Afin de s'assurer du soutien du clan Itsuru, vous avez été missionnés pour enquêter sur le chef du clan Itsuru. (cf bg)
Précisions :
Cette mission requiert la présence d'un chûnin au minimum, et d'un minimum de deux Sunajins, ainsi qu'un minimum d'un Itsuru,
Une équipe de trois Sunajin maximum pourra être formée pour l'occasion,
Disposer d'une ft avec des techniques validées est indispensable,
Les conséquences de cette mission peuvent être diverses
Le délai de réponse est fixé à 48h
Tâches de la mission
Après l'annonce des promotions, elle avait fait venir l'équipe chargée de cette délicate mission dans son bureau. Certains Sunajins connaissaient déjà cette volonté de la Kage, tout comme le représentant officiel du clan.
-Bonjour à vous trois. Vous avez été assignés à l'une des missions sans doute les plus délicates que le village a eu à accomplir. Vous savez sûrement que le chef du clan Itsuru... Dit-elle en observant la seule représentante du clan alors présente dans ce bureau. Garde son identité "anonyme" et fait transiter ses ordres par l'intermédiaire d'Itsuru Onma. Avait-elle soupiré. Or, dans le cadre de la mission globale de Suna, nous ne pouvons plus permettre ce genre de comportement. Continuait-elle, très neutre. Il ne répond pas positivement aux demandes du village, alors même si je n'ai rien contre le "Scorpion Noir", je ne peux plus cautionner. Marquait-elle une pause avant de reprendre. Vous devez enquêter sur son identité, et selon ce que vous découvrirez; vous devrez soit le faire venir à Suna, soit... malheureusement, l'éliminer. Inutile d'expliquer que c'est une question de sécurité pour le village. Fit-elle visiblement décontenancée. Cela-dit, nous ne savons où se trouve le chef du clan Itsuru donc... Vous allez devoir enquêter. Enfin, si vous avez des questions, posez les à Kamui Hirohiko, votre capitaine d'équipe. Conclut-elle, se repenchant sur les rapports empilés sur son bureau. Signifiant qu'ils pouvaient retourner à leurs devoirs.
Où les mènerait cette enquête ? quelles contrées, quels dangers ? Nul ne pouvait le dire, ni même si cette mission se passerait bien ou s'ils seraient à la hauteur.
La responsabilité est le prix de la liberté. Et là, maintenant, tout de suite, Hirohiko ne se sent pas vraiment libre. La Kazekage, cette femme intimidante – et Amaterasu sait pourtant combien le moine est un ami des femmes – l’a appelé dans son bureau. Lui et trois de ses camarades sunajins. Il n’a pas vraiment envie d’y aller, dans ce bureau. Il traine des pieds et personne n’est aveugle au point d’ignorer cette moue déconfite sur son visage. Parce qu’Hiro a peur. Il n’a pas vraiment peur de la Kazekage, ni de son bureau. Enfin, peut-être un petit peu. Mais ce dont il a le plus peur, là, maintenant, tout de suite, c’est de la suite. Parce qu’Hiro vient d’être nommé Chûnin. Apparemment c’est un grade conséquent. Ca implique donc des responsabilités. Et il s’en serait bien passé. Arrivés dans le bureau, les trois subalternes se tiennent en rang, devant la Kazekage. Les deux autres se tiennent peut-être droit, comme de fiers petits soldats, mais lui, il a les épaules rentrées, les paupières qui lui tombent et une folle envie de bailler. Il espère que ça ne va pas durer trop longtemps.
Il jette un œil vers la Kage, et le couperet tombe : le voilà asséner d’une mission. Un sourire s’étend sur son visage. Ça peut vous paraître étrange, parce qu’Hiro rechigne souvent aux missions. Mais là, il sait enfin de qui elle vient, elle n’est pas juste posée sur le perron de sa porte par un(e) inconnu(e) qu’il ne connait ni d’Izanagi, ni d’Izanami. Il voit une carafe dans un coin du bureau. Il la pointe du doigt. La Kazekage ne réagit pas, alors il se donne l’autorisation de prendre un verre d’eau. Hiro écoute patiemment le discours de la Kage. Il sait qu’il peut tirer un trait sur sa sieste. Il devra se contenter du sourire de la belle Hina et de la compagnie d’un autre sunajin, qui ne lui semble pas familier. Il ne connait pas grand-chose sur le clan Itsuru, et visiblement il n’est pas le seul, mais il compte sur le soutien d’Hina pour leur en apprendre davantage. La mission ne s’avérera pas simple. Il se plait à penser que c’est elle qui va les guider, étant la plus familière avec ce clan. Il est bien loin de s’imaginer qu’il allait être nommé capitaine.
« Capi… » Le moine s’étouffe en partie avec son verre d’eau. Tente d’en faire tomber le moins possible. Première impression ? Ratée.
Il se redresse, gonfle un peu plus son torse. Il est grand Hiro, il peut avoir une certaine allure, quand il veut bien… Mais il est un peu perdu Hiro. Lui, il n’a jamais connu que le temple. Il ne sait pas bien comment il doit réagir. La Kage est déjà penchée sur ses rapports.
« Comptez sur nous Kazekage. » Le moine s’incline légèrement en signe de politesse et invite les deux sunajins à sortir de la pièce. Il n’a pas envie de contrarier une femme aussi intimidante que leur cheffe à tous. C’est peut-être la seule avec qui l’argenté évite tout superflu. Une fois sorti, il s’adresse à ses camarades de mission.
« Bon, on va pas perdre de temps avec les questions. Si je résume : personne ne sait rien. La plus à même de nous renseigner c’est toi, Hina. » Il pose son regard sur elle et lui décoche son adorable sourire. Il l’aime bien Hina, même si ce n’est pas forcément réciproque.
« Si tu as une piste, n’hésites pas à la partager sinon… bha on va tatonner jusqu’à avoir une vraie piste hein ! » Il tapote l’épaule de ses deux nouveaux compagnons de jeu. Un peu plus fort celle d'Hina, pour lui faire comprendre qu'il compte vraiment sur elle. D’un côté il a vraiment hâte et d’un autre… vraiment la flemme.
~ Les choses évoluent tellement vite pour la demoiselle c’est dernier temps. Son intégration toute fraîche à sa nouvelle équipe, sa promotion et maintenant la voilà prête pour une mission des plus importantes. Quand le Kazekage convoque, c’est clairement pas pour raconter des blagues entre potes. Quand elle convoque, c’est souvent pour annoncer du lourd et du mauvais. Hina est maintenant à un grade où il est fini de faire de petites missions sans grand danger. Elle s’était présentée au bureau plus en avance que ses deux compagnons. Sans dire un mot et dans le respect de la hiérarchie, la demoiselle salua sa cheffe. Elle prend une position quasi militaire, droite et fixe. Les deux autres personnages ne tardent guère à pointer leurs bouts de leurs nez. A l’agréable surprise, Hirohiko était lui aussi de la partie. Une tête qu’elle connaît et même si celui-ci à un penchant à la drague, elle l’aime bien le moine. De ce fait, à son arrivée, elle lui sourit amicalement. Pas trop non plus, pour pas qu’il s’imagine des trucs et puis c’est pas vraiment le moment à de joyeuses accolades.
~ L’autre partenaire, dont elle ignore tout, a une allure particulière et émane de lui une drôle d’aura. Peut-être ses épais cheveux blancs ou alors ses cicatrices, il semble avoir rouler sa bosse en tout cas. La jeune femme espère que loin des apparences, il est du genre à être plus soudé que dissipé. Seul le temps lui dira. Quoi qu’il en soit la Kazekage prit la parole et comme il fallait s’y attendre, ça annonçait du sâle… L’Itsuru, bien qu’elle ne fut pas choisie comme leader de la petite équipe, sentait sur elle l’énorme poids du bon déroulement de la mission. Faut dire qu’elle est de ce qui se rapproche le plus de l’énigmatique scorpion, elle partage son sang et son art. Pour le reste, l’inconnue des plus totales. Lorsque le débriefing fût terminer, le trio se concerta et il va sans dire que les questions commença à tomber sur la caboche de la jeune femme.
{Hina} - Déjà, contente de te revoir le moine, fin… Scuse, Hiro’ {Hina} - Pour notre collègue ici présent, enchantée. Hina… Itsuru Hina… {Hina} - Alors oui et non, je souhaite mettre les choses au clair. Non, je ne connais pas ce scorpion qui dirige mon clan. En fait, personne ne le connaît hormis Onma. J’ai donc quatres idées qui me viennent à l’esprit.
~ Elle prit une longue respiration et regarda avec insistance ses deux compères, souhaitant toutes leurs attentions, parce que ça ne va pas être simple, ça va même être chiant à dire vrai.
{Hina} -La première : Les archives de la bibliothèque de la ville, mais là, je suis certaine de rien. J’y ai mes petites habitudes et je m’entends très bien avec les proprios. De ce fait, de rares fois, j’ai un laisser passer pour les archives interdites. Mais… J’y crois moyen, car il existe deux sections et l’une d’entre elle est dans l’interdit absolu et bien garder. De plus, logiquement, si les info’s y étaient, Kazekage-sama y aurait déjà mit son nez… Donc on peut laisser cette idée en dernier recours. {Hina} - La seconde : Onma lui-même ! Là aussi, je pense que ça ne va pas être du coton. C’est le second du clan, un intime du scorpion, mais je suis sûre et certaines qu’il ne lâchera rien. C’est quelqu’un de dur et d’intransigeant. {Hina} - La troisième : Éventuellement, trouver une autre personne intime au scorpion. Je ne connais que trop peu les membres de mon clan, il faut dire que beaucoup sont prétentieux et ne se mêlent pas particulièrement avec les membres de la basse classe du clan. Donc là, on nagerait à l’aveugle.
{Hina} - Puis la dernière - Les archives du clans lui-même… Je ne connais pas en détail la structure du bâtiment ou ce trouve les archives privées, mais vous pouvez être sûr que c’est bien garder et là, que je sois membre du clan ou pas, ça ne change rien, l’accès y est très restreint. Je ne m’avancerais pas en disant que ça doit être aussi compliqué que d’accéder à la seconde section des archives privées du pays.
~ Après avoir autant déblatéré, Hina poussa un long soupir d’exaspération. La mission qui leur a été confiée est de très loin, évidente. Les idées qu’elle à proposer sont loin d’être chose aisée et le trio allait au devant de grosses galères…
{Hina} - J’ai exposé mes idées, mais si vous en avez en stocks, surtout n’hésitez pas les gars…
Le Genin était convoqué pour une raison bien précise dans le bureau de la Kazekage. En effet, en cette matinée ensoleillée, comme quais tous les jours dans ce village d'ailleurs, il se voyait attribuer une mission, en compagnie de deux autres personnes qu'il rencontrerait sur place. Il n'avait pas vraiment de détail concernant la mission, mais il était certain que ce problème serait vite régler une fois sur place, et, comme prévu, ce fût le cas. La mission fût brièvement expliquée au trio, celle-ci, bien que d’apparence simple, pouvait s’avère être bine plus complexe que prévue. Il était donc là, aux côtés des deux gradés, une femme et un homme, les bras croisés contre son torse en écoutant les explication, réfléchissant au fur et à mesure des paroles de la kazekage. Convaincre une personne à l’identité inconnue à s'installer à Suna, et diriger son clan d’ici donc. Dans le fond, il comprenait assez bien la logique de ce scorpion, étant lui-même à l'origine à la tête d'un clan nomade. Puis, peu de temps après, le discours de la Kazekage se termina, le trio quittant le bureau non sans que le sabreur ne s'incline légèrement en guise de salutation. Une fois dehors, le chef de mission ne perdit pas de temps à s'exprimer, déposant une épaule sur chacune des deux personne, ce qui fit hausser un sourcil au dernier des Akiyama, se reculant légèrement pour se dégager de l'emprise du chef de mission, tout en portant son regard sur la femme qui expliquer ses diverses options, après s'être présentée.
- Akiyama Tatsuya.
Pas besoin d'en dire plus de toute façon, il écoutait donc maintenant les diverses solutions, saisissant son menton entre deux doigts, l'air pensif. Donc, pour résumer, elle faisait elle aussi partie de ce clan, mais ignorait tout de même l’identité du chef. Cela n'arrangeait pas les choses, mais si elle le connaissait, la Kazekage l'aurait sûrement convoquée seule. Les archives semblaient aussi être une option peu fructueuse. Il ne restait donc que les archives de son clan, Onma lui-même, ou chercher une autre piste.
- Si il dissimule son identités à ce point, c'est qu'il y as une raison, donc je doute que les archives du clan soient d'un grand secoure aussi. Reste donc effectivement l'option de cet Onma.. Mais comme vous venez de le dire, il est peu probable qu'il nous dise joyeusement ce qu'on veut savoir.. Donc... Il nous reste donc la filature ? Chercher d'autres personnes en lien avec le Scorpion est aussi une option, mais elle risque peut-être de trop attiré l'attention, selon moi. D'un autre côté je comprend ses agissements, mon père également gardait ses distances avec les villages, il ne voulait pas que notre clan s'y aligne. Donc plutôt que de chercher à découvrir qui est le Scorpion, il faudrait peut-être plutôt commencer à savoir pourquoi il reste si secret ? Peut-être qu'en apprenant les raisons de son refus de coopéré, nous pourrions engagé des négociations, voir une rencontre dans l'idéale.
Il ferma les yeux un moment, pensif. L'idée ne semblait pas bien efficace non plus. Après tout, une personne se dissimulant n'est pas vraiment apte à dire pourquoi elle se cache. Des ennemis peut-être ? Ce qui était certain, c'est qu'il devait avoir une raison de se dissimuler au monde, pour une raison ou une autre, et trouver cette raison serait peut-être l'idéal.
- Onma est donc très probablement notre meilleure piste, mais je pense que plutôt que l'interrogé, il faudrait le surveiller. Après tout, nous n'avons aucune garantie que même s'il parlait, ses mots seraient ceux de la vérités. Il pourrait bine nous envoyer sur une fausse piste.
Non, Mueki n’est pas d’accord. Cela doit faire vingt ans qu’elle vit à Yubae et elle n’a jamais vu ça… Comment ça son poisson n’est pas frais ? Bien sûr qu’il est frais. Elle l’a pêché cette nuit. Enfin elle l’a pêché… Ce sont ses fils qui l’ont pêché, elle ne fait que le vendre. Mais quand même ! C’est quoi ce bordel ? Elle, Mueki, vendeuse de poisson depuis quinze ans se retrouve critiquée par un inconnu d’une trentaine d’année et visiblement incapable de parler par lui-même ?
« Parce que bon, il est gentil le monsieur, mais il a peut-être pas besoin de faire parler ses gros bras pour lui, hein ? On est au marché de Yubae ici, pas dans le Suna d’il y a dix ans. Alors il se calme, il range ses critiques et il dégage de mon étale. »
Elle le toise du regard et, peu désireux de déclencher une esclandre en plein, il s’en va.
Pendant ce temps à Suna, vous ne faites rien. Nan parce que bon, vous êtes mignons, vous faites connaissances, vous échangez vos idées, vous discutez… Sauf que vous ne faites rien, vous êtes toujours devant le bureau de la kazekage. Vous êtes beaux, vous êtes jeunes, l’avenir vous attends !
Hola, ici @Kinoko Chikkou, je serai votre commandant de bord lors du vol "Suna - Scorpion noir", accrochez vous bien et n'hésitez pas à me pv s'il y a le moindre problème !
Effectivement ils ne font rien. Rien de très passionnants. Ils échangent leurs avis, chose, ma foi plutôt sensée, vis-à-vis de la mission qui vient de leur être assignée. Ils ne font rien car ils ne savent rien, ou du moins très peu. Hina est la première à prendre la parole, à saluer le moine qui lui répond par une petite courbette et un « Mais de même ma chère Hina » et sourit au nouveau venu qui se présente à son tour. Il n’a pas l’air trop causer mais au moins il ne jouera pas aux coqs avec l’imbécile qu’est Hirohiko. Un bon point pour commencer cette mission.
Hina est pleine de ressources, elle expose son point de vue, propose différentes alternatives. Certaines enchantes plus le moine que d’autres. C’est sûr que certaines options impliquent davantage de se tourner les pouces que d’autres m’enfin… ils sont toujours devant le bureau de la Kazekage et ils discutent des options qui s’offrent à eux. Le nouveau venu, un genin du nom de Tatsuya, a une bonne analyse. Du moins elle plait au moine qui n’a pas besoin de trop se creuser la cervelle pour trancher parmi toutes les pistes qui s’offrent à eux. Il l’écoute, sans broncher, les bras croisés sur le torse. Il est vrai que les archives s’avèrerait être un travail fastidieux pour peut-être n’avoir qu’une bride d'information ou peut-être même rien du tout. Même si l’idée valait la peine d’être mentionnée, elle n’enchante pas Hiro, ni Tatsuya visiblement. Onma est leur meilleure piste, la filature, certainement leur meilleure initiative, reste le plus gros des problèmes :
« Et où est-ce qu’on le trouve ce Onma ? » La question a l’air ingénue, presque bête, mais l’est-elle vraiment ? Un homme qui sert d’intermédiaire avec le « Scorpion Noir » n’est peut-être pas aussi facile à trouver qu’ils le pensent. Si personne n’a encore mis la main sur ce fameux Scorpion, c’est que leur art du camouflage n’en est pas à ses balbutiements. Nul doute que les Itsurus eux-même doivent se poser des questions sur cet homme, ce fameux chef, dont ils ne connaissent pas grand-chose.
« Je pense aussi que la filature est notre meilleure option. Ou du moins de s’intéresser à Onma. Mais je ne m’attends pas à ce qu’il nous facilite la tâche. Si personne d’autre que cet Onma n’est en contact avec le « Scorpion Noir » ce n’est certainement pas pour rien. Je doute qu’il soit facile à trouver et encore plus à filer. » Hiro marque une pause, décroise les bras et reprends son accolade de tout à l’heure où il l’avait laissé. Il incite, de ce fait, ses deux camarades à se diriger vers la sortie du Palais.
« Commençons donc par nous rapprocher du clan de cette chère Hina, … Minami, c’est bien ça ? » demande le moine. Il profite de ce bref contact pour sourire d’autant plus à sa compagnie féminine. Il est comme ça Hiro, toujours à profiter de la moindre occasion.
~ Les choses avancent lentement, mais point de précipitations. L’excès de confiance et le manque de patience ne donnent jamais d'avantage, mais que des défauts. La troupe se concerte, certes, pas des plus rapidement, mais alignées plusieurs alternatives est toujours mieux que de ne rien faire. Le nouveau de l’équipe, si on peut l’appeler ainsi. En fait, ouais, Hina et Hiro’ ont déjà travaillé ensemble, donc le nouveau, c’est l’nouveau. Il n’est pas sans une certaine jugeote. Hina se massait le lobe frontal, en pleine réflexion, mais il n’a pas tord. L’idée des archives, ça fonctionne que si on est sûr de trouver ce que l’on cherche, hors là… Rien... Puis les deux zones sont bien trop risquées pour s’y rendre. La filature, ça sonnait mieux aussi dans la caboche de la jeune femme, elle aussi préfere ce point. Hiro, leader qu’il est, tranche sur la décision. La filature sera donc de mise et il a raison. Hina répondit tout de même :
{Hina} - Onma est souvent dans ses quartiers privés, logiques. Je ne le fréquente pas plus que ça et je ne connais donc pas ces allées et venus. {Hina} - Mais j’aimerais soulever un point, admettons qu’il ne se déplace pas… Qu’il envoie et reçoit ses rapports et ordres par le biais d’un animal messager ou d’un homme de main de confiance dont la discrétion est son point fort. {Hina} - Ou encore qu’il se déplace dans des galeries souterraines. {Hina} - Voir mieux, qu’en fait, une zone souterraine se trouve juste en dessous et que le scorpion y vie ?
~ Elle s’arrête, réfléchit et analyse. Elle cogite en se massant le menton et fixant d’abord le sol, puis ses deux collègues. Elle cherche à faire des probabilités, elle n’aime pas ça d’ailleurs. Les probabilités annoncent toujours un pour et un contre. Dans leurs métiers, le plus emmerdant quand on nage dans l’inconnu c’est souvent le contre qui a le plus gros pourcentage et quand le contre est majoritaire, ça pue les problèmes. Mais dans la vie, on ne fait pas ce que l’on veut. Les probabilité que la filature fonctionne ? C’est variable. Le trio sont des militaires “ninjas” et donc, ils ont pour la plupart l’expérience de la discrétion. Mais Onma aussi et le scorpion encore plus. Sachant qu’il faut observer de de près ou de loin en prenant soin de faire très attention car le quartier est aussi surveillé par les membres du clan, logique… Hina se frotte la tignasse, ça la fait déjà chier, pas que la mission l’emmerde, mais qu’il y a encore trop d’inconnus et pour sûr que ce n’est pas en restant planté là comme des piquets que les choses évolueront.
{Hina} - Tsss… {Hina} - J’ai beau me creuser la tête, je vois pas de meilleures solutions que la surveillance d’Onma. Mais faudra faire super gaffe, le quartier à ses propres gardiens, je peux en embobiner un ou deux vu que je suis du clan, mais plus ça ferait trop louche et notre filature en prendrait un coup. {Hina} - L’nouve… Tatsuya, une idée ? Hiro ?
Le shinobi écoutait calmement les propos de la femme concernant les potentiels méthodes de contact du fameux Onma. Elle n'avait pas tord sur le fait qu'il ne se déplace probablement pas par lui-même, ou en tout cas, pas à découvert. Il marchait tranquillement, suivant le duo en réfléchissant aux diverses options s'offrant à eux, se disant que pour ce cas, il ne serait pas forcement bien utile, après tout, il n'était bon que dans le maniement du sabre. D'un autre côté, l'option d'un contact indirect semblait peu probable aux yeux du shinobi à l'épée. Il se mordit un peu la lèvre inférieur, se creusant un peu la tête pour envisager diverses options.
- C'est possible oui mais... Si le Scorpion ne fait effectivement confiance qu'à Onma, je doute qu'il soit assez stupide pour permettre à une personne tierce de servir d’intermédiaire. Pas plus qu'il ne prendrait le risque qu'un animal serve de messager, après tout, ce n'est pas forcement ce qu'il y as de plus discret. D'autant plus que l'animal est plus facile à leurrer ou intercepter qu'un être humain. Cependant... l'hypothèse n'est pas non plus à écartée totalement.
Il réfléchissait calmement, alors qu'un brouhaha semblait éclatée au loin, sûrement le marché de la ville en plein milieu de ses activités... D'un autre côté, cette histoire lui donnait une idée.
- Et si au lieux de tenter un mouvement de Onma, nous le provoquions ? Quelque chose qui le forcerait à aller voir le Scorpion en personne. Après tout, si nous attendons qu'il se déplace, nous risquerions d'attendre des jours, peut-être même plus encore, et nous n'avons aucune garantie qu'au moment venue, ce soit vers le Scorpion qu'il se dirigeras.. Alors que si nous trouvons le moyen de provoquer cette rencontre... Comme le disais mon père, n'attend pas que le destin choisisse ton chemin, provoque ce destin et fait apparaître ce chemin devant toi.
Dans ce cas là, ce serait quelque chose de plus subtile, et il faudrait trouver un moyen, une raison de provoquer cette rencontre. Le motif était à trouver, et pour cela, il fallait collecter des informations ici et là, des rumeurs... Qu'importait le motif, tant qu'il faisait son office. Il se grattait le menton, pensif.
- Reste à savoir... qu'est-ce qui pourrait forcer Onma à sortir de son trou et allez voir le Scorpion? Je ne connais pas assez bine le village et ses divers clan pour forger ma propre hypothèse sur ce sujet, donc je vais devoir compter sur vous sur ce point.
Il était certes relativement intelligent, mais cette intelligence avait ses limites, il ne pouvait pas forger un plan de nul part sans avoir un minimum d'informations, un peu comme un barman ne peut pas créer ses cocktail si le bar est vide. Il soupire légèrement en s'étirant, fermant un œil en regardant devant lui.
- En tant que chef de clan, je suppose qu'il doit bien avoir des possessions dont il confie la surveillance à Onma, ou quelque chose comme ça. Si nous pouvions trouver ces dites possessions, ce serait dors et déjà plus facile pour moi de former un plan...
Il se dirigea donc vers le marché, calmement, vers là où était la dispute, s'approchant de la tisserande, il regardait les vêtements, calmement.
- Dites moi, je suis à la recherche de certaines informations, moyennant finance bien entendu.
C'était probablement la meilleure façon d’obtenir ces informations, après tout, c'était bien connu que les marchés avaient souvent accès à des informations inconnues au commun du publique. Après tout, c'était aussi une forme de marchandise.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Vous vous déplacez en fin ! Voilà de quoi me remplir de joie. Vos échanges ont du sens, énormément même : le scorpion noir est un homme discret, un homme dont un seul être connait la véritable identité… Itsuru Onma, lui que l’une d’entre vous a déjà rencontré, mais passons. Pourtant, malgré tout… Comment dire ? Qui vous dit que vous ne le connaissez pas vous aussi, ce scorpion noir ? Qui vous dit que ça n’est pas cet enfant en train de jouer aux billes tandis que vous vous dirigez vers le marché ? Qui vous dit qu’il n’est pas l’un de vos camarades de mission, où l’un de ceux ayant participé à l’examen chunin ? Il peut être n’importe qui et, je le sens, ça va être drôle.
M’enfin, vous arrivez au marché et Tatsuya se dirige instamment vers une tisserande. La dame, qui était déjà là lorsque les bandits ont déserté leurs terres, l’observe venir. Qu’est-ce qu’il lui veut ce ninja, là ? Elle penche la tête sur le côté, passe une main sur le fin duvet que la vieillesse lui a accordé. Il arrive, parle et elle vous jauge. Trois shinobis, un moine, une jeune femme aux cheveux d’ébène et un jeune argenté. Soit.
Elle hausse les épaules, jette un œil sur ses marchandises pour s’assurer qu’aucun des sales gosses qui trainent dans les parages ne lui fauche quoi que ce soit.
« Vous m’voulez quoi. »
Le ton est légèrement agacé, mais le regard tranquille. Elle n’est pas spécialement mal lunée, simplement habituée à ce qu’on lui brise les ovaires pour la moindre déconvenue. C’est que son étale se trouve à l’une des entrées du marché, où l’on peut encore s’entendre à peu près sans hurler.
« Nan parce que j’ai pas ça à foutre moi, faut qu’je gagne mon pain. »
Elle croise les bras, se redresse légèrement. Elle veut bien voir ce qu’elle peut faire, mais encore faut-il qu’ils lui demandent des choses dans la mesure de ses moyens.
Les voilà sortis du Palais, à se déplacer sans plus d’objectifs et à continuer leurs suppositions. Hiro écoute tranquillement ses camarades, bien heureux de n’avoir pas à triturer ses propres méninges. Et il a de la chance car il a avec lui deux personnages regorgeant d’idées et de suppositions. Lui se contente d’écouter. Il sait mettre son égo de côté si c’est pour la bonne cause, ou du moins pour faire la besogne à sa place. Malin ce grand gaillard.
Les théories fusent autour du Scorpion Noir et ne font que renforcer sa première impression : personne ne sait rien, pas même Hina qui est membre du clan. Au-delà d’être discret, cet Onma dois regorger d’un bon nombre de talents s’il n’a pas attisé la curiosité de son propre clan et s’il sait se rendre aussi persuasif. Car, d’un point de vue extérieur, Hiro trouve la chose curieuse. Aucun du clan des Itsuru n’a l’air de vraiment le connaître mais aucun ne vient non plus remettre son autorité en question et ce, depuis un certain temps. Il a fallu attendre que la Kazekage mette son nez dans l’affaire pour que les questions fusent. Etrange. Vraiment étrange.
Mais voilà que Tatsuya, le petit nouveau de la bande, vient trancher un bon coup dans ses suppositions. Il propose de provoquer Onma et l’idée plait à Hiro. Il passe un bras autour des épaules du petit nouveau et lui accorde ce beau sourire, qu’il réserve d’ordinaire à ses demoiselles.
« Je l’aime bien ce petit ! Il a de bonnes idées ! Hein Hina ? » La question n’en est pas vraiment une, il le sait, car ils n’ont pas de meilleures alternatives avec le peu d’informations qu’ils ont en poche. Car quand bien même on se triture la cervelle, rien ne ressort vraiment de tous ses questionnements, de toutes ses hypothèses. Elles sont bonnes à dire, à entendre, à réfléchir, mais elles ne font pas avancer les choses et Hiro se dit que la meilleure solution serait peut-être de foncer dans le tas, tête baissée, sans crier gare.
Le nouveau n’a pas l’air enchanté du rapprochement du moine mais il ne s’énerve pas pour autant, plus concentré qu’autre chose, il se dirige vers le premier étal du marché. Ce dernier est tenu par une tisserande. Elle n’est pas toute jeune, elle a perdu cette foi aveugle qu’à la jeunesse dans l’autorité. Elle ne sait que trop bien qu’ils ne vont pas lui faire gagner son pain et qu’au mieux, ils lui apporteront des problèmes. Alors cette attitude semi-agacée, Hiro ne la comprends que trop bien. Il offre son plus beau sourire à la tisserande et se présente.
« Nous avons quelques questions sur un sujet un peu… délicat. » Il lui glisse un clin d’œil, s’accoude au comptoir.
« Je laisse mes amis ici présents vous poser quelques questions. Je suis sûr que vous serez capable d’y répondre ou du moins de nous orienter vers les personnes appropriées. Vous connaissiez l’avant Suna si je ne me trompe, personne n’est aussi bien placée dans ce marché pour nous renseigner. » Le moine se recule. Il sourit toujours à la tisserande et s’oriente vers les étoffes qu’elle met à la vente, chahute un peu entre les tissus avant de reprendre.
« Et nous prendront trois de vos étoffes couleurs sable. » Il pose les pièces sur le comptoir tandis qu’il continue son lèche-vitrine. Il laisse ses camarades mener la danse. Il sait qu'il n'est pas le mieux placé mais poser directement des questions sur le clan Itsuru par une Itsuru elle-même, lui parait quelque peu étrange. Il se demande comment ils vont sortir de cette impasse et s'ils vont réussir à trouver la moindre piste. Lui, il s’oriente vers l’aspect matériel. Loin d'avoir spécialement envie de cacher ses beaux atours, les habits pourront les camoufler si jamais cela s’avérait nécessaire. En attendant que les autres se questionnent, il a trouvé une bien meilleure occupation.
~ Le trio s'avança enfin... Vers où ? Vers l'inconnu, c'est certain. Alors qu'Hina, fidèle à elle-même fait part de son analyse, il est indéniable que son compagnon basané fait par d'une grande perspicacité. Bha… ça ne dérange pas la demoiselle à moindre mesure, deux têtes pensantes valent mieux qu’une. Par contre, elle se déçoit, un tout petit peu, qu’Hiro’ ne fasse pas grand-chose depuis le début. Bon… ça lui sied comme un gant d’être un glandeur, mais si les choses dérape, elle espère de lui plus de réactivité. Mais dans cette situation, disons qu’elle ne fera pas de remarque désobligeante. Puis bon… Elle l’aime bien ce gars, un curieux moine, débauché et flemmard, mais il est sympathique et elle sait que quand la situation l’exige, elle peut compter sur lui.
{Hina} - Il a de bonnes déductions…
~ Simple et concise, elle vante un chouilla les mérites de son nouveau compagnon pour répondre par la positive à Hiro’, mais son orgueil d’analyste du groupe prit quand même un peu le dessus. Elle pourrait faire l’enfant gatée et dire que son analyse à lui, c’est de la merde… Mais ça serait mentir. Puis Hina est plus mature que ça, ce genre d’enfantillage, c’est plus de son âge.
~ Lors de leurs lentes marches, le trio militaire arrivea à un stand marchand, un femme tenant une fabrication de tissue, les accueillant de façon fort peu commerçante. Tatsuya prit les devant et proposa de monnayées des informations à la femme, ma fois, fort grossière… Une attitude qui insupporte l’Itsuru, qui affiche un visage sévère et une veine apparente sur son front. Mais elle se tait… Elle a envie de lui apprendre les bonnes manières à cette vieille conne, mais elle ferme sa gueule, HOU… Que c’est irritant ! Elle serrent les poings et laisse parler ses deux compagnons, parce que si elle l’ouvre, l’autre machin, elle va prendre tarif…
~ Mais que cherche Tatsuya en questionnant cette individue désagréable ? Pourquoi le moine cherche à acheter du tissus de couleur sable ? Ha ! Ouais sans doute pour se camoufler, bien pensée, voilà une réaction qu’elle apprécie. Fin… Si c’est vraiment pour ça qu’il achète ça ? Espérons le… Puis hey ! Les gars ! Hina n’a jamais consenti à dépenser de la thune pour cette mission, ça sera à vos frais, tampis pour vous… On se concerte avant !
Le sunajin observe calmement la vendeuse. Mauvaise journée ou mauvaise humeurs naturelle, il n’en avait pas la moindre idée, tout ce qu'il savait, c'était que celle-ci n'était pas la personne la plus agréable avec qui converser, enfin, au moins son chef de mission essayait de détendre la situation, alors qu'il jetait un regard à la jeune femme, arquant un sourcil quand l'homme passa un bras autour de sa nuque, l'air de dire ''Il est toujours comme ça ?''. Il soupire légèrement, se décalant une nouvelle fois par la suite, histoire de garder une certaine distance. La notion espace personnel, ça lui parlait ? Enfin bref. Il reprenait donc la parole.
- Nous cherchons à obtenir quelques informations concernant d'éventuels commerces, situés ici ou non, tenus par Onma Itsuru. Nous enquêtons sur la possibilité d'une tentative d'escroquerie visant ses divers commerces. Étant le chef d'un des clans de Suna, il est de notre devoir de faire la lumière sur cette histoire. Si vous pouviez donc nous aidez, nous apprécierions grandement cela.
Même si ce qu'il e disait pas, c'est qu'en effet, Onma serait victime d'une escroquerie, mais perpétrer par le trio. L'achat de cape n'était pas forcement une mauvaise idée, ça coïnciderait avec l'idée de Tatsuya de se faire passer pour des marchands itinérants.Bref, il se décale pour se placer aux côtés d'Hina, pas trop proche non plus bien sûr, mais assez pour qu'elle puisse l'entendre parler à voie basse.
- On va devoir dissimulé nos identités, enfin, surtout toi. Je ne te connais pas, mais je n'ai pas spécialement envie de te mettre dans la merde avec ton clan, la cape seras donc à mes frais, vu qu'il s'agit de mon plan après tout.
Suite à cela, le sabreur déposa une main sur le manche de son sabre, soupirant un peu en caressant le bout de celui-ci de son pouce droit, baissant les yeux vers le manches gravés de divers caractères.
- Je peut me le permettre, vu qu'en un sens, ne pas être capable d'utiliser mon chakra me fait faire des économies sur certains points.
Il s'éloigna ensuite de nouveau, après avoir saisi une bourse dans sa sacoche, bien remplie, qu'il déposa devant la tisserande. Il faut dire qu'après des centaines et des centaines d'années de mercenariat, son clan n'était pas vraiment ce qu'on peut considéré comme pauvre, même si peu à peu son nom avait sombrer dans l'oublie de part son incapacité à utiliser le chakra, enfin, pas aussi bien qu'un shinobi en tout cas, alors forcement. Il ferma les yeux un bref instant, visualisant déjà le plan. Le but premier serait donc de cibler la ou les échoppes tenues par Onma, se renseigner un peu la dessus, et ouvrir une concurrence à proximité, dans un premier temps, puis, il faudrait piéger le ou les marchands, de sorte à couper les vivres à Onma et le forcer à agir directement, voir avec de la chance demander e l'aide à son chef mystérieux. Bon bien entendu, après tout ça, il laverait la réputation des marchands et tout le bordel qui s'en suivrait, mais bon, comme le dit le vieux proverbes... En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis.
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Dernière édition par Akiyama Tatsuya le Jeu 22 Avr - 8:57, édité 1 fois
Ainsi vous ne tracez pas votre route. Une petite partie d’elle l’a espéré, juste un instant… M’enfin, elle regarde le moine et ses manières, comprend bien qu’à part de belles paroles, il ne servira à rien. Enfin si, il lui achète des tenues, et ça, ça fait sourire Yokubari. Ainsi ils savent parler aux marchands. Elle vous jauges une demi-seconde du regard, juste assez pour estimer si vous êtes stupides comme des touristes, ou bien au fait des coutumes locales.
« Ca f’ra 300 ryôs m’sieurs, dames. »
Elle sourit de toutes ses dents avant de reprendre, le ton plus léger.
« J’vous écoute, mais j’vous donnerai pas plus de dix minutes d’mon temps. Les nigu… Les touristes arrivent, et ils a-do-rent Suna l’hiver. Ca leur donne l’impression de pas être dans l’désert et ils ont le portefeuille facile. »
Yokubari vous lâche un regard entendu avant d’écouter le grisonnant. Si elle était fumeuse, vous l’auriez vu tirer une longue taffe, les yeux plissés, avant de vous souffler la fumée au visage pour répondre d’une voie rauque, profonde et sois disant mystérieuse… Mais Yokubari ne fume pas, elle ne peut pas avec ses bronches naturellement atrophiées. Elle vous observe un instant, s’approche par-dessus le comptoir.
« Votre Onma j’vois qui c’est… Et non, il tient pas d’boutique. Il a probablement mieux à faire que d’se mélanger à nous autres. Par contre son clan en tient plusieurs, faut s’enfoncer un peu plus dans l’marché, ils ont tout un tas d’boutique où ils vendent des babioles en tout genre, probablement des trucs qu’ils ont pas pu accrocher à l’un d’leurs gosses. »
Un rire malsain s’échappe de ses lèvres. Les Itsurus ont une réputation et, comment dire, lorsqu’on se trafique le corps pour en faire une arme… Eh bien ce n’est jamais glorieux, vous devez vous en douter.
« Quant à la compensation, j’veux vos noms et prénoms à tous les trois. J’saurai vous retrouver pour demander mon dû. Vous inquiétez pas pour ça… Et vous avisez pas d’me la mettre à l’envers, hein ! On est au marché d’Suna ici, j’finirai par savoir et… L’cas échéant… »
Elle sourit de plus belle, un éclat avide dans le regard. Elle n’a pas besoin de finir sa phrase : vous savez que cela impliquera des genoux cassés, au mieux.
« Aut’ chose les gosses ? »
Vous avez visiblement ce que vous cherchiez… Voulez-vous continuer à taper la causette avec Yokubari, ou bien aller la mettre à l’envers aux cousins d’Hina ?
Le nouveau a de bonnes idées. Il tente le bluff, la tentative d’escroquerie et c’est une bonne idée. Hiro fait mine de rien, mais il tend tout de même l’oreille. Entre nous, heureusement qu’il y a Tatsuya et Hina pour poser les questions, parce qu’Hiro a le nez fourrez dans les vêtements et se reluque dans un semblant de verre posé au coin de la rue Bien sûr qu’il n’a pas fait peur à la vieille, malgré toute la bonne volonté qu’il y a mis. Alors la vieille prend ses aises, à leur parler comme s’ils étaient ses gosses, sa marmaille à mater. Le moine hausse un sourcil et fait quelques pas à reculons pour revenir au plus près de l’étal. Il toise d’un mauvais œil ce discours, mais son visage est celui d’un spectateur qui passe, tour à tour, de ses camarades à la tisserande, comme si le discours ne le concernait pas le moins du monde et qu’il venait donner son point de vue, en bon altruiste qu’il est. Enfin, il a ce relent de flemme qui vient presque s’immiscer. Presque. Il a ce petit cri plaintif qu’on fait lorsqu’on est intéressé par un propos. Et il ne cache pas son intérêt pour les paroles de la tisserande, aussi vrais ou faux soient-ils.
« Hmm vous avez donc déjà rencontré Onma. Quelle chanceuse ! » Dans un élan inapproprié pour sa personne, le moine prend les mains de la tisserande entre les siennes. Il ne compte pas les lâcher avant qu’elle en ait dit davantage.
« Par contre les menaces envers des personnes qui représentent… l’autorité ? Hmm je ferais attention si j’étais vous. Ce serait dommage que vous perdiez ce beau sourire. » Hiro il sourit de toutes ses belles dents, de toute sa jeunesse. Elle doit se douter qu’il ne fera rien. Lui, non, mais sa partenaire qui fulmine derrière, elle devrait s’en méfier. La belle Hina n’a pas le cœur tendre avec ceux qui lui tiennent tête. Hiro, quand à lui, choisit de réconcilier les ménages, et continue de feindre cette aura menaçante derrière lui.
« Vous pouvez m’appelez Kamui ma p’tite dame. Je suis sûre que vous ne m’oublierez pas. » lui répondit-il finalement avec un clin d’œil. C’est à la fois un aveu et une menace. Parce qu’il n’a pas donné son prénom et qu’au final ce nom, ça ne lui correspond pas. Alors s’il elle le veut, qu’elle le prenne, il n’en a pas grand-chose à faire. Il lâche finalement les mains de la tisserande et se retourne vers ses compagnons.
« Bien, messieurs, dames, que dites vous d’allez faire un tour près de ses fameuses boutiques ? » leur propose-t-il en chuchotant. Après Hiro, il a le dernier mot mais pas les dernières propositions. S’ils souhaitent faire autrement, cela lui va aussi.
~ Tatsuya est étonnamment plus soucieux des autres qu’il semble l’être. Suggerant à la jeune femme d’en dissimulé son identité aux yeux de ceux qui ne la connaisse pas. Fin… Si on peut appeler ça être soucieux, car, connaissant pas le personnage, il est possible que celui-ci n’y voit que de la stratégie. En soi, ce n'est pas non plus une mauvaise chose. Mais là où il a éveillé l’intérêt de l’Itsuru c’est sur sa dernière phrase, disant ne pas être utilisateur de chakra à l’instar de très nombreux shinobis. “Comment est-ce possible ?” se posa-t-elle intérieurement la question. Elle avait déjà lu des ouvrages sur de talentueux shinobis qui ne pouvant contrôler correctement le chakra ont excellé l’art du taijutsu ou Bukijutsu. Mais en soi, il avait du chakra, juste qu’il n’en avait pas le contrôle. Est-il donc l’un de ces cas de figure, car, en soi, si ce mystérieux personnage figure parmi les militaires du pays, c’est qu’il doit au moins avoir des notions, sans pour autant en maîtriser leurs aspects. Même dans le clan de la jeune femme, bien qu’ils utilisent des accessoirs de guerres, ils doivent à minima maitriser le chakra qui influt dans leurs membres mécaniser pour en actionner les “détonateurs”. Alors lui, comment fait-il pour se battre ? As-t-il créé un art qui transcende le genre ?
~ D’un coup, mille questions envahit les pensées de celle-ci, mais fût assez rapidement ramenée à la réalité par la désagréable compagnie de la Tisserande. Dire que durant un instant, le fait d'ignorer cette mal éduquée, avait légèrement apaisé les nerfs d’Hina… Les mimiques, le ton arrogant et cette façon de prendre le trio pour des gamins manipulables, lui fout une de ces haines… S’ils étaient plus “éloigner” du reste des civils, elle n’aurait, sans aucun doute, pas laisser passer ce ton dédaigneux et l’autre conne aurait certainement appris à goûter à du bois, avec quelques dents en moins. Mais voilà, Suna à déjà vécu l’enfer d’avoir une multitude de délinquants qui dictent leurs règles, si maintenant les militaires montrent qu’ils font pareil, il ne serait pas mieux que les crapules d’avant. De plus, initialement, leur job est de faire les choses “sales” dans l’ombre. Éclater la gueule à une saloperie devant tout le monde, on ne peut pas vraiment appeler ça du professionnalisme.
~ Hina prit du recule, car plus elle reste en présence de la tisserande, plus ses pulsions se font présentes. Jouant nerveusement avec le mécanisme de ses Flash-ball. Hirohiko est plus spontané et patient que la jeune femme, elle lui laisse le rôle de l’intimidation. Quant à Tatsuya, lui il posera certainement les bonnes questions, ça semble être un type réfléchi. L’Itsuru se contente très bien de son rôle d’analyste, pour l’instant. De ce fait, la demoiselle recula de plusieurs pas, ne répondant ni aux questions, ni aux provocations de la marchande. Geste qui montre bien à l’interlocutrice malpolie, qu’Hina est pas loin de lui faire mal, très mal et espérant, pour elle en tout cas, qu’elle a suffisamment de jugeote pour ne pas tirer sur la corde sensible, car elle doit s’en doute savoir qu’elle n’aura pas le dessus. Dans le cas contraire, Hiro’ et Tatsuya lui feront bien comprendre. Elle ne pouvait donc que plussoyé l'avis du moine que d'aller voir l'un des membres du clan à sa boutique.
Le jeune héritier des Akiyama soupira lourdement. Il n'allait pas mentir, le caractère de la femme l'ennuyait, pire encore, la femme du trio semblait prête à péter un boulon. Il s'avança d'un pas, devançant donc le chef du groupe en plongeant son regard dans celui de la femme, déposant les ryos minimum sur la table devant elle. Il perdait peu à peu patience devant le manque de politesse de la tisserande, et c'était quelqu'un chose qu'elle ne voulait certainement pas voir. Il ferma les yeux un instant avant de prendre la parole.
- Je crains qu'il n'y est confusion, madame. J'ai parler de récompense à hauteur de votre aide, seulement... Votre aide est aussi moindre que votre politesse envers vos clients. Le fait que les membres d'un clan comme les Itsuru tiennent des boutiques d'une façon ou d'une autre est une évidence. Ce que je désire, ce sont des informations sur Onma en particulier. Seulement, vous n'en avait visiblement aucune, en tout cas aucune qui ne mérite mon nom comme mon argent.
Il soupira une nouvelle fois, la regardant droit dans les yeux, un regard froid, libérant une légère intention meurtrière, alors qu''il déposait une main sur le manche de son arme.
- Et si vous tentez quoi que ce soit envers ma personne, ou mes compagnons, croyez-moi sur parole, vous n'aurez pas assez d'une vie pour vous repentir de cette erreurs. Reprenons donc plus calmement, avant que je ne perde patience et que l'on cherche encore votre corps dans les décennies à venir.
Il afficha alors un grand sourire, calmants ses envies de meurtres envers la marchande, relâchant la prise de son sabre, semblant soudainement devenir une toute autre personne. Quelqu'un de souriant, chaleureux, possiblement même charmant, complètement opposé à l'homme prêt à trancher la gorge de cette pipelette quelques secondes plus tôt.
- Je suis à la recherches d'information sur Onma, ou, mieux encore, un certain Scorpion Noir. Si vous êtes prêtes à nous venir en aide, je serais plus que ravis de venter oh combien votre aide nous fût précieuse à notre Kage. Dans le cas contraire... Je me ferais un plaisir de lui expliquer à quel point vous surtaxez vos morceaux de tissus, en plus de manquer de respect à des shinobi en mission.
Il croisa alors les bras contre son torse, faisant ainsi bien comprendre à la femme que, malgré son jeune âge, il ne fallait pas le prendre à la légère, surtout en sachant qu'elle était à portée de frappe. Il s'approcha alors du chef de mission, le regardant droit dans les yeux.
- Je suis certains que vous êtes du même avis que moi, donc en tant que chef, vous prendrez la responsabilités de mes actes, n'est-ce pas ? En tous les cas, je vous laisse le plaisir de discuter avec cette charmante dame, je suis plus que persuadé qu'elle serait ravie d'aider le village qui lui permet de se faire de l'argent. Ce serait dommage qu'elle perde son permis de vente suite à une plainte anonyme dévoilant ses prix digne d'une arnaque. Ne croyez-vous pas ?
Il s'en alla donc aux côtés d'Hina, lui tendant l'une des deux capes, ayant laisser la troisième au chef du trio, croisant les bras après avoir enrouler celle-ci autour de son corps, ne laissant dépasser que le manche de son arme à sa ceinture, offrant toujours un grand sourire à la marchande, afin qu'elle comprenne bien que même s'il s'était calmer, il serait prêt à mettre à exécution ses promesses précédentes.
Oh vous le prenez ainsi ? Ainsi soit-il. Yokubari sourit, une lueur nouvelle dans le regard. Vous savez… Je ne sais pas si vous avez lu le Yuukan express – ce superbe journal qui a amplement craché sur votre caste – mais en l’état actuel des choses, et au vue du regard que le monde porte sur vous, peut-être que rouler des mécaniques et menacer une vieille femme n’est pas la meilleure chose à faire… Surtout en plein milieu du marché.
Des gens s’arrêtent autour de vous, vous observent et lancent des regards compatissant à Yokubari, qui feint d’être impressionnée, presque sans défense face à vous.
« Je… Je suis vraiment désolée… Je ne… »
Rhô c’est si sale, si déplacé… Presque enrageant, mais elle ne s’arrête pas là, maintient un timbre de voix inquiet tout en parlant jute assez fort pour que d’autres que vous puissent l’entendre.
« Je ne connais pas de Scorpion noir… Mais je sais qu’Onma visite une boutique Itsuru par jour, pour s’assurer que tout va bien et pour rester en lien avec son clan… »
Elle regarde autour d’elle, cherche faussement un peu d’aide avant de revenir.
« S’il vous plait, n’allez pas reporter mon pauvre commerce… » Sortez vos violons. « Ce travail paye l’académie de mes deux filles et mon chien est malade… Puis-je… Puis-je retourner à mes affaires maintenant, Kamui-sama ? »
Un nouveau regard et un vieil homme vient se placer entre vous, visiblement inquiet, sans se tourner vers vous.
« Je vais vous prendre euh… Ces deux étoffes ! Et celle-ci également ! »
Il attrape des tissus au hasard et paye dans la hâte. D’autres ont le même mouvement que lui, si bien que cet étal jusqu’à lors calme est maintenant bondé de monde… Et Yokubari sourit : elle va se remplir les poches aujourd’hui.
Vous voilà donc bien avancés… Oui vous êtes l’autorité, évidemment… Mais prenez garde à comment vous l’employez. Vous êtes encore à Suna, par chance.
Je ne sais pas ce que vous déciderez, mais si jamais vous décidez d’aller à la première échoppe Itsuru sur votre chemin – la plus proche du moins, le Méca’meau – vous y trouverez deux personnes : une jeune fille blonde d’environ quinze ans, le regard d’un bleu pur, et un homme plus âgé d’environ quarante ans, le symbole de Suna dans le dos. Ils discuteront à mi-voix lorsque vous entrerez, et la jeune fille vous dira :
« Bonjour et bienvenue au Méca’meau ! Je suis Itsuru Miseban, que puis-je faire pour vous ? »
Souhaitez-vous lui répondre ? Souhaitez-vous simplement venir au Méca’meau ? Vous n’allez quand même pas continuer à harceler Yokubari, si ?
Blague à part : Comme d'habitude, n'hésitez pas en cas d'incompréhension. Je me suis permis de pousser un peu, mais les derniers paragraphes sont purement hypothétiques et ne sont pas à prendre en compte si vous n'allez pas dans une boutique Itsuru. Bon rp, et bon jeu !
Ils jouent avec le feu. Tous. Ils le savent. Alors rien n’arrête le brasier qui suit, leurs propos déplacés et ceux de la vieille. Il y a bien des regards compatissants, d’autres curieux, mais, eux, les shinobis, ils savent qu’il ne faut pas souffler sur les braises, ne pas raviver les flammes. Les shinobis ne sont pas toujours bien vu. Le moine a joué sur la corde sensible. La tisserande aussi. Alala, heureusement que ce n’est pas avec elle qu’ils doivent affaires. Elle n’a rien à voir avec les Itsurus, ni avec le Scorpion Noir et ça rassure Hiro. Parce qu’il a pas envie de marchander avec elle.
Ainsi sont les marchands dans leur lieu de vie : aussi aimable à vous aider qu’à vous embourber. De vrais artistes sur leurs propres scènes. Hiro lâche l’affaire et il espère que ses deux compères en feront autant. Il n’y a aucune utilité à s’embourber dans les sables mouvants des marchands, autant marcher à la lumière, sur les sentiers qu’ils connaissent bien. Ses deux camarades ont accepté de changer d’échoppe et d’aller voir celle d’un Itsuru. Le moine s’engage, d’un commun accord, dans la première dirigée par les Itsuru : le Méca’meau. Une jolie jeune fille aux yeux céruléen les accueille et Hiro reste, un instant, estomaqué par la beauté de son regard avant de lui répondre avec un grand sourire.
« Bonjour petite. C’est bien une échoppe Isturu ici ? Parait que vous êtes les meilleurs pour la mécanique ! » Il marque une petite pause pour laisser le temps au quarantenaire d’entendre ses louanges.
« On nous envoie acheter quelques pièces mécaniques pour le palais. ‘Connaissez la Kage, l’est pas tendre avec le matériel. » Il lance un clin d’œil à l’homme, un peu en retrait, et avance un peu plus dans l’échoppe. Les milles et une pièces de métal luisent au travers les quelques brèches de lumières qui s’invitent dans la boutique.
« Je vous laisse passer commande ! » dit-il bien haut à ses deux camarades, avant de poursuivre plus bas.
« Et voir ce que vous pouvez tirer de lui. » Lui, il a d'autres chats à fouetter. Il s'accroupit vers la petite blondinette.
« Petite, tu me montres un peu les pièces que vous avez ? » Il a la ferme intention de – jouer – essayer tous les stratagèmes possibles. La petite aura peut-être davantage d'informations à leur fournir que son père - si c'est son père -. Notamment qui elle a pu voir passer dans la boutique, la direction, etc. Ca a une sacré mémoire les enfants vous savez. Et puis, ne dit-on pas que la vérité sors de la bouche des enfants ?
~ Les choses n'évoluèrent guère et ce fut l’inverse qui se produisit. La tisserande retourna les menaces contre les deux collègues d’Hina, ce qui à eu pour effet d'attirer d’autres civiles qui tomba dans la mesquinerie de la vieille peau. Heureusement qu’Hina n’était pas intervenu, ça aurait probablement rendu la situation critique. Quoi qu’il en soit les infos sont maigres et les deux autres se sont fait rouler dans la farine. Avant que la colère gronde sur nos trois antagonistes, il fut plus judicieux pour eux de s’éloigner. Les deux compères rejoignant l’Itsuru alors en marche pour l’un des magasins de son clan. La marche ce fût dans un relatif silence, c’est pas plus mal, ca permet de se concentrer.
~ Ils arrivèrent devant le dit magasin, remplis de bric-à-brac, un vrai paradie pour bricoleur en mécanique. Se faisaient aussitôt alpaguer par une jeune demoiselle pleine d’énergie et son… Père ? Plus silencieux, mais sourire aux lèvres. Fidèle à lui-même, plus bavard que les deux autres, Hiro' prit les devants, draguant au passage la jeune blondinette… Il devait sentir le regard froid et électrique qu’Hina lui balançais dans le dos. Question de lui faire passer le message qu’il calme ses ardeurs car l’Itsuru la surveille. Elle prit un peu de recul et fit un signe discret à Tatsu’ de rester un peu en retrait et ce de façon naturelle, pour ne pas trop éveiller de soupçons. Elle s’enfonça donc à son tour dans le magasin et scruta les nombreuses pièces que ce petit commerce dispose.
~ De ce fait, l’ancien s’approcha de la jeune femme qui prit aussitot les devants avec lui. Elle découvre un de ses bras et lui dit sur un ton très discret :
{Hina} - |Chuchotte |- Je suis aussi une Itsuru… {Hina} - |Chuchotte |- Les choses vont mal, mes deux collègues sont envoyés pour enquêter sur le seigneur Onma… J’ai sauté sur l'occasion de participer pour saboter la mission de l’intérieur. {Hina} - |Parle normalement |- Disposez-vous de barres de fer de 6 mm de diamètre pour une longueur de… 1 mètres ? {Hina} - |Chuchotte |- Le problème c’est que les choses évoluent trop vite et je souhaite en informer directement le seigneur Onma dans leurs dos. Ils ne sont pas franchement futés, j’ai réussi à les embobiner jusque là… {Hina} - |Parle normalement |- D’ailleurs me faudrait deux plaques d’acier de 3 mm d’épaisseur. {Hina} - |Chuchotte |- Puis-je compter sur votre aide, l’ancien ?
~ Hina joue un gros coup de poker, voyant que les choses n'évoluent franchement pas vite, le trio risque de vite tourner en bourrique si l’un d’eux ne force pas le hasard. Espérant qu’elle fut suffisamment convaincante auprès de son homologue de clan. Bien que les Itsurus ont la réputation d’avoir beaucoup de membres intelligents dans leurs rangs, ça ne veut pas dire pour autant que certains ne sont pas naïf. Puis bon, ça ne veut pas non plus dire que TOUS les itsurus sont intellectuelles. Il y pleins de profils différents dans le clan.
Le sunajin observe calmement l'échoppe vers laquelle ils se dirigeaient, regardant calmement autour de lui en se disant que les Itsuru étaient vraiment un clan fascinant. Il faudrait qu'il prenne un peu de temps avec Hina suite à la mission pour en discuter un peu, la curiosité se manifestant peu à peu en lui. Enfin, là n'était pas la question dans l’immédiat, non, la question était comment remonter jusque Onma, et par extension, au Scorpion. Néanmoins, concernant ce point, Hina semblait avoir une idée, idée qui allait d'un commun accord avec celle de Tatsuya. Enfin, pas exactement la même, mais dans l'idée, le principe restait le même, à savoir jouer sur le fait qu'Hina était membre de ce clan. Il restait donc en retrait, suite au mouvement de tête de sa partenaire et laissa donc le chef du groupe faire.. Ce qu'il comptait faire.
- Je vais regarder un peu les armes pendant que tu achète ce que tu as besoin.
Ce qui tombait bien vu la présence d'un stand d'arme juste à côté, de ce fait, l'épéiste pouvait aisément prétendre regarder les différentes armes tout en gardant une oreille attentive vers la conversation de sa partenaire, afin qu'elle n'est pas forcement besoin de tout lui expliquer. Elle jouait donc les agents double ? Idée intéressante, à laquelle il fallait bien se l'avouer, le sunajin n'avait pas pensé plus tôt. Mais c'était probablement la meilleure approche actuellement, maintenant qu'il regardait al chose sous un autre angle. Il ferma donc les yeux un moment, tendant la main vers une épée présentée en prétextant vouloir la prendre en main, la tester quoi. Il faut dire que ce n'était pas la première fois qu'il se faisait passer pour plus idiot qu'il ne l'était véritablement, enfin là n'est pas vraiment la question de toute manière. Il passe son pouce droit contre la lame, calmement, jugeant de la qualité de l'arme, pas si terrible que ça, mais il prétendait le contraire, afin de ne pas attiré l'attention sur lui vis à vis de ses connaissances sur les armes. Après tout c'était un concept bien connu, fait toi passer pour plus débile que tu ne 'lest, et la méfiance d’autrui à ton égard se verras très probablement amoindrie. Et puis il était assez fort pour jouer la comédie. C'est donc tout naturellement qu'il continua son petit jeu de genin naïf et sans expérience auprès du marchand d'arme à côté, c'était l'avantage de faire parti d'un clan dont le nom à sombrer dans l'oublie.
Alors vous n’êtes pas joueurs ? Je dois vous avouer que la légère déception qui m’anime maintenant me rassure. C’aurait-été si dommage de déclencher une émeute… M’enfin ! Les deux écoutent donc Hirohiko, l’air particulièrement sérieux. L’homme sourit brièvement au clin d’œil du moine avant de s’écarter un peu, laissant à Miseban l’occasion de faire son travail. Elle le regarde donc, pas bien sure de comprendre. C’est lui ou les deux autres qui vont lui faire risquer sa licence en fonction de la qualité des fournitures achetées ? Bwarf, Kyôsô peut bien s’occuper des clients pour une fois.
« Eh bien… Euh… Cela dépend de ce que vous voulez, je suppose ! » Elle sourit, commerciale au possible. « Nous vendons des pièces à destination des membres du clan, évidemment, mais nous avons aussi tout un tas de gadget en stock ! »
Elle jette une regard distrait autour d’elle, semble trouver son bonheur honneur dans un tas de ferraille ; en tire une sorte de harnais étrange.
« Ce dispositif, par exemple, s’il est fixé sur une personne de la bonne manière… » Elle jette un coup d’œil à Kyôsô. « peut la restreindre dans ses mouvements en coupant la circulation sanguine au niveau des jambes grâce à de petits engrenages... Il y a aussi… »
Et elle enchaîne : un naginata dont le manche est rempli d’air comprimé et permettant de tirer la lame à mi-distance, un pavois pouvant s’ancrer dans le sol et se déplier afin de protéger plusieurs alliés, des gantelets épais englobant tout l’avant bras mais pouvant souffler quelques projectiles… C’est qu’on ne l’a pas mise de sans magasin pour rien, la petite Miseban ! Elle est nulle en shinobisme… Mais putain, elle vendrait du sable à un Kazejin.
De son côté Kyôsô s’apprête à partir lorsqu’Hina l’approche. Il hoche la tête vaguement lorsqu’elle mentionne qu’elle est une Itsuru. Qu’est-ce qu’il en a à foutre, après tout ? Ca a beau être l’une des leurs, ils n’ont pas élevé les chameaux ensembles… Mais la suite de son intervention le givre. Comment ça ils enquêtent sur ce bon vieux Onma ? Il ne ferait pas de mal à une mouche (ah moins qu’elle ne cherche à faire du mal au Scorpion, bien évidemment) !
« Oui, bien sûr, suivez-moi, c’est par ici. »
Il active donc le dispositif dans sa gorge qui atténue sa voix à tel point qu’on ne peut l’entendre qu’à un mètre de lui.
« Je suis Itsuru Kyôsô, un proche d’Onma. Que se passe-t-il ? » Sa voix pue l’inquiétude. « Et oui, évidemment… Que puis-je faire ? ou dire. »
Du moment que c’est dans ses cordes, il agira. Il réhausse la voix en pointant quelques tiges.
« Et donc nous savons celles-ci, mais celles de la gamme supérieure propose une meilleure résistance sans pour autant les alourdir. Je vous montre ? »
Puis, l’air de rien, il l’éloigne des deux gêneurs qui l’accompagnent. Un peu de distance permettra à cette petite jeune bien courageuse de lui en dire plus.
Et à côté de ça, jouant au plus stupide, Tatsuya peut observer. Oh il y a quelques sabres équipés de mécanismes étranges : lame rétractable, pliable, armée de mini lance flamme ou avec tazer intégré… Mais s’il fait réellement attention il remarquera sur chaque objet est apposé un sceau – un animal d’une couleur particulière – qui semble en indiquer la provenance. Beaucoup de chameaux bleus, quelques oies rouges et autre fennec orangé… Et surtout, sur les objets aux prix les plus faramineux – des objets sur lesquels même un novice en mécanique ne peut s’empêcher de s’arrêter pour contempler l’orfèvrerie évidente – un scorpion noir. C’est un peu gros pour n’être qu’une simple coïncidence, si vous voulez mon avis.
Je reprend les rênes pour ce tour-ci. Hiro' étant indisposé pour le moment. Sasoriza -> Scorpion en jap'
Un Surnom sur un visage Hina & Hirohiko & Tatsuya
~ Le contact fut donc établi et l’Itsuru avait donc réussi à éveiller l’intérêt du vieux commerçant du clan. Cependant, ne s’y attendant pas, l’homme se déclara être un “proche” d’Onma. Chose qui pourrait compliquer le travail d’investigation et surtout la traque de leur homme. Elle se devait d’être convaincante, pour le coup. Le mensonge, c’est pas particulièrement le fort de la jeune femme. Elle qui d’origine est relativement spontané et franche. D’autant qu’en plus, elle a réagit d’instinct, sans se concerter avec ses deux camarades. Elle devait donc s’enfoncer elle-même dans le mensonge, dans l'espérance que ça fonctionne. Lui vint alors une idée :
{Hina} -| Chuchote |- Effectivement, il est suspecté de faire dans la fraude fiscale. {Hina} -| Chuchote |- Nous sommes bien d’accord que ce ne sont pas les “militaires” qui s'occupent de ce genre d'affaires. D’où le fait que je suspecte une “Double” mission derrière cette histoire.
~ Elle cherche à garder un ton sérieux et impassible, question que ses expressions faciales restent crédibles avec ses dires. Tout en observant, tel un suricate, que l’un de ces deux compères ne s’amène pas près d’eux.
{Hina} -| Chuchote |- Le truc, c’est que comme dit plutôt, le temps joue contre nous. {Hina} -| Chuchote |- Vous m’avez dit être un de ses proches, n’est-ce pas ? {Hina} -| Chuchote |- Nos intérêts convergent donc, si vous savez ou je peux le trouver, on peut faire les choses vites et bien, dans l’intérêt de notre clan… {Hina} -| Chuchote |- D’ailleurs… Au vu de la situation, si vous avez des contacts avec Sasoriza-dono, je vous invite à lui en faire part.
~ Hina à son flair qui la titille avec la présence de l’ancien et de ce qu’il lui a dit. Si la chasse à Onma n'aboutit pas, il serait possible au trio de surveiller le vieil homme et sa fameuse relation avec Onma. Une pierre, deux coups… Fin dans la théorie, quand à savoir comment celui-ci va réagir, c’est une autre affaire.
Le shinobi écoute calmement les propos de la vendeuse, jouant son rôle de genin ignorant, il avait presque des étoiles dans les yeux devant les propos de la vendeuse. Il regarde donc les diverses marchandises, se grattant légèrement le menton en semblant l'air intéresse. S'il devait utiliser quelques ryos pour avoir l'air innocent, ça ne lui posait pas vraiment de problème. Non, il avait surtout besoin d'une approche indirecte, comme par exemple.. Les gravures sur les armes, représentant des animaux. Il pointa alors l'une des armes portant le symbole du scorpion, penchant un peu la tête sur le côté.
- Vos armes sont géniales, mais.. C'est quoi ces gravures dessus ? Le scorpion m'intrigue beaucoup ! Ça veut dire qu'elle secrète un poison ou quelque chose de ce style ?
Il disait ça, amis dans le fond il avait dors et déjà sa petite idée sur la question, comme par exemple.. Le fait que chacune d'elle est une signature, ce qui indiquerait que le scorpion est un forgerons et un ingénieur. C'était déjà une bonne chose à savoir, ça refermait les pistes.. Une idée lui traversa l'esprit. Il s’empara alors d'une des armes ayant le symbole d'un scorpion dessus, la regardant calmement.
- J'aimerais bien rencontrer celui qui as forgé celle-ci... La qualité est juste.. Woaw. Je n'ai même pas les mots pour être franc. J'ai rarement vu un travail d'aussi bonne qualité, ça force le respect... Tellement que j'ai même envie de serrer la min à celui qui as forger l'arme. Je veut dire.. vous n’aimeriez pas rencontrer une personne aussi talentueuse vous ? Je suis un shinobi, je suis doué pour me battre, mais pour ce qui est du reste.. Je suis pas très bon, sauf peut-être en cuisine ?
Il penchait alors la tête sur le côté, l'air pensif, se tapotant le menton en réfléchissant. Si son plan fonctionnait, il pourrait possiblement obtenir une entrevue avec le Scorpion en personne, même s'il n'y croyait pas vraiment, ce serait un peu trop beau n'est-ce pas ? Enfin, non pas qu'il abandonnerait, vu que pour le moment, c'était tout de même une piste à creuser. Hina, de son côté.. eh bien disons qu’elle semblait s'en sortir aussi, ce qui n'était pas plus mal, après tout face à une cible inconnu, avoir plusieurs angles d'attaque était toujours une bonne chose, et puis, ça aiderait à valider l'information, en un sens. Après tout dans le mercenariat, il y avait al règle des trois.. Un concept simple, mais efficace, qui vise à faire valider une information, en ayant la même par trois sources différentes
L’équipe s’est divisée. Sans se dire un mot, ils ont réussit à se mettre d’accord sur la marche à suivre. Hiro se demande si, au fond, il n’y a pas un brin de complicité qui s’engage dans ce groupe. Nul doute qu’Hina et lui commencent à bien se connaître. Peut-être est-ce la raison pour laquelle ils n’ont pas besoin de regards ou de mots. Ils se font mutuellement confiance.Enfin… Hiro sent le regard d’Hina dans son dos. La jalousie féminine vous savez…
Elle n’a pas vraiment de raison d’être jalouse. La petite, face à lui, se darde du rôle de la meilleure commerciale qui soit. Elle lui présente tout un tas de gadget et Hiro est ébahit par la diversité d’accessoires que les Itsurus peuvent avoir sous la main. Mais Hiro comprend bien que ces pièces ne le concernent pas. Elle l’a dit elle-même : elles sont à destination des membres du clan. Ce qui l’intrigue d’autant plus, c’est ce regard qu’elle jette à l’homme de la boutique, lorsqu’elle mentionne un dispositif capable de restreindre les mouvements. Subtilement, et malgré ses airs d’enjoliveur, Hiro reste sur ses gardes, un peu en retrait. Il sourit à la gamine, lui pose des questions en montrant des armes du doigt. On dirait que c’est lui l’enfant et elle l’adulte, et ce n’est pas totalement faux.
Alors qu’il pose mille et une question à la petite, Tatsuya s’approche. Que faisait-il jusqu’à maintenant ? Hiro n’en a aucune idée et il a quelques remords de ne pas avoir surveiller ses coéquipiers lui qui est soi-disant chef de mission. Erm. Son coéquipier pose une question sur les symboles présent sur les armes. Bien trouvé.
« Oooooh ! » Hiro se saisait d’un bâton avec un symbole.
« Regarde sur celui-là c’est un fennec ! C’eeeeeest trooooooop mignoooooooooon les fennecs ! » Hiro s’approche de Tatsuya, toujours trop prêt au goût de ce dernier. Il repose le baton et se saisit d’une dague.
« Un scorpion… Mieux vaut-éviter de toucher la lame alors. » glisse-t-il avec un clin d’œil. Il reste pensif un moment devant le couteau tandis que Tatsuya vante les louanges du forgeur. C’est vrai que les armes sont bien faites. Elles ont fière allure. Le moine ne connait pas bien le sabreur mais du peu qu’il a compris, ce dernier est un expert en matière d’arme. Laissons-le faire.
« Oh si j’adooooooooooorerais rencontrer quelqu’un d’aussi talentueux. C’est vraiment pas tous les jours qu’on voit d’aussi belles armes ! Dommage qu’elles ne soient que pour les Itsurus… » surjoue le moine. Il reste un peu en retrait à observer minutieusement les armes tandis qu’il laisse la jeune fille aux mains de Tatsuya. Il jette un rapide coup d’œil en direction d’Hina. Elle a l’air de se débrouiller. Il lâche un bâillement malencontreux. Il est temps d’avoir une nouvelle piste !
Kyôsô penche la tête sur le côté, l’air très visiblement inquiet. Fraude fiscale ? Depuis quand les shinobis mettent-ils leur nez là dedans ? Tss… Il sait que la Kage fait au mieux pour tenir les clans, mais cela va trop loin… Ah moins que la ninja qui se tient devant lui ait raison, et qu’il y ait quelque chose d’autre. Un en dessous qui puisse se retourner contre ce bon vieil Onma. Il se masse l’arrête du nez, le temps de réfléchir un instant.
« Je vois ce que vous voulez dire… Et je suis bien incapable de faire quoique ce soit en ce moment, je suis sur le point de partir pour l’un de nos camps de formation, à Yubae. »
Il soupire. Prend un calepin dans sa veste ainsi qu’un stylo. Il griffonne quelques mots avant de le tendre à Hina.
« Allez à cette adresse ce soir à 18h45 précise. Dites que la tortue veut remplacer sa nageoire par un canon. Ils comprendront. »
Il peut lui arranger les choses le plus possible. Onma sera là-bas. Il y est tous les soirs pour interagir avec ceux du clan qui ont des requêtes disons… Particulières.
Citation :
L'auberge de "L'ingénieur essoré", 7 impasse de la tourbière, non loin des entrepots portuaires du clan ; 18h45
Il jette un regard plus sombre lorsqu’elle parle du scorpion.
« Vous devriez savoir que, comme nous tous, je ne sais rien. Seul Onma a des échanges avec lui. Vous pourriez être lui que ça ne m’étonnerait qu’à moitié haha ! »
Il rit fort pour que les collègues de sa « cousine » ne se doute de quoi que ce soit.
« Faites attention à vous. »
Il s’incline légèrement avant de revenir vers Miseban, qui sourit à la naïveté de ces deux-là. Elle les laisse déployer tous leurs arguments, toutes leurs théories, avant de les briser net.
« Ca n’a aucun rapport avec les propriétés, seulement avec le créateur. Les Itsurus forgerons ou ingénieurs se choisissent un emblème, qu’ils divulguent ou non. La plupart d’entre nous préfèrent qu’on ne puisse pas les identifier – au cas où un petit malin veuille les kidnapper et les forcer à travailler gratuitement. »
Elle a appuyé sur ce dernier mot comme s’il s’agissait d’une hérésie. La vendeuse vous observes tous les deux.
« Après… Comment dire… Nombre d’entre nous choisissent des classiques : scorpion pour ceux qui se spécialise dans l’équipement d’infiltration, chameaux pour les utilitaires, fennec pour les touche à tout… »
Elle inspire avant de reprendre.
« Et quoi qu’il advienne, n’étant qu’une revendeuse, je ne peux vous mettre en relation avec qui que ce soit. Je reçois mes stocks directement depuis le siège du clan ou nos grands entrepôts. J’ai bien des fiches, mais elles ne parlent jamais du créateur… »
Quelque chose vous dit qu’elle ment. Qu’elle en sait plus qu’elle ne veut bien le dire… Mais en l’étât, elle ne semble pas disposée à vous en dire plus.
« Et donc, est-ce que vous comptez acheter quoique ce soit… Ou bien est-ce que je peux retourner à mon inventaire ? »
C’est vrai ça ! Vous comptez faire des emplètes, ou on passe à la suite ?