Le vent frais du début de l’hiver soufflait dans les collines entourant le petit village. Il mit sa cigarette à la bouche, tirant dessus longuement avant de tout recracher dans un épais nuage blanc. En contrebas, rien ne bougeait. Un calme apparent qui cachait de graves problèmes.
Kangoshi était une ville paisible, réputée surtout pour sa clinique. Depuis plusieurs jours, l’hôpital était au bord de la rupture, la faute à un afflux de patients souffrant d’une pathologie inconnue qui devait être soignée d’urgence. Impossible de déterminer d’où venait cette étrange maladie, ni comment la soigner. La panique s’était peu à peu immiscée dans chaque foyer.
Et les habitants se sentaient terriblement seuls face à cette contagion.
Une femme encapuchonnée s’avança vers lui, par derrière. Sans même prendre la peine de se retourner, il consomma un peu plus de sa cigarette et souffla de nouveau.
- Tout est en place ? - Oui. - Bien. Le message est parti. Ils arriveront bientôt.
Nouveau silence. Tous deux regardaient le village en contrebas. Leur plan fonctionnait, pour le moment, comme sur des roulettes.
- Et… S’ils l’envoient lui ?
L’homme eut un sourire.
- C’est pour ça qu’on t’envoie toi.
**********
Loin de là, aux portes de Konoha, trois shinobis se préparaient à escorter une équipe de médecin et des équipements jusque dans le nord-ouest du pays…
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Kudo Sukunabikona
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MISSION NARREE
Enfin… Je suis arrivé aux portes du village, pourtant, j’avoue que je commençais à stresser quelque peu. Il s’agissait d’une première pour moi, j’allais devoir superviser une mission très importante pour le pays. Est-ce que je devais agir comme un chunin ou comme le chef du service des urgences ? Ou peut-être comme les deux en même temps… Les dieux seules le savent. Après avoir été chez moi, afin de préparer mes affaires pour cette mission, c’est-à-dire, ma mallette médicale qui ne me quittaient que très rarement et des affaires pour plusieurs jours. J’étais ressorti de ma maison.
Vêtu de ma fidèle tenue de chunin, avec par-dessus, un blouse verte décoré du symbole des médecins de Konoha, j’attends l’arrivée des deux ninjas qui allaient m’accompagner. Le dos droit, j’avais une sucette dans la bouche, afin de me continuer mon arrêt de tabac. Alors que le vent glacial de l’hiver commençait à repousser petit à petit la douceur de l’automne, j’attendais l’arrivée de mes compagnons. En sortant le petit parchemin qui était dans la poche de ma blouse, j’avais regardé une nouvelle fois les deux noms qui y étaient inscrit. Raytoku et Aburame Natsuki.
Je connaissais un peu Raytoku, car nous avons participé à plusieurs entrainements au cours des dernières semaines, mais le jeune Natsuki était pratiquement inconnu pour moi. Je savais qu’il faisait parti du même clan que Miyako-Sensei, mais je ne savais pas encore ces capacités. Cela ferait parti des premières questions que je leurs poserais.
Alors que j’étais toujours dans l’attente, je les vis arriver assez rapidement vers moi. Je ne devais pas être trop compliqué à reconnaitre, surtout pour Raytoku. Mon regard chaleureux était fixé sur les deux garçons, avant de commencer à dire :
« Bonjour, J’espère que vous allez tous les deux bien. Comme vous le savez maintenant, nous allons bientôt partir en mission tous les trois. Je suppose que vous avez pris connaissance de la mission. »
Le dos droit de façon très martial, je regardais les jeunes gens, avant de dire d’une voix douce :
« Il nous reste encore quelques minutes, avant l’arrivée de l’équipe médical que nous devrons escorter. J’aimerais qu’on puisse en profiter pour faire connaissance. »
Tandis que mes cheveux bougeaient très légèrement à cause du vent d’hiver, je continuais à parler.
« Je suis donc Kudo Sukunabikona, mais n'hésitez pas à m’appeler Suku, ce sera beaucoup plus simple. Je suis le chunin qui va superviser la mission. Je suis aussi un ninja médecin, donc mes capacités sont liées aux jutsus médicaux, mais aussi au fuinjutsu, ainsi qu’au Taïjustu de force. »
Une fois que j’eusse terminé ma courte présentation, j’avais tendu la main vers Raytoku, afin de le laisser s’exprimer. Puis viendra le tour du jeune Aburame. Normalement, après ces rapides présentations, l’équipe médical nous aura rejoint et nous pourrons partir pour notre lieu de rendez-vous. Pourtant, malgré tout cela, je ne pouvais pas me sortir une chose débile de la tête et si c’était sa faute à elle… Voilà maintenant plusieurs mois que je luttai contre elle, afin de l’arrêter une bonne fois pour toute… De toute façon, je devais retirer cette idée de mon esprit, la mission était très claire, nous devions accompagner les médecins, afin de les protéger et de les aider à lutter contre l’épidémie.
Rouleau de Mission:
Crise épidémique – RANG B
Mission spéciale
L’hôpital de Konoha a reçu des informations sur la progression d’une étrange épidémie au nord du pays, autour d’Hiwamaki. Les centres de soin sont sous une pression constante d’un afflux de patients sans discontinue. Konoha a décidé d’envoyer des médecins et du matériel pour aider. Il faut désormais les escorter.
Enfin une mission de son niveau! Il n’avait attendu que ça mais avait eu peur que rien ne lui soit attribué à la suite de son échec à l’examen chunin. Finalement, il s’était totalement fourvoyé et il pouvait enfin se remettre dans la sauce. Une mission d’escorte, c’était le genre de mission où il savait quoi faire.
Raytoku était un parfait garde du corps, ainsi donc il s’était préparé bien rapidement et n’avait finalement pas pris grand chose. Juste de quoi se ressourcer, pas d’armes spéciales. Son corps était une véritable arme, c’était lui fou dangereux dont tout le monde avait peur d’affronter.
Le sourire jusqu’aux oreilles, Raytoku arriva jusqu’aux porte du village où il revit alors Kudo Sukunabikona. L’émissaire lui avait lu le parchemin, étant donné qu’il était analphabète, il avait su qu’il était avec le nouveau chunin et un certain Aburame Natsuki. D’après lui, c’était un clan tout aussi renommé sur les terres enflammés. Mais peu importait.
- ‘Lut! Bah qu’ouais mais moi j’suis plutôt doué pour l’escorte donc j’pense que mon boulot s’ra juste d’les protéger et d’vous protéger!
Le konohajin préférait le spécifier étant donné qu’il avait pu comprendre qu’il y aurait une enquête. Et dans ce genre de trucs, il était totalement nullissime. Et ne le cachait pas aussi.
Sukunabikona se présenta, racontant alors ses capacités. Ah oui quand même. Il était vachement doué. Raytoku haussa les épaules.
- Moi j’sais juste me battre au corps à corps! J’maitrise les portes célestes d’c’qu’on m’a dit.
Il n’avait pas fait plus de recherches que ça, mettant les mais dans les poches de son kimono orange il tourna son regard sur l’Aburame afin d’en savoir plus sur lui. Ça devait être lui Natsuki. Raytoku ne savait rien de rien sur les gens notamment sur les clans du village. A part sur les Kobayashi...
Sincèrement, pourquoi Miyako m’enverrait sur une mission de cette envergure ? Je ne suis qu’un Genin, diplomate et débutant qui plus est ! Et là, je devrais risquer ma vie à escorter une équipe de médecin pour rejoindre le cœur d’une épidémie qui met tellement de pression que cela en devient critique.
Je ne peux m’empêcher de déglutir. Que faire ? On parle d’une maladie là ! Une, je cite, « étrange épidémie » !!! Pourquoi m’enverrait-on sur une mission qui à l’air aussi importante que dangereuse ? Ce n’est pas comme si j’avais vraiment le choix. Si je refusais, Grand-mère risquerait d’être furieuse, et j’apporterais l’opprobre sur mon clan, mais si j’acceptais, j’allais mettre ma vie en danger.
Et croyez-moi, à 17 ans, on a d’autres rêves que mourir prématurément !
Après des heures de préparations pour effacer les traces dû à ma nuit agitée à cause du stress, je me dirigeais aux portes du village. Simple tenue noire et blanche, aux protections d’un vert émeraude. Je découvrais par la même occasion mes deux partenaires de missions : Sukunabinokoi ? Mais qu’est-ce que c’est que ce putain de prénom ! Bref… Je disais donc : un médecin au nom presque autant imprononçable qu’il était beau (un bon 8/10 quoi) et… un gamin qui n’avait visiblement aucun sens de la mode.
Mais quelle blague ce village. Jouer la donzelle pour une session de mannequinat, passe encore. Mais envoyer un gosse qui devait à peine avoir 12 piges sur une mission pareille ? Là, ça frôlait la cruauté ridicule dû au manque de moyen.
Stressé, je m’efforçais malgré tout à afficher un sourire agréable, et effectuais une légère révérence. Mais parfaitement maîtrisé.
« Aburame Natsuki. L’espoir de votre bonne humeur en ces temps troubles est partagé. »
Je fixais le médecin avec un sourire. Heureusement, on pouvait l’appeler Suku, parce que ses parents ne l’avaient pas gâté à ce niveau. Ah… La populace, ce ramassis de bêtises ! Par chance, la nature lui avait offert un joli minois et la présence d’esprit de faire un surnom aisément mémorisable.
« Pour mes capacités, j’ai rejoint le village récemment, justement dans l’espoir de m’améliorer. Je ne pensais pas être mobilisé aussi rapidement sur des missions de cette envergure… »
Je soupirais. L’incapacité des gestionnaires de ce village devenait de jour en jour de plus en plus flagrante.
« Mes capacités de combat se concentre sur la manipulation d’abeilles dévoreuses de chakra, pour m’a part. Je dispose de quelques techniques de sensorialité, et je sais faire quelques poisons. »
Je fixais le médecin.
« Du reste, je suis un diplomate. Et je sais redonner espoir aux gens. Par la musique, entre autres, mais je doute que les médecins voudront pousser la chansonnette. Mais, je pourrais calmer les foules. »
Du moins, je pourrais essayer.
« Nous devrions nous hâter ! Si besoin est, je déploierai mes traqueuses... »
Ils étaient arrivés pendant que l’équipe faisait ses présentations, accompagné d’une cargaison tirée par des chevaux. Du matériel, des médicaments, des ressources, des plantes, mais surtout six médecins, en plus de Sukunabikona. Celui à la tête du convoi, le plus vieux, les cheveux poivre et sel, l’allure austère et sérieux d’un médecin qui peut vous annoncer d’un moment à l’autre la pire nouvelle de votre vie, affublé d’une blouse blanche comme ses congénères, prit la parole en premier.
- Je suis le Docteur Kawaguchi, et voici mon équipe. Merci de nous prêter main forte.
Ils ne les connaissaient pas personnellement – tout au plus a-t-il déjà croisé le Kudo dans les couloirs du complexe médical, mais rien de plus. Il les laisserait gérer toute la partie sécurité et voyage : lui s’occuperait du volet médical.
Ils partirent donc en direction du nord. Le voyage se fit sans aucun problème : les nombreuses auberges sur la route leur permit de se reposer, à condition qu’un œil vigilant était toujours porté sur la cargaison de fournitures qui valaient des millions de ryos.
Leur premier arrêt était dans un petit village possédant une brillante clinique : Kangoshi, au sud d’Hiwamaki. Si l’épidémie était réellement un problème, nul doute que cet hôpital avait été mis à contribution pour l’enrayer.
Ils arrivèrent au début de la nuit dans le village quasiment désert : les gens, à cette heure-ci, devaient dormir. Seule l’immense bâtisse se dressant devant eux était illuminée de mille feux.
- C’est le centre hospitalier de Kangoshi. Ne perdons pas de temps.
Ils se dirigèrent vers l’entrée principale et, laissant une partie de l’équipe avec le matériel, ils pénétrèrent dans le hall d’entrée.
De nombreux patients s’y trouvaient, assis sur des chaises, alités pour certains, à même le sol pour d’autres. Des infirmières passaient auprès d’eux, s’assurait que tout allait bien. On voyait aussi quelques médecins ausculter les malades ; mais le tout dans des conditions désastreuses et relativement calmes. Une femme les vit au loin, et sembla sortir de ses gonds.
- Dites-moi que je rêve. Vous vous foutez de notre gueule ?
Elle était presqu’hystérique, jetant un froid glacial dans le hall d’entrée. Elle s’avança vers eux, baissant son masque qui cachait la moitié de son visage.
- Konoha et son incroyable centre médical à la pointe de la technologie nous fait l’honneur de sa présence ?
Elle rigola faussement.
- Merci de votre visite. Vous pouvez retourner chez vous.
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Kudo Sukunabikona
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MISSION NARREE
Une fois les rapides présentations faites, le groupe put enfin aller en direction du premier village qui avait besoin de nous. De nombreuses auberges sur la route, nous permis de nous reposer, avant d’aller faire notre travail. Je ne connaissais que très peu le chef de l’expédition médical, mis à part, que ce que j’avais entendu dire de lui, n’était pas très folichon. J’avais entendu dire des choses peu reluisants sur cet homme, mais bon, ce n’est nullement mon travail de m’occuper de ce genre de chose. Aujourd’hui, je ne suis pas un médecin, je suis un Chunin de Konoha en charge de la sécurité du convoi… Je sens que ça va être l’enfer.
Alors que nous venions à peine de pénétrer dans une clinique médicale, nous avions été apostrophés par une vieille femme au visage à moitié couvert. D’après ce que j’avais cru comprendre, nous n’étions pas forcément les bienvenus dans cet établissement. Regardant mes compagnons, j’avais eu un léger sourire, avant de m’approcher de la femme.
« Bonjour Madame, mon nom est Sukunabikona et voici, une équipe médicale, envoyé par le complexe Kudo Réa. »
J’avais gardé sous silence mon nom de famille, on ne sait jamais. Mon regard doux et chaleureux était posé sur la femme devant moi, avant de lui dire d’une voix douce et calme :
« Je peux comprendre que vous ne vouliez pas de nous ici, mais croyez-le ou non, nous sommes là pour vous aider. Je vois plusieurs personnes autour de nous, des personnes qui souffrent et qui pourraient avoir besoin de nous. »
Mon sourire franc ne quitta pas mon visage, tandis que je la regardais avec beaucoup d’attention :
« Laissez-nous vous aider, s’il vous plait. Notre mission est d’aider tout le monde qui a besoin de nous, ne laissez pas la rancune que vous pourriez avoir pour le village des feuilles, obscurcir votre jugement. Nous voulons qu’aider… »
Puis la regardant doucement, je me suis tourné vers le docteur en chef de l’expédition :
« Madame, J’aimerais vous présenter le docteur Kawaguchi. Avec votre accord, est-ce qu’il peut commencer à aller à la rencontre de vos médecins pour en apprendre plus sur cette épidémie qui vous touche aussi durement ? Et ainsi, il pourra commencer son travail… Qu’est-ce que vous en pensez ? »
Je dois bien avouer que j’étais assez nul pour la diplomatie, ce qui peut paraitre étrange vu que je suis médecin, mais je faisais de mon mieux pour que nous ne passions pas pour les agresseurs, ni pour des sauveurs, uniquement pour des aides. Au fond, même une personne stupide pourrait voir que nous pouvons nous rendre utile, et la femme devant moi est très loin de l’être…
« Veuillez m’excuser quelques secondes mesdames. »
Après m’être excusé, je suis allé voir les deux genins qui étaient avec moi, avant de leurs dire d’une voix calme :
« Faite le tour du village et enquêtait, mais faites attention, on ne sait pas encore ce qu’est cette épidémie, j’aimerais éviter que l’un de vous soit blessés. »
Je leurs avais parlé d’une voix calme, mais j’étais quand très inquiet à ce que ces jeunes soient blessés, parce que j’avais pris une mauvaise décision… Une fois mes conseils donnés, j’avais pu retourner voir la femme, afin de lui dire d’une voix douce :
« Si vous êtes d’accord, Madame, j’aimerais beaucoup m’entretenir avec vous pour en apprendre le plus possible sur cette épidémie. Peut-être pourriez-vous me donner des informations capitales, qui me permettrait d’en apprendre plus. »
Alors que le trio konohajin s'était présenté tour à tour, ce fut au tour d'un docteur et de son équipe de le faire lorsque ces-derniers les avait rejoint. Il se présenta comme étant le docteur Kawaguchi, sans plus de précisions sur son parcours mais ce n'était pas comme si le Konohajin était intéressé sur toute son histoire. Il n'était là que pour protéger et sécuriser, voilà tout. Raytoku ne comptait pas en faire plus sur sa mission.
Il hocha simplement la tête en disant déclinant son identité, Raytoku. Ni plus, ni moins. Le genin et le reste de la troupe purent se mettre en route en direction de leur destination. Il n'avait pas vraiment posé de questions le Raytoku, il avait juste compris qu'il y avait une épidémie mais même ça... Il ne savait pas trop ce que c'était, on lui avait dit des gens malades.
Alors qu'ils s'avancèrent, le troupeau s'arrêta dans le village de Kangoshi. Leur destination était Hiwamaki, mais il fallait s'arrêter là également. Ils furent accueillis par une femme, peu agréable de prime abord mais là encore, Raytoku s'en fichait pas trop mal.
Il attendit juste que le Kudo vienne lui donner ses ordres. Et ils arrivèrent bien vite. Enquêter dans les alentours du village.
- Yop, ça marche.
Raytoku tourna sa tête vers l'Aburame, en espérant qu'il soit bien plus doué dans ce genre de mission d'enquête.
- J'pense qu't'es plus doué qu'moi, j'te suis hein!
Lui dit-il alors, en haussant les épaules. Il porta ses mains derrière sa tête et suivit donc Natsuki, néanmoins il faisait aussi attention à ne pas trop s'approcher des malades parce qu'il ne voulait pas être touché par cette maladie triste.
- Ben, j'sais pas trop par où qu'on peut commencer, hein. T'sais moi on m'a juste dit d'amener des gens d'un point A à un point B.
Le voyage c’était sans surprise très bien passé. Après tout, pourquoi quelqu’un s’en prendrait à des Médecins lourdement gardé ? Certes, nous avions un matériel médical de pointe -et donc très onéreux- avec nous, mais une attaque n’aurait eu aucun sens. Vendre un tel matériel n’était pas aussi simple. Il fallait trouver les bons acheteurs -souvent officiel- et le pays du feu n’aurait aucun mal à remonter la piste.
Non, ce qui était surprenant, c’était de voir l’hostilité de cette infirmière face aux renforts en pleine crise épidémique. Certes, Konoha avait fauté – c’était d’ailleurs toute la raison de ma présence au village – mais était-il nécessaire de conserver sa fierté dans une situation de crise sans précédent ? Cette femme était sûrement intelligente, mais probablement pas sage. Notre bon docteur Suku lui, face à cette réaction, préféra choisir la lamentation.
Je croisais les bras sans dire un mot. Le Doc’, aussi beau soit-il, ne se rendait probablement pas compte de la situation. Essayer de susciter la pitié chez quelqu’un qui vous hait et vous méprise ne pouvait avoir une hypothétique efficacité qu’à long terme. Est-ce que nous disposions de ce temps devant nous ? Je l’ignorais. Après quoi, il nous ordonna de mener l’enquête. Moi et le gamin. Merveilleux.
« Soyez prudent, Suku. L’examen Chûnin a eu de nombreuses répercussions néfastes dans l’opinion publique. »
Et je m’éclipsais. Il était médecin, il devait donc être intelligent. Enfin, en théorie. Je n’avais donc pas besoin de plus m’attarder sur le sujet. Du reste, je me dirigeais en ville avec mon camarade, qui lui, au contraire, n’avait pas l’air très malin. Je le fixais. Mh. Il n’était pas très grand.
« Nous allons nous séparer. » annonçais-je en fixant le gamin. « Tu vas devoir te rapprocher des jeunes de ton âge pour enquêter. Ils ne comprendront pas exactement ce qu’il se passe, mais tu en tireras des informations pertinentes. Pour m’a part, je vais aller faire un tour en ville. J’ai besoin de savoir comment tout cela a commencé. »
Et pour cela, direction un bar ou une auberge. Non, je n’étais pas un ivrogne, mais les bars étaient un merveilleux moyen de se tenir au courant des nouvelles. De plus, en situation épidémique, il n’y allait pas avoir grand monde.
« Concernant le fait que tu sois un Ninja, tu dois prendre conscience que c’est une information sensible. Les gens ne voient pas tous du bon œil le village, alors tu dois décider ce qu’est le mieux. »
Je le poussais.
« Allez, va te faire des copains et reviens avec de bonnes infos ! »
Avant de me diriger moi-même vers une taverne pour récolter des informations.
La femme eut un premier rire nerveux, pendant que tout le monde autour regardait la scène avec attention. Ce qu’ils avaient dû noter, cependant, c’est que dans leurs yeux, tout n’était que haine envers l’escouade envoyé par Konoha.
- Aaaaaaah, vous voulez nous aider ? Comme c’est gentil à vous !
Elle ria une nouvelle fois, après avoir pris un ton doucereux en accentuant les voyelles de sa phrase.
- Et bien, d’accord ! J’accepte ! Vous allez nous aider !
Elle marqua un temps.
- Première demande d’aide : aidez-nous à vous faire rentrer chez vous. Je ne veux pas vous parler, je ne veux pas vous voir ni dans cet hôpital, ni ailleurs dans ce village. Personne ne veut vous voir ici.
Des murmures s’élevèrent d’un peu partout dans la salle, personnel comme patients.
- Ouais, tirez-vous. - Rentrez chez vous ! On n’a pas besoin de vous ! - C’était avant qu’il fallait intervenir ! - Honte à vous !
Devant cette hostilité, le Docteur Kawaguchi, médecin émérite et compétent de l’hôpital de Konoha, s’avança vers Sukunabikona.
- Ca ne sert à rien de rester ici. Partons.
Lui et son équipe ne demandèrent pas leur reste. Ils tournèrent les talons : ils ne pourraient rien faire ici.
*******************
De leur côté, Natsuki et Raytoku sortirent dans les rues pour trouver des informations ; ils se séparèrent, même. Peut-être n’avaient-ils pas remarqué que la nuit était tombée et que le village était en proie à une sévère épidémie. Du coup, malgré ses recherches, Raytoku ne trouva aucun enfant qui s’amusait dans les rues. Il ne trouve même d’ailleurs personne. Natsuki, lui, trouva bel et bien un bar. Mais il trouva également porte close.
*******************
Forts de ces trois échecs, l’équipe médicale et l’équipe ninja se retrouvèrent un peu à l’écart de l’hôpital.
- C’est étrange. Leur réaction me paraissait excessive. Comme si… comme s’ils avaient été abandonnés pendant des semaines. On a reçu les premières informations sur l’épidémie il y a moins d’une semaine. Il y a quelque chose qui cloche…
Le Docteur Kawaguchi semblait perplexe. L’hôpital de Konoha était le mieux doté, le mieux équipé et le plus performant du pays. Depuis plus d’un an maintenant, il coordonnait les différentes opérations sur le territoire, envoyait matériel et personnel quand la situation le demandait : et jamais Kangoshi n’avait émis la moindre demande…
- Je sais qu’il faut nuit, Kudo-senpai, mais j’aimerais qu’on avance vers Hidaka, au nord d’ici. Ils ont un petit hôpital, rien de comparable à ce qu’ils ont ici, mais peut-être qu’ils en sauraient plus…
Alors qu’ils se préparaient à partir, ils furent interrompus par un jeune garçon qui était essoufflé.
- Vous êtes pas encore partis… Chouette !
Il reprit difficilement son souffle, appuyé contre la charrette.
- Je vous ai… Je vous ai entendus à l’hôpital, là… Pfiuuu… J’ai couru dans toute la ville pour vous trouver et…. Et bref je… Je sais pas si vous êtes vraiment là pour nous aider … mais tenez.
Il tendit un dossier au Docteur Kawaguchi.
- Ca va ptete vous aider. Mais dites pas que ça vient de moi hein.
Puis il repartit en courant. Le dossier portait la mention « confidentiel ». A l’intérieur, plusieurs études menées sur les patients atteints de l’étrange maladie.
- Apparemment, il s’agit à la base d’une maladie hydrique. De ce qu’ils ont compris des premiers patients, ils s’étaient tous abreuvés d’une eau provenant d’une source à quelques kilomètres d’ici. C’est là qu’on doit aller…
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Kudo Sukunabikona
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MISSION NARREE
J’avais essayé la méthode diplomate, afin de pouvoir aider les malades. Pourtant, je ne comprenais pas totalement ce qui venait de se passer. D’accord, j’avais parfaitement compris que depuis l’examen Chunin, les relations avec les autres villages, c’était passablement dégradée, mais de là, à refuser notre aide… Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu’il y avait anguille sous roche, voir même à ce niveau, c’est plus Baleine sous gravillons !! Il va falloir qu’on comprenne ce qui se passe, sinon on allait avoir des problèmes encore plus importants que le Jinsei, si les villageois se mettent à nous haïr.
Très vite, alors qu’avait pratiquement été chassé du village. Il manquait pratiquement les fourches…. Une fois que nous fûmes à l’écart de l’hôpital, le docteur du complexe, nous donna le fond de sa pensée et j’avoue que j’étais parfaitement d’accord avec lui.
« Je suis parfaitement d’accord avec vous, c’est vraiment très étrange. Je sais qu’on n’est pas en honneur de sainteté dans les villages de Hi, mais je ne comprends pas pourquoi on nous à chasser de cela… Je trouve ça très perturbant et un peu effrayant… »
Alors qu’on se préparait à partir, on fût arrêté par une personne qui était venue nous donner un dossier, en nous faisant juré de ne rien dire sur la provenance. Je l’avais regardé avec un sourire amical :
« Je vous promet qu’on ne dira rien, merci pour le dossier »
Une fois la personne partie, le docteur Kawaguchi nous expliqua ce qui s’était passé et surtout, ce qu’il y avait dans le document. Une maladie Hydrique… C’est très étrange… Les maladies liées à l’eau sont assez rares de notre pays, mais pas impossible. Mon regard était fixé sur le Docteur Kawaguchi, avant de lui dire d’une voix chaleureuse :
« C’est une excellente idée. Natsuki, Raytoku, nous pouvons y aller. »
Quelques secondes après, nous partîmes en direction de ce qui semblait être la source de l’épidémie et nous y arrivâmes au bout de quelques heures. Arrivant sur place, nous allions pouvoir commencer à faire des analyses et voir si on peut trouver des renseignements sur la fameuse source et sur l’épidémie qui en découlerait.
Bon, son partenaire n'était pas le plus cool mais il allait faire avec. Raytoku aurait évidemment préféré rester en sa compagnie, mais ce n'était pas de l'avis de l'Aburame. Non, non, comme s'il parlait à un gamin, il lui expliquait qu'ils devaient se séparer et que Raytoku devait parler à des gens de son âge. Le gamin le regarda, d'haut en bas avant de soupirer.
- J'suis pas un gosse, j'peux m'débrouiller avec des adultes aussi! T'prends pour qui?
Dit-il, pensant bien évidemment être beaucoup plus fort que son interlocuteur. Mais, il ne demanda pas son reste et quitta l'Aburame pour chercher des gens de son âge. Il faisait bien nuit, impossible de savoir l'heure pour le konohajin. Mais, il devait comprendre qu'il était tard car les rues étaient bien vide. Pas un adulte, pas un enfant, pas même un chat.
Pas de bol, il n'aura glaner aucune informations utiles. Retournant jusqu'à l'hôpital où il retrouva alors l'équipe médicinale et ses deux comparses shinobis konohajins, Raytoku regardait alors Sukunabikona. Visiblement, cela ne s'était pas très bien passé du côte de l'hôpital, non plus.
Alors qu'ils étaient quittés le village de Kangoshi, un gamin, encore plus petit que lui, vint à eux. Leur montrant un dossier, le médecin parla d'une maladie hydrique et qu'ils devaient allés vers une source d'eau à quelques kilomètres de là où ils se trouvaient.
- Dis, c'quoi hyd... hydro... hydrique ?
Demanda-t-il, un peu benêt. Il n'était pas très très intelligent, il avait déjà beaucup de mal à parler alors si en plus quelqu'un utilisait des mots un peu plus savant, technique et scientifique, Raytoku allait se trouver mal barré.
Mais soit, il fallait aller là-bas, il irait. Prenant les devants, Raytoku ouvrit la marche pour se rendre en direction de la source d'eau contaminée.
« Il n’y a aucun doute quand au fait que cela fait plus d’une semaine qu’ils sont dans cette situation. »
Soulever l’évidence. J’étais allé dans les rues, j’avais vu l’état de la ville. L’activité y avait été réduite à peau de chagrin. Si Konoha n’avait pas été mis au courant, c’est probablement que l’information avait mis du temps a arrivé. La question n’était pas de savoir depuis combien de temps l’épidémie avait commencée, mais bien depuis combien de temps le village de la feuille avait vu ses réseaux d’informations interceptés.
C’est alors qu’un garçon arriva pour tendre un dossier au docteur. Plus j’en apprenais sur cette ville, plus toutes les informations s’assemblaient pour former un tableau de mauvais augure. Ce n’était pas tant le fait que l’on rejette notre intervention, mais plus le fait que le garçon jugeait néfaste l’aide qu’il nous apporté au regard de son environnement social. Qu’est-ce que cela voulait dire au juste ?
Je me mettais en route, suivant nos camarades, et laissant le jeune Raytoku prendre les devants. Sur la route, j’attrapais la manche du Chef de cette mission.
« Je pense que nous devons discuter, Docteur Kudo. »
Les choses avaient pris une toutes autre tournure. Cette histoire d’épidémie n’était qu’une façade, un engrenage de quelque chose de bien plus grand. La question était de savoir : quel engrenage, et à quel dessin il servait.
« Je préfère vous prévenir : cette épidémie n’est que l’arbre qui cache la forêt. Quelqu’un, ou quelque chose, est clairement en train de se mettre en place. Un engrenage d’un mécanisme complexe… La défiance de la population, la perte d’informations… Comment Konoha a-t-il pu louper de tels informations sur son propre territoire ? Soit le village est véritablement incompétent soit… »
Je regardais le médecin avec un air grave.
« Il y a des traîtres qui ont accès au réseau d’information, et nous les livres goutte à goutte. »
Une abeille se posa sur mon doigt.
« Ce dossier, c’est trop beau pour être vrai. Tellement beau que j’ai l’impression d’être dans une pièce de théâtre. Il n’est pas à exclure que nous nous jetons dans la gueule du loup. »
Les choses allaient de mal en pis.
« En tant que Chef d'Equipe, il me semble important que vous soyez au courrant. »
J'effectuais des Mûdras pour dispercer mes abeilles, afin d'être un peu plus vigilant lors du voyage jusqu'à la fameuse "source".
Résumé :
Butinage
Natsuki ordonne à ses abeilles d'être à l'affut des sources de chakra aux alentours. Cette technique est une veille, permettant de l'avertir en cas de danger.
Toutes précautions prises, ils se dirigèrent vers l’endroit indiqué par la personne leur ayant donné le dossier. Les abeilles de l’Aburame se dispersèrent, voletant autour de lui à l’affût de la moindre trace de chakra.
Mais rien. Et rien durant le temps qu’ils prirent jusqu’à arriver aux alentours du puits en question. Le convoi avançait dans un silence pesant : l’angoisse et le doute, mais la fatigue également, s’étaient emparés de l’équipe médicale.
Puis, tout à coup, un bourdonnement. Natsuki ressentit quelque chose – ou plutôt quelqu’un, quelques secondes avant que tous purent l’entendre. Une femme chantait près du puits. Lorsqu’ils s’avancèrent et qu’ils furent à proximité, ils virent la silhouette enroulée d’une cape noire de la femme qui s’amusait avec sa main dans l’eau qu’ils soupçonnaient empoisonnée.
Nul doute qu’elle les avait entendus, au vu du bruit du convoi. Mais pourtant, elle continuait de fredonner, agrémentant son chant par le bruit de l’eau avec laquelle elle s’amusait.
- Vous en avez mis, du temps.
Elle se leva, sa capuche cachant presqu’entièrement sa tête. Elle n’était qu’éclairée que par la lueur malsaine de la lune au-dessus d’elle. Elle ne s’avança pas, ne présentait aucun signe d’une quelconque menace. Mais elle dégageait quelque chose de peu rassurant.
- Tu as bien grandi, depuis le temps…
Elle leva un peu la tête, laissant apparaître le bas de son visage et son sourire, légèrement abîmé sur un côté. Cette voix, cette impression… Si deux des shinobis ne reconnurent rien, ce ne fut pas le cas du troisième qui avait dû se figer sur place. Il l’avait sans doute reconnue, mais pour s’en assurer, elle leva entièrement la tête.
Ce qui avait dû être une belle femme avait laissé place à un visage mutilé, totalement brûlé sur la moitié de ce dernier. Un œil bleu plongea dans les yeux de Sukunabikona.
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Kudo Sukunabikona
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MISSION NARREE
Tout à coup, alors qu’on se dirigeait vers la source d’eau et que j’avais entendu les inquiétudes réalistes du jeune Aburame, j’avais aperçu une femme chantant près d’un puit. Et tandis que je m’avançais vers elle, une foule de souvenirs sont revenu à ma mémoire. Cette chanson me ramenait à une époque très lointaine, à une autre vie. À ce moment, je me revoyais dans une chambre plongée dans l’obscurité, tandis que je n’étais qu’un jeune garçon. Ma mère me chantait cette chanson, afin de calmer ma peur suite à un mauvais rêve.
Après m’être arraché à ce souvenir douloureux, je regardai la jeune femme et c’est au moment, où j’avais entendu sa voix que j’avais parfaitement compris qui c’était. Mes mains tremblèrent, et la sueur commença a couler le long de mon échine, c’est vrai, je ressentais de la peur… Maman… Qu’est-ce qu’elle faisait là… Que les dieux nous viennent en aide…
Puis quelques secondes après, elle se redressa, le visage toujours caché par sa capuche, la lueur terrifiante de la lune pour seul éclairage. Elle semblait être un démon venu détruire le monde, l’un des quatre cavaliers… Celui de la Mort sur son cheval pâle. Puis quand elle découvrit son visage, me lançant apercevoir ses cicatrices, mon cœur fit un looping et j’eus une rapide nausée. Le muscle cardiaque commença à battre à tout rompre dans ma cage thoracique, tandis que j’eusse le souffle court. Dans mon esprit, j’énumérai une série de nombres, afin de me calmer, car ce n’était pas le moment d’avoir une crise de panique.
« Maman… »
J’avais parlé d’une voix faible, brisé par l’émotion, mais je me suis vite ressaisi, avant de faire un pas, puis un second vers elle. Son œil bleu fixant les miens, elle me dit qu’elle était ravie de me voir, mais j’avais quelques doutes sur la véracité de ses propos. Avançant encore de quelques pas, j’avais fait cela exprès pour me mettre entre elle et les deux jeunes qui m’accompagnaient.
« Alors comme ça, c’est toi qui as causé cette épidémie ? Laisse ces pauvres gens tranquilles… S’il te plaît… »
J’étais en proie à des émotions extrêmement fortes. La peur pour commencer, ma mère était une femme de très grande puissance. La colère aussi, à cause de ce qu’elle a fait à tous ses pauvres gens. La douleur, car la voir en vie était presque aussi terrible que le jour où j’ai laissé son cercueil partir dans les flammes. Et étrangement, je ressentais aussi une joie immense de la retrouver en vie, après tout, c’était quand même ma mère. Mon regard d’azur plongeait dans celui de ma mère, je ne pouvais pas m’empêcher de lui poser la question qui me taraudait depuis que j’avais appris que c’était elle qui utilisait les techniques de mon clan.
« Pourquoi faire tout cela, Maman. Tu étais sûrement l’une des meilleurs médecins du pays. Tu as passé des années à sauver des vies et depuis ce qui s’est passé, tu te sers des techniques interdites de notre famille pour faire souffrir les gens… Dis-moi, pourquoi… S’il te plaît… »
Alors que je m’étais tourné vers mes jeunes compagnons, je leur avais dit d’une voix très basse, pour pas que ma mère puisse m’entendre :
« Si jamais, elle nous attaque, je vous ordonne de fuir, le plus vite possible. Allez prévenir l’Hokage, je ferais de mon mieux pour vous faire gagner du temps. »
Une fois mon ordre donné, je me suis encore approché de ma mère, de quelques pas.
C’était une assez bonne balade. Plutôt pesante puisque personne ne pipait un mot, chose qui n’était d’ailleurs pas dans les habitudes de Raytoku. Plutôt bout-en-train, le gamin avait un peu compris la situation et ne disait rien. Rare fait mais il fallait le préciser, petite prise de maturité pour le jeune garçon konohajin.
Ce qu’il faisait, il suivait l’équipe médicale et Sukunabikona. Voyant que l’autre genin faisait partir quelques insectes de son corps, Raytoku redoubla de vigilance, il était prêt à n’importe quoi, à tout. S’il fallait se battre et se défendre, il le ferait. Sa mission a lui n’était pas d’enquêter mais bien de protéger, il était persuadé que c’était la seule raison de sa présence ici.
Enfin, le groupe arrivait à leur destination alors qu’ils entendirent une voix féminine en train de siffler. Ou elle chantait? Peut-être bien. La encore, ils approchèrent et visiblement cette personne les attendait.
La personne montra sa tête, une tête à moitié dévisagé. Ce n’était clairement pas joli à voir et Raytoku fut surpris d’entendre les mots du Kudo. Il s’agissait de sa mère ? Sérieusement ? Restant silencieux et laissant le Kudo s’occuper de cela, Raytoku préférait rester vigilance alors que le docteur leur expliquait de fuir le plus vite possible si elle attaquait.
- Je n’fuira pas. Ce n’est pas ma mission et ma façon d’faire.
Répondît-il tout aussi doucement que son interlocuteur. Quoiqu’il pouvait arriver, Ray se tenait prêt. Il n’avait rien à dire à cette femme, si ce n’était d’arrêter des conneries.
- Si c’toi qui fais ça aux gens, t’le fais p’quoi? J’comprends pas!
Et évidemment, quand il ne comprenait, le konohajin voulait tout faire pour comprendre.
Des chiffres s’entremêlant pour nous indiquer un pourcentage de chance qu’une chose puisse arrivée. Parfois, certains évènements pouvaient défier le hasard, produisant quelque chose sortant totalement de l’ordinaire. Qui aurait pu le croire ? Alors que nous partions en direction de la source de la contagion, voilà qu’une femme se présentait face à nous.
Une femme au visage hideux. Bon sang, plus cette mission avançait, et plus elle me donnait des sueurs froides. Littéralement. Avec un visage comme ça, elle pouvait au moins avoir la décence de s’offrir et de porter un masque ! Non, au lieu de ça, en plus de nous ignorer en grande partie -j’y reviendrais plus tard- elle se permettait de s’afficher en enlevant sa capuche.
C’est encore pire que ce que je croyais.
Mon regard s’attarda sur notre chef d’équipe, qui lui aussi, avait le souffle coupé. Mais peut-être pas pour les mêmes raisons. Maman ? Comment ça ? Comment une chose comme elle avait pu mettre au monde un homme comme lui ? Et quelle chance avait-elle de le rencontrer ici ?
Je vous ai dit, cette mission s’affranchissait totalement du sens commun.
Il nous demandait de partir en cas d’attaque ? Pourquoi pas. Après tout, il n’était pas vraiment en état de l’affronter. Mais quand même, je ne pouvais pas rentrer aussi bredouille. Je ne bronchais pas, hochant simplement la tête en guise de réponse. Mourir ici n’avait aucun intérêt. Rapporter des informations par contre…
Suite à quoi, je me tournais simplement, feignant observer le paysage pour trouver d’autres personnes. Sans perdre de temps, je composais discrètement quelques mûdras pour faire sortir une de mes reines, lui ordonnant simplement de se dissimuler et de suivre cette… Femme défigurée. Konoha avait besoin d’information, et si je ne brillais pas par le combat, je pouvais exceller dans un autre domaine.
Après avoir mimer de prendre des informations et que cette petite abeille partait faire son office avec la plus grande discrétion, je me replaçais devant la femme, restant sur mes gardes.
La messe avait été dite, je n’avais plus qu’à attendre la réponse de cette femme étrange… Si elle finissait en prison, je lui offrirai un masque !
Résumé :
Santé : Ok. Santé mentale : Hideuse bonne femme ! Chakra : Vous n'avez consommé qu'une petite partie de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 100% et 75%) (2D)
Natsuki essaye de dissimuler une Reine des Abeilles pour qu'elle suive cette femme.
Il était difficile de lire le sentiment qu’elle éprouvait maintenant, là, dans l’unique œil qu’il restait à la Kudo. On pouvait tantôt croire qu’elle éprouvait de la peine de se dresser ainsi face à son fils, de la haine de le voir là, de la pitié de devoir se battre, du réconfort de le voir enfin… Tout un tas de sentiments contradictoires qui s’enchaînaient en un instant. Ses lèvres étaient prises de spasmes, de temps à autre, et on ressentait même quelques tremblements, parfois, au niveau de ses mains.
Mais elle était déterminée, et malgré tout, elle connaissait sa mission. Elle avait écouté les Konohajins d’une oreille distraite, à la vérité, ne prenant que quelques mots-clés. La supplication de son fils lui était insupportable.
- Pourquoi ? Pourquoi je fais ça ?
Elle eut un petit rire, qu’on ne put déterminer s’il était sincère ou forcé. Son visage devait être beau, à l’époque, mais aujourd’hui déformé, défiguré, brûlé, un simple sourire lui donne un air de démon ignoble. Elle leva les mains, gracieusement, bizarrement même ; comme si ce geste n’avait rien à faire au milieu de sa conversation.
- Parce que le monde est hideux, Sukunabikona. Il doit être purgé de toute cette… de toute cette ignominie, de toute cette haine, de toute cette violence, de toute cette laideur… et… de toute cette… de toute cette…
Elle fit une grimace ; son air changea une fois de plus du tout au tout. La femme presque guillerette aux airs presque joyeux laissa place à un visage sombre et terrifiant, au regard rempli de haine et de souffrance.
-… Il doit être purgé de toute cette douleur.
Elle se retourna dans un geste théâtral, restant tout de même sur place.
- Le Jinsei a raison, Sukunabikona. Les shinobis ont jeté l’opprobre sur le monde. Il doit radicalement changer. Et on œuvrera pour un monde meilleur, libéré de toute cette souffrance qu’ils ont causé. Il n’est pas trop tard pour nous rejoindre, Sukunabikona.
Elle se retourna, un visage cette fois-ci radieux, souriant, heureux.
- Rejoins-moi. Rejoins ta mère qui t’aime. Retrouvons ce qu’on avait il y a longtemps, Sukunabikona… S’il te plaît…
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MISSION SPECIALE
Tandis que mon visage était fixé sur celui de ma mère, je pouvais le voir se transformer à chacune de ses phrases. De sa douceur que je me rappelais de ma jeunesse, je voyais devant moi, une femme qui avait totalement changé, elle n’avait plus rien de la douceur que je lui avais jadis connue. D’une voix attentive, j’écoutais ce qu’elle me disait et quand elle me dit qu’il n’était pas trop tard pour la rejoindre, j’avais espéré qu’elle croyait réellement ce qu’elle me disait… Quand elle me parla pour me dire qu’elle m’aimait et que je pouvais retrouver ce qu’on avait jadis perdu, mon cœur s’était brisé.
Mon corps sans m’obéir fit un pas vers elle, tandis que ma main droite se leva, comme pour la rejoindre. J’avais réellement envie de retrouver ma mère, retrouver la dernière partie de ma famille… J’avais fait quelques pas vers cette femme qui fut ma mère et tandis que ma main allait à sa rencontre, j’avais eu comme une vision…
Le visage souriant de mon père commença à apparaitre devant mes yeux, puis il fut rejoint par celui de ma Sensei, de Kyoshiro, d’Inoue, de Shizue, d’Hao et même celui de Genkishi... Puis comme un clou planté dans mon cœur, j’avais vu celui de ma grand-mère… Devant mes yeux, je pouvais voir chacune des personnes qui avaient façonné ma vie depuis la mort de mes parents. Chacune de ses personnes, vivantes ou mortes, avait aidé à faire de moi, l’homme que j’étais… Je n’avais pas le droit…
« Je suis tellement désolé, maman… »
Ma main désireuse de retrouver celle de ma mère, j’avais laissé une puis deux larmes couler le long de mes joues, tandis que je l’avais laissé retomber sur le côté de mon corps. Toujours à plusieurs mètres d'elle, j'avais prononcé cette phrase d'une voix qui ne cachait plus ses sentiments...
« Je ne peux pas… Tu sais très bien que j’adorerais cela… Tu es la seule famille qu’il me reste. Je n’ai qu’une seule envie, te prendre dans mes bras, te dire à quel point, je t’aime… »
J’avais fait un pas en arrière, puis un second et c’est le cœur brisé que je m’éloignai toujours plus de ma mère.
« Mais tu m’as appris à toujours être en accord avec mon cœur et celui-ci me dit que je dois rester à ma place… Je dois aider le pays en tant que médecin et ninja… J’espère que tu me pardonneras, Maman… Du plus profond de mon cœur… »
Le cœur brisé, j’avais rejoint les deux genins qui étaient venu avec moi et cela sans quitter des yeux, ma mère.
« Papa, Grand-mère et toi, vous m’avez élevé pour aider le pays, sauver les gens et protéger mes proches et je ne pense pas que le Jinsei soit la solution… Pas après ce qu’ils ont fait à Arashi… Et que papa en ai mort… »
Les larmes continuaient à couler sur mes joues, tandis que je la regarder avec une peine immense.
« Pour le bien de mon pays et de ses habitants, je ne peux pas te laisser faire, Maman… »
Raytoku ne comprenait pas tout ce qu'il se passait présentement, si ce n'était que Sukunabikona lui avait demandé de fuir si combat il y avait. Pourtant, le médecin connaissait plutôt bien le genin et savait pertinemment qu'il n'était pas du tout du genre à fuir. Non, il aimait les bons combats et évidemment, il sentait que cette femme faisait parti de la fine fleur du Jinsei.
Le Jinsei... Raytoku en avait entendu parler mais ce n'était qu'un mot pour lui, ne savait pas trop quoi en penser. Des criminels, des méchants et des pas beaux (vu la tête de la femme en face d'eux, cela avait tout son sens : elle avait littéralement une sale gueule bien défiguré). M'enfin, il s'agissait de la mère du médecin et il n'avait probablement pas toute sa tête.
Restant silencieux malgré tout, il écouta la conversation entre Sukunabikona et sa mère. Mais, comme toujours, il n'y comprenait pas vraiment grand chose. Mais, si elle était du Jinsei, elle était alors une ennemie. Et les ennemis...
- Bon, c'pas qu'j'comprends pas tout, mais si c'est une ennemie et si c'est elle qui a fait tout ça, j'pense pas qu'y ait plein d'solutions à avoir!
Il s'en fichait qu'il s'agisse de la mère du Kudo. Peu importait, ils étaient trois. Trois contre un. Plutôt deux puisque Sukunabikona ne devait pas avoir une santé mentale capable d'agir dans l'intérêt du village, malgré son refus de la rejoindre.
Il se mettait alors en position de combat, sans toutefois ouvrir les hostilités. Juste qu'il se tenait prêt à tout ce qu'il pouvait se passer actuellement. Elle allait attaquer, probablement, désormais que le Kudo venait de refuser son offre.
Raytoku se doutait qu'elle devait être forte. Très forte mais il avait foi en ses capacités, savait très bien ce qu'il valait et il allait lui faire mordre la poussière.
Mon abeille n’avait visiblement absolument pas attiré l’attention. Après tout, pourquoi le ferait-elle ? Une abeille dans une forêt, quoi de plus banal ? C’était toujours pratique, d’être un Aburame dans ces situations. Ce n’était pas pour rien que notre clan était très réputé, et surtout considéré comme nomade de ce pays.
Pour du reste, que dire. Si j’appréciais le théâtre dramatique, cette scène était si surréaliste qu’elle paraissait écrite par des écrivains sauvages qui avaient tous une idée différente de la situation, et qui appréciaient tous les drames familiaux.
-Oh, Sukumachin, ce monde est si horrible ! -Maman, ne dit pas n’importe quoi ! -Si ! J’ai tellement la haine que je dois faire subir au monde ce que le monde à fait à mon visage ! -Maman, je ne peux pas te laisser faire ! -Si ! Tu dois respecter ta mère, rejoins-moi, rejoins le Jinsei, et ensemble, régnons sur le monde après l’avoir débarrassé des Shinobi -Non, car je suis un Ninja ! Et comme je suis un docteur mégalomaniaque, je me sens obligé de devoir t’arrêter et me battre contre toi !
Un gosse sauvage apparaît.
-Moi aussi, et j’vé vous battez !
Et ils pleurent comme des madeleines tandis que l’autre s’excite à la vue du combat. Oh secours… C’est soi niais, soit stupide, soit un savant mélange des deux. Tellement savant qu’ils apparaissent comme des génies du cliché et de la stupidité. Que j’ai envie de partir.
Je tape des mains, les applaudissant.
« Bravo, bravo, vraiment tout ça est très touchant, plein d’émotions, c’est l’ombre d’un combat émotionnel excitant et terriblement intense, tout ça, tout ça… Vraiment, bravo madame et messieurs pour vos performances, je vous tire mon chapeau ! » Disais-je sur un ton bien évidemment ironique, mimant l’action en même temps. « Malheureusement, pour mes compagnons et pour vous, nous ne sommes pas ici pour vous rejoindre, ou pour vous arrêter directement. »
Je fixais le docteur.
« Notre mission est claire : escorter les médecins, répartir les ressources médicales, et enquêter sur l’origine de l’épidémie. Nous avons nos réponses, cette épidémie à pour origine le Jinsei -votre mère de surcroît- ; nous pouvons simplement nous en arrêter-là, et nous aurons tout à disposition pour intervenir plus concrètement plus tard… »
- Très bien… Très bien… Vous ne me laissez pas le choix… Tu ne me laisses pas le choix…
Une fois de plus, pour la énième fois, son expression se changea, laissant place à une haine perceptible. Elle fixa l’Aburame – dont les abeilles s’affolaient, lui et ses paroles narquoises, qui sembla être sa première cible. Où croyaient-ils aller, comme cela ? Croyaient-ils qu’il suffisait simplement de… s’en aller ? Elle se mit en position de combat, prête à en découdre, à tuer son propre fils s’il le fallait.
- Ca suffit.
La voix était grave et puissante, mais d’un calme et d’une autorité exemplaires. La Kudo, elle, changea, encore une fois, d’expression. Ce fut cependant une nouvelle qui prit le dessus. Elle avait été déterminée. Perdue. En colère. Soulagée. Joyeuse. Haineuse. Mais, pour la première fois, elle était effrayée.
- Tu as tout fait comme il fallait.
De derrière les arbres, une ombre apparut. Un colosse, grand, musclé, impressionnant. Il avait la peau mate, une espèce de maquillage tribal sur le visage ; il imposait le respect, la terreur et le silence. Maryeme posa son regard apeuré tour à tour sur les Konohajins et sur l’homme qui venait d’arriver.
- Haraise-sama… - Tu as bien agi. Laisse-moi m’occuper du reste.
C’était une puissante kunoïchi, capable d’apporter encore plus qu’elle ne l’avait déjà fait au Jinsei. Il devait simplement s’assurer que sa folie dépassait ses convictions. C’était chose faite. Il posa son regard sur les Konohajins et sur l’équipe médicale restée en retrait, montant tout à coup la tension et la pression d’un cran.
- Faites passer un message à Konoha et à Hi.
Il leva la main face à lui, annonciateur de mauvais présage.
- Dites-leur que le Jinsei vengera leurs héritiers.
Puis, soudainement, une abominable et sinistre fumée noire prit possession de la forêt, se dirigeant telle une nuée ardente vers les médecins et les Konohajins, détruisant tout sur son passage…
Spoiler:
Potentiellement fini pour moi.
Maryeme se fait stopper et « soumettre » par ce Haraise qui vous envoie cette technique :
Avalanche ardente
Haraise envoie sur une large zone un nuage de vapeur noire rapide infligeant de puissants dégâts à quiconque se trouve pris au piège à l'intérieur.
Rang S - YUGE - Ninjutsu - Offerte
Ils en profitent pour s’en aller. Si questions, n’hésitez pas !
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Kudo Sukunabikona
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Expérience : 1982
MISSION SPECIALE
Tandis que je discutai avec ma mère et que mon cœur saignait milles tourments, j’avais entendu ce que disait le jeune Aburame et je m’étais tourné vers lui, les yeux luisant d’une colère froide. Si on arrive à survivre à l’attaque de ma mère et qu’elle ne le tue pas, c’est moi qui m’en chargerais. Quel genre d’abrutit faisait partie du clan Aburame pour s’amuser à parler ainsi à une femme aussi puissante que Kudo Maryème. C’était soi de la stupidité, soit de la débilité, mais j’aurais une petite conversation avec Miyako, si nous survivions. Ce serait réellement une bêtise qu’il reste parmi les genins, s’il ne change pas de caractère. Il représente exactement ce que les villageois reprochent aux shinobis…
Malgré tout, vu la position qu’avait prise ma mère, je sentais qu’elle se préparait à attaquer et c’est pourquoi, j’allais devoir moi aussi me battre. J’aurais préféré qu’ils ne voient pas encore ce dont j’étais capable, mais on ne peut pas toujours décider de la marche à suivre dans un affrontement. Puis alors que j’avais vu chacune des expressions passer sur le visage de ma mère, j’avais aperçu de la peur, quand une voix d’homme apparut petit à petit. J’avais beau être en colère contre ma mère, puisqu’elle avait rejoint le Jinsei, je n’acceptai pas qu’elle puisse être effrayé à ce point.
Malgré tout, avant d’agir, l’homme nous demanda de faire passer un message à Hi et à Konoha, avant de disparaitre, ne laissant derrière lui qu’un nuage noir s’approchant rapidement de notre position. Je ne connaissais absolument rien à cette technique, mais d’après ce qui se passait sur les arbres que le nuage traversait, si nous nous ne défendions pas, nous allons risquer de très gros problèmes.
Je n’avais pas trente-six solutions et je ne possédais aucune technique de défense à proprement parlé. Activant rapidement mes Mudras, j’avais fini par poser mes mains sur le sol. Mon chakra médical sortit rapidement de mon corps pour venir créer une zone de plusieurs mètres autour de nous. Cette zone engloba les médecins et les ninjas de Konoha, elle devrait nous protéger et limiter certains dégâts, mais je n’avais pas encore terminé. J’avais ensuite quelques secondes après, activé mon boost de résistance pour réussis à résister à l’attaque encore mieux.
« Si vous avez des techniques de défense, c’est le moment où jamais !! »
Après avoir dit cela, j’avais activé à nouveau mes mudras, afin de créer mon fidèle réseau de soin. Rapidement, alors que j’étais à genoux, les mains jointes, j’avais laissé mon chakra rejoindre chacun des sceaux que j’avais apposé discrètement sur chaque personne du voyage. Un réseau de chakra bleu nous relia tous.
Je sentais qu’on allait quand même douiller, malgré le fait qu’on soit assez bien protégé. Mon Aura soignera les blessures que mon réseau ne pourra pas soigner. Malheureusement, cela sera la seule chose que je pourrais faire pour le moment, le nuage n’était plus qu’à quelques mètres de nous maintenant.
« Préparez-vous à l’impact »
Etat de Suku:
Santé : 100% pour le moment (le nuage ne nous a pas encore touché), mais le coeur brisé Chakra : Vous n'avez consommé qu'une petite partie de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 100% et 75%) Technique :
Technique secrète - Cercle Réparateur
Il s'agit d'une technique secrète du clan Kudo. Après avoir concentrer son chakra médical, Suku pose les mains sur le sol créant une zone autour de lui de plusieurs mètres. Toutes personnes pénétrant dans cette zone sont soigner de leurs blessures anecdotique jusqu’à superficielle (entaille peu profonde, bleus... )
Rang B - Ninjutsu - Iroujutsu - Achetée
Le Réseau de soin
En activant son seau de régénération, Suku a la capacité de soigner à distance plusieurs personnes en créant une sorte de réseau de chakra. Pour activé cette technique, il doit apposer son sceau personnel sur la ou les personnes qu'il désire soigner. Il ne peut mettre autant de personne qu'il veut dans son réseau de chakra, mais les soins diminuent avec le nombre. S'il n'y a qu'une personne, il pourrait soigner jusqu'à une blessure grave, mais plus il y a de monde, moins les soins seront efficace.
Rang B - Ninjutsu - Fuinjutsu - Iroujutsu - Effets spéciaux - Cadeau
La Résistance Sacré
Grâce à sa maîtrise du Taïjutsu, Suku peut maintenant augmenter sa résistance, afin de pouvoir encaisser des attaques importantes. Son corps se recouvre d'un chakra de couleur bleue, afin de pouvoir encaisser des dégâts. Plus les dégâts sont importants, plus la résistance sera attaqué et blessera de façon plus grave le Ninja. Etant un Boost, il doit la maintenir active pour pouvoir s'en servir.
Il espérait pouvoir combattre, montrer de quel bois il pouvait se chauffer. Raytoku était un véritable combattant malgré son jeune âge, et il pouvait profiter de sa jouvencelle pour avoir ses adversaires. Il n'avait beau avoir que treize ans, il n'en restait pas moins un fier combattant adepte du corps-à-corps. Ray commençait même à se débrouiller en terme de Ninjutsu, tentant d'accroître ses connaissances, couplés ses techniques Ninjutsu à son Taijutsu.
Un nouvel arrivant. Plus effrayant encore que la première. Il ressentait une certaine appréhension quant à ce qu'il pouvait se passer. Un combat ? Il l'espérait mais l'appréhendait fortement, et ça, ce n'était jamais très très bon. Ca arrivait, vite. Très vite.
Une fumée noire. Une offensive de la part des deux individus. Raytoku ne comptait pas rester de son côté, à ne rien faire. Heureusement, pour parer à cette attaque impressionnante, Ray pouvait compter sur son Ninjutsu. Il l'avait travaillé pour ce genre de moment. Composant son armure tellurique sur l'ensemble de son petit corps, Raytoku put voir arriver à l'attaque de plein fouet sans pour autant en être inquiété.
Tout du moins, l'armure ne tenait pas forcément le choc et s'effritait à mesure que le temps passé. Jusqu'à l'implosion, laissant alors le gamin konohajin sans défense. Tout du moins, à la fin de cette offensive, il n'en récoltait que de petites blessures anodines qui fut vite guéris par le sceau récupérateur du Kudo.
Et, alors que le noir disparaissait, Raytoku remarquait que les deux individus n'étaient plus là.
- On part à l'recherche ? On va les manger tout crus!
Disait-il, convaincu que sa force pouvait être utile mais la traque n'était pas son truc. Il regardait l'Aburame, lui, il était peut-être capable de faire quelque chose avec ses bestioles là
Spoiler:
Désolé pour le retard
Spoiler:
Renforcement Tellurique
En se recouvrant de son affinité Doton, telle une armure tellurique, Raytoku encaisse une attaque puissante ou moins. Raytoku peut conserver cette armure si elle n'est pas détruite en continuant à l'alimenter en chakra.
Rang B - Ninjutsu - PORTES CÉLESTES - Taïjutsu - Dôton - Offerte
Les insectes du clan Aburame n’étaient pas juste de vulgaires insectes se servant d’un hôte… J’étais leurs nids. Un nid bien douillet, qu’ils défendaient face aux menaces de ce genre. Mes abeilles bourdonnaient à l’intérieur de mon corps, sommant de sortir pour me défendre. Si combat il devait y avoir lieu, soit. Nous étions trois, et elle était seule. Jinsei ou non, différence de puissance ou non… Il y avait une limite, pour chaque humain, dans la vitesse d’exécution. Nous avions donc une chance, si nous dépassions sa vitesse d’exécution.
Mais soudain, de l’ombre, surgit un homme. Inquiétant. Un message ? Mauvais. Je composais des mûdras, alors que l’avertissement retentissais. Une brûme noirâtre s’élevant du ciel, attaquant jusqu’aux écorces des arbres. Extrêmement corrosif donc, alors que notre propre Chûnin et chef d’équipe déployait sa propre défense. Comme l’autre Genin.
« Tsss ! »
Je sifflais un mécontentement entre mes lèvres. Nous devions défendre l’équipe médicale, et il n’y avait qu’un sceau qui semblait pensée seulement quelques égratignures. Si l’on prenait cette chose au complet, sceau ou pas, on risquerait d’avoir bobo !
Une série de Mûdras plus tard, je sortais trois colonies de mon corps -le maximum dans ce temps si réduit- avant les positionner autour du groupe de civil et de moi-même. Happant l’air frais une dernière fois, il fallait désormais encaisser l’impact.
Et quel impact.
La brume noire s’éleva, et mes insectes agitèrent leurs ailes, ouvrant grand la bouche pour dévorer un maximum de chakra. Pour le reste, je comptais principalement sur le sceau au sol. Quelques secondes plus tard, la brume se dissipa… Laissant place aux dégâts. Des habits et la peau brulée, mais la plupart de l’impact avait été encaissé, entre les soins et le mur d’abeille. Je rappelais le faible nombre de survivante en une unique sphère d’insecte.
« Rien de grave ? »
Je prenais une profonde inspiration, suivis d’une longue expiration. J’avais consommé pas mal de chakra. Mieux fallait-il faire attention à partir de maintenant. J’inspectais également les lieux aux alentours. Rien. Nada. Ils étaient apparus, puis avait disparût. Et avant que le « chef d’équipe » ne réponde, je reprenais.
« Non. »
Je fixais le Genin.
« Ils sont bien plus fort que nous. La marâtre, passe encore. Mais l’homme est d’un tout autre niveau. Et puis, ils sont partis. »
Je composais quelques mûdras. Bien, le mouchard était en place. Une traque était envisageable… Plus tard.
« Le problème n’est pas la traque en soit… Je peux les traquer, mais cette décision ne nous appartient pas. »
Je fixais notre « chef ».
« Avec votre autorisation, j’aimerais me détacher du groupe. En course Shinobi, je rejoindrais plus vite Konoha. Et plus vite cela sera fait, plus vite nous pourrons organiser la traque du Jinsei. C’est bon pour vous ? »
Grade / Profession : Chûnin - Chef de service des urgences
Kudo Sukunabikona
Rang : A
Kudo Sukunabikona
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Kudo Sukunabikona
Expérience : 1982
MISSION SPECIALE
Alors que je venais de me redresser, les habits légèrement brûlés par la vapeur, j’avais poussé un soupir de fatigue. Mon regard se posa sur mes collègues médecins qui avaient l’air de s’en être plutôt bien sorti. Seuls les vêtements avaient été touchés par la technique qu’avait envoyée l’homme inconnu pour le moment. À voir la puissance de la technique, il devait au même niveau que celui de ma mère, voire peut-être même supérieur à elle. Dans tous les cas, je suis pratiquement sûr que cet homme faisait partie des cadres de l’organisation Jinsei. Il était maintenant tant de rentrer à Konoha, nous avons suffisamment souffert pour cette mission. J’avais une idée et nous allons la faire que cela plaise ou pas.
Alors que j’allais répondre à Raytoku, ce gamin de Natsuki prit la parole ce qui commença à me taper sur les nerfs. Concentrant mon chakra dans mon poing, j’avais donné un puissant coup de poing dans l’un des arbres, celui-ci explosa littéralement, envoyant des éclats à plusieurs dizaines de mètres de l’attaque :
« Maintenant, Natsuki, je vous conseille de vous taire. »
Ma voix avait tonné, tel un coup de tonnerre. Pour la première, depuis longtemps, j’avais fortement haussé le ton, car ce gamin commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Son comportement face à ma mère était totalement inqualifiable et j’étais à deux doigts de lui montrer ce que c’était qu’affronter quelqu’un de beaucoup plus puissant que soi.
« Vous vous comportez comme un gamin stupide, même quand vous avez affaire à une personne bien plus puissante que vous. Je vais vous raconter une petite chose sur ma mère, c’est une experte en IrouJutsu et ses talents sont tels qu’elle maîtrise les techniques interdites du clan Kudo. Elle aurait très facilement pu nous tuer tous, sans aucune exception dans des douleurs si atroce que vous aurez implorée toute votre lignée de t’achever. Si vous ne croyez pas, posez la question au maître Hokage quand nous rentrerons au village. »
Ma voix était glaciale et hargneuse, je voulais qu’il comprenne la stupidité qu’il avait faite. C’était réellement de la folie de se comporter ainsi et j’en parlerai avec Miyako-Sensei à notre retour à Konoha, on verra si elle peut lui mettre du plomb dans la cervelle. Ma colère avait même surpris mon confrère du complexe, car très peu de gens m’avait vu dans un état de colère aussi impressionnant.
« Raytoku, concernant la traque, je vais dire non. Nous avons affaire à deux personnes de rang S et nous nous ferions tuer sans avoir pu ne serait-ce que les égratigné. »
J’avais parlé avec une voix plutôt calme à Raytoku, malgré toute la colère qui m’avait pris au niveau des tripes. Puis j’avais repris la parole, avant de dire d’une voix calme et sans appel.
« Notre mission n’est pas terminée et comme je doute qu’on ne risque pas de nous faire à nouveau agressées par les deux personnes du Jinsei. Les médecins étudieront l’eau et essaieront de régler le problème. Une fois fait, nous rentrerons pour Konoha. Rentrer immédiatement, ne servirait absolument à rien. Ils sont maintenant partis et je doute que des rangs S se laissent abusés par des techniques aussi simples, donc il est très peu probable que le village puisse les repérer. »
Puis me tournant rapidement vers les médecins, je les avais regardés avec un grand sourire, avec beaucoup de calme :
« Je vous laisse examiner l’eau et si je peux vous donner un petit conseil, commencez par repérer les problèmes liés au chakra. Comme c’est ma mère qui a causé cette épidémie, elle a dû rester dans le même niveau. »
Inclinant la tête en direction du médecin, je les avais laissés travailler en tentant de me calmer les nerfs pour éviter de partir en chasse, afin de stopper ma mère une bonne fois pour toutes. Pendant que je méditais, j’avais laissé les deux genins faire ce qu’ils voulaient. Une fois que les médecins auraient terminé et trouvé la maladie ainsi que le remède, nous pourrions rentrer à Konoha, après avoir confié les remèdes à l’équipe médicale de la clinique que nous avions vu tout à l’heure.