. Les informations quant à l'objet de tout cela restait flou, afin de ne pas repousser trop de courageux, sûrement. Par chance, ils étaient bien tombé avec Jirō. Il n'était pas vraiment courageux, simplement inconscient, et bien au courant de cet état de fait, étonnamment. Disons que le bougre n'accordait pas d'importance à grand-chose, et faisait avec ce que chaque jour lui donnait. Chaque heure, peut-être, même. La charrette du contrebandier, cette fois-ci vide ou presque, pénétra la ville en fin d'après-midi. Il se rendit aux écuries afin de demander s'il était possible d'entreposer son matériel, contre une petite bourse bien remplie. Et le voilà partir rencontrer ses tout nouveaux comparses, ainsi que cette Hikari. De nombreux regards interloqués, intrigués, mais surtout inquiets se posaient sur Jirō, qui semblait s'en moquer éperdument. Les mains dans les poches, vêtu dans ce style qui n'appartenait qu'à lui, le mercenaire alla écouter le discours de la femme du chef.
Kagero Ryo et Tachibana Kinki. Deux noms inconnus au bataillon, songea le dernier membre du groupe. Il les dévisagea en silence, légèrement en retrait. Il y avait cette jeune femme, très belles, gracieuse sans même le vouloir. À côté se tenait un homme, sûrement plus âgé. Il était rare pour Jirō de croiser quelqu'un de plus grand que lui, mais cette fois-ci, le type était un colosse. La petite touche élégante de son allure plaisait en tout cas bien au troisième larron, qui avait fini son inspection.
Protéger les habitants. C'était donc à cette tâche qu'allaient devoir s'atteler cette petite troupe. Avant qu'un... Serpent de flammes, ne soit vaincu. Tiens tiens tiens, Jirō haussa les sourcils. Avait-il loupé cette information. Un serpent ? Il s'imagina alors une immense et terrible créature enflammée. Il était donc bien tombé, ici. Mieux valait rester avec les villageois plutôt que d'aller combattre la créature. De son regard par en-dessous, avec un léger un sourire amusé, Jirō écouta les paroles de son camarade de mission. Ce Ryo semblait tout à fait aimable, et bien décidé à ne pas traîner. Autour commençaient à s'agglutiner un tas de villageois, dans l'attentes de directives.
Un joli discours à l'eau de rose ? Ces gens ne semblaient pas avoir besoin de grand-chose pour rejoindre la salle commune. Ainsi, Jirō ôta alors une main de ses poches et la leva au-dessus de sa tête, avant d'entamer sa traversée du troupeau de villageois, se faufilant habilement et claquant des doigts à plusieurs reprises.
" Hop hop hop, tout le monde connaît le chemin de la salle commune. "
Et comme les petits moutons qu'ils étaient, les citoyens prirent la direction de leur refuge. Le suturé observait la scène avec un air franchement amusé, baissant alors la main tandis qu'ils le dépassaient pour se précipiter vers la fameuse salle commune. Jirō s'arrêta alors un instant afin de laisser passer tout le monde et rejoignit ses compères du jour. Une fois sa pipe sortie de sa poche, le jeune homme entreprit d'en gratter la chambre, afin d'enlever les derniers résidus de tabac.
" Ryo, Kinki. Un plaisir. " Déclara-t-il simplement en inclinant la tête après chaque nom, sans se départir de son sourire.
Kinki avait pu contempler une partie du paysage en arrivant, de ces petites forêts éparses aux immenses longueurs d’eaux profitant aux rizières. Et puis elle était arrivée au village en dévisageant les montagnes. Rien de particulièrement inquiétant d’elles mêmes, ces grandes collines aux arbres prolifiques présentaient néanmoins un point dont il fallait se méfier lorsqu’on savait par avance que le village à leur pied était en danger et requérait de l’aide jusqu’à d’autres continents.
Néanmoins c’était l’actuel poumon nourricier du Yuukan, et Kinki protégeait toujours les besoins de la partie du peuple de Mizu qui était délaissée. Un grand groupe de villageois attendait, ainsi que des shinobi sans doutes de contrées qu’elle n’avait jamais exploré. Elle avait attendu comme d’autres l’arrivée des derniers, les plus encombrés ou les plus là, puis après un dégroupage rapide, avait été confrontée à la femme du chef de clan et à ses alliés de fortune. Il était évident qu’ils étaient sous-estimés, soit parce qu’ils n'avaient plus l’air en forme, à l’image de celui qu’elle connaîtrait sous le nom de Jirō. Soit parce qu’ils n’avait pas une apparence féroce, à sa propre image. Mais c’était à eux que l’on confiait cette mission, alors même si ils n’étaient pas le fleuron Shinobi, ils devaient se conduire avec le meilleur professionnalisme.
Les yeux ambrés de Kinki parcoururent le parchemin et s’attardèrent sur le sceau officiel. Si un seigneur faisait écrire lui-même des directives pareilles, prêtant oreilles et sa confiance à son propre peuple quant à la créature mythique qui y était décrite, soit il était aussi fou qu'eux, soit la menace était belle et bien réelle. Ryo lâcha les mots justes pour que Shinobi à tête d’écorché s’exécute, belle manière d’éviter d’avoir à parler ou gesticuler soi-même. Elle ne notifia pas la manipulation subtile mais la garda en mémoire avant de soliciter du regard la femme du chef de clan. -J’aurais besoin de votre savoir concernant le village et son hall commun. Vous êtes probablement tous rôdé au fait de devoir vous masser dans ce bâtiment, néanmoins j’imagine que certains membres doivent resquiller, voire se cacher ailleurs à cause de peurs annexes, telles que les soupçons de vols ou par désir de rester chez eux. J’aimerais que vous nous signaliez si vous soupçonnez des personnes d’agir ainsi et j’aimerais également vous remettre la charge de vérifier si tout le monde est bien présent.
La jeune femme porta son attention sur les processions et le reste du village avant de revenir à la femme en rouge. -Si vous en avez les capacités, il serait peut-être préférable de stocker également vos bêtes de traits. Cela ne servirait à rien que vous surviviez à ce fléau pour tomber dans un autre tout aussi dangereux. Par ailleurs il n’est pas exclu qu’avec les affrontements, la bête et les autres shinobis envoyés pour la traque finissent par atteindre le village, et si vous disposez des bêtes, alors nous pourrons envisager l’évacuation même des plus âgés ou des moins vigoureux.
Différents plans s’entremêlaient dans la tête aux cheveux platines. Elle avait encore beaucoup de chose à demander à la femme et elle espérait que celle-ci tienne le coup moralement. Kinki attendait pour l’instant des noms, des endroits, tout ce qui lui fallait pour empêcher la mort d’un “idiot” qui se croyait en dehors des règles. Avec tout cela, la femme avait oublié de prêter plus attention à ses homologues shinobi, mais ils devaient faire leur travail du mieux qu’ils pouvaient, non ?
La femme du chef de clan posa son regard sur la jeune femme qui s’adressait à elle et qui lui demandait de vérifier si tous les villageois étaient là. Elle lui rétorqua un regard interrogateur et presque accusateur. Surprise et ensuite vexée de recevoir presque un ordre de la part de cette étrangère qui ne mesurait, visiblement pas, l’horreur qu’ils vivaient chaque jour. Était-ce la crainte qui lui tordait les entrailles le jour, ou la terreur qui la prenait tout entière la nuit ? Quoi qu’il en soit, la femme ne dormait plus et ses traits tirés en étaient les témoins de ses nuits sans sommeil. Et c’est peut-être également la raison pour laquelle elle s’emportait très vite ces derniers jours.
« — Ne croyez-vous pas que nous ne l’avons pas déjà fait ? Tout le monde est là ! Le Daimyô n’a pas fait appel à vous pour des clopinettes ! » Rétorqua-t-elle d’une voix forte. « Vous ne savez pas… » Commença-t-elle, fit une pause en regardant la Colline d’un regard peu assuré. « …Vous ne savez pas ce que c’est que de vivre dans la peur. Que de ne plus dormir de crainte que l’on vienne prendre vos amis, vos enfants et votre famille, pendant la nuit ? » Sa voix devenait de plus en plus forte, et tremblante également.
Elle se racla la gorge, jeta un œil à ses acolytes puis reprit tout en réponse à ces demandes qui sonnaient presque comme des exigences à ses oreilles.
« — Nous ne partirons pas d’ici. C’est notre village et nous y sommes toujours resté. Imaginez bien que si nous n’étions pas attachés à ce lieu, nous aurions simplement déménagé au lieu de faire appel à une troupe de mercenaires. » Elle ne ressentait pas une véritable adoration pour ces derniers, elle ne le cachait pas et personne n’était dupe. C’était son mari et le daimyô qui avait mis ce plan de secours en place. Elle, subissait. « Alors ne me dites pas quoi faire. Et faites plutôt votre travail. » Trancha-t-elle d’une voix sèche, lançant un dernier regard à Kinki avant de s’éloigner.
N’avaient-ils pas compris qu’ils n’étaient pas là pour camper devant une salle commune ? Ce n’était tout de même pas à elle de prendre soin elle-même les autres. La femme s’éloigna en ronchonnant, rejoignit ses enfants et le reste des villageois avant de s’adresser à ces derniers.
Peu à peu, le soleil diminua sa course dans le ciel enflammé. Les ombres grandirent peu à peu sur le village. La colline qui se faisait protectrice jusqu’alors se fit de plus en plus menaçante à mesure que la luminosité s’amenuisait. Parmi les habitants, l’agitation commençait à grandir à mesure que l’angoisse montait.
« — Ces shinobis sont là pour nous protéger cette nuit. Le reste de leur équipe est partit affronter le Serpent. Peut-être serons-nous libérés de cette horreur à l’aube… » Elle adressa un regard en coin aux shinobis en question et s’apprêtait à s’engouffrer dans la salle commune, talonnée par les villageois, quand des cris vinrent aux oreilles de tous.
« — Les gars, à l’intérieur, il arrive ! » Criait le veilleur en débarquant comme un dément dans le village.
Les habitants levèrent leurs yeux vers le théâtre de leur désespoir et la terreur vint leur entraver les entrailles.
À l’heure du crépuscule, une lueur se mit à danser sur le bord de la colline, entre les arbres et les ombres. Les habitants levèrent des yeux inquiets vers le théâtre des horreurs et la terreur vint leur entraver les entrailles. L’angoisse était désormais palpable et plus personne ne semblait être capable de respirer. Les mots se muèrent en des onomatopées anxieuses. Les regards coulèrent en direction des shinobis présents avant que tous les habitants ne se ruent à l’intérieur de la salle commune pour se mettre à l’abri.
Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 72H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP @Hetai Kimitsu.
En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il se prendra, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).
Vous pouvez utiliser les techniques de votre Fiche Technique lors des combats ; vous avez la possibilité d’utiliser votre KG et vos maîtrises dans le cadre du combat.
Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Hetai Kimitsu.
Hahahahahahaha ! J’en étais sûr, la femme était une frustrée et sur ceux qui allaient lui parler en découlerait une explosion de saveurs, de haine et de désespoir. Ah, des fanatiques, des superstitieux assez cons pour crever pour ne pas avoir fait quelques dizaines de kilomètres et des dirigeants assez stupides pour laisser ces abrutis en ma compagnie, oh bordel que j’avais envie de la pousser à bout pour voir son regard virer au rouge.
Non, non, je devais me retenir pour avoir ma paye sur leurs dos de cons, un peu de calme, j’affichais un sourire qui reflétait mon plaisir entier tandis que je regardais ma collègue se faire réprimander. Quelle était être sa réaction ? Et si j’en rajoutais encore un peu pour la voir s’exciter encore et encore ? Est-ce que notre petite justicière allait aussi s’emporter et me montrer un combat dans la boue ? Oh merde, j’étais presque en extase rien que d’imaginer ça arriver sous mes yeux hahaha !
Boarf, des superstitions et des gens apeurés, je n’avais pas vraiment besoin d’ajouter mon grain de sel, pour le moment. Mon œil mauve fixait respectivement Jiro, puis Kinki qui se faisait littéralement lyncher par la femme qui avait sûrement développé ce qu’on appelle communément un « pète au casque », mais elle ne m’intéressait déjà plus… quoi que si je lui mettais cher pendant que son Mari n’était pas présent pour elle, sans me montrer bien entendu, la catastrophe supposée s’abattre me couvrirait très certainement. Bien, pour le moment je devais préparer mes cartes pour le bordel à venir et j’avais encore un peu de temps pour faire du repérage avant l’isolement des civils. La conne s’éloignait et j’en profitais pour prendre la parole, briefant à ma manière la fine équipe.
« Au moins les attentes sont claires maintenant, ces braves gens savent où et comment s’isoler pour se protéger. Pas de menace en vue pour le moment et on connaît le lieu d’apparition de ce serpentin ! »
D’un geste, je faisais quelques pas avant de revenir devant mes braves camarades.
« Qui m’aide à dresser la table pour ce soir ? Au programme, rhum et sauciflard ! Avec un feu d’artifice naturel hahaha ! »
Je feintais à moitié mon insouciance pour observer la réaction de mes camarades. Après tout, offrir une porte d’entrée à un voleur pour l’attirer inexorablement vers la porte représentait cette même tactique : montrer quelque chose qui attirerait lui-même les réactions de ses partenaires les plus sincères, et notamment de cette Kinki, qui devait être assez secouée par la Femme hystérique pour se dévoiler un peu plus. J’adressais un fin sourire, observant tout ça avec mon œil découvert et j’en profitais pour faire un peu de repérage : Entrées, sorties, les défenses érigées, les positions de chaque équipe et le positionnement de l’endroit servant à planquer ces culs terreux. Pourquoi ? Je devais être capable de me faire la malle en sacrifiant ces braves aventuriers, en gardant éventuellement la femme du Chef en otage pour la revendre à prix d’Or au Marché Noir plus tard. Hahaha ! Des thunes partout, excellent ça.
Qu’allais-je faire ? Ma foi j’oscillais entre faire un nom à l’organisation de ce leader du dimanche… Koku…sen ! Merde j’en arrivais à un point ou j’oubliais le nom des gens de mon organisation, je prenais le temps de le noter dans un bout de papier qui finirait ruiner dans l’eau quelques jours plus tard, on ne pouvait pas dire que je n’essayais pas hein ! Je pouvais aussi bien piller ces troufions pendant qu’ils étaient dans cette boîte de conserve ambulante avant de me tirer… décision difficile, dans tous les cas j’attendais de voir ce qui allait se passer.
La fin de journée arriva assez vite, j’avais fini de mettre en place la table et trois chaises où j’avais posé le panier-repas que je trimballais depuis mon arrivé dans ce trou paumé, pour voir un pelo courir en gueulant l’arrivée du Monstre, mon œil se posa aussitôt sur la fameuse colline où naquit sans prévention l’apparition d’une lueur qui était assez étrange pour attirer toute la curiosité de l’Errant et son sourire des plus intéressés. Qu’est-ce que c’était que cette connerie ? Ils n’avaient pas totalement tort les brises-noix du coup… Bon, il était temps, pour le moment de jouer le jeu et j’avais deux collègues de travail, profitons-en.
« Visiblement on va avoir du pain sur la planche. Rien ne nous dit que les premiers a être attaqués seront ceux qui partent au-devant de ce bordel. On ne sait pas vraiment comment attaque ce truc, la composition de ce truc venimeux et tout flamme, et si il attaquait le Village en priorité ? »
Je laissais le doute réveiller mes compagnons, tout en prenant un morceau de saucisson que j’avais découpé et je me levais de table après avoir pris deux gorgées de Rhum, en laissant la bouteille sur la table en m'en grillant une, tandis que tous s’isolaient.
« On va devoir faire des rondes et s’attarder un peu sur la ou les cibles de ce truc. Le danger peut venir là où on ne l’attend pas spécialement, même de l'intérieur, autant jouer un peu le jeu en essayant de gratter des informations et de savoir à quelle merde on a affaire. »
Je posais quelques cartes sur la table, libre à chacun d’y poser les siennes ou de contester, on formait une équipe après tout et cet aspect là aussi était intéressant.
Ce fut cette Tachibana Kinki qui prit la parole et, par conséquent, devint la voix de la raison. Du moins, c'est comme ça que l'interprétait Jirō, qui continuait de nettoyer sa pipe. Il jetait des coups par en-dessous à la discussion qui se tenait face à lui, entre les deux femmes. Sa pauvre comparse se faisait remonter les bretelles alors qu'elle n'avait pourtant rien dit de grave, au contraire. La femme du chef semblait surmenée, et ne portait en aucun cas les mercenaires dans son corps. Grand bien lui en fasse, songea alors Jirō en soufflant dans sa pipe avant de la secouer dans les airs. La jeune femme était presque en train de se prendre une route verbale. Celle qui faisait office de voix du peuple n'allait sûrement faire preuve d'aucune bonne volonté é l'égard des shinobis... Tant pis. Du moment qu'elle ne faisait pas trop de grabuges.
Il arrive.
Ouvrant grand les yeux, soudainement intéressé, Jirō tourna son regard bleu vers la Coline, qui était maintenant parcourue d'une lueur orangée, qui semblait lentement se déplacer, lentement descendre. Le voilà donc ce serpent. Le contrebandier semblait fasciné, presque émerveillé par cette vue. Les villageois qui entraient en paniquant, cette vision d'horreur à l'horizon, puis ce court silence pesant. Un moment suspendu, dont le couturé semblait se délecter. Tout autour, les villageois se pressaient vers le hall, vers cette salle qu'ils voyaient apparemment comme un dernier refuge. Quelque part, Jirō se complaisait dans cette panique naissante. Il sentait déjà l'ambiance s'installer, et imaginait les longs silences pesants, ponctués par la bataille qui allait se mener plus loin, scellant leur sort.
Rapidement, le troisième larron du groupe reprit la parole. L'écoutant d'une oreille, Jirō s'installa par terre, en tailleur, et étendit un chiffon devant lui, avant d'y verser le contenu d'une petite pochette de tissu. Le bougre continuait à préparer sa pipe, qui allait cette fois-ci être remplie d'un mélange de tabac aux saveurs plutôt douces, un tantinet sucrées. Il tâchait de briser les morceaux, observant du coin de l'oeil les agissements de son groupe. Ce Ryo avait quant à lui mis en place une table avec de quoi se remplir la panse, avec deux chaises de libre. Rapidement, Jirō alla s'installer sur l'une des deux et entreprit de remplir le fourneau de sa pipe, écoutant Ryo. De son côté, quelques questions qui lui semblaient importantes restaient encore sans réponse. Il avisa du regard le troupeau qui s'agglutinait dans le hall commun, tandis que eux étaient postés juste devant l'entrée. Le Ryo commençait finalement à parler comme quelqu'un qui est là pour autre chose que manger et boire.
Jirō ne répondit à rien me se relever soudainement et désigna sa place de la main pour la femme du chef vienne s'installer. Il avait besoin de quelques informations afin d'étayer les pistes de son comparse. Il attendit que la femme veuille bien venir, il s'approcherait d'elle dans le cas contraire, bourrant le fourneau de sa pipe avec l'outil adéquat.
" Je pense que rajouter un peu de contexte à tout ça ne nous ferait pas de mal, si ? " Lança-t-il alors en se retournant vers ses collègues dans un grand sourire éclatant, qui contrastait avec sa peau violacée. " Ce serpent, il vous effraie, ils vous menace, et nous sommes donc là pour vous protéger. Mais notre présence se justifie-t-elle simplement par cette explication ? Jamais la créature n'a fait autre chose que vous menacer ? "
Après tout ce temps, Jirō alluma enfin sa pipe. Il écoutait la réponse que lui donnait la mégère tout en tirant des bouffées régulières, laissant une allumette qu'il venait de griller tourner au-dessus de l'amas de tabac. Une fois que cela fut fait, le bougre semblait satisfait et reprit.
" Nous sommes tous les trois navrés de vous demander de ressasser toutes ces choses, mais tout ceci devrait nous aider à y avoir plus clair, vous comme nous. "
Le discours du couturé allait être ponctué de pause. Ce dernier semblait se régaler, comme s'il était dans son élément. Se faire centre de l'attention momentanément avant de disparaître de nouveau, capter les regards, tourner les avis à son avantage. Jirō appréciait ce jeu, bien plus que celui que celui qu'allait devoir bientôt jouer les deux autres équipes protégeant le village.
" Enfin, loin de moi la prétention de nous faire passer pour des grands savants qui vous imposeront leur vérité ! Non non, je me doute que vous avez déjà tous du y aller de vos théories quant aux raisons de l'apparition de cette bête. "[
Tirant sur sa pipe, Jirō fourra son autre main dans la poche et fit quelques pas de côté, jetant des coups d'oeil aux villageois, les interrogeant du regard.
" Allons, vous ne pensez tout de même pas tous que ce n'est là qu'une malédiction ? La première apparition, de ce serpent de feu, elle ne coïncide pas avec un évènement particulier ? Quelque chose qui vous aurait marqué ? "
Comme à son habitude, Jirō adoptait cette attitude très doucereuse quand il s'adressait à une foule, plein de sourire à la fois sournois et sympathique.
Au moment ou la femme du chef élevait sa colère, la femme aux yeux ambrés croisait les bras et baissait légèrement la tête pour éviter la tentation d’utiliser le contact visuel réciproque pour véhiculer une illusion dont le but aurait été d’effectuer une boucle mentale de toute l’atrocité que la femme vociférait avec ses propres pensées pour couronner le tout.
Oh, depuis sa patience légendaire forgée dans les plus grand bars a ivrognes du pays de l’eau, la jeune femme voyait déjà dans ses songes la femme du chef se confondre en excuse après avoir subit pareil chatiment.
“Non, je ne sais pas...” pensa-t-elle en digérant sa propre colère enfouie. “Je ne sais pas ce que c’est de vivre dans la peur, car la vaincre est mon quotidien si je veux survivre.”. “Je ne sais ce que c’est que de craindre pour mes amis, ma famille, parce que tous mes liens d’enfance n’existent plus.”.
Il n’y avait pas la grand chose à rajouter pour dégouter la femme de sa mission, a part peut-être… “Je ne sais pas non plus ce que c’est que de vivre dans un village, sombre idiote..” lâchait la douce dans ses pensées. “je ne sais pas ce que cela fait de se réveiller tout les jours, en me disant que je n’aurais pas à m’inquiéter de savoir si le type dans la chambre d’à côté veut me tuer ou non. Je ne sais pas ce que cela fait de vivre en harmonie avec un groupe entier et indivisible, je suis juste seule, et personne n’avait besoin de me le rappeler, surtout pas toi sale chienne pourrie gâtée." continuait-elle.
Elle rivait à présent des yeux incendiaires sur la femme en rouge et pressait ses dernières pensées jusqu’au plus clair de ses propres prunelles avec l’esperance que, peut-être, l’autre femme lirait à travers son âme. “Parce que c’est de cela qu’il s’agît, femme de cheffe… Il ne faut pas vous dire ce que vous devez faire mais il faut quand même faire notre travail, stupide femme fatiguée. Il ne faut pas vous dire quoi faire, surtout à vous, parce que vous valez tellement plus que vos semblables, à nous empêcher de faire en sorte que vous soyez tous en sécurité malgré les directives stupides de votre seigneur. Au final vous n’êtes même pas à la hauteur de l’homme qu’est votre maris et j’espère que vous le comprendrez un jour.”.
La jeune femme n’avait pas dit un mot, elle avait fort pensé et pris son mal en patience, mais cela s’arretait là. Son regard vacillait désormais sur ses deux comparses, qui tentaient de ratrapper la conversation “Vainement” à l’idée de Kinki. Celui qui n’était pas charcuté et dont elle avait déjà oublié le nom avait siroté de l’alcool, déployé une table et mangé quelque peu avant de proposer quelque chose. “Qu’est ce que ce serait bien si en plus de dire que nous somme une équipe, tu écoutais tes propres idées et suivait ton instinct de shinobi au lieu de manger pour combler le vide provoqué par ton stress. Ca t'éviterais d’être ballonné et ivre quand viendra le moment du combat, si il vient un jour. Ne crois pas que je vais marcher dans ta combine de faire ton travail à ta place comme tu a fait obéir l’écorché docile.” pensa-elle avec une pointe de sadisme dans ses yeux.
La jeune femme préférant s’occuper de l’extérieur, en se focalisant principalement sur les endroits probables d’où la créature pourrait débarquer pour agresser le bâtiment. Elle en doutait, mais par mesure de protection, elle tira quelques câbles à grelots à la taille des chevilles pour prévenir l’intrusion de shinobi ou autres humanoïdes, puis elle piocha dans ses provisions pour découvrir que ses poches étaient presque vides.
“Je ferais mieux de garder les explosifs légers pour ouvrir le mur du hall depuis un point ou la créature n’est pas si elle s’attaque à la porte.” pensa-t-elle avant de ranger ses talismans. Une fois cela fais, elle sortait un kunaï cablé pour se tracter en haut du hall afin d’avoir un meilleur champ de vision, de toute manière la femme du chef ne la voulait probablement pas dans ses pattes, et elle non plus.
La femme ne les écoutait déjà plus. Elle avait toisé de son regard froid et morne le visage de celui-ci qui lui posait désormais des questions. Mais pour qui se prenaient-ils ? Des enquêteurs ? Ils n’étaient que des mercenaires, et morts bientôt. S’ils n’avaient pas été en charge de la sécurité du village et de tous ceux qui y résidaient, elle aurait espéré qu’ils meurent bien plus vite. Mais pour leur survie et celles de ses proches, il était important qu’elle les supporte encore un peu. L’envie de les mettre dehors était tout de même bien présente et il lui sembla même que l’un de ses enfants s’agrippait un peu plus à sa main peut-être de peur que celle-ci ne la lâche.
« — Oh non… » Lança tout d’un coup un homme qui se tenait en arrière du groupe agglutiné dans la salle commune. « …Non… Non ! Non ! » Se mit-il à maugréer alors que sa voix se faisait de plus en plus forte.
À mesure que sa plainte augmentait, il avançait à travers la foule, cherchant frénétiquement dans ses poches ce qu’il ne trouvait pas. Visiblement, ce qu’il pensait avoir pris avec lui était manquant. L’avait-il oublié dans sa maison ? Ou bien sur le chemin ? Alors que la panique l’envahit, il se mit à lorgner le sol, et à pousser certaines personnes afin de regarder sous leurs pieds.
« — Qu’est-ce que… ? » Commençait Hikari alors que l’homme s’approchait de plus en plus de la sortie.
« — Il faut que je le retrouve. Sans ça, c’est sûr… Nous sommes perdus. » Il hoqueta de terreur et ouvrit brusquement la porte.
Celle-ci s’ouvrit à la volée, dévoilant le spectacle qui se découvrait peu à peu sur la colline. Les lanternes, désormais nombreuses, se mouvaient sur le flanc de la colline, coulant le long de ce dernier et rejoignant plusieurs endroits différents. Le serpent tricéphale s’approchait lentement du village et, même si l’une de ses têtes rejoignaient l’équipe à l’entrée du village, une autre avait trouvé un chemin de traverse pour s’insinuer dans les ruelles abandonnées. Un long cri de terreur s’échappa des villageois et une certaine agitation se mua dans les rangs. Pendant ce temps, l’homme avait filé. Sa maison n’était pas loin, mais non loin de celle-ci, les lanternes brillaient déjà de milles feux.
Quelques minutes passèrent, qui semblèrent s’écouler à une lenteur inimaginable. Les regards ne pouvaient se détourner de la colline et des lanternes qui continuaient inlassablement leur chemin vers les envahisseurs.
Soudain, l’homme réapparut. Il haletait fortement et tenait fermement dans l’une de ses mains une petite poupée faite en toile et en corde. Pendant l’espace d’un instant, le calme semblait être revenu dans la salle commune alors que l’homme serrait contre lui cette poupée si chère à son cœur. La porte s’était refermée derrière lui.
La quiétude ne dura pas. L’homme se mit brusquement à tousser et à gémir de douleur, il dévoila son bras droit de sa manche et découvrit une main noire tant elle était nécrosée. Il ne pouvait plus bouger ses doigts et une odeur étrange émanait de la chair soudainement putréfiée.
« — Qu’est-ce qu’il se passe ? » La panique lui prit. La terreur dans ses yeux fit écho à celles des autres villageois alors qu’il se tenait désormais le bras et que la nécrose se répondait jusqu’à son épaule. « Enlevez-moi ça ! ENLEVEZ-LE-MOI ! » Il vociférait de terreur, se tournant désormais vers l’homme qui avait posé toutes ces questions au début. « FAITES QUELQUE CHOSE ! »
Sa voix se mua en un cri et, tout à coup, son corps s’embrasa. Animé par les flammes, le corps se mit à gesticuler tout en hurlant avant de s’effondrer tout près d’une femme. Elle sentit quelque chose lui effleurer la cheville. Et la terreur l’envahit à son tour quand sa peau se mit à la bruler à cet endroit.
« — Non… Non ! Je ne veux pas mourir comme lui ! AIDEZ-MOI ! » Elle se mit à sangloter brusquement et s’avança vers le jeune shinobi au visage recousu, lui tendant les bras pour l’attraper.
Sa marche ressemblait à celle d’un zombie alors que sur sa jambe, se rependait la marque funeste de la mort. Il serait préférable de ne pas la laisser s’approcher, ni de vous, ni de quiconque. Au risque que tout le village s’embrase comme un feu de forêt en plein été.
Spoiler:
Récapitulatif et Techniques utilisées :
{Un homme force la sortie pour aller chercher un bien précieux. Il revient quelques minutes plus tard, le bras nécrosé. Quelques secondes plus tard, tout son corps prend feu et touche la cheville d'une femme dans la salle commune. Celle-ci s'approche ensuite vers @Jirō. Qu'allez-vous faire pour ne pas que le mal se répande ? Attention à vous. }
Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 72H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP @Hetai Kimitsu.
En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il se prendra, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).
Vous pouvez utiliser les techniques de votre Fiche Technique lors des combats ; vous avez la possibilité d’utiliser votre KG et vos maîtrises dans le cadre du combat.
Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Hetai Kimitsu.
Ahlala, est-ce que j’pouvais avoir encore cinq minutes pour finir mon saucisson avant que le grand méchant serpent ne débarque pour me casser les noix ? Visiblement non… De la maudite colline descendaient des lanternes qui accompagnaient l’arrive théâtrale d’une tête de serpent en feu qui avait réussi, par un moyen que j’ignorais à pénétrer dans le Village pour se balader dans les rues commerçantes vides, désolé le reptile sushi shop est fermé pour aujourd’hui hein. Je me relevais de mon siège en ingurgitant deux bonnes gorgées de Rhum avant d’éclater la bouteille au sol et de rugir en baillant de toutes mes forces, le cri du guerrier tout ça, tout ça.
Bon, résumons ma situation, j’fais affaire avec deux braves gens dispersés, m’sieur Serpentin est entré en Ville avec son armée de Lutin-lanternes volantes… putain j’ai abusé sur le Rhum ou bien ? J’illuminais ma bouille d’un sourire en voyant l’un des pieux religieux sortir de sa chapelle pour aller se suicider en allant chercher sa croix en bois. Oh oui, vas te faire cramer que j’aie une raison de te descendre. Miraculeusement, le vieux con réapparaissait et se réfugiait dans cette boîte commune avec un objet étrange qui retint tout de même mon attention. Qu’est-ce que ça pouvait bien être pour que ce type aille se jeter dans le bordel qui nous arrivait droit dessus ? Je marchais pour aller taper l’incruste lorsque soudain, un cri ?
Putain ils sont déjà des cochonneries dix minutes laissés seuls ces porcs ? Je me dépêchais de pénétrer dans la pièce lorsque je fis face, au milieu de la foule apeurée à une sorte de cadavre ambulant qui transpirait des flammes… putain on dirait une caricature de ma gueule le matin hahahaha, énorme ! Quelque chose semblait avoir transformé le moine libertin en une merde de cendres qui perdait la raison qui était sûrement la cause de ces cris de mort.
J’évaluais rapidement la situation, l’homme venait de claquer sous nos yeux mais la femme la plus proche du cadavre semblait elle aussi se consumer, à commencer par sa jambe, mais quel bordel quand-même… Restons calme, regardons ce qui s’est passé. Le mec qui est sorti est devenu flammes et est mort alors qu’il n’avait rien à signaler d’alarmant, pas de maladie, pas de bordel dans l’air, sinon je serais déjà mort aussi. Un objet ? Je fixais la sorte de poupée qu’il avait d’urgence ramenée dans la salle commune et je pris aussitôt ma décision, mon œil se posant d’abord sur le recousu de la gueule.
« Hoy Jiro, pulvérises moi cette conne ! Pas de risque de contagion, ça dégage ! Le premier qui présente les mêmes symptômes, on le tue. » Disait-il tout sourire en envoyant implicitement le message à la communauté entière.
Très rapidement, les piaillements de tous ces abrutis commencèrent à me casser sérieusement les couilles, j’inspirais un peu d’air avant de gueuler de la manière la plus audible possible.
« Fermez vos gueules les couillons !! » s’exclamait-il au point de faire vibrer les tympans de ceux qui étaient voisins.
« La femme au foyer, tu les guides vers l’endroit qui te semble le plus sûr à part cette boîte ! L’endroit est sujet à contamination, et on ne sait pas exactement comment ça se passe, donc par défaut, vous sortez de là pour commencer !! Et tu te bouges le cul, le premier qui ouvre sa gueule, je le tue moi-même, compris ?! Vous commencez à casser mon trip’ avec vos cris de peureuses, si vous vouliez pas finir en saucisson trop cuits, fallait vous bouger le cul avant que ça vous tombe dessus, trouducs ! Maintenant du balai, vous allez me gêner !»
Mon œil mauve n’observa la plèbe qu’une fois, la première manœuvre allant contre mon injonction et j’irai planter ces religieux tordus par le fondement avec leur croix en bois persillée de Lauriers et de Lys. Mon sourire revint pendant que les apeurés quittaient l’endroit pour se réunir devant la salle commune. Par chance, la progression de ce bordel ne se faisait pas assez rapidement et sortir de là restait sûrement possible pour aller se terrer dans une autre habitation.
Quant à moi, je prenais toutes mes précautions, m’approchant du cadavre calciné, j’empruntais la canne d’un vieillard pour aller cueillir cette poupée qui traînait à ses pieds avant de la saucissonner avec des bandages solides pour éviter tout contact avec cette merde. Est-ce qu’elle était responsable de ça ? En tout les cas, c’est depuis que cette chose avait pénétré la salle commune que tout était parti en vrille, la prudence s’imposait et mon excitation grandissait à mesure que la menace semblait s’approcher au point d’arriver à leur porte.
Je jetais un dernier coup d’œil à la Kunoichi académique avant de m’en griller une pour entamer les festivités. J'avais donné des instructions, et sur la canne que j'avais volé à un vieux, sur laquelle était attachée la chose appelée "poupée", résidait notre seul espoir reposait visiblement sur le fait de savoir si ce grigri avait une valeur quelconque, assez pour voir un type se jeter à la mort pour ça. J'interpellais la femme du Chef de Clan en posant mon oeil visible sur elle.
« Cette poupée, est-ce que ça te dit un truc ? Le vieux qui est mort en la rapportant, il l’a surement pas fait pour rien, si ? »
Résumé:
-Ryo observe la situation, assis à table non loin de la salle commune et voit le pnj se jeter vers sa maison alors que les lanternes sont visibles et proches de sa position.
- L'objet n'échappe pas à l'oeil mauve du Chasseur de Primes qui entend des cris et pénètre dans la salle commune.
- Il voit le type crâmer et mourir des flammes, voit également la poupée à côté du cadavre et constate le début d'embrasement de la femme.
- Dis à Jiro de la tuer pour empêcher la contagion par toucher et récupères l'objet du pnj en l'attachant sans y toucher à une canne dérobée à un vieux.
- "Ordonne" l'évacuation de la salle commune suite à un burn out devant tant de blabla, n'ayant pas d'experts en superstitions etc, au premier lui désobéissant : un shoot de flamme pour le calmer et le faire claquer avant l'arrivée du serpent.
-Jette un oeil à Kinki qui semble avoir procédé à une mise en place de stratégie de son côté et se contente de montrer la poupée à la femme au foyer (femme du Chef) en lui demandant ce que cette poupée vaut, et si elle est connue par quiconque.
Face à tel manque de réaction, même Jirō le Détaché afficha une mine de déception, laissant retomber ses épaules dans un soupir. Silencieux, il fit alors quelques pas en arrière pour s'adosser à un mur et observer la foule, qui semblait angoisser un peu plus chaque instant. Puis vint enfin cet évènement, plutôt imprévu et surtout révélateur d'un début de soirée mouvementé. L'un des vieux du village paniquait et quitta même la salle dans un élan qui paraissait désespéré. Devant ça, le couturé avait haussé les sourcils et levé vainement une main, dans un volonté d'interrompre ce départ précipité. Au moins, tout ceci permis à tout le monde de réaliser l'ampleur de la mission : le serpent était en réalité doté de trois têtes. Et d'ailleurs, l'une d'entre elles s'approchait rapidement du coeur du village, et donc du hall où se trouvaient les trois mercenaires et leurs petits protégés. Le vieux avait déjà disparu mais le feu s'insinuait partout. Encore une fois, une certaine lueur brillait dans les yeux du couturé, presque émerveillé par la situation.
Au bout de quelques minutes, remplie de silence, le type revint, avec une espèce de poupée. Jirō referma la porte derrière et l'observa retourner dans les rangs, comme rassuré par ce petit objet insignifiant. Mais bien vite, les choses tournèrent au cauchemar, du moins, pour certains. L'homme montra son bras à tous : noir et nécrosé. Et cette putréfaction semblait progresser sur son corps à grande vitesse. Avec désespoir, le pauvre homme interpella Jirō qui ne pouvait cependant rien faire pour lui. À vrai dire, il n'aurait probablement eu le temps de rien faire de toute manière, au regard de la rapidité avec laquelle le nécrosé prit feu et fut réduit en cendre.
Mais le mal se répandait : juste à côté une femme fut pris de panique et se mit à brûler elle aussi. Jirō commençait à froncer les sourcils, voyant leur objectif de contrat qui partait en poussière sous ses yeux. Garder un regard amusé de tout, c'était effectivement quelque chose qui le caractérisait. Mais là, la situation exigeait du pragmatisme, et puis, Jirō n'avait plu envie de s'amuser, ces villageois l'agaçaient. Ils était en colères, fermés à toute discussion et surtout terriblement sûr d'eux, malgré leur position d'infériorité.
La blessée s'avança vers lui, tandis que Ryo lui criait de l'abattre, ce qui fit encore plus crier la pauvre femme, qui prenait feu de toute part. Au fur et à mesure qu'elle avançait, le mercenaire reculait au même rythme, fouillant dans sa veste violette. De son côté, Ryo beuglait des ordres à l'attention des villageois. Puis enfin, le marchand de tabac trouva ce qu'il cherchait : un kunaï. Pas question de fair exploser un corps apte à contaminer toute la salle. La pauvre femme s'écroula alors l'instant d'après, un kunaï planté en plein visage. Les deux corps calcinés furent vaguement observé par les mercenaires, tandis que Jirō faisait des signes à tout le monde pour le garder éloignés. Il vit des regards sombres, profondément tristes : certains venaient de perdre des proches, et pas de la meilleure des manière.
Cela ne faisait pas quelques minutes encore que la femme scrutait depuis le toit vers l’horizon surplombant les habitations que la lumière apparu, coulant, comme une rivierre emportant des lanternes flottantes vers le village.
“Parfait” pensa-t-elle. “Rien de mieux qu’un feu vivant pour nous empêcher de faire quoi que ce soit”. L’assistance était paniquée, un petit coup d'œil en contrebas laissa la shinobi perplexe. Pourquoi personne n’avait bloqué ce villageois ? Il faisait un détour puis revenait, ce n’était peut-être pas aussi grave. Elle haussa les épaules puis entendit d’autres cris de frayeur avant qu’un de ses collègues se précipite pour constater et crier des directives. L’alcool avait fait son travail visiblement, il semblait à peine contrôler le volume de sa voix, encore deux ou trois ordres comme cela et il n’aurait comme prochains éclats de voix que le raclement d’une gorge endolorie. Suivant ses indications à une des femmes, il s'arrêta là pour allumer une cigarette, ca en était trop… -Hé, toi ! l’interpellait la jeune femme alors qu’il lui jetait un regards. Je m’en fou de savoir si tu a choisi de mourir aujourd’hui ou pas, mais laisse les villageois en dehors de cela et ressaisis toi !
La femme à qui s’était adressé Ryo ne devait probablement pas comprendre ou réfléchir de manière logique, après tout, quoi qu’il se soit passé en bas, cela les avait probablement tous choqués. Il leur fallait un vrai plan, et Kinki observa pendant quelques secondes les ruelles avant de prendre une décision. -Ne l’écoutez pas, aucun endroit ne sera sûr ici ! Une équipe s’occupe déjà de la sauvegarde de votre village ! Quoi qu’il arrive, nous ferons de notre mieux pour vous protéger vous, mais vous devez également vous aider vous-même ! Prenez cette rue ! indiqua Kinki en désignant une voie dégagée qui menait en dehors du village.
Son regard se reposa sur l’ivrogne délétère. -Tu prends la tête, si tu vois un obstacle, tu me regardes, d’en haut je te donnerais le chemin !
Elle pointa du doigt le balafré, il avait l’air plus frais que le mangeur de saucisson. Elle eut un peu pitié pour lui parce qu’elle mettait l’ivrogne en premier pour le protéger de sa stupidité et que par conséquent… -Je te laisse l’arrière garde, si un des types s’égare, tu t’en occupes !
Elle jeta un coup d'œil en arrière puis reconfirma visuellement la route vers la sortie la plus éloignée du déluge embrasé qui arrivait avant de sauter sur le toit suivant pour accompagner le groupe. -Nous n’avons plus de temps à perdre à nous crier dessus, à contester et il n’est pas non plus temps de pleurer vos morts ! Prenez votre courage à deux mains ou mourrez !
La jeune femme espérait que le problème dans le hall était réglé, dans tout les cas, il ne restait que la détermination des gens pour les sauver, car elle doutait que quiconque ait quelque arsenal pour contrer une calamité pareille. Frénétiquement, elle confirmait du regard chaque lueur qui pointait le bout de son nez dans les ruelles depuis les toits en fouillant dans sa tête des expériences passées ou des conversations avec d’autres ninja ou des sujets similaires étaient arrivés.
Résumé:
-Kinki regarde du toit les ruelles ou elle peut voir les lueurs -Voit le type sortir et revenir, puis les gens crier -Ecoute Ryo gueuler -Contredit Ryo et demande aux villageois de partir dans la direction la plus sûre hors du village -Dit à Ryo de passer devant, à Jirō de se placer derrière et qu'elle assurera depuis les toits la bonne direction
La femme qui avait été touchée par l’homme enflammé était en panique. L’angoisse qui la rongeait était telle que ses yeux semblaient sortir de leurs orbites. La terreur de finir dans des cendres incandescentes lui empoignait si fort les tripes qu’elle se plia soudainement en deux et se mit à dégobiller sur le sol. Gémissante, elle était misérable. Et pour rajouter à cette misère, elle continuait de s’approcher du jeune shinobi au visage recousu afin de lui demander de l’aide. Enfin… Cela n’avait plus rien d’une demande, il s’agissait bien plus d’une supplication et de dernières prières d’un condamné.
Condamnée. C’était probablement le cas. Mais la terreur se mêlait à l’espoir de ne pas finir dans les flammes. Peut-être y avait-il un moyen ? L’espoir était si beau. Et si pitoyable surtout.
Alors que cela se déroulait devant les yeux des autres villageois, ces derniers s’étaient éloignés de la pestiférée. À la manière d’un groupe de brebis effarés, ils s’étaient amassés les uns contre les autres et observaient, les yeux écarquillés, la scène en priant pour qu’elle ne pose pas soudainement son dévolu sur eux.
Devant les paroles de @Kagero Ryo, le groupe se fit muet, animé de tremblements. Peu à peu, une tension s’installait entre les protégés et les soi-disant protecteurs. Était-ce bien protéger que de tuer une innocente contaminée par un concours de circonstances ? Son manque de chance lui couterait la vie. Même si le sacrifice semblait légitime, des rumeurs commençaient à se propager au sein de la foule. Puis une femme s’extirpa du groupe, la même femme qui menait le village avec son mari, qui n’était pas revenu d’ailleurs, fit un pas en avant.
« — De quel droit vous permettez-vous de prendre une telle décision ? » Grinça-t-elle, bien plus apeurée qu’elle ne voulait bien le montrer aux siens. Elle dardait sur @Kagero Ryo un regard froid et inquiet. Peut-être était-elle capable de comprendre la raison de ce sacrifice, mais c’était son devoir de s’en offusquer.
La contaminée s’écroula. Elle était condamnée. Et probablement que vous lui avez fait une faveur en lui donnant la mort avant que celle-ci ne vienne la chercher dans la souffrance et le désespoir.
Un silence ahurissant tomba dans la salle commune, simplement rompu par la question concernant la poupée que l’homme avait ramené avant de s’enflammer. Hikari posa ses prunelles sur cette poupée et secoua lentement la tête, l’air triste.
« — Non. » Répondit-elle simplement mais toujours avec la même froideur. « C’est une simple poupée. Celle de sa fille qui est décédée la semaine dernière en allant cueillir des fleurs. Par le même mal qui l’a embrasé. »
Suite à ça et sans un mot supplémentaire, les villageois suivirent le mouvement. À la manière d’un troupeau de moutons mené par un berger, amassés les uns contre les autres et apeurés au moindre bruit. Ils sortirent de la salle commune sous la décision de @Tachibana Kinki et prirent la direction d’une ruelle.
Mais était-ce vraiment la meilleure des solutions de sortir dehors alors que vous aviez probablement éteint toute possibilité d’infection en ayant sacrifiée la femme contaminée ?
Alors qu’ils avançaient dans les ruelles sous les directions de la femme sur les toits, la cheffe de clan émit un cri soudain et brisa la formation du groupe sans que vous n'ayez eu le temps de la retenir, pour rejoindre une silhouette pliée en deux proche d’une intersection. Un homme se tenait là, la main sur l’abdomen, les paupières fermées. Il semblait en souffrance mais ne parlait, il gémissait surtout. Visiblement essoufflé, il peinait à reprendre sa respiration.
« — Yōji ! » Cria-t-elle brusquement sans toucher l’homme qui peinait. « Aide-le, vite ! »
Un homme assez grand et rondouillet s’approcha du couple et intima à la femme de s’éloigner un peu tandis qu’il s’approchait un peu plus de l’homme.
C’était le chef de clan. Probablement qu’il n’avait pas pu retourner tout de suite à la salle commune après avoir donné les directives aux autres groupes.
« — On ne peut pas le laisser ! Il a certainement des éléments que nous n’avons pas. Vous devez l’écouter. Ne le tuez pas ! » Essaya-t-elle d'expliquer dans la panique qu'il ne le tue. « C'est Koba, notre chef... » Ajouta-t-elle en guise d'explications en se posant devant lui pour le protéger sans le toucher.
D’une main fébrile, l'homme fort qu'elle avait appelé, attrapa le chef et le hissa sur ses épaules. À ce moment, et alors qu’il retournait vers le reste du groupe d’un pas nonchalant, le chef du village attrapa le dénommé Yōji par le cou sans crier gare et se mit à serrer. Ses prunelles folles ne semblaient pas parvenir à se fixer sur l’homme qui le tenait. Les hallucinations le rendaient incapables de savoir ni de comprendre réellement qui lui faisait face. Alors que le chef serrait de toutes ses forces, l’homme qui le tenait ne cillait guère. Celui-ci était fort et avait appartenu au clan Akimichi, il en gardait le physique et le besoin irrépressible de manger constamment.
« — Koba ! C’est nous… C’est moi… Que t’arrive-t-il ? » Implora la femme à son mari.
L’Akimichi s’arrêtait de marcher et posait sur @Kagero Ryo et @Jirō, un regard noir. Il était sans équivoque. Personne ne s’approcherait du chef. C’était grâce à lui qu’ils avaient tenu si longtemps. Il était inconcevable de le sacrifier de la même manière qu’ils avaient tué la femme contaminée. Il ne semblait pas montrer de signe de contamination, mais il semblait être devenu tout à fait aveugle et son esprit n’était plus bien présent. Comme délirant. Comme s’il avait respiré quelque chose qui le dévorait de l’intérieur.
Autour de vous, l'atmosphère se fait de plus en plus étouffante et le ciel se teinte d'un rouge écarlate. Votre survis dépend également de celle des autres expéditions.
Qu’allez-vous faire ?
Spoiler:
Récapitulatif et Techniques utilisées :
{Alors que vous menez le groupe hors de la salle commune et dans les rues, vous tomber sur Koba, le chef de clan. Celui-ci ne semble pas en très grande forme mais il ne montre aucun signe de nécrose apparente. Il n'a plus toute sa tête et ne semble plus réellement voir les choses qui arrivent. Un homme du clan Akimichi sort de la masse du groupe pour le porter et le protéger de vos pulsions meurtrières. Ça commence à chauffer du côté des autres groupes. }
Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 72H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP @Hetai Kimitsu.
En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il se prendra, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).
Vous pouvez utiliser les techniques de votre Fiche Technique lors des combats ; vous avez la possibilité d’utiliser votre KG et vos maîtrises dans le cadre du combat.
Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Hetai Kimitsu.
Une bonne chose de faite, la piailleuse était morte, non sans piailler évidemment. Aucune personne du groupe n’avait touché la femme, je m’en étais assuré en observant la plèbe sans l’ouvrir après mon petit discours. Me faire détester ? Les gens avaient autre chose à foutre de leur esprit pour me dévisager pendant des heures et les choses étaient claires désormais, marquées et ancrées dans leurs esprits au fer rouge. Alors que la tension montait, je me curais le nez pour exprimer mon indifférence et j’aidais quand-même ces braves zouaves à quitter le bâtiment. Pourquoi est-ce qu’on ne pouvait pas y rester ?
Putain mais c’est de la connerie de penser qu’on pouvait : deux morts dans la pièce, des cendres qui pouvaient à elles seules être vecteur de contamination, non le mieux était de quitter cet endroit pour éviter d’avoir à affronter une armée de zombies nécrosés qui crèveraient sous leurs yeux. Oh vous m’en diriez tant, l’idée d’y penser fut assez marrante pour m’extirper des boules que j’avais contre ces pleutres en slip. Je reprenais mon calme, et lorsque l’une des pucelles s’extirpait de ce tas de moutons pour me faire part d’un ressentiment qu’elle avait contre ma personne, je lui adressais un sourire montant jusqu’aux oreilles en la fixant de mon œil non couvert.
« Pourquoi est-ce vous me demandez ça, en sachant que chacun d’entre vous a probablement déjà la réponse ? »
Simple, concis, et efficace, je me délectais de son regard apeuré, de tout ceux qu’arboraient le même regard, l’ombre de la mort, la danse des flammes autour du Village, des bruits sourds provenant de l’extérieurs des barrières de ce trou paumé : de l’action, du sang, de la violence, qui faisait raffermir mon œil dans un air jubilatoire extrême.
Ah, que j’aimais cette douce mélodie, et cette odeur de sang calciné qui enivrait tout mon être, me faisant danser à chaque pas que je faisais dans ce bordel entouré de moutons… Ahahahaha ! Que c’était bon !
Concernant la poupée que je gardais avec moi, une information mielleuse me parvint aux oreilles, tandis que la femme au foyer me décrivait son appartenance à une gamine qui avait subi le même phénomène que ces deux-là avant de succomber aux flammes, elle aussi. Le même sort, une poupée ramenée par le vieux con, qui s’était lui-même nécrosé après avoir fait sa petite escapade.
Je posais mon œil mauve sur cet objet atypique en souriant. Intéressant. Une voix féminine provenant des toits me sortit de mes pensées, la blondinette rancunière m’intimait l’ordre de prendre la tête du troupeau dans la direction de l’extérieur menant à la sortie du Village. C’est bien, elle avait du répondant et avait réagi à la situation, je lui adressais un simple regard intéressé avant de marcher en première ligne.
Bouteille de rhum vidée, je retrouvais d’ennuyeuses sensations de sobriété pour un tel événement, quelques grammes dans le sang m’auraient permis de rire encore un peu mais mon corps était un brin trop résistant à ce breuvage d’apéro.
A mesure que l’on avançait, la femme au foyer s’écria ! Son mari, de retour de guidance semblait avoir pris tarif mais ne semblait pas pour autant souffrir de nécrose comme les deux gus de l’abri. Je jetais un œil rapide à sa condition et à la scène qui se déroulait devant moi, jouant la passivité pour le moment, et ne touchant pas à un seul brin de ce décor de drama amoureux qui réchauffait mon cœur d’un rire sanglant et d’une envie de chier.
Un gros lard se distinguait du tas de bouseux depuis le début, et finit par s’en extirper pour porter de l’aide au précieux mari de la dame en détresse. Mon œil mauve vint soutenir son regard noir tandis que mon sourire lui restait identique, avant de se transformer en soupir d’ennui. Je me décidais à parler d’un ton calme.
« On va continuer et évacuer de là, comme prévu. Monsieur gros muscle peut le porter donc pas de problème. Par contre, par mesure de précaution, il à l'air de délirer, je vous demanderais de l'attacher, pied et mains pour le transporter avec nous. Il a l'air de bien délirer et ça peut vite dégénérer dans ce contexte d'accord ? » intimais-je en fixant du regard l'Akimichi
Son regard se porta sur Kinki qui faisait la sentinelle mais se faisait un peu trop remarquer à mon goût avec beaucoup de blabla pour avoir le dernier mot, elle devait avoir une maladie frustratoire ou quelque chose comme ça ? Qu’importe, elle restait utile pour le moment. « Je compte sur toi pour nous montrer le chemin depuis ton perchoir ! » s’écria-t-il assez fort pour qu’elle comprenne qu’elle était spécialement ciblée par ma douce attention.
« Monsieur balafré, est-ce que tu as de l’eau à disposition ? On va faire boire un coup au type souffrant, ça lui fera ptet du bien, il étouffe visiblement et j’ai plus de Rhum pour requinquer ce grand garçon… Si quelqu’un sait où on peut trouver de l’eau pour ce Monsieur, qu’il nous le dise ! Il a peut-être des choses à nous dévoiler ! »
Son œil se porta sur le malade présumé, qui ne souffrait pas du même mal, mais qui souffrait quand-même, et sans avoir la moindre blessure ou une quelconque trace qui pouvait justifier cet état. Quelque chose dans l’air ? Je levais les yeux et constatais le ciel qui devenait écarlate, l’atmosphère aussi avait changé du tout au tout depuis leur petit séjour dans la cabane. Quelque chose lui était arrivé, et dans tous les cas, ils devaient absolument quitter l’enceinte du Village pour avoir un air plus frais. Je pris donc le « lead » et intimait l’ordre de poursuivre notre évacuation, tout en espérant que quelqu’un pourrait apporter un brin d’eau pour le malade.
Assurément, les choses étaient en train de mal tourner. La mission était pourtant simple : confiner un village dans un hall. Les voilà maintenant tous dehors, à la merci du serpent tricéphale, encerclés par trois mercenaires, avec des méthodes et des niveaux d'implications très disparates. De son côté, Jirō s'était contenté de fumer sa pipe depuis qu'il avait lancé le kunaï, préférant se faire petit. Ses camarades d'aventure étaient aussi grande gueule et dirigiste l'un que l'autre. Il les laissait donc se tirer la bourre, obtempérant sans problèmes aux demandes de la haute-perchée. Au sol, la femme du chef continuait de lancer des regards noirs dès que possible, toujours outrée par la situation. Le mercenaire ne pouvait pas lui en vouloir, cependant. Deux personnes venaient de mourir en l'espace de quelques instants, tout de même.
Le fumeur d'herbe à pipe avait donc pris sa position à l'arrière et avançait, tout bringuebalant, jetant des coups d'oeil en coin à ceux qui se risquaient à l'observer de trop. Il n'avait plus aucune envie de s'adresser à ces gens, qui semblaient avoir autant de jugeotes que des chèvres affamées, et ne se réfèrerait qu'à leur cheffe, malgré ses grands airs. Cette dernière s'écria d'ailleurs quelque chose. Plus grand que beaucoup, Jirō redressa le menton pour observer le spectacle qui se déroulait devant, un peu plus loin. Tout le monde s'était figé : leur chef était là. Le fameux Koba. Le pauvre homme fut hissé sur les épaules d'un grand costaud. Intéressé par tout ceci, le marchand de tabac dispersa d'un geste d cela main la fumée qu'il venait d'expulser de ses bronches. Le grand dirigeant du village avait donc lui aussi perdu la tête. Voilà qui risquait de mettre un nouveau coup au moral de tout le monde. Perdre deux connaissances, proches ou pas, et enchaîner sur ça, retrouver son chef dans cet état. Ce devait sûrement être dur pour eux, s'imagina Jirō.
De l'eau ? Avait-il l'air de quelqu'un qui transportait de l'eau avec lui ? Et bien, sûrement pas. Et pourtant, il avait toujours une petite gourde dans la poche de sa veste, et des biscuits rassis dans l'autre. Dans un sourire, il se rapprocha alors du grand grassouillet, à qui il envoya la gourde. Il mit ensuite ses mains dans les poches et posa son regard sur celui du chef, toujours délirant.
" Après qu'il se soit désaltéré, et que vous l'ayez attaché, je serais même partisan de l'assomer. Ce serait déjà un charge en moins pour vous, et un risque en moins pour tout ceux qui sont autour. "
Les prunelles bleues claires du jeune homme se posèrent ensuite sur la femme du chef :
" Et puis, je pense qu'il vaut mieux pour lui qu'il puisse conserver sa dignité de chef, au lieu de s'afficher comme ça. "
N'ayant pas envie de s'engager dans un quelconque débat ou de faire face à la passivité du groupe, Jirō regagna alors sa place en queue de peloton. Il sortit l'une de ses mains de ses poches pour faire quelques signes au trainards, leur intimant d'avancer plus vite, avant de se retourner. Quitte à surveiller, autant garder un oeil sur la partie intéressante, Kinki et Ryo s'occupaient déjà de garder tout ces dos courbés à l'oeil.
Dernière édition par Jirō le Dim 28 Mar - 20:33, édité 1 fois
Cela ne faisait que quelques secondes et la procession s'arrêtait déjà. A peine le temps de penser “Qu’est ce qu’il y a encore ?” que Kinki était désemparée… et stupéfaite. Elle allait ouvrir la bouche pour crier de faire attention, mais se retint, ils ne l’écoutaient de toute manière pas, ne lui faisaient pas confiance, qu’ils en paient le prix.
“C’est tout de même étrange, le chef était censé guider les shinobi du groupe d’exploration, c’est pour cela que nous avions avec nous la femme du chef comme remplacante. Alors comment se fait-il que le chef du village soit encore plus éloigné du danger que nous ?” pensa-t-elle. “C’est bizarre, personne ne remet en question sa couardise d’avoir esquivé le hall commun pour rejoindre son peuple en dépassant probablement volontairement celui-ci ou, vu que j’étais à l'affût, en faisant un détour.”. “Quelle étrangeté, la femme du chef refuse de toucher celui-ci bien que ce soit son maris mais n’empeche pas l’homme robuste à expérimenter la chose alors que le contact au hall était dangereux, mais ici n’a pas l’air de faire quelques effets que ce soit” nota-t-elle également pour elle-même.
Visiblement le peuple en question les prenait juste pour une bande de psychopathes, au temps pour eux. Elle s’assit sur le toit, regardant de loin des interactions se faire en lançant de temps en temps un regard aux radiations sortant d’entre les bâtiments, comme des piliers de lumières funestes d’une citée des morts. Les volutes de poussières étaient éclairées par endroit, éclatant comme des étincelles pendant quelques secondes avant de repartir dans l’ombre de l’oubli. Ici, trois particules se battaient en duel, jusqu’à qu’elles ne soient balayées par les vents chauds provoqués par la chaleur. Une idée saugrenue pointa le bout de son nez dans la tête de Kinki, peut-être que tout se feu allait provoquer une pluie d’été.
Le chef était souffrant, et un autre plus corpulent le hissa sur ses épaules. Au départ tout allait pour le mieux, puis le chef s’en prit à son “sauveur” qui commença à fusiller d’un regard absent les deux équipiers de Kinki, ignorant l’assaut du forcené. C’était là le moment d’agir pour Kin…
Le balafré s’approchait pour lancer une gourde sous le regard médusé de Kinki. -Vous feriez peut-être tous bien de reculer un peu, ça à l’air de nouveau contagieux. signala-t-elle.
Qu’ils soient d’accords avec leur décision de venir en aide à leur chef, ils n’en avaient rien à faire. Qu’importe leur réponse, ils auraient tout fait pour le protéger de leur rage supposément salvatrice. Il n’était pas conseillé de s’entretuer dans pareilles circonstances. Il n’était jamais venu à l’idée de quiconque que le groupe venu pour les aider serait devenu si proche de leurs bourreaux. Ainsi, la méfiance grandissait peu à peu dans le troupeau.
L’Akimichi laissa échapper un léger grognement alors que le chef continuait à délirer. Ses doigts serraient avec rage le cou de l’homme rondouillet sans parvenir à le faire défaillir. Cette incapacité à lui faire réellement du mal semblait le faire enrager d’autant plus. La scène aurait pu faire sourire mais personne ne riait. Chacun observait le regard inquiet et les lèvres serrées. Si le chef mourait, qu’arriverait-il à leur village ? L’homme attrapa la gourde qu’on lui lançait et la proposa au chef qui ne sembla pas la voir au début.
« — De l’eau… Buvez, Koba ! » Ajoutait la femme pour allier le geste de l’Akimichi à sa parole qui se voulait rassurante.
Le balafré avait raison, elle ne voulait pas que tous le voient de cette manière. Il n’était plus maitre de lui-même. Il était comme devenu complètement fou, incapable de prendre conscience de ses agissements. Finalement, le chef attrapa la gourde et prit une grande lampée du liquide à l’intérieur. Un silence s’installa pendant ce bref instant. Quand il se redressa, il lâcha la gorge du rondouillet et s’agrippa à ses oreilles, le regardant droit dans les yeux. C’est alors que ses yeux se révulsèrent et qu’il dégobilla brusquement sur l’homme aux gros bras qui le tenait toujours. De la poussière rougeâtre semblait faire partie de ce qu’il venait de régurgiter.
« — Euugh… » Le dénommé Yōji éructa un cri de dégout et relâcha de manière tout à fait inconsciente le chef. Il était recouvert de son vomi et cela lui donnait envie de vomir à son tour.
Mais il n’en fit rien. À la place, il se tourna vers @Kagero Ryo et lui envoya une mandale monumentale. S’il était touché par cette frappe, il serait violemment propulsé dans le mur à quelques mètres de lui, probablement avec quelques os brisés.
Le regard de l’Akimichi ressemblait à peu de choses près à celui qu’arborait encore le chef. Les yeux révulsés, ils semblaient vaciller dans leurs orbites alors qu’ils se fixaient finalement sur @Jirō pour le frapper violemment à son tour, posant lourdement sa grande main sur lui afin de l’écraser comme une mouche.
Pendant ce temps, la femme du chef s’était éloignée, fuyant son mari qui était toujours aussi délirant. Il avait désormais décidé de s’en prendre à elle. Alors qu’il avançait vers elle, ses doigts semblaient peu à peu se nécroser.
« — Ne le tuez pas ! » Continuait-elle à hurler alors qu’elle se retrouvait contre le mur d’une maison, tremblante. « Oh… Koba ! » Essayait-elle de le raisonner tant bien que mal. « Reviens à moi ! » Tant de tentatives désespérées.
Comment pouvait-elle accepter qu’il soit réduit en poussière comme tous les autres ? Ses paupières papillonnaient, incapables d’être confrontée à l’embrasement de l’homme qu’elle aimait.
À quoi bon avoir appelé de l’aide si tous ceux qu’elles aimaient devaient y laisser la vie ?
Spoiler:
Récapitulatif et Techniques utilisées :
Décuplement partiel Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang C Technique continue. L'utilisateur choisit l'un de ses membres et augmente fortement sa taille pour pouvoir frapper à mi-distance tout en restant hors de porté d'un simple corps à corps.
Balayage Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang C Technique simple. En usant d'un membre décuplé l'utilisateur balaye assez puissamment son adversaire.
Écrasement Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang C Technique maintenu. L'utilisateur utilise l'un de ses membres décuplé pour écraser son adversaire et immobiliser au moins deux de ses membres sous le poids de son corps.
État général : Tout va parfaitement bien. Vous n'avez consommé qu'une petite partie de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 100% et 75%).
Merci à Eryn pour les techniques :hearts:︎.
{Le chef vomit sur l'Akimichi qui le tenait. Celui-ci devient fou et attaque @Kagero Ryo avant de s'en prendre à @Jirō. Pendant ce temps, le chef se rapproche dangereusement de sa femme et ce n'est pas pour lui faire un calin.}
Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 72H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP @Hetai Kimitsu.
En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il se prendra, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).
Vous pouvez utiliser les techniques de votre Fiche Technique lors des combats ; vous avez la possibilité d’utiliser votre KG et vos maîtrises dans le cadre du combat.
Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Hetai Kimitsu.
Les villageois suivaient le mouvement en silence, des petits agneaux brisés par la vue de leur Chef et d’un gros lard qui aurait été tout aussi bien utile sur le champ de bataille qu’à flâner au milieu de civils comme s’il en avait rien à foutre. Sa première apparition m’avait laissé un frisson, pas un frisson de peur non, un frisson qui se traduisait bien souvent par une douille qui allait me tomber sur la gueule pour mon plus grand loisir.
Heureusement, le balafré avait de quoi apaiser la gorge du moustique qui s’excitait sur le Goliath, qui ne sentait rien malgré les tentatives d’étranglement du mort-vivant, qu’on aurait pu appeler cette merde encore en vie. Pathétique, mais drôle à la fois quand je posais mon œil sur la donzelle qui chialait en voyant son Mari atteint d’un mal incurable… Oh putain ! Oui, j’avais eu l’idée d’aller la déshabiller en cramant ses vêtements pour la mettre en petite tenue et m’accorder un moment plaisir charnel, si vous voyez ce que je veux dire, hahahaha !
Le Mari recevait de l’eau et buvait abondamment, comme pour se rassasier, comme s’il était réellement conscient et n’avait pas encore perdu toute sa volonté… Ou est-ce que c’était un ultime réflexe de survie avant de se changer en cendres ? Dans tous les cas, il était hors de question que je finisse dans un état pareil, je ne relâchais donc pas ma garde et je regardais la réaction du Chef du Village. Je retenais un rire en le voyant cracher ses tripes sur le gros sac qui fanfaronnait un peu trop pour finir comme ça.
Tout d’un coup tout s’accéléra, la gerbe devait contenir quelque chose qui avait plus d’effet qu’un étranglement. Le gros sac se retourna vers moi et enchaîna avec un balayage puissant, puissant mais pas rapide, en tout cas assez lentement pour me laisser le temps de passer à travers l’enchaînement adverse, la main géante traversant mon corps sans arrêter ma marche.
Une clope au bec, je profitais d’avoir esquivé ce coup puissant pour m’en griller une pendant ma rapide reformation, tandis que sa folie l’amenait à viser immédiatement le balafré, alors que je me tenais derrière lui. Dans un angle de visée où je pouvais minimiser les dégâts sur les petits moutons agglutinés, j’accumulais une quantité de flammes très conséquente au niveau de mes deux mains avant, d’envoyer la sauce : un jet de flammes pour flamber le ballon de graisse qui m’avait laissé pour KO.
De manière relativement proche de sa carcasse bientôt nécrosée, et avec un petit bonus de vitesse appliqué, deux techniques combinées en une, plus rapide et concentrée, si elle touchait, la vague de flammes à distance quasi nulle, irait projeter le gros tas dans le tas de maisons devant lui, non sans lui infliger des dégâts conséquents, assez pour le calmer un peu, supposément.
Si y avait que cet empafé comme problème, mais non, la dame attendait le retour de son Prince charmant qui lui tendait les bras pour la transformer en zombie… bon débarras ? Boarf, fallait quand-même sécuriser le périmètre, pour ça, je balançais un Kunai en direction de l’arrière du crâne du Chef qui ne servait plus à rien, et je laissais la suite à mes deux collègues du jour, j’avais besoin de finir ma clope.
Actions & Techniques:
Santé : Je m'en grille une. Chakra : Vous avez consommé une partie de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 75% et 50%)
- Ryo qui restait méfiant assiste à la scène.
- Esquive l'enchaînement du gros en passant à travers le balayement de l'Akimichi.
- Profite d'un angle où les moutons ne sont pas entassés pour booster en vitesse une bonne déferlante qu'il envoit distance quasi zéro dans le dos du Ninja chômeur.
- Attend de Jiro et de Kinki des actions qui vont dans le bon sens, ne dit pas un mot, fumer c'est sacré.
炎 戒 Enkai
Cette technique permet à l'utilisateur de devenir le Feu, son corps devient intangible à toute forme de techniques ou de coups n’utilisant pas et n'emettant pas de chakra ; inversement, il est impossible de donner un coup direct en forme affinitaire. Utilisation Continue de la technique.
Rang B - ASSIMILATEUR Katon - Ninjutsu - Offerte
駆動力 Kudouryoku
L'utilisateur concentre son chakra afin de permettre un gain de Vitesse conséquent à son feu (Techniques comprenant du Katon). Utilisation continue possible.
Rang C - ASSIMILATEUR Katon - Ninjutsu - Offerte
火柱 Hibashira
L'utilisateur à partir de son Feu, de son corps, produit une colonne de flammes conséquente qui possède un grand pouvoir destructeur, infligeant des dégâts importants.
Reparti dans son coin, Jirō ne cessait d'observer. Quelque chose dans son attitude avait néanmoins évolué. Il prêtait plus attention aux alentours, aux détails. Le bougre ne s'amusait plus, et semblait même enfin faire preuve d'investissement dans cette affaire. De toute manière, tout le monde y était bien obligé. Le chef, Koba, continuait de se débattre, mais dans un étrange élan de lucidité, but le contenu de la gourde comme si sa vie en dépendant. D'ailleurs, c'était peut-être le cas. Ou pas. Le liquide semblait être mal passé et fut renvoyé, au milieu d'une immonde bouillie verdâtre, droit sur le visage du gros dur qui lâcha le chef dans un sursaut de surprise et de dégoût. Bien vite, le mercenaire comprit : il n'avait pas fallu plus pour contaminer le gros dur à son tour. Son regard n'était plus même, il perdait lui aussi la raison et comptait bien s'attaquer à tout ce qu'il trouvait.
Ceux qui avaient été abattu un peu plus tôt n'avaient pas présenté une telle rage, se contentant de crier avec désespoir, comme le ferait n'importe qui dans cette situation... Non, ces deux-là semblaient pris d'une hargne meurtrière, et surtout, ne se consumaient pas. Du moins, tout deux étaient encore en état de marcher. D'ailleurs, Koba en profitait bien de cette capacité : il avançait tout droit vers sa femme. Quant au gros dur, c'était contre le grand mercenaire qu'il en avait. Mais celui-ci, la cigarette coincée entre les dents, évita le coup avec finesse. En fait, il passa même à travers, ce qui lui valut un haussement de sourcils et une bouche entrouverte de la part de Jirō, admirablement surpris par cette technique impressionnante. Ce dernier coincé à son tour sa pipe entre ses molaires, à la commissure de ses lèvres, et ancra ses appuis. Il fit bien : le gros benêt avait décidé de rediriger sa colère aveugle contre lui.
Ryo s'était placé dans le dos de son compère et s'apprêtait à lancer une attaque, sans prévenir qui que ce soit. Il était temps pour l'ancien Sakutsu de se dégourdir les membres. Il leva un bras, paume ouverte, et serra la mâchoire. L'instant d'après, une déflagration retentit. La petite explosion qui avait été générée par la main de Jirō le projeta sur le côté. Il se réceptionna juste devant des habitants, et en profita pour poser ses mains sur leurs épaules et le repousser doucement.
" Personne n'intervient, écartez-vous ! " S'écria-t-il avant de se jeter vers la femme du chef, qui ne parvenait plus à contenir ses nerfs. Dans sa course, il leva la tête et fit un signe du menton à Kinki, vers les habitants. Il n'allait pas pouvoir faire plus pour eux, devant se focaliser sur Hikari.
Le kunaï allait peut-être faire mouche, mais dans le doute, il ne fallait pas laisser le village perdre le couple de dirigeant. La mort de Koba allait suffir. Sa femme ne devait surtout pas être contaminée. Ainsi, Jirō se précipita vers elle. Il vérifia si cette dernière ne présentait pas des marques quelconque de contamination, ou n'avait pas touché son mari. Si ce n'était pas le cas, le fumeur d'herbe à pipe l'attraperait alors par les épaules pour la tirer hors de danger, avant de sortir un deuxième kunaï de sa veste pour le lancer, au besoin, sur Koba, si jamais le premier n'avait pas suffi. Dans le cas contraire, si jamais Hikari avait été touchée, alors Jirō ferait en sorte d'éliminer Koba de la même manière qu'il avait tué l'autre et menacerait la cheffe de faire de même si jamais elle ne restait pas à sa place.
Résumé:
- Lorsque l'Akimichi l'attaque, Jirō esquive sur le côté. Il demande aux villageois de s'écarter et ne rien tenter de stupide.
- Il fonce ensuite droit vers Hikari. Si jamais elle est restée suffisamment loin de son mari, il l'attrape et l'éloigne encore plus avant de lancer un nouveau kunaï sur Koba.
- Si les deux se sont touché, alors Jirō se contentera de s'assurer que Koba meurt, avec un lancer de kunaï donc, et sommera à Hikari de ne pas bouger.
Tech :
Fire Bounce
Au lieu de faire un pas de côté afin d'éviter quelque chose, Jirō use du souffle d'une explosion qu'il produit pour se projeter sur le côté. L'explosion n'a pas vocation a faire de dégât. Il génère généralement cette dernière depuis sa main, ou plus rarement, depuis ses flancs ou même tout une moitié de son corps.
Rang C - SAKUTSU - Taïjutsu - Offerte
Chakra : 75-100, 1C
Dernière édition par Jirō le Mar 30 Mar - 14:06, édité 1 fois
De son promontoire, Kinki pouvait voir l'intégralité du désastre. Il s’agissait clairement d’une forme de manipulation, mais quel genre de manipulation permet le contrôle de multiples entités avec des conséquences aussi graves que la mort par après ? Et surtout, par quel moyen la créature responsable de tout cela arrivait-elle à véhiculer son ignominie ?
Jusque là les symptômes divergeaient, les premiers cas n'avaient pas eu l'air conscient de leurs sorts ou du moins pas manipulés. Eux étaient clairement manipulés, mais comment ? Est ce que le manipulateur était en dehors de tout cela, ou est-ce qu’il se trouvait à l’intérieur ? Le vomis avait eu l’air d’amplifier les choses, et le chef avait l’air de partir en combustion en retournant à ses sens pour chercher sa femme alors qu’avant cela, il tentait de tuer…
Et sur ces pensées, le jeune femme percuta en se levant brusquement: -Le responsable est dans le grand costaud ! Il se sert des corps de ses victimes pour transiter, après quoi il les laisse se consumer et propager l’infection ! Si j’ai juste, la chose qui est responsable de l’infection est dans ce corps-ci !
Elle avait reçu le signe de tête de l’écorché cela dit, et même si elle brulait d’en découdre, la jeune femme se douta en voyant les capacités de ses alliés qu’elle ne serait pas d’un grand interêt dans ce combat et que son intellect avait fait sa part du travail. Elle descendit donc entre les villageois et les autres shinobi puis signifia aux civils de recommencer à se déplacer avant de tourner la tête vers ses alliés.
-Surtout faites attention, quoi que ce soit, il ne peut probablement sortir que de sa bouche ou de sa dépouille, le contact n’a pas l’air important pour “l’original”, seulement pour ses victimes délaissées ! Si il gerbe, tenez vous loin, soit c’est sa gerbe qui fait cela, soit c’est un organisme dans la gerbe que l’on a pas vu !
Elle se tourna ensuite vers les civils: -Je comprends votre détresse de perdre des personnes, mais si vous ne renoncez pas aux malchanceux qui succombent à ce terrible cataclysme, alors vous succomberez aussi ! Il vous faut survivre, vous êtes le futur de ce village, vous devez vivre pour honorer la mémoire et la volonté de ceux qui ne survivront pas ! Votre chef ne voudrait pas vous voir mourir par amour pour lui, quand il a choisi d'amener le groupe d’exploration à l’épicentre de la calamité, il l’a fait par choix, pour vous, ne gâchez pas sa volonté en mourant bêtement !
C'était là les manipuler bassement, mais elle n'avait pas tellement d'autre choix, après tout cela leur confiance était encore moins acquise qu'au début de la mission. Restait à voir si le peuple prendrait la bonne décision avec le carnage qui allait peut-être se produire.
L’Akimichi éructa un grondement de désagrément quand sa grande paluche traversa le corps embrasé de son premier adversaire. Le feu vint lui mordre brièvement la peau à la manière d’une flamme que l’on s’amuse à toucher pour se faire peur. Autant dire que ce n’était rien de grave et qu’il ressentait surtout la frustration de ne pas être parvenu à l’avoir frappé. Peut-être n’était-ce pas plus mal pour le jeune homme, de ne pas avoir été touché par le gros bonhomme s’il ne voulait pas que son feu se termine en cendres.
Quant à sa deuxième attaque, elle fut également peu efficace. La technique d’écrasement de l’Akimichi se solda par un échec alors que sa grande main tombait lourdement sur le sol, faisant trembler toute la terre autour de celle-ci, manquant de faire perdre l’équilibre à quelques moutons tremblants de terreur. Était-ce la rage qui l’animait ou bien la frustration de ne pas parvenir à les toucher qui le faisait désormais trembler lui aussi, de colère néanmoins ?
L’instant d’après, son premier adversaire lui renvoya une attaque et il n’y allait pas de main morte. En dépit de la rapidité de son attaque, il eut juste le temps de mettre ses bras en croix devant lui et de former un bouclier en agrandissant ses bras dans la manœuvre. Il s’en était fallu de peu. Mais les flammes mordirent sa chair et fit fondre l’épiderme, arrachant un grondement de douleur au gros bonhomme qui ne comptait pas se laisser faire de la sorte. Il fut également poussé sur quelques mètres dans la puissance de la déflagration. Il parvint tout de même à rester sur ses pieds, son poids creusant le sol.
Ainsi, relâchant un nouveau râle, il balança ses bras en avant, jusqu’à alors toujours en croix, relâchant une grande force en direction de son adversaire pour le souffler. S’il y parvenait, il serait projeté contre la maison derrière lui avec une grande force.
Alors que la jeune femme, @Tachibana Kinki, parlait désormais aux civils, le gros bonhomme se tourna vers elle, fit grandir son bras pour atteindre la femme et la saisir entre ses doigts. S’il parvenait à l’attraper, ses doigts se serreraient fermement autour de la jeune femme, tenant ses bras pour éviter qu’elle ne produise des mudras. Il la tiendrait en avant pour se protéger de l’homme aux flammes qu’il ne pouvait pas saisir si aisément.
Dans le ciel, les nuages sont désormais teintés d’une couleur de feu et vous savez que les autres groupes font également face à l’ennemi.
À quelques mètres de cela, le chef du village continuait son avancée inexorable en direction de sa femme. S’il y avait eu des sentiments amoureux et d’attachement, la seule passion qu’il ressentait désormais semblait être celle de l’emmener avec lui dans sa folie maniaque. Le regard fou et la démarche trébuchante, les pas succédaient aux autres et il s’approchait dangereusement d’elle. Il claudiquait un peu et ses mouvements se faisaient de plus en plus saccadés et imprévisibles. Par conséquent, le kunaï qui devait supposément le toucher finit sa chute dans le mur non loin de là, manquant de peu le crâne de Koba. Mais alors qu’il allait s’écrouler sur Hikari, celle-ci fut emportée plus loin par l’autre ninja, @Jirō. « — Non ! Non ! Laissez-moi l’aider ! » S’écria-t-elle en se débattant, tirant sur les oreilles de son ravisseur pour essayer de se sauver et de rejoindre son bien-aimé.
Koba, quant à lui, s’arrêta et se tourna vers l’Akimichi, lui fit un signe. Ce dernier lorgna le chef un instant et étendit son bras. Alors qu’il semblait sur le point de le saisir entre ses doigts, il abattu aussi brusquement que soudainement sa grosse paluche sur le chef. Le pauvre homme fut écrasé en un instant, entre la paume de cette grande main, et le sol dans un bruit sinistre d’os se brisant et de chair amoncelée.
« — NON ! » S’époumona Hikari. Cessant de se débattre, son corps se mit à trembler alors qu’elle était secouée de violents sanglots.
Les doigts du gros bonhomme se refermèrent sur la pâté qu’il restait du chef et jeta ce qu’il parvint à décoller du sol sur la foule qui observait toute la scène épris d’une terreur indescriptible.
S’ils sont touchés par cette dernière attaque, votre mission aura été un échec. Et vous feriez mieux d'éviter à l'être tout autant.
Spoiler:
Récapitulatif et Techniques utilisées :
(Décuplement partiel Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang C Technique continue. L'utilisateur choisit l'un de ses membres et augmente fortement sa taille pour pouvoir frapper à mi-distance tout en restant hors de porté d'un simple corps à corps.)
Protection Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang B Technique simple. L'utilisateur utilise ses bras agrandit pour s'en servir comme d'un bouclier qui lui permet de se protéger des attaques directement dirigées contre lui.
Attrape-mouches Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang C Technique simple. L'utilisateur utilise sa grande main pour saisir son adversaire et le serrer entre ses doigts pour l'immobiliser.
Lancer de poids Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang C Technique simple. L'utilisateur utilise sa force décuplée pour balancer quelque chose avec plus de force et de rapidité.
État général : Les avants-bras sont salement brulés et la peau a fondu, laissant la chair apparente. Techniques utilisés : 1er tour : 3C. 2ème tour : 1B2C. Vous avez consommé une partie de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 75% et 50%).
{L'Akimichi se protège de l'attaque de @Kagero Ryo et tente de le souffler dans un mouvement avec ses mains. Il tente ensuite d'attraper qui est descendu de son promontoire @Tachibana Kinki. Plus loin, la femme est sauvée de près par @Jirō. Le kunaï n'atteint pas le chef mais celui-ci est soudainement écrasé par l'Akimichi qui s'en sert ensuite pour balancer la dépouille, ou plutôt la bouillie de ce qu'il en reste, sur les civils.}
Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 72H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP @Hetai Kimitsu.
En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il se prendra, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).
Vous pouvez utiliser les techniques de votre Fiche Technique lors des combats ; vous avez la possibilité d’utiliser votre KG et vos maîtrises dans le cadre du combat.
Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Hetai Kimitsu.
Les grognements de douleurs d’un gros tas trop fier de lui ? Une mélodie qui me caressait les oreilles, à la façon d’un orchestre ficelé avec soin par le Maître, qui de sa baguette, ordonnait chaque morceau de la partition, chaque respiration, chaque note jouée, ici l’Akimichi d’un mordait littéralement les bras et avait trouvé une cible qu’il n’attraperait jamais : moi.
La pause clope étant sacrée, j’en profitais pour tirer une latte en faisant un rapide état des lieux, sifflotant tout en recrachant la fumée que j’avais inspiré l’instant d’avant. Il n’était évidemment pas question de sous-estimer mon opposant, ni ce bordel religieux qui les tétanisait tous comme des moutons devant un abattoir…
Mais c’était juste hilarant et je n’arrivais même pas à retenir mon rire qui s’abattit comme un poignard sur ce champ de bataille. Quelle était la cause profonde de cette maladie ? Du Ninjutsu ou une réelle divinité ? Est-ce que l’équipe en charge d’exploration faisait son travail sans se gratter les couilles entre deux arbres passés ? Ça, j’avais pas moyen de le vérifier, mais toute cette catastrophe me remplissait d’adrénaline, qui rendait mon regard malsain tandis que je le posais avec malice sur ma prochaine proie.
Sans que je ne m’y attende, ou pas, l’Akimichi me propulsa avec force vers la maison en arrière. Est-ce que j’avais les moyens d’esquiver cette attaque ? Oui. Est-ce que j’avais envie de finir ma clope ? Oui. Est-ce que perturber cet instant sacré était un privilège ? Oui bordel ! J’en avais même perdu mon graal roulé.
Crac ! Boum ! Je m’écrasais avec violence contre le mur en bois de la maison qui me fit littéralement rentrer sans passer par la porte d’entrée. De mon œil mauve qui était plissé de pulsions meurtrières et jubilatoires que je ressentais, en même temps que ce goût de fer qui abondait dans ma bouche, le sang, mon sang coulait le long de mes lèvres. En me redressant sur mes jambes, alors que j’étais ancré dans une armoire qui passait par-là, je me rendais compte que j’avais morflé, mais sûrement pas autant qu’une attaque directe de la part de ce Titan cuirassé à la graisse abondante ! Finalement, est-ce que j’avais eu la flemme ? Oui.
Il est temps de griller la viande à point.
Sur mes jambes et prêt à l’emploi, il me suffisait de traverser la rue… qu’est-ce que je raconte. Il était temps pour moi de me mettre en action, toujours ce regard malsain et ce sourire aux allures de niaiserie qui s’étendait jusqu’à mes oreilles, tel un enfant qui trouvait chaussure à son pied ou jouet à sa mesure, je décidais de profiter de ce manque d’attention flagrant pour m’éclipser de mon endroit de chute.
Profitant de la couverture des maisons, je parvenais à me replacer dans la foule, beaucoup trop tétanisée par mon envol et la furie du gros qui en était même arrivé à tuer le Chef qu’il respectait et avec qui il nous cassait les noisettes, « blablabla garder en vie, bla bla » il était mort ton chef et c’est toi qui l’avait tué finalement, hahaha !
Comme poussé par une volonté de contaminer la populace, le gros tas balança les morceaux du Chef et mari de la greluche sanglotant directement sur les civils. Fondu parmi eux, je sortis une nouvelle clope que j’allumais au milieu de la foule sur lequel allait s’écraser ce machin poussiéreux.
Ni une, ni deux, et sans gestes de ma part, des lucioles que je contrôlais avec précision vinrent enlacer le morceau en décomposition et le carboniser, ce qu’il en restait, jusqu’à détruire la moindre cellule capable de toucher la foule. Sans même attendre, et profitant que l’Akimichi jouait avec Kinki, descendue de son perchoir, j’employais une bonne dose de flammes, doublées cette fois-ci pour tout projeter sur le zombie obèse.
Profitant du boost de vitesse données à mes flammes précédemment, je donnais le peps nécessaire à ma première vague de flammes, suivi de la seconde dans la foulée à cette distance, je n’allais sûrement pas louper un novice qui ne connaissait pas même le diction de tout bon chasseur :
« Tu m’roules comme une clope, mais c’est moi qui te fume.»
Actions & Techniques:
Santé : Quelques contusions, la clope n'a pas survécu au vol plané, rip Chakra : Vous avez utilisé plus de la moitié de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 50% et 25%) T1 : 2B, 1 C T2 : 2 B, 1 C
- Ryo se laisse projeter dans la maison pour se replacer, voyant que le douillet n'a plus de jugeote pour garder un ennemi à l'oeil plus de trois secondes, surtout s'il fait mouche. (Quelques contusions, sans techniques je me permets de dire que je peux encore bouger malgré le choc) - Laisse Kinki et Jiro servir d'appâts pour se replacer dans la foule en contournant le centre en passant de maison en maison. - Revient incognito parmi les civils, ce qui lui permet de carboniser avec ses lucioles de feu le projectile fumant sur son chemin. - Profite de l'effet de surprise, et du boost vitesse actif pour balancer la même vague de flammes, qu'il double aussitôt à bout portant en essayant comme au T1 de ne pas trop viser les civils ou ses coéquipiers.
(Boost utilisé pour améliorer la vitesse de ma première tech B)
駆動力 Kudouryoku
L'utilisateur concentre son chakra afin de permettre un gain de Vitesse conséquent à son feu (Techniques comprenant du Katon). Utilisation continue possible.
Rang C - ASSIMILATEUR Katon - Ninjutsu - Offerte
蛍火 Hotarubi
L'utilisateur produit des lucioles composée de son Feu qui peuvent autant graviter autour de lui qu'aller graviter autour d'un adversaire. Les dégâts engendrés au contacts de la techniques sont modérés (brûlures notamment)
Rang C - ASSIMILATEUR Katon - Ninjutsu - Offerte
火柱 Hibashira
L'utilisateur à partir de son Feu, de son corps, produit une colonne de flammes conséquente qui possède un grand pouvoir destructeur, infligeant des dégâts importants.
Rang B - ASSIMILATEUR Katon - Ninjutsu - Achetée
火柱 Hibashira
L'utilisateur à partir de son Feu, de son corps, produit une colonne de flammes conséquente qui possède un grand pouvoir destructeur, infligeant des dégâts importants.
C'était maintenant sûr et certain : tout avait dégénéré, et cela ne semblait qu'être le début. La femme du cheffe était en tout cas sauvée, pour le moment. Son sauveur grimaça face aux assauts répétés d'hikaru sur ses oreilles. Elle tirait de toutes ses forces, usait de chaque accroche, jusqu'au boucles d'oreilles, ou grattant les parties calcinées de la peau du pauvre jeune homme qui écartait son visage tant bien que mal. Il repoussa alors la femme soudainement, sans la lâcher, pour la ramener aussitôt vers lui et l'enserrer, de manière à ce que ses bras ne puissent plus bouger suffisamment pour se montrer ennuyeux. Le bougre avait finalement changé d'état d'esprit, ayant troqué son sourire malicieux contre un air passablement agacé. Il avait suivi ce cortège comme un spectateur actif, se contentant d'intervenir lorsque c'était vraiment nécessaire. Pas du genre à prendre des décisions pour quelqu'un d'autre que lui-même, Jirō s'était donc fait discret, et surtout rieur, ce qui avait probablement déplu.
Mais avec tout ce bordel, même lui ne pouvait plus faire autre chose que s'agacer. Le gros lard et le chef semblaient s'être accordé dans un regard entendu, ce qui était assez intriguant. Malgré leur apparente démence, tout deux parvenaient encore, à leur manière, à communiquer. Mais le fruit de cette échange fut relativement peu constructif, du moins, d'un point de vue social. Cela valait aussi d'un point de vue physique, sachant que Koba fut tout simplement réduit en bouillie, littéralement. Bien entendu, sa femme assista à tout ça. C'était allé trop vite et Jirō n'avait pas eu le temps d'anticiper quoi que ce soit. Aussitôt, le pauvre femme fut prise de tremblement. Concentré sur autre chose, le mercenaire ne la lâcha pas pour autant.
Cette fois-ci, le gros n'allait pas s'en tirer avec quelques simples égratignures. Le balafré avait vu qu'un collègue s'était occupé du pâté humain. Ryo recentrait maintenant son attaque sur le gros. Derrière ce dernier, Jirō fit alors de même. Il se mit de profil, leva son bras, paume vers son ennemi et maintint la femme bien derrière. Pas question qu'elle aile triturer les entrailles de son défunt mari. Une détonation éclata alors sur la place. Cette fois-ci, Jirō n'avait pas généré une petite explosion capable de le souffler hors de danger. Non, à la place, le grand-brûlé avait concentre2 son chakra pour en façonner une, compressée. Au lieu d'exploser, elle partir en ligne droit, droit dans vers le dos du gros lard. Toute la force de l'explosion était centralisée dans un jet d'un faible diamètre.
Résumé:
- Jirō ne lâche pas Hikari et tire son espèce de jet explosif que voici :
Fire In The Hole Style
En concentrant une forte explosion dans une petit périmètre de sa main, Jirō peut alors créer une explosion dont la zone d'impact sera plus longue que large. La zone touchée sera donc moindre, mais la puissance de l'impact démultipliée. Cette technique permet donc de perforer de la roche, sur un point précis. Cette explosion concentrée infligera donc un dégât perforant, à même de passer à travers un corps sachant que tous les tirs devront se faire presque à bout portant.
Rang B - SAKUTSU - Taïjutsu - Offerte
Chakra : 1C + 1B / Chakra restant entre 75% et 50%
Les villageois étaient visiblement trop stupéfaits pour faire quoi que ce soit, Kinki changea de tactique. Ils voulaient fuir pour une raison, et bien rester en plein danger les ferait peut-être changer d’avis. En attendant tout cela, une main baladeuse s’en prenait à elle et avant qu’elle n’ait pu réagir, les deux autres ninja s’occupèrent de ce qui lui semblait être à la fois le souci des projectiles mortifiant et de la main baladeuse en soit. Le gros sac en prendrait pour son compte, enfin probablement, la beauté elle se souciait plus des villageois que de sa propre sécurité puisqu’elle s’était retournée pour regarder le tout depuis le front tenu étonnamment par les villageois.
L’absurdité du moment la frappa de plein fouet. Quel intérêt de détruire ce village ou ses habitants, quel profit à y gagner. Était-ce une manière de déstabiliser ce pays et les autres via l'appauvrissement en vivres ? Ou alors une manière de discréditer les shinobi aux yeux des villageois en planifiant leur échec ? Peut-être que Kinki se faisait des idées, comme pour cette malédiction qui semblait tour à tour parasiter n’importe comment et la fois d’après de manière ordonnée. L’akimichi semblait ne plus avoir de conscience, puis frappait intelligemment. L’autre était zombifié puis s’était ensuite ravisé en se sacrifiant pour propager la maladie. Tout visait à détruire ce peuple qui paraissait drogué, comme pas libre de leurs mouvements, comme si la main cruelle du destin jouait avec le fil de leur vitalité.
Le vent s’insinuait dans les ruelles, caressant les cheveux des villageois et puis les siens, tout cela dans la lueur faiblarde du crépuscule. Elle eut le temps cela dit de vérifier de quelques pression sur ses étuis la quantité de projectile dont elle disposait. Elle n’avait pas fait grand chose de concret depuis qu’elle était arrivé dans ce village, soit parce que l’occasion ne s’était pas présenté, soit parce que tout allait dans un sens imprévu. La dame commençait à se demander ce qu’elle faisait ici, à quoi tout cela rimait et si il fallait qu’elle prenne la fuite devant l’impossibilité de la tâche. Bien entendu ça voulait dire abandonner tout le monde et se parjurer auprès d’un Daimyo. Mais bon… Est-ce qu’au final ça n'était pas cela le sens de la vraie liberté. Sûr que les gens de Mizu avaient besoin de ces ressources, mais si elle n’était pas à la hauteur de la tâche, pourquoi mourrait-elle avant d’avoir fait ses preuves ? Ce village ne serait de toute manière pas son pied à terre, ce pays non plus vu les calamités qu’ils subissaient… Les deux autres shinobi pourquoi pas, a vrai dire ils étaient sans doute plus fait pour cette tâche qu’elle, même si leurs talents pouvaient s’avérer destructeurs. Elle avait été appelée depuis le bout du monde pour jeter des armes ninja efficaces, contre un ennemi inconnu, dans une ville peuplée d’étranges spécimens. C’était, très spécial et en même temps, elle aurait peut-être mieux fait de réfléchir à deux fois avant d’accepter un truc pareil…
Après cette courte réflexion, Kinki se passa une main sur le visage, regarda le monstre en face avant de déclarer tout bas pour elle même: -Ca me servira de leçon.
Le gros bonhomme fut déçu de ne pas parvenir à attraper la jeune femme. Mais il s’attendait à une contre-attaque. Ainsi, quand l’homme tout-feu tout-flamme l’attaqua, il était prêt. Il savait leurs attaques possiblement mortelles s’ils l’attaquaient tous de concert et il n’avait que cette technique là pour se défendre tout à fait. Il n’était plus lui-même, certes, mais il conservait des notions de technique ninja d’un ancien temps. Les ayant perdus de vue, il n’attendit pas qu’ils l’attaquent et décida de prendre les devants.
Son corps se mit à gonfler brusquement. Mais pas seulement. La taille aussi se fit de plus en plus imposante jusqu’à être plus haut que les maisons du village. En plus de sa taille, sa graisse gonflait encore et encore jusqu’à ce qu’on puisse même se poser la question de l’existence de ses bras et de ses jambes. Empâté comme il était, une attaque serait absorbée par la couche de graisse. Bien sûr, il s’agissait de feu quant au premier et la peau de son corps n’était pas faite d’un métal ou quoi que ce soit. La peau se mit à fondre sous l’effet du feu de son adversaire. Et malgré sa technique pour se protéger, le géant ressenti une violente bourrasque de flamme qu’il ne pouvait absolument pas éviter davantage qu’en utilisant cette graisse absorbante.
Sonné par la première attaque, il comptait bien attaquer à son tour quand il fut frappé presque aussitôt par une violente force qui le frappa dans le dos. Il sentit son corps être envoyé vers l’avant mais cela n’eut que pour réaction que de le faire rouler en avant sur son ventre. Une maison qui se tenait là l’empêcha de virer tout à fait en avant. Il souffla de rage une fois que le calme se fit sur le champ de bataille. Son corps se mit peu à peu à dégonfler, alors qu’il reprenait une forme de corps relativement normale bien qu’il conservait une très grande taille, sa tête dépassant le toit des maisons.
La rage emplissait désormais tout son être, et son corps tremblait de cette même colère sourde alors que ses pupilles tournaient sur elles-mêmes. Il était fou, désorienté et perdu. La seule chose qui le menait à ce moment précis était la profonde volonté et le désir morbide de tous les écraser. Sentir la chair étalée dans la paume de sa main ou contre la plante de ses pieds. Quel doux parfum que l’odeur de la chair fraiche. Et quel doux son que celui des os se fracassant les uns sur les autres, se mêlant au haché de tout ce qui constituait un corps humain. Le gros bonhomme pourtant d’une gentillesse et d’une bienveillance sans faille d’accoutumé, se révélait être un monstre assoiffé de sang.
Et il n’en avait pas terminé avec ceux-là. Oh non.
Aussi grand qu’il fut désormais, il se plaisait à dévisager le groupe de moutons effarés encore intouchés jusque-là puisque finalement protégé par les ninjas. Il avait envie de tous les tuer. Mais surtout, il voulait faire payer à ces trois ninjas et bien leur faire comprendre que rien ne pourrait gagner contre le serpent tricéphale.
Et du haut de sa hauteur, il rejoignit ses deux mains puis s’apprêta à écraser avec une force décuplée par la fonte de ses calories. Les deux mains en avant, il avait pour objectif d’écraser tout ce qu’il avait devant lui, autrement dit les villageois et @Kinki. Et si l’un des deux emmerdeurs se montraient, ils finiraient probablement écrasés également. À moins qu’ils n’aient de quoi l’arrêter.
Spoiler:
Récapitulatif et Techniques utilisées :
Décuplement total Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang A Technique continue. L'utilisateur consomme une bonne partie de ses calories pour grossir rapidement décuplant ainsi totalement son corps. Ce décuplement ultime le rend capable d'encaisser de puissantes offensives mais puise en continue dans ses réserves de chakra.
Graisse absorbante Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang B Technique maintenue. L'utilisateur fait gonfler son corps grâce à sa graisse ce qui le rend capable d'absorber les techniques au corps-à-corps et de pouvoir se protéger de dégâts considérables.
Écrasement à deux mains Kekkei Genkai - Taïjutsu Rang B Technique maintenu. L'utilisateur utilise ses mains dont la taille est décuplée pour écraser toute une zone. La technique peut également permettre d'immobiliser plusieurs personnes dans ce mouvement d'écrasement.
Merci encore à Eryn pour son aide :hearts:︎
État général : Les avants-bras sont salement brulés et la peau a fondu a plusieurs endroits de son corps, laissant la chair apparente ou des cloques à certains endroits sous les vêtements calcinés. Techniques utilisés : 1er tour : 3C. 2ème tour : 1B2C. 3ème tour : 1A2B. Vous avez utilisé plus de la moitié de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 50% et 25%).
{L'Akimichi utilise sa technique de décuplement total pour encaisser les techniques combinées de @Kagero Ryo et de @Jirō. La taille décuplée, sa force est bien améliorée également. Il attaque de ses deux grandes mains en face de lui afin de tenter d'écraser le groupe ainsi que les protecteurs s'ils se mettent dans son chemin. }
Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.
Vous avez au total 72H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP @Hetai Kimitsu.
En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il se prendra, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).
Vous pouvez utiliser les techniques de votre Fiche Technique lors des combats ; vous avez la possibilité d’utiliser votre KG et vos maîtrises dans le cadre du combat.
Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Hetai Kimitsu.
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