Vous avez été chargés par la Kazekage de vous rendre à Junapura afin d'y rencontrer Sayora, le chef du groupe criminel le plus important dans cette petite ville. Une fois sur place, vous devrez convaincre le vieil homme de signer le contrat oral qu'il a passé avec la Kazekage. Il se peut qu'il demande quelque chose en échange, ainsi le village vous a confié vingt-mille Ryos afin de faciliter l'échange.
Même si les hommes de Sayora ne s'en prendront pas à vous, Junapura reste une ville dangereuse où tous ne veulent pas que du bien aux Sunajin.
Précisions :
Cette mission requiert la présence d'un chûnin au minimum, et d'un minimum de deux Sunajins,
Une équipe de trois Sunajin maximum pourra être formée pour l'occasion,
Disposer d'une ft avec des techniques validées est indispensable,
Les conséquences de cette mission peuvent être diverses
Le délai de réponse est fixé à 48h
Tâches de la mission
L'ordre de mission avait été délivré à chacun de ceux sélectionnés pour l'accomplir peu après l'annonce des promotions. L'un des membres de cette équipe devait avoir compris ce qu'elle signifiait...
Avant le départ de l'équipe pour Junapura, la Kazekage avait fait venir le capitaine désigné en la personne de Suagawara Akihiko, aussi ninja de l'IKAT.
-Je te confie ces Ryos, que tu confieras à Hizori Mayuri, il en a la garde. Et... Garde un œil sur lui, et s'il pose problème... eh bien, règle-le. Tu as toute autorité. Avait-elle simplement dit. J'espère que tout se passera bien, souhaite bon courage à tes équipiers de ma part. Lui affirma-t-elle avant de le laisser retourner à ses occupations, ou ses devoirs, plutôt.
Enfin, le jour du départ arriva... Les trois Sunajins n'avaient qu'une direction à prendre. Qui sait comment se passerait leur visite au Village des Criminels.
Le tout jeune grade fut convoqué dans le bureau de l’Ombre Sunajin, s’y rendant, Akihiko se demandait si cela avait un rapport avec le fait qu’il était désormais un membre de la fameuse Unité de l’IKAT. A dire vrai, il ne savait pas quoi s’attendre en ayant rejoint ce groupe d’espionnage, recherche et de traque. Peut-être bien que c’était la ce qu’il lui fallait pour mettre d’autres cordes à son arc.
Lui qui n’avait jamais été doué pour le combat rapproché, il ne l’était pas plus dans l’espionnage et la traque. Ses capacités sensorielles étaient assez réduites, laissant cela à sa jumelle ou bien à Chikkou. Les deux avaient également rejoint l’Ippanjouhou Kainyuu Arika Tubatsubai. Il allait faire ce qu’il pouvait étant donné le seul domaine où il pouvait faire quelque chose : le domaine de l’Intervention.
- Bien compris.
Dit-il alors que la Tegami lui remit les ryos destinés à Sayora, qu’il avait déjà évidemment rencontré. Il n’était pas là pour poser des questions, comptait simplement faire ce qu’il lui était demandé. Il nota également les indications concernant l’Hizori, hochant juste la tête puis repartant vaquer à ses occupations.
Le lendemain, à l’aube, le Sugawara avait préparé des affaires et se dirigea vers les portes du village. Il regarda ses partenaires : Hizori Mayuri et Tenma Hayate. Les deux avaient participé au tournoi de chunin à Konoha, mais que le deuxième avait reçu une promotion.
- Bien. Mayuri, tiens , tu en as la responsabilité. Mettons-nous en route. Restez prudents, même si nous sommes attendus, je doute que l’on soit bien accueilli.
Après tout, Junapura était une ville de criminel et eux, étaient des shinobis. Tout pouvait être différents de ce qu’ils avaient déjà vus, mais Akihiko venait du désert et il n’était pas prêt d’être surpris. Ou alors, il n’en montrerait rien.
Rajustant sa veste de chunin par-dessus sa tenue habituelle noire, il prenait les devants de la marche.
Ce matin-là, le roux s’était réveillé très tôt. Si bien, qu’il s’était installé sur le toit de son appartement pour profiter de l’air frais du matin et des premiers rayons que le soleil offrirait à ce nouveau jour. Bien entendu, la lettre reçue un peu plus tôt n’était pas bien loin, il l’avait lue et relue, encore et encore. Hina, chef de clan ou non, venait de se créer un rival pour ne pas dire un ennemi. L’arrêter dans ses ambitions ou lui souligner qu’il n’était pas prêt allait encore quand il s’agissait du poste de chef de clan, mais le freiner dans sa conquête militaire était tout autre à ses yeux. En acceptât se bandeau qui pendait à sa ceinture, il avait accepté et décidé de dévouer sa vie au village. Accepté de commencer en bas de l’échelle, mais se faire refuser une promotion par crainte de le voir se rapprocher d’elle…
Soupirant, il n’eut d’autre choix que de ravaler sa rage et de partir s’équiper pour la mission qui déciderait ou non de son avenir. Injustice à ses yeux, celle-ci ne le motivait pas à leur prouver qu’il en soit capable. Alors que son vieil ami, même s’il le respectait, avait la pire attitude face à l’organisation ninja qu’il eut rencontrée, soit promus après un abandon, il ne comprenait pas, plus ou n’avais jamais eu la mentalité pour être un ninja. Il serrait le poing jusqu’à s’en ouvrir la paume. Bien, il leur montrerait, une épreuve de plus ou de moins n’était rien pour un ancien militaire comme lui.
Posant cette paume sanglante sur le sol, le balafré invoqua Seth. Un nuage de fumée laissa apparaitre le chat au pelage d’ébène, pour finalement lui donner les indications et lui expliquer la gravité, sans omettre l’importance de cette mission à ses yeux.
Gloussant d’un rire démoniaque, le fauve acquiesça et compris que l’avenir de son maitre se jouerait à Junapura…
Une fois son bagage équiper, l’Hizori se mit en direction des portes du village où l’attendait son supérieur du jour, ordonnant au chat de rester à bonne distance. Avec ses pattes, il pourrait les suivre et rester dans l’ombre tout en apportant une certaine protection au trio.
Une fois sur place, le jeune Sugawara et leur coéquipier Hayate étaient à l’heure. Savoir le cendré dans son équipe lui apportait un certain réconfort pour l’avoir déjà vue à l’œuvre, il était d’ailleurs celui qui avait vaincu son cousin, lui méritant son titre de Chunin et confirmait que cette mission ne serait pas de tout repos, car les trois hommes avaient tous une certaine notoriété, ou pas. Finit-il par penser en dévisageant Akihiko qui ne perdit pas une seconde pour donner ses ordres sans même se présenter.
- Bien. Mayuri, tiens, tu en as la responsabilité. Mettons-nous en route. Restez prudents, même si nous sommes attendus, je doute que l’on soit bien accueilli.
- Bien compris.
La valise de vingt-mille Ryos acquise, le balafré fit un signe de tête pour démontrer qu’il était prêt. Il avait compris que cette malle ne lui avait probablement pas été confiée pour rien, il était désormais la cible à abattre, ou protégé, tout dépendait du point de vue.
Son ombrelle sur une épaule, la valise dans une main, le roux bondit pour suivre le chef d’équipe et partir pour leur mission.
HRP:
Je n'ai pas acces à ma FT sur mon Ordi au travail. Seth est une invoc rang C et possède des coussinets qui éliminent le son de ses pas. Il est environ gros comme un tigre.
Comme prévu, quelques jours seulement après sa promotion, une nouvelle missive parvint jusqu’aux appartements du manieur de cendre. Pendant quelques secondes, son regard s’était plongé dans celui de cet oiseau qui ne cessait de remplir son devoir. La bête attendait patiemment, observait l’originaire de Shimo, tandis que ce dernier venait d’être arraché à ses pensées et à l’élaboration de la route que son nouveau grade lui permettait de prendre. Hayate n’avait même pas besoin de dérouler le parchemin. Il savait déjà ce qu’il contenait. Sans l’ombre d’un doute, cela devait être une nouvelle convocation, le sommant de se rendre au sein de l’illustre Palais du Kazekage afin d’y recevoir les ordres de missions qu’on avait promis à chacun de ces shinobis accédant au grade de Chuunin. Des missions qui portaient en elles la promesse d’aventures périlleuses pendant lesquelles chacun des participants devrait mettre en lumière ce pourquoi ils furent récompensés.
Pour certains, cela était une question de loyauté. Une croyance si profonde en ce que représentait Suna et plus amplement les villages ninjas dans cette nouvelle ère, qui s’écrivait déjà avec la plume d’une imminente bataille contre les élans destructeurs des défenseurs de l’humanité, le Jinsei ! Pour d’autres, ce n’était qu’un devoir de discipline à remplir dans la vie qu’ils avaient mené de choisir. Défendant des causes qui allaient au-delà du souhait que représentait le village caché du Sable. Puis, il y avait ceux pour qui tout cela n’était qu’un mensonge. Qu’un moyen pour accomplir des desseins personnels. Tenma Hayate s’inscrivait dans cette lignée. S’inventant une histoire qu’ils devraient une nouvelle fois défendre face à un shinobi dont il n’avait encore jamais fait la rencontre, mais dont le nom lui semblait étrangement familier, et qui serait le chef de leur escouade. Un certain Sugawara Akihiko. D’ailleurs, il y en avait même un autre qu’il connaissait déjà et qui avait provoqué bien des remous parmi les rangs Sunajin, surtout au sein de son propre clan. Hizori Mayuri.
Ce fier manipulateur du sable, descendant de ce clan qui aurait dompté le désert et le premier Bijuu, si l’on en croyait la légende et les convictions de ce chercheur que le Nagakura eut l’occasion de côtoyer et protéger lors d’une mission. Leurs chemins s’étaient déjà croisés. Une rencontre qui avait trouvé sa place au cœur d’un champ de bataille dont les habitants du village ensablé ne surent jamais rien, alors qu’à leurs portes s’était présenté un marionnettiste traître à la nation. Tout deux savaient donc de quoi l’autre était capable. Plus encore après s’être illustré au second tour de l’examen Chuunin. L’un en se défaisant de l’opposition Konohajin, l’autre en vainquant de la manière la plus brutale qu’il put l’un des cousins de Mayuri, voulant prouver que sa vision destructrice et vengeresse était la plus forte ! Un certain Hizori Rin. Malgré les marques de son succès, son comparse ne fut pas récompensé de sa réussite et restait étrangement au grade inférieur...
Ainsi, le seul Genin de l’équipe fut le premier à se trouver au-devant des portes du villages, avant de finalement être rejoint par l’originaire de Shimo, qui se contenta de le saluer simplement alors que le troisième larron de la bande lui emboîtait le pas. Enfin, Hayate pouvait plonger ses yeux vermillon dans ceux de Sugawara Akihiko, tentant de le jauger et se demandant bien ce qu’un shinobi de l’IKAT, une unité spéciale crée récemment par Suna, savait sur son cas. Une lumière s’illumina rapidement dans son esprit. Il portait le même nom que la jeune kunoichi qui s’était chargé de lui faire passer un interrogatoire lors de son arrivée dans la cité ensablée ! Alors que le chef d’équipe lui tournait le dos, se mettant déjà en route après avoir confié au ninja, sur qui tous les yeux les plus méfiants étaient tournés, une valise d’argent, un rictus malicieux se dessina sur les lèvres du Tenma. Il fallait rester prudent et continuer d’agir en adéquation avec ce qu’il put raconter aux autorités Sunajin. S’il y avait bien un ninja qui dut avoir accès à ses informations, c’était bien Akihiko ! Le cycle du mensonge et des postures continuaient donc pour Hayate...
Bref, tous les trois étaient prêts à démarrer cette aventure, avec une direction bien précise en tête. La ville des bandits, Junapura !
La région paisible qui séparait les trois ninjas de leur destination leur offrit un voyage pour le moins agréable. Ce fut à la fin de la journée que l'équipe chargée de cette mission particulière atteignit le village, ou la ville dénommé "Junapura". Un grand hameau constitué majoritairement de bâtiments vieillissants ne dépassant pas les trois étages.
De loin, ils surplombaient la ville paraissant aussi normale que n'importe quelle autre. Le soleil se couchant, les premières lueurs derrières les vitres ovales et dans les rues illuminèrent lentement mais sûrement la cité.
A son "entrée", une simple route mal entretenue qui faisait sûrement office d'artère principale, il n'y avait ni garde ni personne pour les accueillir, ou les arrêter. Les arrivées dans cette ville étaient souvent très calmes et ne laissaient jamais présager ce qu'il s'y passait si ce n'étaient les rumeurs courant à son sujet.
Mais avançant, sans doute avec prudence, les trois hommes purent constater de l'animation qui y régnait. Cris en tout genre, traces de bagarre, ivrogne gourde à la main allongé sur le bord de ce qui devait être un "trottoir" et même un cadavre, à priori, au coin d'une rue... Et plus ils avançaient, et plus l'ambiance gagnait en tension. Quelques regards d'ailleurs d'hommes ou de femmes peu recommandables les toisèrent.
Par miracle sûrement, là encore, ils n'eurent pas à défendre leur trésor et, le bâtiment où résidait celui qu'ils étaient venus voir se profila, plus loin. De trois étages, le petit immeuble aux façades décrépies et pour la plupart lézardées les attendait. Devant la porte rouge aussi délabrée que le reste, un homme attendait, les regardait, de loin.
Il s'était approché en faisant signe de la main.
"Hé vous trois ! Vous êtes les Sunajins ? Si c'est le cas alors Sayuri vous attend, magnez vous ! Dernier étage, la porte rouge ! Mais le chat, il reste dehors."
Il leur faisait signe de le suivre, sans vraiment attendre qu'ils répondent. Il était sûr que c'étaient eux. Et eux étaient sûrs d'être au bon endroit, normalement. Lorsqu'ils pénétreraient ce bâtiment après s'être décidés sur la marche à suivre; ils se rendraient compte que son intérieur était à l'exact opposé de l'extérieur. Suintant la richesse et le pouvoir, bien que lugubre.
Spoiler:
Vous arrivez à Junapura sans encombre. Un homme vous interpelle. Vous avez plusieurs choix : Entrer dans le batiment, Rester ensemble/vous séparer etc Enfin, à vous de voir ce que vous voulez faire ! (ce n'est pas exhaustif)
Ps : l'identité des IKAT n'est pas connue, sauf si un IKAT révèle la sienne, ou que l'information est obtenue par un autre biais.
Le trajet qui les mena jusqu'à Junapura fut dès plus calme, mais ce n'était pas pour déplaire au jeune chûnin de l'IKAT. En effet, il était habituel de ne pas le voir parler pour "rien" dire d'intéressant. Il fallait le connaître, certains s'y étaient accommodés, d'autres un peu moins. Akihiko ne comptait pas changer pour le bien des personnes qui l'entouraient, c'était d'ailleurs pour cette même raison qu'il ne se voyait pas prendre en charge une équipe de genin.
Que pourrait-il leur apprendre ? A quoi servirait-il réellement ? Nul doute que le Sugawara avait bien d'autres chats à fouetter. Ils arrivèrent enfin dans la ville des criminels, mais rien ne laissait à penser qu'il s'agissait d'une telle ville. A dire vrai, Junapura ressemblait fortement aux autres villes qu'il avait pu visiter si ce n'était qu'ici, tout semblait vieillissant et délabré.
Quoiqu'il en était, le Nécromancien était là pour une mission, il comptait bien l'accomplir.
- Restez sur vos gardes, nous ne sommes à l'abri de rien.
Regardant sa carte, il suivit ainsi un chemin bien précis qui les mena jusqu'à une bâtisse, qui ne laissait donc présager aucun doute dans l'esprit du chûnin. Le bâtiment était celui qui était face à eux, plus alors qu'ils avançaient.
Un bâtiment tout aussi délabré que les autres, si ce n'était un homme qui les attendait devant la porte pourpre. L'homme ne se présenta pas, mais présumait qu'il s'agissait du trio sunajin, Sayuri les attendait, au dernier étage, la porte aussi rouge que celle de l'entrée.
- Entendu. On y va.
Un regard à Mayuri, espérant qu'il comprenne qu'il ne pouvait pas forcément négocier, le sunajin pénétra dans le bâtiment et constata l'intérieur. Tout y était bien différent, bien plus propre et joli que l'extérieur.
Restant sur ses gardes, le Blasphémateur monta les escaliers tout en regardant autour de lui pour se trouver devant la porte rouge du dernier étage.
- Mayuri, tu as toujours l'argent ?
Attendant une réponse de sa part, il finit par toquer à la porte.
Spoiler:
Le groupe reste soudé et sont présentement devant la porte du dernier étage.
Junapura sembla au premier abord être une ville de racaille. Ici, les crimes et tout ce qui pouvait englober l’alter ego de l’ordre ne semblaient pas faire long feu. Cadavre, manque de fond pour les rénovations et il continuait d’énumérer les aspects de la ville dans sa tête quand le leader leur dit de rester sur leur garde. Mayuri appréciait un Shinobi capable de garder sa langue, mais pourquoi se sentait-il obliger de leur dire qu’il n’était à l’abri de rien ? C’était assez évident. Le roux venait à se demander si ce n’était pas son passé militaire qui lui faisait s’imaginer des choses, il avait l’impression d’être traité comme un enfant.
Bref, le trio accompagné de Seth désormais avec eux suivant l’arrivé en ville, se retrouva devant le lieu de rendez-vous ou le balafré toujours en possession de la mallette ce permis de tourner le dos à son chef d’équipe pour regarder aux alentours. Décidément, cette ville n’avait rien à envier.
Comme on le lui demanda, Seth dut rester à l’extérieur, d’un signe de la main, son maitre lui ordonna d’obéir et celui-ci bondit rapidement se tapir dans l’ombre. Il connaissait ce genre de situation et resterait dans les parages au cas où. Il n’était pas temps d’avoir un impact négatif aux yeux de ses criminels et malgré le regard d’Akihiko, le roux lui répondit d’un clin d’œil. Il n’était pas né de la dernière pluie et lui montrerait qu’il était capable d’effectuer cette mission.
Une fois entrée, la réalité vint choquer le trio, la richesse des lieux ne pouvait que confirmer la corruption de la place et le déséquilibre dans le pouvoir, ce qui poussa le roux à se questionner. Voulaient-ils vraiment faire affaire avec ce type de criminel ? Malheureusement la réponse n’était pas sienne, il devait écouter, son grade était en jeu.
- Mayuri, tu as toujours l'argent ?
-Oui. Dit-il en raffermissant sa poigne sur l’objet.
Pas besoin d’en dire plus. Il était temps d’entrer et de rencontrer ce fameux Sayuri. N’empêche, la tension semblait monter d’un rang, Mayuri savait son équipe prête et compétente, mais nul doute qu’ils devaient s’imaginer le pire, car les chances que tout ce passe sans accroc était très mince et même un imbécile heureux l’aurait compris.
HRP:
Seth reste dans les alentours. Il cherchera un bâtiment avoisinant lui permettant de trouver un point de vue, gardant ses oreilles bien tendues ou avec l'intention de percevoir tout changement, approche d'ennemi aux alentours pour prévenir son maitre.
Mayuri garde l’argent proche et reste sur ses gardes, prêt à se défendre au cas où.
Il suit les directives de Akihiko et entrera dans la pièce avec lui.
Après ces brèves présentations, le trio avait finalement quitté le village ensablé de Suna et s’était livré, comme d’innombrables personnes à travers Kaze, au supplice du désert. Hayate peut-être plus que les autres d’ailleurs ? Lui qui n’était arrivé il y a seulement deux saisons était à coup sûr le moins habitué à parcourir cet interminable paysage de dunes, quand bien même il eut l’occasion de faire quelques missions qui le familiarisèrent avec cette contrée. Heureusement, ses expériences du passé lui avaient déjà donné l’occasion de parcourir ces terres et de nombreuses autres, jusqu’à ce que ce voyage fut brutalement arrêté lorsqu’il vint se confronter au courroux du Daimyô de Nami. À l’époque, le Nagakura n’avait pas du tout la même attitude et se trouvait dans bien plus de situations où il devait user de son habilité de parole, aujourd’hui bien plus concis. Au moins, il n'en avait pas vraiment besoin pour cette mission, tant ses partenaires ne semblaient pas être les plus bavards du village, démontrant tout le sérieux que l’on attendait de shinobis récemment promu Chuunin ou qui bataillait pour obtenir ce précieux grade.
Ainsi, l’authentique traversée du désert se passa sans encombre et, très vite, le fameux village des bandits se dressa devant leurs yeux, Junapura ! Contrairement à ce à quoi le manieur de cendres pouvait s’attendre, il n’y eut pas de comité d’accueil pour des shinobis qui ne seraient certainement pas le bienvenu, ni même un semblant de vie ! Dans cette route, qui n’en était pas vraiment, servant d’artère principale à la ville fantôme, il n’y eut qu’un semblant d’âme errante ici et là. Ce fut parfois un corps vagabondant sans but, l’esprit trop submergé par quelques sombres présages qu’un trop-plein d’alcool laissait cette pauvre âme entrevoir. Parfois, cette même âme avait déjà quitté son corps, comme en témoignait ce cadavre au coin d’une sombre ruelle, dont les yeux vermillons d’Hayate ne pouvaient que voir les pieds dépasser, avant que le corps ne se fasse traîner hors de son champ de vision par quelque chose d’inconnu. Les auteurs du crime peut-être ? Ou bien des chiens errants ayant enfin trouvé de quoi se repaître. De toute façon, fourrer son nez dans des affaires imprévues n’était pas souhaitable, le trio se trouvait presque en territoire ennemi...
Il fallut avancer plus profondément dans la ville bandit pour y trouver un peu plus d’animation. En effet, plus ils avançaient, plus les bruits de bagarre et les voix s’élevaient, se faisaient de plus en plus présente et révélaient ce que finalement Hayate attendait d’un endroit gangréné par le banditisme et les pulsions criminels ! Toujours plus d’alcool, toujours plus de bagarre, quelques fois encore des cadavres jonchant le sol à l’abri des regards. Le sombre regard du Nagakura parcourait les lieux. Tentait de jauger la dangerosité de l’endroit et de capter ne serait-ce qu’une seule personne qui oserait porter ses yeux sur eux ou ce qu’ils devaient défendre. Fort heureusement, là encore, les problèmes qui pouvaient attendre l’escouade Sunajin ne survinrent pas et la mallette remplie d’argent demeurait encore sous la solide poigne du Hizori. Dès lors, après quelques minutes de marche, le bâtiment qu’ils recherchaient se dressa devant eux et un homme les attendait.
Pouvaient-ils être certain que c’était le bon endroit ? Que la personne qui les accueillait n’était pas un imposteur ? Seule la certitude de ce nouvel interlocuteur, qui semblait bel et bien attendre l’équipe de shinobis, venait les rassurer. Ils furent donc invités à pénétrer le bâtiment, à l’exception de l’invocation de Mayuri, et se rendre au dernier étage où devait les attendre ce fameux chef des bandits mentionné dans l’ordre de mission. Leurs possibilités semblaient réduites et rester groupé se révélait finalement être la seule solution que le trio put adopter, quand bien même un sentiment de suspicion apparaissait dans l’esprit d’Hayate. Pourquoi empêcher Seth de venir dans l’immeuble ? Simplement pour ne pas tâcher la décoration luxueuse qu’était capable de se payer ce « Sayora » et que découvrait l’originaire de Shimo en même temps que ses camarades ? Ou bien était-ce autre chose de bien plus insidieux que préparait le chef bandit ?
Quel que soit le cas, Hayate ne pouvait se permettre d’offrir à son équipe une quelconque garantie en utilisant, par exemple, une technique de sensorialité qui viendrait tapisser le sol de cendre pour y détecter le moindre regroupement suspect. Il n’avait déjà pas voulu du Kuchiyose de Mayuri, alors recouvrir l’endroit de cendre pouvait être d’avantage vu comme une menace ! Pour l’heure, ils n’avaient d’autre choix que de jouer de sa chance et espérer que la négociation se passe pour le mieux...
Résumé:
=> Hayate reste méfiant, sur ses gardes, mais suit la meute au sein du bâtiment.
Dans l'immeuble, nombreux furent les regards à se poser sur les trois ninjas alors qu'ils gravirent les étages un à un, jusqu'au dernier. Il était difficile de dire si on les toisait car ils venaient de Suna, ou si une autre raison animait ces regards; mais peu importait. Dans cette étrange atmosphère, cernés de criminels bien que passifs, l'équipe arriva devant la porte rouge. Après quelques coups contre cette dernière, ils purent entendre une voix, celle d'un homme, grave et elle s'ouvrit; laissant place à une grande pièce bien plus sobre que le reste du décor qu'avaient pu voir les Sunajin.
A l'intérieur, un homme, et une femme. Celle-ci avait été aperçue à Suna durant "l'exercice", et avait même eu le droit à un séjour à l'hôpital du village, la Serre. Quant à l'homme, il ne s'agissait ni plus ni moins que de Sayora. Celui qui animait cette mission. Plutôt grand, de larges épaules et une chevelures argentées; il était assis dans un fauteuil. De la main il invita les trois shinobi à entrer et s'installer.
"Ah ! Cette fois c'est pas votre cheffe qui vient ? Bwah, pourquoi vous êtes là, aujourd'hui ?"
Son ton un peu bourru n'exprimait sa plus franche sympathie pour ces trois là, néanmoins il ne semblait pas non plus être agressif. Derrière, la jeune femme au visage pâle, vêtue d'une tenue typiquement "nomade"; ferma la porte.
"Mon abruti de portier vous a déjà bien indiqué le chemin, c'est un bon début. Oh ! ça va au fait ? Bien remis de votre petit entraînement avec mes hommes, à Suna ?"
Il rigola et fit signe à la jeune femme. Celle-ci n'eut besoin d'aucunes consignes pour comprendre ce qu'il voulait. Sur un plateau qu'elle déposa sur la table séparant le "vieil" homme de ses convives, elle avait apporté plusieurs verres déjà amplis d'un liquide ambré. Enfin, elle s'installa sur une chaise derrière Sayora, croisant les jambres; et croisant les bras sous sa poitrine, les scrutant silencieusement.
Les alliances se faisaient là où elles pouvaient se faire, peu importait qui était l'autre partenaire, l'alliance devait apporter dans les deux sens. Lors de l'exercice général, ce fut le cas entre les criminels de Junapura et les shinobis sunajins de Suna. Les précieux alliés, tout portait à croire qu'il s'agissait d'une alliance qui durerait dans le temps. Akihiko était là pour sceller un partenariat important. Peut-être que les impressions et avis d'habitants pouvaient être important, il n'en était pas moins que la Kazekage savait ce qu'elle faisait.
Faisant parti de l'équipe X, Hazure avait démontré un savoir-faire hors pair et le Sugawara n'était pas prêt à remettre en cause son engagement au sein de Sunagakure no sato. Ils rentrèrent alors dans l'immeuble, suivant l'homme jusqu'à arriver au dernier étage, devant la porte rouge. L'Hizori possédait toujours l'argent sur lui, tout se déroulait comme cela avait été prévu.
Un piège ? Un danger ? Le Blasphémateur ne savait pas réellement à quoi s'attendre en pénétrant dans la pièce, mais il le fallait. A trois, ils étaient forts. Akihiko l'était déjà, il pouvait compter sur ses morts. Ses chers partenaires.
Pénétrant dans la pièce, Akihiko y découvrit une femme ainsi qu'un homme. Il connaissait les deux, les avait déjà vu. Sayora dans le bureau du Kazekage, cette femme à la Serre lors d'un passage éclair. Il ne s'agissait pas d'imposteur, mais un Henge pouvait aussi faire l'affaire. Le Sugawara n'était pas un adepte de la Sensorialité pour déceler ce genre de stratagème.
- Des affaires plus urgentes ont besoin d'elle, je suis son porte-parole pour l'heure. Sugawara Akihiko, nous nous sommes déjà vus dans le bureau de l'Ombre. Nous sommes venus sceller le contrat fait entre vous et Hazure-sama.
Il parlait franchement, il était déjà au courant après tout. Le criminel demandait s'ils allaient bien, remis du petit exercice à Suna, tandis que la femme déposait sur la table entre le trio sunajin et le duo criminel un plateau avec des verres déjà remplis.
Akihiko jeta son regard unique sur le plateau avant de relever la tête vers Sayora.
- Comme vous le voyez, vos amis ont eu plus de mal à se remettre que nous.
La parlotte, ce n'était pas la spécialité du Blasphémateur.
Stoïque et droit comme un mat, le grand roux se tenait de marbre derrière son chef d’équipe avec son masque remonté jusque sous ses yeux. Son regard alternait entre les divers centres d’attention, l’assistante, les verres et même le chef de ses bandits, mais les yeux du balafré toisaient au final bien plus le borgne, à quoi jouait-il? Celui-ci semblait prêt à jouer avec le feu et il n’aimait pas la tournure que pouvaient prendre les évènements. Certes, ils avaient dominé lors de la fausse attaque, mais est-ce que ceux-ci, en plus d’avoir été en nombre inférieur, n’avaient pas été utiliser pour organier les ninjas fraichement promus ? Ce n’était pas un exploit, les jeunes qui s’étaient attaqués au bandit n’étaient pas loin du même statut, car le village n’était que fraichement revenu à la vie.
D’une main chaleureuse, le roux toucha l’épaule de son chef pour s’avancer, comme pour prendre appui, le prévenir et ainsi s’assurer d’obtenir le silence.
-Comme Akihiko semble le résumer brièvement, le tout s’est conclu assez vite, mais pas sans éclat. Je suis Hizori Mayuri.
Dit-il en s’inclinant respectueusement.
-J’étais moi-même assez bien situé lors de cet exercice et je vous confirme que si vous hommes n’avaient pas montré autant d’originalité, nous ne serions peut-être pas ici aujourd’hui, mais que se soit au travers de mes yeux de militaire ou ceux de notre village, nous reconnaissons tous qu’une alliance avec vous ne sera pas négligeable pour l’avenir commun de nos deux groupes.
Terminant son introduction, le balafré espérait avoir calmé le jeu au minimum. L’important était de signer l’accord et non d’entrer dans une joute verbale à savoir qui avait la force militaire la plus importante. Après tout, les Sunajins n’avaient pas vu l’ampleur que représentait réellement leurs peut-être, nouveaux alliés.
Reculant d’un pas pour revenir à sa place, le balafré reprit le silence.
Ainsi, Hayate et ses comparses montèrent les étages de la bâtisse aux intérieurs luxueux, marchant à travers les différentes pièces et gravissant les marches sous de nombreux regards dont il était difficile de déterminer les intentions. L’atmosphère était étrange et le Sunajin était pour le moment incapable de savoir si ceux qui l’entouraient, souvent dépeint comme des criminels par nature comme l’on attendait d’une ville de bandits comme Junapura, lui étaient hostile ou simplement intrigué par leur venue. Un sentiment qu’il semblait partager également, cherchant depuis son arrivée au sein de ce village à comprendre la nature de la relation qu’entretenait ceux qu’il devait prétendument servir jusqu’à la mort et cette ville à l’écart de toutes les règles du pays et de l’ordre que cette ère shinobi cherchait à imposer. Mais pour l’heure, il n’en avait pas encore trouvé les réponses et ne pouvait même pas se permettre un quelconque moment pour s’interroger d’avantage, alors que la porte rouge derrière laquelle se trouvait ce fameux Sayora apparaissait devant eux.
Fermant la marche, laissant son camarade Hizori être au milieu avec la précieuse mallette comme une tactique qui permettrait de mieux le protéger, le Nagakura attendit que la porte s’ouvre. Il profita de ce petit instant pour tourner la tête et poser le regard sur ses arrières qu’il devait constamment surveiller depuis leur entrée à Junapura ! Finalement, il ne suffit que de quelques coups, puis quelques secondes, alors qu’ils pouvaient entendre les bruits de pas d’un individu s’avancer jusqu’à cet obstacle conventionnel, pour que leur avancée soit permise et que commence l’étape la plus importante de leur voyage. Étrangement, le décor au sein de ce bureau était bien plus sobre que l’aspect luxueux, voir extravagant, des étages inférieurs ! Peut-être ne fallait-il pas qu’elle dénote trop, au risque de supplanter l’attention des invités par rapport à celui qui attirait les regards des trois Sunajins à cet instant et qui n’était autre que la personne mentionnée dans l’ordre qui leur fut donné. L’un des hommes les plus influents de la ville. Le chef de l’un des groupes criminels les plus dangereux. Sayora !
Comme l’on pouvait probablement s’y attendre, du pouvoir dont il pouvait jouir découlait de l’arrogance. Et de cette arrogance se trahissait une grande confiance en soi. Au moins, il ne semblait pas vouloir accueillir les Sunajins autrement que comme des intermédiaires vers qui son intérêt se tournait réellement. En effet, l’escouade que composait ce trio n’était que des représentants de leur village et celui qui dirigeait cette petite troupe, Sugawara Akihiko, se transformait alors en porte-parole pour la Kazekage. Au moins, la remarque suivante du chef bandit et les réponses de ses deux camarades lui permirent de se replonger dans sa réflexion précédente. À l’heure où tout le Yuukan cherchait à se débarrasser du fléau qu’était le banditisme, à bâtir une nouvelle ère où les shinobis représentaient l’ordre et dans laquelle ils devaient regagner la confiance des civils, pourquoi diable est-ce que Suna choisissait une alliance avec les représentants de Junapura ? Était-ce un aveu de faiblesse concernant le rapport de force que ces deux entités auraient ? Ne serait-il pas préférable de mobiliser les forces du village pour éradiquer la vermine ? Hayate se le demandait bien... D’autant plus avec la présence, bien qu’enfoui dans les ténèbres du mystère, de ces prétendus défenseurs de l’humanité. Le Jinsei.
Attention, l’originaire de Shimo ne devait pas laisser dans ses yeux, qui toisaient Sayora malgré tout, ses profondes convictions. Bien sûr, toute son attention et ses motivations se tournaient réellement de l’autre côté du pays, au-delà de la mer, au sein du château dans lequel se plaisait le bourreau de sa famille. Seulement, les principes et préceptes de son clan vivaient encore à travers lui et le sang qui coulait dans ses veines le poussaient à croire que le Yuukan se porterait mieux sans ces criminels. Alors, il se saisit du verre qui lui était proposé et regarda avec attention la couleur ambré du liquide à l’intérieur. Bien sûr, l’idée d’un piège était toujours une possibilité bien présente dans l’esprit du Genin vainqueur à l’examen Chuunin et il se doutait que cela fût aussi le cas de ses camarades qui n’osaient pas goûter à la boisson. Là encore, il cherchait à se montrer plus malin que les autres et n’attirer aucun soupçon sur sa personne. Alors, écoutant toujours avec un semblant d’attention la conversation, il approcha son verre de sa bouche, sans jamais quitter Sayora des yeux. Lorsqu’il le put, il commença à sentir l’odeur qui se dégageait du liquide. Espérant desceller une quelconque substance suspicieuse...
« Puis à l’heure où un nouvel ennemi surgit, il ne serait pas imprudent que nous nous aidions. Si pour le moment, les villages ninjas sont la cible privilégiée, rien ne dit que leurs intentions de défendre l’humanité ne se tourneront pas également vers vous et les... Activités du Junapura. » Enchaîna-t-il après les paroles de Mayuri.
Il avait finalement ôté le verre du devant de ses lèvres, alors que la quantité de liquide était resté intacte du fait de ses doutes. Il s’avança ensuite, reposant le verre sur le plateau ou un quelconque autre endroit qui ne froisserait pas la fierté de son interlocuteur, et s’inclina légèrement.
« Je ne voudrais pas manquer à mes obligations. Je suis Tenma Hayate. »
Nul doute que les négociations étaient sur le point de commencer !
Le baron, patron, boss ou quel que fut le nom qu'on lui attribuait, les avait écouté, le verre servi par sa "suivante" entre ses doigts qu'il agitait dans un léger tourbillon. Lorsque le dernier des trois, Tenma Hayate se tut, il soupira brièvement avant de prendre une gorgée de la boisson. Un alcool fort, frelaté; un débouche tuyau comme on l'appelait dans le milieu.
"Ahhh... ça fait du bien là où ça passe. Des affaires urgentes hein... haha. Hmm oui je me souviens de vous aussi, bwah, heureusement que les sunajins ont réussi, le contraire aurait soulevé quelques questions..."
Il observa un instant et se redressa du fond de son siège, posa son verre et plaça ses mains sur ses genoux.
"J'ai dit à Hazure-chan que je vous aiderai. Il vous faut quoi d'plus que ça ?" "Rrrrhmm"
La jeune femme derrière s'était éclairci la voix, et reprit à la suite de son patron.
"Je crois, Sayora-sama, qu'ils ne vous font pas confiance. Et c'est vrai que, leur cheffe, vous connait." "Haha... Oui ! Effectivement. C'est normal. En gros, vous êtes là parce que vous voulez en être sûrs ? Baaaah, vous saurez si on peut nous faire confiance une fois le moment venu !"
Puis, l'attention de chacun fut attirée par un bruit, de nouveaux coups contre la porte. La jeune femme au carré plongeant brun s'était levée pour aller vérifier qui venait les interrompre. Quelques chuchotements, elle referma la porte et reprit sa place. Derrière le vieil homme, elle passa un pli par dessus son épaule, qu'il attrapa pour lire.
"Ceux qui viennent dans cette ville pour agir contre celle ville passent un sale moment. Présentez moi vos arguments. Et ensuite dites moi à qui vous avez parlé de cet arrangement."
Finit-il sur un ton moins chaleureux.
Sans qu'on les entende depuis le dernier étage de ce bâtiment, plusieurs hommes, un groupe même; se dirigeaient vers l'immeuble...
Négociation, discussions, et tout le tralala n'étaient clairement pas le point fort du Sugawara, néanmoins il tentait de faire bonne figure, ne dérogeait pas à son caractère taciturne et sur qui il était. Peu importait si cela pouvait froisser son interlocuteur. De son côté, Akihiko s'était présenté comme le porte-parole de la Kazekage, venu afin de sceller un contrat passé entre les deux chefs d'organisations. Sans omettre une petite pique concernant ces criminels.
Il n'était pas vraiment pour cette alliance, mais si Hazure le jugeait nécessaire, il s'y pliait volontiers. Akihiko, de là où il était, n'avait pas son mot à dire et exécutait tout simplement les ordres qui lui était donné. Mais, le patron avait semble-t-il tout compris. Le trio sunajin était présent pour s'assurer que Sayora tiendrait parole au moment venu.
- Nous ne pouvons pas attendre le moment venu.
Déclara le Blasphémateur, avant que des coups ne fassent entendre près de la porte. Il tourna sa tête, de son oeil unique, la femme venait de prendre un courrier qu'elle transmit au chef de l'organisation criminelle.
- Nous n'avons pas d'arguments à avoir, vous avez scellé un accord avec Hazure-sama, nous préférons coucher cet accord par écrit afin d'éviter de problème futurs entre nous. Vous aidez Suna, Suna vous aide, tout est simple, vous l'entendrez.
Il fit une pause.
- Nul n'est au courant si ce n'est nous trois ainsi que la Kazekage. Probablement son bras-droit également.
Son œil unique se posait sur le patron, alors que des miaulements commencèrent à se faire de plus en plus entendre. Il finissait par tourner son regard vers Mayuri, peut-être y avait-il quelque chose du côté de son invocation.
Il le lui dirait si tel était le cas. Pour le moment, Akihiko avait pour mission de sceller cet accord.
Laissez Seth vagabonder à l’extérieur n’avait peut-être pas été si néfaste finalement, ou du moins c’est ce que se disait le rouquin en regardant la tension grimper en flèche. Le dirigeant n’avait pas l’air de savoir qui arrivait, ou ses invités ne semblaient pas être prévus. Tout pouvait changer, mais les apparences n’étaient pas en faveur de ses bandits.
-Tsh.
Un sifflement aussi intense que l’agacement que ressentait le balafré, qui désormais reprenait ses esprits militaires. Ils n’avaient plus une seconde à perdre, au diable les apparences. D’un pas lent, il s’était dirigé vers l’une des fenêtres qui donnaient sur la ruelle. Effectivement, le chat scarifié tentait de les prévenir, mais de quoi ? Il savait que celui-ci engagerait le combat si nécessaire, mais pour l’instant, ses cris avaient été d’une aide précieuse.
-Ça sent le roussi, Seth n’aurait jamais fait tant d’effort si la mission elle-même n’était pas à risque.
Marquant une pause, il s’adossa au mur et la mallette bien en main, il toisa le chef de l’opposition.
-À mes yeux, nous avons deux options. Sois-vous signé cet accord et vous vous retrouvez avec trois ninjas compétent pour vous débarrasser de cet imprévu, soit vous refusez et là, je parle pour moi, mais ça aura vachement l’air d’une mise en scène, voire d’une déclaration de guerre contre des délégués de Suna.
Tout en affichant son sourire le plus carnassier, Mayuri attendait. Il n’était pas maitre de la situation, mais s’ils avaient besoin de se serrer les coudes, ce qui avait attiré l’attention du chat arriverait tôt ou tard et pour l’instant, ils n’étaient que trois contre dieu sais quoi.
Glissant une main dans son dos, il se permit de saisir un Kunai, car cette secrétaire ne lui envoyait pas de bonne vibration. Il garderait un œil sur elle en attendant d’avoir une réponse.
HRP:
-Mayu : reste sur ses gardes, s'Arme d'une arme de jet. -Seth : Alarme les troupes & essaye de trouver un moyen de grimper, quitte èa utiliser sa vitesse de félin, il essayera par tout les moyens de rejoindre Mayuri, sauf s'il se voit perdre l'Affrontement.
Comme chacun des participants à cette négociation s’y attendaient déjà, il n’y avait pas matière à négocier. Chacun cherchait à avoir la main mise sur un quelconque accord entre les deux partis, voulant conserver un avantage éloquent sur l’autre afin de montrer, peut-être, à quel point ils étaient puissants aux yeux de leur peuple. Les civils Sunajin pour la Kazekage, Junapura et son gang de brigands pour Sayora. Ce dernier, conservant cette attitude arrogante et ce même ton rempli d’orgueil avait tout de même prêté une oreille attentive aux dires de ses invités et n’avait eu qu’une seule réponse à leur donner en retour. Suna verra en temps voulu ! Une réponse bien pauvre et dont le trio de Sunajin ne pourrait se satisfaire. Suffisant pour leur donner l’envie de dévoiler leur atour de poids ? Se comptant en quelques dizaines de milliers de Ryos ? Le Sugawara ne semblait pas de cet avis et celui qui tenait encore fermement la mallette d’argent au creux de sa main non plus.
Tour à tour, ils avaient pris la parole, tentant vainement de présenter de nouveaux arguments au chef criminel. Du moins ce fut le cas pour le nécromancien, tandis que le Hizori préférait mettre la pression et secouait le voile sombre d’une potentielle déclaration de guerre contre Suna si cette conversation ne venait pas à trouver un épilogue positif. Hayate, lui, s’était contenté d’observer ses deux camarades agir dans un premier temps, conservant ce faux sourire sur le visage qui semblait le caractériser depuis le début de son aventure au sein du village caché du sable. Ce dont se doutait le Nagakura depuis leur entrée dans la ville criminelle tendait à se confirmer. Compter sur des gens de leur espèce était une perte de temps ! Puis, quand bien même ils parvenaient à arracher le tamponnage d’un sceau sur leur parchemin, qu’est-ce qui l’obligerait réellement à bouger ses troupes pour aider Suna si jamais le village ninja venait à subir une attaque ?
Au moment décisif, le chef brigand serait capable de les abandonner à leur triste sort et se tourner vers leur potentiel bourreau ! Après tout, la règle habituelle était à celui qui offrait le plus... non ? Selon l’originaire de Shimo, il aurait mieux valu mener une opération de purge à l’encontre de Junapura, plutôt que d’essayer de gagner la faveur de l’un de ses représentants. Et quand bien même cela représentait une opération trop dangereuse à mener à l’heure où un autre ennemi occupait tous les esprits, une solution plus vicieuse aurait pu être imaginée... Bref.
« Vous feriez vous confiance, Sayora-san ? » Lui demanda Hayate presque ironiquement. « J’aimerais croire qu’ici, vous vous faites tous confiance simplement avec des mots, mais je doute que ce soient les méthodes utilisées au sein de Junapura. »
Alors que chacun avait eu son mot à dire, poursuivant l’ambiance tendue de cette conversation qui semblait se diriger tout droit dans une impasse, les signes de quelques turbulences semblaient pointer le bout de leur nez. Ce fut d’abord par les mouvements et les murmures de cette femme qu’ils commencèrent à se manifester, puis les miaulements de Seth. Quelque chose se tramait...
"Une déclaration de guerre contre les délégués de Suna ?"
Sayora frotta sa barbe grise tandis que son acolyte rigola discrètement, une main devant sa bouche.
"Vous voulez signer un accord et en même temps vous me dites ça ? Vous vous prenez pour qui ? Hahaha."
Il rigola à gorge déployée, prenant cette déclaration pour une blague, il s'essuya même une petite larme qui avait perlé le long de sa joue. Puis il reprit son sérieux, leur répondant avec une légère arrogance et à raison, sûrement.
"Vous êtes au milieu de mon bastion... J'doute pas que vous soyez de grands shinobi hein mais... c'est Suna qui a besoin de moi et de mes hommes, pas l'inverse."
Il posa le regard sur le dénommé Tenma Hayate.
"Personne ne se fait confiance ici, parce qu'on se connait tous. Ce qui fait qu'on arrive à s'accorder c'est pas un bout de papier. Votre kazekage vous a pas enseigné ça ? Pourtant elle sait comment ça marche ici." "Je vais résumer les propos de Sayora-sama. Vous êtes ici pour vous offrir nos services. La première fois votre cheffe a menacé de détruire cette ville, et nous le savons... Ce n'est pas impossible, mais vous trois... De plus, il n'est pas possible de s'assurer une loyauté que par la peur et la violence.
Sayora lui avait jeté un coup d'oeil, à la fois surpris et satisfait de ce qu'elle venait de dire. L'idée de la sortir de la rue n'avait pas été mauvaise au final. Il allait reprendre mais finalement préféra garder le silence.
Devant son "immeuble", le groupe s'était massé aux portes et semblait vouloir entrer, quelques éclats de voix se firent même entendre. Tous étaient retenus par les deux hommes gardant la porte... Que pouvait-il bien se passer ?
"Alors les jeunes, vous avez déjà assisté à une tentative de coup d'état ?" "Tout de suite les grands mots... Donc quels sont vos arguments ?"
Doucement, mais sûrement, le Sugawara tournait son regard sur son acolyte. La Tegami lui avait demandé de surveiller Mayuri, il parlait sans savoir ce qu’il disait visiblement. Une déclaration de guerre envers Suna ? Ce n’était pas vraiment futé de parler de cela alors que l’objectif du trio sunajin était de sceller l’accord passé entre les criminels et Hazure... cependant, le Blasphémateur ne disait rien. Pas encore, ce n’était pas le moment.
Malgré la situation, Akihiko venait à sourire. Après tout, les sunajins faisaient face à des criminels et ceux-là n’avaient pas les meme principes. Il fallait avouer aussi que le Nécromancien ne possédait pas les mêmes principes que la majorité des Sunajin également... Ce fut au tour d’Hayate de prendre la parole, ce-dernier parlant de confiance mais Sayora mit rapidement les points sur les i. Hazure avait menacé de réduire Junapura en cendre... Mais, l’acolyte de Sayora avait raison sur un point : la loyauté ne se gagnait pas par la peur.
C’était pour ça qu’il souriait.
- Je vous prie de croire que nous ne sommes pas à prendre à la légère... Je n’ai peut-être pas la puissance de Hazure-sama mais je dois avouer ne pas en être très loin. Quoiqu’il en soit, nous ne sommes pas là pour déclarer une guerre avec vous et Junapura. Loin de la.
Le regard du Sugawara s’était posé un instant sur l’Hizori, espérant qu’il puisse peser ses mots avant de prendre la parole de nouveau. Ou alors, Akihiko allait devoir s’occuper rapidement de lui.
- J’imagine que c’est ce qu’on l’entend... Et j’imagine que c’était connu avant même notre arrivée ? Vous comptez les arrêter... Mais nous pouvons tout autant vous montrer de quoi les véritables shinobis de Suna sont capable... Quant à nos arguments... Vous avez raison. La loyauté ne se gagne pas par la violence ou la peur mais quelque chose peut payer la loyauté. Mayuri...
Akihiko posa ses yeux vairons sur le genin, lui faisant comprendre qu’il était temps de sortir l’atout du Kazekage. Les quelques billets de Ryos étaient en la possession du manipulateur de sable, c’était leur dernier atout.
Le mafieux regarde le trio tandis que leur chef, visiblement, déploie de nouveaux arguments pour tenter de le convaincre. La disciple de Sayora a parfaitement résumé et mis en évidence un fait important. Ils sont des mercenaires, criminels, voleurs... Et ne travaillent donc pas pour la gloire... Ce que semblaient avoir finalement compris les ninjas de Suna.
"Bwarrr... Les shinobi de suna... c'est pareil que les shinobi d'ailleurs. Je suis pas arrivé à un âge si vénérable par chance vous savez ! hahaha ! Haaa ! Voilà ! Quand on recrute des mercenaires, faut donner un peu de sa personne. Hmmm"
Avait-il fait en voyant les billets. Il fit signe à sa disciple et se levant elle était allée chercher une mallette qu'elle posa sur la table. Sayora se pencha et l'ouvrit. Elle était vide, enfin, ne contenait qu'un papier, un parchemin.
"Déposez l'argent là-dedans, signez le parchemin. Donnez moi votre "accord", je le signerai. Enfin, je le signerai une fois que vous aurez fait un truc pour moi."
Il leur sourit...
"Vous avez dû entendre les bruits au dehors et votre collègue a perçu qu'il se passait quelque chose là, dehors. Et ben, c'est un groupe rival, mais vraiment de sales races. Eux ils vous auraient attaqué dès qu'ils vous auraient vu entrer dans la ville. Mais maintenant comme vous êtes chez moi, bah ils veulent faire d'une pierre deux coups. N'est-ce pas Tayoma ?"
Tayoma était sa disciple, la jeune femme posée, calme et presque froide aux traits étonnement doux. Dans la rue à vendre ses charmes quelques mois auparavant elle avait réussi à prendre la place de celui qui la menaçait, l'un de ces psychopathes qui était allé à Suna pour le fameux "contrat". Le village l'avait aidé à prendre sa place d'ailleurs. Il l'avait protégée, aidée et soignée. Indirectement, elle était redevable aux Sunajins. Depuis ce jour, à Suna, elle avait changé, s'était affermie et cela plu au parrain.
"Eliminer le groupe de Sayora et trois shinobi du vent leur apporterait une renommée certaine dans notre milieu. Mais sous leur contrôle Junapura serait... hors de contrôle. Ce qui serait ironique... Cette ville a beau être infâme, nous l'aimons ainsi. Même si elle ne le parait pas, Junapura est régie par certaines règles instaurées par Sayora lui même et que certaines personnes aimeraient abroger pour revenir à une époque plus sombre. Votre Kazekage en sait quelque chose puisqu'elle vient d'ici et est le produit de cette époque."
Elle leva un doigt pour signifier qu'elle n'avait pas fini.
"Mais ce n'est pas le sujet. Nous souhaitons que vous vous chargiez de ce... gang. Cela finira de sceller notre accord. D'après nos renseignements, bien... il y a déjà un petit groupe qui tente de pénétrer dans le bâtiment. Et, aussi, on sait que le qg de ce gang "les dragons rouges"... quelle originalité se trouve tout au nord de la ville, au pied des grandes dunes." "Elle a tout dit ! Ah si, il n'y a qu'un ou deux "ninjas" dans leur rang. Cela ne devrait pas vous poser de problème ? Ils sont une cinquantaine, sinon. Dont dix déjà devant chez moi."
Avait-il fait avec une petite moue. Tayoma s'était levée et avait ouvert la porte. On pouvait entendre des sons sourds venant de rez-de-chaussée. On essayait d'enfoncer la porte principale de l'immeuble...
"De toute façon, vous allez devoir vous battre si vous voulez repartir de Junapura... Vous n'êtes pas passés inaperçus."
Spoiler:
@Hizori Mayuri a quitté la partie, vous pouvez néanmoins jouer son personnage @Tenma Hayate ton tour est sauté @Sugawara Akihiko tu peux poster et jouer le personnage de Hizori Mayuri, n'hésites pas à contacter un administrateur/modérateur technique pour avoir accès aux techniques du personnage.
Evidemment, l'argent. C'était ça qu'ils voulaient, ils étaient des criminels, des mercenaires et travailler gratuitement, bénévolement, ce n'était clairement pas ce qu'ils étaient. Hazure avait prévu l'argent pour juste cela, toutefois… Le trio sunajin avait alors tenté de faire en sorte de ne pas donner l'argent, mais finalement, ils n'avaient pas eu le choix.
Une mallette fut posée sur la table, ouverte, elle ne contenait qu'un parchemin à l'intérieur. Il fallait y déposer l'argent, signez le parchemin et le contrat était fait. Néanmoins, Sayora décidait de le signer une fois que le trio sunajin aurait fait quelque chose pour eux. Ils expliquèrent alors ce qu'il se passait.
Se débarrasser des malfrats, qui comptait quelques shinobis, rien que ça. D'ailleurs, Akihiko venait d'apprendre que la Kazekage venait d'ici, de Junapura. Il s'en était douté, finalement. Quoiqu'il en était... Il était temps de se salir les mains.
- Bien. Nous allons nous débarrasser de ce groupe rival, j'imagine que pour vous, c'est aussi une pierre deux coups, n'est-ce-pas ? En plus de signer un accord sans précédent avec un village ninja, vous vous débarrassez d'un groupe rival qui peut prendre votre place à tout instant. Vous aurez l'argent une fois que nous nous serons débarrassés d'eux.
Le Sugawara soupira, refermant alors la malette. Se levant de son siège et regardant ses deux comparses, il était temps d'y aller. Il n'allait pas se faire avoir, loin de là… Descendant alors de quelques marches, il invita les mercenaires de Sayora à ouvrir les portes tout en faisant quelques mûdras afin de créer un de ses parfaits petits cadavres.
- Ouvrez.
De par la même, une fois les portes ouvertes, le cadavre réanmi venait alors à cracher un puissant nuage verdâtre sur la dizaine de bandits qui se trouvaient là.
Spoiler:
Mayuri n'a plus de techniques sur sa FT.
Santé: OK! Chakra: Vous n'avez consommé qu'une petite partie de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 100% et 75%) - 2B
Actions: Akihiko réanime un de ses cadavres puis vient alors à cracher un nuage empoisonné dès que les portes s'ouvrent.
"Héhé, faites ça, et nous aurons un accord en effet !"
La petite foule massée aux portes de l'immeuble tambourinait avec vigueur tandis que les hommes de Sayora avait placé en son travers une barre de renfort et tentaient de faire pression de leurs corps sur celles-ci. Ils virent l'un des shinobi du Suna les rejoindre et leur demander d'ouvrir la porte. D'abord dubitatifs, ils s'exécutèrent lorsqu'ils virent l'immonde cadavre sortir de nulle part.
"Ah... ces shinobi... !"
S'était esclaffé l'un des hommes alors présent au rez de chaussée. Puis la porte s'ouvrit, laissant le champ libre aux "bandits" de d'infiltrer dans le bâtiment. Le premier qui s'y tenta traversa un nuage verdâtre, à l'odeur infâme. Il n'avait pas vu ce qui se tenait derrière, le corps putréfié. Il eut un relent, et titubant en arrière s'effondra dans des gémissements significatifs.
Les "habitants" de Junapura qui semblaient jusqu'ici déchaînés eurent un doute, mais rapidement, une voix retentit dans leur rang et plus aucun n'hésita. Ils foncèrent vers la porte de l'immeuble, armes aux mains tandis que derrière eux un homme muni de ce qui devait être un arc visait le cadavre, et décocha.
"Attention Sunajin ! C'est Taka, l'oeil de faucon ! Le plus redoutable archer de Junapura !"
Spoiler:
@Tenma Hayate > Tour sauté, au prochain poste narrateur le personnage sera exclu s'il n'y a pas de réponse. @Sugawara Akihiko Tu décides d'affronter la foule, le nuage toxique de ton cadavre fait tomber un opposant; cinq autres tentent de pénétrer dans le bâtiment, armes en main; 3 autres attendent dehors, et 1 tire une flèche en direction d'Ephaistos. Ceux qui approchent n'ont aucun signe particulier d'utilisation de chakra; L'archer tire une flèche, celle-ci peut être considérée de rang D à S, elle ne porte aucun signe particulier, pour le moment elle est de rang X.
Les 9 restant sont incommodés par l'odeur du nuage, mais n'y succombent pas.
[hideedit]
Dernière édition par Narrateur le Sam 5 Juin - 15:59, édité 2 fois
Pensaient-ils vraiment que le jeune Nécromancien avait mis toute sa puissance dans ces attaques ? Probablement. Il avait pourtant tant de réserves, mais vu l'inaction de ses camarades qu'il avait sous son joug, le Sugawara comprit bien vite qu'il était seul face à la dizaine de bandits qui s'étaient présentés devant le bâtiment de Sayora. Un long soupir s'expira alors de ses lèvres, si ses subordonnés ne mourraient pas, le rapport serait complet quant à leur présence et activité. Suna n'avait pas besoin d'eux, loin de là.
Ceci étant dit, revenant de ses pensées pour se mettre à fond dans l'affrontement, un des assaillants était tombé dans le poison. Faible consistance de son corps, mais les neufs autres tenaient encore bon. Si le Blasphémateur parvenait à les faire rester dans le crachat putride, nul doute que la victoire lui serait assurée.
Par justesse, il effectua une énième invocation. Les quatre cavaliers. Ceux de l'apocalyspe, évidemment. Armé de leur bouclier, les quatres réanimés se placèrent devant le cadavre d'Héphaïstos pour former une défense imprenable et permettre au cadavre de maintenir son souffle empoisonné.
- C'est donc ça la force des bandits de Junapura ? Je m'attendais à mieux...
S'était-il permis de dire, tout en effectuant un rictus qui ressemblait à un sourire. Loin d'être doué pour le combat, le Sugawara se disait qu'il était apte à tenir le bâtiment seul. Visiblement, Sayora ne comptait pas envoyer ses hommes.
Il décida d'en finir une bonne fois pour toute en effectuant un troisième sceau d'invocation. Le plus puissant de ces sceaux jusqu'à présent. L'armada de l'Olympe s'abattit sur les neufs soldats. L'objectif était simple : les écraser, les empêcher de passer et surtout qu'ils restent bien dans le nuage verdâtre.
Spoiler:
Santé: OK! Chakra: Vous avez utilisé plus de la moitié de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 50% et 25%) - 2B/1A
Actions: Akihiko protège Héphaïstos à l'aide des Quatre Cavaliers puis fait tomber une pluie de cadavre sur les opposants.
La flèche ricocha sur ce qui venait d'apparaître tandis que son invocateur continuait d'utiliser ses macabres talents sur les bougres qui s'étaient lancés dans la quête de prendre le bâtiment, ou plutôt qg de Sayora. Le nuage verdâtre continuait de faire son office, faisant tomber un nouvel assaillant et intoxiquant un peu les autres à chaque instant, qui tentaient de pénétrer dans le bâtiment.
Resté en retrait, celui que l'homme de main de Sayora avait appelé "l'oeil de faucon", observait la scène du monceau de cadavres s'abattant sur ses comparses, se retrouvant ensevelis sous des morceaux humains. Spectacle effroyable des vivants se battant contre la mort, il se reprit néanmoins rapidement. Il avait sous-estimé ce défenseur inopiné.
Brandissant à nouveau son arc en direction de l'entrée de ce bâtiment, il encocha une flèche et tendit prodigieusement la corde qui sembla émettre d'irréguliers crépitements, la flèche, elle; sembla parcourue d'un courant électrique bleuté.
"Raijin no Jutsu ! Flèche pourfendeuse !"
S'était il écrié. Puis, il décocha la flèche crépitante qui sur sa volée, plutôt que d'émettre un sifflement, laissait entendre un son atypique. Un grésillement, un claquement... proche de celui l'un arc électrique.
Ses frères d'armes tombant un à un, et le sort des autres sûrement déjà scellé; il n'avait pas hésité. Se fichant des dommages qu'il causerait...
Spoiler:
@Sugawara Akihiko La technique précédente employée par "Oeil de Faucon" n'était qu'un tir classique, sans effet particulier.
Les techniques que tu emploies font tomber 6 des 9 assaillants encore présents. 2 des 3 restants sont touchés par le nuage/les corps de l'armada; mais encore debouts. Néanmoins, ils n'ont pas encore eu le temps d'attaquer.
Oeil de faucon utilise Raijin no jutsu - Flèche pourfendeuse - rang D à S L'utilisateur concentre de l'électricité dans son arc et dans une flèche. Lorsqu'il décoche, la flèche parcourue d'arcs électriques file vers une cible et pourfend toutes les matières molles (matières organiques) sur son passage. Une cible touchée par cette flèche sera pourfendue et verra au point d'impact un trou béant et fumant. (Buki distance - Raiton)
Il fallait croire que les trois derniers bandits et criminels restant avait une volonté de fer, ils n’étaient pas tombé et était bel et bien reste debout face aux multiples assauts cadavériques du Blasphémateur. Il était temps de se réveiller pour Akihiko, qui, désormais n’avait plus peur du tout de montrer qui il était et ça, Le Borgne le fit bien comprendre au trois derniers assaillant encore debout.
Ses opposants n’avaient donc aucun moyen de s’échapper du nuage empoisonné d’Hephaistos? La victoire était alors déjà à lui, mais mieux valait prévoir qu’autre chose.
- Je suis Akihiko Sugawara de Suna, l’homme envoyé par la Mort elle-même, le Blasphémateur!
S’écria-t-il alors que son unique œil se posait sur les trois banditos. Une lueur éclairée dans son œil rouge, il vit arrive la technique fléchée mais usa de sa rapidité pour bouger et effectuer un mouvement tout à fait basique afin d’esquiver l’attaque.
Dans le même temps. Ce fut un autre cadavre qui fit son apparition d’un sceau placé tout juste devant lui, ce cadavre n’avait rien de particulier, nu comme un ver, la peau nécrosée comme tout les autres, néanmoins le cadavre, une fois réveillée, s’enfonça jusqu’a l’archer pour lui porter un coup au niveau de la jugulaire et dans le même moment, le nuage putride continuait de faire son effet.
Avait-il gagné ? Réussi ? En tout cas, il le fallait car le Sugawara sentait ses forces le quitter petit à petit qu’il utilisait des techniques. Sa réserve de chakra n’avait jamais été énorme et il employait le plus souvent des stratégies pour se ménager mais la... Il avait du sortir de ses derniers retranchements pour sceller un partenariat entre Suna et Junapura.
Spoiler:
Santé: OK! Chakra: Vous avez utilisé plus de la moitié de votre réserve de chakra (Chakra restant entre 50% et 25%) - 2C/3B/1A
Actions: Akihiko esquive l’attaque puis lance un dernier cadavre sur un des assaillants (l’Archer) espérant que le crachat putride finisse par réussir à les avoir tous.
Si cela n'avait pas été des criminels de Junapura, habitués à bon nombre de visions d'horreur, sans doute les opposants aux Sunajins se seraient-ils enfuis en voyant ce dont était capable l'invocateur des morts. Mais non, ils n'allaient pas fuir; ils étaient venus là pour une raison précise. Alors affronter des ninjas et périr ou revenir sur leurs pas... l'issue serait identique.
L'archer si redouté dans la ville des criminels se rendait peu à peu à l'évidence. Les hommes qui ne manipulaient pas le chakra n'avaient que peu de chance de s'en sortir face à ces "para-militaires". Il voyait succomber au nuage toxique, peu à peu, chacun de ses hommes, de ses camarades sans que leurs assauts n'aient un impact réel.
Pire encore, maintenant le dernier de la petite troupe; il devait faire face à l'un de ces cadavres, fonçant vers lui...
"Les idiots..."
Avait il dit, parlant de ses camarades qui avaient foncé têtes baissées sans réfléchir. Puis le cadavre arriva à son niveau. Vision effroyable pour beaucoup, pour lui ce n'était rien de plus qu'un corps animé par de sombres arcanes, rien dont il ne devait avoir peur. Ou tout au moins s'il devait craindre une chose, c'était ce coup que la créature cadavérique voulait lui porter.
Taka qui avait toujours été si frêle, était devenu un guerrier expérimenté. Il aurait même pu rejoindre Suna si cette vie de débauche et de violence au service de son "clan" ne lui plaisait pas autant.
Une expérience qu'il démontra assez aisément lorsque vint à son contact le cadavre. Il esquiva ce dernier d'un habile mouvement de tête et dévia le corps sans vie tout entier le soulevant dans une remarquable prise sûrement issue d'un art martial quelconque. Et, dans ce mouvement, décocha une flèche qui se logea dans l'arrière de la tête de la chose, sans savoir si cela serait suffisant...
Faisant de nouveau face à l'entrée du bâtiment où se cachaient ses cibles, et à celui qui les empêchait d'entrer; il tendit la corde de son arc, tenant astucieusement trois flèche entre ses doigts.
"T'as eu mes hommes, bravo Sunajin ! Mais si je ne peux pas entrer dans ce bâtiment, alors je n'ai plus qu'à le détruire !"
Les flèches semblèrent s'illuminer d'une teinte bleutée mais pour autant, il ne relâcha pas sa prise.
Depuis la plus haute fenêtre de l'immeuble, Sayora et Tayoma observaient le combat se dérouler au bas du QG, ils n'intervinrent pas, jusqu'à ce qu'ils voient "Taka" encocher les trois flèches...
"Hum... Je devrai peut-être intervenir, Monsieur ?" "Bwarf ils sont trois pour s'en occuper, c'est pas assez ?" "Oui mais... je n'ai pas l'impression que les deux autres l'accompagnent... Je ne sais pas..."
Oui, où étaient donc l'Hizori et son comparse Hayate ? On ne savait pas. Ils avaient tout bonnement disparu sans laisser de trace...
"Tu vas sentir ta douleur Nécromant ! Raijin Bakko !"
Un vif éclat bleu en forme de sphère, dégageant des arcs électriques tentaculaires, se dirigea vers l'entrée du bâtiment, vers le Suagawara. Sur son passage, les arcs électriques arrachaient chaque pierre et creusaient un sillon sur leur passage dans un son de déchirement.
"Mille-feuilles !"
Avait résonner une voix féminine. Un large sceau parcourait à présent la façade du bâtiment, et relâchait d'innombrables feuilles qui formèrent assez rapidement une épaisse paroi devant l'entrée et son défenseur. Ce mur dont on pouvait voir chaque papiers semblait peiner à tenir debout, sans du fait de sa hauteur... Puis on put sentir un fort tremblement et entendre une puissant explosion tandis que la paroi de feuille se repliait sur elle même, et sur cette sphère. Finalement, le mur avait enveloppé la sphère puis vola en éclat laissant retomber une pluie de confettis.
Derrière le Sugawara, cette même voix se fit à nouveau entendre.
"Maintenant vous avez une dette envers moi, Sugawara Akihiko. Et toi Taka ! Tu vas très mal finir !"
Elle avait incanté de nouveaux signes. Les confettis retombant comme de légers flocons s'immobilisèrent tout autour de l'Archer, comme si le temps avait été figé.
"Retournes voir ton boss, et dis lui que si l'envie lui reprend; on vient chez vous et on vous éclate !"
Elle le toise du regard, maintenant sa prise, jusqu'à ce que le "faucon" ne baisse les armes et ne prenne la fuite dans un grand bond vers les toitures des habitation de l'autre côté de la rue.
"Bien, c'est fini ! Tu t'es bien défendu. Je suis sûre que si tes équipiers avaient été là... ah, d'ailleurs, on n'en a pas retrouvé la trace dans l'immeuble..."
L'instant suivant, ce fut Sayora qui arriva, descendant tranquillement l'escalier.
"Autant de victimes à toi tout seul ?"
Il regarda les corps au sol. A priori, ils n'étaient pas morts... Mais ne pouvaient plus rien faire.
"C'est bien, c'est bien. Vous... enfin, tu as tenu parole."
Avait-il dit en tendant un parchemin au Sunajin.
"C'est notre accord. Mais faudra dire à ta Kazekage que Suna va devoir nous aider à contrôler Junapura. On va pas pouvoir gérer les petits débordements internes comme ça, et ceux qui vient de dehors."
Il fit un signe, et ses hommes ramassèrent les corps de ceux qui avaient subis l'étrange nuage.