La kunoichi de Kumo reprend du service ! De retour à Kumo depuis peu suite à son échec lors de l’examen chuunin, la blonde devait d’hors et déjà s’occuper de rendre des comptes au village en accomplissant des missions banales tel la mission qu’elle allait devoir faire aujourd’hui. D’ailleurs cette mission… Une mission de rang C qui se résumait à jouer la police dans les quartiers résidentiels de Kumo. Simple en apparence et relevant presque du ridicule, la jeune femme allait devoir faire équipe avec un certain Sugimoto Daiki, un nom lui disant strictement rien du tout. Il avait participé apparemment à l’Examen chuunin aussi, et avait échoué comme elle. Comme quoi, la Yuki n’était pas la seule dans cette misère.

Cette mission tombait à point nommé justement, car elle-même a connu du vandalisme. Au retour de son chez elle pour se reposer avant de reprendre du service, Hanae avait été victime de tag sur l’entrée de chez elle. Quelqu’un avait dû profiter de son absence pour s’amuser à vandaliser son appartement. Pas de vol à signaler, de toute manière la jeune femme n’avait que peu d’objet de valeur à voler. En y pensant… Elle n’avait presque rien à elle de vraiment intéressant à l’intérieur. Cependant, ce n’était pas une raison pour ne pas agir sans rien faire. Si elle avait pu nettoyer ce genre de graffitis, la kunoichi n’allait pas rester là les bras croisés. Cette mission servira de prétexte pour mener sa petite enquête.

Un point de rendez-vous sera convenu comme à chaque fois lors d’une mission, et ce point de départ sera justement vers la devanture d’un petit stand de service rapide non loin de chez elle au sein même des quartiers résidentiels. Un lieu qu’elle côtoie pour manger lorsque l’envie de faire quelque à manger n’était pas présente. Par ailleurs, c’était justement à l’intérieur qu’elle était, profitant pour bien manger quelque chose pour se remplir la panse avant de commencer la mission. Un repas fait d’un saumon frais et de riz à côté. Quelque chose de léger. Un moyen de passer le temps, elle justement arriver à l’avance pour sa mission.

Enfin de retour de cet effroyable examen. Effroyable car le jeune homme n’avait guère su le réussir et qu’en plus de coup la promotion lui était passée sous le nez. C’était pourtant une occasion pour lui de progresser et du fait de la même voir de nouveaux paysages. Mais qu’importe on n’avait pas toujours ce qu’on voulait.
Mais voici que le ninja comprenait assez rapidement que sa fonction ne lui permettait pas de se reposer un seul instant. A son retour on lui assignait déjà une nouvelle mission. Il y avait de quoi s’interroger sur la chose. Mais pour Daiki cela lui convenait, il avait pu largement se remettre de son examen qui tourna cours et que pour lequel il n’avait guère dépensé beaucoup d’effort.

Un homme venait à lui remettre son ordre de mission. Il s’agissait de résoudre des problèmes d’ordres publiques. Problèmes qui étaient survenus pendant l’absence d’une partie des ninjas pour l’examen. Une bien drôle de décision de la part des voleurs, car cela pouvait influencer la manière dont leur kage allait bien pouvoir réagir. Mais qu’importe la politique était une affaire qui ne touchait pour l’heure en rien le jeune homme.
Il devait accomplir sa mission en compagnie d’une jeune femme ninja. Encore une femme ninja, il fallait croire que dans ce village il y avait plus de femmes que d’hommes.

Un point de rendez-vous avait été communiqué par sa partenaire et il devait s’y rendre à une précise. Jusqu’à présent il avait toujours pris son temps pour arriver à ses lieux de rendez-vous mais peut-être, se disait-il, qu’il était temps pour lui d’agir de manière plus sérieuse. Et alors qu’il observait la lettre, il ne manquait de lâcher un puissant rire. Ce même rire venait à attirer l’attention des passants sur sa personne, l’obligeant presque à se calmer avec les regards qui jugeaient sa personne. Mais il n’en faisait rien et ne se souciait que de lui. Il se disait qu’il allait se faire un petit restaurant avant la mission.
Ainsi il s’en allait vers le lieu de rendez-vous en se disant qu’il trouverait de quoi en chemin. Mais rien, il commençait à désespérer et il arriverait même peut-être en avance, c’était presque un affront à son mode de vie. Ne pas manger avant une mission, c’était impensable.

Mais juste avant d’arriver au lieu de rendez-vous il trouvait enfin son bonheur. Un petit stand auprès duquel il pourrait acheter de quoi le faire patienter le temps de la mission. Le jeune genin n’aimait pas ce genre de mission, pour lui c’était là le rôle du Miharu et non le sien, mais bon il fallait parfois faire quelques sacrifices.
En se plaçant devant le stand il remarquait une femme qui était déjà présente. Cette dernière était devant lui et elle avait peut-être déjà commandait. La femme en question étant une ninja elle aussi.

-Tu as déjà commandé ? Je peux passer ma commande ?

La blonde se remplissait la panse tranquillement, se permettait de prendre un repas juste avant la mission pour se remplir l’estomac avant d’entamer une mission de traque, une traque de délinquant. Elle termine justement son repas avant que le jeune homme arrive pour la retrouver,  venant tout juste de rendre sa boîte vide au gérant du stand. Son attention ne s’était pas de suite attardé vers son partenaire de mission, préférant avant de finir son verre d’eau fraîche avant de lui adresser la parole.

— Tu es Daiki je présume ?

Posa-t-elle comme une question, même si pour le coup la blonde se doutait bien que c’était ce gaillard qui l’avait interpellé qui allait être son partenaire pour cette mission. Puis, hormis un autre homme qui venait tout juste de commander un bol d’Udon, il n’y avait qu’elle ici. Par élimination, il n’y avait qu’elle qui pouvait être interpellée et non une autre femme. Une belle déduction sans queue ni tête. Elle se leva dans son tabouret, tapotant l’épaule du ninja. La Yukijine allait devoir annoncer une nouvelle des plus terrible à ce dernier.

— Pas le temps de manger, une mission nous attend. Plus vite elle sera faite, mieux je pourrai passer à autre chose.

Oui, c’était un peu l’hôpital qui se fout de la charité étant donné qu’elle venait tout juste de manger. C’était presque sur un sourire moqueur qu’elle annonçait cette chose, une façon de narguer un peu ce dernier, et surtout dire implicitement que son problème de faim n’était pas le sien. En avance ou pas, il aurait dû manger avant de venir la voir. Maintenant… S’il ne contestait pas au propos, la genin n’allait pas se gêner pour quit… Hanae marchait déjà vers la sortie du stand en attendant qu’elle le suive.

A peine Daiki venait-il d’arriver au stand qu’on ne lui laissait pas le temps de passer commande. Il se trouvait en effet, que la femme à qui il adressa la parole se trouve être sa partenaire ninja pour cette mission. Gère ravi de constater qu’elle s’était laissée le temps de manger alors que pour lui l’attente se ferait longue avant le repas.
Pour Daiki la jeune femme avait de l’audace que de l’empêcher de manger, mais ce n’est pas pour autant qu’il renonçait à son repas. Au contraire ce n’était que partie remise.

Quittant le stand dans lequel il venait d’arriver, il ne saluait pas le cuisinier avant de s’en aller. Une belle preuve d’un manque de savoir vivre. Mais cette impolitesse ne s’arrêterait certainement pas là. La mission du jour était assez classique bine qu’étrangement les missions du genre semblaient de plus en plus nombreuses. C’était à se demander ce qui se tramait dans le village.
Les mécréants avaient-ils profité de l’absence de la Raikage pour sortir de l’ombre et commettre leur méfait. En tout cas ce qui était sûr, c’est que l’homme qui avait la charge du village pendant l’examen n’allait pas passer un bon moment en compagnie de la Raikiage qui ne manquerait pas de la sermonner.

Le duo quittait donc le restaurant, l’objectif était d’appréhender les auteurs des divers vandalismes qui avaient eu lieu. Pour ça il fallait d’abord établir une cible. Il suffisait donc d’aller voir les victimes pour établir un portrait des voyous. La base dans toute enquête, bien qu’en soit

-Bon je te propose que l’on aille voir les victimes. Elles auront peut-être deux trois détails à nous donner on ne sait jamais. Tu veux qu’on se séparer ?

Se séparer pouvait être à la fois une bonne et une mauvaise idée. D’un côté le duo pourrait aisément parler à plus de gens en moitié moins de temps. En revanche, si une interpellation devait alors lieu, alors il était seul sans pouvoir compter l’un sur l’autre.
La jeune femme devait donc se décider. Après quoi le jeune agirait en fonction du choix de cette dernière.

Elle qui s’attendait à une quelconque protestation de la part de son partenaire même des plus infimes, il se montrait drôlement docile, ne pestant en aucun cas à sa déclaration. Il se montrait plutôt facile à vivre à première vue, à ne pas s’opposer à elle. Ou bien est-ce qu’il connaissait son mauvais caractère et préférait éviter donc de titiller la jeune femme dès le départ. La kunoichi pouvait vite se faire connaître parmi les autres kumojins pour son sale caractère après tout. Cela ne serait certainement pas la première qu’on tenterait de la caresser dans le sens du poil pour ne pas l'énerver. Une Hanae énervée pourrait vite faire des ravages. Pour une fois qu’elle était de bonne humeur malgré l’absence désormais de mauvais sourire au lèvre.

Ressortant du stand un bref salutation de la main au vendeur avec Daiki, la blonde écoutait alors le jeune homme proposer un plan comprenant une séparation du duo afin de pouvoir faciliter la prise d’information au sein des quartiers résidentiels. Il est vrai qu’au vu de la superficie des lieux, il valait peut-être mieux que le duo se sépare temporairement afin de pouvoir dégoter quelques informations sur les possibles vandales en cavale. La kunoichi venait d’hocher de la tête à la proposition de ce dernier, acceptant sans quelconque objections.

- Cela me va. Mieux vaut que l’on se sépare afin de se facilité la tâche. Je n’ai pas envie de passer toute ma journée à enquêter, et je doute que tu le veuilles aussi.

Au moins cela avait le mérite d’être clair. Il est clair que la blonde n’avait que peu envie de passer des heures à devoir parler avec les résidents pour obtenir des informations. À la base, cela devrait plutôt être à l’Unité Mihari de faire ceci. Enfin, cela arrangeait tout de même cette dernière, elle qui avait comme ambitions d’éventuellement rejoindre cette unité spéciale. Cela permettra de faire gonfler son dossier si l'idée devient définitive. Elle sortit de l’intérieur de son haut un bout de papier plié qu’elle déplia. Un petit listing d’adresse s’y trouvait alors, afin de faciliter la tâche.

- Tu as déjà le tiens ou je le coupe en deux pour faire moitié-moitié ?

La jeune demoiselle n’était guère enthousiaste à l’idée de devoir enquêter. Pourtant pour Daiki cela était toujours mieux qu’un combat. Partie qui d’ailleurs pourrait éventuellement arriver dans cette mission si jamais les vandales venaient à faire preuve d’une quelconque forme de résistance.

Ce n’était pas que Daiki n’aimait pas le combat, simplement qu’en cas de grabuge avec un civil, il fallait alors remplir de nombreux formulaires qui n’avaient rien d’amusant sauf quelques fous qui adoraient la paperasse. Mais qu’importe, elle avait accepté le plan de Daiki et il était temps de trouver ces vandales.

Sortant d’un endroit assez improbable la liste des adresses des victimes. La jeune femme souhaitait savoir si le jeune genin avait lui aussi sa liste. Sortant le papier de sa poche il ne manquait de la pprésenter à cette dernière.

-Oui j’ai la liste.

Il fixait alors le morceau de papier pour indiquer qui allait faire quoi.

-C’est réparti par secteur aussi autant couper la liste en deux. Je prends la partie du bas et toi celle du haut. Ça te convient ?


Une fois que les deux ninjas s’étaient mis d’accord sur la manière de procéder. Daiki s’en aller visiter les victimes du secteur el plus proche. Son ventre n’en manquait pas de gargouiller tellement il avait faim, ne manquant pas de faire sourire deux dames qui passaient par là.
La première adresse était celle de la vieille dame, une ancienne femme ninja, mais qui n’avait plus la force de se battre. Sinon nul doute qu’elle aurait pu se défendre d’elle-même. Bien que le mot en question ne fût guère adapté à la situation vue qu’elle n’avait que trente ans. Simplement Daiki la considérait ainsi. Et elle était l’une des ninjas qui avait tant perdu dans les galeries. Voici à présent que des jeunes venaient à la punir pour son dévouement envers le village. Daiki n’était un de ces ninjas fanatiques prêt à tout pour le village, mais il avait au moins une certaine once de respect pour les gens qui étaient prêt à cela et aussi il ne manquerait de se montre intraitable avec les vandales qui avait fait cela à la vieille dame.

Constatant que ce dernier avait bien le listing des habitations à voir, la blonde ne s’attardait plus tant sur lui, se contentant de relire un peu toutes les adresses que le duo allait devoir faire pour recueillir tous les éventuels témoignages, et il y en avait une sacrée liste. Cela risquait de prendre le reste de la journée à deux. Enfin, au moins séparément cela devrait être deux fois plus rapide. Son partenaire lui propose de faire chacun un hémisphère du quartier résidentiel. Elle n’y voyait aucune objection.  

- Soit, faisons ainsi. On se retrouve au même point de rendez-vous qu’à notre rencontre.  

Elle hocha la tête, disposant pour s’occuper de la partie nord du quartier résidentiel. c’était un peu à l’opposé de chez elle, chose dommage ayant voulu au moins récupérer quelque chose là bas. La blonde commençait à s’attarder sur les premières adresses. L’un d’eux gérait un petit commerce bric à brac. Une sorte d’épicerie pour ceux n'ayant pas la volonté de faire un aller retour de district commercial. En arrivant, elle avait pu voir des tags de tout genre. Elle en reconnaissait un, le même étant celui qu’elle avait dû nettoyer devant son appartement. Du peu qu’elle savait des tags, c’était apparemment un moyen de se faire connaître sous un nom. Le "KGB" revenait souvent. Cela devait être un petit groupe de délinquants. Elle interpelle finalement le gérant, un trentenaire à la barbe bien entretenu. les bref présentations faites et la raison de sa présence faite, elle pouvait s’attarder un peu plus sur les questions.

- On m’a rapporté que ce n’était pas la première fois que vous vous plaignez de ceci.
- Cela fait déjà bien des semaines déjà, depuis que la Raikage est partie au pays du Feu ! Des petits merdeux ne cessent de saccager la devanture de mon commerce. Comment je fais pour attirer les clients si ma devanture se fait recouvert d’immonde graffiti ! Qui plus est une partie de mes réserves ont été prise par ces malendrins !
- Des informations sur eux ?
- J’ai des collègues qui pourront t’aider, eux m’avaient dit les avoir déjà croisés.

Elle montrera sa liste à ce dernier. Quelques adresses faisaient partie de ses collègues. Hanae pouvait alors prioriser déjà ceux-là avant de s’attarder vers ses adresses. Certaines adresses se trouvaient dans la partie sud, mais elle ne préféra pas s’attarder dessus pour laisser son partenaire s’en occuper pour le moment.

Devant la femme ninja à la retraire. Le jeune homme venait à sonner à sa porte. La réponse fut longue à arriver, mais elle arriva. La femme en question n’était pas si vieille que cela, simplement lui avait-on amputer un membre. Certainement une mission qui avait mal tournée, mais pas suffisamment pour qu’elle y laisse la vie. Enfin qu’importe, le jeune homme n’était pas l’à pour en savoir davantage sur la dame. Il était là pour les vandales.

-Bonjour madame, navré de vous importuner. Mais j’aurais quelques questions à vous poser sur les récents problèmes que rencontre le quartier.

-Vous parlez de ces vandales ? Deux semaines que ces derniers agissent sans que personne ne vienne les châtier. La Raikage est-elle devenue trop mollassonne ?

-Oui c’est à leur sujet.

-J’ai pas grand-chose à dire. Ils sont venus y a trois jours peindre d’étranges choses sur ma porte.

-Je vois merci.

Daiki s’en allait en jetant un coup d’œil à la porte. En gros il y avait marqué « KGB ». K pour Kumo se disait le jeune homme bien qu’il n’avait aucune idée pour le reste.
Il était temps pour lui de jouer sa carte maitresse pour récolter des renseignements. L’affaire de tag et de vols n’étaient pas sans lui rappeler une autre de ses missions. Aussi une nouvelle fois il allait se faire passer pour un jeune.
Nul signe sur lui pour montrer qu’il était un ninja, sa tenue bien trop décontractée lui permettait de se fondre parmi les jeunes C’est à cette occasion qu’il s’en allait rejoindre des jeunes qui s’amusaient sur un terrain de jeu. Il y avait un jeu de balle au pied.

Là Daiki s’approchait d’abord en faisant mine de vouloir jouer avec eux. Après quelque partie, il venait à leur montrer que l’on pouvait faire un jeu similaire avec les mains. C’est ainsi que les débuts du street basket firent leur apparition dans le monde. Mais cela est une chose qu’il faille voir plus tard. Pour en revenir à la mission après quelques parties. Le jeune comme l’air de rien venait à évoquer les tags.
On ne manquait pas alors de le charrier pour le fait qu’il ne sache pas de qui il s’agissait. En réalité il s’agissait de jeune qui à la suite de leur comportement avait été recalé à l’académie et qui s’imposait comme des vraies terreurs au sein des jeunes dans les quartiers résidentiels.
Daiki en avait appris à assez pour pouvoir débuter son enquête. Finalement attendant un peu avant de partir. Il fini par se rendre au point de rendez-vous pour faire son compte rendu à la femme ninja.

La kunoichi reprend son ascension vers les autres résidences. Directement la blonde s’était attardée vers les résidences qu’elle avait entourée en noir pour pouvoir les prioriser. Cela fut des simples habitations, la plupart aussi tagués par cet initial qu’était le “KGB”, une chose qu’elle ne pouvait pour le moment pas déceler pour le moment. Que cela pouvait-il signifier ? Peut-être le “K” signifiait “Kumo”; mais pour le moment ce n’était pas la priorité. Elle se rendra vers l’une des demeures, après en avoir déjà vérifié une sans grand succès. Elle toqua et une dame de la quarantaine l'accueillit.

- Oh… Que voulez-vous mademoiselle… ?
- Je suis là pour recueillir les plaintes en ce qui concerne le “KGB”. Monsieur Yazari m’avait mentionné que vous savez des choses.
- Oh vous parliez de ses enfants… J’ai pu les remarquer, seulement ils se sont enfuis dès qu’ils m’ont vu.
- Combien donc ?
- Ils étaient trois, peut-être même plus…

Comment ça, peut-être plus ? La quarantenaire enchaîne.

- Apparemment, je n’étais pas la seule à être victime de cela dans la même nuit. Justement Koichi avait été victime de ça aussi.

Donc ils étaient organisés ces bougres. Cela annonçaient être bien problématiques. Peut-être était-ce pour ça que la police n’arrivait pas si facilement à retrouver des preuves. La Yuki soupira, prenant note. Cela n’était pas forcément le plus pratique, mais au moins elle avait déjà une idée de quoi s’attendre.

- Je vais continuer de faire le tour. Merci.

Elles se saluent, et Hanae reprend son travail. Elle avait pu reprendre quelques informations supplémentaires par le biais d'autres plaintes et informations, cependant cette journée commençait quelque peu à fatiguer cette dernière. Parler à des gens et devoir aller d’un endroit à un autre pour encore les mêmes histoires, c’était finalement aussi dépensier en énergie qu’une mission nécessitant d’aller dans un autre pays. Quelque temps après, la kunoichi se retrouvera au sein du point de rendez-vous initial. Elle arrivera certainement en seconde avec en main son sorte de bloc note en main. La blonde interpelle Daiki à partir de là, pour faire le point de la journée.

- Pour faire simple… On a affaire à des jeunes plutôt bien organisés de ce que j’ai pu voir qui se fait entendre sous le nom de “KGB”. Ils seraient au moins cinq, de ce que j’ai pu entendre de la part des témoins. Peut-être même plus, qui sait. De ton côté, ça à donné quoi ?  

La mise au point sur la mission allait débuter avec sa camarade de mission. Daiki n’avait jamais vraiment pu travailler avec cette dernière. Mais qu’importe il était toujours bon de rencontrer des gens même si cela voulait dire leur parler. Aussi la femme ne semblait pas vraiment radieuse, on aurait presque dit qu’elle revenait bredouille ou bien que la mission ne fût guère une partie de plaisir pour elle. Enfin qu’importe, Daiki n’était pas une bonne oreille et il préférait éviter toute sorte de question qui pouvait amener à une discussion allant au-delà des objectifs de la mission.

-Je vois. Donc des jeunes qui se compte environ au nombre de cinq. Bon leur nom KGB est dit partout, bien que je ne sache toujours pas ce que cela peut bien vouloir dire.

Daiki avait répété les propos de la femme pour lui signifiait qu’il avait bien compris et si jamais cela n’avait pas été le cas elle aurait alors pu le contredire et le corriger sur les propos tenus. Même si en soit pour l’instant les informations transmises n’étaient pas non plus très complexes à assimiler pour le petit cerveau du jeune homme.

-De mon côté j’ai pu apprendre quelques menues choses. Tout d’abord la même info que toi pour le nom et le fait que c’étaient des jeunes. En revanche, je sais aussi que ce sont des recrues de l’académie qui ont été recalées et qu’elle aime bien servir dans le quartier résidentiel. Et plus particulièrement dans le secteur Sud-Est bien que ces derniers temps ils ont un peu débordé de leur territoire pour aller jusqu’ici.

Pour l’instant Daiki avait pu tout livrer en ce qui concernait les informations qu’il avait pu obtenir. A présent ne le restait plus qu’à définir avec sa partenaire, le moyen d’aborder la chose.

-Pour la suite je pense qu’on peut encore se séparer ou faire les choses ensemble pour aller plus vite. Si ce sont bien des anciennes recrues de l’académie, je pense que l’on peut se rendre à l’académie pour consulter les archives et faire un lien entre les débuts des larcins et les élèves renvoyés vers cette période. Sinon on peut aussi se rendre dans le secteur le plus touché et fouiller de but en blanc jusqu’à tomber sur eux. Visiblement ils ne sont pas très discrets si les gens parviennent à les voir aussi simplement. Tu en penses quoi ?

Pour Daiki le mieux restait tout de même de faire quelques recherche sà l’académie pour au moins savoir sur quoi le duo allait bien pouvoir tomber. Même si c’étaient des ninjas en-dessous du niveau de l’académie il ne fallait jamais être trop sûr de soi.

Il est vrai que la blonde n’avait pas réussi à obtenir des informations importantes pour mener à bien cette mission. Hanae avait pu récupérer comme info un nombre qu’elle a improvisée, la tranche d’âge de ses délinquants et un surnom qu’elle ne put point découvrir la signification pour le moment, si ce n’est le “K” plutôt facile à déduire, et encore, rien n'était certain. Daiki ne savait pas non plus ce que cela pouvait signifier, chose qui n’aidait pas. Peut-être y avait-il quelque chose d’intéressant à savoir comme leurs intentions. Une chose que pour le moment impossible de savoir. Cependant, son collègue avait une information qui se relevait d’être utile. Cela serait des jeunes qui se seraient fait renvoyer par le passé de l’académie et qu’ils décidèrent d’étendre leur influence plus loin que le Sud-est des quartiers résidentiels, leur nid en quelque sommes.

- Ma résidence est là-bas géniale… Dès que possible, crois-moi que je vais leur flanquer une rouste. Je n’ai pas envie de passer mes journées à nettoyer les tags de gamins.

disait-elle sur un ton agacé, serrant du poing le temps d’un instant avant de finalement soupirer, afin de décompresser. Par la suite, Daiki proposa un plan pour continuer leur enquête sur ce groupe de “merdeux” qui s’amusait à piller et taguer les devantures de maisons et boutique. Encore une fois, l’idée de se séparer convenait le mieux pour la blonde. Il n’y avait pas besoin d’être deux pour aller consulter l’Académie à ses yeux. La blonde hocha de la tête alors, avant de commenter sur l’idée.

- Cela me va comme plan. S’ils ont tous été renvoyés de l’académie, ils seront faciles à retrouver une fois les informations demandés. De mon côté, j’irai faire un petit tour des quartiers Sud-Est. Je connais bien cette zone, cela ne sera pas compliqué à en débusquer un ou deux en flagrant délit. Ces gamins doivent agir le soir à tous les coups, voire la nuit.

Apparemment l’idée de jouer sur la prudence n’était pas dans ses plans. Enfin, à deux cela sera tout de même plus facile à trouver qu’elle seule. Elle se leva, comme déjà prête à reprendre la suite de la mission. Sur un ton plus amusée, elle terminera.

- Profites-en pour manger cette fois-ci. On va sûrement devoir continuer ce soir notre petite enquête.

Clairement la femme ninja face à Daiki était quelque peu agacée de la situation aussi nul doute qu’elle ne serait pas tendre avec les jeunes à l’origine des incidents. Bien qu’en sommes rien ne disait qu’il y avait que des jeunes, se disait Daiki en se corrigeant intérieurement.
Mais en définitive son plan avait été approuvé par la jeune dame qui ne manquait pas de préciser par al même que le jeune homme pouvait en profiter pour prendre un repas.

Saluant respectueusement la jeune guerrière, le bon genin qu’il était ne manquait pas en route de s’arrêter pour se saisir à l’aide de quelques ryos d’une bonne pâtisserie, qui d’ordinaire était prévue pour au moins deux personnes.
De retour à l’académie encore une fois, le jeune homme vivait mieux la chose qu’à sa première mission en pareil lieu. Uen chose était sûr, il n’était pas fait pour enseigner, bien que sa patiente fût grande. Celle qu’il pouvait avoir les gens et les enfants en particuliers avaient de faibles limites. La frontière entre le gentil Daiki et le méchant pouvait aisément se dévoiler aux yeux de ceux qui avaient osé l’invoquer sans le savoir.

A l’accueil, il ne manquait pas de saluer la jeune femme qui se tenait derrière la réception. Une femme encore, le village n’était peuplé que de ça, mais au moins en pareil endroit on pouvait dire que la touche féminine avec les enfants pouvait avoir un certain mieux qu’un homme pouvait apporter autre chose au besoin. Rapidement il venait à demandait le droit de consulter les archives de l’école pour sa mission. Une requête qu’on lui accorda assez rapidement et sans opposer une quelconque forme de refus.
En fouillant dans les papiers le jeune pouvait finalement retrouver une liste de quelques jeunes qui au moment des premiers incidents ou non loin avait été viré. Se rendant dans la salle des suivis en plein cœur des archives. Le jeune genin s’en allait chercher le dossier de chacun pour mieux cerner les gens. Pour ce qui était de la menace un ou deux parvenaient à générer des clones inoffensifs. Mais un autre plus dangereux était capable de manier armes et outils de jets. Une menace quelque peu dangereuse, au moins pour les civils si ce n’était pas pour les ninjas.

Les dossiers en main le jeune s’en allait rapidement de l’académie pour tenter de retrouver sa partenaire dans la zone qu’elle avait annoncé fouiller.

Elle quitte le restaurant pour prendre part en direction du secteur Sud-est des quartiers résidentiels de Kumo, laissant Daiki faire ce qu’il avait à faire de son côté. De retour là-bas, les premiers résidents rentrèrent
chez eux. Il commençait déjà à se faire tard. Avec un peu de chance, ce groupe qui se nommait le “KGB” agira cette soirée-là. La kunoichi en profite pour faire un tour vers sa demeure, constatant encore le tag de la veille. Ils n’avaient pas intérêt à se faire prendre par Hanae s’il ne voulait pas subir le courroux d’une femme, et qui plus est celle de la brute épaisse qu’elle pouvait être.  

Le crépuscule s’approchant, la blonde commença le quadrillage du sud-est, passant par les toits pour ne pas se faire repérer. S’ils agissaient, la Yukijine sera là pour les mettre hors d’état de nuire. Peu de mouvement pour le moment, la jeune femme ne voyait rien d’anormale. Les oiseaux chantaient, les passants passaient et les voleurs volaient le sac de mamie. Hein ?

- Mais lâchez mon sac pardi… !

Entre deux bâtiments formant une ruelle peu éclairée, une vieille dame luttait pour ne pas se faire prendre le sac par un adolescent. Peut-être était-ce un de ses gamins qui jouaient les graffeurs ? Dans tous les cas, la guerrière ne manqua pas l’occasion pour mettre une dérouillée à un individu. Elle saute du toit, atterrit en plein milieu de la ruelle, n'hésite pas à sortir son sabre et à le brandir vers le voleur et la victime. Radicale mais qui faisait son effet. À peine vue, le gamin tente de fuir l’impossible. En deux trois mouvements de main, il se retrouve les pieds empourpré dans de la glace, la cause étant une technique hyôton.

- N-Ne me tuer pas ! J-Je ne veux pas mourir !

On aurait dit qu’il allait se pisser dessus sur la panique. Enfin, la blonde ne comptait pas le martyriser, du moins pour le moment. Elle soupira, rangeant son sabre pour commencer le dialogue.

- Je vais seulement t’embarquer au poste de police, rien de plus.
- J-Je vais me faire tuer par mes parents s’ils le savent !
- Ouai ouai… Ce n’est pas mon problème.
- Allez quoi !
- J’ai pas tout ton temps, suis-moi que je t’emmène au poste et je pourrai retourner ici pour m’occuper de ses merdeux de graffeur.

Le délogeant de la glace avant de l’embarquer dans le poste le plus proche, le garçon aux cheveux brun rétorqua.

- S-Si tu parles des Kumo Gang Bang, j-je peux t’aider, contre ma liberté !
- Le Kumo Gang… Quel nom de merde.

Elle se stoppa, lachant un long soupir alors qu’elle avait balancée le jeunot contre un mur, afin de le dissuader de s’échapper.

- O-Ouai… Tu savais qu’ils allaient tenter la casse du siècle ?!
- Dis toujours.
- Ils comptent tout saccager ! tout tout tout !
- Développe.
Bah… Ils vont faire demain peu avant l’aube le tour des commerces du coin pour piller !
- Combien sont-ils ?
- Uh bah… Cinq, six ? Je ne suis pas dedans comment je suis censé savoir !
- Et comment tu sais ça ?
- C’est le pote d’un pote lui-même pote à un autre gars  qui me l’a dit !

Hanae venait tout simplement à reprendre par le col l’adolescent, continuant ce pourquoi elle était partie avec lui.

- EH TU M’AVAIS DIT QUE TU ME LAISSERAI PARTIR §§§§§
-  Je n’ai aucun souvenir de ça.

Et c’est ainsi qu’il fut jeté dans un poste de police après s’être fait rouler dans la farine. Une belle perte de temps pour la kunoichi du clan Yuki, voyant déjà la lune se lever. Avec tout ça, Daiki devait surement la chercher.

Le soir se présente à Daiki sous la forme d’une brise légère mais froide et d’une Lune à la forte lumière. L’ensemble de l’astre est visible et seuls quelques nuages viennent cacher le magnifique corps stellaire.
Arpentant les rues de la ville au maximum de sa vitesse, le jeune homme ne manque pas par la même occasion de se blesser bien que légèrement à la jambe gauche.  Comme un canard boiteux le ninja s’active ne prenant même pas le temps de se soigner. Une bien mauvaise idée qui viendra par la suite l’obliger au lit pendant quelques temps.
Quoi qu’il en soit, les gens se font nombreux dans les rues. Sans aucun doute chacun des groupes présents s’en va manger dans l’un des restaurants à proximité du shinobi. Une bien mauvaise chose pour lui dont le ventre ne cesse de crier famine en permanence. Se focalisant d’autant plus sur la mission malgré la gêne, le ninja parvient en définitive à retrouver son compagnon non loin d’un poste de police.

Saluant la femme d’un simple geste de la main pour signifier leur retrouvaille. Le ninja s’approche de la femme assez rapidement bien qu’il ne fasse que marcher.

-Alors du nouveau du le fameux groupe ?

Ouvrant les dossiers qu’il a pu récupérer à l’académie, le ninja tend les fichiers vers sa partenaire.

-Voici ce que j’ai pu trouver, il n’y a rien de bien intéressant. Il s’agit à priori de simples étudiant qui aurait été viré à la suite de plusieurs incidents. Pour la menace qu’ils représentent, cette dernière est assez faible. Même si je sais que l’on ne doit pas sous-estimer ces petits. Le premier dossier est celui d’un certain Irumora, aucune spécialité particulière, il obtenait tout juste la moyenne au lancer de de kunais et de shurikens. Le deuxième dossier assez similaire est celui de Takeshi, mêmes aptitudes et même comportement, en somme rien d’alarmant. Le dernier dossier est cependant plus préoccupant et c’est sans nul doute le chef de la bande. Je te présente Hanzo, une vraie petite brute. Il aurait malmené de nombreux camarades avant son renvoi. Pour autant cela ne fait pas de lui un mauvais élève, car il avait la moyenne partout et un don naturel pour les armes de jets. Il serait aussi adepte des quelques menus pièges faits avec des kunais. C’est tout ce que j’ai pu trouver malheureusement, mais au moins on a leur tête et leur capacités, du moins pour certains.

Cette brève altercation avec un jeune voyou réglé, le hasard fera qu’elle retrouvera quelques instant plus tard son partenaire alors qu’elle était sortie du poste de police des Mihari; soupirant.

- Ouai, mais j’ai dû perdre du temps sur un môme qui s’est vu pousser des ailes.

Dont la raison pour laquelle cette dernière sortait du poste de police. Son coéquipier lui expliqua alors de son côté ce qu’il avait pu trouver. Rien de bien extraordinaire à priori. Ce n’était que des merdeux qui se sont fait virer de l’académie ninja en raison de leur comportement un peu trop… violent ? Ils se seraient bien éclatés à Yuki no Kuni au sein de son clan, ou bien à l’inverse ils se seraient fait corriger à coup de pieds au derrière. Il y en avait un qui se démarque pour être une brute épaisse notamment. Hanae se demandait bien combien de temps serait nécessaire pour lui faire ravaler sa fierté. Sûrement quelques secondes.

- Apparemment, ils vont agir à l’aube.

Pliant son bras tout en pointant du pouce le bâtiment public, elle développera ses dires.

- J’ai eu la chance de faire parler un voyou du quartier. Il m’a raconté que le KGB agirait peu de temps avant le lever de soleil pour faire le tour des commerces afin de les piller. Je ne sais pas s’il me disait la vérité, mais vu comment il avait l’air de flipper, je préférerais quand même mettre mon nez dedans.

Puis elle conclut sur un air plus décontracté.

- Le KGB signifie Kumo Gang Bang, si tu voulais savoir.

C’était vraiment un nom de merde digne d’un groupe adolescent.

- On va devoir certainement devoir quadriller la zone, trouver les commerces susceptibles d’être visé et espérer que tout ceci ne soit pas une vaste blague. Je doute fort aussi qu’ils puissent tout saccager en une nuit s'ils ne sont qu’une petite bande d’à peine quatre ou cinq. Peut-être vont-ils commencer dans le quartier sud-est, vu qu’ils sont surtout logés là-bas. Si on peut les prendre en flagrant délit, cela nous facilitera la tâche.

Ceci signifie qu’ils allaient agir dans quelques heures si tel est le cas, ce qui laissait le temps de se préparer et par ailleurs de se reposer un peu.

Daiki finit par voir sa partenaire du moment sortir du poste. Non sans soupirer par ailleurs.
Elle évoque un gamin dont elle a dû s’occuper en pleine mission, nul doute que cela devait avoir un rapport ou bien être d’une certaine importance pour que la femme puisse mettre de côté son objectif de côté.
La femme à l’aura glaciale ne manque pas alors d’ajouter quelques détails supplémentaires à la mission. Des détails dont Daiki n’en sait rien du fait de son manque de temps dans l’investigation de cette affaire.
Elle parle d’une action qui va s’effectuer à l’aube. Il y est même question de pillage et même plus de simplement se contenter de dérober quelques menus objets. Puis elle se relâche un peu avant de lâcher la signification de l’acronyme KGB. Le nom est assez spécial pour ne pas dire ridicule, mais qu’importe, la bande de vils criminels que sont ces jeunes aura tout le loisir de réfléchir à un nouveau nom en purgeant la peine qui leur sera dispensé.

Hanae ne manque pas de rajouter des suppositions qui sont certainement bonnes.

-Je suis d’accord, autant commencer par le magasin en bordure et le plus proche du quartier pauvre. Après on peut aussi surveiller depuis les toits.

Daiki réfléchit un instant avant de parler à nouveau.

-Je te propose que je me rende déjà sur les lieux inspecter la zone, puis je peux me placer sur les toits pour les intercepter ou les attraper en flagrant délit. Le temps qu’ils arrivent je pourrais un peu me poser sur le toit. Après on peut être deux à faire ça, sauf si tu vois quelque chose de mieux à faire.


Sur cette courte discussion, Daiki prend donc la direction du quartier marchands. La femme ayant certainement suivie son idée ou bien n’étant pas très loin se dit-il en préférant se concentrer sur sa mission. Il inspecte boutique après boutique. Cherchant le moindre signe de faiblesse potentiel à exploiter pour les bandits. Si dans les premiers commerces il ne trouve rien qui puisse leur être utile à moins qu’il n’y aille en force, ce qui ne manquera pas d’attirer l’attention de tous les villages. Il n’y a aucune chance pour ces premières boutiques soient la cible de la bande.

Puis passant à une autre, cette dernière semble avoir une fenêtre mal encastrée dans le mur. Facilement enlevable pour peu que l’on force, la boutique n’est pas vraiment sécurisée. On peut y rentrer sans faire de bruit ou presque et y dérober ce que l’on souhaite, pourtant il n’y a pas que des objets communs à l’intérieur. C’est donc une cible potentielle du groupe.
Fouillant d’autant plus la zone, Daiki trouve d’autres boutiques vulnérables. Rien qui ne prédise quelque chose bon, car ce n’est pas moins de sept boutiques se trouvent être une potentielle cible du groupe.
Réfléchissant un instant, i décide de suivre son plan de base et de prendre un toit depuis lequel il peut presque voir l’ensemble des boutiques. Là sur les tuiles aux nombreuses couleurs, il se pose un instant pour détendre ses jambes. Sa précédente blessure ne manque de lui revenir, bien que ne soit pour l’heure pas une réelle gêne.
Ne reste plus qu’à attendre qu’ils se pointent.

À priori, le repos n’était pas ce que Daiki comptait profiter durant les multiples heures restant pour faire l’inspection des diverses boutiques. Elle n’y voyait pas d’objection, cela était plus bénéfique que de se tourner les pouces après tout. Elle hoche la tête.

- Faisons cela, si on a leur nom, je ne vais pas me gêner de les attendre non loin de leur résidence de mon côté.

Après tout, ils devaient bien vivre quelque part. Ce n’était qu’après tout des adolescents encore dépendant de maman et papa. La séparation faite, de son côté la blonde en avait profité pour refaire un tour dans le poste de police pour récupérer l’adresse des trois aspirants virés de l’académie. Cela permettrait déjà au moins de connaître le départ de quelques-uns. Tous au sud-est, non loin de sa propre résidence.

Plus tard dans la nuit, elle avait cherché un toit permettant de voir la résidence des trois aspirants afin de connaître le moment où ils sortiront afin de suivre l’un d’eux. De l’espionnage en somme, changeant de l’habituel qu’était les combats. Elle pouvait voir aussi de temps à autre au loin Daiki, menant son rôle d’inspecteur en vérifiant les boutiques et leur état, conformément à ce qui était convenu.

Le temps passe, et tandis que les chats rôdent la nuit, peu de choses se produisent. Rien, nada. Une heure du matin, rien. Deux heures du matin, rien. Trois heures du matin, toujours rien. C’était long, très long. Son passe-temps durant ce temps perdu n’était autre que d’observer au loin tant qu’elle le voyait en train de vérifier l’état des commerces entre deux coups d'œil sur les divers résidences pour connaître les mouvements. Puis un en sort, non. Ils étaient trois. c’était les trois aspirants virés de l’académie, s’échappant d’une fenêtre pour sortir dans les rues. Ils semblaient agir un peu plus tôt que l’aube. Ils sortent, se déplacent vers un petit parc et… Attendent. D’autres gamins semblent s’ajouter, puis un type trop grand pour être un simple adolescent s’ajoute, se faisant plus discret que les gamins. Elle n’agit pas pour le moment, attendant ce que cela en retournant.

De loin, difficile de savoir ce qu’ils faisaient, mais elle vit que les gamins ressortent munis de diverses choses comme des kunais, bombes fumigènes en plus de leurs divers objets de tags. Un fournisseur donc ? Dès qu’elle verra Daiki, la kunoichi ne perdit pas plus de temps pour commencer les directives. elle fit des mouvements de mains, indiquant de s’occuper de l’homme vêtu de noir tandis qu’elle irait certainement s’occuper du petit groupe de larcin composés d’adolescents.

Il était temps de passer à l’action.

Le duo vient à se séparer à la suite de la précédente proposition de Daiki. Ni ravie ni dérangée par cela, du moins c’est ainsi que Daiki perçois les choses au sujet de la jeune femme ninja. La nuit se profile à l’horizon et les gens ne cessent de passer et de s’amuser dans cette rue qui se trouve parmi les plus populaire de tout le village. Le ciel est clair bien que par rares instants, des nuages viennent en masquer les rayons en passant devant cette dernière de manière brève.

Puis les cibles viennent à faire leur apparition. D’abord au nombre de trois, ce dernier vient radicalement à changer lorsque d’autres jeunes viennent s’ajouter à la bande de voleurs. Daiki se dit alors qu’être voleur doit-être populaire auprès des jeunes du village, du moins cela doit rapporter assez pour qu’ils puissent prendre de tels risques sans craindre les ninjas derrière.
Mais c’est sans compter sur la participation d’un tiers parti, qui allant à leur rencontre vient à fournir à chacun des jeunes individus le kit du petit voleur. Que cela soit des bombes de peintures, des barres à mine ou bien même des outils ninjas allant de la simple bombe fumigène au mortel kunai. Une arme qui a déjà pu ôter bon nombre de vie. Mais alors pourquoi fournir pareille chose se demande le jeune homme. Peuvent-ils aller jusqu’à menacer ou même tuer d’innocents marchands. Ne pouvant compter que sur une réponse de sa propre suggestion, le garçon décide de ne pas perdre de temps et de s’orienter sans attendre en direction du groupe avec le plan en tête. Sa camarade de mission vient à lui indiquer de s’occuper de l’homme au fond dans la ruelle, qui a fourni les outils du larcin et qui est par conséquent leur complice.

Laissant faire sa partenaire au sujet des adolescents, le jeune ninja s’attaque à l’inconnu. Projetant son corps en avant, il ne manque pas d’envoyer quelques aiguilles noires avant de se munir de scalpels de chakra afin de sectionner les tendons d’Achille de l’homme. On aurait pu croire à un combat plus intense que cela, mais en perdant sa capuche, l’homme se révéla être l’un des marchands du quartier. L’un de ceux dont la boutique ne risquait absolument rien. Ne manquant pas d’attacher le vil scélérat. Daiki marche déjà avec son prisonnier en direction de sa partenaire. Peut-être son intervention sera nécessaire ou non.

La nuit bat son plein, et alors qu’il n’y avait pas même un rat dans les rues des quartiers résidentiels, un petit groupe de jeunes cherchait à se fournir de quoi assurer leur tournée de pillage. Ce ne fut pas sans que deux ninja n’interviennent à tout cela. Si l’un s’occupera du fournisseur, l’autre s’occupera du groupe d’adolescente. En l'occurrence, Hanae. Un d’eux parle.

- Je vous aime beaucoup les gars, MAIS MOI JE ME TIRE §§§§

Et voilà que le premier court à tout va. Rapidement cela s’ensuivit des autres. Il fallait s’y attendre, et c’est pour cela que c’est alors qui allait s’en charger. Alors qu’elle s’était mise à poursuivre le groupe sans grande difficulté le troupeau de gamin, elle avait fait des mudra de son main gauche, provoquant la création lors de la dernière incancation d’un véritable terrain de glace suremesure. Cela devenait tout bonnement impossible pour ces derniers de courir. Au premier pas, ces derniers avaient fini par glisser stupidement et tomber par terre. à ce même instant, ils venaient aussi de se faire geler sur place, leur membres littéralement scotcher au sol à cause de la glace qui les recouvre presque intégralement. En quelques instants, le groupe se fait clouer au sol.

- Et voilà une bonne chose de faite…

Comme toujours, Hanae voyait les choses un peu trop en grand, venant à gaspiller une partie de son chakra pour arrêter tout ce petit groupe rapidement. Le terrain était devenu une grande patinoire tandis que les mômes étaient dans l’incapacité de faire quoi que ce soit. Au moins, c’était une bonne chose de faite, et on dirait que du côté de Daiki cela semblait la même chose.

- Bon, les cachots de Kumo risquent de devenir une garderie aujourd’hui.

C’était le cas de le dire, avec ce petit groupe de jeunes à envoyer au poste des Mihari. Il ne manquait plus qu’à déloger ses gamins de la glace un par un, puis de les prendre tous par le col pour les envoyer là où ils devraient être.

- Allons-y, avant que le soleil ne se lève.

Brève, elle ne perdait pas de temps à faire diriger ce troupeau de gosse sous la menace en direction du poste de police. Après tout, c’est ce qu’ils méritaient.